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Monde : France

Pascal Vigneron

Pascal Vigneron

Pascal Vigneron, né le 23 juin 1963 à Commercy, dans la Meuse, est un musicien français, à la fois trompettiste, organiste, et chef d'orchestre.

Biographie

Sa généalogie remonte jusqu'en 1841, ou ses ancêtres résidaient dans la commune de Bruley, sur les côtes de Toul. Il a été professeur à l'École normale de musique de Paris de 1999 a 2007 et est l'initiateur et le directeur artistique du Festival Bach de Toul, festival créé en 2010.

Trompette

Héritier de la tradition de l’École française de trompette léguée par ses maîtres Roger Delmotte et Marcel Lagorce il a eu comme objectif de faire connaître cet instrument par le biais d’œuvres originales de Renaissance à nos jours. Pédagogue, musicologue, passionné par l’art et la facture instrumentale, il a été un collaborateur privilégié , et non essayeur, de la Société Henri Selmer pendant 20 ans, dirigée par Patrick Selmer (http://www.selmer.fr) .

Organiste

Il fut élève de Jacques Marichal (organiste à Notre-Dame de Paris). En 2005, après un travail de plus de quatre ans, il édite l'Art de la fugue de Johann Sebastian Bach avec une nouvelle instrumentation, pour cuivres, bois et orgue selon l’ordonnancement de Jacques Chailley. La critique internationale a rendu hommage à cette nouvelle version (The Independant, Midi libre, Télérama).

En tant qu'organiste, il a enregistré en compagnie de Dimitri Vassilakis et de Christine Auger le clavier bien tempéré de Bach. Il a également enregistré en 2008 les Variations Goldberg sur le Grand Orgue Curt Schwenkedel de la Cathédrale de Toul. Il vient de réaliser une nouvelle instrumentation de l'Offrande musicale BWV 1079. Un album consacré au livre d'orgue de Jean-Baptiste Nôtre, organiste de la Cathédrale de Toul va voir prochainement le jour, ainsi qu'un album récital allant de Du Caurroy à Charles Tournemire.

Chef d'orchestre

Pascal Vigneron est le chef d'orchestre de l'Orchestre de chambre du Marais. Il a dirigé le Requiem allemand de Brahms, les grandes œuvres lyriques de Mozart, la Symphonie fantastique d'Hector Berlioz, L'Histoire du soldat de Stravinsky avec en soliste des musiciens tels, Hae Sun Kang, Dimitri Vassilakis, André Isoir, Michel Chapuis, François Castang, Monique Zanetti, Jérôme Correas, Kun Woo Paik, Sergei Edelmann, Sylvie Hue... Il a enregistré les Quatre Saisons d'Antonio Vivaldi avec en violon solo Frédéric Pelassy.

Il a à son actif plus de 28 enregistrements : l'intégrale de l’œuvre avec trompette de Jean Langlais, l'intégrale des chorals de Johann Ludwig Krebs, les concertos de trompette de Haydn, Hummel, Telemann, de nombreuses pièces baroques dont les Concertos pour orgue opus 4 de Haendel avec Michel Chapuis.

Des créations lui sont dédiées : des pièces de Pierre Jansen (Grand Prix symphonique de la Sacem), Antoine Tisné, Pierre-Yves Level, Pierre Lantier.

Il a également enregistré les Paraphrases sur Les Jours de l'Apocalypse d'après les poèmes d'Armel Guerne (Éditions du Zodiaque, 1967), en compagnie de Marie-Christine Barrault. Ils ont d'ailleurs inauguré ensemble la cathédrale Saint-Étienne de Toul le 20 septembre 2008 devant plus de 1 200 personnes.

Autres activités

Pascal Vigneron maitrise les techniques numériques de l'audio et de la vidéo. À ce titre il a été directeur artistique par l'Orchestre national d'Île-de-France sous la direction de Yoel Levi, pour l'intégrale des symphonies de Charles Camille Saint-Saëns. Directeur du Label Quantum classic, il est depuis 2010 le Directeur Artistique du Festival Bach de Toul en Lorraine.

Discographie

Johann Sebastian Bach

L’art de la fugue BWV 1080 pour cuivres, bois et orgue (Ordonnance des Fugues Jacques Chailley - Instrumentation Pascal Vigneron)

Johann Sebatian Bach, Le Clavier Bien Tempéré, vol.I et II, Enregistrement avec les trois instruments requis (orgue, piano, clavecin) accordés au tempérament Werckmeister III avec Dimitri Vassilakis et Christine Auger, enregistrement préfacé de Michel Chapuis et de Gilles Cantagrel

Johann Sebastian Bach, les Variations Goldberg premier enregistrement critique avec les trois instruments à claviers - Pascal Vigneron, orgue, Dimitri Vassilakis, piano et Christine Auger, clavecin.

Johann Sebastian Bach, L'Offrande musicale, Pascal Vigneron, orgue Curt Schwenkedel du Temple de l'Annonciation de Paris

Solistes de l'Orchestre de Chambre du Marais, ensemble de cuivres Pascal Vigneron.

Johann Sebastian Bach, Les Arias pour Mezzo-Soprano et instruments obligés, Pascal Vigneron, Orgue Curt Schwenkedel du Temple de l'Annonciation de Paris, Anne Maugard, Mezzo-Soprano, Vinh Pham, violon, Patricia Nagle, Flûte, Pierre Makareenko, Hautbois.

Johann Sebastian Bach, Les Partitas I-II-III, Pascal Vigneron, orgue Curt Schwenkedel du Temple de l'Annonciation de Paris, de la Cathédrale de Toul et de l'église d'Arques-la-Bataille

Johann Sebastian Bach, Transcriptions pour Bugle et Piano, chorals de préludes, sonates et arias

Johann Sebastian Bach, Les Suites pour Violoncelles, transcrites pour bugle à quatre pistons

Jean-Baptiste Nôtre

Jean-Baptiste Nôtre, Le Livre d'orgue, Premier enregistrement mondial

Antonio Vivaldi

Antonio Vivaldi, Les Quatre Saisons, Frédéric Pelassy, Violon - Orchestre de Chambre du Marais - P.Vigneron

Musique baroque et classique

Georg Friedrich Haendel Concertos pour Orgue et Orchestre, Michel Chapuis, Orgue, Orchestre du Marais, Pascal Vigneron

Les Grands Concertos pour Trompette : Haendel, Telemann, Mozart, Haydn, Hummel avec l'Orchestre de Chambre de Prague

Divers enregistrements avec Orgue avec Pierre Méa, Vincent Warnier, Jacques Amade, Jean-Paul Imbert, Michael Matthes, etc.

Plusieurs récitals de Musique Italienne, Anglaise, Allemande

Johann Ludwig Krebs : Intégrale des chorals pour trompette et orgue (Première Mondiale)

L’Art du Cantus Firmus vol.1&2, Bach, Précurseurs, Contemporains et Élèves

Le grand orgue restauré de la cathédrale de Toul (œuvres de Couperin, Bach, Haydn, Mendelssohn, Giroud, Tournemire, Messiaen, Gigout, Haendel), 2016.

Musique française du xxe et du xxie siècle dont plusieurs créations dédiées

Jacques Chailley, Pierre Jansen, Antoine Tisné, Pierre Yves Level, Marcel Landowsky, Jean Rivier, André Jolivet, Pierre Ancelin (avec orgue)

Jean Aubain, Pierre Lantier, Georges Enesco, Jean Hubeau, Florent Schmitt (avec piano)

Jean Langlais, Intégrale des œuvres pour Trompette et Orgue

Paraphrases sur Les Jours de l'Apocalypse d'après les poèmes d'Armel Guerne en compagnie de Marie-Christine Barrault.

En cours (2009)

L'Anthologie du cornet à pistons, premier volume en 2007, sur vingt volumes prévus (Première mondiale)

Ensemble de cuivres Pascal Vigneron

L'Europe des Cuivres, Bach, Gabrielli, Purcell, Lejeune, ...

