Monde : France
Les ministres en poste avant la démission d'Edouard Philippe
Petit rappel sur la composition du dernier gouvernement en place, avant l'annonce de la composition de l'équipe proposée par Jean Castex à Emmanuel Macron. Il était composé de 16 ministres et 3 ministres délégués, ainsi que de 17 secrétaires d'Etat. Seuls les noms des ministres du nouveau gouvernement doivent être annoncés, dans quelques minutes, par Alexis Kohler.
Nicole Belloubet, garde des sceaux, ministre de la justice ;
Jean-Yves Le Drian, ministre de l'Europe et des affaires étrangères ;
Florence Parly, ministre des armées ;
Elisabeth Borne, ministre de la transition écologique et solidaire ;
Olivier Véran, ministre des solidarités et de la santé ;
Bruno Le Maire, ministre de l'économie et des finances ;
Muriel Pénicaud, ministre du travail ;
Jean-Michel Blanquer, ministre de l'education nationale et de la jeunesse ;
Gérald Darmanin, ministre de l'action et des comptes publics ;
Christophe Castaner, ministre de l'intérieur ;
Frédérique Vidal, ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation ;
Jacqueline Gourault, ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales ;
Annick Girardin, ministre des outre-mer ;
Franck Riester, ministre de la culture ;
Didier Guillaume, ministre de l'agriculture et de l'alimentation ;
Roxana Maracineanu, ministre des sports ;
Marc Fesneau, ministre chargé des relations avec le parlement, rattaché au premier ministre ;
Sébastien Lecornu, ministre chargé des collectivités territoriales, rattaché au ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales ;
Julien Denormandie, ministre chargé de la ville et du logement.
Gouvernement Castex : Gérald Darmanin nommé ministre de l’intérieur, Eric Dupond-Moretti garde des sceaux
Le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, a annoncé ce lundi soir la composition du gouvernement. Roselyne Bachelot est nommée ministre de la culture, Barbara Pompili devient ministre de la transition écologique.
Le Monde aujourd'hui à 19h19
Roxana Maracineanu est nommée ministre déléguée aux sports
Le Monde aujourd'hui à 19h18
Auprès de Barbara Pompili au ministère de la transition écologique, Emmanuelle Wargon est nommée ministre déléguée au logement. Jean-Baptiste Djebbari est nommé ministre délégué aux transports.
Le Monde aujourd'hui à 19h18
Auprès de Jean-Yves Le Drian au Quai d’Orsay, Franck Riester est nommé ministre délégué au commerce extérieur et à l’attractivité. M. Riester quitte donc le ministère de la culture, qui revient à Roselyne Bachelot.
Le Monde aujourd'hui à 19h17
Auprès du premier ministre, Elisabeth Moreno est nommée ministre déléguée à l’égalité femmes-hommes, à la diversité et à l’égalité des chances
Le Monde - Photos aujourd'hui à 19h17
Le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, annonce la composition du gouvernement, le 6 juillet. JEAN-CLAUDE COUTAUSSE POUR « LE MONDE »
Le Monde aujourd'hui à 19h16
Auprès du premier ministre, Marc Fesneau est nommé ministre délégué aux relations avec le Parlement et à la participation citoyenne
Le Monde aujourd'hui à 19h15
Amélie de Montchalin est nommée ministre de la transformation et de la fonction publique
Le Monde aujourd'hui à 19h15
Julien Denormandie devient ministre de l’agriculture et de l’alimentation
Le Monde aujourd'hui à 19h14
Frédérique Vidal conserve ses prérogatives de ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation
Le Monde aujourd'hui à 19h14
Annick Girardin prend la responsabilité d’un nouveau ministère de la mer
Le Monde aujourd'hui à 19h13
Olivier Véran reste ministre de la santé et des solidarités
Le Monde aujourd'hui à 19h13
Roselyne Bachelot est nommée ministre de la culture
Le Monde aujourd'hui à 19h12
Sébastien Lecornu est nommé ministre des outre-mer
Le Monde aujourd'hui à 19h12
Elisabeth Borne est nommée ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion
Le Monde aujourd'hui à 19h11
L'avocat Eric Dupond-Moretti est nommé ministre de la justice, en remplacement de Nicole Belloubet
Le Monde aujourd'hui à 19h10
Jacqueline Gourault est nommée ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales
Le Monde aujourd'hui à 19h09
Gérald Darmanin est nommé ministre de l'intérieur. Il succède ainsi à Christophe Castaner.
