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Monde : France

Panhard : la production de véhicules militaires

Publié à 23:59 par dessinsagogo55 Tags : center article 2010 centerblog sur merci société
Panhard : la production de véhicules militaires

 

 

 

Début 2005, PSA Peugeot Citroën vend la société Panhard aux automobiles Auverland, fondée vingt ans plus tôt par François Servanin, mais conserve le nom prestigieux de « Panhard » pour une éventuelle utilisation civile future. Déjà en 1979, Peugeot avait envisagé de ressusciter le nom de Panhard pour l'appliquer aux modèles de Chrysler-Europe, avant de choisir finalement Talbot. Le nouvel ensemble prend le nom de « Panhard general defense » sous la direction de Christian Mons.

En 2010, « Panhard » déploie une activité de production de véhicules militaires, avec un chiffre d'affaires de 70 millions d'euros en 2007, dix fois plus petit que celui de son concurrent GIAT. Ses véhicules sont en première ligne en Afghanistan, au Kosovo et chaque année lors du défilé du 14 juillet sur les Champs-Élysées. Son catalogue propose une quinzaine de véhicules légers et sa production se monte annuellement à 9 500 véhicules.

Panhard Défense : depuis 2012

 

En 2012, « Panhard general defense » est racheté par Renault Trucks qui appartient au groupe Volvo et devient « Panhard Defense ». En 2016, Volvo avait souhaité vendre ses activités de défense dont Panhard, mais en octobre 2017, le groupe suédois a finalement décidé de retirer son offre car il n’était pas satisfait des propositions de rachats.

Poursuite de la production de véhicules militaires

La société Panhard conclut des accords avec Citroën, puis Peugeot, et s'oriente vers la construction d'engins blindés sous la dénomination de Société de constructions mécaniques Panhard-Levassor. Alors que Panhard fusionne avec Citroën en 1965, la société en est détachée en 1975 pour devenir une filiale de Peugeot S.A, sous la dénomination de SCMPL, Société de construction mécaniques Panhard-Levassor, avec un siège au 18 avenue d'Ivry à Paris. Jean Panhard en est le président de 1965 à 1981.

Panhard : 1967-2005

À partir de 1967, Panhard ne va plus construire de véhicules civils mais la firme poursuit la production des véhicules militaires blindés dans son usine de Marolles-en-Hurepoix, l'engin blindé de reconnaissance.

 

Panhard general défense : 2005-2012

Début 2005, PSA Peugeot Citroën vend la société Panhard aux automobiles Auverland, fondée vingt ans plus tôt par François Servanin, mais conserve le nom prestigieux de « Panhard » pour une éventuelle utilisation civile future. Déjà en 1979, Peugeot avait envisagé de ressusciter le nom de Panhard pour l'appliquer aux modèles de Chrysler-Europe, avant de choisir finalement Talbot. Le nouvel ensemble prend le nom de « Panhard general defense » sous la direction de Christian Mons.

En 2010, « Panhard » déploie une activité de production de véhicules militaires, avec un chiffre d'affaires de 70 millions d'euros en 2007, dix fois plus petit que celui de son concurrent GIAT. Ses véhicules sont en première ligne en Afghanistan, au Kosovo et chaque année lors du défilé du 14 juillet sur les Champs-Élysées. Son catalogue propose une quinzaine de véhicules légers et sa production se monte annuellement à 9 500 véhicules.

 

 

Les véhicules militaires

Panhard développe et produit des véhicules militaires depuis 1906. Détenu par le groupe PSA Peugeot Citroën, Panhard a été cédé en février 2005 à son concurrent Auverland et la nouvelle entité a pris le nom de « Panhard General Defense ». Panhard comptait un effectif de 350 personnes à la fin 2010 et réalisait plus de 100 millions d'euros de chiffre d'affaires. En octobre 2012, alors qu'elle employait 330 personnes et avait un chiffre d'affaires de 81 millions, elle est rachetée par Renault Trucks Defense et devient « Panhard Defense ».

Liste (non exhaustive) des véhicules militaires Panhard

1906 à 1911 : Panhard-Genty 24 HP (1906) et Panhard 24 HP (1911), voitures de reconnaissance armée

1911 / 1913-1914 : Châtillon-Panhard, utilitaire lourd pour du transport militaire.

1914 : Panhard 103, automitrailleuse partiellement blindée

1913 : Panhard 105, automobile de guerre blindée

1926 : Panhard 138, automitrailleuse de cavalerie dont dérive le type 165, transformée en voiture de commandement blindée.

