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Monde : France

Coronavirus : 70 hôpitaux supplémentaires vont être activés 

Publié à 22:57 par dessinsagogo55 Tags : paris center article google centerblog enfants sur merci france monde presse chez mort demain
Coronavirus : 70 hôpitaux supplémentaires vont être activés 
Coronavirus : soixante-dix hôpitaux supplémentaires vont être « activés » en France

L’objectif de cette mesure est de disposer d’un établissement susceptible de prendre en charge les malades par département en métropole, a expliqué le ministre de la santé.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 21h26, mis à jour à 21h31

 

Quelque 70 hôpitaux supplémentaires vont être « activés » pour faire face à une éventuelle propagation en France du coronavirus. L’objectif : avoir au moins un établissement par département en métropole, a annoncé dans la soirée du dimanche 23 février le ministre de la santé Olivier Véran, lors d’un point presse après une réunion d’urgence de ministres autour d’Edouard Philippe à Matignon.

« Pour accueillir les éventuels malades nous disposions jusqu’à présent de 38 établissements de santé essentiellement les CHU. J’ai décidé en accord avec le premier ministre que 70 établissements siège d’un SAMU seront activés dès demain pour augmenter nos capacités de réponse si c’était nécessaire. »

« Nous agissons vite, nous agissons fort pour faire face à la menace épidémique (…) et nous prenons toutes les mesures qui sont nécessaires pour assurer la sécurité des Français », a-t-il insisté, en soulignant la « situation très évolutive » de l’épidémie avec l’apparition de nouveaux foyers d’infection hors de Chine, et notamment en Italie voisine.

 

M. Véran a précisé s’être entretenu avec ses homologues italien et allemand. « Nous avons convenu d’un prochain entretien réunissant plusieurs ministres de la santé de l’Union européenne probablement la semaine prochaine pour aborder ensemble comment faire face au risque épidémique », a ajouté le ministre.

 

« Nous sommes capables d’enrayer le risque épidémique »

 

Interrogé un peu plus tard au journal de 20 heures de France 2, il a estimé qu’une fermeture de la frontière avec l’Italie « n’aurait pas de sens »« Un virus ne s’arrête pas aux frontières », a fait valoir le ministre. Il a aussi souligné qu’il « n’y a pas à proprement parler d’épidémie » de l’autre côté des Alpes, les autorités ayant justement pris des mesures de confinement « pour éviter » ce risque. « Nous regardons ça avec énormément d’attention et de précautions, nous sommes en train de regarder l’évolution de la situation heure par heure », a-t-il insisté.

 

Sur l’éventualité de mesures particulières, confinement notamment, en France Olivier Véran a relevé qu’il y en avait « déjà eu une traduction concrète il y a quinze jours aux Contamines-Montjoie en Haute-Savoie », lorsqu’un ressortissant britannique contaminé rentrant de Singapour avait infecté plusieurs personnes lors d’un séjour au ski.

« Nous avons dû fermer des écoles, nous avons dû réaliser des centaines de tests diagnostics chez des enfants, chez des adultes, nous avons pu isoler toutes les personnes qui étaient malades, les soigner et elles ont toutes quitté l’hôpital guéries et non contagieuses. C’est ainsi que nous sommes capables d’enrayer le risque épidémique. »

Par ailleurs, la France va renforcer ses « capacités de diagnostic » du covid-19, apparu fin décembre en Chine, en multipliant les moyens de dépistage et également commander « en quantité » des masques de protection.

Le ministre a souligné que la situation épidémique n’avait pas évolué en France, où une seule personne reste hospitalisée, alors qu’un touriste chinois est mort à Paris et que dix autres patients sont guéris.

 

 

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Que risque François Fillon?

Publié à 21:51 par dessinsagogo55 Tags : coupable sur center homme article femme société
Que risque François Fillon?
Détournement de fonds publics, complicité d'abus de biens sociaux: que risque François Fillon?
 23/02/2020 à 18h34

 
 
 
François Fillon est jugé à partir de ce lundi pour détournement de fonds publics, complicité et recel de ce chef et d'abus de biens sociaux. Il encourt jusqu'à 10 ans de prison.

