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Monde : France

Parti de l'Ordre

Publié à 03:15 par dessinsagogo55 Tags : center paris centerblog amis sur merci france coup homme pouvoir
Parti de l'Ordre

 

Le parti de l'Ordre était en France en 1848, sous la Deuxième République, le regroupement non réellement structuré de personnalités conservatrices, partisanes — comme l'indique son nom — de l'ordre, de la sécurité et des bonnes mœurs. Le parti était composé de monarchistes légitimistes, surtout d'orléanistes mais aussi de républicains adeptes de la république américaine. Ses chefs de file étaient Adolphe Thiers, François Guizot, Odilon Barrot, le comte de Montalembert, le comte de Falloux ou encore Alexis de Tocqueville.

 

Constitué à l'origine autour du comité de la rue de Poitiers, où les dirigeants avaient élu domicile pour leur siège, regroupant autour de Thiers les partisans de la Monarchie, le parti de l'ordre était principalement divisé entre les légitimistes, favorables au comte de Chambord, petit-fils de Charles X, et les orléanistes, partisans du comte de Paris, en faveur duquel le dernier roi, Louis-Philippe Ier, avait abdiqué. Avec pour slogan « Ordre, Propriété, Religion », le thème principalement fédérateur des sympathisants du parti de l'ordre était de clore « l'ère des révolutions ».

Très puissant dans l'Assemblée nationale élue en avril 1848 (environ 250 « représentants du peuple » sur 900, deuxième force politique derrière les républicains modérés), le parti de l'Ordre avait alors dû se résoudre à accepter le régime républicain issu de la Révolution de février 1848.

Lors de l'élection présidentielle de 1848, incapable de s'entendre sur un candidat royaliste ou conservateur commun, il en vient à soutenir la candidature de Louis-Napoléon Bonaparte, que Thiers pense facilement pouvoir manœuvrer (« c'est un crétin que l'on mènera »), parce que le neveu de Napoléon 1er apparaît comme un homme d'ordre.

Louis-Napoléon est largement élu lors de l'élection présidentielle de décembre 1848. Le parti de l'Ordre remporte ensuite la majorité absolue (64 % des voix et 450 élus dont 200 légitimistes sur un total de 713 sièges) lors des élections législatives de mai 1849 alors que les républicains modérés, partisans de Cavaignac, subissaient une défaite cruelle (75 élus) dépassés par les démocrates-socialistes (180 élus), rassemblement de radicaux et de socialistes (Solidarité républicaine).

Le nouveau président s'opposera cependant rapidement à ses « amis » politiques qui lui refusent la possibilité d'une réélection. La politique de la majorité parlementaire est à proprement parler réactionnaire dans le sens où elle s'attache à rétablir la situation supprimée parce qu'elle considère comme l'accident de février 1848 et à rétablir les notables dans leur prééminence. Les mesures les plus emblématiques sont alors la restriction géographique et temporelle du droit de vote (loi du 31 mai 1850) ainsi que les lois Falloux et Parieu portant sur l'instruction publique et l'enseignement confessionnel.

La période 1848-1851 est surtout marquée par l'affrontement politique entre le parti de l'ordre et le bonapartisme en pleine ascension politique après l'élection du prince-président. Dès les élections législatives de 1849, le mouvement bonapartiste, dont le programme est centré autour du seul nom de Napoléon et de la légende impériale, se distingue du parti de l'ordre et des partis de notables. Janus politique, ses ressorts et son succès reposent à la fois sur la garantie révolutionnaire et le principe d'autorité alors marque du jacobinisme ce qui le distingue des droites traditionnelles. Ce bonapartisme, tout à la fois populaire, démocratique, parfois anticlérical mais aussi conservateur, de défense sociale et en bons termes avec l'Église se développe en opposition au parti de l'ordre et aux radicaux républicains. Pendant 30 mois, l'opposition va monter entre les alliés de 1848 jusqu'à devenir un conflit déclaré. Alors que les monarchistes de la majorité parlementaire ne font plus mystère de leur intention de rétablir la monarchie, Louis-Napoléon Bonaparte n'entend pas se faire évincer. Le 31 octobre 1849, plusieurs figures du parti de l'ordre sont évincées du gouvernement (Barrot, Falloux, Tocqueville). Aux élections de mai 1850, les préfets soutiennent d'autres candidats que ceux qui ont l'agrément de Thiers et de ses amis. Le coup d'État du 2 décembre 1851, qui marque la victoire des bonapartistes autoritaires, finit par trancher dans le vif l'opposition entre le prince-président et la majorité parlementaire. Le suffrage universel masculin est rétabli et le parti de l'ordre décapité. Les chefs républicains et de la gauche radicale sont moins visés par la répression.