Le Monde aujourd'hui à 19h09
Florence Parly reste au ministère des armées
Le Monde aujourd'hui à 19h08
Jean-Michel Blanquer reste ministre de l’éducation
Le Monde aujourd'hui à 19h08
Barbara Pompili est nommée ministre de la transition écologique

Jean Castex agacé ? Cette réplique à Emmanuel Macron
« MA PERSONNALITÉ N’EST PAS SOLUBLE »
GIPSY DAUGE | dimanche 5 juillet 2020 à 08h50 - Mis à jour le dimanche 5 juillet 2020 à 12h14
Jean Castex dessine les contours de son rôle de Premier ministre. Dans une interview au JDD ce dimanche, le successeur d’Édouard Philippe met en garde Emmanuel Macron : il ne deviendra pas son « subordonné ».
Jean Castex - que l’on dit d’une « redoutable efficacité » - a été nommé Premier ministre vendredi pour succéder à Édouard Philippe, démissionnaire et réélu maire du Havre. 48 heures plus tard, le nouveau Premier ministre met les point sur les i : son rôle n’est pas d’obéir sans broncher au Président. « Le mot de « collaborateur » est un peu péjoratif, vous en conviendrez. Il n’entre pas dans les intentions du chef de l’État de faire de moi un subordonné voué aux tâches secondaires. Quand vous aurez appris à me connaître, vous verrez que ma personnalité n’est pas soluble dans le terme de 'collaborateur' », assure dans les colonnes du JDD ce dimanche 5 juillet celui qui demande aux Français de lui laisser sa chance et de le juger « sur pièces ».
Pourtant, en nommant Jean Castex, Emmanuel Macron a pris le parti d'avoir à ses côtés un Premier ministre moins politique et moins encombrant que son prédécesseur, dont la popularité s'était envolée. "Un non-Premier ministre", s'est même moqué le président des Républicains, Christian Jacob. D'autant qu'à Matignon, Jean Castex aura comme directeur de cabinet Nicolas Revel, un proche d'Emmanuel Macron, que le président n'avait pas réussi à imposer à Edouard Philippe.
« Il ne peut en rien faire ombre au président »
Une situation que Raymond Soubie, ancien conseiller social à l'Élysée sous Nicolas Sarkozy, a résumé à sa manière : Jean Castex, selon lui, est un "casting idéal" : "Puisqu’il n’a aucune existence politique par lui-même, il ne peut en rien faire ombre au président", a-t-il déclaré sur Public Sénat. "Pour le président, il est une double assurance : il est l’homme idéal pour cette situation et en même temps cela ne peut pas être un rival politique. En vérité, pour le président, c’est un choix très habile." , a-t-il poursuivi. Une présentation qui n'a sans doute pas plu au nouveau Premier ministre.

FRANCE 10:35 05.07.2020URL courte
Dans un rapport interne qui n’était pas destiné à «fuiter dans la presse», la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France a dressé un constat critique de la gestion de la pandémie regrettant que ses capacités opérationnelles n’aient pas été prises en compte, rapporte Le Parisien.
Un rapport interne de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF) dont Le Parisien s’est procuré une copie avant sa transmission au ministère de l’Intérieur porte un regard très critique sur la gestion de la pandémie.
Les premiers visés sont les structures administratives du ministère de la Santé, les agences régionales de santé et le Samu.
Le colonel Grégory Allione, président de la FNSPF, a confié au journal que ce retour d’expérience (Retex) était un document de travail qui n’était pas destiné «à fuiter dans la presse» et a confirmé le sentiment «d'un sous-emploi et d'une absence de prise en compte des capacités opérationnelles» de ses collègues «rompus à la gestion de tous les événements».
«Nous avons tendu la main à des administrations [le ministère et l'administration de la santé, ndlr] qui n'ont pas l'habitude de gérer des situations de crise. Rien dans leur organisation et leur culture ne les prédisposaient à assurer ce rôle. On ne demande pas à des musiciens qui ne répètent pas des gammes quotidiennement de jouer un concert.»
La première critique émise par les pompiers concerne la façon dont la gestion a été dirigée.
Principes «bafoués» de la direction unique «Pour être efficace la gestion d'une crise d'ampleur doit mobiliser un directeur unique, un commandant des opérations unique et des conseillers techniques.»
Le rapport signale que ces principes ont été «bafoués» et rappelle que dans un premier temps c'est la direction générale de la santé, donc le ministère de la Santé, qui a piloté la réponse de l'État face à la pandémie avant que le ministère de l'Intérieur ne rejoigne le dispositif.
«On a confié le rôle de commandant de crise à des conseillers techniques», regrettent les pompiers.