Meuse - Élections municipales 2020

Publié à 20:07 par dessinsagogo55 Tags : martine center saint sur place google photo base centerblog
Meuse - Élections municipales 2020

Meuse - Élections municipales  Communes de plus de 1 000 habitants : les listes déjà officialisées

12:40 | mis à jour à 13:22 -
 
 

C’est jusqu’au 27 février que les candidats aux élections municipales ont pour s’enregistrer en préfecture à bar-le-Duc ou en sous-préfecture à Commercy et Verdun. Un service spécifique est mis en place pour les accueillir. C’est sans rendez-vous le matin de 8 h 45 à 12 h, et sur rendez-vous l’après-midi, de 13 h 30 à 17 h. Voici les listes qui ont déjà été officialisées, pour les communes de plus de 1 000 habitants, au soir du jeudi 20 février. Si certaines ont pu être déposées, il reste à ce qu’elles soient confirmées, raison pour laquelle elles ne figurent pas dans notre recensement ci-dessous.

 

 

Ancerville  : Passionnément Ancerville (Jean-Louis Canova) - 

Bar-le-Duc  : Dynamisons Bar-le-Duc (Pierre-Etienne Pichon), Martine Joly 2020 (Martine Joly) - 

Bouligny  : 6 ans pour confirmer (Éric Bernardi) ; Agir avec vous (Gérard Fischesser) - 

Clermont-en-Argonne : Agir ensemble pur l’avenir (Alain Chapé) - 

Commercy : Rassemblement et dynamisme à Commercy (Baptiste Reinness) -

Cousances-les-Forges : un avenir pour Cousances (Francis Thirion) - 

Dieue-sur-Meue  : Bien vivre ensemble (Romuald Leprince) - 

Étain  : Réunis pour les Stainois (Rémy Andrin) -

Euville : Réussi ensemble (Alain Férioli) - 

Fains-Véel  : Fains-Véel toujours plus attractive (Gérard Abbas) - 

Gondrecourt-le-Château  : Persévérons pour Gondrecourt (Daniel Renaudeau) ; Le changement avec vous (Thierry Piroird) - 

Lérouville  : Unis dans l’action pour Lérouville (Alain Vizot) - 

Longeville-en-Barrois  : un nouvel élan pour Longeville (Lionel Beaufort) - 

Pagny-sur-Meuse  : Ensemble, pour Pagny autrement (Jocelyne Laffaille) - 

Revigny-sur-Ornain  : Avec vous pour l’avenir de Revigny (Jean-Marie Le Nabec) ; Revigny avenir (Pierre Burgain) - 

Saint-Mihiel : L’équipe engagée (Xavier Cochet) - 

Sorcy-Saint-Martin  : Pour vous et avec nous (Franck Martin) ; Ensemble pour entreprendre et dynamiser (Robert Deloge) - 

Stenay  : Stenay, une nouvelle équipe pour notre avenir (Benoit Laurent) - 

Thierville-sur-Meuse  : Unis pour l’avenir (Claude Antion) ; 

Tronville-en-Barrois  : Ensemble pour Tronville (Daniel Briat) ; Partageons l’avenir de Tronville (Jacky Paul) ; 

Verdun : Verdun, plus fort (Samuel Hazard) ; 

Vigneulles-lès-Hattonchâtel  : Ensemble pour 2020 (Jean-Claude Zingerle) - 

Vignot  : Vignot cœur de Meuse : (Nicolas Millot).

 

 

 

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Macron se dit prêt à rencontrer des « gilets jaunes » mais

Publié à 23:38 par dessinsagogo55 Tags : center article femme centerblog sur merci moi place monde amis
Macron se dit prêt à rencontrer des « gilets jaunes » mais

Emmanuel Macron se dit prêt à rencontrer des « gilets jaunes » mais réclame la fin des manifestations

DIPLOMATIE Le président de la République a été pris à partie lors de sa visite au Salon de l’agriculture à Paris

Emmanuel Macron au Salon de l'agriculture le 22 février 2020
 
Emmanuel Macron au Salon de l'agriculture le 22 février 2020 — Bertrand GUAY / AFPBertrand GUAY / AFP

Ce serait une grande première. Emmanuel Macron a promis samedi de recevoir un groupe de « gilets jaunes », lors d’un vif échange au Salon de l’agriculture avec une femme l’interpellant sur les retraites, le Ric et les violences policières. « Vous ne recevez pas les "gilets jaunes" », lui a lancé une femme, se présentant comme contrôleuse de gestion dans la finance et disant avoir participé aux 67 samedis de mobilisation des gilets jaunes depuis novembre 2018.

« Vous me structurez un groupe et je vous reçois sans problème, moi je suis pour le dialogue. On se prend une heure et on discute », lui a répondu le chef de l’État qui, tout au long de cette crise, n’a jamais reçu de groupe de « gilets jaunes » à l’Elysée.

