Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
04.01.2025
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Olivier Gaillard, député du Gard, démissionne et quitte La République en marche
Le député LREM du Gard Olivier Gaillard va quitter l’Assemblée nationale et LREM au lendemain du premier tour des municipales. Sa suppléante siégera avec le parti majoritaire.
Regrettant de n’être qu'un élu de seconde zone
, le député du Gard Olivier Gaillard a décidé d’abandonner son mandat à l’Assemblée nationale et de quitter La République en Marche.
La notion de citoyen de seconde zone existe. Nous sommes des élus de seconde zone. Ça ne date pas de Macron, je le vis depuis des années
, a déclaré le député, confirmant une décision initialement annoncée samedi soir sur le site internet du journal Midi Libre.
Après le premier tour des municipales
Élu en 2017, Olivier Gaillard a précisé qu’il quitterait le palais Bourbon au lendemain du premier tour des élections municipales, lors desquelles il briguera la mairie de Sauve (Gard) face à l’élue sortante Alexandra Masot, comme candidat sans étiquette. Ma démission sera effective au lendemain des élections municipales, le 16 mars, quels qu’en soient les résultats. S’il n’y avait pas eu d’élections, j’aurais quand même démissionné
, a-t-il assuré.
Olivier Gaillard a précisé qu’il serait remplacé à l’Assemblée nationale par sa suppléante, Catherine Roux-Daufès, qui elle siégera bien dans le groupe LREM, qui compte donc toujours 297 membres.
Un « fossé » entre « la réalité du terrain et la principauté de Paris »
Membre de la commission des Finances, rapporteur spécial pour les crédits relatifs au budget opérationnel de la Défense et rapporteur pour avis de la loi de programmation militaire 2019-2025, Olivier Gaillard explique avoir constaté un fossé
entre la réalité du terrain et la principauté de Paris
.
L’homme de territoire l’a emporté sur l’homme de parti. Il m’était inconcevable de maintenir un pied à l’intérieur de ce système politique qui ne me convient pas. Ça fait quelques semaines que j’y pense
, a-t-il insisté.
À la tête d’une circonscription située en zone rurale, Olivier Gaillard a cependant constaté des efforts
pour la prise en compte des problématiques rurales. Si j’ai un regret, c’est celui de n’avoir pas pu pousser assez les lignes sur la disparition des services publics et la désertification médicale
, a-t-il dit.
Rappelant que ses votes n’ont jamais fait défaut à la majorité
à l’Assemblée nationale, Olivier Gaillard précise dans un communiqué de presse ne pas vouloir jouer l’opposition ou la marginalisation
.
Jean-Pierre Chevènement (ancien ministre de la Défense) disait ‘ Un ministre, ça ferme sa gueule ou ça démissionne’. Une citation que l’on aimerait voir appliquer aux députés LREM sujets à certains états d’âme
, conclut le député dans ce texte.
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La Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO) est un parti politique socialiste français, qui a existé sous ce nom de 1905 à 1969.
Lors du congrès d'Issy-les-Moulineaux, elle devient le Parti socialiste, s'assoçiant avec l'Union des clubs pour le renouveau de la gauche.
L'unification du socialisme français a lieu en 1905, au congrès du Globe à Paris, qui fait suite du congrès socialiste international d'Amsterdam de 1904. Le Parti socialiste, section de l'Internationale ouvrière, plus connu sous le sigle SFIO, parti du mouvement ouvrier, est né. Les anarchistes ne s'associent pas à cette unification.
