Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
07.11.2024
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nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
très bien fait http://titi.ce nterblog.net
Par han.t, le 03.09.2024
wsl
Par Anonyme, le 26.06.2024
La Chiron est une supercar du constructeur automobile français Bugatti (acquis en 1998 par le groupe allemand Volkswagen), descendante annoncée de la Bugatti Veyron 16.4. Elle tient son nom du pilote automobile monégasque Louis Chiron (1899-1979). Elle est préfigurée par le concept-car Bugatti Vision Gran Turismo et inspirée par la Bugatti Type 57.
La Bugatti Chiron est présentée au salon de Genève 2016 et sa sortie était prévue pour l'automne de la même année. La Chiron reprend le même bloc-moteur W16 de la Veyron 16.4 tout en l'améliorant, pièce par pièce pour en obtenir une puissance et un couple accrus sans modifier la cylindrée. Ce moteur développe 1 500 ch et propulse l'engin à 490 km/h, vitesse limitée électroniquement par le constructeur. Celle-ci pourrait avoisiner les 500 km/h mais les pneus qui pourraient soutenir une telle vitesse n'existent pas encore (Michelin travaille actuellement sur ce type de pneus). Son rapport poids/puissance est de 1,3 kg/ch, et son rapport couple/poids est de 802 Nm/t.
En 2015, Bugatti annonçait une centaine de précommandes. Fin 2016, le constructeur prévoyait la production de 500 exemplaires au total, soit cinquante de plus que sa devancière. Dans le même temps, 220 commandes sont reçues et une voiture est livrée. En 2017, 300 des 500 Chiron ont été commandées, et 70 ont été livrées pour sa première année de production, dont la première aux États-Unis, pays qui représente 30 % des commandes de Bugatti.
En mai 2018, Bugatti annonce la livraison du 100e exemplaire de la Chiron, qui est la première à recevoir sa carrosserie en fibre de carbone de couleur bleue marine matifié.
En juillet 2019, la 200e Chiron est sortie des ateliers, une Chiron Sport « 110 ans Bugatti ».
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Le Sherpa Light (ancien Sherpa 2) est un véhicule tactique léger, produit par Renault Trucks Defense, aujourd'hui Arquus qui a été présenté au public lors du salon Eurosatory 2006.
Caractéristiques
Doté de quatre roues motrices permanentes, le Sherpa Light est conçu pour les unités de projection et d'intervention. Il est adapté aux utilisations les plus extrêmes grâce à sa charge utile de deux tonnes sur route comme sur les terrains les plus difficiles. La hauteur et la masse totale réduite du Sherpa 2 lui confèrent de larges possibilités d'aérotransport, sans nuire à sa capacité d'emport, de mobilité et de protection.
Par ailleurs, le véhicule dispose d'une cabine de quatre places et d'une capacité de chargement arrière de 2,5 m3.
Le Sherpa Light Scout est l'une des six versions de la famille SHERPA LIGHT, véhicules tactiques et blindés 4x4 développés par Renault Trucks Defense . Disponible en variantes non blindées ou blindées (kits balistiques, minés et IED), le Scout est idéal pour les missions tactiques telles que la patrouille, l'escorte de convoi et le commandement et la liaison. Il est capable de transporter jusqu'à 4 ou 5 soldats ou une charge utile totale de jusqu'à 4 tonnes. Ses véhicules sont à la disposition des clients nord-américains via MACK Defense sous licence.
Utilisateurs
Depuis 2012, la version civile est vendue en Afrique, au Moyen-Orient et en Russie.
Utilisateurs des versions militaires de la famille SHERPA LIGHT :
France- Le Groupe d'Intervention de la Gendarmerie Nationale a utilisé l'échelle d'assaut sur un SHERPA APC. Deux en 2018.
Brésil - police fédérale
Chili - Opérations spéciales de Carabineros
Liban - forces de sécurité
Égypte - Utilisé par l' armée égyptienne et les forces de police nationales.
Indonésie - forces de sécurité
Inde - National Security Guard
Koweït - forces de sécurité, 300 commandés en 2018, fin de livraison en 2020
Histoire et développement
Au début des années 1900, la société française Schneider-Creusot collabora avec la compagnie d'armement russe Poutilov pour la conception d'un canon de 107 mm, qui devait par la suite être produit en Russie. Schneider décida d'adapter ce modèle pour les obus français de 105 mm en vue d'une proposition à l'armée de terre
Initialement, l'armée française ne montra que peu d'intérêt pour ce nouveau modèle du fait du grand nombre de canons de 75 mm modèle 1897 qu'elle avait en service. Néanmoins en 1913, celle-ci décida d'acheter un petit nombre d'unités sous la dénomination Canon de 105 mle 1913 Schneider, qui fut aussi connu sous l'abréviation de service L 13 S.
Les canons de 75 se révélèrent par la suite d'une efficacité limitée contre les tranchées adverses lors de l'enlisement en guerre de position de la Première Guerre mondiale. De ce fait, l'armée française commanda un grand nombre de L 13 S, car son obus 105 mm de 15,74 kg était redoutable contre des positions fortifiées tout en permettant une portée effective plus grande (12 000 m).
Après la fin de la Grande Guerre, la France vendit ou céda beaucoup de canons de 105 mm Schneider à différent pays, comme la Belgique, l'Italie, la Pologne et la Yougoslavie. Désigné « Canone de 105/28 » par l'armée italienne et produit sous licence par Ansaldo, le canon Schneider resta en service jusqu'en 1943. La Pologne, quant à elle, modifia l'affût du canon pour le désigner « wz.29 » et l'utilisa jusqu'au début de la Seconde Guerre mondiale en 1939.
La chute de la Pologne, de la Belgique, de la France et de la Yougoslavie au début de la Seconde Guerre mondiale, permit aux Allemands de saisir de nombreux canons de 105 mm Schneider. Sur 854 L 13 S en service au sein de l'armée française, beaucoup furent capturés et furent utilisés comme batterie côtière sur le mur de l'Atlantique
La Finlande utilisa 12 canons Schneider d'origine française, achetés en 1939, et 52 d'origine polonaise capturés par les Allemands.
Utilisateurs et désignation
Belgique
Finlande
France : Canon de 105 mle 1913 Schneider ou L 13 S
Israël[réf. souhaitée]
Italie : Cannone da 105/28 modello 1913 ou Cannone da 105/28
Pologne : Armata 105 mm wz. 13 Schneider et Armata 105 mm wz. 29 Schneider pour sa version modernisée.
Reich allemand :
10,5 cm K 331(f) pour les canons capturés en France.
10,5 cm K 333(b) pour les canons capturés en Belgique.
10,5 cm K 338(i) pour les canons capturés en Italie.
10,5 cm K 338(j) pour les canons capturés en Yougoslavie.
10,5 cm K 13(p) et 10,5 cm K 29(p) pour les canons capturés en Pologne.
Royaume de Yougoslavie
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
https://fr.wikipedia.org/wiki/Canon_de_105_mm_long_mod%C3%A8le_1913_Schneider | |||||||||||||||||||||||||||
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Le tramway d'Étaples à Paris-Plage (EP) est une voie ferrée d'intérêt local à écartement métrique qui fonctionna durant les premières années du XXe siècle dans le département du Pas-de-Calais. Il relia, de 1900 à 1940, la station balnéaire du Touquet-Paris-Plage à la gare d'Étaples desservie par les trains de Compagnie des chemins de fer du Nord.
Exploité en traction électrique, cet itinéraire, long de plus de six kilomètres, supporta un trafic soutenu (jusqu'à 32 circulations quotidiennes durant l'entre-deux-guerres). Victime de graves destructions au début de la Seconde Guerre mondiale, le tramway cessa son activité en 1940 après quarante ans de service.