Conclusion des pompiers, «plutôt qu'une crise sanitaire, cette crise a surtout été celle du leadership de la communication» conduisant à l'incompréhension des «acteurs de terrains, pompiers mais aussi médecins généralistes».
Évacuation par TGV: opération de communication et esbroufe
Les pompiers ont vivement critiqué les évacuations par TGV et le pont aérien mis en place à l’aéroport d’Orly estimant que souvent des dizaines de patients avaient été transférés d’une région vers une autre tandis qu’il y avait des réponses à proximité.
«Pures opérations de communication et véritable esbroufe: était-il efficace de faire faire des centaines de kilomètres aux victimes alors que souvent il y avait de la place dans la clinique d'en face?».
Le Retex déplore que le 15 était saturé (un délai de réponse du Samu parisien étant de 45 minutes) et que «les préfets ont été relégués au second plan en raison d'une absence de dialogue avec les agences régionales de santé».
Conséquence concrète d'après les pompiers, «l'oubli des Ehpad, laissant seules les collectivités territoriales face aux décès en nombre de nos aînés».
Propositions pour l’avenir
Le Retex des pompiers dresse aussi une liste de propositions pour «revoir notre modèle de gestion de crise» qui placerait, selon eux, le ministère de l'Intérieur comme «responsable de la conduite opérationnelle des crises». Comme option, il propose la création d'un ministère ou d'un secrétariat d'État «chargé de la gestion des crises et des situations d'urgence» reprenant là l'exemple russe.
En bref, le document appelle à faire confiance aux acteurs de terrain et de proximité.
«Toutes les leçons doivent être tirées du succès de la gestion du déconfinement dont les préfets et les maires ont été les pivots.»
Qui est Jean Castex, le nouveau premier ministre pour la suite du mandat d’Emmanuel Macron ? A 55 ans, il a évolué dans la haute fonction publique, jusqu’à l’Elysée lorsque Nicolas Sarkozy était président. Pendant la crise sanitaire, il a été en charge de la stratégie de déconfinement nationale.
Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 14h46, mis à jour à 15h53
Haut fonctionnaire, élu local et ancien conseiller de Nicolas Sarkozy : Jean Castex, nommé vendredi 3 juillet premier ministre en remplacement d’Edouard Philippe, était devenu une personnalité de choix pour la majorité depuis sa mission de conseil stratégique sur le déconfinement.
Cet homme de 55 ans, qui n’a jamais été ministre, cumule, aux yeux du président, les avantages pour porter la deuxième phase du quinquennat : énarque, mais au contact des territoires ; toujours étiqueté LR, mais réputé homme de dialogue et parfait connaisseur des arcanes du pouvoir depuis son passage à l’Elysée comme secrétaire général adjoint, à la fin du mandat de Nicolas Sarkozy.
L’homme du déconfinement
Début avril, au pic de la crise, Jean Castex reçoit un coup de fil d’Edouard Philippe. « On aurait besoin de vous », lâche le premier ministre. L’homme est alors délégué interministériel aux Jeux olympiques et paralympiques de 2024 et s’embarque au ministère de la santé, qu’il connaît bien, pour penser le déconfinement d’une France à l’arrêt, alors que plusieurs centaines de personnes meurent encore chaque jour du Covid-19 dans le pays.
Doté d’une équipe de 18 personnes, il navigue entre l’Elysée, Matignon et le ministère de la santé pour proposer une stratégie de levée des mesures strictes de contrôle de l’épidémie. Il défend un déconfinement par petits pas et, dans la mesure du possible, adaptable au terrain. Pour l’école comme pour les transports publics, un maître mot : « On y va mollo. »
Il regrette l’interdiction faite à la maire de Paris d’ouvrir les parcs et jardins dans la capitale, ainsi que l’ouverture du Puy du Fou décidée par Emmanuel Macron. Mais « environ 90 % de ses recommandations ont été suivies », selon un de ses proches.
Un maire rural et de droite
Jean Castex, maire de Prades (Pyrénées-Orientales), aux côtés d’Elisabeth Borne, alors ministre des transports, en novembre 2017. STRINGER / AFP
Jean Castex, qui a gardé un léger accent de son Gers natal (il est né le 25 juin 1965 à Vic-Fezensac), est maire Les Républicains de Prades depuis 2008, quand il avait arraché la commune à la gauche. Il a été réélu dans cette petite ville des Pyrénées-Orientales à 75 % dès le premier tour, le 15 mars. Entre 2010 et 2015, il était conseiller régional de Languedoc-Roussillon et a été candidat malheureux aux législatives de 2012, battu par la candidate PS.
