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Monde : France

Carole Bouquet : Filmographie

Carole Bouquet : Filmographie

 

 

Cinéma

 

1977 : Cet obscur objet du désir de Luis Buñuel : Conchita 

1979 : Buffet froid de Bertrand Blier : la jeune femme

1979 : Le Manteau d'astrakan de Marco Vicario : Valentine

1980 : Blank Generation d'Ulli Lommel : Nada

1981 : Le Jour des idiots de Werner Schroeter : Carole

1981 : Rien que pour vos yeux de John Glen : Melina Havelock

1982 : Bingo Bongo de Pasquale Festa Campanile : Laura

1983 : Mystère de Carlo Vanzina : Mystère

1984 : Le Bon Roi Dagobert de Dino Risi : Héméré

1984 : Nemo d'Arnaud Sélignac : Rals-Akrai

1984 : Rive droite, rive gauche de Philippe Labro : Babée Senanques

1985 : Spécial Police de Michel Vianey : Isabelle Rodin

1986 : Double messieurs de Jean-François Stévenin : Hélène

1986 : Le Mal d'aimer de Giorgio Treves : Eléonore

1987 : Jenatsch de Daniel Schmid : Lucrezia von Planta

1989 : Bunker Palace Hôtel d'Enki Bilal : Clara

1989 : Trop belle pour toi de Bertrand Blier : Florence Barthélémy / la voisine de Colette

1989 : New York Stories (segment « La Vie sans Zoé ») de Francis Ford Coppola : la princesse Soroya

1991 : Contre l'oubli, sketch de Jean-Loup Hubert

1991 : Donne con le gonne de Francesco Nuti : Margherita

1993 : Tango de Patrice Leconte : la femme vedette

1994 : D'une femme à l'autre de Charlotte Brändström : Kate Swallow

1994 : Grosse Fatigue de Michel Blanc : elle-même

1996 : Poussières d'amour de Werner Schroeter : l'interviewée

1997 : Lucie Aubrac de Claude Berri : Lucie Aubrac

1998 : En plein cœur de Pierre Jolivet : Viviane Farnese

1999 : Un pont entre deux rives de Frédéric Auburtin et Gérard Depardieu : Mina

2000 : Le Pique-nique de Lulu Kreutz de Didier Martiny : Anna Ghirardi

2001 : Wasabi de Gérard Krawczyk : Sofia

2002 : Blanche de Bernie Bonvoisin : Anne d'Autriche

2002 : Embrassez qui vous voudrez de Michel Blanc : Lulu

2003 : Bienvenue chez les Rozes de Francis Palluau : Béatrice

2004 : Feux rouges de Cédric Kahn : Hélène

2004 : Les Fautes d'orthographe de Jean-Jacques Zilbermann : Geneviève Massu

2005 : Travaux de Brigitte Roüan : Chantal Letellier

2005 : L'Enfer de Danis Tanović : Marie, la mère

2005 : Nordeste de Juan Solanas : Hélène

2006 : Aurore de Nils Tavernier : la reine

2006 : Un ami parfait de Francis Girod : Anna

2007 : Si c'était lui… d'Anne-Marie Étienne : Hélène

2008 : Les Enfants de Timpelbach de Nicolas Bary : madame Drohne

2008 : Les Hauts Murs de Christian Faure : la mère de « Fil de fer »

2009 : Je vais te manquer d'Amanda Sthers : Julie

2010 : Protéger et servir d'Éric Lavaine : Aude Lettelier

2010 : Libre échange de Serge Gisquière : Marthe

2011 : Impardonnables d'André Téchiné : Judith

2012 : Mauvaise Fille de Patrick Mille : Alice

2014 : Une heure de tranquillité de Patrice Leconte : Nathalie

2018 : Voyez comme on danse de Michel Blanc : Lucie

2019 : Chambre 212 de Christophe Honoré : Irène

2020 : Boutchou d'Adrien Piquet-Gauthier : Paula

2021 : Les Fantasmes de David et Stéphane Foenkinos : Marie

2022 : Tempête de Christian Duguay : Monica

 