1926 : Panhard 16 cv X46, automitrailleuse

1930 : Panhard 165/175 TOE, automitrailleuse de découverte

1932 : Panhard 179 (Camion Blindé Panhard)

1935 : Panhard AMD-178 ou AMD 35

1940 : Panhard 201 (prototype) qui donne naissance à l'Engin Blindé de Reconnaissance (EBR, 1951)

1956 : Panhard ETT

1966 : Panhard AML 60/90

1969 : M3 Panhard

1977 : Panhard VCR

1977 : Panhard ERC-90 Sagaie

1985 : production de la Peugeot P4 (1981) sous le nom de Panhard PL 30

1990 : Panhard Véhicule blindé léger (VBL)

2002 : Panhard Petit Véhicule Protégé (PVP)

2005 : Panhard VPS (Véhicule Patrouille Spéciale) dérivée de la Peugeot P4

2010 : prototype Panhard SPHINX Engin blindé de reconnaissance et de combat

2011 : prototype CRAB (Combat Reconnaissance Armoured Buggy)

 



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FIFA

Publié à 18:56 par dessinsagogo55 Tags : center centerblog sur afrique merci france saint monde jeux 2010
FIFA

La FIFA est fondée le 21 mai 1904 à Paris au 229, rue Saint-Honoré dans les locaux de l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA), sous l'impulsion de Robert Guérin, secrétaire du comité football de l’USFSA. Les membres fondateurs sont : les Pays-Bas, la Belgique, la Suède, le Danemark, la Suisse, l'Espagne et la France.

 
Le congrès de la F.I.F.A. en mai 1923 (une croix : Jules Rimet).

Un an plus tard, l'Allemagne , l'Italie, l'Autriche et la Hongrie rejoignent la FIFA. Les Britanniques refusent d'abord d'être membres mais rejoignent finalement la FIFA quelques mois plus tard. S'engage alors un bras de fer entre l’USFSA française et la Football Association anglaise. La première est fondatrice de la FIFA et violemment hostile au professionnalisme. La seconde a donné son feu vert aux professionnels dès 1885. Le débat ne se fait pas sur cette question, mais sur l'interprétation des textes fondateurs de la FIFA, qui n'acceptent qu'une fédération et une seule, par nation. C'est la stratégie voulue par l’USFSA afin d'éliminer les ligues concurrentes françaises. N'étant pas reconnues par la FIFA, ces fédérations sont interdites de matchs internationaux. Ainsi, l'USFSA demanda à la FA de ne présenter qu'une seule fédération à la candidature à la FIFA pour représenter tout le Royaume-Uni, et non les quatre fédérations (Angleterre, Écosse, Pays de Galles et Irlande du Nord) qui demandent leur adhésion à la FIFA au même moment. Un vote des membres fondateurs tranche la question ; la France est mise en minorité. Vexés, les Français claquent la porte et l’USFSA quitte la FIFA. La France ne reste pas longtemps hors du giron de la FIFA et c'est le Comité français interfédéral, principal concurrent de l’USFSA, qui la rejoint. L’USFSA se retrouve alors dans la situation d'arroseur arrosé, car sa position hors de l'organisation l'a marginalisée.

La Coupe du monde, trophée majeur de la FIFA, est créée par Jules Rimet, alors président de la fédération internationale. Enchanté par le spectacle donné par l'équipe d'Uruguay aux Jeux olympiques de 1924 et 1928, Rimet lance la machine Coupe du monde en 1930. L'Uruguay qui fête alors son centenaire en 1930 est un candidat idéal pour l'organisation du premier rendez-vous mondial. Le trophée de la Coupe du monde est baptisé du nom de Jules Rimet. La Coupe Rimet prend définitivement la route du Brésil après son troisième succès dans l'épreuve en 1970, comme le prévoit le règlement. Un nouveau trophée est donc forgé pour l'édition 1974. L'expression « FIFA World Cup » est plus récente. Jusqu'en 1990, la Coupe du monde s'intitula Weltmeisterschaft en Allemagne (1974), Mundial en Argentine (1978), Espagne (1982) et Mexique (1986) puis Mondiale en Italie en 1990. Le crochet par les États-Unis est fatal à cette tradition linguistique, et la Coupe est désormais baptisée « FIFA World Cup », qui est une marque déposée. Le français est la langue officielle de la FIFA au même rang que l'anglais (comme l'allemand et l'espagnol). La terminologie « Coupe du monde FIFA » est également acceptée.

La FIFA déménage à Zurich en 1932 en raison du statut de la Suisse et des graves soucis financiers de la Fédération depuis le krach boursier d’octobre 1929. Avec l'augmentation importante des sources de revenus (droits TV, publicités et produits sous licence principalement), la situation financière est aujourd'hui excellente.