Le succès rencontré, à la fin du XIXe siècle, par la station balnéaire de Paris-Plage attira de nombreux entrepreneurs désireux d'établir une voie ferrée reliant ce lieu de villégiature à la gare d'Étaples située sur la ligne Amiens - Calais gérée par la Compagnie des chemins de fer du Nord. Une première demande émana, en 1892, de M. Charles Prévost qui sollicitait la concession d'un tramway de Paris-Plage à Étaples (le mot tramway doit être pris ici dans le sens d'une voie ferrée d'intérêt local établie en accotement de la voirie existante). Ce projet rencontra de nombreuses difficultés qui ajournèrent sa réalisation : problème de franchissement de l'estuaire de la Canche en raison de l'étroitesse de pont franchissant le fleuve, acquisition délicate des terrains nécessaires à l'établissement des infrastructures, hésitation sur le mode de traction à adopter (la traction hippomobile, un temps envisagée, fut abandonnée au profit de l'électricité permettant d'assurer un trafic plus soutenu, plus rapide et plus conforme à l'image de modernité que voulait se donner la station balnéaire à la mode). Malgré la déclaration d'utilité publique obtenue le 12 janvier 1895, l'affaire resta sans suite.
En 1898, le projet fut repris par de nouveaux entrepreneurs, sous l'égide de la banque Adam, qui fondèrent la Société du Tramway d'Étaples à Paris-Plage (E.P.) dans le but d'établir un chemin de fer à écartement métrique et à traction électrique entre les deux localités. La construction de l'itinéraire put commencer bénéficiant d'un décret prorogeant les délais d'exécution de la ligne initialement prévue et du réaménagement de l'ouvrage sur la Canche en 1899-1900. Le tramway, après une reconnaissance de la voie le 10 juillet 1900, fut mis en service le 15 juillet suivant sous le régime d'une autorisation provisoire d'exploitation. La situation fut régularisée par une convention de rétrocession signée le 2 mars 1902 et le décret du 28 mai de la même année lui faisant suite
La ligne, d'un développement de 6,4 kilomètres, partait de la cour de la gare d'Étaples (en bordure du quai impair), traversait la localité avant de franchir l'estuaire de la Canche par le nouveau pont à structure métallique reposant sur des piles en maçonnerie. Il s'établissait alors en accotement de la RN 318 (actuelle Avenue de Picardie) traversant la forêt, longeant les dunes de la pointe du Touquet, pénétrait dans Paris-Plage par l'avenue de Picardie avant d'emprunter le rue Louis Hubert, puis d'arriver à son terminus rue de Paris (entre la rue Saint-Amand et la rue de la Paix).
La voie, établie à l'écartement métrique, était constituée de rails « Vignole » de 15 kg/m (puis de 18 kg/m après une opération de renouvellement de la voie) en accotement des routes ou de rails « Broca » de 36 kg/m noyés dans la chaussée dans la traversée des agglomérations. La ligne ne présentait un profil accidenté mais pouvait accuser, sur de courts tronçons, des déclivités de 36 ‰ ; les courbes étaient susceptibles de s'abaisser, en milieu urbain, à 20 mètres de rayon.
Les principales installations se localisaient aux extrémités de la voie ferrée. À Étaples, un bâtiment permettait des opérations de transbordement de messageries avec la ligne Nord. À Paris-Plage, le terminus de l'itinéraire ne bénéficiait, au début de l'exploitation que d'un modeste bâtiment-voyageurs en brique décoré de colombages en bois. Avec la croissance du trafic, une gare de plus grandes dimensions et de construction soignée, avec arcades, fronton et terrasse, fut construite rue de Paris au point de contact avec la ligne littorale desservant Berck-Plage. De nombreux haltes jalonnaient la ligne, d'élégants petits bâtiments à colombages et toit de chaume permettaient aux voyageurs de s'abriter des intempéries, des bancs disposés à l'extérieur rendaient agréable l'attente à la belle saison. L'alimentation en courant continu de 600 V était assurée par une centrale à vapeur.
Jusqu'en 1914, la desserte de la ligne était assurée par 12 à 18 allers et retours quotidiens selon la saison (12 du 1er octobre au 31 mai, 18 durant la période estivale du 1er juin au 30 septembre) assurant la correspondance avec les trains du réseau du Nord en gare d'Étaples. Des billets communs au tramway et à la Compagne du Nord étaient d'ailleurs édités. En revanche, faute d'accords avec la société exploitante, la correspondance avec les convois de la ligne de Berck-Plage n'était pas effective ou relevait du simple hasard des horaires établis par chaque réseau. Le trajet durait 25 minutes en raison de la limitation de vitesse imposée au tramway dans la traversée des agglomérations et des arrêts marqués sur le parcours. Un service de bagages était offert aux voyageurs, ce qui nécessitait l'adjonction d'un fourgon en queue de convoi. Le trafic connut une forte croissance dans les années d'exploitation précédant la Première Guerre mondiale, passant ainsi de 43 000 passagers en 1900 à 117 000 en 1905.
Dans les années 1920 et 1930, jusqu'à 32 navettes circulaient quotidiennement, assurant, à certaines heures de la journée, un véritable service cadencé à la demie-heure. En 1937, la compagnie instaura un service mixte en introduisant des autobus aux heures les plus creuses. La ligne fut gravement endommagée lors des combats de la Bataille de France en mai-juin 1940, le service fut interrompu ; il fallut toutefois attendre le 9 octobre 1940 pour que la fermeture définitive de l'itinéraire soit officielle. La voie ferrée fut déclassée en 1953, la voie démontée, le matériel subsistant ferraillé.
Matériel roulant
La parc moteur était constitué de motrices classiques de construction SACM - Thomson-Houston à deux essieux sur truck Brill, avec accès par plates-formes d'extrémité. Un archet permettait de capter le courant circulant par un fil de contact suspendu par consoles à des poteaux en bois. Sept motrices (numérotées de 1 à 7) furent livrées au tramway en deux séries : trois en 1900, quatre au cours de la première décennie du XXe siècle (les différences entre les séries portaient seulement sur le nombre de baies vitrées latérales).
Le matériel remorqué se composait de douze remorques à voyageurs à 2 essieux (parmi lesquelles un nombre indéterminé, de deux à quatre, étaient ouvertes du type « baladeuse ») et de quatre fourgons à bagages.
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Renée Moreau, né le 23 septembre 1919 à Buxeuil dans la Vienne, morte le 24 septembre 2021 à Senillé, est une militante et résistante française. Membre de l'Organisation spéciale puis des FTP, elle diffuse des tracts et organise une manifestation. Dénoncée, elle est arrêtée en février 1943, torturée, déportée à Ravensbrück, d'où elle revient en juin 1945.
Biographie
Renée Moreau naît à Buxeuil dans la Vienne le 23 septembre 1919. Elle est la troisième des quatre filles d'une famille modeste. Elle obtient son certificat d'études mais la condition modeste de sa famille l'entraîne à devenir employée de maison, puis vendeuse à Paris. Elle revient ensuite dans sa région d'origine pour travailler à la Manufacture d'armes de Châtellerault.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, sous l'Occupation, Renée Moreau entre dans la Résistance, sur l'invitation de sa collègue et amie Léone Jamain. Elle fait partie de l'Organisation spéciale (O.S.), qui devient plus tard les Francs-tireurs et partisans (FTP). La Résistance s'organise lors de réunions secrètes à la Manufacture (« la Manu »), et se matérialise d'abord par l'élaboration et la diffusion de tracts auprès de la population. Les tracts qu'elle contribue à diffuser appellent à prendre part et à soutenir la Résistance.
Son groupe participe aussi à héberger d'autres résistants, et à les approvisionner en faux papiers d'identité, en provisions et en cartes de ravitaillement, qui sont subtilisées à la mairie.