« Politiquement, je suis de droite et je l’assume parfaitement », avait-il dit au début des années 2000. Ce père de quatre filles soutient la candidature de François Fillon pour la présidence de l’UMP lors du congrès d’automne 2012. Mais il avait déjà réussi à se ménager des appuis à La République en marche : son nom avait un temps circulé fin 2018 pour succéder à Gérard Collomb au ministère de l’intérieur.
Un haut fonctionnaire proche de Xavier Bertrand et Nicolas Sarkozy
Enarque, membre de la Cour des comptes, il enchaîne les hauts postes depuis des années, notamment sur les questions de santé. Directeur de l’hospitalisation au ministère des solidarités en 2005-2006, il devient ensuite directeur de cabinet de Xavier Bertrand à deux reprises, d’abord au ministère de la santé (2006-2007) puis au travail (2007-2008). « Le premier plan pandémie, c’est Jean Castex qui est dircab » à l’époque du virus H5N1, rappelle Xavier Bertrand, en louant « les idées claires et le franc-parler ».
« C’est un vrai couteau suisse, il a des connexions un peu partout, il sait faire ce qu’il faut faire au bon endroit », assure Franck Louvrier, l’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy. Immédiatement après avoir été nommé, Jean Castex a appelé l’ancien président Nicolas Sarkozy. « Jean Castex est quelqu’un pour lequel Nicolas Sarkozy a beaucoup de respect, d’amitié et même d’affection », assure-t-on dans l’entourage de l’ancien président.
Une personnalité « avenante »
« II a une bonhomie et une sympathie incroyable, une empathie et humilité naturelles. Il travaille à la vitesse de la lumière en gardant un calme à toute épreuve », se souvient un ancien du cabinet ministériel de Xavier Bertrand.
« C’est le mec réglo par excellence, confirme le président socialiste de la Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel. Jamais de coup tordu. Il dit les choses et, quand il dit oui, il s’engage à fond. Et en plus, il est très sympathique. Des comme lui, j’en ai rarement croisé dans ma carrière. » Pour Valérie Pécresse, « c’est tout sauf un courtisan. C’est un mélange assez inédit de très grande connaissance de l’appareil d’Etat et de sensibilité du terrain, grâce à son mandat de maire de Prades. Cela lui donne une forme de bon sens, de recul par rapport aux jeux de pouvoir. »
De son passage au ministère du travail, les centrales syndicales gardent le souvenir d’un homme « disponible » et « avenant », même s’il « cache une certaine fermeté », avec « une excellente connaissance de ses dossiers ». En somme, disent les mêmes, « quelqu’un avec qui on peut discuter ».
Michel Polnareff est un auteur-compositeur-interprète français, né le 3 juillet 1944 à Nérac (Lot-et-Garonne). Pianiste et mélodiste pop, il cultive une apparence singulière. Il est le compositeur et l'interprète d'un grand nombre de succès populaires, notamment : Love Me, Please Love Me, La Poupée qui fait non, Le Bal des Laze, Tout, tout pour ma chérie, Je Suis un Homme, On ira tous au paradis, Lettre à France ou encore Goodbye Marylou.
Michel Polnareff est russe du côté de son père, et breton du côté de sa mère, dont la famille est originaire de Saint-Hernin. Il a aussi des attaches à Loctudy.
Michel Polnareff passe toute son enfance dans la musique. Son père Leib Polnareff (Léo Poll) est un compositeur ukrainien qui a écrit des chansons pour Édith Piaf (« La Java en mineur », «Partance »...), Mouloudji ou Yves Montand (Léo fait les arrangements français de la chanson Le Galérien d'après une mélodie populaire russe du début du XIXe siècle). Sa mère Simone Lane, est danseuse de jazz moderne et acrobatique et de claquettes. Dans l'appartement familial du 24 rue Oberkampf, Léo Poll impose d'écouter uniquement de la musique classique et met son fils au piano dès l'âge de quatre ans. Il l'inscrit très tôt au Conservatoire de musique de Paris et parallèlement au cours Hattemer. Michel Polnareff reçoit à douze ans le premier prix de solfège du Conservatoire mais garde un très mauvais souvenir de son parcours scolaire et de son apprentissage de la musique, témoignant dans son autobiographie et ses interviews que son père lui inflige des gifles et des coups de ceinturon lorsqu'il ne respecte pas les consignes ou fait des fausses notes. Le but du jeune garçon est d'être « tout le contraire de son père » : rêvant d'Amérique et du rock, il ne sera pas pianiste classique
En 1957, il se familiarise avec la langue anglaise lors d'un séjour linguistique dans le Dorset. En 1961, en section littéraire, il échoue au baccalauréat, redouble et obtient son diplôme avant de partir effectuer sept mois de service militaire, à Épinal, puis à Montluçon, où il tient la grosse caisse de l'orchestre.