Quelques instants plus tard, Eric Drouet, figure historique des « gilets jaunes », vêtu de noir, a été expulsé par des policiers du Salon, sans avoir réussi à approcher le président.

L’arrêt des manifestations

« Il faut que tout le monde retrouve la raison », a déclaré le président de la République à la « gilet jaune » qui a estimé que « ça va mal finir ». « Ça fait 67 samedis que je suis mobilisée, j’ai vu tomber des amis, je me prends des grenades de désencerclement, je vis la guerre tous les samedis », a encore lancé la dame à Emmanuel Macron.

 

 

« C’est parce qu’il y a des gens qui sont devenus extraordinairement agressifs », lui a répondu le chef de l’Etat, proposant « d’arrêter de sortir manifester comme ça ». Interpellé sur les violences policières, Emmanuel Macron a souligné que « personne ne s’engageait dans les forces de l’ordre pour être agressif ».

« Dans les zones urbaines, c’est très tendu, il faut se mettre à la place des policiers, a-t-il ajouté. Je ne crois pas qu’il y ait tant de monde que ça dans la rue. Parfois aussi, vous êtes en colère sur des choses qui ne sont pas vraies. »

Débat oui, référendum non

Concertant les retraites, Emmanuel Macron a défendu la réforme du gouvernement et s’est dit prêt à « faire un grand débat » sur la question.

Quant au référendum d’initiative citoyenne (Ric), une des revendications phare des « gilets jaunes », le président de la République a rappelé qu’il n’a « jamais été favorable au référendum d’initiative populaire », mais favorable à ce qu’on abaisse le seuil du référendum d’initiative partagée déjà en place. Mais pour cela, « il faut changer la Constitution et ce n’est pas moi tout seul qui peux le faire. »

 

 

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Réforme des retraites : au 6 ème jour, les députés adoptent

Publié à 22:07 par dessinsagogo55 Tags : photo center centerblog merci sur france article divers
Réforme des retraites : au 6 ème jour, les députés adoptent
Réforme des retraites : au sixième jour, les députés adoptent enfin un premier amendement

Depuis lundi, les députés sont engagés dans une "partie de ping-pong infernale", avec près de 35 000 amendements à débattre sur le projet de loi. 

 
 
 
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franceinfo avec AFPFrance Télévisions

Mis à jour le 22/02/2020 | 18:44
publié le 22/02/2020 | 18:11

Au sixième jour de débats à l'Assemblée, les députés ont adopté samedi 22 février, sous les applaudissements de la majorité, un premier amendement dans le projet de loi de réforme des retraites. Il vise à souligner le rôle des aidants familiaux. Décliné à l'identique par des députés de divers bords, l'amendement ajoute dans les principes généraux de la réforme la prise en considération des aidants dans les objectifs de solidarité du système "universel" de retraite. L'amendement, qui avait déjà obtenu un feu vert en commission, a été adopté à l'unanimité (105 votes pour).

 
 

Engagés dans une "partie de ping-pong infernale" depuis lundi, selon les termes d'un élu centriste, les députés en étaient encore à l'examen de l'article premier, avec près de 35 000 amendements à débattre au total sur le projet de loi. Face au blocage persistant, des responsables d'opposition dont Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) ont proposé de revoir l'organisation des débats et de passer à un autre article. Mais la majorité, "pas dupe", a plutôt invité LFI et le PCF à retirer leur flopée d'amendements.

 

 

 
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Visite de Macron au Salon de l'Agriculture : "Je dis...

Visite de Macron au Salon de l'Agriculture : "Je dis...

Visite de Macron au Salon de l'Agriculture : "Je dis aux agriculteurs : ne sabotez pas votre salon", implore Didier Guillaume

 

 

INTERVIEW - Invité ce vendredi matin de l'interview politique d'Elizabeth Martichoux sur LCI, le ministre de l'Agriculture a évoqué le Salon de l'Agriculture qui s'ouvre ce week-end, dans un contexte compliqué pour le monde agricole.

"Je leur dit : ne sabotez pas votre salon, qui est votre plus belle vitrine de l’année." A la veille de l'ouverture du Salon de l'Agriculture, que doit inaugurer Emmanuel Macron, Didier Guillaume a joué la carte de l'apaisement. Ce vendredi sur LCI, le ministre de l'Agriculture a estimé qu'il était "urgent de faire baisser la tension". Invité d'Elizabeth Martichoux, Didier Guillaume a également été interrogé sur les nombreux sujets qui fâchent. Parmi eux : la Politique agricole commune (PAC), mais aussi l'épineuse question du glyphosate. 