Télévision

 

1977 : La Famille Cigale de Jean Pignol (mini-série) : Béatrice Damien-Lacour

1977 : Les Rebelles de Pierre Badel (téléfilm) : Nilca

1979 : L'Œil de la nuit (épisode « Le Vin des Carpathes » de Jean-Pierre Richard) : Lena

1997 : Le Rouge et le Noir de Jean-Daniel Verhaeghe (téléfilm) : Louise de Rénal

2000 : Bérénice de Jean-Daniel Verhaeghe (téléfilm) : Bérénice

2001 : Madame de... de Jean-Daniel Verhaeghe (téléfilm) : « Madame de »

2002 : Ruy Blas de Jacques Weber (téléfilm) : la Reine

2004 : Sex and the City (épisode « An American Girl in Paris : Part 2 » de Timothy Van Patten) : Juliet

2014-2016 : Les Hommes de l'ombre (saison 2 et 3 : Élisabeth Marjorie

2014 : Rosemary’s Baby d'Agnieszka Holland (mini-série) : Margaux Castevet

2017 : La Mante d'Alexandre Laurent (mini-série) : Jeanne Deber

2020 : Grand Hôtel de Yann Samuell et Jérémy Minui (mini-série) : Agnès Vasseur

2020 : I love you coiffure de Muriel Robin (téléfilm) : Caroline

2021 : En thérapie (épisodes « Esther » de Mathieu Vadepied) : Esther

2022 : Ils s'aiment...enfin presque ! d'Hervé Brami : Delphine

 

Théâtre

 

1992 : C'était hier d'Harold Pinter, mise en scène Sami Frey, Théâtre Hébertot

2002 : Phèdre de Racine, mise en scène Jacques Weber,Théâtre de Nice, Théâtre Déjazet

2008 : Bérénice de Racine, mise en scène Lambert Wilson, Théâtre des Bouffes du Nord

2009 : L'Éloignement de Loleh Bellon, mise en scène Bernard Murat, Théâtre Édouard VII

2010 : Lettres à Génica, lecture à partir d’extraits d’œuvres d’Antonin Artaud, Théâtre de l'Atelier

2014 : Dispersion (Ashes to ashes) d'Harold Pinter, mise en scène Gérard Desarthe, Théâtre de l'Œuvre, Théâtre des Célestins

2015 : Home (en) de David Storey, mise en scène Gérard Desarthe, Théâtre de l'Œuvre

2016 : Dispersion (Ashes to ashes) d'Harold Pinter, mise en scène Gérard Desarthe, tournée

2018 : Heureux les heureux de Yasmina Reza, théâtre Hébertot

2022 : Bérénice de Jean Racine, mise en scène Muriel Mayette, La Scala Paris

 

Discographie

 

1987 : Feu la cendre, livre audio, avec Jacques Derrida, éditions des femmes, coll. « Bibliothèque des voix ».

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Carole_Bouquet

 
     
     
     
     
Notes et références                                                    
   
    Cinéma : Acteur - actrice C
   
   
   
   
    Carole Bouquet
    Carole Bouquet : Filmographie
   
   
    Carole Bouquet : Photo dessinsagogo55
   
   
   
   
   
   
   
 
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Carole Bouquet

Carole Bouquet

 

 

Carole Bouquet est une actrice française, née le 18 août 1957 à Neuilly-sur-Seine (Île-de-France).

Révélée au cinéma en 1977 dans le film Cet obscur objet du désir de Luis Buñuel, elle remporte en 1990 le César de la meilleure actrice pour son rôle dans Trop belle pour toi de Bertrand Blier. En 1986 et 1990, elle est également l’égérie de la marque Chanel et incarne durant cette période, l’image du parfum No 5 dans deux spots publicitaires réalisés par Ridley Scott puis Bettina Rheims.