À 20 ans, il quitte le cocon familial qu'il juge étouffant, multiplie les petits boulots. Après avoir été employé aux écritures dans une banque, vendeur de cartes postales pour les aveugles ou démarcheur au porte à porte pour des assurances incendie, il s’installe sur les marches du Sacré-Cœur avec une guitare achetée avec ses économies. Ses premières notes seront celles de La Poupée qui fait non

Eddy Mitchell, de son vrai nom Claude Moine, né le 3 juillet 1942 à Paris (quartier de Belleville), est un chanteur, parolier et acteur français.
C'est par admiration pour le chanteur et acteur Eddie Constantine qu'il choisit comme pseudonyme le prénom Eddy (orthographe préférée à « Eddie » pour ne pas s'appeler comme son producteur de l'époque, Eddie Barclay) et pour nom Mitchell en hommage à l'acteur Robert Mitchum. Il se marie une première fois, le 17 juin 1961avec Françoise Lavit, avec qui il a deux enfants, Eddy et Marilyn. Il en divorce le 16 octobre 1979 pour épouser le 24 mai 1980, Muriel Bailleul avec qui il a une fille, Paméla.
Son groupe Les 5 Rocks est débaptisé et renommé à leur insu Les Chaussettes Noires par Eddie Barclay, patron de sa première maison de disques, qui a conclu un accord promotionnel avec la Lainière de Roubaix.
Eddy Mitchell auteur de la plupart des textes de ses chansons, les signe sous son véritable nom, Claude Moine. Il écrit ses textes - les adaptations bien évidemment, mais aussi ses créations originales - à partir d'une musique, il n'a jamais pu faire le contraire ; une musique l'inspire, pas une page blanche ! Les adaptations de chansons américaines sont fréquentes dans la discographie du chanteur, elles ne constituent pas pour autant l'intégralité de son répertoire. En 1966, sa rencontre avec le pianiste Pierre Papadiamandis est déterminante. Devenu son ami et son compositeur attitré, Pierre Papadiamandis livre dès lors régulièrement des musiques pour Eddy Mitchell. À partir des années 1980, les adaptations se font plus rares tandis que Papadiamandis est davantage mis à contribution. Eddy Mitchell fait parfois appel à d'autres auteurs afin de l'aider à boucler une chanson, comme par exemple Boris Bergman, appelé en renfort sur Lèche-bottes Blues, qui donnait bien du labeur au chanteur.
Il est surnommé « Schmoll » par ses proches, (un surnom repris affectueusement par le public). Appréciant les expressions américaines et de grande taille par rapport à ses amis, il avait coutume de les appeler familièrement « Small ». Il prononçait le mot avec son accent français. On trouve là l'origine du surnom Schmoll.
Fort de cinquante années de carrière, Eddy Mitchell, sur la scène de l'Olympia le 5 septembre 2011, donne la dernière représentation de sa tournée Ma dernière séance, faisant ainsi ses adieux à la scène.
Le jeune Claude Moine exerce plusieurs petits métiers, notamment coursier dans une agence du Crédit lyonnais située à proximité du Golf-Drouot, où il passe régulièrement ses après-midis. Il se passionne pour le cinéma américain et une musique qui sévit outre Atlantique, le Rock and Roll, dont le « fer de lance » se nomme Elvis Presley.
À la tête de son premier groupe de rock en 1956, le jeune Claude Moine sera régulièrement sur scène - il n'a alors que 14 ans - jusqu'en 1961, en particulier dans le « temple du rock », le Golf-Drouot à Paris.
Il connait le succès en 1961, avec le groupe Les Chaussettes Noires (premier groupe de rock en France), dont il est la voix. Le groupe connaît un grand succès jusqu'en 1963, année de leur séparation. Très vite, les Chaussettes Noires voient surgir la concurrence de plusieurs groupes, notamment celle des Chats Sauvages (dont le leader est Dick Rivers).
Libéré de ses obligations militaires, qu'il remplit à Montlhéry dans le Régiment du Train (1962-1963), Eddy Mitchell entame une carrière en solo.
À la suite de sa rupture avec Les Chaussettes Noires, deux membres du groupe, William Bénaïm et Tony d'Arpa, lui intenteront un procès pour rupture de contrat, dont il fera appel. Il gagnera en deuxième instance, après une longue et douloureuse procédure.