Renée Moreau prend part également aux sabotages dans la région, ainsi qu'à l'édition d'un journal clandestin diffusé après du personnel de la Manufacture, le Manuchard libre.
Elle est l'une des organisatrices de la grande manifestation du personnel de la Manufacture le 26 novembre 1942. Cette manifestation réunit entre 1 800 et 2 000 manifestants se ressemblant dans la cour, entonnant la Marseillaise malgré la présence de mitrailleuses allemandes, et protestant notamment contre l'envoi de travailleurs en Allemagne. Ils obtiennent partiellement gain de cause.
Mais elle est dénoncée, et arrêtée le 17 février 1943 en même temps que quatorze de ses camarades. Incarcérée à la prison de la Pierre Levée, à Poitiers, elle est battue au cours de nombreux interrogatoires, comme ses camarades. Elles sont transférées le 27 mars 1943 à Romainville près de Paris, puis à Compiègne le mois suivant et déportées en Allemagne, dans le camp de Ravensbrück. Elle y découvrent la dure réalité des camps, avec des femmes squelettiques et des charrettes de cadavres.
Renée Moreau est tondue, nantie du matricule 22465, et affectée au kommando de Neubrandenburg, où elle subit le travail forcé sous les coups et les privations. En avril 1945, l'Armée rouge approche et les SS donnent l'ordre d'évacuation du camp. Après trois jours de marche sans manger ni boire, elle s'évade avec quelques autres ; leur groupe réussit à s'alimenter dans un champ puis rejoint des prisonniers de guerre français qui les cachent et les nourrissent. Elles retrouvent ensuite les troupes alliées.
Lorsque Renée Moreau revient à Châtellerault le 23 juin 1945, elle ne pèse plus que 38 kg. Elle retrouve la santé, puis reprend son travail à la Manufacture.
Elle adhère à la Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes, et en devient la secrétaire départementale. Elle reçoit la Légion d'honneur, la médaille militaire et la croix de guerre.
Renée Moreau meurt à 102 ans le 24 septembre 2021 à Senillé dans la Vienne.
Distinctions
Officier de la Légion d'honneur.
Médaille militaire.
Croix de guerre 1939-1945.
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Michael Lonsdale (parfois crédité Michel Lonsdale) est un acteur franco-britannique, né le 24 mai 1931 à Paris, où il est mort le 21 septembre 2020.
Principalement connu pour ses rôles au théâtre et au cinéma, il a également prêté sa voix à divers projets audiovisuels, comme des dramatiques radiodiffusées ou des livres audio.
Biographie
Michael Edward Lonsdale-Crouch naît à Paris en 1931. Il est le fils naturel de Simone Béraud et d’Edward Lonsdale-Crouch, un militaire de l'armée britannique. Une de ses grands-mères était irlandaise. Il est le neveu par alliance de Marcel Arland (époux de sa tante Janine Béraud), écrivain qui a obtenu le prix Goncourt 1929.
Peu après sa naissance, la famille Lonsdale déménage vers Jersey puis part pour Londres en 1935. En 1939, ils rejoignent le Maroc où son père est devenu négociant en engrais. Prisonnier des autorités vichystes, il est libéré lors du débarquement des Alliés en Afrique du Nord en novembre 1942. Son fils Michael profite alors à Casablanca des séances de cinéma américain destinées aux troupes qui y stationnent.
Il anime des émissions enfantines sur Radio-Maroc dès 1943. Revenu en France, à Cannes, en 1946, il rencontre Roger Blin qui lui fait découvrir le théâtre. En 1949, Michael et sa mère s'installent à Paris dans un immeuble face aux Invalides, dans l'appartement du grand-père maternel que l'acteur va ensuite habiter toute sa vie.
Il suit le cours de théâtre de Tania Balachova. Pour gagner un peu d'argent, sa mère donne des cours d'anglais. À 22 ans, il demande à être baptisé dans la foi catholique. La francisation de son prénom — en Michel — provient de l'acteur belge Raymond Rouleau qui ne parvenait pas à prononcer correctement le prénom anglais Michael.
C'est grâce aux deux rôles offerts par François Truffaut dans La Mariée était en noir et Baisers volés (dans ce dernier film, une scène est tournée dans son appartement parisien) qu'il se fait un nom au cinéma.
Il tourne dans des films dits d'avant-garde (films de Marcel Hanoun) comme dans des productions hollywoodiennes (Munich de Steven Spielberg). Sa maîtrise courante de l'anglais lui permet d'apparaître dans de nombreux films américains et britanniques.
Durant sa carrière, il joue aussi bien pour des metteurs en scène comme Orson Welles, François Truffaut, Joseph Losey, Louis Malle, Luis Buñuel, Jean-Pierre Mocky, Jean Eustache ou Jean-Daniel Pollet qu’au théâtre dans des textes contemporains (Dürrenmatt, Beckett, Duras...). Il participe à des films grand public, dont un James Bond, Moonraker en 1979, dans le rôle du méchant, ou la comédie Ma vie est un enfer de Josiane Balasko, ainsi qu'à des téléfilms. En 2010, il joue le rôle de frère Luc dans Des hommes et des dieux, de Xavier Beauvois, qui relate les derniers jours des moines de Tibhirine, en Algérie, dont l'assassinat avait frappé l'opinion internationale en 1996. Pour ce rôle, il remporte l'unique César de sa carrière en tant que meilleur second rôle masculin.
Il rencontre Michel Puig et ensemble, ils fondent en 1972 le Théâtre musical des Ulis, une compagnie de théâtre musical subventionnée par le ministère de la Culture.
En février 1978, il fait partie des membres fondateurs du Comité des intellectuels pour l'Europe des libertés.
En 1983, il réalise le film en langue française La Voix humaine.
En 1990, à l'initiative du ministère de la Culture et des moines de Cîteaux, il met en scène Bernard de Clairvaux de Daniel Facérias et Gilles Tinayre sur le site historique de Clairvaux avec plus de cent figurants.
Michael Lonsdale met en scène de nombreux textes, dont, en 2002, Marie Madeleine des frères Martineau, en 2001, La Nuit de Marina Tsvetaeva de Valeria Moretti, et, en 2010, un spectacle sur sœur Emmanuelle, après d'autres spectacles sur Thérèse de Lisieux et François d'Assise.
Il prête par ailleurs sa voix à la lecture de grands textes de littérature et de philosophie pour des livres audio, ainsi qu'à Erik Satie au sein des maisons Satie d'Honfleur. Il prête également sa voix à Victor Hugo, en 2014, dans le tramway de Besançon, ville natale de l'écrivain.
À compter de 2001, il est président d’honneur du Festival de silence et l’un des présidents d’honneur du jury du prix Marguerite-Duras, autrice et réalisatrice avec laquelle il a beaucoup tourné.
Il est également un artiste peintre reconnu. La galerie Daniel-Besseiche à Paris a organisé une exposition en 2010 où ses œuvres étaient accrochées aux côtés de celles du peintre expressionniste et critique d'art Jean Revol.
En 2008, le Festival du film de Belfort - Entrevues lui consacre un hommage croisé avec Édith Scob.
En 2011, il est l'invité d'honneur du Festival Paris Cinéma. À cette occasion, il donne une leçon de cinéma avec Jean Douchet.
Catholique engagé, Michael Lonsdale est proche de la communauté de l'Emmanuel. En 1987, à l’invitation de Dominique Rey, alors jeune prêtre, il participe au premier Festival Magnificat à Paray-le-Monial, avec Philippe Bizot, Catherine Salviat, Jacques Loussier, Michel Piquemal, Daniel Facérias, Cyril Atanassoff, Goudji. En 1988, il cofonde le centre artistique chrétien Magnificat, destiné plus spécialement aux artistes.