Certaines personnalités du parti de l'Ordre passeront dans l'opposition (le prince Albert de Broglie) ; d'autres se rallieront provisoirement et par opportunisme avant se dissocier (le comte Charles de Montalembert) quand d'autres s'adapteront au nouveau régime.



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Montagne (1849)

Publié à 03:08 par dessinsagogo55 Tags : merci sur centerblog coup france center mort
Montagne (1849)

 

La Montagne est le nom pris par le groupe de républicains (les « démoc-socs », « démocrates-socialistes ») qui à l'Assemblée nationale constituante de 1848 et à l'Assemblée législative de 1849, tentent de défendre, contre les attaques du parti de l'Ordre et des républicains modérés, les acquis politiques et certains acquis sociaux de la révolution de février 1848. Ledru-Rollin en est l'organisateur.

Aux élections législatives de mai 1849, la Montagne présente un programme réformiste : la suppression de l'impôt des 45 centimes, l'impôt sur le revenu, la nationalisation des chemins de fer, des mines, des canaux et des assurances, l'abolition de la peine de mort, la réforme du service militaire, le taux de crédit à 3 % et le développement de l'enseignement. Elle réussit alors à pénétrer dans l'électorat rural des petits propriétaires tout en confortant son électorat de petits bourgeois, d'artisans et de fonctionnaires.

Elle est décapitée par la répression après l'échec de la journée du 13 juin 1849 : 34 de ses députés sont déchus de leur mandat et poursuivis devant la Haute Cour de justice (la plupart étant d'ailleurs contraints de fuir).

Malgré la répression (notamment le complot de Lyon, qui vise les députés du sud-est), le groupe parlementaire survivra jusqu'en novembre 1851. Cette année les rouges se divisent lors de la proposition de Louis Bonaparte sur l'abrogation de la loi du 31 mai 1850. À partir de ce moment-là, les rouges se divisent entre ceux qui sont favorables au vote de la proposition (vote qui équivalait à une coalition officielle avec Thiers) ; et ceux qui proposent de voter contre (ce qui signifiait qu'ils attendaient un coup d'État de la part du groupe de Thiers)

Après le Second Empire, une grande partie des membres de la Montagne fournira le personnel politique de la Troisième République commençante.

 

 
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Le Peuple (1848)

Publié à 01:24 par dessinsagogo55 Tags : center centerblog sur merci histoire
Le Peuple (1848)

 

 Le Peuple est un journal français publié entre novembre 1848 et juin 1849.  

 

Histoire

Le journal socialiste Le Représentant du peuple, qui compte Pierre-Joseph Proudhon parmi ses collaborateurs, est suspendu par les autorités le 21 août 1848. Pour le remplacer, Proudhon fonde Le Peuple. Ce titre est libre depuis le 18 juin précédent, quand Le Peuple, journal rédigé par Adèle et Alphonse Esquiros, a été rebaptisé L'Accusateur public.

Un premier numéro spécimen paraît le 2 septembre, mais sans cautionnement légal. Le gérant du Peuple, Georges Duchêne, est par conséquent condamné à 200 francs d'amende et un mois de prison. Il faut donc attendre le mois de novembre pour que la parution du journal devienne régulière, tout d'abord hebdomadaire puis quotidienne.

Proudhon est le directeur du journal, qui a pour administrateur Charles Fauvety, ancien directeur du Représentant du peuple. La continuité avec de dernier titre est manifestée par la reprise de sa devise, qui pastichait Qu'est-ce que le Tiers-État ? : « Qu'est-ce que le producteur ? Rien. Que doit-il être ? Tout. - Qu'est-ce que le capitaliste ? Tout. Que doit-il être ? Rien ».

De nombreuses poursuites et condamnations frappent bientôt Le Peuple et son gérant : douze procès entraînent 80 000 francs d'amende et, surtout, trente-trois années de peine d'emprisonnement. Duchêne sera finalement libéré grâce à l'amnistie du 2 décembre 1852.

