Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
11.02.2025
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Le laboratoire de Bure, ou laboratoire de recherche souterrain de Meuse/Haute-Marne (LSMHM), est un réseau de galeries souterraines localisé sous le territoire des communes de Bure (Meuse) et Saudron (Haute-Marne) en France. Dans le cadre des recherches sur le stockage des déchets radioactifs en couche géologique profonde, ce laboratoire de recherche souterrain est exploité par l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) afin d'évaluer les propriétés de confinement de la formation géologique située à 500 mètres de profondeur pour le projet Cigéo de stockage des déchets nucléaires.
En application de la loi Bataille de 1991, le gouvernement Lionel Jospin charge l'ANDRA de construire le laboratoire, qui débute en 2000. Une première phase de construction (des expériences sont menées en parallèle) s'achève en 2007 et des travaux d'extension sont en cours depuis 2008. Les expériences conduites dans le laboratoire soutiennent le dossier de faisabilité d'un stockage géologique remis par l'Andra au gouvernement en 2005. La loi de programme du 28 juin 2006 relative à la gestion durable des matières et déchets radioactifs désigne le stockage en formation géologique profonde de faible perméabilité comme solution de référence pour l’« évacuation définitive » des déchets radioactifs de haute activité et à vie longue. Elle confirme l'Andra comme maître d'ouvrage du projet et un décret proroge l'autorisation d'exploiter le laboratoire jusqu'à fin 2011.
Les performances de sûreté à long terme d’un tel centre de stockage sont dépendantes des caractéristiques de la roche hôte. Les argilites (mélange d’argile et de quartz) du Callovo-Oxfordien (période du Jurassique) possèdent a priori des caractéristiques physico-chimiques qui tendent à limiter la migration des radionucléides. L’objet du laboratoire de recherche souterrain de Meuse/Haute-Marne est donc l’étude de la couche d’argilite située à environ 500 m de profondeur dans l’est du bassin parisien, en vue de déterminer si ses caractéristiques sont cohérentes avec les objectifs de sûreté d’un centre de stockage implanté au sein de la zone de transposition.
Carreau de fonçage du laboratoire. Les deux tours abritent les chevalements des puits.
Ce projet est contesté par un certain nombre d'associations locales et nationales. Des actions en justice et de désobéissance civile ont été entreprises par les opposants.
Historique
La création du laboratoire de recherche souterrain de Meuse/Haute-Marne s’inscrit dans le cadre du programme des recherches françaises sur la gestion des déchets radioactifs de haute activité à vie longue.
En France, les premières recherches sur le stockage des déchets radioactifs en couche géologique profonde sont menées par le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) dans les années 1960. La notion de laboratoire souterrain est introduite au début des années 1980 par un groupe de travail sur le devenir des combustibles nucléaires usés et la gestion des déchets radioactifs. L’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), alors une entité au sein du CEA, est chargée de mener des travaux de reconnaissance géologique pour trouver un site susceptible d’accueillir un tel laboratoire. À la fin des années 1980, ces travaux de reconnaissance sont bloqués par une forte opposition7, ce qui conduit à la suspension des travaux et à la loi Bataille.
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La dragée est une confiserie constituée d'une amande enrobée d'une fine couche de sucre. Elle est souvent associée à la ville de Verdun,ville où elle aurait été inventée.
Les dragées sont traditionnellement offertes à l'occasion de baptêmes, de mariages ou de communions et présentées dans de petits récipients appelés bonbonnières ou drageoirs.
On lançait jadis des dragées de petite taille durant certaines fêtes au lieu des confetti.
Histoire
Les origines de la dragée sont diverses :
En grec ancien, le mot τράγημα / trágêma (tragemata en latin) signifie « friandise », et désigne un mets servi à la fin du repas, en guise de dessert.
Une légende non vérifiée attribue l'invention de la dragée à un confiseur romain, Julius Dragatus, qui aurait fait tomber par inadvertance une amande dans du miel, en 170 av. J.-C., et aurait eu l'idée de servir cette friandise à l'occasion du baptême du fils d'un patricien romain.
La dragée aurait également pour ancêtre une friandise appelée diagragum, fabriquée au Moyen Âge à partir de la sève d'un arbre d'Anatolie.