En 1998, il accepte d'être le parrain d'une promotion de l'Institut catholique d'études supérieures situé à La Roche-sur-Yon et est membre de la section « arts et lettres » de l'Académie catholique de France. En 2014, il accepte de parrainer une jeune troupe de théâtre : la troupe des Potimarrants.
Il participe à la Diaconie de la beauté, qui recouvre les engagements des différentes communautés au service de la charité pour les plus pauvres. Il préside le Festival sacré de la beauté à Cannes.
Il est lecteur récurrent pour le projet Psaume dans la ville.
Michael Lonsdale est le demi-frère de Gerald Calderon (1926-2014).
À propos de son absence de vie conjugale, il déclare, dans son livre Le Dictionnaire de ma vie, paru en 2016 : « J’ai vécu un grand chagrin d’amour et ma vie s’en est trouvée très affectée. La personne que j’ai aimée n'était pas libre… je n’ai jamais pu aimer quelqu’un d’autre. C’était elle ou rien et voilà pourquoi, à 85 ans, je suis toujours célibataire ! Elle s’appelait Delphine Seyrig ».
Michael Lonsdale meurt dans son sommeil le 21 septembre 2020 à son appartement parisien place Vauban, à l'âge de 89 ans. La veille, le cardinal Philippe Barbarin lui administre le sacrement des malades. Les obsèques sont célébrées à l'église Saint-Roch de Paris le 1er octobre, suivies de l'inhumation dans la plus stricte intimité au cimetière de Montmartre (4e division).
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La série des M 67 est un grand succès pour la marque de luxe Talbot. La Talbot M 67 présentée en 1927, elle adopte le nouveau moteur 6 cylindres 2 litres à soupapes en tête qui remplace désormais le 4 cylindres. Il développe 45 ch et autorise plus de 100 km/h de vitesse maxi.
Connue sous le nom de Darracq jusqu'en 1920, la firme Talbot, de Suresnes, est alors acquise par le groupe britannique Sunbeam?Talbot.
Le patron Anglais Owen Clegg recrute deux ingénieurs italiens, transfuges de Fiat, Vincenzo Bertarione et Walter Becchia.
Travaillant de concert, les deux hommes influencent grandement la technique de l’entreprise.
O. Clegg est convaincu que l’avenir pour les voitures de tourisme, est aux six cylindres.
Au Salon de 1927,la Talbot M67 est présentée, elle marque le tournant dans l’histoire de la marque, car elle signifie que, très rapidement, toute la production sera assurée avec des moteurs d’au moins six cylindres.
Dès son lancement,la M67 connaît un grand succès ; en deux ans, il en est vendu environ trois mille cinq cents exemplaires, ce qui, pour l’époque, est considérable pour une automobile de cylindrée moyenne.
Au Salon de 1929, la puissance est portée à 48 ch à 3600 tr/mm, le châssis fait l’objet de quelques modifications, notamment l’empattement est légèrement réduit à3.13 m, le modèle prend la désignation M67 C.
Sur demande, il est possible de commander une M 67 avec le châssis de 3.24 md’empattement, elle est alors appelée M67 L.
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La taxe sur la valeur ajoutée ou TVA est un impôt indirect sur la consommation inventé par le haut fonctionnaire Maurice Lauré et institué par la loi du 10 avril 1954. Elle a ensuite été mise en place dans de nombreux pays notamment au sein des États membres de l'Union européenne, ce qui conduit alors à parler de TVA dans l'Union européenne. Une grande partie revient dans les caisses de l'État, l'autre revient dans les caisses de l'Union européenne depuis la Sixième Directive entrée en vigueur en 1978.
En France, le champ d'application de la TVA se définit de deux manières : d'une part, par les opérations imposables à la TVA et d'autre part, par les règles de territorialité.
La TVA est de loin la recette fiscale la plus importante en France, représentant la moitié du prélèvement fiscal. Elle représente une ressource environ trois fois plus importante que l'impôt sur le revenu. En 2013 les recettes de TVA se montaient à 141,2 milliards d'euros sur un total de recettes fiscales de 298,6 milliards d'euros.
Historique
C'est un impôt institué dans son principe en France par la loi du loi du 10 avril 1954 à l'instigation de Maurice Lauré, haut fonctionnaire de la direction générale des Impôts : celui-ci propose d'éliminer les inconvénients liés aux divers impôts sur la consommation. Ceux-ci — qu'il s'agisse de la taxe sur le prix de vente payé par les consommateurs ou de la taxe sur le chiffre d’affaires payée par les entreprises — sont en effet très critiqués pour leurs effets dits « de cascade ». Maurice Lauré propose donc de les remplacer par un impôt plus moderne, à vocation unique : la TVA.
L'assiette de celle-ci est par construction plus rationnelle puisque chaque stade de la filière production-consommation n'est imposé que sur « la seule valeur ajoutée constituée à ce stade », d'où l'importance des déductions, c'est-à-dire la TVA payée en amont. À chaque stade du processus seule la valeur ajoutée doit en définitive être taxée.
Cet impôt moderne n'est mis en œuvre que timidement, dans les débuts ce n'est qu'une taxe à la production de biens avec un régime embryonnaire de déduction. Il faudra le choc politique de 1958 pour qu'elle soit appliquée progressivement à l'ensemble des biens et services. On peut dater l'achèvement de cet impôt sophistiqué sur la consommation à 1967. À l'étranger, elle fait rapidement le tour du monde et se trouve adoptée par de nombreux pays notamment au sein de l'Union européenne
La France a un taux moyen de TVA en 2015 inférieur à celui de l'Union européenne. L'application de la TVA est caractérisée par sa complexité (dans la réalité « pas moins de 10 taux de TVA différents et 150 mesures dérogatoires ») que dénonce la Cour des comptes.
En mars 2012, une loi de finances présentée par le gouvernement François Fillon fait passer le taux normal de la TVA de 19,6 % à 21,2 % au 1er octobre 2012, parallèlement à une diminution de cotisations sociales (« TVA sociale »). Après l’élection présidentielle de la même année, une loi de finances présentée par le gouvernement Jean-Marc Ayrault annule cette augmentation. Quelques mois plus tard, après la remise du rapport sur la compétitivité française et la mise en place du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE), une loi de finances fait passer le taux normal de la TVA de 19,6 % à 20 % au 1er janvier 2014.
1968 | 1969 | 1970 | 1972 | 1977 | 1982 | 1988 | 1989 | 1990 | 1992 | 1995 | 2000 | 2012 | 2014 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Taux particulier (ou super réduit) | 5,5 | 5,5 | 2,1 | 2,1 | 2,1 | 2,1 | 2,1 | 2,1 | 2,1 | |||||
Taux réduit | 6,0 | 7,0 | 7,5 | 7,0 | 7,0 | 7,0 | 7,0 | 5,5 | 5,5 | 5,5 | 5,5 | 5,5 | 5,5 | 5,5 |
Taux intermédiaire | 13,0 | 15,0 | 17,6 | 17,6 | 7,0 | 10,0 | ||||||||
Taux normal | 16,66 | 19,0 | 23,0 | 20,0 | 17,6 | 18,6 | 18,6 | 18,6 | 18,6 | 18,6 | 20,6 | 19,6 | 19,6 | 20,0 |
Taux majoré | 20,0 | 25,0 | 33,33 | 33,33 | 33,33 | 33,33 | 28,0 | 25,0 | 22,0 | 18,6 |
Les opérations soumises ou non à TVA
Il y a lieu de distinguer les opérations qui se situent hors du champ d'application de la TVA et les opérations qui, se trouvant dans le champ d'application de la TVA sont assujetties à la TVA ou en sont exonérées.