La visite du président de la République prévue samedi peut-elle être perturbée ? "On a rarement vu des organisateurs de salon perturber leur propre salon", a estimé le ministre. Restera-t-il 14 heures comme l'an dernier ? "Je crois que l'heure n'est pas à la durée mais à la qualité du message qu'Emmanuel Macron passera", affirme Didier Guillaume.

Celui-ci est par ailleurs revenu sur l'interview accordée par Emmanuel Macron dans plusieurs journaux de la PQR (Ouest France, La Voix du Nord, le groupe EBRA...). "Il y a urgence à faire baisser la tension, à parler, évoquer des sujets. Emmanuel Macron a reçu toutes les organisations agricoles. Il aime les agriculteurs, l’agriculture."

 

Interrogé sur le glyphosate, dont l'interdiction en 2021 inquiète le monde agricole, Didier Guillaume a rappelé que cette promesse n'est "pas tenable" à cette échéance, comme l'a fait le Président dans son interview à la presse quotidienne régionale. Le ministre a rappelé que le gouvernement a saisi l’Anses et l’Inra pour identifier les alternatives viables et pour organiser une sortie du glyphosate sur des bases objectives.

Autre sujet : la PAC, dont le montant global est actuellement discuté à Bruxelles, et fait l'objet d'un bras de fer entre Emmanuel Macron et certains pays. "C’est impossible que le budget reste au même niveau compte tenu du départ des britanniques, a estimé Didier Guillaume. Ce que nous souhaitons, c’est un budget de la PAC équivalent à une EU à 27, sans le Royaume-Uni. La proposition de Bruxelles, c’est 370 milliards. Là, Emmanuel Macron a déjà obtenu 375 milliards. Un niveau équivalent à ce que nous avons dépensé durant la précédente PAC. Mais nous voulons aller plus loin, car nous ne pouvons pas demander aux agriculteurs d’aller plus loin sans aides."

 

 

 

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Réforme des retraites. Un tweet du député Florian Bachelier

Publié à 20:30 par dessinsagogo55 Tags : fond presse prix sur center france article google nuit abonnement infos
Réforme des retraites. Un tweet du député Florian Bachelier
Florian Bachelier, député LREM de Rennes et premier questeur de l’Assemblée nationale. 

Réforme des retraites. Un tweet du député d’Ille-et-Vilaine Florian Bachelier agite l’Assemblée

 

 

Brandi par le député LREM de Rennes Florian Bachelier, le « coût » d’une journée de débats à l’Assemblée nationale sur la réforme des retraites, évalué à 1,5 million d’euros, a été contesté vendredi 21 février par la gauche, critiquant un « antiparlementarisme ».

 

La démocratie n’a pas de prix mais elle a coût. Une journée d’obstruction parlementaire par les députés minoritaires d’extrême gauche, c’est 1 500 000 d’euros d’argent public. Ça paierait quelques professeurs d’éducation civique, avait tweeté jeudi 20 février le marcheur Florian Bachelier, député de Rennes (Ille-et-Vilaine) et premier questeur de l’Assemblée, en charge de sa gestion.

 
« Antiparlementarisme »

Le député PS Boris Vallaud s’est élevé vendredi dans l’hémicycle contre ce qu’il qualifie de mensongeLe budget de l’Assemblée nationale c’est 578 millions d’euros en 2019, vous divisez par le nombre de jours (365, N.D.L.R.), c’est 1,5 million, que nous siégions ou que nous ne siégions pas, a-t-il expliqué.

 

Autrement dit un jour siégé supplémentaire, y compris comme ce week-end, ne coûte pas plus, les personnels par exemple n’étant pas rémunérés davantage.

Je ne recommande à personne de faire le jeu de l’antiparlementarisme, a ajouté l’élu socialiste.

 

« Le débat parlementaire mérite mieux »

Plus tôt, c’est l’insoumis Adrien Quatennens qui avait épinglé Florian Bachelier, qui a l’air de considérer que la démocratie coûte trop cher. Mais nous sommes ici les porte-parole de la solution la moins chère : retrait de la réforme des retraites.

La démocratie, ça prend du temps, de débattre, de discuter, surtout sur un projet comme celui-ci aussi controversé et rejeté, a souligné Pierre Dharréville (PCF) devant la presse. Et de balayer le chiffrage du questeur, des arguments de fond de corbeille.