En France, elle est créée en 1220 par un apothicaire (les seuls autorisés à faire commerce du sucre) de la cité de Verdun, qui cherche un moyen de faciliter la conservation et le transport des amandes qu'il utilise. Il a alors l'idée de les enrober de sucre et de miel durcis à la cuisson, faisant de Verdun un important centre de fabrication et le symbole de la ville. Le sucre, rapporté du Moyen-Orient par les croisés, est bientôt favorisé à la place du miel dans la confection des dragées en raison de l'apparence lisse obtenue ainsi.
La dragée devient vite une friandise, « une épice de bouche », recherchée notamment pour ses prétendues vertus curatives : bonne pour rafraîchir l'haleine et pour la digestion, elle est surtout réputée pour combattre la stérilité selon la théorie des humeurs, d'où sa présence sur les tables françaises à chaque événement familial : mariages, baptêmes, communions, etc. À Verdun, la recette d'origine consiste à enrober de sucre des graines d'anis vert. Elles sont recommandées aux femmes enceintes pour les aider à bien mener leur grossesse à terme.
De Verdun, la dragée se fait connaître en Hollande, à Constantinople et en Russie. Les dragées sont offertes aux magistrats et aux membres de la famille royale. En 1574, Henri III en reçoit à l'occasion de son sacre, ainsi qu'Henri IV, lors de son passage à Verdun en 1603.
Elle est appréciée à la cour de Louis XIV et fait partie des épices de chambre, disposées dans des vases d'or et d'argent appelés drageoirs.
Il est parfois mentionné que la famille de Médicis l'aurait introduite dans les grandes cours d'Europe, mais cette anecdote relève du mythe gastronomique.
En 1750, un confiseur parisien, Pecquet, invente une dragée lisse en faisant cuire du sirop de sucre autour d'une amande dans des bassines qu'il fait tourner toute une journée. Ce dragiste, créateur de la dragée moderne, devient le fournisseur officiel de la Cour au point que Paris détrône la capitale des dragées, Verdun. En 1777, une ordonnance royale retire le privilège du commerce du sucre aux apothicaires pour le remettre aux confiseurs. Le procédé de fabrication est modernisé vers 1840 par Moulefarine qui invente l'ancêtre de la turbine à dragée qui est créée à la fin du xixe siècle par les confiseurs Peysson, Jacquin et Delaborde. L'ère industrielle sonne la fin des dragistes artisans.
Dans la tradition chrétienne, on lance des dragées au-dessus des mariés à leur sortie de l'église, et on en offre également aux invités d'un mariage ou d'un baptême. Au xe siècle, le parrain ou la marraine d'un enfant lançaient des poignées de noisettes et d’amandes à la sortie de l’église. L’amande, dans sa coque, était un symbole de fécondité et de vie. Plus tard, les fruits secs ont été remplacés par des dragées.
L'amande est aussi un symbole de fertilité et d'amour éternel. Dans la mythologie grecque, on retrouve cette symbolique dans la légende de la princesse Phyllis, morte de chagrin en attendant le retour de son amant, puis transformée en amandier, devenu florifère quand son amant finit par revenir et lui offrir un sacrifice. Dans la Bible, un épisode de la sortie d'Égypte des Hébreux où le bâton d'Araon fleurit et donne des amandes, rappelle le lien entre l'amande et la vie qui s'éveille. Par ailleurs, l'amande est associée à la mandorle (de l’italien mandorla, qui signifie « amande »), une figure de forme ovale formée par l'intersection de deux cercles, la Terre et le Ciel, dans laquelle apparaît le Christ, qui fait passer les vivants de l'un à l'autre. L'amande invite donc les baptisés et les mariés à suivre le Christ.
L'amertume de l'amande alliée à la douceur du sucre symbolise les joies et les peines de la vie
La tradition populaire veut que pour un mariage cinq dragées soient offertes pour cinq vœux : fécondité, félicité, prospérité, santé et longévité. Le nombre impair symbolise également l'indivisibilité de l'union des mariés.
Fabrication
Les ingrédients principaux sont des fruits secs, du sucre et de l'eau. Pour la fabrication des dragées, de nombreuses opérations sont réalisées successivement (manipulées 10 fois).
Les amandes sont triées selon leur taille et leur forme et sont décoquées à proximité du site de récolte ou en usine après transport.
L'étuvage des amandes triées se fait dans un local ventilé à 70 °C avec une hygrométrie d'environ 30 %.