 
Journée du 13 juin 1849 : la troupe dévaste l'imprimerie Boulé, au no 5 rue Coq-Héron, où était imprimé Le Peuple, qui y avait également ses bureaux.
 

Organe « montagnard », Le Peuple soutient la candidature de François-Vincent Raspail lors de l'élection présidentielle de décembre 1848 et publie la déclaration de la Montagne au peuple français à la veille de la Journée du 13 juin 1849. Compromis dans cet épisode insurrectionnel, Le Peuple est contraint de cesser sa publication.

Il faut attendre le 1er octobre suivant pour voir le lancement du successeur du journal défunt. Il s'agit de La Voix du peuple, qui sera remplacée à son tour l'année suivante par Le Peuple de 1850.

 

Collaborateurs

Ch. Cheyé

A. Crétin

Alfred Darimon

Taxile Delord

Georges Duchêne

Pierre Dupont

Félix Élie

Philippe Faure

Charles Fauvety

Arnould Frémy 

Pierre Lachambeaudie

Amédée Jérôme Langlois

A.-D. Laumondays

Alfred Madier de Montjau

Louis Ménard

Gabriel de Mortillet

Pierre-Joseph Proudhon

François-Vincent Raspail

Pauline Roland

Ramón de la Sagra

A. Tabole

Louis Vasbenter

Jean Verlot

 

 



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Le National 

Publié à 00:56 par dessinsagogo55 Tags : center centerblog mort sur merci france place coup presse amis société pouvoir
Le National 

Le National est un quotidien français fondé en janvier 1830 par Adolphe Thiers, Armand Carrel, François-Auguste Mignet et le libraire éditeur Auguste Sautelet qui en sera le premier gérant, pour combattre la Seconde Restauration.

1830

Le nouveau journal, dont le premier numéro paraît le 3 janvier 1830, bénéficie du soutien financier du banquier Jacques Laffitte et du patronage de Talleyrand et du Duc de Dalberg. On a prétendu que le duc d'Orléans a donné sa caution politique, mais il semble peu probable qu'il se soit directement compromis : rien ne l'atteste en tout cas.

 
Saisie des presses du National (27 juillet 1830).

Le titre renvoie à la devise de 1789 : « la Nation, la Loi, le Roi », l'ordre des facteurs n'ayant naturellement rien d'innocent. Le journal milite pour l'établissement d'un régime parlementaire sous forme d'une monarchie constitutionnelle et conteste l'interprétation donnée par Charles X de la Charte de 1814 en frappant des formules dont plusieurs sont restées célèbres :

« Dans la monarchie représentative, la majorité doit prévaloir contre un ministère. »
« La royauté choisit les ministres, [...] mais la majorité de la Chambre les renverse. »
« Le roi règne et ne gouverne pas. »

Le National, en fait défend la Charte de 1814 : mais il se borne à rappeler au gouvernement que la volonté du peuple est souveraine et que les institutions d’un pays ne sont pas immuables.

Lorsque Thiers passe à l’offensive, l’un de ses éditoriaux est interprété par le gouvernement de Charles X comme une menace contre le système gouvernemental et contre les personnes qui l’incarnent, c'est-à-dire le roi et les ministres. Le pouvoir décide alors de poursuivre Sautelet en correctionnelle puisqu’il est le gérant responsable, et Thiers l’auteur de l’article. Tous deux sont condamnés à 1 000 francs d’amende (que Thiers paiera grâce à une souscription auprès des lecteurs du journal) et singulièrement Auguste Sautelet à une peine de trois mois de prison.

Quand Charles X promulgue les Ordonnances de Juillet suspendant la liberté de la presse, c’est au siège du National que se réuniront les journalistes pour signer la protestation de 1830, prémices de la Révolution de 1830, dite des Trois Glorieuses.

 

La monarchie de Juillet

Après les journées de juillet 1830, Armand Carrel prend le contrôle du journal.

À sa mort, en 1836 Le National passe aux mains de MM. Thomas, Trélat, Bastide, Duclerc qui en font l'organe de l'opinion républicaine.

En 1846, Armand Marrast devient rédacteur en chef.

La Seconde République

Le National continuera à servir de tribune et publiera l'appel d'Armand Marrast invitant les Parisiens à manifester le 22 février 1848, à la suite de l'interdiction par le Préfet de Paris d'une réunion publique (Campagne des Banquets), et des centaines d'étudiants se rassemblent place du Panthéon, puis se rendent à la Madeleine où ils se mêlent aux ouvriers. La Révolution de 1848 est en marche.