Albert Willm aurait joué un rôle notable en 1905 dans le choix du sigle du Parti SFIO :
« L’avocat Albert Willm, du Parti ouvrier socialiste révolutionnaire (POSR), aurait alors voulu marquer la préoccupation ouvriériste du courant allemaniste et obtenu l’adjonction d’ ouvrière. Là se trouve l’explication de la présence incongrue de l’expression Internationale ouvrière alors qu'à l’époque tous les textes officiels traduits en français se réfèrent aux décisions de l’Internationale socialiste »
Ce rassemblement est à la fois une victoire des révolutionnaires et une victoire des jauressiens. En effet, ils représentent le tiers de la direction, même si Jaurès lui-même n'y siège pas, car les élus ne peuvent en être membre. À l'inverse des autres partis socialistes européens, la SFIO est un parti peu centralisé, laissant une grande autonomie à ses élus et aux échelons locaux. Sa direction ne dispose que de maigres moyens humains et financiers d'autant que, contrairement à ses homologues britannique et allemand, elle ne peut s'appuyer sur les organisations syndicales, lesquelles défendent leur indépendance (la Charte d'Amiens est adoptée par la CGT en 1906). Dans ces conditions, le secrétaire général Louis Dubreuilh n'exerce qu'une fonction administrative et c'est le chef du groupe parlementaire et directeur du quotidien L'Humanité, Jean Jaurès, qui apparait comme le véritable chef du parti.
La SFIO (Section française de l'internationale ouvrière) prend position contre la politique coloniale et le nationalisme belliciste. Cependant, il y a encore des divergences sur les questions d'actualité. La rupture entre Vaillant et Guesde intervient dès 1906, quand la majorité accepte la résolution du congrès d'Amiens sur l'indépendance syndicale. Mais c'est sur la question de la guerre que la rupture intervient nettement. Jaurès, suivant la doctrine de l'Internationale, en appelle à la grève générale, voire à l'insurrection, afin de prévenir ou d'arrêter le conflit. Jules Guesde pense lui que la guerre peut détruire le capitalisme, et redoute que la grève ne devienne effective et affaiblisse les pays les plus industrialisés, ceux où l'organisation ouvrière serait plus forte. C'est une des raisons pour lesquelles les idées de Jules Guesde sont de moins en moins approuvées par les adhérents SFIO qui se rangent du côté de Jaurès.
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Gouvernements Charles de Gaulle I et II
(10 septembre 1944 - 20 janvier 1946)
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Le triangle rouge est un insigne de diverses significations
Revendication ouvrière
Le triangle de cuir rouge a été adopté le 1er mai 1890 à Paris au cours des luttes ouvrières pour que le manifestant puisse se distinguer de l'homme de la rue. L'insigne symbolise la revendication ouvrière de la journée de huit heures de travail maximum, ce qui réservait 8 heures de sommeil et 8 heures de loisir. L'inscription « 1er Mai, 8 heures de travail » était cousue sur le triangle pour la manifestation
Marquage des déportés opposants et prisonniers politiques des nazis
La notion de triangle rouge renvoie lors de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945) au système de marquage des déportés dans les camps de concentration nazis.
Au cours de ce conflit, les nazis enferment, déportent ou exterminent leurs opposants politiques directs et certains individus qui refusent ou ne correspondent pas à leurs « valeurs », comme les Juifs, Tziganes, homosexuels, Témoins de Jéhovah, etc. Pour les différencier, la SS a l'idée de leur faire porter des signes distinctifs, et dans ce système, le triangle rouge était la marque des individus politiquement opposés au Troisième Reich : communistes, résistants, objecteurs de conscience, etc. Dans certains cas, le triangle rouge pouvait être surchargé par la première lettre du pays d'origine (en allemand) du déporté : par exemple le « F » correspondait à la France (Frankreich) et le « S » à Espagne (Spanien).
Le triangle rouge aujourd'hui
Depuis la fin de la guerre, le triangle rouge est devenu le symbole de la résistance aux idées d'extrême droite, notamment en Belgique. Il est aussi le logo du réseau Ras l'front. Une épinglette représentant le triangle de tissu nazi est produite par l'ASBL « Les Territoires de la Mémoire ».
Lors de la campagne pour l'élection présidentielle française de 2017, le candidat Jean-Luc Mélenchon porte le triangle rouge, qui lui a été offert par un syndicaliste de la Fédération générale du travail de Belgique. Au lendemain du premier tour, l'écrivain Didier Daeninckx reproche à Jean-Luc Mélenchon de ne pas donner de consigne de vote entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron en vue du second tour (le choix du vote étant laissé aux militants de sa formation lors d'une consultation interne. On notera toutefois que Jean-Luc Mélenchon a toujours indiqué qu'aucune voix d'insoumis ne devait aller à Marine Le Pen), et lui demande de ne plus arborer le triangle rouge
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Le Char Renault AMR 33 ou automitrailleuse de reconnaissance Renault modèle 1933 ou AMR 33 est un char léger français développé pendant l'entre-deux-guerres et utilisé pendant la Seconde Guerre mondiale.