Le gommage des amandes a pour but de recouvrir les amandes d'un film et d'empêcher l'huile de migrer vers l'extérieur. Les amandes sont placées dans des turbines inclinées en rotation, et sont enveloppées à chaud de gomme arabique (acacia), de gomme-laque de blé ou des deux. Un repos de 24 heures est ensuite nécessaire pour que le gommage sèche.
Le grossissage consiste à recouvrir ces amandes gommées d'une fine couche de sucre vanillé. On utilise un sirop de sucre de concentration relativement élevée. Ce sirop est versé manuellement (à la louche) sur les amandes dans la turbine en mouvement. L'évaporation de l'eau est facilitée par une ventilation air chaud / air froid, pendant qu'un serpentin alimenté de vapeur complète le séchage. Le grossissage nécessite de 30 à 60 charges, suivant l'épaisseur recherchée.
La mise en couleur se fait à l'aide d'un sirop de sucre moins concentré et des colorants alimentaires autorisés.
Le lissage est l'étape finale destinée à donner aux dragées leur aspect de porcelaine et une surface parfaitement lisse avec des sirops de sucre aux concentrations décroissantes.
Variétés
Aux xxe et xxie siècles, on propose également des dragées de même apparence fourrées de chocolat et non d'amande. L'enrobage de sucre peut être blanc, rose, bleu clair, turquoise, etc. Elles sont parfois associées à des petites perles de sucre argent ou or. En France, Une couleur spécifique est attribuée pour la célébration des anniversaires de mariage.
Dragées d'Espagne
La commune de Casinos, dans la province de Valence, est le centre producteur plus important de dragées en Espagne, en disposant d'une élaboration traditionnelle. S'y célèbre chaque dernier week-end de novembre la Foire de Dulce Artesano, Peladillas et Turrones de Casinos, de grande popularité à un niveau autonome par la qualité de ses produits.
La typologie des peladillas de Casinos est variée, de l'élaboration des peladillas traditionnelles d'amande et du sucre à celles des types distincts de chocolats.
Dragées dans la littérature
Dans Le Tournoi de Chauvency (1285), Jacques Bretel signale qu'on apporte en fin de soirée des dragées aux invités des festivités ;
Dans Les Rois maudits de Maurice Druon (1956), Mahaut d'Artois empoisonne Louis X le Hutin avec une dragée empoisonnée placée parmi les confiseries de son épouse, la reine Clémence de Hongrie ;
Bertie Crochue, sorcier de l'univers de Harry Potter, est spécialisé dans la fabrication de dragées magiques ;
Les Dragées de sa Majesté (2011) Gribouille Bouille alias Julie Royer, petit roman pour enfant de 6 ans et plus.
Dragées au cinéma
Dans La Cabine des amoureux (1977), Ugo Tognazzi offre une dragée à deux prostituées (27' 24") ;
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La butte de Montsec est une butte-témoin des côtes de Meuse, située sur le territoire de la commune de Montsec, dans le département français de la Meuse, en Lorraine, dans la région administrative Grand Est.
Monument américain
Au sommet de la colline, à une altitude de 377 mètres, se trouve un monument commémorant les offensives menées par l'armée américaine sur le saillant de Saint-Mihiel (à environ quinze kilomètres à l'ouest de Montsec) lors de la Première Guerre mondiale, du 12 au 15 septembre et du 9 au 11 novembre 1918.
Le monument, érigé en 1932 en pierre d'Euville, est constitué d'une rotonde à colonnade de style néoclassique, dont le centre est occupé par une table d'orientation sur laquelle est sculptée une carte en bronze illustrant le champ de bataille.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, le site fut réinvesti par l'armée allemande pour constituer un point de surveillance protégé, puis fut repris par une offensive aérienne alliée accompagnée de bombardements. À cette occasion, le monument fut légèrement endommagé, puis réparé par la suite.
Il a été classé monument historique par un arrêté du 7 avril 1975
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Le monument se veut aussi le symbole de la coopération entre armée française et américaine ayant permis la reconquête de Saint-Mihiel. Il a été construit sur les plans de l'architecte américain Egerton Swartwout, par l'agence gouvernementale américaine American Battle Monuments Commission, qui continue de l'entretenir.
Le monument est pour l'IGN un site géodésique du réseau de détail français.