Ainsi, la FIFA annonçait en avril 2004 qu'elle prévoit un bénéfice de 144 millions de dollars pour 1,64 milliard de dollars de revenus sur la période 2003-2006 (cycle de quatre ans incluant la Coupe du monde 2006). Elle a réalisé un bénéfice de 631 millions de dollars sur la période 2007-2010 (cycle incluant la coupe du monde en Afrique du Sud). En 2013, à l'orée de la coupe du monde au Brésil, les réserves de trésorerie de la FIFA se montaient à 1,4 milliard de dollar

 



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L'Humanité

Publié à 17:43 par dessinsagogo55 Tags : martine homme center centerblog sur merci monde presse
L'Humanité

 

L'Humanité est un journal français — socialiste jusqu'en 1920, puis communiste — fondé en 1904 par le dirigeant socialiste Jean Jaurès. Organe central du Parti communiste français de 1920 à 1994, il en reste très proche après l’ouverture de ses pages à d'autres composantes de la gauche. Comme de nombreux titres de la presse écrite, il bénéficie de subventions de l'État.

 

Le premier numéro de L'Humanité paraît le lundi 18 avril 1904. Journal de quatre pages vendu cinq centimes et tiré à 130 000 exemplaires, son fondateur Jean Jaurès, explique que ce nouveau quotidien socialiste (qui a alors comme sous-titre de la manchette « Journal socialiste quotidien ») doit être dans un premier temps un outil pour l'unification du mouvement socialiste français et, par la suite, un des leviers de la lutte révolutionnaire contre le capitalisme. La rédaction s'installe 110, rue de Richelieu dans le quartier de la presse, puis, en raison du loyer excessif, 27, rue du Croissant à partir du premier mai 1909 et, le 24 juillet 1913, lors du passage aux six pages, au 142, rue Montmartre.

Dans son premier éditorial intitulé « Notre but », Jaurès souhaite fixer deux règles de fonctionnement à son nouveau journal : la recherche d'information étendue et exacte pour donner « à toutes les intelligences libres le moyen de comprendre et de juger elles-mêmes les événements du monde », et l'indépendance financière

Repères

Listes des dirigeants du journal

Les directeurs

1904-1914 : Jean Jaurès

1914-1918 : Pierre Renaudel

1918-1958 : Marcel Cachin

1958-1974 : Étienne Fajon (adjoint de 1948 à 1958)

1974-1994 : Roland Leroy

1994-2000 : Pierre Zarka (adjoint de 1992 à 1994)

2000 : Patrick Le Hyaric

Les rédacteurs en chef (depuis 1926

1926-1929 : Paul Vaillant-Couturier

1929-1932 : Florimond Bonte

1932-1934 : André Ferrat

1934-1937 : Paul Vaillant-Couturier

1937-1950 : Georges Cogniot

1950-1958 : André Stil

1958-1984 : René Andrieu

1984-2001 : Claude Cabanes (directeur de la rédaction)

1988-1998 : Martine Bulard (rédactrice en chef de L'Humanité Dimanche, transformé en L'Humanité-Hebdo)

2001-2008 : Pierre Laurent (directeur des rédactions de L'Humanité et de L'Humanité Dimanche)

2008 : Patrick Apel-Muller (directeur de la rédaction)

 



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Hypergonar

Publié à 12:55 par dessinsagogo55 Tags : image center centerblog sur merci article film
Hypergonar

Vue à travers un Hypergonar : l'autre extrémité apparaît ovale

 

 

 

L'Hypergonar est un dispositif anamorphoseur inventé par Henri Chrétien en 1926. Le procédé a été utilisé par la 20th Century Fox en 1953 et commercialisé sous le nom CinemaScope.

 

Le brevet de l'Hypergonar, brevet n° 638.542, fut déposé le 9 décembre 1926. Il était conçu à l'origine pour le cinéma en couleur et le cinéma en relief :

 

à l'époque, on ne disposait que de films noir et blanc, il fallait donc trois pellicules distinctes pour créer la couleur, chaque image étant colorée par un filtre (voir l'article Synthèse additive) ; l'Hypergonar permettait de placer ces trois images sur le même photogramme, en utilisant une anamorphose de rapport 3 ; cela résolvait les problèmes de synchronisation des trois pellicules ;

 

le film en relief consiste à avoir deux images distinctes (voir l'article Stéréographie) ; en utilisant une anamorphose de rapport 2, cela permet de mettre les deux images sur la même pellicule.

 

L'un des premiers cinéastes à avoir utilisé le procédé de l'Hypergonar est Claude Autant-Lara en 1929, dans son film Construire un feu Son utilisation reste toutefois une exception pour l'époque.

