Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
02.02.2025
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
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Le Peugeot 101 est un cyclomoteur lancée en 19671. Il succède à la famille des Peugeot BB lancée dans les années 1950. Le 101 a été lancé conjointement avec le 102 modèle très similaire mais qui possède une mécanique plus puissante (carburateur et pipe d'admission différents essentiellement). La conception est classique, avec un cadre en acier embouti soudé. Selon les versions, le réservoir fait partie du tube diagonal ou est accroché sous la selle. Le moteur est situé en position centrale basse et entraine un plateau par une courroie. L'embrayage centrifuge automatique est disposé en sortie de vilebrequin côté gauche. L'allumage par magnéto et rupteur (sans batterie) est positionné sous un capot côté droit du vilebrequin. La roue arrière dotée d'un grand plateau est entrainée par une chaine via un pignon réducteur qui est solidaire du plateau. Des pédales et un plateau permettent de rouler (difficilement !) en position vélo comme le voulait la loi sur les cyclomoteurs. Elles servent également à démarrer le moteur en pédalant sur la béquille, mais aussi à gravir les côtes quand le petit moteur ne suffit plus malgré les publicités d'époque très optimistes
Le 101 a existé sous plusieurs formes aux apparences très différentes :
La version avec gros réservoir de forme complexe monté à cheval sur la poutre avant (photo)
La version à poutre plate et réservoir sous la selle et petites roues versions MR, MT
La version avec petit réservoir en amande dans la poutre avant (comme les 103) versions S, T
Le 101 a eu une longue carrière qui s'est arrêtée dans les années 1980. Au cours des années 1970 puis 80, il a servi de bas de gamme économique à la famille "100" (101-102-103-104-105).
Transmission primaire par courroie sur une grande poulie-plateau et secondaire par chaine et grand plateau
Refroidissement par air à ailettes sur bloc moteur
Motorisation 49,9 cm3
Puissance 1 cheval vapeur environ
Démarrage par pédalage sur béquille. On pouvait également démarrer à la "poussette" en courant à côté.
Vitesse 35 km/h
Suspension :
arrière : aucune
avant : fourche télescopique en option
Freinage : tambour arrière, patins avant sur jante mais tambour en option
Consommation : 1,6 L/100 (données constructeur)
Cyclomoteur simple d'utilisation et d'entretien, destiné à tous publics.
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Diane Bellego est une actrice, thérapeute et écrivaine française née le 18 février 1954 à Paris.
Diane Bellego commence au cinéma dans de petits rôles dans des comédies populaires du début des années 1980 (Je vais craquer, Le Quart d'heure américain) et à la télévision dans les séries Nana et La Vie des autres.
En 1983, le réalisateur Patrick Schulmann, à la suite du succès de sa comédie Et la tendresse ? Bordel !, lui un offre un premier rôle dans Zig Zag Story aux côtés de Fabrice Luchini. Elle enchaîne en 1984 avec Le Fou du roi où elle joue Madame de Montespan aux côtés de Jean Desailly (Louis XIV).
Elle continue à jouer dans de nombreuses séries télévisées et téléfilms et en 1990, elle tient notamment le rôle féminin principal, celui de l'ambassadrice Sixtine Bader dans la saga estivale Le Mari de l'ambassadeur. En 1992, elle tient un second rôle (Carole) aux côtés de Richard Berry, Claudia Cardinale et Omar Sharif, dans le film 588, rue Paradis de Henri Verneuil. Ce film fait suite à Mayrig (1991), première partie du diptyque autobiographique du cinéaste.
Elle joue dans deux épisodes de la série franco-canadienne Highlander, en 1994 puis en 1997 dans des rôles différents, et continuera sa carrière télévisuelle jusqu'à la fin des années 1990.
Depuis plusieurs années, et après sa carrière d'actrice, Diane Bellego enseigne le tantra dans la région parisienne. En 2009, elle est l’auteur du livre « Masculin Féminin - l’Initiation Amoureuse » (réédité en 2014) ainsi que de nombreux articles sur le Féminin Sacré et la méditation.