Par la suite, Le National deviendra l'organe de presse de la majorité républicaine modérée (les « Républicains bourgeois ») issue des urnes aux législatives de 1848 et qui forma la Constituante de la Deuxième République. Le nouveau gouvernement fut dirigé par le général Louis-Eugène Cavaignac. Les parlementaires républicains modérés furent qualifiés de membres du Parti du National en référence à leur journal. Le directeur du National, Charles Thomas, et son rédacteur en chef, Léopold Duras, sont alors membres de l'Association démocratique des amis de la Constitution. Lors de l’'élection présidentielle de décembre 1848, le National défend la constitution républicaine et est partisan de la candidature présidentielle du général Cavaignac, qui arrive en seconde position derrière Louis-Napoléon Bonaparte .

L'interdiction (1851)

Interdit après le coup d’État du 2 décembre 1851, il disparaît le 31 décembre de cette même année. Le dernier propriétaire, directeur-gérant, l'ancien préfet Jean Baptiste Ernest Caylus s'enfuit à New York, mais le personnel du Nation est emprisonné : environ 60 personnes, pères de familles. Les Archives nationales conservent le dossier de dissolution et liquidation de la société.

La reparution (1869)

Le National, reparaît le 18 janvier 1869 sous la direction d’Ildefonse Rousset (1817-1878) avec des journalistes qui quittent Le Siècle comme Émile de La Bédollière.

Le journal combat l'Empire et s’oppose vivement à l'ultramontanisme. Pendant le siège de Paris, il soutient la politique du gouvernement de la Défense nationale puis celle d’Adolphe Thiers, chef du pouvoir exécutif. Il tire à plus de 150 000 exemplaires 

La Troisième République

À compter de mai 1873, Le National représente les idées de la gauche républicaine. Parmi ses principaux rédacteurs, on compte Émile de La Bédollière, Horace Ayraud-Degeorge, Charles Sauvestre, Émile Deschanel, Paul Féval, Alfred Assollant, Théodore de Banville, Paul Foucher, etc. 

Ildefonse Rousset étant décédé en mars 1878, Hector Pessard devient directeur du journal. Il aura pour successeur le député Adolphe Maujan (1853-1914).

Le site Gallica de la Bibliothèque nationale de France présente une collection couvrant les années 1830 à 1836 provenant d'Armand Carrel où il a ajouté à la main le nom des auteurs des articles, puis les années 1869 à 1911 ; la collection des années 1912 à 1914 est incomplète ; quelques numéros datés de 1923 et 1924 sont également en ligne.

 

 



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Le Vélocipède Illustré 

Publié à 21:52 par dessinsagogo55 Tags : sommaire center france centerblog course sur chevaux merci monde femme mort société histoire
Le Vélocipède Illustré 

 

Le Vélocipède Illustré est un bimensuel français dans sa première période de publication français spécialisé dans le cyclisme, fondé en 1869 par Richard Lesclide dit « Le Grand Jacques », et disparut vers 1901.

 

Édité à Paris, il fut fondé par Richard Lesclide, pionnier du journalisme sportif et futur secrétaire de Victor Hugo. Son premier numéro date du 1er avril 1869, soit un mois à peine après l'apparition, le 1er mars précédent, du tout premier journal consacré au cyclisme, Le Vélocipède, fondé à Voiron par A. Favre, fabricant de vélocipèdes et géré par L. Fillet, mais qui cesse sa parution dès le 15 mai.

 

Cette publication disparaît en 1872, et reparaît en 1890.

 

Lancée le 1er avril 1869, à un rythme hebdomadaire puis bi-hebdomadaire, du 3 juin 1869 au 4 septembre 1870, la revue reparaît sous le titre « La Vitesse » du 16 juillet au 27 août 1871 puis du 2 mai au 24 octobre 1872 sous l'en-tête initial de Vélocipède illustré.

Elle reparaît en 1890, sous l'égide de son fondateur âgé de 67 ans, Richard Lesclide, sa femme Juana Richard Lesclide en est rédacteur en chef sous le pseudonyme de « Jean de Champeaux », et en prendra la direction à la mort de son mari en 1892.