 

 

 
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L’affaire Griveaux, révélatrice d’hypocrites

L’affaire Griveaux, révélatrice d’hypocrites

 

ANALYSE
19:05 17.02.2020(mis à jour 21:36 17.02.2020)
Par Maxime Perrotin
 

Hier héraut de la liberté d’expression, aujourd’hui agitateur aux méthodes kagébistes. Pavlenski n’est plus en odeur de sainteté dans la sphère politico-médiatique depuis qu’il a rendu publiques des vidéos à caractère sexuel que Benjamin Griveaux avait envoyées à sa compagne. Retour, non exhaustif, sur un retournement de veste retentissant.

Qu’arrive-t-il donc à nos confrères français? Où est donc passée leur bienveillance envers Piotr Pavlenski, «l'insoumis qui provoque Poutine», cet «artiste» qui «se mutile pour dénoncer la violence du régime russe» et qui «s'était imposé comme l'une des dernières voix dissidentes en Russie» où il est «persécuté pour ses convictions politiques»? Le ton a bien changé, dans la majorité des rédactions parisiennes, depuis que le réfugié politique russe a touché aux cheveux du candidat LREM à Paris et ex-porte-parole du gouvernement.

 

Emmanuel Macron et Vladímir Poutine (image d'archive)
© SPUTNIK . SERVICE DE PRESSE DU PRÉSIDENT RUSSE
Vidéos de Griveaux: quand le complotisme antirusse atteint le pouvoir français pour faire diversion
 
 
 
Celui qui était hier l’invité des plateaux du service audiovisuel public français, où l’on faisait la promotion de son livre, voit aujourd’hui son pedigree placardé dans ces mêmes médias, à commencer par les motifs de son arrestation vendredi 14 février, dans la foulée du retrait de Benjamin Griveaux de la course à l’investiture à la mairie de Paris, pour des violences commises lors du réveillon. Au-delà de l’étonnante réactivité des forces de l’ordre et du fait qu’aucun lien n’est ouvertement fait entre son arrestation le jour même de la chute du candidat macroniste pour une affaire remontant à plus d’un mois et demi, remarquons que lorsque Piotr Pavlenski avait été accusé de violences sexuelles en Russie, provoquant sa fuite à Paris et sa demande d’asile, les médias français s’étaient empressés à sa conférence de presse où il avait pu livrer sa version des faits, accusant le pouvoir russe de fomenter une «machination pour le décrédibiliser».

 

Des médias qui se sont par ailleurs montrés réticents quant à la diffusion de cette information forte incriminante pour le candidat. Si le doute était permis quant à la véracité de la source de cette vidéo lorsqu’elle fut mise en ligne et commença à circuler le 13 février, certaines rédactions contactées directement par Piotr Pavlenski n’ont «eu aucune hésitation à ne pas publier», ce qui relevait à leur yeux de la vie privée et qu’il ne s’agissait pas d’un harcèlement sexuel, justifiera une journaliste de Mediapart invitée sur le plateau d’une émission du service public.

«Quelle est la contradiction entre les déclarations de Benjamin Griveaux, défendant sa famille, expliquant qu’il va emmener ses enfants à l’école et ses potentielles pratiques privées?» ajoutera-t-elle.

«Benjamin Griveaux: un père de famille très impliqué aux côtés de sa femme Julia Minkowski», titrait Gala le 27 mars 2019, jour même où le secrétaire d'État chargé des Relations avec le parlement démissionnait pour se lancer dans la course à la mairie de Paris. Le magazine people dépeignait un candidat qui «fait son maximum pour passer du temps avec ses enfants», se confiant sur sa relation avec sa femme, «son roc»… pour autant, celui qui venait tout juste d’être père pour la troisième fois, s’était laissé aller à envoyer des vidéos de lui se masturbant à sa maîtresse. «Il a le droit de faire ce qu’il veut et "les journalistes" n’ont pas à en faire une info!», s’insurgeait une animatrice télé, au tout début de cette affaire.

 

​Réfugié politique en France, la question de la possibilité de le renvoyer en Russie se pose même. Étonnant, venant de ceux qui habituellement sont prompts à s’émouvoir sur des thématiques telles que la déchéance de nationalité pour des terroristes ou l’expulsion de demandeurs d’asile ayant commis des crimes graves.

«Ceux qui dévoient la République, qui la déstabilisent pleinement comme ils l’ont fait, n’ont pas leur place sur le territoire français»,

lance sur le plateau de L’Opinion Sylvain Maillard (LREM) député En marche de Paris, qui «espère une sanction très forte». L’élu de la majorité évoquera même une réforme du droit d’asile, face à l’insistance du journaliste, qui, s’appuyant sur les déclarations d’Emmanuel Macron à la Conférence sur la sécurité de Munich, le cuisinera également sur le possible rôle de «certaines forces obscures» en Russie dans cette affaire.

 

French Government's Spokesperson Benjamin Griveaux attends a press conference in Paris, Wednesday, Jan. 9, 2019.
© AP PHOTO / CHRISTOPHE ENA, POOL
La chute de Griveaux, encore un coup des Russes?
 
 
Expulser Piotr Pavlenski, une ligne déjà défendue par un autre député LREM, venu de la gauche, Bruno Questel, qui appelait dès vendredi 14 février sur le plateau de LCP à le «foutre dans un avion». Pour autant, si on nous rappelle depuis vendredi que participer à la diffusion sur les réseaux sociaux de vidéos telles que celle qui a fait tomber le candidat de la majorité à la mairie de Paris est répréhensible de deux ans d’emprisonnement, journalistes et élus LREM ne sont pas les seuls à lancer l’idée que Benjamin Griveaux ait été victime d’une machination. Gérard Araud, ancien ambassadeur français à Washington, qui s’était fait remarquer par ses écarts à son devoir de réserve lors de l’élection de Donald Trump, et qui tient maintenant une chronique sur France Inter, s’interroge également sur Twitter.

 

Preuves que l’agitation politico-médiatique suscitée par la chute de Benjamin Griveaux fait perdre la boussole à nombre d’observateurs politiques, on remarquera que cet opposant «au régime» de Vladimir Poutine, non content d’être relayé au rang d’«activiste» ou d’«agitateur forcené», est même suspecté aujourd’hui d’accointance avec les services russes.

Des interrogations, parfois particulièrement insistantes, notamment de journalistes, qui laissent apparaître, au-delà d’un deux poids deux mesures, un complotisme à deux vitesses. L’ombre du Kremlin étant, incontestablement, la seule constante chez nos confrères.

Finalement, l’opposant russe, qui entendait «dénoncer l’hypocrisie» du candidat Griveaux, semble par l’enchaînement des événements mettre à nu l’hypocrisie de bien plus… Il faut dire que concernant le tempérament de celui à l’origine de cette affaire qui semble tant embarrasser la majorité qu’une partie des journalistes, ce n’est pas faute d’avoir été prévenu. «Malgré son côté sympathique, Piotr Pavlenski est quand même quelqu'un de spécial», déclarait à l’époque de son arrivée en France la correspondante de France Info à Moscou.