 

 

Le ministre des Relations avec le Parlement Marc Fesneau (MoDem) a clos la discussion : le débat parlementaire mérite mieux qu'une question de coût, a-t-il déclaré à BFMTVOù s’arrête-t-on au fond ? Le Parlement, la démocratie représentative, ce sont des moyens qui sont nécessaires et c’est pas le sujet.

 

 

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Le premier A380 sorti de la flotte d'Air France

Publié à 17:58 par dessinsagogo55 Tags : photo search center voyage centerblog sur merci france article travail société air
Le premier A380 sorti de la flotte d'Air France
Le premier A380 sorti de la flotte d'Air France a effectué son dernier vol vers son démantèlement
 21/02/2020 à 17h56
 
 
Sorti de la flotte d'Air France en novembre dernier, l'appareil a atterri jeudi en Irlande pour être démantelé. 

Le réacteur n° 1 de la centrale de Fessenheim va être...

Publié à 15:47 par dessinsagogo55 Tags : google article center centerblog sur merci france monde presse travail centre nuit
Le réacteur n° 1 de la centrale de Fessenheim va être...
Vue aérienne de la centrale nucléaire de Fessenheim, en Alsace, le 20 février. SEBASTIEN BOZON / AFP  
 
 
Après des années de débats, le réacteur n° 1 de la centrale de Fessenheim va être définitivement mis à l’arrêt vendredi

Le démantèlement de la plus vieille centrale nucléaire de France va être long : il doit se poursuivre au moins jusqu’en 2040.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 10h09, mis à jour à 14h21

 

Le réacteur n° 1 de la centrale de Fessenheim, plus ancienne centrale nucléaire française en activité, doit être définitivement mis à l’arrêt dans la nuit du vendredi 21 au samedi 22 février.

L’opération doit commencer à 20 h 30 ce vendredi et s’achever à 2 heures du matin samedi. Elle mettra un point final à des années de remous, de débats et de reports sur le sort de la centrale alsacienne, bâtie dans les années 1970, tout près de la frontière avec l’Allemagne.

 

« Une équipe de quart, composée de dix à quinze à personnes », doit lancer le processus d’arrêt du réacteur, a expliqué à l’Agence France-Presse une source syndicale au sein de la centrale. « Pour l’ensemble du personnel de quart, cette nuit d’arrêt du réacteur n° 1, réaliser les gestes pour le découpler définitivement sera quelque chose de très difficile à vivre. »

 

Mais certains salariés menacent de désobéir et de ne pas appliquer les procédures d’arrêt du réacteur à eau pressurisée de 900 mégawatts (MW). « Dire si réellement certains agents refuseront de le faire, c’est une initiative personnelle pour laquelle je ne peux pas me prononcer », explique la source syndicale. Un autre salarié estime « complètement impensable » que les procédures ne soient pas respectées. « C’est une question d’honneur. Le travail sera fait et bien fait. Tout le monde suivra les ordres. »

« Je compte sur le professionnalisme, l’engagement et le sérieux des salariés d’EDF » a déclaré de son côté la ministre de la transition écologique, Elisabeth Borne, lors d’une conférence de presse à Colmar.

Le réacteur n° 2 arrêté le 30 juin

Si la procédure suit son cours normalement, la puissance du réacteur doit baisser progressivement et il sera déconnecté du réseau électrique national lorsqu’il sera descendu à 8 % de sa puissance habituelle.

La procédure est identique à celle d’une opération de maintenance classique. Mais, cette fois, aucune remise en service n’aura lieu. Le réacteur n° 2 doit, lui, être arrêté le 30 juin.

Un décret publié au Journal officiel mercredi « abroge l’autorisation d’exploiter la centrale nucléaire de Fessenheim dont EDF est titulaire », inscrivant noir sur blanc le caractère définitif de cet arrêt.

 

L’évacuation du combustible de la centrale sera, selon le calendrier prévu, achevée en 2023. Ensuite doit se poursuivre la phase de préparation au démantèlement, processus inédit en France à l’échelle d’une centrale entière qui devrait commencer à l’horizon 2025 et se poursuivre au moins jusqu’en 2040.

Pour Matignon, la fermeture de Fessenheim « constitue une première étape dans la stratégie énergétique de la France, qui vise un rééquilibrage progressif » entre les différents types d’énergies, avec une diminution progressive de la part du nucléaire – actuellement de 70 %, la plus importante au monde – et une augmentation de celle de l’électricité d’origine renouvelable.

Mais la polémique sur le bien-fondé de cette fermeture ne va pas cesser avec l’arrêt du réacteur n° 1.