Paul Faussier, journaliste sportif, membre de la Société vélocipédique métropolitaine et qui organisa la première course de « voitures sans chevaux » le 28 avril 1887 entre Neuilly et Versailles en deviendra le rédacteur en chef.

Elle cessera de paraître vers 1901.

 

Le périodique de 4 pages au grand format est en majorité consacré à la vélocipédie sous tous ses aspects, circulation, voyages, courses et innovations. Il comprend, par ailleurs, des rubriques sur les spectacles et des articles scientifiques n’ayant qu’un rapport lointain avec la vélocipédie, par exemple sur les moteurs électriques.

Nous suivons l’évolution technique très rapide du vélocipède primitif de 1868 à roues en bois cerclées de fer au véloce (diminutif courant) de 1870 aux roues à rayons métalliques en tension à bandages en caoutchouc et le foisonnement d’inventions. Le tour du monde à vélocipède publié en feuilleton est un récit, quelque peu délirant, de Richard Lesclide qui nous emmène de Paris à la Sibérie jusqu’au Kamtchatka.

Des publicités de constructeurs de vélocipèdes et d’accessoires (roues, bandages en caoutchouc, compteurs, lanternes) figurent en dernière page.

Le Vélocipède Illustré organisa notamment la première course cycliste ville à ville de l'histoire : le fameux Paris-Rouen du 7 novembre 1869.

En 1871 et 1872, l’élan était brisé : le journal avait perdu ses correspondants étrangers et une partie de ses abonnés tués au combat ou éloignés de la vélocipédie par les circonstances. La disparition d’une partie des constructeurs entraîna le déclin de la publicité.

 

 
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Notes et références                                                    
   
    Évolution de la bicyclette depuis la draisienne de 1818
    Le Vélocipède Illustré 
    Vélo
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Le Pére Noél Macron

Publié à 14:01 par dessinsagogo55 Tags : centerblog monde sur france merci
Le Pére Noél Macron

 

 

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Panhard : la production de véhicules militaires

Publié à 23:59 par dessinsagogo55 Tags : center article 2010 centerblog sur merci société
Panhard : la production de véhicules militaires

 

 

 

Début 2005, PSA Peugeot Citroën vend la société Panhard aux automobiles Auverland, fondée vingt ans plus tôt par François Servanin, mais conserve le nom prestigieux de « Panhard » pour une éventuelle utilisation civile future. Déjà en 1979, Peugeot avait envisagé de ressusciter le nom de Panhard pour l'appliquer aux modèles de Chrysler-Europe, avant de choisir finalement Talbot. Le nouvel ensemble prend le nom de « Panhard general defense » sous la direction de Christian Mons.

En 2010, « Panhard » déploie une activité de production de véhicules militaires, avec un chiffre d'affaires de 70 millions d'euros en 2007, dix fois plus petit que celui de son concurrent GIAT. Ses véhicules sont en première ligne en Afghanistan, au Kosovo et chaque année lors du défilé du 14 juillet sur les Champs-Élysées. Son catalogue propose une quinzaine de véhicules légers et sa production se monte annuellement à 9 500 véhicules.

Panhard Défense : depuis 2012

 

En 2012, « Panhard general defense » est racheté par Renault Trucks qui appartient au groupe Volvo et devient « Panhard Defense ». En 2016, Volvo avait souhaité vendre ses activités de défense dont Panhard, mais en octobre 2017, le groupe suédois a finalement décidé de retirer son offre car il n’était pas satisfait des propositions de rachats.

Poursuite de la production de véhicules militaires

La société Panhard conclut des accords avec Citroën, puis Peugeot, et s'oriente vers la construction d'engins blindés sous la dénomination de Société de constructions mécaniques Panhard-Levassor. Alors que Panhard fusionne avec Citroën en 1965, la société en est détachée en 1975 pour devenir une filiale de Peugeot S.A, sous la dénomination de SCMPL, Société de construction mécaniques Panhard-Levassor, avec un siège au 18 avenue d'Ivry à Paris. Jean Panhard en est le président de 1965 à 1981.

Panhard : 1967-2005

À partir de 1967, Panhard ne va plus construire de véhicules civils mais la firme poursuit la production des véhicules militaires blindés dans son usine de Marolles-en-Hurepoix, l'engin blindé de reconnaissance.