 

 

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Mise à jour affaires sous Emmanuel Macron

Publié à 00:25 par dessinsagogo55 Tags : france sur center centerblog monde
Mise à jour affaires sous Emmanuel Macron

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Dom Pérignon

Dom Pérignon

 

Pierre Pérignon, dit dom Pérignon, né à Sainte-Menehould en décembre 1638 ou janvier 1639 et mort dans l'abbaye Saint-Pierre d'Hautvillers le 24 septembre 1715, est un moine bénédictin qui, selon la légende, a importé de Limoux la méthode de la prise de mousse du vin dite méthode champenoise — il est de ce fait considéré comme l'inventeur du champagne. Presque exactement contemporain de Louis XIV, il n'était ni vigneron ni alchimiste. Au monastère d'Hautvillers, près d'Épernay, il assurait le contrôle des vignes et des pressoirs de l'abbaye. Son apport à la méthode était d'assortir avant de les pressurer des raisins de diverses origines

 

Biographie

 

Pierre Pérignon naît en décembre 1638 ou janvier 1639, à Sainte-Menehould dans une famille aisée de sept enfants : son père Pierre Pérignon a la charge du greffe de la Prévôté, sa mère Marguerite Le Roy meurt sept mois après sa naissance, son père se remariant trois ans plus tard avec Catherine Beuvillon, veuve d'un marchand de la ville. Son père et un de ses oncles paternels possèdent des vignes où il a peut-être participé aux vendanges et aux soins des ceps. Si sa date de naissance reste imprécise, son acte de baptême est daté du 5 janvier 1639. Il grandit à Sainte-Menehould avant de devenir enfant de chœur à l'abbaye bénédictine de Moiremont. Admis en octobre 1652 au collège des jésuites de Châlons-en-Champagne, il entre en 1656 au monastère bénédictin de la congrégation de Saint-Vanne et Saint-Hydulphe à Verdun où il prononce ses vœux de moine en 1658 et, fidèle à la règle de saint Benoît, il alterne travail manuel, lecture et prière, acquérant au passage de solides connaissances philosophiques et théologiques. En 1666 ou 1667, il est ordonné prêtre.

 

En 1668, alors âgé de trente ans, il rejoint l'abbaye Saint-Pierre d'Hautvillers où, jusqu'à sa mort en 1715, il y tient la charge de procureur (cellérier-intendant), une charge de la plus haute importance à une époque où les monastères possèdent de vastes domaines d'où ils tirent toutes sortes de produits destinés à la vente. Et qui, surtout, lui donne la haute main sur les vignes et les pressoirs de l'abbaye. Selon la légende, Dom Pérignon, lors d'un pèlerinage à l'abbaye de Saint-Hilaire (bénédictine) découvre la méthode de vinification des vins effervescents de Limoux. Il revient dans son abbaye Saint-Pierre d'Hautvillers et expérimente la méthode sur les vins du vignoble de Champagne. Il enseigne sa technique au savant bénédictin Thierry Ruinart venu lui rendre visite en 1669.

 

Il est enterré devant le chœur de l'église abbatiale de Hautvillers, aux côtés du prieur Dom Royer

 

 
Pierre tombale de Dom Pérignon dans l'église d'Hautvillers.

Travaux

En ce dernier tiers du xviie siècle, l'abbaye Saint-Pierre d'Hautvillers ne jouit guère d'un grand prestige. L'établissement ne compte alors plus qu'une poignée de moines qui tentent de tirer parti des domaines de l'abbaye, pas ou peu exploités. Quant aux celliers, aux caves et aux pressoirs, ils sont à moitié en ruine. Le jeune cellérier s'attache à tout remettre en état afin de redonner à l'abbaye les moyens qui lui font tant défaut, et de restaurer le lustre de la petite communauté religieuse. Dans ce pays de vieille tradition viticole, l'exploitation des vignes dépendant du monastère et le commerce du vin constituent un bon moyen d'y parvenir. Attestée dès 1668, la première innovation de dom Pérignon consiste à assortir systématiquement, avant même de les pressurer, les raisins de diverses origines. Se procurer les grappes ne pose pas de difficultés au jeune moine, car la dîme fait obligation aux vignerons locaux de livrer au monastère une part de leur récolte. Dom Pérignon a ainsi à sa disposition un choix de raisins venus de terroirs très divers dont il fait le mélange lui-même afin d'en harmoniser les qualités et d'en faire oublier les défauts. « C'est la connaissance du bon effet que produisent les raisins de trois ou quatre vignes de différentes qualités qui a porté à la perfection les fameux vins de Sillery, d'Ay et d'Hautvillers. Le père Pérignon, religieux bénédictin d'Hautvillers, est le premier qui se soit appliqué avec succès à assortir ainsi les raisins des différentes vignes » écrit en 1763 l'abbé Noël-Antoine Pluche.

 

Œnologue avant l'heure, dom Pérignon apporte un soin particulier aux vendanges et au choix des raisins, ne laissant à personne d'autre la permission de les goûter. « Le père Pérignon ne goûtait pas les raisins aux vignes quoiqu'il y allât tous les jours à l'approche de la maturité », témoigne le frère Pierre, élève et successeur du « père » du champagne. « Mais il se faisait apporter des raisins des vignes qu'il destinait à composer la première cuvée. Il n'en faisait la dégustation que le lendemain à jeun, après leur avoir fait passer la nuit à l'air sur sa fenêtre, jugeant du goût selon les années. Non seulement il composait les cuvées selon ce goût, mais encore selon la disposition, les années précoces, tardives, froides, pluvieuses, et selon les vignes bien ou médiocrement fournies de feuilles. Tous ces événements lui servaient de règles pour la composition de ses cuvées si distinguées. » Avec dom Pérignon, l'assemblage de crus et de cépages tend vers une science.

 

Le champagne acquiert ainsi une qualité qu'il n'avait pas jusqu'ici et qui fera beaucoup pour sa réputation.

 

Mythe de la découverte de la méthode champenoise

 

 
« La Champagne - Dom Pérignon découvrant la mousse », carte postale d’un tableau d'Armand Guery.
 

La légende veut que dom Pérignon ait, le premier, découvert la méthode contrôlée pour faire mousser le vin de Champagne en bouteille. À l'époque, les bouteilles étaient bouchées avec des chevilles de bois garnies d'étoupe imbibée d'huile. À la recherche d'un procédé plus propre et plus esthétique, dom Pérignon aurait eu l'idée de couler de la cire d'abeille dans le goulot des bouteilles, leur assurant ainsi une parfaite herméticité ; mais au bout de quelques semaines, la plupart des bouteilles auraient explosé, incapables de résister à la pression. En fait le sucre contenu dans la cire, en tombant dans la bouteille provoquait une seconde fermentation, transformant l'acide malique en acide lactique plus carbonique. Un heureux hasard aurait ainsi permis à dom Pérignon de découvrir la fermentation en bouteille. La « méthode champenoise » ou, plus simplement le champagne, serait ainsi née.

 

Le « vin de Champagne », dont l'appellation s'établit entre le début et le milieu du xviie siècle est d'abord un vin tranquille blanc, mais surtout clairet, dit œil-de-perdrix, c'est-à-dire rouge clair, tel que le vin d'Ay situé, en face d'Épernay, au pied des coteaux bordant la Marne, d'où les pourvoyeurs approvisionnaient certains souverains dés le xvie siècle en vin dit de Rivière (de Marne). L'appellation vins de Montagne (de Reims) apparait quant à elle au milieu du xviie siècle, lorsqu'on commence à produire là aussi des « vins gris », c'est-à-dire des vins blancs faits à partir de raisins noirs, à l’imitation de ceux de Rivière, où l'on avait privilégié, comme à Ay et Pierry, l'usage des seuls cépages morillon noir ou taconné, correspondant respectivement aux pinot noir et meunier, ainsi que celui du pressoir champenois, selon des modalités propres à éclaircir le vin. Le vin de Champagne devient alors le vin préféré de Louis XIV ; tandis que des vins de Montagne, comme ceux de Sillery, où le cépage Fromenteau est utilisé pour le vin gris, Mailly et Verzenay, sont promus à Versailles par leur propriétaire, la famille Brulart de Sillery et acquièrent une grande renommée jusqu'à la fin du xviiie siècle, au même titre que les vins de Rivière les plus réputés.