 

En 1952, l'industrie cinéma est en crise en raison du développement de la télévision, et une des pistes pour faire revenir les foules dans les salles est de miser sur le « grand spectacle » (par opposition au « petit écran »), et notamment au grand format. Herbert Bragg, assistant directeur du département recherche et développement de la Fox, assiste à un essai avec un projecteur 70 mm, et se souvient alors de l'invention d'Henri Chrétien, alors âgé de 73 ans. Le 12 janvier 1953, la Fox passe commande pour 100 Hypergonars de rapport 2. Les brevets étant déjà dans le domaine public, la Fox acheta des Hypergonars fabriqués avant la guerre, et profita du savoir-faire du professeur Chrétien, ce qui lui permit de prendre de l'avance sur ses concurrents.

 

L'Hypergonar est composé de deux lentilles cylindriques, dont les génératrices sont parallèles :

 

une lentille divergente biconcave ;

une lentille convergente plan-convexe.

L'Hypergonar ne dévie pas les rayons situés dans un plan parallèle aux génératrices. Pour les rayons se propageant dans un plan perpendiculaire aux génératrices, il se comporte comme l'association d'une lentille convergente et d'une lentille divergente.

Pour la prise de vue, le dispositif fournit une image virtuelle, l'Hypergonar est donc placé entre l'objectif de la caméra et le sujet.

Le dispositif a ensuite été amélioré pour résoudre les défauts induits : anamorphose dépendant de la distance de prise de vue et problèmes de résolution aux extrémités de l'image.

 

 



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Charlie Hebdo

Publié à 12:01 par dessinsagogo55 Tags : center sur centerblog prix merci place presse société divers
Charlie Hebdo

Charlie Hebdo est un journal hebdomadaire satirique français fondé en 1970 par François Cavanna et le professeur Choron. Il fait une large place aux illustrations, notamment aux caricatures politiques, et il pratique aussi le journalisme d'investigation en publiant des reportages à l'étranger ou sur les domaines les plus divers : les sectes, les religions, l'extrême droite, l'islamisme, la politique, la culture. Le journal paraît tous les mercredis. Il a publié également des hors-séries à périodicité variable.

Créé en 1970 pour remplacer la version hebdomadaire d'Hara-Kiri, édité par la même équipe et qui venait d'être interdite, il est publié régulièrement jusqu'en 1981. Défenseur acharné de la liberté de la presse, son positionnement politique est celui d'un journal de gauche critique, dans une société profondément marquée par Mai 68. Après un unique numéro en 1982, la parution cesse jusqu'en 1992, date à laquelle une partie des membres de l'ancienne équipe se retrouvent pour relancer Charlie Hebdo avec de nouveaux talents.

La reprise par Charlie Hebdo des caricatures de Mahomet du Jyllands-Posten, en 2006, a déclenché contre le journal de vives réactions, parfois violentes, dans des pays musulmans. En novembre 2011, le siège du journal est endommagé par un incendie criminel. Le 7 janvier 2015, un attentat perpétré par les frères Kouachi tue douze personnes, dont huit collaborateurs de l'hebdomadaire. Le numéro 1178 dit « des survivants » sort le mercredi suivant, il est tiré à près de huit millions d'exemplaires et le journal passe en moins d'un mois de 10 000 à 220 000 abonnés.

Le 5 mai 2015, le PEN club international a remis à New York le prix du courage et de la liberté d'expression à l'équipe des survivants. L'initiative, chaudement soutenue par Salman Rushdie, a provoqué une controverse aux États-Unis ainsi qu'au Royaume-Uni.

 

 



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Maëva Coucke, Miss France 2018

Publié à 12:22 par dessinsagogo55 Tags : femmes sur center mer france place saint monde enfants mode création centerblog merci
Maëva Coucke, Miss France 2018

Maëva Coucke, née le 28 juin 1994 à Fougères, est une reine de beauté française, élue Miss Nord-Pas-de-Calais 2017 puis Miss France 2018. Elle est la 88e Miss France.

 

Maëva Coucke naît le 28 juin 1994 à Fougères, dans le département de l'Ille-et-Vilaine. Elle grandit dans la commune de Louvigné-du-Désert pendant six ans, puis à Ferques, entre Boulogne-sur-Mer et Calais. Elle effectue sa scolarité à l'école primaire Pierre Mendès France de Marquise et au collège Jean-Rostand de cette même ville, puis au lycée Giraux-Sannier de Saint-Martin-Boulogne.

Son père est gendarme et sa mère est assistante maternelle, dans le Boulonnais. Elle a une sœur aînée, Victoria, et une sœur jumelle, Alizée. Ses parents divorcent alors que Maëva Coucke a 13 ans : sa mère obtient la garde des enfants

 

Formation

Après avoir obtenu un baccalauréat technologique en 2013, puis un BTS commerce international en 2015, elle s'inscrit en première année de licence de droit à Lille à la rentrée 2017.

Elle déclare en 2018 vouloir se lancer dans une carrière d'actrice.