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Julie Debazac est une actrice française.
Julie Debazac suit des cours de danse classique, de jazz, de théâtre à Nice puis entre au Cours Florent et à l’École de Chaillot.
Julie Debazac commence sa carrière dans un épisode de la série Placé en garde à vue puis enchaîne plusieurs rôles notamment dans des téléfilms au côté de Michèle Laroque, Pierre Arditi, Jacques Weber, Anny Duperey…
Elle joue également dans un épisode de la série Les Bœuf-carottes avec Jean Rochefort, Philippe Caroit, Astrid Veillon…
Au cinéma, elle fait sa première apparition en tant que figurante dans La Belle Histoire de Claude Lelouch en 1990. Elle joue dans Une journée de merde avec Richard Berry. En 1998, elle obtient le rôle de Caroline Varennes, jeune avocate débutante, dans une toute nouvelle série : Avocats et Associés. Elle tiendra ce rôle dans les 40 premiers épisodes, de 1998 à 2002.
Parallèlement, elle continue à tourner dans plusieurs films et téléfilms, comme Les Insaisissables en 1999 et le feuilleton Un été de canicule avec Charlotte de Turckheim, Anthony Delon, Frédéric Gorny et Lisa Martino.
Depuis 2019, elle joue le rôle d'Aurore Jacob dans la série Demain nous appartient sur TF1.
Au théâtre, Julie Debazac interprète des pièces classiques et contemporaines : 3 sœurs + 1 d' Anton Tchekhov dans une mise en scène de Thierry Harcourt, Créanciers d'August Strindberg dans une mise en scène de Philippe Calvario, Le Libertin d’Éric-Emmanuel Schmitt, mise en scène par Bernard Murat, La légèreté française de Nicolas Bréhal...
Elle reçoit deux prix pour ses lectures de livres audios enregistrés à la Bibliothèque des voix : le Coup de cœur 2006 de l'Académie Charles Cros pour la nouvelle Stella d'Anaïs Nin, ainsi que le Prix du Public 2018, dans la catégorie Littérature classique, de l'association La Plume de Paon, pour La Dame au petit chien, suivie de La fiancée d'Anton Tchekhov.
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La Renault 4CV, du constructeur français Renault, est une voiture conçue sous le règne finissant de Louis Renault et sous la responsabilité de deux ingénieurs talentueux, Fernand Picard et Charles-Edmond Serre. Elle est présentée en octobre 1946 à la suite du développement de trois prototypes, dont deux secrètement pendant l'Occupation. C'est une petite voiture, mais elle est particulièrement spacieuse pour son époque et ses dimensions extérieures. La Renault 4CV — surnommée la « 4 pattes » mais aussi « la motte de beurre » à cause de sa forme et de la couleur jaune de ses premiers exemplaires — symbolise le retour de la paix et de la prospérité car elle est la première voiture française accessible au plus grand nombre comme l'indique le slogan publicitaire diffusé à l'époque : « 4 chevaux, 4 portes, 444 000 francs ! ». La 4CV est la voiture la plus vendue en France jusqu'en 1955. C'est la première française à atteindre une production d'un million d'exemplaires.
La production débute et sera essentiellement réalisée à Billancourt, mais une partie se fera également à l'usine de Flins (Seine-et-Oise). Elle durera de 1947 à 1961, année de sortie du 1 105 547e et dernier exemplaire. Avec la Dauphine, la 4CV sera, pendant près de quinze ans, le principal modèle commercialisé par Renault.
Historique
La Renault 4CV est conçue en quasi-secret, en pleine clandestinité, pendant la Seconde Guerre mondiale, à une époque où les entreprises françaises de la zone occupée sont sous l'emprise allemande. Deux cadres de Renault, Serre et Picard, opposés à la collaboration avec l'occupant et qui plus tard entreront dans la Résistance, vont en octobre 1940 commencer à concevoir cette petite voiture populaire en prévision de l'après-guerre. Charles-Edmond Serre, 58 ans, est un des compagnons de la première heure de Louis Renault ; dessinateur industriel, il est devenu administrateur de la société et directeur des études et de la recherche. Fernand Picard, un de ses principaux adjoints, est lui entré chez le constructeur automobile en 1935 et est alors le directeur du bureau d'études.