S'agissant des opérations hors du champ d'application de la TVA, il s'agit, globalement des opérations réalisées par les non-assujettis (article 4 de la 6e directive), tel que les personnes qui ne sont pas indépendantes (salariés) ou encore les organismes publics pour les opérations réalisées en tant qu'autorité publique. Il en est de même des opérations réalisées par les entreprises en "bon père de famille" (perception de dividendes) qui constituent des opérations hors du champ d'application de la TVA en raison de l'absence de contrepartie.
S'agissant des opérations situées dans le champ d'application de la TVA, il y a lieu de distinguer les opérations qui sont exonérées de TVA et les opérations imposables.
Opérations soumises à la TVA
Livraisons de biens et prestations de services à titre onéreux
Les opérations sont imposables en vertu de leur nature ou de la qualité de leur auteur, le principe est assez simple : sont soumises obligatoirement à la TVA les livraisons de biens et les prestations de services qui relèvent d'une activité économique effectuée à titre onéreux par un assujetti agissant en tant que tel (art 256 et suivants du CGI ).
Il faut ici comprendre livraison au sens juridique transfert de propriété, et par conséquent l'on entend par livraisons de biens toutes les opérations de ventes de bien corporels ; par prestations de services l'on entend toutes les opérations autres que la vente de bien corporels (transports, travaux d'études, expertises, etc.). La notion d'activité économique quant à elle embrasse un secteur très large, le secteur des opérations du marché économique, que ce soit la production, le commerce ou les services. Par à titre onéreux, on entend les opérations conclues en échange d'une contrepartie, mais pas forcément monétaire, en effet le troc est lui aussi touché par la TVA. Pour finir, la notion d'assujetti désigne toutes les personnes physiques ou morales qui effectuent de manière indépendante, que ce soit de manière habituelle ou occasionnelle, des opérations touchées par la TVA.
Ensuite viennent les opérations imposables en vertu d'une disposition expresse du législateur. L'article 257 du Code général des impôts contient une liste d'opérations qui sont imposable à la TVA bien que ne répondant pas à la définition de principe ci-dessus. Sont en particulier visées par cet article les livraisons à soi-même, par exemple une société de fabrication de bureaux qui pour les besoins de l'entreprise livrerait des meubles à titre gratuit au siège de la société. Cette opération est obligatoirement soumise à la TVA. D'autre part cette catégorie vise aussi la production et la vente d'immeubles neufs.
Certaines opérations sont soumises à la fois à la TVA, ainsi qu'à leur déduction. C'est le cas d'une vente à soi-même dans le but d'augmenter les immobilisations d'une société.
Opérations exonérées de TVA
Inversement, certaines opérations sont exonérées de TVA. On distingue :
les opérations non assujetties par nature (par exemple les prêts, les actes médicaux, les achats auprès d'organismes publics non assujettis).
les opérations normalement imposables mais exclues par le législateur. Cette deuxième catégorie regroupe principalement les opérations d'exportation et les livraisons intracommunautaires (ventes hors du territoire national), afin de favoriser la compétitivité des produits vendus à l'étranger : on parle désormais d’exportations lorsque le client est situé dans un pays tiers (hors de la Communauté européenne) (article 262-I et II-1° du CGI), et de livraisons intracommunautaires s'il est situé dans l'un des pays membres, hors France (Article 262 ter du CGI). Le principe : La TVA est perçue dans le pays de la mise à la consommation. Certains territoires dépendant d'un pays de la Communauté sont malgré tout considérés à l'équivalent de pays tiers dans le cadre de la TVA. À noter que les entreprises exportatrices peuvent malgré tout déduire la TVA qu'elles payent sur leurs achats.
les transports aériens ou maritimes de voyageurs en provenance ou à destination de l'étranger ou des territoires et départements d'outre-mer, les transports ferroviaires de voyageurs en provenance et à destination de l'étranger ainsi que les transports par route de voyageurs étrangers en provenance et à destination de l'étranger, circulant en groupe d'au moins dix personnes.
les biens d'occasion vendus par des particuliers, œuvres d'art (sous certaines conditions), objets de collection et d'antiquité
les services d'assurances, les loyers de particuliers, les timbres
Opérations soumises à option
Il existe enfin des opérations soumises sur option à la TVA : certaines activités ne sont pas soumises à la TVA selon les règles du droit commun de la TVA, mais les organismes ou les personnes qui les réalisent sont autorisés à se soumettre volontairement à ce régime. Ils y trouvent intérêt car ils peuvent ainsi récupérer la TVA qu'ils payent habituellement sur leurs achats, ce qu'ils ne pouvaient faire tant qu'ils ne collectaient pas la TVA.
Certains statuts de vendeurs (comme l'auto-entrepreneur et la micro-entreprise) entrent dans cette catégorie.
Territorialité
Le territoire sur lequel s'applique la TVA comprend : la France continentale, la Corse, la principauté de Monaco, les eaux territoriales, le plateau continental, les départements de la Guadeloupe, de la Martinique et de La Réunion.
Cependant, ces trois derniers départements sont, au même titre que les pays tiers, considérés comme des territoires d'exportation à l'égard de la France métropolitaine. La TVA n'est pas applicable aux départements de la Guyane et de Mayotte.
Les livraisons de biens au départ de la France métropolitaine pour la France métropolitaine sont soumises à la TVA ;
Les livraisons de biens au départ de la France vers l'étranger et les ex-DOM-TOM (départements d'outre-mer, "collectivités territoriales d'outre-mer" et Nouvelle-Calédonie) sont exonérées ;
À l'inverse, les importations, donc les livraisons de biens dont le lieu de départ est à l'étranger sont soumises à la TVA ;
En matière de territorialité, des règles assez complexes s'appliquent aux prestations de services. La règle générale veut que le service soit soumis à la TVA française lorsque le prestataire du service est établi en France. Cette règle ne s'applique toutefois qu'à titre supplétif et ne s'applique que lorsqu'aucune exception n'est applicable. Ces exceptions sont essentiellement basées sur la nature du service ou l'identité (assujetti ou non du preneur). Il peut ainsi arriver qu'une entreprise française facture à une autre entreprise française des services sans que la TVA française ne doive être portée en compte. Ce serait par exemple le cas d'un architecte français facturant à un promoteur français la conception des plans d'un bâtiment devant être érigé à Bruxelles. Dans ce cas, c'est la TVA belge qui doit être portée en compte, car c'est l'endroit où est établi l'immeuble qui est déterminant pour localiser fiscalement l'opération.
Les opérations effectués en Guyane ne sont pas soumises à TVA.
L'île de Saint-Barthélemy, bénéficie, de facto, d'exemption de la TVA sauf la TVA pour les opérations immobilières.
Fonctionnement
Le mécanisme de fonctionnement de la TVA repose sur la TVA collectée à laquelle on soustrait la TVA déductible.
La TVA collectée
La TVA collectée est celle que les assujettis facturent à leurs clients. Elle suit les règles relatives à la base d'imposition, au taux applicable et au fait générateur.
La base d'imposition de la TVA est définie par l'article 266 du Code général des impôts (CGI). La base d'imposition, selon cet article, est composée de toutes les sommes, valeurs, reçues ou à recevoir par le fournisseur ou le prestataire de services en contrepartie de la livraison ou de la prestation. Plus simplement la TVA doit être calculée sur l'ensemble du prix de vente du bien, en y ajoutant s'il y a lieu les frais de port et d'emballage. La TVA se calcule aussi sur les taxes annexes : la TVA sur l'électricité se calcule aussi sur la taxe municipale et la taxe départementale, alors que la TVA sur l'essence se calcule aussi sur la Taxe intérieure sur les produits pétroliers.
En revanche, ne constituent pas des éléments du prix imposable les réductions de prix (escomptes de caisse, rabais, remises, ristournes consentis directement aux clients).