Premières récompenses de beauté

En février 2013, elle est élue Miss Boulogne-sur-Mer. En avril 2014, elle devient Miss Arras Expo. Par la suite, elle devient dauphine de Miss Opale 2014 et de Miss Opale Sud 2016.

Elle est élue Miss Pévèle 2016 ce qui lui donne sa place au concours de Miss Nord-Pas-de-Calais.

À Orchies (Nord), le 23 septembre 2017, elle est élue Miss Nord-Pas-de-Calais 2017.

Miss France 2018

Le 16 décembre 2017, à Châteauroux, elle est élue Miss France 2018, l'emportant devant Miss Corse avec 29,2 % des suffrages. Elle est la troisième Miss Nord-Pas-de-Calais à devenir Miss France en seulement quatre ans après Camille Cerf (2015) et Iris Mittenaere (2016) alors que la région ne l'avait jamais emporté depuis la création du concours, en 1920.

Passions et engagements

 
Maëva Coucke au Tour Auto Optic 2000, en 2018.

Durant son enfance, elle pratique la gymnastique, l'escalade, la natation et le basket-ball. Elle est passionnée de mode et de photographie.

Alors que sa mère a souffert d'un cancer du sein en 2012, Maëva Coucke fait connaître son souhait de s'investir dans la lutte contre le cancer du sein. Elle souhaite également défendre la cause de la lutte contre la violence faite aux femmes

Au moment de son élection, elle est en couple depuis trois ans avec un étudiant en médecine.

Automobile

En juin 2018, la Miss France participe au Rallye des Princesses Richard Mille.

En avril 2018, Maëva Coucke participe à la première étape du rallye automobile Tour Auto Optic 2000.

En avril 2019, elle participe à la 28e édition du Tour Auto, en tant que co-pilote d'Étienne Bruet, à bord d'une Peugeot 504 coupé.

Concours Miss Monde 2018

Le 17 septembre 2018, Sylvie Tellier et l'organisation Miss France annoncent que Maëva Coucke sera la représentante de la France à la 68e édition du concours Miss Monde. Le 20 novembre 2018, elle remporte le Top Model Challenge 2018, devenant la première Miss à être qualifiée directement pour le top 30 de la finale de Miss Monde. Le 8 décembre à Sanya, dans le Sud de la Chine, elle termine dans le top 12 de l'élection.

Concours Miss Univers 2019

Le 23 septembre 2019, Sylvie Tellier et l'organisation Miss France annoncent que Maëva Coucke sera la représentante de la France à la 68e édition du concours Miss Univers. Le 8 décembre, à Atlanta (États-Unis), en dépit d'une chute lors de la pré-sélection, Maëva Coucke atteint la demi-finale et termine à la 7e place de l'élection .

Synthèse de son parcours

Miss Boulogne 2013, élue le 17 février 2013 à Boulogne-sur-Mer

Miss Arras Expo 2014, élue le 5 avril 2014 à Arras

1re dauphine de Miss Opale Sud 2016, élue le 11 novembre 2016 à Berck

Miss Pévèle 2016, élue le 12 novembre 2016 à Beuvry-la-Forêt

Miss Nord-Pas-de-Calais 2017, élue le 23 septembre 2017 à Orchies

Miss France 2018, élue le 16 décembre 2017 à Châteauroux

Top 12 à Miss Monde 2018, le 8 décembre 2018, à Sanya (Chine)

Top 10 à Miss Univers 2019, le 8 décembre 2019, à Atlanta (États-Unis)

 

 



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Le chanteur Alain Barrière est mort

Le chanteur Alain Barrière est mort
Le chanteur Alain Barrière est mort

« Cathy », « Elle était si jolie », « Ma Vie »… Interprète de plusieurs tubes au début des années 1960, sa carrière s’est déroulée ensuite en dents de scie jusqu’à son arrêt définitif en 2011. Il est mort mercredi, à l’âge de 84 ans.

Par   Publié aujourd’hui à 01h08, mis à jour à 02h26

Temps deLecture 3 min.

 

Le chanteur et compositeur Alain Barrière, auteur de Ma Vie et Tu t’en vas, est mort, mercredi 18 décembre, à l’âge de 84 ans, a annoncé son agent, Fabien Lecœuvre. Déjà victime de plusieurs AVC ces dernières années, il en a subi un autre avant le décès de sa femme début décembre. De son vrai nom Alain Bellec, il naît à la Trinité-sur-Mer (Morbihan) le 18 novembre 1935, dans une famille de mareyeurs. Dernier d’une fratrie de trois, il est élevé par sa mère seule. Il grandit dans « les barques, les pinasses, les chalands et l’odeur de la marée du matin » entre la criée et le petit commerce familial.