Louis Renault, qui ne croit pas à une voiture populaire, même après avoir vu la Volkswagen Coccinelle au salon de Berlin en 1939, n'est pas informé du projet3. C'est le premier véhicule de la marque pour lequel il n'est pas impliqué car, pour lui, l'automobile est un produit de luxe et c'est seulement sous la pression de la crise que ses ingénieurs ont réussi à le convaincre de lancer en 1938 la Juvaquatre, un modèle moins luxueux que ceux de la gamme habituelle du constructeur mais que Louis Renault n'appréciera pas.
Fernand Picard travaille avec un groupe très restreint de collaborateurs. Connu sous le nom de code « 106 E », le prototype n'est achevé qu'au bout de deux ans, en décembre 1942. Sa structure générale pourrait suggérer que ses concepteurs se seraient inspirés de la Volkswagen Coccinelle, particulièrement pour son avant arrondi, mais cette hypothèse n'est pas toujours acceptée et semble même surprenante. En effet, en 1946, Marcel Paul, ministre communiste de la Production industrielle invite Ferdinand Porsche, à cette époque prisonnier en France, à donner son avis sur la future Renault 4CV. Néanmoins, Pierre Lefaucheux est furieux de cette initiative et exprime très vite son mécontentement au Premier ministre : « J’ai accepté de remettre un dossier au professeur Porsche concernant la 4CV, nous exécutons actuellement les outillages. Nous étudierons bien entendu avec la plus grande attention les remarques qui pourraient être faites, [...] mais il est bien entendu que nous resterons les seuls juges de l’opportunité de suivre ou de ne pas suivre ses suggestions éventuelles ». Le ministre insistant, neuf rencontres auront lieu, mais l'intervention n'aura aucune influence sur la 4CV. « Nous estimons que la 4CV peut être lancée en série dans un an », déclare Porsche aux représentants du ministre.
Fabriqué en aluminium, ce prototype n'a que deux portes et son style est plutôt ingrat. Échappant miraculeusement à un bombardement visant les usines Renault, le prototype effectue ses premiers tours de roues le 4 janvier 1943, autour de Meudon. D'une cylindrée de 760 cm3, il atteint 84 km/h sur le plat et réussit à grimper des pentes de 17 % en quatrième vitesse avec quatre personnes à bord. Le prince von Urach, héritier de la couronne du Wurtemberg et directeur de Renault sous l'occupation, se rend néanmoins compte qu'un projet se trame à son insu et interroge Picard sur un curieux engin peint en vert que l'on a vu passer à plusieurs reprises du côté du pont de Sèvres. Picard dément avec force, suspend les essais pendant une quinzaine avant de continuer ses recherches avec une voiture repeinte en noir.
Charles-Edmond Serre présente le prototype à Louis Renault courant 1943. Mais celui-ci refuse le modèle, il ne veut pas d'une voiture populaire et n'aime pas l'esthétique de la 4CV.
En dépit de l'interdiction des autorités d'occupation de poursuivre quelque développement que ce soit et de la préférence de Louis Renault pour un projet de berline 11 CV, le deuxième prototype est développé et assemblé en mars 1944. Son dessin est dû à Roger Barthaud, dirigeant du département des carrosseries de Billancourt. Il est largement modifié par rapport au premier projet. Il effectue, lorsque la guerre le permet, quelques tours de pistes pour des essais.
Deux événements accélèrent l'évolution du modèle : la Libération et l'arrestation de Louis Renault pour faits de collaboration et, par suite, la nomination de Pierre Lefaucheux à la tête de la Régie nationale des usines Renault comme administrateur provisoire en octobre 1944 et PDG en mars 1945. Celui-ci saisit l'intérêt du projet et impose d'améliorer le modèle. Très tôt après avoir pris la tête de Renault, Pierre Lefaucheux réalise quelques essais sur un prototype de Renault 4CV. Il est dès lors convaincu de reprendre la conception de ce modèle, en y apportant néanmoins quelques modifications. Il décide alors de remplacer les deux-portes par une version quatre-portes, ayant eu des difficultés par sa haute stature à entrer à l'arrière du prototype. Lefaucheux ne possède pas d'affection particulière pour l'automobile en général. Par ailleurs, il considère que l'avenir des entreprises Renault passe par une stratégie fordiste. La seule manière de garantir un prix de vente bas consiste en la fabrication d'un modèle unique adapté à la demande du marché.