 

Panhard general défense : 2005-2012

Début 2005, PSA Peugeot Citroën vend la société Panhard aux automobiles Auverland, fondée vingt ans plus tôt par François Servanin, mais conserve le nom prestigieux de « Panhard » pour une éventuelle utilisation civile future. Déjà en 1979, Peugeot avait envisagé de ressusciter le nom de Panhard pour l'appliquer aux modèles de Chrysler-Europe, avant de choisir finalement Talbot. Le nouvel ensemble prend le nom de « Panhard general defense » sous la direction de Christian Mons.

En 2010, « Panhard » déploie une activité de production de véhicules militaires, avec un chiffre d'affaires de 70 millions d'euros en 2007, dix fois plus petit que celui de son concurrent GIAT. Ses véhicules sont en première ligne en Afghanistan, au Kosovo et chaque année lors du défilé du 14 juillet sur les Champs-Élysées. Son catalogue propose une quinzaine de véhicules légers et sa production se monte annuellement à 9 500 véhicules.

 

 

Les véhicules militaires

Panhard développe et produit des véhicules militaires depuis 1906. Détenu par le groupe PSA Peugeot Citroën, Panhard a été cédé en février 2005 à son concurrent Auverland et la nouvelle entité a pris le nom de « Panhard General Defense ». Panhard comptait un effectif de 350 personnes à la fin 2010 et réalisait plus de 100 millions d'euros de chiffre d'affaires. En octobre 2012, alors qu'elle employait 330 personnes et avait un chiffre d'affaires de 81 millions, elle est rachetée par Renault Trucks Defense et devient « Panhard Defense ».

Liste (non exhaustive) des véhicules militaires Panhard

1906 à 1911 : Panhard-Genty 24 HP (1906) et Panhard 24 HP (1911), voitures de reconnaissance armée

1911 / 1913-1914 : Châtillon-Panhard, utilitaire lourd pour du transport militaire.

1914 : Panhard 103, automitrailleuse partiellement blindée

1913 : Panhard 105, automobile de guerre blindée

1926 : Panhard 138, automitrailleuse de cavalerie dont dérive le type 165, transformée en voiture de commandement blindée.

1926 : Panhard 16 cv X46, automitrailleuse

1930 : Panhard 165/175 TOE, automitrailleuse de découverte

1932 : Panhard 179 (Camion Blindé Panhard)

1935 : Panhard AMD-178 ou AMD 35

1940 : Panhard 201 (prototype) qui donne naissance à l'Engin Blindé de Reconnaissance (EBR, 1951)

1956 : Panhard ETT

1966 : Panhard AML 60/90

1969 : M3 Panhard

1977 : Panhard VCR

1977 : Panhard ERC-90 Sagaie

1985 : production de la Peugeot P4 (1981) sous le nom de Panhard PL 30

1990 : Panhard Véhicule blindé léger (VBL)

2002 : Panhard Petit Véhicule Protégé (PVP)

2005 : Panhard VPS (Véhicule Patrouille Spéciale) dérivée de la Peugeot P4

2010 : prototype Panhard SPHINX Engin blindé de reconnaissance et de combat

2011 : prototype CRAB (Combat Reconnaissance Armoured Buggy)

 



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FIFA

Publié à 18:56 par dessinsagogo55 Tags : center centerblog sur afrique merci france saint monde jeux 2010
FIFA

La FIFA est fondée le 21 mai 1904 à Paris au 229, rue Saint-Honoré dans les locaux de l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA), sous l'impulsion de Robert Guérin, secrétaire du comité football de l’USFSA. Les membres fondateurs sont : les Pays-Bas, la Belgique, la Suède, le Danemark, la Suisse, l'Espagne et la France.

 
Le congrès de la F.I.F.A. en mai 1923 (une croix : Jules Rimet).