Plus enthousiasmé par la nature que par l’école, et alors qu’il s’attend à échouer au certificat d’études, il fait la rencontre providentielle d’un instituteur qui éveille sa curiosité et le propulse dans les études. Son baccalauréat en poche, il part pour Angers où il entre à l’Ecole nationale des ingénieurs des arts et métiers en 1955. Passionné par la musique de Django Reinhardt, il achète sa première guitare et commence à composer.

 

Sur le point d’obtenir son diplôme d’ingénieur, il apprend qu’il est atteint de la tuberculose. Immobilisé en cure et postcure, il tue le temps en créant des chansons dont il compose la musique et écrit les paroles. Il achève Cathy en 1961. La chanson, sélectionnée au concours d’Europe n° 1 Le coq d’or de la chanson française, lui offre l’occasion de son premier passage à l’Olympia. Son succès est suivi d’un autre, en 1963, quand il arrive cinquième au concours de l’Eurovision avec Elle était si jolie.

Numéro un des ventes en France

Ma Vie sort en 1964 : le slow de l’été et son plus grand tube. Numéro un des ventes en France, devenu vedette internationale, Alain Barrière enchaîne alors scènes françaises et tournées à l’étranger, en Amérique du Sud, au Japon, au Canada… En cette fin de décennie, son répertoire s’enrichit d’autres titres, Emporte-moi (1968), A regarder la mer (1970), Rien qu’un homme (1971), mais qui pourtant ne rencontrent pas le succès escompté par le chanteur, notamment sur les ondes. « Je croyais m’être fait un nom. C’était une illusion totale ! », dit-il dans son autobiographie Ma Vie (éd. du Rocher) publiée en 2006.

Il crée en 1971 son propre label, Albatros. Dans le même temps, il tente de troquer la ballade romantique contre des textes d’un style plus engagé, tels V comme Vietnam (1968), Avion, béton, camion (1970) sur la pollution, ou bien Amoco (1978) sur la marée noire, et Mon pays (1978), sur ses démêlés avec l’administration fiscale. Un choix artistique qui l’isole davantage, malgré la réussite inattendue en 1975 de Tu t’en vas qu’il chante en duo avec   Cette même année, il a 40 ans et rencontre Agnès Cohen-Solal, qu’il épouse et avec qui il a une fille, Guenaëlle.

Un exil aux Etats-Unis

Peu disposé à courtiser les médias qui l’ignorent, il se consacre à partir de 1973 à un projet ambitieux, la construction du Stirwen, en breton L’Etoile blanche situé à Carnac, auquel il donne l’apparence d’un château et qui rassemble sous ses solives théâtre, bar, restaurant et discothèque. Jusqu’en 2002, le Stirwen accueille de grands noms de la variété française.

L’éclaircie est de courte durée. Son nouveau train de vie et l’indélicatesse d’un collaborateur, lui attirent les foudres de l’administration fiscale. Ce sont, dit-il, « trente années d’acharnement » qui le poussent, sa famille et lui, une première fois à un exil aux Etats-Unis, de 1978 à 1980, puis à un second départ, de 1983 à 1988, pour le Canada.

De retour en France, ruiné, il ne compose plus jusqu’en 1997, année de sortie d’une compilation intitulée Ma vie : trente années de chansons et d’un double CD Barrière 97, constitué de nouveaux titres qu’il interprète sur scène avec succès en 1998. Pleyel affiche complet, deux jours de suite.

En 2003, il fait ses adieux au public. Mais sur les conseils de sa fille, il revient sur scène en 2005 pour un enregistrement live au Stirwen. Puis, au printemps 2007, il est à l’Olympia et quelques mois plus tard au Palais des Congrès. Toutefois miné par ses problèmes de santé, il annonce son retrait définitif de la scène en 2011.

  • Dates

18 novembre 1935 Naissance à la Trinité-sur-mer (Morbihan)

1963 Elle était si jolie

1964 Ma Vie

1975 Tu t’en vas

2006 Publie son autobiographie Ma Vie

2019 Mort à 84 ans

  • Voir les vidéos

« Ma Vie »

Alain Barrière et Noëlle Cordier « Tu t’en vas »

 

 

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Le Gaulois (France)

Le Gaulois (France)


Le Gaulois est un journal quotidien littéraire et politique français fondé le 5 juillet 1868 par Henry de Pène et Edmond Tarbé des Sablons. Devenu la propriété du patron de presse Arthur Meyer, il est publié jusqu’en 1929 avant d’être fusionné avec le Figaro, appartenant au milliardaire François Coty.


Le Gaulois, qui se voulait indépendant, va s’avérer être l’un des plus grands succès de ventes de son époque. Très critique vis-à-vis de ses concurrents qui se contentaient uniquement de sources officielles, Le Gaulois était sans aucun doute l’un des journaux les mieux informés de l’époque. Mondain et railleur, le mélange de rouerie et de prudence qu’on y trouvait lui était tout particulier.