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Jeanne Calment est une supercentenaire française née le 21 février 1875 à Arles (Bouches-du-Rhône) et morte dans la même ville le 4 août 1997, à l'âge de 122 ans, 5 mois et 14 jours. Doyenne des Français à partir du 20 juin 1986, puis doyenne de l'humanité à compter du 11 janvier 1988, elle est devenue l'être humain ayant vécu le plus longtemps parmi les personnes dont la date de naissance a été vérifiée.
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Alexandre Guitry, dit Sacha Guitry, né le 21 février 1885 à Saint-Pétersbourg (Russie) et décédé le 24 juillet 1957 à Paris (7e) France, est un dramaturge, acteur, metteur en scène, réalisateur et scénariste français.
Auteur dramatique prolifique, il signe cent-vingt-quatre pièces de théâtre, dont beaucoup sont de grands succès. Il réalise trente-six longs-métrages dont dix-sept adaptations de ses pièces, jouant dans la quasi-totalité d'entre eux. On compte notamment Le Roman d'un tricheur, Désiré, Mon père avait raison, Quadrille, Ils étaient neuf célibataires ou encore Si Versailles m'était conté… Son attitude sous l'Occupation est sujette à de nombreuses controverses.
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Charles de L'Aubespine, marquis de Châteauneuf et comte de Sagonne, né le 22 février 1580 à La Celle-Condé et mort le 26 septembre 1653 au château de Leuville, est un homme politique français, connu par ses contemporains sous le nom de « Châteauneuf » ou de « garde des sceaux de Châteauneuf ».
Biographie
Issu d'une vieille famille berrichonne de conseillers du Roi et de secrétaires d'État, il est le petit-fils de Claude de L'Aubespine, baron de Châteauneuf, et le grand-oncle maternel du célèbre mémorialiste Saint-Simon.
Il devient abbé de Préaux, puis de Massay et de Noirlac à Bruère-Allichamps.
Il est appelé en 1611 à la direction des finances, avec Pierre Jeannin et Jacques-Auguste de Thou. Il remplit diverses missions en tant qu'ambassadeur de France en Hollande (1609), à Valteline (1626) et en Angleterre (1629).
Fait Garde des sceaux par Richelieu en 1630 après la journée des Dupes, en remplacement de Michel de Marillac, il préside les commissions extraordinaires de justice qui condamnent à mort le maréchal Louis de Marillac et le duc Henri II de Montmorency. Il est nommé également gouverneur de Touraine.
En 1630 il obtient la commande de l'abbaye Saint-Eloi de Noyon qu'il conservera jusqu'en 1653.
Il est actif et travailleur, et semble le docile instrument du cardinal. Néanmoins, il ne tarde pas à trahir Richelieu pour les beaux yeux de Mme de Chevreuse : il lui révèle les projets de Louis XIII sur la forteresse lorraine de Moyenvic, et la duchesse en informe aussitôt le duc Charles IV (1633). Le cardinal lui ôte alors les sceaux pour les donner à Séguier, et le fait jeter dans une prison du château d'Angoulême où il reste dix ans, tandis que Mme de Chevreuse est exilée en Touraine.
Libéré à la mort de Louis XIII (1643), il participe à la cabale des Importants menée par la duchesse de Chevreuse contre Mazarin. Il est de nouveau éloigné en 1645.
Pas plus que Chavigny, il ne parvint à s'imposer comme principal ministre.
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Le fusil-mitrailleur Chauchat est l'appellation commune du fusil-mitrailleur Mle 1915 CSRG. Sous l'impulsion du général Joffre, il a été mis en service dans l'infanterie française en 1916, durant la Première Guerre mondiale. Il fut également largement utilisé par l'armée américaine en 1917-1918. Arme légère, de poids et d'encombrement limités, le « FM Chauchat » augmenta nettement la densité des feux offensifs de l'infanterie. L'arme n'était pas sans réels problèmes, causés par des fabrications qui avaient été trop simplifiées afin de permettre d'urgence la très grande série (262 000 CSRG furent fabriqués en trois ans).
Historique sommaire
En 1915, les troupes françaises étaient démunies de toute arme collective légère. Il était évident que ce type d'armement devenait indispensable dans le contexte d'une guerre moderne, en raison de sa maniabilité et du gain de puissance de feu qu'il procurait à une section d'infanterie. Sous l'impulsion directe du général Joffre, il fut donc décidé d'adopter le FM 1915 CSRG, surtout en raison de son faible coût et de l'équipement relativement peu spécialisé qu'il nécessitait pour sa fabrication.