Protestation des pro et des antinucléaires samedi

Samedi, les associations de défense de l’environnement, hostiles depuis des années à cette centrale, tiendront une conférence de presse à Colmar dans la matinée. Puis elles se rassembleront dans le centre de Strasbourg l’après-midi, rejointes notamment par l’association écologiste allemande Bund. Celle-ci a prévu de déboucher le sekt (vin mousseux allemand), mais pas avant l’arrêt du deuxième réacteur, le 30 juin. « L’arrêt de cette centrale moribonde est un motif de célébration transfrontalière, mais pas un motif de triomphe », le combustible radioactif restant présent encore plusieurs années, a-t-elle commenté.

 

A l’inverse, le député LR du Haut-Rhin Raphaël Schellenberger a demandé aux salariés « pardon pour ce choix irresponsable dont vous êtes les premières victimes ». Quant à la ministre de la transition écologique Elisabeth Borne, qui se rend vendredi dans le Haut-Rhin, elle a assuré qu’il n’y aurait « aucune perte d’emploi ».

Samedi matin, pourtant, les élus locaux iront brandir une banderole au pied de la centrale, réclamant que l’Etat n’abandonne pas ce territoire abreuvé depuis quarante ans par les taxes versées par EDF. Ils redoutent que des centaines de familles dotées de revenus confortables ne le quittent.

Les élus seront suivis dans l’après-midi par des associations pronucléaires qui veulent « protester contre cet acte de vandalisme climatique et environnemental ».

Douze réacteurs supplémentaires, sur les 58 que compte la France, doivent être arrêtés d’ici 2035, sans toutefois conduire à des fermetures complètes de centrales comme à Fessenheim.

Dans la petite commune de moins de 2 500 habitants, l’éclairage public sera éteint toute la nuit de vendredi à samedi. Une « plongée dans le noir » qui symbolisera un territoire « qui n’a pas beaucoup de lueurs d’espoir », a expliqué son maire, Claude Brender.

 

 

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L’ancien ministre Michel Charasse est mort

L’ancien ministre Michel Charasse est mort
L’ancien ministre Michel Charasse est mort

Ministre du budget sous la présidence de François Mitterrand, dont il était proche, le « Gaulois » socialiste aura marqué par son verbe haut et son goût pour la bataille. Il est mort le 21 février à l’âge de 78 ans.

Par Raphaëlle Bacqué Publié aujourd’hui à 10h45, mis à jour à 12h04

Des bretelles, un gros cigare, des « cons » et des « gueules d’empeigne » lâchés en veux-tu en voilà à la télévision. Et puis, une façon de rester ostensiblement à la porte des églises même lors des enterrements, comme seuls les vrais « bouffeurs de curés » peuvent oser le faire. Et encore, un regard goguenard derrière les lunettes demi-lunes. Voilà ce qui frappait d’abord les esprits, lorsque apparaissait Michel Charasse. L’ancien ministre et fidèle de François Mitterrand, qui vient de mourir, vendredi 21 février à l’âge de 78 ans, était un drôle de politique. Un genre de modèle en voie de disparition. Fort en gueule pour la galerie mais gardien de secrets d’Etat ou de confidences privées. Le « Pasqua des socialistes », disait-on parfois, en comparant ces deux figures hautes en couleur pourtant rompues aux subtilités du pouvoir.

Examinons d’abord les racines. Corse par sa mère, Auvergnat par son père, il naît le 8 juillet 1941 à Chamalières, ce petit coin du Puy-de-Dôme où eut lieu vingt siècles plus tôt la bataille de Gergovie, lors de laquelle Vercingétorix a repoussé victorieusement les légions romaines. « Le Gaulois », c’est d’ailleurs ainsi que Le Monde titre le grand portrait qu’il lui consacre en 1988 alors qu’il vient d’entrer pour la première fois au gouvernement. Et c’est vrai que Charasse a, des Gaulois tels qu’on se les imagine, le verbe haut, la truculence et un certain goût pour la bataille.

 

Il a d’ailleurs débuté très tôt dans la politique, dans le sillage des trois députés d’Auvergne, Joseph Planeix, Arsène Boulay et Fernand Sauzedde, dont il est l’attaché parlementaire dès sa licence en droit et son diplôme de Sciences Po en poche. Ces trois-là sont des bons vivants qui aiment la chasse et la pêche et font téter au jeune homme le lait socialiste et radical qui fera de lui un Républicain et un laïc grand teint. Ils n’ont pas grand mal à le former. Michel Charasse est, depuis l’enfance, du genre à blaguer en fond de classe tout en raflant les prix d’excellence.