Monarchiste à ses débuts, bonapartiste et républicain par la suite, il fut frappé par la sévérité de la Commune (il est supprimé) mais reparaît rapidement à Versailles. Le Gaulois fut le premier journal à oser défendre ouvertement la cause de l’ancien Empereur, dès août 1871. Cette feuille s’inspirait beaucoup du Figaro, notamment dans sa formule. Il débauchait d’ailleurs parfois ses collaborateurs, sans pour autant atteindre la même audience. Toujours est-il que son tirage élevé le plaçait parmi les premiers rangs de la presse française.

Racheté en juillet 1879 par Arthur Meyer, le Gaulois prend alors un nouveau tournant conservateur et légitimiste. Anti-dreyfusard, il va devenir le journal de la bonne société et du grand monde, supplantant même par moments Le Figaro. Derrière ses aspects mondains et le ton assez terne de son contenu, il possédait une certaine puissance politique, étant lu par la noblesse et la haute bourgeoisie.

Il finit par être quelque peu dépassé par l’évolution de la presse après 1914 et voit son nombre de tirages revu à la baisse. Il est fusionné avec Le Figaro en mars 1929.

Un journal bonapartiste et antirépublicain…
De sa création en juillet 1868 par Henry de Pène et Edmond Tarbé à son rachat par Arthur Meyer onze ans plus tard, Le Gaulois est souvent qualifié de « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». De sensibilité monarchiste à l’origine, des personnalités comme Émile Zola y participent (il publia 59 articles avant 1870). Après la chute du Second Empire, le journal reste anti-républicain, mais devient plutôt bonapartiste. Il prend d’ailleurs la défense de Napoléon III et fait partie des 28 journaux protestataires, réprimés par la Commune en 1871. Son prix de vente est de 15 centimes et son siège parisien est au 12 de la rue de la Grange-Batelière.

Le 2 mars 1878, Edmond Tarbé, désormais le seul des deux créateurs encore à la tête du journal, puisque De Pène est passé à Paris-Journal en 1871, affirme : « Le Gaulois n’a jamais été un journal de parti, se contentant d’être un journal de conviction et d’espérances ». Émile Blavet est, un temps, rédacteur en chef.

… puis légitimiste et conservateur
En juillet 1879, Tarbé vend Le Gaulois à une société que dirigeait Arthur Meyer qui le rallie à la cause légitimiste, les bonapartistes ayant pris un coup très grave avec la mort du prince impérial. Les bailleurs de fond du quotidien, principalement la Banque parisienne, chassèrent très rapidement Meyer (en mars 1881) et en firent un organe républicain modéré, avec pour directeur Élie de Cyon et Jules Simon pour rédacteur en chef. Mais finalement, Meyer reprend la direction en juillet 1882, confie la rédaction à Henry de Pène et installe le siège du journal au 2 de la rue Drouot, à Paris.

Le Gaulois devient alors résolument conservateur. Toujours vendu 15 centimes — soit trois fois le prix d'un quotidien du soir comme Le Petit Parisien —, le « plus grand journal du matin », tel qu'il se qualifiait pompeusement, recrutait sa clientèle dans les milieux aisés et cultivés de Paris (où il se vendait au numéro) et de province (par abonnement). Globalement, son existence et ses tirages restaient très stables.

Pendant l’affaire Dreyfus, Le Gaulois, particulièrement anti-dreyfusard, récupère une partie du lectorat du Figaro. Meyer sut également regrouper la clientèle d’autres journaux royalistes qu’il racheta comme Paris-journal (juillet 1882), La Civilisation ou encore Le Clairon (mai 1884). Le Gaulois illustré, supplément dominical, est publié de mars 1880 à 1894.

Le journal de la noblesse et de la haute-bourgeoisie
Grâce à la perspicacité de son directeur, à son sens aigu des goûts et des préjugés de sa clientèle, Le Gaulois devient vraiment le journal de la bonne société. On y trouvait une rédaction de haute qualité, composée de jeunes talents et d’académiciens. On remarquait une certaine pudeur dans les propos, car il était lu également par des femmes.

Les rubriques les plus importantes étaient assurément « la chronique mondaine », « l’écho de la vie des châteaux et des salons » et « le carnet du jour ».