Développé par Renault dès 1932, ce modèle a été commandé en 1933 par la cavalerie française. Un total de 123 aurait été construit jusqu'en 1935. L'AMR 33 était légèrement armée et blindée. Elle était très rapide pour l'époque, mais s'est avérée mécaniquement peu fiable, en particulier à cause de ses éléments de suspension qui étaient trop faibles. Elle a donc été remplacée par un type amélioré, l'AMR 35.
Bien que son nom puisse suggérer le contraire, l'AMR 33 n'était pas un véhicule éclaireur et la plupart du temps n'était pas équipée d'un poste de radio. L'AMR 33 était destinée à former une grande masse de chars légers, précédant les types de taille moyenne dans la bataille. En réalité, elles n'ont jamais servi en tant que tel ; lorsque suffisamment de chars moyens ont été produits pour former des divisions blindées, l'AMR 33 avait déjà été remplacée par l'AMR 35 et a été limitée aux divisions de cavalerie, puis, en 1940, pour les divisions de cavalerie légère à fournir un appui de feu aux divisions motorisées, à l'infanterie et à la cavalerie à pied. Dans la bataille de France de 1940, les AMR 33 ont été rapidement détruites. Certains véhicules ont été réquisitionnés par l'Allemagne, pendant la guerre.
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Le Renault R 35 (R35 ou R-35 selon les sources) était un char d'assaut français de la Seconde Guerre mondiale.
Le char R35 possédait un blindage avant de 43 mm, ce qui était considérable pour l'époque, mais son canon de 37 mm datait de la Première Guerre mondiale et son équipage ne comptait que deux personnes (le conducteur et le chef de char, « un homme à tout faire » devant identifier et tirer sur l'objectif, approvisionner la pièce et guider le conducteur).
Il était doté d'un moteur de 85 chevaux à essence qui pouvait l'amener à une vitesse de pointe de 20 km/h et son autonomie était limitée à 140 km.
Son utilisation tactique s'est révélée déficiente ; au lieu d'engager l'ennemi en grande formation blindée, les attaques étaient menées avec un petit nombre de blindés, en accompagnement de l'infanterie.
L'armement peu puissant et un équipage insuffisant conduisirent les R-35 Renault, utilisés de manière inefficace, à subir de sérieux revers et de nombreuses pertes lors de la bataille de France en mai-juin 1940.
Les engins blindés en service à l'époque nécessitent un entretien important. Le R-35 se révélera un matériel très résistant du point de vue mécanique. Il répond correctement au travail demandé mais le train de roulement est défectueux, le R-40 réglant en grande partie ce problème.
Il nécessite un graissage tous les 300 km, une vidange du moteur toutes les 30 heures et de la boîte de vitesses tous les 2 000 km.
L'engin étant compact, ses organes mécaniques sont difficiles d'accès ce qui gêne la maintenance. Il faut 35 heures pour changer le moteur, 16 heures pour l'embrayage et 14 heures pour la boîte de vitesses
Le programme d'armement de 1926 introduit le concept de char d'accompagnement, un engin léger, peu coûteux, facile à produire, déployé en combinaison avec de l'infanterie pour lui apporter protection et appui-feu. Ce rôle revient donc au Renault FT, vétéran de la Grande guerre, auquel il convient de trouver un remplaçant. Renault propose au tournant des années 1930 un char de 14 tonnes, le D1. Mais ce dernier est finalement jugé plus adéquat dans le rôle de char de bataille, et verra de fait son armement et son blindage améliorés pour donner naissance au D2, un char moyen de 20 tonnes.