Cette arme fut adaptée à partir d'un prototype datant de 1911, le fusil mitrailleur CS, qui tirait la munition de 8 mm du fusil Lebel réglementaire. Ce prototype avait été réalisé par le colonel Henri Chauchat (1863-1917), polytechnicien, et le contrôleur d'armes Charles Sutter, et réalisé à l'Atelier de construction de Puteaux (APX). L'essentiel de la production de série au profit des armées françaises et américaines fut réalisé au sein de l'usine des Cycles Gladiator, au Pré-Saint-Gervais, dirigée par Paul Ribeyrolles. La société SIDARME, filiale de la Compagnie des forges et aciéries de la marine et d'Homécourt à Saint-Chamond, participa également aux fabrications en 1918.
Le sigle « CSRG » reprend les initiales de ces éléments (Chauchat, Sutter, Ribeyrolles et Gladiator).
Jacques Louis Henri Chauchat est le fils de Jacques-Henri Chauchat (1832-1897), conseiller d'État, chef de cabinet du Ministre des Travaux publics. Issu d'une lignée de notaires royaux à Saint-Vincent (Puy-de-Dôme) en Auvergne, fixée au début du xviiie siècle à Paris où elle a exercé des charges de finances, il descend de Jacques Ier Chauchat (Saint-Vincent 1691 - Paris 1769), marchand et bourgeois de Paris, de son fils Jacques II Chauchat (Paris 1730 - Paris 1785), échevin de Paris qui a laissé son nom à une rue du IXe arrondissement, et de son petit-fils Jacques III Chauchat (1757-1839) auditeur à la Chambre des comptes, payeur des rentes de l'Hôtel de ville de Paris.
Henri Chauchat est né à Paris en 1863. Élève de Polytechnique, il fait carrière dans l'artillerie. Membre en tant que capitaine de la Commission d'expériences de Versailles, il est ensuite employé à la manufacture d'armes de Puteaux puis à celle de Saint-Étienne. Dès 1911, il se spécialise dans les armes automatiques. Lieutenant-colonel puis colonel durant la Grande Guerre, il est à nouveau affecté à l'atelier de construction de Puteaux à partir de 1914. Il meurt à son domicile parisien en 1917. Il était père de 5 enfants (Henri, Maurice, Roger, Bernard et Alice), dont l'aîné Henri Chauchat (1893-1972) intègre à son tour en 1919 l'École polytechnique.
Fonctionnement
Le FM Chauchat fonctionne par long recul du canon, un système breveté par Browning en 1900 et qui fut utilisé à partir de 1903 par le fusil semi-automatique de chasse FN/Browning Auto-5, par le Remington Model 8 de 1906 et par le pistolet Frommer Stop (1911). Ce dernier n'est donc pas le précurseur du FM Chauchat mais une des adaptations du système Browning original breveté en 1900. Le FM Chauchat est refroidi par air et comporte un radiateur en aluminium. La crosse, la poignée-pistolet et la poignée antérieure cylindrique sont en bois. Son chargeur est semi-circulaire (modèle français M 1915) ou cintré (M 1918 construit pour l'US Army). Les munitions utilisées sont le 8 mm Lebel ou du .30-06 Springfield pour le M 1918 seulement. Les armuriers militaires belges les convertirent en 7,65 mm Mauser. Leurs homologues polonais et yougoslaves firent de même pour la cartouche de 8 mm Mauser.
Malgré sa rusticité, la qualité de fabrication fut souvent critiquée (enrayements fréquents causés par le chargeur semi-circulaire). De surcroît, il nécessitait 4 hommes pour son utilisation au lieu de 2 comme initialement prévu. Le Chauchat « américain » en calibre .30-06 fut très sérieusement affecté par des problèmes d'extraction causés par une mauvaise finition de la chambre et du canon. Le FM Chauchat en 8 mm Lebel, par contre, fonctionnait correctement mais au prix d'une grande attention dans le choix et le remplissage des chargeurs. L'arme était mal protégée contre les intrusions de boue et poussière dans son mécanisme (dû à sa conception imaginée pour une guerre de mouvement et non de position, exposant le mécanisme de manière significative à l'intrusion poussière et de corps étrangers) et demandait donc beaucoup de méticulosité de la part des servants. Enfin le FM Chauchat s'échauffait rapidement (au bout d'environ 100 cartouches d'affilée ou 200 en rafales) et donc fonctionnait plus régulièrement en tir semi-automatique ou par courtes rafales.