Le premier 45 tours d'Eddy sans Les Chaussettes noires sort en 1962 ; il contient Mais reviens moi, C'est à nous, Quand c'est de l'amour, Angel.
En 1963, il publie son premier album Voici Eddy... c'était le soldat Mitchell. Il sort la même année un deuxième album, Eddy in London, pour lequel il est accompagné par le London All Stars.
En 1965, il évolue vers le Rhythm'n'Blues et sort l'album Du rock 'n' roll au rhythm 'n' blues. Découvrant Otis Redding et James Brown, il fera quelques incursions dans la Soul Music. Sa carrière connaît alors des hauts et des bas, (qui perdureront jusqu'au milieu de la décennie suivante), malgré d'incontestables succès que sont J'ai oublié de l'oublier, Alice (une ballade), ou encore S'il n'en reste qu'un ou Société anonyme (des Rocks), parmi d'autres...
En 1968, Eddy Mitchell sort l'album Sept Colts pour Schmoll, la pochette est illustrée par Jean Giraud, elle propose à l'intérieur une BD de deux pages où l'on voit Eddy, héros d'un western comique, se venger de celui qui le premier l'affubla du surnom de Schmoll et où apparait un personnage ressemblant à Johnny Hallyday, as de la gâchette qui se tire une balle dans le pied (on notera qu'une telle mésaventure est arrivée à Eddy Mitchell qui, manipulant une arme chargée de sa collection, se logea une balle dans le pied)
VOICI POURQUOI FRANÇOIS FILLON N’IRA PAS EN PRISON MALGRÉ SA CONDAMNATION
Par CNEWS -
Mis à jour le 01/07/2020 à 21:18 Publié le 01/07/2020 à 21:20
La fin d'une affaire qui dure depuis 2017 et l'élection présidentielle ? Pas vraiment. François Fillon et sa femme Pénélope Fillon ont été condamnés pour leur implication dans le «Pénélopegate». Pour autant, aucun des deux n'ira pour le moment en prison.
Pour l'épouse de l'ancien Premier ministre, cela est parfaitement logique puisqu'elle a écopé d'une peine de 3 ans avec sursis. En revanche, son mari a lui été condamné à 5 ans de prison, dont deux ans ferme, dix ans d'inéligibilité et 375.000 euros d'amendes pour détournement de fonds publics, emplois fictifs, et complicité de recel d'abus de bien social.
Une peine que leurs avocats trouvent «extrêmement sévère». C'est pour quoi ils ont décidé de faire appel de la décision du tribunal correctionnel de Paris. Dans ce cadre, une personne condamnée ne va en prison que si un mandat de dépôt a été prononcé. C'est notamment le cas lorsqu'il y a un risque de fuite à l'étranger.
Or, cela n'a pas été le cas pour François Fillon. Sa peine est donc suspendue en attente du prochain procès en appel, dont la date n'est pas encore connue. Pendant ce temps, ni les amendes ni les salaires dus à l'Assemblée nationale ne sont à rembourser.
ECOLOGIE, LE LIVE : Macron "prêt" à recourir au référendum sur certaines propositions de la Convention climat
ENVIRONNEMENT - Après que les listes menées par EELV ont emporté neuf grandes villes, dont Lyon, Strasbourg et Bordeaux, le retour présidentiel sur les propositions de la Convention citoyenne pour le climat était particulièrement attendu, lundi 29 juin. Suivez ici les dernières informations sur l'écologie.
29 juin 12:52 - La rédaction de LCI
Live 12:57
DÉCLARATION DE MACRON
"Le temps est à l'action, nous allons agir ensemble", conclut le président de la République, sous les applaudissements des membres de la Convention citoyenne pour le climat.
12:57
DÉCLARATION DE MACRON
"Il y aura d'autres Conventions citoyennes. Durant ces neuf mois, vous avez montré qu'il était possible de créer du consensus sur un sujet difficile. C'est cela dont notre pays et notre démocratie ont besoin. Je souhaite donc que se créent d'autres Conventions citoyennes sur d'autres sujets", déclare le chef de l'Etat.
12:55
DÉCLARATION DE MACRON
"Il y aura une suite. Vous avez fait un travail remarquable", salue le président de la République. "J'ai besoin de vous pour que vous soyez vos propres ambassadeurs et que vous soyez associés au travail de suivi avec les administrations et les parlementaires. Si quelque chose vous semblait ne pas être assez ambitieux, vous aurez, vis-à-vis du gouvernement et de moi-même, un droit d'alerte."