 

Biographie

Jeunesse, formation et débuts

 

Carole Bouquet et sa sœur aînée Laurence sont élevées par leur père, Robert Bouquet, un ancien centralien, ingénieur dans le BTP, séparé de leur mère, laquelle est partie refaire sa vie dans le Sud alors que la petite Carole est âgée de 3 ans.

 

Elle rejoint à l'âge de 10 ans, une communauté de sœurs dominicaines dont elle estime avoir reçu une éducation « basée sur le mérite et l’humilité ».

 

Lors d'entretiens publiés ultérieurement, elle juge, avec un certain recul, sa jeunesse non pas malheureuse mais ennuyeuse. Elle indique toutefois que son père, avare de paroles, l'a aidée à se construire : « Le regard d'un père vous construit. Je pense que les femmes sont protégées par un père aimant ». Elle affirme aussi : « Je n'ai pas appris à être une femme, mais j'ai appris l'indépendance. » Elle se rend régulièrement à Genève pour voir son oncle Marc Bonnant, avocat genevois, et sa tante Marianne.

 

Après de brèves études à la Sorbonne elle décide de se lancer dans la carrière de comédienne. En 1976, elle est reçue au Conservatoire d'art dramatique de Paris pour y suivre un cycle d’études de trois ans. Mais au cours de la première année elle fait la connaissance du réalisateur Luis Buñuel en passant un casting.

 

Carrière

 

La carrière de Carole Bouquet débute avec La Famille Cigale, un feuilleton télévisé de 1977 de nature populaire et divertissante.

 

Appréciée pour sa beauté, elle est remarquée par Luis Buñuel. Le réalisateur la fait débuter au cinéma en 1977 dans l'un des films considérés comme classiques du surréalisme, Cet obscur objet du désir. Pour ce long-métrage, Carole Bouquet partage l'interprétation du rôle principal de Conchita avec Ángela Molina1. Cité aux Césars, le film devient culte. En 2005, elle déclare : « C'est avec Buñuel que ma vie a basculé. (…) Il me parlait de ma vie. Je le prenais pour un devin alors que c'était tout simplement un monsieur qui avait 77 ans et qui lisait très clairement à travers une jeune fille de 18 ans ». Sa prestation est saluée des deux côtés de l’Atlantique et son image d’« icône à la beauté glacée » naît avec cette première apparition. Elle part ensuite pour New York afin de perfectionner son anglais. Chaperonnée par Andy Warhol et Peter Beard, elle vit en colocation avec l'actrice Clio Goldsmith. À son retour en France, elle enchaîne plusieurs tournages parmi lesquels Buffet froid de Bertrand Blier, avec comme partenaire Gérard Depardieu.

 

En 1981, elle incarne une James Bond girl aux côtés de Roger Moore dans Rien que pour vos yeux, rôle qui la fait connaître du grand public, en France comme à l'étranger.

En 1984, elle est nommée au César de la meilleure actrice dans un second rôle dans Rive droite, rive gauche de Philippe Labro, à nouveau aux côtés de Gérard Depardieu. Elle le retrouve en 1989, pour le film Trop belle pour toi de Bertrand Blier ; ce rôle lui vaut le César de la meilleure actrice.

 

En 1994, elle joue son propre rôle dans Grosse fatigue de Michel Blanc. En 1997, elle interprète Lucie Aubrac passionnée dans le film biographique Lucie Aubrac de Claude Berri, aux côtés de Daniel Auteuil.

 

Au théâtre, elle joue notamment en 2002 dans Phèdre, mis en scène par Jacques Weber et en 2008 dans Bérénice, mis en scène par Lambert Wilson.

 

La même année, elle interprète le rôle de "Madame Drohne" dans le film Les Enfants de Timpelbach de Nicolas Bary.

 

À la télévision, elle apparaît notamment en 2004 dans la série Sex and the City dans l'épisode An American Girl in Paris et en 2021 dans la série En thérapie.