Un an plus tard, l'Allemagne , l'Italie, l'Autriche et la Hongrie rejoignent la FIFA. Les Britanniques refusent d'abord d'être membres mais rejoignent finalement la FIFA quelques mois plus tard. S'engage alors un bras de fer entre l’USFSA française et la Football Association anglaise. La première est fondatrice de la FIFA et violemment hostile au professionnalisme. La seconde a donné son feu vert aux professionnels dès 1885. Le débat ne se fait pas sur cette question, mais sur l'interprétation des textes fondateurs de la FIFA, qui n'acceptent qu'une fédération et une seule, par nation. C'est la stratégie voulue par l’USFSA afin d'éliminer les ligues concurrentes françaises. N'étant pas reconnues par la FIFA, ces fédérations sont interdites de matchs internationaux. Ainsi, l'USFSA demanda à la FA de ne présenter qu'une seule fédération à la candidature à la FIFA pour représenter tout le Royaume-Uni, et non les quatre fédérations (Angleterre, Écosse, Pays de Galles et Irlande du Nord) qui demandent leur adhésion à la FIFA au même moment. Un vote des membres fondateurs tranche la question ; la France est mise en minorité. Vexés, les Français claquent la porte et l’USFSA quitte la FIFA. La France ne reste pas longtemps hors du giron de la FIFA et c'est le Comité français interfédéral, principal concurrent de l’USFSA, qui la rejoint. L’USFSA se retrouve alors dans la situation d'arroseur arrosé, car sa position hors de l'organisation l'a marginalisée.

La Coupe du monde, trophée majeur de la FIFA, est créée par Jules Rimet, alors président de la fédération internationale. Enchanté par le spectacle donné par l'équipe d'Uruguay aux Jeux olympiques de 1924 et 1928, Rimet lance la machine Coupe du monde en 1930. L'Uruguay qui fête alors son centenaire en 1930 est un candidat idéal pour l'organisation du premier rendez-vous mondial. Le trophée de la Coupe du monde est baptisé du nom de Jules Rimet. La Coupe Rimet prend définitivement la route du Brésil après son troisième succès dans l'épreuve en 1970, comme le prévoit le règlement. Un nouveau trophée est donc forgé pour l'édition 1974. L'expression « FIFA World Cup » est plus récente. Jusqu'en 1990, la Coupe du monde s'intitula Weltmeisterschaft en Allemagne (1974), Mundial en Argentine (1978), Espagne (1982) et Mexique (1986) puis Mondiale en Italie en 1990. Le crochet par les États-Unis est fatal à cette tradition linguistique, et la Coupe est désormais baptisée « FIFA World Cup », qui est une marque déposée. Le français est la langue officielle de la FIFA au même rang que l'anglais (comme l'allemand et l'espagnol). La terminologie « Coupe du monde FIFA » est également acceptée.

La FIFA déménage à Zurich en 1932 en raison du statut de la Suisse et des graves soucis financiers de la Fédération depuis le krach boursier d’octobre 1929. Avec l'augmentation importante des sources de revenus (droits TV, publicités et produits sous licence principalement), la situation financière est aujourd'hui excellente.

Ainsi, la FIFA annonçait en avril 2004 qu'elle prévoit un bénéfice de 144 millions de dollars pour 1,64 milliard de dollars de revenus sur la période 2003-2006 (cycle de quatre ans incluant la Coupe du monde 2006). Elle a réalisé un bénéfice de 631 millions de dollars sur la période 2007-2010 (cycle incluant la coupe du monde en Afrique du Sud). En 2013, à l'orée de la coupe du monde au Brésil, les réserves de trésorerie de la FIFA se montaient à 1,4 milliard de dollar

 



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L'Humanité

Publié à 17:43 par dessinsagogo55 Tags : martine homme center centerblog sur merci monde presse
L'Humanité

 

L'Humanité est un journal français — socialiste jusqu'en 1920, puis communiste — fondé en 1904 par le dirigeant socialiste Jean Jaurès. Organe central du Parti communiste français de 1920 à 1994, il en reste très proche après l’ouverture de ses pages à d'autres composantes de la gauche. Comme de nombreux titres de la presse écrite, il bénéficie de subventions de l'État.

 

Le premier numéro de L'Humanité paraît le lundi 18 avril 1904. Journal de quatre pages vendu cinq centimes et tiré à 130 000 exemplaires, son fondateur Jean Jaurès, explique que ce nouveau quotidien socialiste (qui a alors comme sous-titre de la manchette « Journal socialiste quotidien ») doit être dans un premier temps un outil pour l'unification du mouvement socialiste français et, par la suite, un des leviers de la lutte révolutionnaire contre le capitalisme. La rédaction s'installe 110, rue de Richelieu dans le quartier de la presse, puis, en raison du loyer excessif, 27, rue du Croissant à partir du premier mai 1909 et, le 24 juillet 1913, lors du passage aux six pages, au 142, rue Montmartre.