12:53
DÉCLARATION DE MACRON
"Je souhaite laisser ouverte la possibilité de conduire dès 2021 un référendum sur un ou plusieurs textes de loi reprenant vos propositions", annonce Emmanuel Macron. "Sur l'ensemble de vos propositions, vous avez souhaité qu'elles passent par le Parlement. Mais si les choses ne devaient pas avancer assez vite, je souhaite laisser ouverte la possibilité en 2021 de procéder à un référendum."
12:51
DÉCLARATION DE MACRON
"Sur le crime d'écocide, je pense que c'est une notion extrêmement structurante pour la protection des écosystèmes et la défense de la biodiversité. Je partage pleinement l'ambition que vous défendez. Il faut faire en sorte d'inscrire ce terme dans le droit international", indique Emmanuel Macron. "Je porterai ce combat au nom de la France dans les instances. Sur le plan français, je souhaite que nous puissions l'inscrire dans notre droit."
12:48
DÉCLARATION DE MACRON
"Vous proposez la réécriture de l'article Ier de notre constitution, et d'introduire les notions de biodiversité, d'environnement, de lutte contre le réchauffement climatique dans notre texte fondamental. Je suis favorable à cette proposition", indique le chef de l'Etat sous les applaudissements.
"Je veux que nous puissions engager, d'abord à l'Assemblée nationale et au Sénat, sur la base de votre proposition, un texte en vue d'une réforme constitutionnelle. Je souhaite la voir aboutir d'ici fin 2021. Je suis prêt à recourir au référendum si celui-ci est constitutionnellement possible après le vote des Chambres."
12:44
DÉCLARATION DE MACRON
"Vous proposez de réécrire le préambule de la Constitution en plaçant l'environnement au dessus de nos autres valeurs fondamentales. Tel que proposée, la rédaction pour le préambule menace de placer la protection de l'environnement a-dessus de nos libertés publiques. Je ne souhaite pas reprendre cette proposition", annonce Emmanuel Macron.
12:40
DÉCLARATION DE MACRON
"Le quatrième principe est la responsabilisation de chacun. L'Etat et les collectivités locales doivent agir avec le courage de bousculer le système. mais seuls, ils ne peuvent rien. Je crois beaucoup à toutes les mesures de formation et d'éducation que vous proposez", indique le chef de l'Etat. "Je crois à une vraie responsabilité sociale et environnementale de nos entreprises."
12:39
DÉCLARATION DE MACRON
"Vous proposez d'éviter de nouvelles constructions qui mordent sur la nature quand des réhabilitations sont possibles. Engageons-nous, allons-y. Vous préconisez d'installer un moratoire les nouvelles zones commerciales en périphérie des villes, allons-y, agissons", annonce Emmanuel Macron.
12:30
DÉCLARATION DE MACRON
"Il faut reporter le débat sur les 110 km/h", annonce Emmanuel Macron. "Je formule cette proposition en spécialiste. J'ai présenté beaucoup de grands plans qui ont parfois été résumés à une seule mesure ou une petite phrase. Il serait profondément injuste que votre travail soit résumé à cette proposition."
"Je comprends l'objectif" de cette mesure, "mais pour que cela marche, il ne fat pas stigmatiser les gens, ni les diviser. Il faut réussir à les embarquer. Si nous faisons cela, nos concitoyens qui sont dans les territoires les plus enclavés vont dire que c'est un projet urbain. Ce n'est pas la réponse que vous voulez apporter. Il faut faire maturer le débat. Je propose donc de repousser ce débat."
12:29
DÉCLARATION DE MACRON
"Le troisième principe est de réussir l'aménagement de notre territoire. Supprimer les vols intérieurs quand un trajet en train raisonnable est possible. Mais lorsque c'est plus de 2h30 en train, il est difficile de couper les lignes intérieures", explique le président de la République.
12:28
DÉCLARATION DE MACRON
"Vous n'êtes pas revenus sur la taxe carbone. La fixation d'un vrai prix du carbone est l'un des moyens les plus puissants pour réussir. La priorité des prochains mois est d'avoir une taxe carbone européenne", annonce Emmanuel Macron. "C'est clé si nous voulons rehausser nos objectifs 2030 et avoir une trajectoire crédible. Dans les prochaines années, il faudra réfléchir à une transformation profonde de notre fiscalité pour intégrer une juste tarification du carbone, mais qui suppose de réformer les autres impôts pour rendre cette taxation juste."