 

Le vin commence à être mis en bouteille en verre dans les années 1660 et vers 1670 en Champagne, afin d'assurer une meilleure conservation des arômes, avec un tirage effectué avant la fin de la première fermentation, grâce à l'invention de la bouteille de vin résistante par les Anglais, qui découvrent parallèlement le bouchon de liège en usage en Espagne et au Portugal, substitué à l'archaïque « broquelet » ou « clavelot » de bois maintenu au goulot par une ficelle de chanvre et le sulfitage des barriques pratiqué par les Hollandais. Mais il devient, en contrepartie, naturellement pétillant, surtout pour les champagnes peu alcoolisés, peu colorés et dont le tirage est fait à l'équinoxe de printemps, particularité que favorisa également le petit âge glaciaire.

 

Ce caractère effervescent cause beaucoup de soucis aux vignerons, à tel point qu’il est surnommé « vin du diable » ou « saute-bouchon » à cause des bouteilles qui explosent ou des bouchons qui sautent sous la pression. Pour ces raisons, si les Anglais n’avaient pas été conquis par ce vin pétillant, le champagne n'aurait peut-être pas connu le même destin, car à cette époque les Anglais achetaient aux Champenois des tonneaux de vin en vrac, qu'ils se chargeaient également de mettre eux-mêmes en bouteilles. Ils avaient aussi observé que la meilleure époque pour provoquer la prise de mousse était le printemps, et rajoutent du sucre de canne issu de leurs colonies des Caraïbes pour développer cette prise de mousse, comme l'atteste un mémoire sur la fabrication des vins mousseux adressé le 17 décembre 1662 à la Royal Society par le naturaliste britannique Christopher Merrett.

 

Dom Pérignon améliore la qualité du vin mais lutte justement contre la prise de mousse qui peut alors entraîner un défaut de fabrication, à cause de l'utilisation de la bouteille en verre dans les années 1660. En 1670, à l'occasion, selon la légende, d'un pèlerinage à l'abbaye bénédictine de Saint-Hilaire en Languedoc, il découvre la « méthode ancestrale » de vinification des vins effervescents de Limoux, due à une mise en bouteille avant la fin de la fermentation, qui existe depuis plus d'un siècle. Revenu dans son abbaye d'Hautvillers, dom Pérignon aurait fait volte-face et expérimenté la méthode sur les vins du vignoble champenois pour répondre à la nouvelle mode de la Cour de France de Louis XIV qui s'était entichée des crus pétillants. Pour maîtriser ce « vin du diable », il préconise l'emploi du bouchon de liège, maintenu sur la bouteille par une ficelle de chanvre imprégnée d'huile, ce qui permet au vin de garder sa fraîcheur et sa mousse. De plus, il aurait fait renforcer la bouteille en adoptant un verre plus épais, pour éviter qu'elle n'explose. Malgré les efforts du moine pour éviter cela, l'effervescence du vin reste empirique et peu contrôlée, jusqu'aux recherches de Louis Pasteur sur la fermentation au milieu du xixe siècle.

 

Par ailleurs, à l'époque de dom Pérignon, le vin effervescent ne peut exister qu'en bouteille bouchée ; tandis qu'avec la loi promulguée en 1691 qui impose la vente en tonneaux pour prévenir de multiples fraudes, seule la vente en fûts est autorisée, jusqu'à l'arrêt du Conseil royal du 25 mai 1728 sous Louis XV permettant le transport du vin en paniers de cinquante ou de cent bouteilles. Néanmoins, cela n'interdit pas une mise en bouteille pour une consommation personnelle et dans son Épître « La Chasse à M. de Rosières » écrit le 14 septembre 1692, Charles Perrault atteste de l'existence à cette date de « pétillant vin de Champagne ». Une autre légende prête alors à Dom Pérignon ces propos lorsqu'il goûte son premier vin qui aurait ensuite été fabriqué vers 1697 selon la méthode champenoise : « Venez mes frères, je bois des étoiles » mais l'apparition de cette citation apocryphe n'est attestée qu'à la fin du XIXe siècle sur de la publicité de champagne.

 

Dom Pérignon n'est donc pas à l'origine de l'usage de la seconde fermentation effervescente du champagne : au contraire, il a toujours cherché à réduire les conséquences de ce défaut du « vin du diable » qui engendre des pertes considérables, sa réussite reposant sur l'élaboration et la commercialisation de vins tranquilles de « la Montagne » et de « la Rivière ». Le processus d'élaboration du champagne effervescent a été une œuvre collective et de longue haleine, où dom Pérignon a joué un rôle majeur, mais essentiellement dans le développement de l'art de l'assemblage. Au début du XVIIIe siècle, le champagne tel que nous le connaissons aujourd'hui fait en tout cas le bonheur des tables aristocratiques et royales (telles celles de Pierre de Montesquiou d'Artagnan, l'un des principaux acheteurs), les seules à pouvoir s'offrir le précieux breuvage.

 

D'autres légendes lui sont associées, comme celles d'être l'origine des caves champenoises ou de la flûte à champagne.

 

C'est l'un des successeurs de dom Pérignon à l'abbaye d'Hautvillers, le procureur Dom Jean-Baptiste Grossard qui, dans une lettre en date du 25 octobre 1821 adressée à M. d'Herbes, maire-adjoint d'Aÿ, fait naître la légende de Dom Pérignon « père du champagne », ce qui accroît le prestige et la vente des vins de sa communauté religieuse

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Dom_P%C3%A9rignon

 
     
     
     
Notes et références                                                    
    Monde : France 1638
   
   
    4 août : Événements
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Jean Baptiste Denis

Publié à 23:45 par dessinsagogo55 Tags : article png mort sur center centerblog merci
Jean Baptiste Denis

Jean-Baptiste Denis est un médecin français, né en 1643 et mort en 1704.

 
Biographie
 

Après des études de médecine à Montpellier, il s’installe à Paris en 1665. Il devient le médecin de Louis XIV.

 

Il est notamment l’auteur du Discours sur les comètes (1665) et de Lettres (1667-1668), portant sur la transfusion sanguine.

 

Denis est le premier à tenter une transfusion sanguine d’un agneau à un être humain le 15 juin 1667. Il est convaincu que la transfusion pourrait traiter la folie.

 

 


Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Baptiste_Denis

 
     
     
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Jean Picard

Publié à 23:32 par dessinsagogo55 Tags : jeune paris voyage png center photo carte centerblog sur merci france place maison mort
Jean Picard

De g. à d. : Picard ? La Hire ? et Cassini.

 

 

Jean-Felix Picard, dit l'abbé Picard, né le 21 juillet 1620 à La Flèche et mort le 12 octobre 1682 à Paris, est un géodésien et un astronome français.

 

Il est considéré comme le fondateur de la géodésie moderne : en effet, il est le premier à mesurer un arc de un degré de méridien terrestre par triangulation avec des instruments munis de lunettes astronomiques à réticule. Il en déduit le rayon de la Terre, supposée sphérique, avec une exactitude jusqu'à là inégalée. Ses travaux portent aussi sur la recherche d'un étalon de longueur universel et le nivellement pour alimenter en eau les fontaines du château de Versailles.

 

En astronomie, il effectue de nombreuses observations et mesures - sur le terrain, pour la géographie et la future carte de France triangulée dont il sera l'initiateur - et à l'Observatoire, en astronomie pure. Il met en place une nouvelle méthode pour déterminer les coordonnées équatoriales des astres par leur passage au méridien, publie des éphémérides ; à ce titre Picard est considéré comme étant à l'origine du développement de l'astronomie de précision.

 

Accessoirement, il s'intéresse aussi à la gnomonique et à la dioptrique.

 
Biographie
 
 
Le collège Henri IV ; au pied de la porte principale, sur la droite, deux boutiques. L'une a abrité la librairie Picard.
 

Né en 1620 à La Flèche où son père est libraire, il effectue des études dites classiques jusqu'au niveau Philosophie au Collège Henri IV des Jésuites de la ville. Là, il a pu être initié à l'astronomie, en classe de Mathématiques, par le père Jean De Riennes ; après le cycle de Philosophie, il y a peut-être aussi suivi des cours de théologie.