Une courte aventure électorale corse

En découvrant sa gouaille, les Français ont souvent cru qu’il avait le naturel de ceux qui ont plus fréquenté les bistrots que les salons de la République, mais, en vérité, il n’a jamais fait que de la politique. Etudiant, il militait à l’UNEF, a adhéré à la SFIO au lendemain des accords d’Evian qui, en 1962, marquent l’indépendance de l’Algerie, et écrit bientôt les discours parlementaires de ses trois parrains d’Auvergne. En 1967, lorsqu’il s’est lancé pour la première fois dans une bataille électorale, il a pourtant choisi la Corse maternelle pour être candidat aux municipales, près de Corte.

 

Cette élection dit déjà beaucoup de lui. La liste « républicaine d’union » dans laquelle il figure va des socialistes aux gaullistes dissidents. Il n’a pas 26 ans mais mène campagne contre les faux électeurs, les arrangements, les fraudes, armé de son code électoral. Il faut croire qu’il a un certain talent puisque sa liste est élue, malgré les remous que suscite sa campagne. Une fois élu, cependant, plus personne n’ose vraiment appliquer son programme et il doit démissionner trois mois plus tard. Sans doute retiendra-t-il cette expérience lorsque, vingt-cinq ans plus tard, il reviendra comme ministre du budget enguirlander les inspecteurs des impôts d’Ajaccio « complices des terroristes et des truands » en ne luttant pas assez contre la fraude fiscale. Et lorsqu’il votera, en 2008, contre la reconnaissance des langues régionales dans la Constitution.

 

L’aventure électorale corse s’arrête là, en tout cas. Retour à l’Auvergne dès l’année suivante, où il se présente aux législatives dans le Puy-de-Dôme en 1968, en vain, avant de devenir neuf ans plus tard maire de Puy-Guillaume et de ses 2 700 habitants. S’il n’est pas élu député, il se rend cependant presque chaque jour à l’Assemblée nationale, où le jeune attaché d’administration centrale est devenu secrétaire général du groupe socialiste, alors présidé par Gaston Defferre. C’est là qu’il va peu à peu se rapprocher de celui qui comptera vraiment dans sa vie personnelle et politique : François Mitterrand.

A la fin des années 1970, la gauche est en pleine ascension. De jeunes sabras, souvent énarques, sont arrivés par dizaines au Parti socialiste, aux côtés des syndicalistes, des enseignants, des avocats et des médecins. Avec sa façon de parler comme au bistrot et sa fine connaissance du droit, Charasse navigue sans trop de mal dans toutes les strates de la mitterrandie bientôt victorieuse.

Dans l’intimité de François Mitterrand

En 1981, le voici conseiller de Pierre Bérégovoy, tout juste nommé secrétaire général de l’Elysée par le nouveau président Mitterrand. Copain de l’acteur Jean Carmet et de Coluche, il est aussi devenu sénateur, en remplacement de Roger Quilliot, nommé ministre. Désormais, il est au cœur du pouvoir et, peu à peu, dans l’intimité de François Mitterrand. C’est au bord du lac Chauvet, dont Charasse est l’un des copropriétaires en Auvergne, que le chef de l’Etat vient chaque année passer la journée avec Anne Pingeot, la femme qu’il aime, pendant que Charasse et ses trois parrains d’Auvergne pêchent l’omble chevalier.

Bientôt, Mitterrand, sûr de sa fidélité et de sa discrétion, lui confie une mission de confiance : dès 1987, alors que la victoire de la droite aux législatives oblige le président de la République à cohabiter avec le gouvernement de Jacques Chirac, Charasse est chargé de trier dans les archives, classant ou détruisant dans sa broyeuse des milliers de papiers afin de conserver les secrets ou d’éliminer les médiocrités qui pourraient entacher la légende mitterrandienne.

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En 1988, Mitterrand, réélu, le nomme ministre délégué chargé du budget dans le gouvernement dirigé par Michel Rocard, qui n’a pas eu son mot à dire. Edith Cresson, à la tête du gouvernement suivant, se le voit imposer pareillement. Quelle formidable revanche, pour Charasse dont le père avait été employé puis cadre moyen dans l’usine de fabrication des billets de banque, en Auvergne !