 

Maître de cérémonie et jurée

 

En 1995, Carole Bouquet est maître de cérémonie du 48e festival de Cannes.

En 1999, elle est jurée au 4e festival international du film de Shanghai.

En 2008, elle préside le jury du 34e Festival du cinéma américain de Deauville.

En mai 2014, elle est membre du jury des longs métrages au 67e festival de Cannes, présidé par Jane Campion.

Du 30 mars au 4 avril 2022, elle est l'un des deux invités d'honneur (l'autre étant Béla Tarr) de la 9e édition du festival "Toute la mémoire du monde" organisé par la Cinémathèque française.

 

Autres activités

 

En 1986 Carole Bouquet devient l’égérie de la marque de luxe Chanel, et incarnera jusqu'aux années 1990 l’image du parfum No 5. La photographie publicitaire est réalisée par Michel Comte (en) en 1987.

 

Depuis la fin des années 1990 elle possède une propriété sur l'île de Pantelleria au large de la Sicile, qu'elle a découverte grâce à Isabella Rossellini. Depuis 2005 elle y possède et fait exploiter des vignes dévolues à la production de passito, un vin doux (ce pourquoi on[évasif] lui prête, et totalement à tort, des origines siciliennes). Ce vignoble produit 14 000 bouteilles de 50 cl par an sous la marque « Sangue d'Oro ». C'est sa rencontre avec Claude Boudamani, un œnologue, qui a été le facteur déclenchant. Elle fait appel aux services de Dott Donato Lanati, conseiller en viticulture et vinification. En 2023 elle est élue personnalité de l'année par la revue des vins de France.

 

En 2005 elle crée le festival de cinéma « Un réalisateur dans la ville » à Nîmes avec Gérard Depardieu et Jean-Claude Carrière. Ce festival a lieu chaque été et présente pendant une semaine cinq films d'un réalisateur en compagnie de ce dernier et de ses acteurs. Il a lieu en plein air dans les jardins de la Fontaine à Nîmes, fin juillet.

 

Engagements

 

En novembre 2007, aux côtés de Josiane Balasko et en soutien à la fédération Droit au logement, Carole Bouquet lance un appel médiatisé au gouvernement, puis pilote une longue médiation sociale pour des familles africaines mal logées de la rue de la Banque à Paris.

 

Elle est depuis 1985 la porte-parole de la fédération La Voix de l'Enfant. Elle la contacte à la suite d'une projection du film La Déchirure qui l'a bouleversée.

 

Elle est depuis 1998 l'ambassadrice de la fondation PlaNet Finance.

 

En septembre 2018, à la suite de la démission de Nicolas Hulot de sa fonction de ministre de l'Environnement, elle cosigne une tribune contre le réchauffement climatique intitulée « Le plus grand défi de l’histoire de l’humanité : l’appel de 200 personnalités pour sauver la planète », qui paraît en une du journal Le Monde.

 

Elle soutient Emmanuel Macron lors de l'élection présidentielle de 2022.

 

Vie privée

Entre 1978 et 1985 Carole Bouquet est la compagne du producteur Jean-Pierre Rassam (beau-frère de Claude Berri), dont elle a un fils, le producteur Dimitri Rassam, né en 1981. Jean-Pierre Rassam meurt prématurément en janvier 1985 à l'âge de 43 ans.

 

Avec le réalisateur et photographe Francis Giacobetti elle a un autre fils, Louis, né en 1987. De 1992 à 1996 elle est l'épouse du chercheur Jacques Leibowitch, spécialiste du sida. En 1996 elle se lie avec l'acteur Gérard Depardieu ; ils se séparent en 2005.

 

En mai 2014, elle apparaît au Festival de Cannes avec Philippe Sereys de Rothschild, fils de Philippine de Rothschild et de Jacques Sereys, officialisant ainsi sa nouvelle relation.