C'est donc en novembre 1945 que le troisième et dernier prototype, proche de la version de série, voit le jour. À l'inverse des deux précédents, ce prototype est équipé de quatre portes, orientant ainsi le véhicule vers la catégorie familiale. En 1946, les ingénieurs s'aperçoivent que la hauteur des phares n'est pas réglementaire. Or, les machines-outils sont déjà fabriquées. C'est ainsi que Fernand Picard parvient à faire proposer par la Commission Nationale Automobile la modification de la hauteur des projecteurs à 550 mm.
La production des Renault 4CV ne démarre qu'à l'été 1947, en raison des dommages subis par les industries durant la guerre et des délais nécessaires à la restauration des machines, sous la forme d'une série de 300 exemplaires destinés aux concessionnaires qui vont ainsi assurer la promotion de la voiture. La 4CV devient l'unique nouveau modèle Renault d'après-guerre (le break Juvaquatre continue d'être produit). En effet, la situation économique du pays est précaire et le gouvernement de De Gaulle contrôle les programmes de fabrication des différentes entreprises nationales depuis le 27 septembre 1944. À cette date, les entreprises sont réquisitionnées et, sur proposition de Robert Lacoste, ministre de la Production industrielle, sont ensuite nationalisées. Le plan quinquennal — « Plan Pons » — limite la production des modèles ainsi que leur cylindrée. Pierre Lefaucheux devra d'ailleurs batailler quelques mois avec le ministère de la Production industrielle, car ce plan prévoyait initialement que Renault se concentre sur les véhicules industriels.
La première 4CV de série descend des lignes de montage de l'île Seguin le 12 août 1947. La 4CV est un succès : la production quotidienne est de 15 véhicules en 1948 pour atteindre 375 exemplaires en 1950, nombre impressionnant pour l'époque. Pour en obtenir une, le délai est d'un an, en raison de la forte demande, mais aussi de problèmes de fabrication. La 4CV, construite délibérément sur de grandes lignes automatisées et intégrées afin de réduire le prix de revient, est emblématique des débuts de la consommation de masse. La gamme s'étoffe ainsi de deux niveaux de finition (luxe et normal) en 1948, d'une finition « grand luxe » en 1949 et d'une « R1063 » en 1950. Le modèle « grand luxe » voit sa puissance augmentée de 4 ch pour atteindre 21 ch et bénéficie d'un toit découvrable, en toile. Le second modèle, la R1063, est une version sportive de 32 ch, qui participa à de nombreuses courses automobiles, dont les 24 Heures du Mans. L'appellation de « 1063 » fut choisie pour faire suite au nom de code de la version de série, qui est « 1062 ». Ce modèle fut fabriqué à 80 exemplaires.
La 4CV évolue au fil des ans : les changements les plus marquants sont, sur les modèles 1954, l'abandon de la « moustache » à six barrettes sur la face avant, au profit d'une plus simple à trois barrettes, puis l'adoption, conjointement à la Dauphine et quelques années avant la fin de la production, de roues à jantes pleines au lieu des précédentes roues à jantes en étoiles démontables.