C’est peu dire qu’il prend sa nouvelle fonction à cœur. C’est sous sa direction qu’est aussitôt rétabli l’impôt de solidarité sur la fortune, que le ministre de l’économie de droite, Edouard Balladur, avait supprimé. Il impose également que le Trésor public adresse directement aux contribuables des chèques les remboursant en cas de trop-perçu. Mais le nouveau ministre du budget suscite aussi rapidement la controverse, insinuant un peu trop souvent – contre les journalistes de TF1 trop critiques notamment – qu’il pourrait bien mettre son nez dans certaines déclarations d’impôts. Désormais, il planera systématiquement, autour de lui, le parfum du soupçon. On lui reproche de pouvoir d’un geste épargner un gros contribuable ou de déclencher contre un autre un contrôle fiscal dévastateur. Il dément mollement, préférant laisser planer ce doute qui renforce son pouvoir.

En 1992, Pierre Bérégovoy, devenu premier ministre, fait de lui un ministre du budget de plein exercice, mais le mitterrandisme amorce son déclin. L’année suivante, alors que les électeurs ont à nouveau imposé au chef de l’Etat une seconde cohabitation, Michel Charasse s’installe franchement à l’Elysée, dans un petit appartement de fonction à quelques mètres des appartements privés où François Mitterrand, malade, se repose de plus en plus souvent. Il s’agit désormais de préserver les derniers attributs du pouvoir présidentiel et parfois simplement les apparences. Le jour, Charasse reçoit dans sa salle à manger élus ou journalistes et livre un récit à sa façon où François Mitterrand tient sans faiblesse son rôle de chef d’Etat. La nuit, il n’est pas rare qu’il s’installe sur un lit de camp, au pied du lit présidentiel, soignant par sa verve les insomnies et les angoisses de mort d’un Mitterrand rongé par la progression de son cancer.

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Des années plus tard, Michel Charasse confiera au Monde comment le chef de l’Etat, craignant que les métastases cérébrales n’altèrent sa lucidité, lui avait fait promettre : « J’ai peu d’amis à qui je peux le demander mais, si je ne suis plus en état, je compte sur vous pour faire le nécessaire afin que je ne subisse pas cette avanie… » Le jour des obsèques de François Mitterrand, le 11 janvier 1996, la France entière peut voir l’anticlérical Charasse, resté à la porte de l’église de Jarnac tenant en laisse la chienne du défunt. Désormais, il sera, comme vice-président de l’Institut François-Mitterrand, une sorte de gardien du temple, défendant la mémoire du chef de l’Etat contre tout droit d’inventaire.

Proximité avec Nicolas Sarkozy

Est-il encore socialiste, lui qui préfère inviter en grande pompe dans sa mairie de Puy-Guillaume, le 27 avril 2007, juste entre les deux tours de la présidentielle, Nicolas Sarkozy, adversaire bientôt victorieux de la candidate officielle du PS, Ségolène Royal ? Dès l’année suivante, il est exclu du PS pour avoir soutenu un candidat dissident à la présidence du conseil général du Puy-de-Dôme. En vérité, cependant, il s’est depuis longtemps rapproché du nouveau pouvoir : ami du sarkozyste Brice Hortefeux, élu d’Auvergne comme lui, il entretient depuis quinze ans des relations suivies avec Nicolas Sarkozy lui-même, qui, en 1993, lui avait succédé au ministère du budget.

En 2010, lorsque ce dernier nomme Michel Charasse au Conseil constitutionnel, il ne s’agit plus vraiment d’une prise de guerre à la gauche. Depuis, Michel Charasse était un membre actif de l’institution de la rue de Montpensier, où il continuait à raconter avec sa verve de Gaulois les histoires d’un pouvoir peu à peu disparu.

Dès 2017, avide de toujours rester dans les cercles du pouvoir, Michel Charasse s’était rapproché d’Emmanuel Macron. Celui-ci, informé de sa maladie, avait alors décidé de lui rendre un dernier hommage. Alors que l’ancien grognard du mitterrandisme avait quitté le Conseil constitutionnel en mars 2019, le président de la République avait convié tous les amis de Charasse, Eddy Mitchell et les copains auvergnats, la famille de Coluche et les survivants de la nomenklatura socialiste. Et lui avait remis, le 27 janvier 2020, les insignes d’officier de la Légion d’honneur.

 

 

Michel Charasse en dates

8 juillet 1941 Naissance à Chamalières (Puy-de-Dôme)

1977-2010 Maire de Puy-Guillaume (Puy-de-Dôme)

1988-1992 Ministre du budget

1981-1988 puis 1992-2010 Sénateur du Puy-de-Dôme

2010 Nommé au Conseil constitutionnel

21 février 2020 Mort à Puy-Guillaume (Puy-de-Dôme)

 

 

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