 

Elle n'a aucun lien de parenté avec le comédien français Michel Bouquet.

 

Affaire des écoutes de l'Élysée

Entre janvier et février 1985 les deux lignes téléphoniques du domicile parisien de Carole Bouquet ont été placées sur écoute par l'Elysée, durant l'affaire des écoutes de l'Élysée, sous le premier septennat de François Mitterrand. Ces écoutes visaient en réalité son compagnon de l'époque, Jean-Pierre Rassam, producteur de cinéma mort la même année

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Carole_Bouquet

 
     
     
     
     
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Pierre Brasseur

Publié à 00:08 par dessinsagogo55 Tags : center film centerblog prix sur merci vie chez enfants belle femme mort fille dieu art blogs
Pierre Brasseur

 

 

Pierre-Albert Espinasse, dit Pierre Brasseur, né le 22 décembre 1905 à Paris et mort le 14 août 1972 à Brunico (Italie), est un acteur français. Membre d'une dynastie de comédiens célèbres, il est le père de Claude Brasseur, lui-même père d'Alexandre Brasseur.

  Biographie

Carrière

 

Pierre Albert Espinasse naît le 22 décembre 1905 à Paris dans le 17e arrondissement, 14 rue Darcet. Il est le fils de l'acteur Georges Albert Espinasse et de l'actrice Germaine Nelly Brasseur. Il adopte par la suite le nom de naissance de sa mère, Germaine Nelly Brasseur, comme nom de scène. Âgé de six ans, il est témoin d'une des premières attaques de la bande à Bonnot et a pour ami d'enfance Jean Gabin.

 

Après ses études, il échoue au concours d'entrée au Conservatoire, puis suit des cours d'art dramatique dispensés par Harry Baur et Fernand Ledoux au Théâtre Maubel.

 

Il est l'intime de Pablo Picasso, Jean Cocteau, Max Jacob, de Louis Aragon qui l'introduit dans le groupe surréaliste où il fait la connaissance d'André Breton, Paul Éluard, Benjamin Péret, Raymond Queneau. Grâce à Aragon, Robert Desnos et Jacques Prévert, il publie ses premiers textes dans La Révolution surréaliste. Il a écrit ensuite plusieurs pièces : L'Ancre noire (1927), Sainte Cécile (1944), Un ange passe (1943), L'Enfant de Poméranie (1945).

 

En 1924, il fait à la fois ses débuts au théâtre chez Lugné-Poe au théâtre de l'Œuvre, et au cinéma avec Jean Renoir dans La Fille de l'eau. Il incarne d'abord principalement des personnages de gigolos, puis il rencontre Jacques Prévert qui donnera un tournant important à sa carrière. Il trouve son premier vrai grand rôle dans l'interprétation du peintre alcoolique de Lumière d'été de Jean Grémillon.

 

Déjà renommé comme acteur de théâtre il devient populaire auprès du grand public avec son interprétation dans Le Quai des brumes de Marcel Carné et surtout avec son rôle de Frédérick Lemaître dans Les Enfants du paradis. Il offre une superbe prestation de Lucien Maublanc, le rejeté des Grandes Familles, d'après l'œuvre de Maurice Druon, dans un extraordinaire face-à-face avec Jean Gabin.

Mais sa véritable passion est de jouer sur les planches. Il triomphe avec Le Sexe faible d'Édouard Bourdet, dans Kean, où il incarne le grand acteur anglais raconté par Alexandre Dumas père, dans Les Mains sales et Le Diable et le Bon Dieu de Jean-Paul Sartre, comme dans Tchao de Marc-Gilbert Sauvajon ou dans Dom Juan aux Enfers de George Bernard Shaw aux côtés de Paul Meurisse.

 

En 1953, il magnifie deux films de Georges Combret, La Pocharde et Raspoutine. En 1966, dans un rôle à contre-emploi, il campe un truculent général Géranium dans le film de Philippe de Broca Le Roi de cœur.