Dans l'immédiat après-guerre, les industries se remettent lentement en activité et la 4CV est la première nouvelle automobile, ce qui explique son succès au salon de l'automobile de Paris. Elle devient ainsi la première voiture française vraiment populaire. Les affiches publicitaires de l'époque, signées Raymond Savignac, proclament même que la Renault 4CV « remet la France sur quatre roues ». La « motte de beurre » s'attire la sympathie d'une nouvelle population d'acheteurs qui, avec les congés payés et malgré de faibles moyens, découvrent le rite des grands départs en vacances. La 4CV s'impose comme le symbole d'une liberté et d'une joie de vivre retrouvées après cinq ans de conflit. Selon l'historien J-C Daumas, la 4CV est, avec la Citroën 2 CV, l'instrument de la démocratisation du marché automobile en France, même si son prix de vente est relativement élevé (en 1948, elle vaut 245 000 FRF, soit une année de salaire moyen français). La publicité met en avant cette évolution : une photographie représente par exemple Lucky, un mannequin français, à bord d'une 4CV devant l'immeuble de Christian Dior.
Le succès est tel en France que même l'Amérique, en 1951, importe près de 170 000 exemplaires de la 4CV. Cette même année, des négociations commencent pour la fabrication sous licence Renault de la 4CV par la marque japonaise Hino. Le 26 février 1953, Renault signe ainsi un accord à Tokyo avec Shoji Okubo. De 1962 à 1963, Renault renforce ses contrats de production de 4CV hors des frontières françaises. En Argentine apparaît une version utilitaire, dépouillée de sièges arrière et équipée d'un moteur à faible taux de compression acceptant du carburant à bas indice d'octane. Ce modèle exporté dans toute l'Amérique du Sud commence également à intéresser le Mexique, lassé des vieilles américaines à forte consommation.
Le 6 juillet 1961, la fin de la production de la 4CV est décidée, après 1 105 547 exemplaires vendus. De nouveaux modèles, mieux adaptés à la demande, font leur apparition. Depuis, de nombreux particuliers font revivre la petite Renault, véritable mythe automobile chez les passionnés. Le constructeur Renault célèbre même les cinquante ans de son modèle avec la présentation, en 1996, du concept « Fiftie », version de la 4CV remise aux standards des années 1990.
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Le casse de la Banque de France de Toulon est un important braquage ayant touché la Banque de France de Toulon le 16 décembre 1992. Il est surnommé par les médias le « casse du siècle », de par son extraordinaire mode opératoire et son butin qui s'élève à 146 millions de francs (32,2 millions d'euros en 2018).
Déroulement du casse
Le 16 décembre 1992 à 7 heures du matin, deux hommes se font passer pour des livreurs de champagne et pénètrent dans un appartement de la banlieue de Toulon où ils séquestrent pendant plusieurs heures un gardien, sa femme et son fils de six ans. Cet appartement devient le QG d'un commando d'une dizaine de braqueurs qui prennent en otage ce vigile, Emmanuel Demaimay, à qui ils mettent une ceinture-banane contenenant 300 grammes d'explosif F 15 avec un système de mise à feu à distance, faisant de Demaimay une bombe humaine. Ils se servent de ce gardien de nuit comme cheval de Troie et pénètrent dans la Banque de France de Toulon aux alentours de 17h15, Emmanuel Demaimay devant reprendre le travail à 18h. Les malfaiteurs aux visages grimés, portant perruques, barbes et lunettes noires, ont alors accès aux coffres et s'emparent en deux heures d'un butin estimé, selon le chiffre officiel, à 146 millions de francs soit 22 millions d'euros, ce qui représente 4 mètres cubes de billets de 100 francs usagés et trois fois la somme du « casse du siècle à Nice » mené par Albert Spaggiari en 1976.
Enquête
La police judiciaire toulonnaise, dirigée par le commissaire Georges Bonnefont, soupçonne, malgré le peu de preuves matérielles, une complicité interne, les malfaiteurs connaissant les plans de situation, les procédures d'ouverture des coffres et les systèmes de sécurité de la banque, notamment les alarmes. Grâce à des informateurs, les policiers déterminent que la taupe est Hélène Renaux, 39 ans, secrétaire comptable dans la banque qui a décidé de vivre « la grande aventure » avec Jean-Claude Lopiccolo, petit commerçant dont un ami RMIste René Bombace, les persuade de réaliser le « coup de leur vie ». C'est elle qui désigne comme « otage parfait » Emmanuel Demaimay, 25 ans, délégué du personnel. Les écoutes téléphoniques permettent d'apprendre qu'une remise de butin doit avoir lieu le 16 février 1993. Au terme d’une filature, les policiers arrêtent Marc Armando (considéré comme le « cerveau » du « casse du siècle ») en possession de 3 200 000 francs, Jean-Claude Lopiccolo, Dominique Gianonne, René Bombace, Gianfranco Cascioni, Jean Chiari et Dominique Bernardini dit « le Chinois », le lieutenant d'Armando. La police ne récupère que 9 millions de francs.