Production
De 1915 à 1918, 262 000 Chauchat M1915 en 8 mm Lebel furent produits au sein des "Usines des Cycles Gladiator" au Pré-Saint-Gervais et chez "Sidarme" à Saint-Chamond. Mises à l’épreuve du front, les fabrications Sidarme acquirent une meilleure réputation que les fabrications Gladiator.
En outre, une commande spéciale de 18 000 FM Chauchat M 1918 en calibre 30-06 US, fut entièrement fabriquée par Gladiator en 1918. Les FM Chauchat en 30-06 US furent largement rejetés par l’Armée américaine à cause de graves défauts résultant des fabrications chez Gladiator.
Diffusion
Outre l'armée française, le CSRG fut utilisé par les soldats belges (6 900 armes), grecs (3 900), polonais (11 000 environ), russes et serbes. Durant la Grande Guerre, le Corps expéditionnaire américain en France reçut 39 000 M1915 et 18 000 M1918. Les Allemands l'utilisèrent aussi après en avoir capturé. Durant la Seconde Guerre mondiale, il fut à nouveau utilisé par la France, la Finlande et la Wehrmacht (stocks français polonais, grecs, yougoslaves ou belges). Il était encore utilisé par les soldats syriens lors de la guerre contre Israël en 1948.
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Yves Montand, nom de scène d'Ivo Livi, né le 13 octobre 1921 à Monsummano Terme (Italie) et mort le 9 novembre 1991 à Senlis (France), est un chanteur et acteur français d'origine italienne, naturalisé en 1929.
Issu d'une famille ayant fui l'Italie fasciste, le jeune Ivo Livi grandit à Marseille et se passionne pour le cinéma, notamment pour les comédies musicales américaines, admirant Fred Astaire et ses numéros de claquettes. D'abord dans les cabarets marseillais, puis dans des salles et en tournée, il se fait un nom dans la chanson et finit par monter à Paris après la guerre. Grâce au soutien d'Édith Piaf, il devient une vedette du music-hall français, avec des chansons comme Les Feuilles mortes, C'est si bon, Mais qu’est-ce que j’ai ?, Rien dans les mains, rien dans les poches ou encore La Bicyclette.
Son succès musical l'amène vers le cinéma. Il parvient à s'imposer en tant qu'acteur avec son premier grand rôle dans Le Salaire de la peur (1952), film multiplement récompensé, ainsi qu'au théâtre dans Les Sorcières de Salem en 1955. Son passage sur les scènes de Broadway le conduit à tourner Le Milliardaire (1960), film musical hollywoodien, où il joue aux côtés de Marilyn Monroe. La consécration critique arrive avec la trilogie politique de Costa-Gavras (Z, L'Aveu et État de siège), qui lui confère son statut d'acteur engagé.
Acteur à succès tout au long des années 1960, 1970 puis 1980, il tourne sous la direction de grands réalisateurs français tels que Henri-Georges Clouzot, Jean-Pierre Melville, Henri Verneuil, Costa-Gavras, Claude Sautet ou encore Alain Corneau, alternant les drames, les films politiques, les polars et les comédies. Un grand nombre de ses films sont devenus des classiques du cinéma français, comme Paris brûle-t-il ? (1966), Le Diable par la queue (1969), Le Cercle rouge (1970), La Folie des grandeurs (1971), César et Rosalie (1972), Vincent, François, Paul… et les autres (1974), Le Sauvage (1975), Police Python 357 (1976), I… comme Icare (1979) et le diptyque Jean de Florette / Manon des sources (1986).
Connu pour son engagement politique à gauche, Montand interprète de nombreux films et chansons engagés, dont ceux de Costa-Gavras dénonçant les extrémismes. Militant du Mouvement de la paix et des Droits de l'homme, il donne notamment un récital à l'Olympia en soutien aux Chiliens après le coup d'État de Pinochet.
Avec Simone Signoret, qu'il épouse en 1951, il forme l'un des couples les plus célèbres du cinéma français.