Dans son premier éditorial intitulé « Notre but », Jaurès souhaite fixer deux règles de fonctionnement à son nouveau journal : la recherche d'information étendue et exacte pour donner « à toutes les intelligences libres le moyen de comprendre et de juger elles-mêmes les événements du monde », et l'indépendance financière

Repères

Listes des dirigeants du journal

Les directeurs

1904-1914 : Jean Jaurès

1914-1918 : Pierre Renaudel

1918-1958 : Marcel Cachin

1958-1974 : Étienne Fajon (adjoint de 1948 à 1958)

1974-1994 : Roland Leroy

1994-2000 : Pierre Zarka (adjoint de 1992 à 1994)

2000 : Patrick Le Hyaric

Les rédacteurs en chef (depuis 1926

1926-1929 : Paul Vaillant-Couturier

1929-1932 : Florimond Bonte

1932-1934 : André Ferrat

1934-1937 : Paul Vaillant-Couturier

1937-1950 : Georges Cogniot

1950-1958 : André Stil

1958-1984 : René Andrieu

1984-2001 : Claude Cabanes (directeur de la rédaction)

1988-1998 : Martine Bulard (rédactrice en chef de L'Humanité Dimanche, transformé en L'Humanité-Hebdo)

2001-2008 : Pierre Laurent (directeur des rédactions de L'Humanité et de L'Humanité Dimanche)

2008 : Patrick Apel-Muller (directeur de la rédaction)

 



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Hypergonar

Publié à 12:55 par dessinsagogo55 Tags : image center centerblog sur merci article film
Hypergonar

Vue à travers un Hypergonar : l'autre extrémité apparaît ovale

 

 

 

L'Hypergonar est un dispositif anamorphoseur inventé par Henri Chrétien en 1926. Le procédé a été utilisé par la 20th Century Fox en 1953 et commercialisé sous le nom CinemaScope.

 

Le brevet de l'Hypergonar, brevet n° 638.542, fut déposé le 9 décembre 1926. Il était conçu à l'origine pour le cinéma en couleur et le cinéma en relief :

 

à l'époque, on ne disposait que de films noir et blanc, il fallait donc trois pellicules distinctes pour créer la couleur, chaque image étant colorée par un filtre (voir l'article Synthèse additive) ; l'Hypergonar permettait de placer ces trois images sur le même photogramme, en utilisant une anamorphose de rapport 3 ; cela résolvait les problèmes de synchronisation des trois pellicules ;

 

le film en relief consiste à avoir deux images distinctes (voir l'article Stéréographie) ; en utilisant une anamorphose de rapport 2, cela permet de mettre les deux images sur la même pellicule.

 

L'un des premiers cinéastes à avoir utilisé le procédé de l'Hypergonar est Claude Autant-Lara en 1929, dans son film Construire un feu Son utilisation reste toutefois une exception pour l'époque.

 

En 1952, l'industrie cinéma est en crise en raison du développement de la télévision, et une des pistes pour faire revenir les foules dans les salles est de miser sur le « grand spectacle » (par opposition au « petit écran »), et notamment au grand format. Herbert Bragg, assistant directeur du département recherche et développement de la Fox, assiste à un essai avec un projecteur 70 mm, et se souvient alors de l'invention d'Henri Chrétien, alors âgé de 73 ans. Le 12 janvier 1953, la Fox passe commande pour 100 Hypergonars de rapport 2. Les brevets étant déjà dans le domaine public, la Fox acheta des Hypergonars fabriqués avant la guerre, et profita du savoir-faire du professeur Chrétien, ce qui lui permit de prendre de l'avance sur ses concurrents.

 

L'Hypergonar est composé de deux lentilles cylindriques, dont les génératrices sont parallèles :

 

une lentille divergente biconcave ;

une lentille convergente plan-convexe.

L'Hypergonar ne dévie pas les rayons situés dans un plan parallèle aux génératrices. Pour les rayons se propageant dans un plan perpendiculaire aux génératrices, il se comporte comme l'association d'une lentille convergente et d'une lentille divergente.

Pour la prise de vue, le dispositif fournit une image virtuelle, l'Hypergonar est donc placé entre l'objectif de la caméra et le sujet.

Le dispositif a ensuite été amélioré pour résoudre les défauts induits : anamorphose dépendant de la distance de prise de vue et problèmes de résolution aux extrémités de l'image.

 

 



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