Procès et sort des accusés
Les peines au cours du procès vont de 8 à 18 ans de prison. Hélène Renaux qui assume ses responsabilités et son amant Jean-Claude Lopiccolo se marient et refont leur vie au Brésil après leur peine. Marc Armando, après avoir purgé sa peine, est libéré en 2005. Arrêté en avril 2013 pour un trafic de cocaïne cachée dans une torpille fixée à la coque d’un pétrolier et saisie dans le port de Rotterdam, il est extradé des Pays-Bas vers la prison des Baumettes à Marseille où il se suicide par pendaison deux heures après son admission le 3 mai 2013.
Quant à Emmanuel Demaimay, longtemps considéré comme complice, après un long congé-maladie, il négocie deux ans plus tard son départ de la Banque de France. Il finit par divorcer et vend désormais des vêtements sur les marchés
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fait appel à Amédée Gordini pour réaliser une version plus performante de la voiture. Le « Sorcier » fait alors une petite préparation avec des modifications techniques, ainsi naît la Dauphine Gordini (type R1091) en 1957.
La puissance du bloc passe à 33 puis 36 ch DIN, la vitesse de pointe passe à 126 km/h grâce à une nouvelle culasse, augmentation du taux de compression, ainsi qu'à l'utilisation d'un carburateur de 32 mm, des ressorts de soupapes plus durs et conduits d'admission-échappement augmentés. Les premières modifications apportées par Amedée Gordini comme la culasse à sortie verticale, ne seront toutefois pas conservées sur le modèle de série pour des raisons de prix de revient pour rester dans le tarif de vente. La boîte de vitesses passe à quatre rapports et la caisse est légèrement rabaissée. Les pneus sont de dimension 145×380 au lieu des 135×380 standards.
Le moteur de la Floride va remplacer le moteur à culasse spécifique à partir du millésime 1960. La Dauphine Gordini figurera au catalogue de l'été 1957 à décembre 1960 puis de septembre 1962 à septembre 1963.
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La Renault Dauphine est un modèle automobile qui a été fabriqué par Renault dans l'usine de Flins (Yvelines) à partir de mars 1956 jusqu'en 1967.
La voiture fut conçue par le bureau d'études Renault dans les années 1950 pour relayer progressivement la 4CV.
Cette voiture fut la plus vendue en France de 1957 à 1961 et la première voiture européenne fabriquée en Argentine (1960 - 1970). Au Brésil, elle a été fabriquée par « Willys Overland do Brasil » de 1959 à 1968. Toutefois, Renault ne connut qu'un très bref succès lors de sa commercialisation aux États-Unis en négligeant trop la qualité de fabrication, les services après-vente et la disponibilité des pièces détachées.
Historique
La Renault Dauphine est une petite berline à quatre portes à moteur arrière placé en porte-à-faux en arrière de l'essieu, qui fut ainsi nommée car la « reine des ventes » était alors la 4CV. Elle fut conçue par l'ingénieur Fernand Picard et dessinée avec l'aide du styliste italien Ghia, notamment pour l'intégration des deux entrées d'air pour le refroidissement du moteur, situées en avant des deux ailes arrière juste derrière les portes arrière. La roue de secours est logée derrière un portillon sous le coffre à l'avant comme la Tatra 603 contemporaine et des Renault ultérieures : Floride puis Caravelle et Renault 8 puis Renault 10.
Plusieurs déclinaisons de série de la Dauphine furent produites :
une version plus cossue : l'Ondine ;
une version sportive : la Dauphine Gordini ;
un coupé et un cabriolet : les Floride puis Caravelle ;
un modèle pour la course (homologué sur la route) : la Dauphine 1093.