Léon Daudet, qui a collaboré au Gaulois, a tracé, dans Fantômes et Vivants, ce portrait du responsable de la rubrique « mondanités » :

« Pendant ma collaboration au Gaulois – dont la comédie perpétuelle m’enchantait – le « mondanitaire » en chef était le comte Fleury, fils d’un favori à la cour impériale, homme long, maigre, amer pareil à un casse-noix ébréché et privé de tout agrément. Il était non seulement recommandé, mais ordonné audit Fleury d’assister à la plupart des cérémonies qu’il narrait quotidiennement aux lecteurs du Gaulois. On le voyait correct et sinistre, la tête dressée, tenant son haut-de-forme au bout de son parapluie, dans tous les cortèges nuptiaux ou funèbres à la mode. Chaque jour, il saluait deux cents fois et serrait cent cinquante mains. Quelquefois convié aux dîners somptueux – tout au moins sur le papier – dont il célébrait la composition et les menus, il devait plus habituellement se contenter de la soirée, de cette invraisemblable soirée mondaine stéréotypée, où des messieurs chauves jouent au bridge, puis conversent, d’un air malicieux, avec de jeunes personnes à transparence de bougie de luxe, lesquelles font semblant de rire de leurs propos ; où de vieilles dames écroulées s’entretiennent de la dernière pièce issue d’Henri Lavedan et du dernier roman pondu par Marcel Prévost. Meyer exigeait de lui, comme de ses prédécesseurs, qu’il fût constamment en habit, à partir de sept heures du soir. Par la porte ouverte de son cabinet, on voyait l’infortuné, courbé en deux, alignant les bronzes et les sautoirs exposés à la noce de Untel, rappelant les hauts faits des ancêtres du nouveau marié, de la nouvelle mariée. (…) Parfois, un des admis aux « mondanités » apportait lui-même sa notice, avec le tableau de ses alliances et la nomenclature des cadeaux. Alors Fleury, tout pâle et courbé jusqu’à terre, relisait ces magnificences d’une voix nasillarde, extasiée, comme si c’était pour lui que s’ouvrait la cataracte d’encriers de vermeil et de sucriers de cristal taillé promis aux tête-à-tête des conjoints.(…) Un jour, il y eut un affreux scandale. Un typographe facétieux et spirituel – comme il n’en manque pas chez les Parigots– remplaça ce cadeau, un serpent qui se mord le dos, sujet en bronze et en argent, par cet autre : un sergent qui se mord le dos, sujet en bronze et en argent. Le numéro du Gaulois fit prime, à cause de cet incomparable coquille. Meyer en demeura sombre pendant tout un jour. Je ne sais s’il diminua à cette occasion les appointements de Fleury. »

Le Gaulois joua un rôle politiquement, notamment dans le ralliement des monarchistes à la cause boulangiste. Son aspect vieillot était aussi un gage de sa qualité.

En supplément, Le Gaulois du dimanche est publié à partir de juin 1897.

La fin du Gaulois
Au début du xxe siècle, le quotidien commença à décliner progressivement. Son nombre de tirages et de ventes baissa, surtout à cause de l’Action française, le nouveau journal en vogue du moment. Comme les autres journaux monarchistes, il dut aligner ses positions sur ce nouvel organe de presse. En 1904, il est déjà question d’une fusion entre Le Gaulois et le Figaro.

La Première Guerre mondiale n’eut pas de conséquences sur son activité. Lors de la Conférence de paix de Paris, comme d'autres journaux de droite, il soutient le président du Conseil Clemenceau, espérant mettre à bas l'Allemagne pour de bon.

L’un de ses derniers coups d’éclat fut la création d’une chronique hebdomadaire sur le cinéma, ce qui ne s’était jamais fait.

Dans les années 1920, il continue sa carrière de journal de grande qualité à faible tirage. Il coûtait beaucoup plus cher que ses confrères, atteignant jusqu’à 70 centimes en 1928 (les autres coûtaient deux à trois fois moins cher). À la mort de Meyer en 1924, René Lara devient directeur et Lucien Corpechot le rédacteur en chef. Le journal reste égal à lui-même.

Finalement, le milliardaire François Coty, entré depuis peu dans le monde de la politique et de la presse, et connu pour sa versatilité et son manque de confiance envers ses rédacteurs, le rachète et le fusionne avec Le Figaro. En 1926, comme exemple de transfuge, Maurice Feuillet y exporte le supplément hebdomadaire consacré aux arts qu'il avait créé en 1923, renommé « Le Gaulois artistique ».

Le 30 mars 1929 marque la fin du quotidien, après plus de soixante ans d’existence.

Tirages et collaborateurs
1869 : 13 000 exemplaires quotidiens
1880 : 14 800 exemplaires quotidiens
1885-1910 : entre 20 000 et 30 000 exemplaires quotidiens
1910 : 30 000 exemplaires quotidiens
1912 : 20 000 exemplaires quotidiens
1917 : 22 000 exemplaires quotidiens
Le Gaulois a compté parmi ses collaborateurs des écrivains de talent tels que Barbey d’Aurevilly, Joris-Karl Huysmans, Guy de Maupassant, Paul Bourget, Abel Bonnard, Octave Mirbeau, Raymond Roussel.

 

 

 
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Le retour de Columbo 9

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