En 1933, la firme Hotchkiss prend les devants pour proposer un concept de char d'accompagnement plus léger et meilleur marché, en optant pour des sections de châssis coulées dans des moules puis boulonnées ensemble. Cette initiative pousse le Conseil Consultatif de l'Armement à émettre, en août de la même année, de nouvelles spécifications pour un engin de 6 tonnes blindé à 30 mm dans toutes les directions. Plusieurs sociétés développent des prototypes, dont APX et FCM. La firme Renault parvient à présenter avant Hotchkiss, le 20 décembre 1934, un prototype désigné Renault ZM.
Au printemps 1935, le blindage est porté à 40 mm afin de répondre aux nouvelles exigences émises en matière de protection, et le châssis est doté d'une tourelle APX R qui recevra un canon de 37 mm SA18 et une mitrailleuse coaxiale MAC 31 de 7,5 mm. Alors que les essais menés sur le ZM ne sont pas terminés et que le design définitif du futur modèle de série n'est pas encore fixé, le prototype de Renault est retenu au détriment de son principal concurrent, Hotchkiss. Une commande de 300 unités est passée le 29 avril 1935. Les premiers exemplaires de série sont livrés le 4 juin 1936, et entament une nouvelle campagne d'essais, qui révèleront les faiblesses du système de suspension. Son comportement en tout-terrain et sa capacité de franchissement ne sont pas satisfaisants. Il sera même envisagé de systèmes lance-fascine, c'est-à-dire de l'équiper de fagots de bois dans l'objectif de combler les irrégularités du terrain
Les chars R35 sont répartis lors de la mobilisation en BCC - bataillons de chars de combat - mais reste sous le commandement de l'infanterie, empêchant la création d'une véritable force blindée à part entière. Les chars de combat seront donc éparpillés sur la ligne de front. C'est en l'occurrence cette situation qui amena à la célèbre citation : « la seule différence est que les allemands ont fait 3 paquets de 1 000 chars et nous 1 000 paquets de 3 ». Cette phrase n'est qu'une image, il ne faut en aucun cas y voir une réalité comptable. Il faut également enlever le mythe de la supériorité mécanique allemande, les franco-britannique possédant en effet plus de chars que l'armée allemande, de plus considérés de nos jours comme meilleurs que les chars allemands. Le blindage des R35 rendait ces chars invulnérables au canons antichars de 37 mm allemands au-delà de 300 m.
C'est à la suite de l'offensive sans envergure en Sarre que l'état-major français prend conscience du danger représenté par les mines allemandes. Un projet de char démineur est alors lancé en urgence en avril 1940. Quatre solutions différentes montées sur le châssis du R35 - dont un dispositif à rouleaux largables, un à masses percutantes, un rouleau à disques multiples et un dérivé de soc de charrue - sont présentées sur différents types de terrain du 2 au 5 avril. Ces terrains sont minés avec des Tellermines fabriquées par la France mais très semblables aux mines antichars allemandes à l'exception près du remplacement de l'explosif par de la fumigérite. La solution retenue est le châssis de R35 équipé d'un rouleau à disques multiples proposé par AMX. Cette solution n'est pas idéale mais l'urgence de la situation pousse l'état-major à en commander 130 exemplaires. À noter qu'aucun ne pourra être fabriqué avant l'armistice
Conception et production
origine : concours du char de 6 t du 2 août 1933
essais du prototype : août 1934
adoption par l'armée française : 25 juin 1936
années de construction : 1936-1940
réception par l'armée française : à compter de mai 1936
production totale (au 1er mai 1940) : environ 1 460 chars, et au 22 juin : 1 540.
statut industriel en 1939 : programme de guerre (type R40 avec suspension AMX à compter de mai 1940)
constructeurs : Renault pour les organes mécaniques et AMX pour le montage
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Face à coronavirus, les précautions se prennent. Alors que plusieurs manifestations de plus de 5000 personnes sont désormais interdites, impactant les tournées de Gims et M Pokora, le nouveau ministre de la Santé, Olivier Veran appelle aussi à d'autres précautions. Fini bises et poignées de main. Ces directives ont bien été entendues jusque chez les membres du gouvernement. Comme le révèle ce 5 mars Le Parisien, Sibeth N'Diaye, la porte parole du gouvernement, a trouvé une manière bien à elle de saluer ces collaborateurs : le check de coude.