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André Joseph Pousse est un coureur cycliste français devenu acteur, né le 20 octobre 1919 dans le 5e arrondissement de Paris et mort le 8 septembre 2005 à Gassin (Var).
Biographie
Après une course à vélo entre Antony et Petit-Clamart avec des coureurs amateurs de l'Union vélocipédique du 5e arrondissement où il arrive largement premier sans s'être entraîné auparavant, André Pousse commence à 17 ans une carrière professionnelle de cycliste. En 1939, dans la catégorie Juniors, il gagne une course amateur avec le Club sportif international.
Entre 1942 et 1949, il devient cycliste professionnel. Pistard avant tout, il se spécialise dans les courses de six jours, notamment celles au Vél' d'Hiv' de Paris, une forme de sport-spectacle qui est très populaire à cette époque. Le tout jeune Alain Delon, qui était alors son admirateur, se souvient avoir eu l'honneur de lui tenir son vélo lors de cette manifestation6. Son principal fait d'armes est d'être détenteur du record du tour du Vél' d'Hiv'. Avec humour, il dira dans une interview due à Raphaël Mezrahi : « Ils me battront plus puisqu’ils ont cassé le Vél' d'Hiv'. » Il participe aussi en 1948 à des épreuves aux États-Unis où il vit près d'un an. Il arrête sa carrière sportive à l'âge de 30 ans. Le 28 octobre 1949, il devait accompagner Marcel Cerdan dans le vol Air France 009, mais un problème de papiers l'en empêcha. L'ensemble des passagers et de l'équipage mourut dans le crash de l'avion.
Après avoir arrêté sa carrière de sportif, il part vivre à Haïti pour y faire des affaires, mais échoue. Rentré en France, il rencontre Louis Barrier, l'impresario d'Edith Piaf, qui l'incite à devenir agent artistique. Il travaille dans les années 1950 et 1960 comme agent pour des vedettes de la chanson telles que Joséphine Baker, Eddie Constantine, Henri Salvador, Petula Clark, Johnny Hallyday, Mouloudji et Édith Piaf dont il deviendra le compagnon plusieurs mois, vivant avec elle dans son hôtel particulier de Boulogne. Il est douze années durant, directeur artistique du Moulin-Rouge et s'impose comme un pilier du monde de la nuit parisienne. Il participe parfois aussi à la programmation d'autres établissements comme L'Olympia ou Bobino.
En 1960, il crée à côté du Moulin-Rouge, au 90 boulevard de Clichy, une petite discothèque-boîte de nuit appelée La Locomotive dont il assure la direction jusqu'en 1965. Ce lieu va vite devenir un des principaux rendez-vous de la génération yéyé à Paris.
Il démarre la carrière d'acteur à l'âge de 43 ans dans l'archétype du film dit « yéyé » (D'où viens-tu Johnny ? - 1963). Il y incarne un truand rogue et expéditif, personnage où sa gouaille naturelle et son physique d'ancien coureur font merveille. Au cours des vingt années qui suivent, il ne cesse d'interpréter des seconds rôles de gangster au cinéma comme à la télévision, et apparaît dans nombre de films réalisés ou dialogués par Michel Audiard, qu'il connaissait depuis les années 1940.
En 2001 et 2002, le journaliste Frédéric Liévain tourne un film documentaire de 52 minutes titré André Pousse, l'homme aux 5 vies.
André Pousse avait un frère aîné, Pierre.
Marié le 2 septembre 1970 à La Garde-Freinet avec Jocelyne Pieq, surnommée Joss, il a deux filles, Pénélope et Marfa.
André Pousse était le propriétaire d'un restaurant appelé Le Napoléon Chaix, à l'angle de la rue Balard et de la rue Napoléon-Chaix, dans le 15e arrondissement de Paris (un autre restaurant, appelé le comptoir des jasmins, occupe les mêmes locaux).