 

En 1957, il insiste pour avoir Georges Brassens comme protagoniste dans Porte des Lilas, de René Clair, seul film où le chanteur fait une prestation d'acteur incarnant un personnage.

 

Il publie en 1972 son autobiographie, Ma vie en vrac, qu'il présente à la télévision dans Italiques.

 

Il fait l'une de ses dernières apparitions à l'écran dans l'épisode Meurtre par intérim des Cinq Dernières Minutes avec Raymond Souplex. Dans cet épisode où il incarne un entrepreneur en bâtiment surmené et menacé, il tourne une scène avec Rellys (dont ce sera l'avant-dernier rôle à l'écran). Lors de la scène, le médecin venu ausculter la femme de Rellys lui prophétise une crise cardiaque et lui demande de passer sans tarder à son cabinet.

 

 

La réalité rejoindra la fiction quelques semaines après le tournage : Pierre Brasseur meurt le 14 août 1972 à Brunico en Italie, d'une crise cardiaque, à la suite d'une crise d'emphysème, pratiquement dans les bras de Claude Dauphin, son partenaire du film avec qui il était en train de tourner La Plus Belle Soirée de ma vie. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 59).

 

Vie privée

Il épouse Odette Joyeux, actrice, le 16 août 1935 ; celle-ci lui donne un fils, Claude (1936-2020). Par lui, Pierre Brasseur est le grand-père d’Alexandre.

 

Brasseur divorce d’Odette Joyeux le 23 juillet 1945 puis épouse la pianiste Lina Magrini (décédée en 1970), dont il divorce par la suite. Il vit plusieurs années, jusqu'à sa mort, avec la chanteuse Catherine Sauvage.

 

Prix et récompenses

 

1958 : Victoires du cinéma français du meilleur acteur

1958 : Etoile de Cristal du meilleur acteur dans Porte des Lilas

1961 : Prix du Brigadier pour Cher Menteur de Jerome Kilty, théâtre de l'Athénée

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Brasseur

 
     
     
     
     
Notes et références                                                    
   
    Cinéma : Acteur - actrice P
   
   
    14 août : Décès
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Georges Séguy

Georges Séguy

 

 

Georges Séguy est un homme politique, résistant et syndicaliste français, né le 16 mars 1927 à Toulouse (Haute-Garonne) et mort à Amilly (Loiret) le 13 août 2016.

Survivant du camp de concentration de Mauthausen, il s'engage dans l'action syndicale dès 1945. Il est secrétaire général de la Fédération CGT des cheminots de 1961 à 1965, puis secrétaire général de la Confédération générale du travail (CGT) de 1967 à 1982.

 

Biographie

Jeunesse, formation et résistance

 

Georges Séguy naît le 16 mars 1927, rue des Trois-Banquets, à Toulouse. Son père, fils de paysans ariégeois, cheminot aux Chemins de fer du Sud-Ouest, est syndicaliste à la CGT puis à la CGTU, adhérent communiste depuis 1920. Sa mère, ouvrière d'origine bordelaise, le fait baptiser. En 1932, la famille s'installe sur la Côte Pavée. Georges Séguy effectue ses études primaires à Toulouse et obtient en 1939 le certificat d'études primaires. Élève au cours complémentaire, il abandonne ses études pour devenir apprenti typographe et entrer dans la vie active. Cela se passe au printemps 1942 et il vient d'apprendre l'exécution par les Allemands du dirigeant syndicaliste cheminot Pierre Semard, ami personnel de son père : « l'annonce de cette mort m'a déterminé à venger un homme comme lui », dit-il dans ses mémoires.

 

Il entre donc en apprentissage dans l'imprimerie de labeur d'un petit patron libertaire de Toulouse, Henri Lion, qui travaille clandestinement pour la Résistance. L'apprenti imprimeur adhère, évidemment clandestinement aussi, aux Jeunesses communistes et il devient un des responsables d'un groupe des Francs-tireurs et partisans français (FTPF).