 

En 1645, à 25 ans, on le retrouve installé à Paris. Il y observe, avec Gassendi qu'il seconde, l'éclipse de soleil du 25 août ; ils observeront d'autres évènements astronomiques (éclipses de Lune, occultation de Jupiter par la Lune) dans les années 1646-1647. Gassendi dit de son assistant qu'il est « très studieux et très instruit ». Picard suit aussi les cours de Gassendi au Collège royal.

 

En 1650, il est diplômé maître ès arts de l'Université de Paris, et il est probablement ordonné prêtre la même année ; il sera prieur de Rillé, en Indre-et-Loire, à une trentaine de kilomètres de La Flèche où il est né.

 

En 1652, le huit avril, il est le seul à observer, en France, une éclipse de Soleil, au collège de Navarre, avec un grand sextant (en 1667 Picard avait son sextant personnel ; était-ce le même ?).

 

À cette époque, il semble voyager beaucoup : en France, en Europe : Italie, Allemagne, Hollande ; il apprend le flamand et l'italien. Il se confirme aussi qu'il entame une carrière d'astronome d'observation : observation d'une éclipse partielle de Soleil le 30 mars 1661, observation d'une tache solaire le 13 et 14 août de la même année, nombreuses observations entre 1661 et 1665.

 

En 1663, il est le confident du sulfureux « abbé de Richelieu »; en novembre et décembre de cette même année, on retrouve Picard à Bordeaux, il semble être interdit de séjour à Paris, peut-être à cause de sa fréquentation du jeune abbé de Richelieu. François Bonneau, seigneur du Verdus, à qui l'on doit ces informations écrit à propos du caractère de Jean Picard : « c'est un bel esprit, esprit libre et désabusé et profond dans les sciences ». Dans le même sens, trois ans plus tard, en septembre 1666, en visite à l'académie de physique de Caen, une touche de description de notre personnage « dans son visage mélancolique, a un esprit subtil et pénétrant ». « Abbé de cour », toujours d'après le seigneur du Verdus, Picard perçoit des bénéfices - ceux des prieurés de Rillé et Brion (Maine-et-Loire), et ceux de deux petites chapelles vers la Flèche - qui s'élèvent à environ mille livres « qui lui permettent de vivre bien »..

 

 
Visite fictive de Louis XIV à l'Académie des Sciences

En 1666-1667, c'est la fin de la période obscure de Picard. Il devient l'un des vingt-et-un premiers membres de l'Académie royale des Sciences, peu de temps après sa fondation.

 

En 1667-1668, il travaille avec Adrien Auzout à l'application des lunettes aux instruments pour mesurer les angles et à la mise au point du micromètre à fil mobile. Picard sera le premier à mettre en œuvre ces instruments (quart de cercle mobile, secteur, niveau) qui améliorent de beaucoup l'exactitude des mesures.

 

Le 21 juin 1667, M. Auzout, Buot, Frénicle de Bessy, Picard, Richer vont tracer, sur une pierre, une ligne méridienne à l'emplacement du futur « Uranoscope » ou Observatoire de Paris .

 

En 1668-1669, l'Académie le charge de la mesure de l'arc de méridien entre Paris et Amiens. Ses mesures par triangulation le conduiront à un résultat de ≈ 111,1 km pour un degré de latitude, ce qui donne un rayon terrestre de 6 372 km, le rayon actuellement mesuré étant de 6 371 km.

 

Toujours en 1669, désormais connu, il use de son crédit auprès de Colbert pour attirer en France Jean-Dominique Cassini qui deviendra directeur de l'Observatoire de Paris en 1671.

 

En 1671, Picard part au Danemark faire le relèvement de l'observatoire de Tycho Brahe, sur l'île de Hven. Cette mission géodésique doit permettre de localiser Hven par rapport à Paris, et ainsi, d'exploiter les tables astronomiques de Tycho. Sur place il rencontre l'astronome Rømer avec lequel il va travailler, et il l'invite à l'accompagner lors de son retour à Paris ; ce sera son collaborateur pendant dix ans.


 

De 1672 à 1681, suivant ordre du Roi, il effectue - avec parfois La Hire, et en relation avec Cassini - des observations astronomiques en différents ports et villes du royaume. Les résultats de ces observations serviront à La Hire pour établir la célèbre « carte de France corrigée ».

 

En 1673, il vient s'installer à l'Observatoire, mais il se trouve souvent absent : en plus des coordonnées géographiques des villes de France qu'il détermine, il est occupé par des travaux de nivellement autour du château de Versailles. Néanmoins, il effectue des observations régulières à l'Observatoire, puis dans sa maison située à deux pas, et il travaille sans relâche jusqu'en 1681, date à laquelle il n'est plus trop en état d'exécuter par lui-même les grands projets qu'il avait fait agréer à Colbert.

 

En 1682, le 1er mai, le Roi vient visiter l'Observatoire ; le lendemain, Cassini, Picard et La Hire feront leur rapport à l'Académie. Le Roi semble entièrement satisfait des explications, des instruments et des nouvelles observations... Quelque six mois plus tard, l'abbé mourra, laissant à La Hire le soin de poursuivre l'œuvre commune

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Picard

 
     
     
     
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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En 2019, les actionnaires n'ont jamais été autant gâtés

Publié à 21:13 par dessinsagogo55 Tags : center photo article mode société centerblog sur merci france monde
En 2019, les actionnaires n'ont jamais été autant gâtés
En 2019, les actionnaires n'ont jamais été autant gâtés, la France toujours championne en Europe 
 
Par AFP  |  17/02/2020, 14:51 
 
 
L'an dernier, les dividendes versés aux actionnaires dans le monde ont atteint un nouveau record : 1.430 milliards de dollars. Si les marchés émergents et le Japon ont tiré la croissance des dividendes à la hausse, l'Asie pacifique hors Japon, l'Europe et le Royaume-Uni ont en revanche été à la traîne par rapport à la moyenne mondiale. Sur le Vieux Continent, la France a été le seul pays à battre son record annuel : +1,3% à 63,9 milliards de dollars.

Les dividendes versés aux actionnaires dans le monde ont atteint en 2019 un nouveau record de 1.430 milliards de dollars (+3,5%), mais leur croissance a marqué le pas et devrait se maintenir au même niveau en 2020, selon un rapport publié lundi.

Le taux de croissance enregistré en 2019 ressort "au plus bas depuis 2016, en raison de la complexité de l'environnement économique mondial" et en particulier de la solidité du dollar, précise l'étude de référence de la société de gestion Janus Henderson Investors.

Sur le seul quatrième trimestre, les dividendes ont progressé de 4,6% pour atteindre le montant record de 291,8 milliards de dollars en dépit d'un ralentissement de la croissance des bénéfices en Amérique du Nord.

Si les marchés émergents et le Japon ont tiré la croissance des dividendes à la hausse l'an passé, l'Asie pacifique hors Japon, l'Europe et le Royaume-Uni ont en revanche été à la traîne par rapport à la moyenne mondiale, constate la société de gestion, l'une des principales dans le monde avec 333,9 milliards d'euros d'actifs sous gestion.

Les dividendes versés aux États-Unis ont augmenté de 4,7% à 490,8 milliards de dollars en 2019, un nouveau record, mais ont chuté en Europe de 2% à 251,4 milliards de dollars.

 

 

2020 : vers une nouvelle année record ?

 

En Europe, la France - principal payeur de dividendes sur le Vieux Continent - a été le seul pays à battre son record annuel (+1,3% à 63,9 milliards de dollars) grâce aux importants dividendes extraordinaires de Natixis et d'Engie.