Selon le quotidien, Jean-baptiste Djebbari, secrétaire d'Etat chargé aux transports aurait lui aussi adopté cette salutation des moins conventionnelles. Chacun y va désormais de sa façon bien particulières de dire bonjour. "Muriel Pénicaud (Travail), elle a adopté les mains jointes à l'indienne (...) Jean-Baptiste Lemoyne (Affaires étrangères) pose sa main sur le coeur à l'américaine.", explique Le Parisien.
Le président a lui aussi dû prendre de nouvelles mesures : ainsi, Emmanuel Macron ne serrera plus les mains des personnes qu’il rencontre, rapporte Paris Match. Désormais, lui et Edouard Philippe auraient décidé de désormais faire des "coucou" façon Elisabeth II. Pas question que le président soit contaminé. Et si cela devait arriver, tout est prévu : si le président était diagnostiqué, il devra rester cloué au lit. L'article 7 de la Constitution prévoit, en cas "d'empêchement ou de maladie" que les fonctions du président soient provisoirement exercées par le président du Sénat. En attendant, on l'assure, Macron se désinfecte régulièrement les mains.
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Un TGV déraille entre Strasbourg et Saverne: 22 blessés, dont un dans un état grave
05 Mars 2020
Ce qu'il faut retenir
- Un TGV qui reliait Colmar à Paris-Est via Sélestat et Strasbourg a déraillé vers 7h45 à hauteur d'Ingenheim, avec 348 passagers à bord
- 22 personnes ont été blessées, dont le conducteur, grièvement. Ses jours ne sont plus en danger
- Une enquête a été ouverte. Un glissement de terrain dans un talus le long de la voie ferré serait à l'origine de l'accident, confirme Jean-Pierre Farandou, le président de la SNCF
Le talus se serait "fissuré par le haut" avant de descendre sur la voie
14h15. Les causes du déraillement ne sont pas encore clairement établies, mais il s'agit sûrement d'un glissement de terrain, a indiqué Jean-Pierre Farandou, le président de la SNCF, lors d'une conférence de presse en mairie d'Ingenheim jeudi. Celui-ci s'est produit après le passage de cinq TGV ce jeudi matin.
"C'est un talus relativement récent [aménagé lors de la construction de la 2e phase de la LGV Est entre 2013 et 2015, ndlr ] et très bien surveillé où s'est produit le glissement de terrain provoquant l'accident", a ajouté le patron de la SNCF. "Il semble qu'il se soit fissuré par le haut et que tout ait glissé sur une dizaine de mètres pour descendre sur la voie (...) Il semblerait que le conducteur n'aît pas déclenché son frein de secours, donc il a été surpris."
Grièvement blessé, le conducteur a été projeté sur le pupitre, puis est reparti en arrière. Ces chocs ont occasionné des blessures au niveau du dos et du thorax. Son pronostic vital n'est pas engagé.
13h45. Sur les lieux de l'accident, des moyens de levage sont en cours d’acheminement pour évacuer le train par les rails, indique la préfecture du Bas-Rhin. Le délai de rétablissement de la circulation sur les voies concernées est estimé à plusieurs jours par la SNCF. En attendant, les TGV circulent sur la voie classique entre Baudrecourt et Vendenheim.
13h. Les dernières personnes qui se trouvaient dans le TGV et qui ont été évacuées à Ingenheim ont quitté la salle polyvalente.
12h30: Le bilan provisoire fait toujours état de 1 blessé en urgence absolue (héliporté par Dragon 67 vers l’hôpital de Strasbourg-Hautepierre) et de 21 blessés pris en charge en urgence relative, indique la préfecture du Bas-Rhin. Trois de ces blessés ont été transférés à l'hôpital de Saverne, les 18 autres sont plus légèrement blessés.
-Un centre d’accueil est ouvert à la salle communale d’Ingenheim pour prendre en charge les passagers du train, où il peuvent bénéfcier de l’accompagnement de la cellule d’urgence médico-psychologique. Nourriture et boissons leur sont remis.