Ainsi sont inclus dans la base d'imposition, outre le prix convenu, tous les impôts, taxes, droits et prélèvements de toute nature, à l'exception de la TVA elle-même et tous les frais accessoires. Parmi ces frais on peut citer : les frais de transport, les frais d'assurance, les frais d'emballage, etc.
En France continentale, il existe quatre taux de TVA applicables :
Le taux normal, à 20 %, qui s'applique à toutes les opérations de ventes de biens ou de services excepté celles soumises par la loi à un autre taux. En guise d'exemple on peut citer l'habillement, le tabac, l'essence, l'équipement électroménager, la consommation de gaz ou d'électricité, les bijoux, parfums, fournitures de bureau, brosses à dent, dentifrice, les CD, les DVD, certains (rares) médicaments, les services de réparations, de coiffures... ;
Le taux intermédiaire, à 10 %. Ce taux est applicable depuis le 1er janvier 2014 pour certains produits de première nécessité jusqu'alors taxés à 7 % :
Touristiques : hôtels classés de tourisme, villages de vacances, pensions, gîtes ruraux, agences de voyage
Transport : transport public de voyageurs et taxis
Culture : cinéma, manèges forains, entrée dans les musées ou monuments, entrée dans les parcs récréatifs illustrant un thème culturel, services de télévision par abonnement dans une offre unique (ne concerne pas les offres internet triple play qui sont au taux de 20 %). Les entrées dans les manifestations sportives sont taxées au taux de 20 %.
Vente à emporter ou restauration sur place dans les fast-foods, restaurants, hôtels, bars et cafés (hors alcool). Jusqu'au 30 juin 2009, il existait une distinction entre les ventes "sur place" (restaurants, fast-food avec consommation sur place) taxées à 19,6 % et les ventes des mêmes produits mais destinées à être emportés (par drive-in par exemple) qui relevaient du taux de 5,5 %. Le 1er juillet 2009, toutes ces opérations avaient été alignées par le bas, au taux de 5,5 %.
Sandwichs et salades vendues avec couverts
Œuvres d'art, si l'auteur est vivant.
Immobiliers : Travaux dans les logements sociaux, construction de logements-foyers, terrains à bâtir, travaux d'amélioration, de transformation ou d'aménagement et d'entretien des logements achevés depuis plus de 2 ans, et les matières premières s'y rapportant
Tri des déchets, nettoyage des voies publiques
Médicaux: la plupart des médicaments non remboursables
Produits d'origine agricole, et à usage agricole (nourritures des animaux dans les fermes, par exemple)
Bois de chauffage à usage particulier
Ventes de fleurs ;
Le taux intermédiaire de 7 % a concerné l'ensemble des produits ci-dessus, entre le 1er janvier 2012 et le 1er janvier 2014. Il a été remplacé par le taux à 10 % à cette date.
Le taux réduit, à 5,5 %, pour les produits de première nécessité, de consommation courante ou pour favoriser certains secteurs. Bénéficient de ce taux les domaines économiques :
Eau (en bouteille ou au robinet)
Alimentaires : Conserves, plats cuisinés, potages, desserts, produits diététiques, céréales, fruits, viandes, huiles, pâtes, sucre, confiserie, lait, boissons non alcoolisées... à l'exception de certains « bonbons », en fonction de leur quantité de sucre, de certains chocolats, de la margarine et des graisses végétales et du caviar (taux de 20 %) et des sandwichs et salades à emporter avec couverts au taux de 10 %.
Produits pour femmes.
Abonnements de gaz et d'électricité (mais la consommation est taxée à 20 %)
Services d'aide à la personne pour les handicapés et appareillages pour handicapés ou diabétiques
Repas pris en cantine scolaire
Livres
Théâtre et concerts
L'ensemble des produits/services actuellement taxés à 10 % jusqu'au 31 décembre 2011.
Le taux super-réduit, à 2,1 % (considéré comme un taux particulier), qui ne concerne que très peu de catégories de biens :
les médicaments remboursables par la Sécurité sociale
les publications de presse quotidiennes et périodiques (sauf les publications à caractère pornographique (TVA à 20 %) et les publications avec un produit (TVA à 10 %))
billetterie des 140 premières représentations théâtrales d'œuvres nouvellement créées ou présentées dans une nouvelle mise en scène
la redevance de la Télévision.
En Corse, les taux de la TVA sont généralement les mêmes qu'en France continentale. Néanmoins, pour tenir compte du particularisme économique lié à l'insularité certains produits voient leurs taux réduits par rapport à ceux du continent :
L'essence et les produits pétroliers ont un taux de TVA particulier de 13 %
Les travaux immobiliers, matériels agricoles, et l'électricité basse tension bénéficient d'un taux de TVA réduite à 8 %
Les biens bénéficiant de la TVA à 5,5 % en France métropolitaine bénéficient du taux de TVA super-réduite à 2,1 %
Certaines représentations théâtrales, de cirque, ou la vente d'animaux à des non redevables bénéficient d'un taux à 0,9 %
D'autres taux réduits existent aussi pour les DOM :
En Guadeloupe, à la Réunion et en Martinique, les opérations normalement taxées à 20 % bénéficient d'un taux réduit à 8,5 %. Comme pour la Corse, les opérations taxées normalement à 5,5 % le sont à 2,1 %.
En Guyane et à Mayotte, aucune TVA ne s'applique.
Le fait générateur, régi par l'article 269 du CGI, est le fait par lequel sont réalisées les conditions légales nécessaires pour l'exigibilité de la taxe. Le fait générateur se produit au moment de la livraison, de l'achat, de l'acquisition intracommunautaire ou de la prestation de service. L'exigibilité correspond au droit que le Trésor public peut faire valoir auprès du redevable pour obtenir le paiement de la taxe. La taxe est exigible pour les livraisons, achats, et acquisitions intracommunautaires lors de la survenance du fait générateur. Elle intervient pour les prestations de services lors de l'encaissement du prix ou des acomptes.
La TVA sur les débits est celle exigible au moment de la facturation. Elle concerne essentiellement la vente de biens : la date retenue pour le fait générateur est celle du transfert de propriété ou de la mise à disposition du bien, autrement dit la date figurant sur la facture.
La TVA sur les encaissements est exigible au moment du paiement par le client. Elle s'adresse aux prestations de services et aux fournitures en continu (électricité, téléphone). Elle est exigible sur les paiements d'avance et les paiements intermédiaires. Un assujetti à la TVA sur les encaissements peut toujours opter pour la TVA sur les débits : la facture précédant souvent le paiement, il paiera la TVA plus tôt, mais sa gestion en sera simplifiée (TVA liée à la facture et non aux paiements) et ce mécanisme permettra à son client de déduire cette TVA dès réception de la facture.
La TVA déductible en France
Les assujettis à la TVA bénéficient de la possibilité de déduire la TVA qu'ils ont supporté sur leurs achats de biens ou de services nécessaires à leurs activités. Ce mécanisme a été mis en place afin que la TVA reste neutre pour les entreprises assujetties de manière à ne pas rajouter une charge fiscale supplémentaire et surtout pour que cette taxe porte effectivement sur la valeur ajoutée.
Si l'entreprise doit collecter la TVA sur les ventes qu'elle réalise, elle a le droit de déduire celle que lui facturent ses fournisseurs. Pour bénéficier de la déduction, il faut réunir un certain nombre de conditions :
Conditions de forme : la déduction de TVA doit être justifiée par les factures relatives aux achats donnant droit à la déduction. La facture doit comporter plusieurs mentions obligatoires dont les plus importantes sont : le prix HT, le montant de TVA, le(s) taux appliqué(s). En outre la facture doit correspondre à une opération réelle.