 

Le Japon a de nouveau enregistré la plus forte croissance des dividendes à l'échelle mondiale (+6,3% à 85,7 milliards de dollars) alors que "dans le reste de l'Asie, le ralentissement de la croissance économique mondiale et l'impact des tensions commerciales ont eu un effet négatif", note Janus Henderson.

Par ailleurs, "le secteur pétrolier est celui qui a généré la plus forte croissance, ses dividendes augmentant d'un dixième, alors que le secteur des télécommunications a vu ses dividendes diminuer".

Pour 2020, Janus Henderson estime que la baisse des dividendes extraordinaires, en raison de la croissance modérée des bénéfices attendue, devrait peser, même si la faiblesse du dollar pourrait être un atout.

Il prévoit une hausse de 3,9% des dividendes totaux, à 1.480 milliards de dollars par rapport à 2019, soit une cinquième année consécutive de record.

 

 

 

Liens externes                                                  
   
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
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Mort de Graeme Allwright

Mort de Graeme Allwright

Mort de Graeme Allwright : cette comédienne pour laquelle il avait choisi de vivre en France

 

 

Dimanche 16 février, le monde de la folk a perdu l'une de ses références : Graeme Allwright est mort à l'âge de 93 ans. Dans les années 1940, il était venu s'installer en France par amour pour une actrice.

Les protest songs sont orphelines. Dimanche 16 février, la famille de Graeme Allwright a annoncé une triste nouvelle : le chanteur français est mort à l'âge de 93 ans. Né en Nouvelle-Zélande en 1926, il a déménagé à Londres pour intégrer la troupe du théâtre Old Vic de Londres. Là-bas, il a fait la rencontre d'une jeune comédienne, Catherine Dasté. "Dans mon groupe, il y avait un jeune Néo-Zélandais, qui avait été mousse pour payer son voyage en Angleterre... C'était Graeme Allwright", se souvenait le livre Entretien avec Catherine Dasté celle qui a baigné dans l'univers du théâtre depuis sa plus tendre enfance. Il faut dire que la comédienne ne vient pas de n'importe quelle famille. Son père, Jean Dasté, est une référence du 6e Art qu'il a révolutionné, sa mère, Marie-Hélène Dasté, était elle-même comédienne et son grand-père, Jacques Copeau, a marqué l'histoire de cet art en fondant notamment le théâtre du Vieux-Colombier.

 

Très amoureux, Graeme Allwright a quitté l'Angleterre en 1948 pour s'installer en France par amour pour Catherine Dasté. "J'y ai rencontré la fille de Copeau, Catherine Dasté, que j'ai épousée en 1951 en Bourgogne. L'amour, en somme, a décidé de mon destin", confiait le chanteur à La Croix en 2014. Après le mariage, les deux ont rapidement agrandi leur famille en accueillant Nicolas, Jacques et Christophe. "J'ai arrêté de jouer lorsque j'ai eu mon premier enfant à 22 ans. A 28 ans, j'en avais trois. J'ai voulu m'occuper d'eux", confiait Catherine Dasté. Graeme Allwright a lui aussi abandonné sa carrière pour sa famille. "On avait très peu d'argent. Je lavais mon linge au lavoir, je plantais des pommes de terre. C'était dur, mais pour moi, il n'était pas question de quitter Graeme", se souvenait la comédienne. Mais malheureux dans le show-business, le chanteur a fini par partir en Inde. Séparés quelques années plus tard, les deux n'ont pas divorcé tout de suite.

Divorcés, mais toujours en très bons termes

"Nous avons divorcé à sa demande, il a payé le divorce et il s'est remarié avec Claire (Bataille, sa deuxième épouse qui était au départ son agent, NDLR)", racontait Catherine Dasté dans Graeme Allwright par lui-même. Bien que séparés depuis des années, la comédienne devenue référence du théâtre pour enfant et le chanteur engagé ont toujours gardé de bonnes relations. Ces dernières années, avant que sa santé ne l'oblige à se retirer de la scène, les deux partageaient même encore des moments privilégiés. Ils se retrouvaient souvent devant un public pour chanter ou jouer du théâtre en compagnie de leurs trois garçons, eux aussi comédiens. Notamment Christophe Allwright, qui lui a rendu un tendre hommage : "C'était un chanteur engagé pour la justice sociale, un chanteur un peu hippie en marge du show-business qui a refusé des télés. Il a chanté jusqu'au bout, il a adoré être sur scène".

 

 

 

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Drôles de dames à la mairie de Paris

Publié à 00:16 par dessinsagogo55 Tags : france monde center centerblog sur merci
Drôles de dames à la mairie de Paris

 

Agnès Buzyn, Anne Hidalgo, Rachida Dati

 

Drôles de dames à la mairie de Paris

 

 

 

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Exposition universelle de 1900

Exposition universelle de 1900

 

 

L'Exposition universelle de 1900 ou L'Exposition de Paris 1900 est la cinquième exposition universelle organisée à Paris après celle de 1855, celle de 1867, celle de 1878 et celle de 1889.

 

Annoncée le 13 juillet 1892, elle est inaugurée le 14 avril 1900 par le président Émile Loubet et ouvre au public le 15 avril. Elle se termine le 12 novembre, après 212 jours d'ouverture. Elle accueille plus de 48 millions de visiteurs.

 

Manifestation emblématique de la Belle Époque et de l'Art nouveau, elle lègue à Paris plusieurs bâtiments dont le Petit Palais et le Grand Palais. Le thème est « Bilan d'un siècle ». Par ailleurs, les IIe Jeux olympiques de l'ère moderne se déroulent à Paris dans le cadre de cette exposition universelle.

 

Historique

Origines

 

La première Exposition universelle de 1855 avait été encouragée par la volonté de rétablir la fierté et la foi dans la nation après une période de guerre. Les expositions qui ont suivi répondaient à une même préoccupation : la régénération de la nation après la guerre. Huit ans avant le lancement de l'Exposition de Paris 1900, la France annonce que celle-ci célébrera l'entrée dans un nouveau siècle. Les pays du monde entier sont invités par la France à mettre en valeur leurs réalisations et leurs modes de vie. L'Exposition universelle est donc une expérience d'unification et d'apprentissage. Elle présente la possibilité pour les étrangers de se rendre compte des similitudes entre les nations ainsi que des différences et particularités. Des cultures lointaines sont mises en valeur invitant à une meilleure compréhension globale des valeurs que chaque pays peut offrir. Une annonce précoce et une réponse massivement positive contrastent avec la Grande exposition industrielle de Berlin de 1896. Le soutien pour l'exposition est général et les pays participants se mettent immédiatement à planifier leur participation. Toutefois, en dépit de l'enthousiasme que suscita cette exposition, elle ne fut pas un succès financier : seuls les deux tiers des visiteurs prévus étaient présents, peut-être en partie à cause du coût d'accès.

 

Réalisations
 

Description

 

 
Vue panoramique de l'Exposition universelle de 1900.
 
 
Ticket d'entrée à l'Exposition universelle de 1900, Paris. Le prix de l'entrée est de 1 franc entre 10 h et 18 h. 48,3 millions de visiteurs paient cette entrée.
 
 

L'exposition se tient sur le cours la Reine au niveau de la place de la Concorde, l'esplanade des Invalides, la colline de Chaillot, le Champ-de-Mars, la rive droite et la rive gauche entre ces sites. L'exposition occupe un espace de 112 ha, auquel s'ajoutent les 104 ha du bois de Vincennes pour l'exposition sur l'agriculture, les maisons ouvrières, les chemins de fer et les concours sportifs. Au total 40 pays y participent, avec 83 047 exposants dont 38 253 français. Cette Exposition était dix fois plus étendue que celle de 1855 et 136 entrées sont prévues pour y accéder. La plus importante de celles-ci est la porte monumentale dessinée par René Binet, surmontée d'une statue de 6,5 mètres de hauteur réalisée par Paul Moreau-Vauthier et représentant la « Parisienne »

 

Un gigantesque banquet regroupant tous les maires de France est organisé dans le jardin des Tuileries.