12:23
DÉCLARATION DE MACRON
"Le second principe, c'est la justice sociale. La transportation écologique n'est possible que si elle est en même temps une transformation sociale et solidaire", indique le chef de l'Etat. "Sur ce sujet, je souhaite que toutes vos propositions soient reprises : chèques alimentaires pour permettre aux plus modestes d'acheter des produits de qualité, aides renforcées pour que les plus modestes achètent des véhicules propres, interdire les passoires thermiques..."
12:21
DÉCLARATION DE MACRON
"Le secteur privé a aussi un rôle à jouer. Je suis en désaccord avec la taxe de 4% sur les dividendes que vous proposez. Mettre sur tous les investissements une taxe, c'est réduire notre chance d'attirer des investissements supplémentaires. Nous sommes déjà un pays très fiscalisé, l'accroître n'est pas la bonne manière", indique Emmanuel Macron
12:19
DÉCLARATION DE MACRON
"L'Etat prendra toute sa part. Dès le plan de relance, 15 milliards d'euros supplémentaires sur deux ans seront injectés dans la conversion écologique de notre économie", annonce Emmanuel Macron.
12:16
DÉCLARATION DE MACRON
"Il y a quatre principes que je partage et qui sont les piliers de votre projet. Le premier, c'est placer l'écologie au cœur de modèle économique. Nous devons remettre l'ambition écologique au cœur du modèle productif. Chercher à produire différemment, à transformer nos capacités. C'est un changement profond de philosophie", indique Emmanuel Macron. De plus, "vous ne proposez pas de ne plus produire. Ce ne serait pas une réponse au défi qui est le nôtre. Si nous produisons moins, nous ne pourrons plus financer notre modèle social."
12:13
DÉCLARATION DE MACRON
"Je souhaite que le gouvernement fasse le point avec vous chaque mois. Ce que vous proposez est un projet cohérent, pas une série de mesures qui s'additionnent. Un projet humaniste, pour mieux vivre, auquel j'adhère", assure Emmanuel Macron. "Notre société a besoin d'une transformation profonde."
12:12
DÉCLARATION DE MACRON
"Vous dites : aucun accord commercial avec des Etats qui ne respecteraient pas l'accord de Paris. Je partage votre position. C'est pour cela que j'ai stoppé net les négociations sur le Mercosur. Les derniers rapports me confortent sur cette décision. Sur le Ceta, je n'ai aucun tabou. Je serai le premier à proposer qu'on l'abandonne" s'il ne respecte pas l'accord de Paris, indique le président de la République.
12:08
DÉCLARATION DE MACRON
"J'irai au bout de ce contrat moral qui nous lie", assure Emmanuel Macron. "Je veux que toutes vos propositions soient mises en oeuvre au plus vite à l'exception de trois d'entre elles. Celles qui relèvent du champ réglementaire seront abordées d'ici fin juillet lors d'un conseil de défense écologique. D'autres seront impliquées dans un plan de relance qui sera soumis au Parlement dès la fin de l'été. Un projet de loi spécifique sera présenté à la fin de l'été, et intégrera l'ensemble des mesures qui relèvent du champ législatif."
12:05
DÉCLARATION DE MACRON
"L'urgence est là. La planète pourrait être sur une trajectoire de +7°C d'ici 2100. Depuis trois ans, nous avons commencé à déployer un agenda écologique", indique Emmanuel Macron dans le jardin de l'Elysée. "Mais vous avez démontré que nous devions aller beaucoup plus loin et plus fort. Le défi climatique nous impose de faire beaucoup plus. Ce que vous nous dites, c'est que le temps est venu de faire et d'agir."
12:04
DÉCLARATION DE MACRON
"Si cette expérience est une réussite, c'est avant tout par la qualité du travail que vous avez produit", déclare Emmanuel Macron. "Vous avez répondu avec profondeur et intelligence par un plan touchant à de nombreux domaines. A la fin de ces neuf mois, vous avez remis à la ministre Elisabeth Borne" un travail "qui conjugue ambition et recherche de consensus."
12:02
DÉCLARATION DE MACRON
"Tout dans cette aventure démocratique et humaine constitue une première mondiale", assure Emmanuel Macron devant les 150 membres de la Convention climat. "Beaucoup qualifiaient cette idée de fantaisiste et d’illégitime. Nous avons décidé de faire confiance aux citoyens, qui complète et enrichit la démocratie parlementaire."
11:41
CONVENTION CLIMAT
Les membres de la Convention se succèdent au pupitre pour présenter à Emmanuel Macron et Edouard Philippe leurs propositions pour le climat.
11:24
CONVENTION CLIMAT
Emmanuel Macron est arrivé dans le jardin de l'Elysée, entouré d'Elisabeth Borne et Edouard Philippe. La ministre de la Transition écologique prend la parole.