Conditions de fond : pour bénéficier de cette déduction, la condition la plus importante est d'être redevable de la TVA ou d'être assimilé à un redevable (entreprise d'export par exemple). De plus la TVA n'est déductible que si les biens concernés sont affectés à la production ou au fonctionnement de l'exploitation.
Conditions de délai : La déduction n'est normalement valable que pour le versement du mois au cours duquel l'opération a été effectuée. A contrario, on ne peut déduire par anticipation une dépense à venir, par exemple le paiement d'un prestataire de service à la fin de sa prestation. Pour résumer, la règle est que la TVA déductible au titre des opérations d'achats de biens ou de services d'un mois donné s'impute sur le montant de TVA collectée au cours du même mois. Il y a cependant possibilité de régulariser la TVA dans les deux années après création du fait générateur.
Certaines opérations, bien que donnant normalement droit a une déduction de TVA, en sont exclues par disposition expresse du législateur selon l'article 206 annexe 2 au Code Général des Impôts. Il en est ainsi des dépenses de logement des dirigeants ou membres du personnel, de transport de personnes, des voitures particulières et des produits pétroliers (des assouplissements existent pour ces deux dernières catégories). Une deuxième catégorie de dépenses ne donne pas droit à des déductions, ce sont les biens achetés en vue de les donner ou de les vendre à un prix très bas par rapport aux prix habituels (cadeaux de promotion). Là encore des assouplissements ont été mis en place, en particulier pour les cadeaux de faible valeur.
La TVA nette à payer
Tous les mois, l'entreprise reverse au Service Impôts des Entreprises (S.I.E.) la TVA qu'elle a collectée auprès des clients. Elle en déduit la TVA qu'elle a payée à ses fournisseurs et reverse la différence au S.I.E.. Quand le montant de TVA collectée est supérieur au montant de TVA déductible, on parle de TVA nette à payer. En revanche si la TVA déductible est plus importante que la TVA collectée, l'entreprise a ce qu'on appelle un crédit de TVA. Deux solutions s'offrent à elle :
Soit le crédit de TVA sera déduit de la TVA à verser sur la prochaine CA3 ou sur le prochain acompte;
Soit l'entreprise peut demander au SIE de lui rembourser ce crédit. Le remboursement est possible lorsque la TVA collectée est systématiquement plus faible que la TVA déduite, cas fréquent pour les entreprises exportatrices, ou quand le crédit va durer longtemps, à la suite d'un gros investissement par exemple.
Concrètement, l'entreprise note le montant de la TVA collectée et de la TVA déductible sur un imprimé-type appelé CA3 qu'elle renvoie au SIE vers le 20 du mois suivant accompagnée du chèque de la TVA nette à payer. Dans le cas des petites entreprises, le fisc simplifie la déclaration en faisant payer chaque trimestre un acompte de TVA qui sera régularisé en fin d'année quand les résultats réels seront connus. En France depuis 2001, il est possible de télétransmettre sa TVA en EFI (Échange de formulaires informatisé) ou EDI (Échange de données informatisé) à la norme EDIFACT. En EFI, il est possible de déclarer et payer sa TVA sur internet en utilisant le compte fiscal des professionnels. À compter du 1er octobre 2010, les entreprises ayant un chiffre d’affaires hors taxes supérieur à 500 000 euros seront soumises à l’obligation de télédéclarer leur TVA et de télérègler les montants dus au titre de la TVA. Depuis août 2007 la DGFiP met à disposition gratuitement un certificat numérique à l'attention de tous les professionnels qui télédéclarent leur TVA. Ce certificat est utilisable et destiné uniquement aux téléprocédures fiscales des professionnels.
Pour les entreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur à 32 000 €, une exonération de TVA est possible. On appelle cela le régime en franchise de base : la TVA ne doit donc pas figurer sur les factures. Entre 32 000 et 320 000 €, c'est le régime réel simplifié qui s'applique : le paiement se fera chaque trimestre. Au delà, le paiement doit se faire mensuellement.
TVA à l'importation
L'importation d'une marchandise en provenance d'un pays tiers à l'Union européenne ou d'un département ou d'un territoire d'outre-mer constitue un fait générateur de TVA. La taxe est alors acquittée par l’importateur ou son représentant (commissionnaire en douane agréé, encore appelé "transitaire") auprès de l'administration des douanes.
Le total des opérations d'un redevable est globalisé sur un mois. En France, il peut être payé jusqu'au 25 du mois suivant sous la forme d'une échéance unique. Ce paiement s'effectuera donc après qu'il aura été déduit de la TVA collectée sur le formulaire CA3 adressé au service des impôts des entreprises, afin d'optimiser la trésorerie des entreprises.
Le paiement de la TVA à la douane peut être suspendu sous la forme de la procédure AI2. En fonction des ventes à l'étranger (Union européenne et pays tiers) effectuées l'année précédente, un contingent d'achat en franchise est alloué à un importateur pour ses biens importés qu'il envisage de livrer dans d'autres États membres de l'Union européenne ou d'exporter.
Base de calcul et montant de la TVA
Actuellement, trois taux principaux existent en France. Le taux normal de 20 % qui concerne la majorité des ventes de biens et des prestations de services. Le taux réduit de 5,5 % applicable aux produits d’alimentation, à certains produits agricoles, aux transports de voyageurs, à la majorité des spectacles, au secteur du livre à certains travaux réalisés dans l’habitation principale et depuis le 1er juillet 2009 à l’ensemble de la restauration hors boissons alcoolisées. Enfin, le taux particulier de 2,1 % réservé aux médicaments remboursables par la sécurité sociale, aux ventes d’animaux vivants de boucherie et de charcuterie à des non assujettis, à la redevance télévision, à certains spectacles et aux publications de presse inscrites à la Commission paritaire des publications et agences de presse.
Effets économiques d’une baisse ciblée de la TVA
La baisse de la TVA dans certains secteurs de l’économie est souvent une revendication des professionnels. Pour exemple, la baisse de la TVA dans la restauration, obtenue en 2009 après sept ans de négociations entre le pouvoir français et Bruxelles. Une mesure similaire avait été prise dans le secteur du bâtiment pour les travaux de rénovation et d’amélioration des logements privés achevés depuis plus de deux ans.
Effets sur l'emploi
Un des arguments avancés à l’époque, et défendu dans les rapports d’évaluation français, était la création d’emplois dans des secteurs nécessitant traditionnellement une forte quantité de main d’œuvre. On estime que la mesure avait permis la création de 40 000 emplois au minimum dans le secteur du bâtiment18. Ces effets potentiels sur la création d’emploi ont été mis en avant par les organisations professionnelles du secteur de la restauration pour demander à leur tour une baisse ciblée sur la restauration traditionnelle, afin d’harmoniser ce taux avec celui en vigueur dans la restauration à emporter depuis plus de dix ans. Ils s'étaient d'ailleurs engagés à créer 40 000 emplois sur deux ans si la mesure était appliquée.
Cependant, les effets d'une telle baisse sur l'emploi sont faibles : une des études les plus exhaustives, publiée par le Copenhagen Institute, concluait à l’absence d’effet majeurs évidents, avec un effet plus marqué sur l’emploi dans les secteurs à fort besoin de main d’œuvre.
En 2010, une étude menée par l'association de consommateurs CLCV conclut, un an après la mise en place de la TVA à 5,5 % dans la restauration, que l'effet promis sur les prix et l'impact sur l'emploi et les salaires « n'est pas de nature à compenser le gain obtenu par la profession » et demande sa suppression. En effet, entre 2009 et 2012, la réduction de TVA n'a permis de créer que 6 000 à 9 000 emplois par an. Avec un coût de plus de trois milliards d'euros annuel au budget de l'État les premières années, cela représente un budget par emploi créé 5 à 6 fois supérieur aux aides traditionnelles à l'embauche.