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Filmographie
1945 : Étoile sans lumière de Marcel Blistène : Pierre
1946 : Les Portes de la nuit de Marcel Carné : Diego
1948 : L'Idole d'Alexander Esway : Fontana
1950 : Souvenirs perdus de Christian-Jaque, dans le sketch no 4 : Raoul, le chanteur des rues
1951 : Paris est toujours Paris (Parigi è sempre Parigi), de Luciano Emmer - uniquement chanson
1951 : L'Auberge rouge de Claude Autant-Lara (non crédité au générique, n'apparaît que par son interprétation de la narration chantée)
1951 : Mon ami Pierre de Paula Neurisse et Louis Félix - Uniquement le commentaire -
1952 : Paris chante toujours de Pierre Montazel : lui-même
1953 : Le Salaire de la peur d'Henri-Georges Clouzot : Mario
1953 : La Route du bonheur (Saluti e baci) de Maurice Labro et Giorgio Simonelli : lui-même (participation)
1954 : Quelques pas dans la vie (Tempi nostri) d'Alessandro Blasetti et Paul Paviot : Vasco
1954 : L'Air de Paris de Marcel Carné - Uniquement la voix
1955 : Les héros sont fatigués d'Yves Ciampi : Michel Rivière
1955 : Napoléon de Sacha Guitry : le Maréchal Lefebvre
1955 : Marguerite de la nuit de Claude Autant-Lara : M. Léon
1956 : Hommes et Loups (Uomini e lupi) de Giuseppe De Santis : Ricuccio
1957 : La Rose des vents (Die Windrose) de Joris Ivens et Yannick Bellon, dans le sketch : Un matin comme les autres - Yves
1957 : Les Sorcières de Salem de Raymond Rouleau : John Proctor
1957 : Un dénommé Squarcio (La grande strada azzurra) de Gillo Pontecorvo : Giovanni Squarcio
1958 : Premier mai (Festa di maggio) de Luis Saslavsky : Jean Meunier
1958 : Les Vikings (The Vikings) de Richard Fleischer - Uniquement la narration -
1958 : Django Reinhardt de Paul Paviot : voix off récitant
1959 : La Loi (La legge) de Jules Dassin : Matteo Brigante
1960 : Le Milliardaire (Let's Make Love) de George Cukor : Jean-Marc Clément / Alexander Dumas
1961 : Sanctuaire (Sanctuary) de Tony Richardson : Candy
1961 : Aimez-vous Brahms ? (Goodbye Again) d'Anatole Litvak : Roger Demarest
1962 : Ma geisha (My Geisha) de Jack Cardiff : Paul Robeix
1963 : Le Joli Mai de Chris Marker - Uniquement la narration -
1965 : Compartiment tueurs de Costa-Gavras : l'inspecteur Grazziani, dit « Grazzi »
1966 : La Guerre est finie d'Alain Resnais : Diego Mora
1966 : Paris brûle-t-il ? (Is Paris Burning?) de René Clément : Marcel Bizien
1966 : Grand Prix de John Frankenheimer : Jean-Pierre Sarti
1967 : Vivre pour vivre de Claude Lelouch : Robert Colomb
1968 : Un soir, un train d'André Delvaux : Mathias
1969 : Mister Freedom de William Klein : le Capitaine Formidable
1969 : Z de Costa-Gavras : le député
1969 : Le Diable par la queue de Philippe de Broca : le baron César
1969 : Dieu a choisi Paris de Gilbert Prouteau - Uniquement la voix
1970 : L'Aveu de Costa-Gavras : Artur
1970 : Melinda, (On a Clear Day You Can See Forever) de Vincente Minnelli : Dr Marc Chabot
1970 : Le Cercle rouge de Jean-Pierre Melville : Jansen
1971 : La Folie des grandeurs de Gérard Oury : Blaze
1972 : État de siège de Costa-Gavras : Philip Michael Santore
1972 : Tout va bien de Jean-Luc Godard : Jacques
1972 : César et Rosalie de Claude Sautet : César
1973 : Le Fils de Pierre Granier-Deferre : Ange Orahona
1973 : Les Deux Mémoires de Jorge Semprún - Uniquement la narration -
1974 : La Solitude du chanteur de fond de Chris Marker (documentaire)
1974 : Le Hasard et la Violence de Philippe Labro : Laurent Bermann
1974 : Vincent, François, Paul... et les autres de Claude Sautet : Vincent
1974 : Vive la France de Michel Audiard - documentaire, uniquement le narrateur -
1975 : Section spéciale de Costa-Gavras (simple apparition)
1975 : Le Sauvage de Jean-Paul Rappeneau : Martin
1976 : Police Python 357 d'Alain Corneau : l'inspecteur Marc Ferrot
1977 : Le Grand Escogriffe de Claude Pinoteau : Morland