- 111 sapeurs pompiers, 12 agents du Samu et 58 engins sont mobilisés pour porter secours et assistance aux victimes.
Le témoignage de passagers à leur arrivée à la salle polyvalente d'Ingenheim où un centre d'accueil a été ouvert
10h55. La préfecture fait état de 22 blessés, dont le conducteur, héliporté par Dragon 67 vers l’hôpital de Strasbourg-Hautepierre en état d'urgence absolue.
99 sapeurs pompiers, 10 agents du Samu et 47 engins sont mobilisés pour porter secours et assistance aux victimes.
102 gendarmes sont également mobilisés pour sécuriser les lieux et faire les constatations nécessaires à l’enquête ouverte par le parquet de Strasbourg. La compagnie de gendarmerie de Saverne est en charge de l’enquête, avec l’appui de la section de recherches de Strasbourg.
La piste d’un glissement de terrain qui aurait provoqué la sortie du TGV de ses rails est clairement privilégiée par les enquêteurs qui tendent à écarter une intervention humaine. Des spécialistes de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) sont en route vers l’Alsace afin de mener des constatations sur les lieux du déraillement.
Des TGV ont circulé jeudi matin sur la ligne avant l'accident
Plusieurs TGV, dont deux TGV d'ouverture "réglementaires" (à savoir, un dans chaque sens, sans passager) ont circulé sur la ligne à grande vitesse avant le TGV 2350 qui a déraillé, indique un cheminot.
Un poste de secours avancé à la salle polyvalente d'Ingenheim
La salle polyvalente d'Ingenheim a été transformée en cellule d'urgence médico-psychologique et s'apprête à accueillir les passagers du train blessés. Une quarantaine de pompiers,d'infirmiers et de médecins sont sur place désormais.
"Pour l'instant, on va s'occuper des victimes", indique le Dr Simon, médecin des pompiers. Il n'y a pas de consigne particulière liée au coronavirus: "Nous aurons la même attitude que pour toute situation de secours à personne".
Le SAMU et le SMUR vont prendre en charge les blessés qui nécessitent des soins urgents. Les passagers qui nécessitent un accompagnement médico-psychologique seront également pris en charge sur place.
La quasi totalité des passagers du train, soit plus de 300 personnes, sont attendues. Le premier bus transportant des passagers évacués a quitté les lieux de l'accident vers 10h30.
Le TGV 2350 qui reliait Colmar à Paris-Est a déraillé entre Ingenheim et Saessolsheim suite à un accident survenu vers 7h45 ce jeudi matin.
"Il y a eu un choc", témoigne un passager joint par téléphone. Dans le train, le personnel de la SNCF a indiqué que la motrice de cette rame duplex a basculé sur la voie inverse. Le TGV aurait heurté une coulée de boue.
Le conducteur du TGV, grièvement blessé, a été extrait de la motrice et évacué par hélicoptère à l'hôpital. Vingt personnes ont été blessées dans l'accident.
Sous le choc, plusieurs vitres de cette rame duplex, qui transportait environ 300 passagers, ont été brisées. A 8h30 les passagers attendaient dans le calme leur évacuation.
A Ingenheim, le maire a mis la salle des fêtes à disposition pour accueillir les blessés. Joël Dubreuil, sous-préfet de Saverne, est également sur les lieux. Un centre opérationnel départemental a été activé en préfecture. La préfète du Bas-Rhin a activé le plan nombreuses victimes.
92 sapeurs pompiers et 37 engins sont mobilisés pour porter secours et assistance aux victimes, indique la préfecture du Bas-Rhin.
Le trafic a été interrompu sur cette portion de la LGV Est, et les TGV sont déroutés sur la ligne classique entre Vendenheim et Baudrecourt. Plusieurs TGV au départ et à l'arrivée de Strasbourg affichent des retards conséquents, mais la liaison entre Paris et Strasbourg est maintenue.
Par ailleurs, la RD 667 est bloquée pour permettre l'intervention des secours, indique la préfecture du Bas-Rhin, qui invite la population à éviter le secteur et à laisser la priorité aux véhicules de secours.
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