 

Malgré les scandales financiers, les grèves et les fréquents changements de gouvernement qui précédèrent la fin du siècle, cette exposition est considérée comme un succès. Durant 212 jours, 51 millions de visiteurs participèrent au succès de la manifestation alors que la France ne comptait à l'époque que 41 millions d'habitants. 102 millions de voyageurs sont enregistrés dans les gares parisiennes. Pour les accueillir, les gares de Lyon, de l'Est et de Montparnasse sont réaménagées; l'ancienne gare du Champ-de-Mars est remplacée du côté des Invalides, et la nouvelle gare d'Orsay est ouverte. Un parking à vélos de 750 m2 est construit aux Champs-Élysées, et un autre de 250 m2 au quai d'Orsay.

 

Quelques attractions

 

On pouvait se déplacer dans l'exposition en empruntant un trottoir roulant à deux vitesses (4,2 km/h ou 8,5 km/h heures) situé sur un viaduc à 7 m du sol, composé de plates-formes mobiles de 3 km de longueur formant une boucle. Cet ancêtre de l'escalier mécanique était une nouveauté.

 

Plusieurs attractions populaires attirent les foules, notamment une grande roue, comme celle de l'exposition de 1893 à Chicago, mesurant 70 m de haut, le cinéma des frères Lumière qui projette sur un écran géant de 21 m sur 16. Des films courts (notamment des extraits d'opéra et de ballet) sont montrés au public avec projection de l'image et son enregistré, pour la première fois. L'Exposition a également présenté de nombreux tableaux et les progrès techniques de panorama, comme le Cinéorama, le Mareorama et le Transsibérien Panorama.

 

La soupe Campbell a reçu une médaille d'or (une image qui s'affiche toujours sur de nombreux produits de la marque).

 

Le Tanneur a remporté la médaille d'argent pour son porte-monnaie sans couture.

Rudolf Diesel expose son moteur Diesel, fonctionnant à l'huile d'arachide.

 

La pièce maîtresse du palais de l'Optique était le sidérostat, grande lunette astronomique de 125 cm de diamètre, qui était le plus grand télescope à l'époque. Le tube optique était long de 60 m, présentait un diamètre de 1,5 m et était fixé sur place en raison de sa masse. Le sidérostat est conservé à l'Observatoire de Paris,

 

L'exposition coïncide avec l'ouverture de la première ligne du métro de Paris, allant de la porte de Vincennes à la porte Maillot, inaugurée le 19 juillet 1900 afin de desservir les épreuves des jeux Olympiques d'été au bois de Vincennes. Les entrées de stations sont dessinées par Hector Guimard, dans le style Art nouveau.

 

 
 
Billet d'entrée.
 

L'Exposition universelle comprenait aussi une « Exposition nègre » (Exposition des Noirs d'Amérique), au cours de laquelle les photographies de Frances Benjamin Johnston, une amie de Booker T. Washington, de ses étudiants noirs de l'Institut Hampton ont été présentées. En partie organisée par Booker Washington et W. E. B. Du Bois, cette exposition visait à montrer les contributions positives des Afro-Américains à la société américaine. En outre, à un moment où les lynchages aux États-Unis atteignaient un pic, un diaporama de zoo humain était également présent à l'exposition, intitulée « Vivre à Madagascar ».

 

Le temps donné pour la réalisation fut court. C'est pourquoi les 43 pays exposants firent construire leur pavillon par du personnel à faible coût et un matériau de construction temporaire inventé à Paris en 1876, qui se composait de fibre de jute, de plâtre de Paris et de ciment, mais ils les décorèrent magistralement pour les rendre attrayants et faire illusion sur les visiteurs. Souvent, les bâtiments temporaires ont été construits sur un cadre de bois et recouverts de colonnes, statues, murs, escaliers, etc. Une fois l'exposition terminée, les bâtiments ont été démolis et les objets et matériaux qui pouvaient être récupérés et vendus ont été recyclés.

 

Un comité spécial, dirigé par Gustave Eiffel, a décerné une médaille d'or au projet de Lavr Proskouriakov pour le pont Ienisseï à Krasnoïarsk.

 

Le vin mousseux de Russie a vaincu ses concurrents français pour le « grand prix de Champagne ». L'exposition a également mis en valeur un autre objet russe, la poupée matriochka.

 

Pavillons des nations étrangères

 

Les pavillons des nations ou des puissances étrangères, conçus, financés et construits par les pays invités étaient alignés de part et d'autre de la rue des Nations, aménagée sur la partie du quai d'Orsay qui s'étend du pont des Invalides à l'est au pont de l'Alma à l'ouest. Seul le pavillon du Mexique, situé au-delà du pont de l'Alma, débordait de ce cadre. Les pavillons les plus importants, par leur taille, étaient orientés vers la Seine, de sorte que leurs façades se miraient dans fleuve.

 

Le pavillon de la monarchie britannique, un des plus grands de l'exposition, était composé d'un manoir de style élisabéthain, décoré de photographies et de meubles, construit par sir Edwin Lutyens. Le pavillon était destiné à fournir au commissaire un château sur le site de l'exposition. Le public le trouva moins grand que prévu par rapport aux attentes et il fut donc considéré comme gênant.

 

Le pavillon de l'Allemagne (Deutsches Haus) avait une emprise au sol de 700 m2 et une hauteur de 37 m jusqu'au faîtage. Il était flanqué d'une tour qui s'élevait à 75 m au-dessus du quai de la Seine. Construit dans le style néo-Renaissance d'après les plans de Johannes Radke, nommé architecte du Reichskommissariat, l'édifice à l'allure d'hôtel de ville germanique était articulé autour d'une cage d'escalier de 16 m de haut. Il abritait, outre la collection d'œuvres d'art de Frédéric II de Prusse exposée dans un cadre baroque, une présentation de photographies, de livres et d'art graphique ainsi que de viticulture. Le thème de la vigne était repris au restaurant, très apprécié, aménagé au sous-sol. Sa salle du Raisin (Traubensaal) conçue dans le style Art nouveau par l'architecte Bruno Möhring a été récupérée après l'exposition et se trouve aujourd'hui dans le musée privé du producteur de vin mousseux Kupferberg à Mayence.

 

Fréquentation

 

Les expositions universelles ont débuté en 1851 à Londres avec 6 millions de visiteurs. Lors des expositions qui se sont tenues à Paris, la fréquentation n'a cessé de se développer, montrant l'engouement du public pour ce type de manifestation :

 

Exposition universelle de 1855 : 5,1 millions ;

Exposition universelle de 1867 : 11 millions ;

Exposition universelle de 1878 : 16 millions ;

Exposition universelle de 1889 : 32,3 millions ;

Exposition universelle de 1900 : 50,8 millions.

 

Financement

 

L'exposition est si chère à organiser que le coût par visiteur a fini par être d'environ 600 francs de plus que le prix d'admission. L'exposition aurait perdu un total de 82 000 francs après six mois de fonctionnement. Beaucoup de Parisiens qui avaient investi de l'argent dans des actions vendues pour amasser des fonds pour l'événement ont perdu leur investissement. Continuer à payer un loyer pour les sites est devenu de plus en plus difficile pour les concessionnaires car ils recevaient moins de clients que prévu. Les concessionnaires se sont mis en grève, ce qui a finalement abouti à la fermeture d'une grande partie de l'exposition. Pour résoudre la question, les concessionnaires ont reçu un remboursement fractionné du loyer qu'ils avaient payé. Les conséquences financières de l'Exposition universelle de 1900 ont été dévastatrices pour de nombreux Parisiens et ont conduit à la décision de mettre fin à la série de foires internationales avec la perte de celle-ci.