1977 : La Menace d'Alain Corneau : Henri Savin
1977 : Le fond de l'air est rouge de Chris Marker - participation -
1978 : Les Routes du sud de Joseph Losey : Jean Larréa
1979 : Clair de femme de Costa-Gavras : Michel
1979 : I… comme Icare d'Henri Verneuil : le procureur Henri Volney
1981 : Le Choix des armes d'Alain Corneau : Noël Durieux
1982 : Tout feu, tout flamme de Jean-Paul Rappeneau : Victor Valance
1983 : Garçon ! de Claude Sautet : Alex
1985 : Tempête de neige sur la jungle de Jacques-Yves Cousteau - documentaire, uniquement narration -
1986 : diptyque Jean de Florette et Manon des sources de Claude Berri : César Soubeyran dit « le Papet »
1987 : Beyond Therapy de Robert Altman - uniquement le narrateur
1988 : Trois Places pour le 26 de Jacques Demy : lui-même
1991 : Netchaïev est de retour de Jacques Deray : Pierre Marroux
1992 : IP5 : L'île aux pachydermes de Jean-Jacques Beineix : Léon Marcel
Le prénom César est plusieurs fois présent dans sa filmographie, on peut citer, par ordre chronologique :
Le baron César du Diable par la queue de Philippe de Broca.
Dans La Folie des grandeurs de Gérard Oury, il est Blaze, le valet de Don Salluste / Louis de Funès, lequel lui fait endosser l’identité du brigand César.
César, le macho craquant de César et Rosalie, de Claude Sautet, avec Rosalie/Romy Schneider.
Et enfin, le Papet César Soubeyran de Marcel Pagnol, dans les films de Claude Berri, Jean de Florette et Manon des sources.
1945 : Silence...antenne de René Lucot - court métrage -
1949 : La Ville et ses chansons de Jacques Planche - court métrage
1953 : Étoiles au soleil de Jacques Guillon : lui-même - court métrage
1966 : Rotterdam Europort de Joris Ivens - court métrage, uniquement le commentaire
1966 : Le Cours d'une vie : Louis Lecoin de Jean Desvilles et Jacques d'Arribehaude - court métrage, uniquement le commentaire
1969 : Le Deuxième Procès d'Arthur London de Chris Marker - moyen métrage
1969 : Jour de tournage de Chris Marker - court métrage
1974 : T'es fou Marcel... de Jean Rochefort - court métrage
1974 : Una mariposa en la noche d'Armando Bo - court métrage, uniquement la voix
1977 : Jacques Prévert de Jean Desvilles - court métrage, documentaire : uniquement voix off
Yves Montand cumule 94 739 993 entrées sur 39 films répertoriés au box office, en France. À Paris, Le Salaire de la peur reste son meilleur chiffre avec 1 601 140 entrées.
Ses films ont été également exportés principalement :
en Italie depuis le succès du Salaire de la Peur qui fera finalement 3 300 000 entrées, exploitation d’abord sporadique puis de plus en plus régulière ;
en Espagne de manière régulière à partir de 1965 avec Compartiment tueurs.
Grand Prix reste l’un de ses plus beaux succès à l’étranger avec 1 720 456 en Espagne et 3 500 000 en Italie.
Dans le tableau, sont comptabilisées et classées les entrées France des films auxquels Yves Montand a participé. Pour certains films, l’année de comptabilisation diffère avec l’année de tournage et de production pour des raisons de sortie et d’exploitation en salle différée.
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Michel Audiard, né le 15 mai 1920 à Paris 14e et mort le 28 juillet 1985 à Dourdan (Essonne), est un dialoguiste, scénariste et réalisateur français de cinéma, également écrivain et chroniqueur de presse.
S'inspirant de la gouaille du peuple parisien, les dialogues de Michel Audiard constituent l'un des meilleurs témoignages de l'irrévérence détachée propre aux années 1960. Parfois qualifié d'anarchiste de droite, un des seuls regrets qu'on lui connaisse3 est de ne pas avoir eu le temps d'adapter à l'écran le Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline.
Il est le père du scénariste et réalisateur Jacques Audiard
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