Effets redistributifs
Comme pour tout impôt, les effets de la TVA doivent également être regardés du point de vue de la redistribution. Appliquer un taux de TVA de 10 % dans la restauration procure, selon la Cour des comptes, un avantage moyen de 11 euros par an pour les 10 % des ménages les plus modestes contre 121 euros pour les 10 % des foyers les plus riches. La TVA à taux plein dans ce secteur permet donc une redistribution beaucoup plus importante.
Recettes et affectation
Année | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 |
---|---|---|---|---|---|
Montant brut pour le budget de l’Etat | 205 750 | 211 655 | 188 588 | 187 190 | |
Remboursement et dégrèvement | 53 332 | 54 916 | 59 732 | 61 111 | |
Montant net budget de l’Etat | 152 418 | 156 728 | 129 216 | 126 078 | |
Montant brut collecté pour la sécurité sociale | 11 500 | 10 200 | 43 000 | 50 000 | |
Montant brut collecté pour les régions | / | 4 200 | 4 300 | 4 400 |
La TVA parmi les prélèvements obligatoires
La TVA est le premier prélèvement obligatoire en termes de recettes.
Affectation
Le montant brut collecté en 2017 par l’Etat est de 205,750 milliards d’euros auquel il faut retirer 53 milliards de remboursement et dégrèvement au profil des entreprises collecteurs. Le montant net versé au budget de l’État est donc de 152,418 milliards d’euros, en progression de près de 3% chaque année.
Chaque année une part de la TVA collectée par l’Etat est transférée à la sécurité sociale permettant de compenser les baisses d’impôts ou cotisations perçues par ces dernières. Le projet de loi de finances de 2020 prévoit un transfert de près de 50 milliards d’euros vers la sécurité sociale.
Depuis 2018, un part de TVA est affectée au région, en remplacement de la dotation globale de fonctionnement.
Particularités
TVA et bouclier fiscal
La TVA n'est pas déductible du bouclier fiscal car ce n'est pas un impôt sur le revenu ou le patrimoine d'une personne physique. Au surplus il est impossible de connaitre la TVA finale acquittée par un particulier.
TVA et internet
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La Berliet VUDB est un véhicule militaire blindé conçu pendant l'entre-deux-guerres par le constructeur français Berliet. Il est utilisé par l'armée française au Maroc, en Algérie, en Tunisie et en Afrique-Occidentale française et par l'armée puis la gendarmerie belges.
Conception
En mai 1929, l'armée française considère la nécessaire modernisation de ses forces engagées dans la « pacification » du Maroc. Berliet propose un véhicule de prise de contact, dérivé de la voiture de liaison tout-terrain Berliet VUR. Prévue pour les opérations menées au sud du Maroc, la voiture de prise de contact est destinée à la reconnaissance, au côté d'automitrailleuses destinées au combat (modèle Panhard) et d'infanterie portée sur camions
Aucun prototype n'est construit lorsque l'armée française passe commande du VUDB.
Pour limiter les coûts de production, le véhicule ne dispose pas d'une tourelle mais de meurtrières dans son blindage. Il est armé de deux fusils-mitrailleurs modèle 24/29, qu'il faut déplacer dans la caisse pour tirer.
Le Berliet est d'abord motorisé par un moteur MLSB 6-cylindres de 2 517 cm insuffisant pour un véhicule qui s'est alourdi d'une tonne par rapport aux prévisions. En 1932-1933, tous les véhicules français reçoivent un moteur 4 cylindres de 3 308 cm3 et sont parfois appelés VUDB 5
La carrosserie du VUDB sera réutilisée pour les deux prototypes Berliet VPRM, essayés sans suite en 1930
Une automitrailleuse directement dérivée de la VUDB, la VUDB 4, est commandée en quatre exemplaires en 1931. Armée d'une mitrailleuse de 7,5 mm en tourelle et équipée d'origine du moteur 4 cylindres, elle est testée en 1932. Servant en métropole, les VUDB 4 sont assez vite transformées en véhicules-radios après ablation de leur tourelle
La désignation Berliet VUDB 2 et VUDB 4 est également utilisée par Berliet pour désigner une torpédo
Service
L'armée française commande cinquante exemplaires de la voiture VUDB en 1930 et l'armée belge douze
La voiture de pré-série est testée en métropole puis les VUDB entrent rapidement en service au Maroc au 27e escadron d'automitrailleuses de cavalerie (EAMC), au 1er régiment étranger de cavalerie (REC) et à la 2e compagnie montée du 2e régiment étranger d'infanterie (REI). Cette compagnie rejoint le 1er juillet 1931 le 1er REI
Les voitures, engagées en opération dès février 1931, se révèlent peu réussies. Les équipages déplorent leur faible blindage qui ne protège pas à courte distance, l'absence d'inverseur qui empêche de manœuvrer rapidement vers l'arrière en cas d'embuscade, le faible armement, le centre de gravité trop haut, les faiblesses mécaniques du véhicule et son moteur pas assez puissant
Fin 1932, les Berliet sont modifiés pour corriger certains de ces défauts. Ils sont en particulier re-motorisés. Avec une meilleure instruction des équipages et une doctrine d'emploi mieux définie en plus de ces modifications mécaniques, les Berliet se révèlent beaucoup plus satisfaisant pour leur usage
.
En mars 1933, les pelotons de Berliet du 1er REI rejoignent le 1er REC. En mai 1933, le 27e EAMC est dissous pour motoriser le 1er régiment de chasseurs d'Afrique (RCA). Le 4e escadron du 1er RCA (4/1er RCA) opère donc sur Berliet. Au 1er REC, les VUDB servent au 5e et 6e escadrons (5 et 6/1er REC), ainsi qu'au centre d'instruction régimentaire situé à Sousse (Tunisie). En septembre 1934, les Berliet du 6/1er REC, dissout, sont affectés au 2e escadron du 4e RCA en Tunisie. Les Berliet du 4/1er RCA passent au 3e escadron en 1936
À la mobilisation de septembre 1939, seulement trente-deux VUDB sont en service, une douzaine au 3/1er RCA au Maroc, une poignée avec le centre du 1er REC de Sousse et le reste au 2/4e RCA également en Tunisie. Les VUDB du 1er RCA sont remplacés dès novembre 1939 par des Hotchkiss H35
Après l'armistice, les 22 VUDB restés en service sont regroupés en Afrique-Occidentale française au sein du 8e groupe autonome de chasseurs d'Afrique, qui devient ensuite le 8e RCA. D'autres sont stockés et quelques-uns sont utilisés pendant la campagne de Tunisie jusqu'en 1943
L'armée belge commande douze VUDB en 1930 pour un usage métropolitain. Ils permettent la modernisation du parc blindé belge et remplacent les automitrailleuse Minerva du 2e régiment de lanciers, qui dataient de 1914. Les Berliet, trop hauts et sous-motorisés, sont rapidement transférés à la Gendarmerie qui les affecte à ses régiments légers. On trouve des traces de l'usage des VUDB belges pendant la campagne des 18 jours, jusqu'au 17 mai 1940.
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À côté des R3 et R4 de base — sensiblement équivalente à la R3 dans sa présentation — il existe une déclinaison « Luxe » dite R4 L, elle se caractérise par sa troisième vitre latérale ("L" signifiant "Limousine")et différents accessoires et joncs chromés, qui la rendent plus luxueuse. Cette version, qui s'appela ensuite R4 L Export, fut la plus vendue. À tel point que l'appellation générique de la Renault 4 deviendra progressivement 4L. Par rapport à la version de base, qui possède des banquettes de type « hamac » (suspendus) de même type que la Citroën 2 CV, la R4 L Export possède des sièges plus élaborés et plus confortables (séparés à l'avant) et une banquette arrière rabattable.
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