 

Accidents mortels

 

Le 21 avril, la passerelle qui relie le Globe céleste à l'exposition s'écroule en provoquant huit morts et dix blessés

Le 18 août 1900, après la remise des récompenses et la fête nautique voyant défiler des bateaux remarquables sur la Seine, se produit l'accident de la passerelle dite « des Invalides ». Cette passerelle en bois est située sur la rive gauche du fleuve. Elle franchit le pont des Invalides en face du boulevard de la Tour-Maubourg, et relie la rue des Nations à l'enceinte des Invalides. À la suite d'un mouvement de foule provoqué par un mauvais plaisantin anonyme qui aurait crié : « Ça craque ! », la passerelle cède effectivement et tombe d'une hauteur d'environ trois mètres. On dénombre entre une trentaine et une cinquantaine de blessés, ainsi que quatre morts : Auguste Lécaillet, 67 ans, ajusteur domicilié à Lille ; Edmond Brassard, 30 ans, maître d'armes ; Mme Didier, 32 ans ; Mme Reignagne, bijoutière, les trois derniers domiciliés à Paris

 

Se rendent sur place peu après le drame le ministre du Commerce Alexandre Millerand, le ministre de la Guerre Louis André, le commissaire général de l'exposition Alfred Picard, le général Émile Oscar Dubois, Paul Loubet, fils du président de la République Émile Loubet et le préfet Louis Lépine L'enquête n'a rien donné et les concepteurs de la passerelle n'ont pas été inquiétés,

 

Héritages et vestiges
 

De nouveaux transports :

 

la « rue de l'Avenir », un trottoir roulant ;

les débuts du métropolitain parisien, avec sa première ligne entre la Porte de Vincennes et la Porte Maillot, inaugurée le 19 juillet 1900. Les bouches d'entrée des stations sont conçues par Hector Guimard) ;

de nouvelles gares : gare d'Orsay, gare des Invalides, gare de Lyon.

La fontaine lumineuse et l'usage nocturne de l'électricité.

Le Globe Céleste.

Des attractions cinématographiques :

la projection des films des frères Lumière sur écran géant ;

la projection de films sonores (par exemple, ceux de Clément Maurice) ;

la présentation du Cinéorama.

Le Petit et le Grand Palais, construits sur l'emplacement de l'ancien palais de l'Industrie et des Beaux-arts, lui-même bâti pour l'Exposition de 1855.

Le Palais de l'Optique et la Grande lunette, la plus grande lunette astronomique jamais construite.

La Grande Roue de Paris, d'un diamètre de 100 mètres, installée avenue de Suffren, à côté d'un village suisse, et démolie en 1937.

La Ruche au 2, passage de Dantzig, constituée de divers éléments provenant de bâtiments de l'exposition universelle.

 

Une réduction de la statue de la Liberté d'Auguste Bartholdi de 2,87 m orne le pont de Grenelle.

 

La frise au bas de la porte Binet. Ce monument représentait les ouvriers de l'exposition et ornait en 1900 le socle du pilier gauche de la porte monumentale de la Concorde, haute de 50 m. Œuvre du sculpteur Anatole Guillot et édifié par le céramiste Émile Muller, le relief fut récupéré à la fin de l'exposition et placé dans la cour de l'usine Muller à Ivry-sur-Seine avant d'être remisé en 1957. En 1963, le bas-relief est réinstallé dans le parc du Moulin du village de Breuillet dans l'Essonne

 

 

Ponts sur la Seine

 

Le pont d'Iéna, réservé à l'exposition et élargi par deux extensions latérales métalliques qui survivront longtemps à l'exposition.

La passerelle Debilly, construite pour l'exposition.

Le pont de l'Alma, doublé en amont par une passerelle métallique provisoire réservée à l'exposition.

Le pont des Invalides, doublé en aval par une passerelle métallique provisoire réservée à l'exposition.

Le pont Alexandre-III, symbole de l'alliance franco-russe, inauguré le 14 avril 1900. La première pierre avait été posée en 1896 par le tsar Nicolas II de Russie.

 

Passerelles et tranchées

 

De nombreuses passerelles sont construites afin de permettre aux visiteurs d'aller de site en site sans sortir de l'enceinte de l'exposition et sans gêner la circulation des Parisiens :

la place de l'Alma ;

le carrefour de l'avenue Bosquet et de l'avenue Rapp ;

l'avenue d'Antin ;

le boulevard de Latour-Maubourg ;

la circulation sur le quai Debilly se faisait en tranchée, surplombée de trois passerelles destinées aux visiteurs ;

la circulation sur le quai d'Orsay se faisait en tranchée, surplombée de deux passerelles destinées aux visiteurs.

Divers

L'exposition est dirigée par l'industriel Louis Delaunay-Belleville (en) (gendre de l'ingénieur et inventeur Julien Belleville qui a donné son nom aux rondelles Belleville).

 

 

Le pavillon de l'union centrale des Arts décoratifs est décoré par Georges Hoentschel et celui de la Colonisation par Jules Deperthes.

Les concours internationaux d'exercices physiques et de sports organisés pendant l'Exposition sont reconnus comme les Jeux olympiques de 1900.

Une section est consacrée à l'exposition de matériel de chemin de fer.

Valdemar Poulsen fait des démonstrations de son enregistreur sonore magnétique.

Plusieurs films documentaires sont réalisés à l'occasion de l'exposition, parmi lesquels :

L'Exposition de 1900 et Panorama pris du trottoir roulant Champ de Mars de Georges Meliès ;

Palace of Electricity et Eiffel Tower from Trocadero Palace de James H. White.

Le docteur Léon Azoulay, de la société d'anthropologie de Paris, effectue des enregistrements sonores de parlers et de musiques du monde entier, sur 411 cylindres de cires. Une partie de ces documents linguistiques et ethnographiques est consultable.

Le cabaret Belle Meunière fut édifié spécialement pour Marie Quinton devenue une célébrité internationale en 1900. L'Auvergnate et l'aubergiste la plus célèbre au monde accueillait ses hôtes dans les différentes salles de son restaurant avec des vues panoramiques sur la tour Eiffel

Récompenses

« Les récompenses aux exposants […] seront décernées sous forme de diplômes signés par le ministre du commerce, de l'industrie des postes et télégraphes et par le commissaire général. » Les lauréats par catégories sont les suivants (non exhaustifs) :

Médaille d'or

Georges Besançon (1866-1934), pionnier de l'aviation.

Louis Bernard (1838-1920) (Philadephe-Marie : nom religieux des Frères de l'instruction chrétienne) pour un tableau synoptique de l'histoire de France.

Paul Lafoscade (1846-1928), distillateur à Houlle, pour son genièvre

Léon Poussigue (1859-1941) pour la présentation des installations du puits Arthur-de-Buyer

Édouard Redont pour les plans du parc Bibesco (actuel parc Nicolae-Romanescu) à Craiova en Roumanie.

Paul Renouard (1845-1924).

W. E. B. Du Bois (1868-1963), sociologue, ayant présenté une "Exposition des Nègres d'Amérique" au pavillon d'économie sociale

Médaille d'argent

Marie-Félix Hippolyte-Lucas

Charles Giroux.

Gustave Surand, pour Saint Georges terrassant le Dragon.

Adrien Schulz, pour Panorama du Tour du Monde.

Eugène Crosti (enseignement artistique).

Adrien Thibault

Médaille de bronze

Marie-Antoinette Demagnez de la Rochefoucauld, pour Poésie.

Louis Auguste Roubaud

Paul Tavernier pour son tableau Chasse à Courre qui lui avait valu une médaille au Salon de 1883.

Rudolph Marschall, pour sa grande lampe en bronze de parquet représentant une femme nue tordant un roseau et nénuphar

Mention honorable

Henri Gautreau (1859-1947) inventeur, pour ses réchauds transparents à gaz d'alcool.

 

 
Liens externes                                                  
     
     
     
     
Notes et références                                                    
   
   
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