Retiré à La Garde-Freinet, où il a acheté un vieux mas provençal qu'il appelle "La Renardière", il meurt le 8 septembre 2005 à l'hôpital de Gassin à l'âge de 85 ans, des conséquences d'un accident de voiture qu'il a eu quatre jours plus tôt à la suite d'une attaque de guêpe pendant qu'il conduisait. Il est crématisé et ses cendres sont dispersées dans sa propriété de La Garde-Freinet dans le Var
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Les Bœuf-carottes est une série télévisée française en neuf épisodes d'environ 90 à 100 minutes créée par Joël Houssin, réalisée par 7 réalisateurs et diffusée du 21 septembre 1995 au 22 octobre 2001 sur TF1, puis rediffusée sur Direct 8 en 2012 et sur NRJ 12 et Chérie 25 en 2014.
Synopsis
La série relate les enquêtes d'un binôme constitué d'un commissaire divisionnaire et d'un lieutenant de l'Inspection générale des services (IGS), appelée aussi Police des polices ou bœuf-carottes.
Liste des épisodes
Les enfants d'abord, réalisation Denis Amar (1995)
Sonia, réal. Peter Kassovitz
Émotions fortes, réal. Pierre Lary (1996)
La manière forte, réal. Josée Dayan
Haute voltige, réal. Claude-Michel Rome
Soupçons, réal. Christian Faure
La fée du logis réal. Michel Vianey
Pour l'amour d'un flic, réal. Christian Faure (2001)
Parmi l'élite, réal. Josée Dayan
Distribution
Jean Rochefort : Commissaire Antoine Venturi
Philippe Caroit : Inspecteur David Kaan
Artus de Penguern : Juge Gautray (4 épisodes)
Épisode 1 : Les enfants d'abord
Natacha Lindinger : Sylvie Kaan
Maxime Leroux : Dampierre
Jean-François Garreaud : Auclert
Épisode 2 : Sonia
Natacha Lindinger : Sylvie Kaan
Julie Debazac : Sonia
Bernard Farcy : Milandre
Astrid Veillon : Nathalie
Diane Bellego : Chantal
Jean-Claude Adelin : Costello
Michel Albertini : Morin
Paul Guers : le receleur
Épisode 3 : Émotions fortes
Valérie Stroh : Nadège
Florence Geanty : Sylvie Kaan
Olivier Marchal : Boisrond
Fabrice Leroy : un patient
Épisode 4 : La manière forte
Ingrid Chauvin : Sylvie Kaan
Lorànt Deutsch : Gégé
Manuel Gélin : Thierry Jeunet
Tomer Sisley : Joe
Julie Sarraut : Jane Pointdexter
Mohamed Hamaidi : Kader
Rémy Roubakha : monsieur Froment
Guy Amram : Grasky
Daniel Briquet : Franck
Épisode 5 : Haute voltige
Julie du Page : Sylvie Kaan
Marie-France Pisier : Juge Sandrine Roesch
Michel Creton : commandant Daniel Gaucher
Jean-Michel Leray : Léo Gaucher
Jean-Louis Foulquier : Ducastel, un détenu
Alain Ganas : capitaine Jean-Robert Binet
Éric Laugérias : Bénichou
Brigitte Chamarande : la pervenche
André Pousse : Petitdemange
Christophe Rault : Sébastien
Épisode 6 : Soupçons
Ingrid Chauvin : Sylvie Kaan
Épisode 7 : La fée du logis
Delphine Rich : Barbara Chapuis
Gérard Lartigau : Commissaire Breuil
Sylvie Loeillet : Inspecteur Fargeau
Épisode 8 : Pour l'amour d'un flic
Charley Fouquet : Sylvie Kaan
Michel Duchaussoy : François Janvier
Mélanie Page : Estelle
Marie Desgranges : Laurence
Évelyne Dandry : Mme N'Gumo, la voyante
Épisode 9 : Parmi l'élite
Charley Fouquet : Sylvie Kaan
Ludmila Mikaël : Frédérique Peyret
Jean-Pierre Bouvier : Egmann
Roger Dumas : Jeantet
Jean-Louis Sbille : Gonsard
Babsie Steger : Agnes
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