 

Déportation

 

Le 4 février 1944, il est arrêté par la Gestapo, sur dénonciation, avec tout le personnel de l'imprimerie, y compris le patron qui est torturé au cours des interrogatoires. La police ignore les activités exactes de Georges Séguy. Après trois semaines passées à la prison de Toulouse, il est envoyé au camp de Compiègne d'où il part le 22 mars 1944 pour l'inconnu de la Déportation. Il est âgé de 17 ans. Il arrive deux nuits plus tard au camp de concentration de Mauthausen (Autriche) puis au camp annexe de Gusen II, où il parvient à survivre. Les camps de Gusen et de Mauthausen sont libérés fin avril 1945 par les armées américaine et soviétique.

À son retour à Toulouse le 5 mai 1945, il pèse 38 kilos et, selon ses termes, « a du mal à "refaire surface" ». Il place cet épisode de sa vie comme le moment fondateur de toute son existence :

 

« J'ai tout de suite pensé que dans la mesure où j'avais eu la chance inespérée de figurer parmi les rescapés, de revenir vivant de la déportation, ma vie en quelque sorte ne m'appartenait plus ; elle appartenait à la cause pour laquelle nous avions combattu et pour laquelle tant des nôtres étaient morts. »

 

Le survivant Georges Séguy est devenu, l'âge de la transmission venu, un militant de la mémoire des déportés.

 

Le syndicaliste

 

Une pleurésie contractée à Mauthausen lui interdit de reprendre son travail dans l'imprimerie. Après quelques études, il passe un essai professionnel d'électricien et est admis à la SNCF en 1946. Il mène dès lors activités politiques et activités syndicales au sein de sa profession. Il adhère à la CGT en octobre 1945 et entre au comité fédéral du Parti communiste de la Haute-Garonne en février 1946.

 

De 1946 à 1949, il est membre du Syndicat des cheminots de Toulouse. De 1949 à 1957, il est secrétaire de la Fédération CGT des cheminots. Parallèlement en 1954, il entre au comité central du Parti communiste français puis en 1956 il accède au bureau politique de ce parti. Il n'a pas encore 30 ans et est le plus jeune des dirigeants du PCF. Il reste dans cette instance jusqu'en 1982. De 1961 à 1965, il est secrétaire général de la Fédération des cheminots de la CGT. En 1965, lors du 35e congrès de la CGT, il devient membre du bureau confédéral de la CGT. Il en est aussi, à ce moment-là, le plus jeune des membres.

 

Au congrès suivant, le 16 juin 1967, il est élu secrétaire général de la CGT. Il succède au militant historique Benoît Frachon, de 34 ans son aîné. Frachon reste à ses côtés en tant que président de la Confédération. À ce poste de secrétaire général, il tient un rôle de premier plan au cours des grandes grèves de mai-juin 1968, un mouvement social d'une ampleur inédite depuis 1936, et il acquiert une stature d'homme politique national. Il témoigne de ces événements et répond à quelques interrogations qu'ils ont suscitées dans un livre publié en 1972, Le Mai de la CGT. En 1970, il est élu membre du bureau exécutif de la Fédération syndicale mondiale (FSM). Il reste 15 années secrétaire général de la première organisation syndicale française. Il quitte cette fonction lors du 41e congrès de la CGT, le 18 juin 1982.

 

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Georges Séguy en 1982 lors de la cérémonie en hommage aux 9 morts et 250 blessés du 8 février 1962 au métro Charonne à Paris 11e (voir:Affaire de la station de métro Charonne).

Le 17 août 1975, Jacques Chirac, alors Premier ministre, affirme à propos de la crise que l'on aperçoit « la sortie du tunnel », et Georges Séguy lui répond que « s’il voit le bout du tunnel, c’est qu’il marche à reculons et qu’il confond l’entrée avec la sortie ».

 

Il quitte la direction de la CGT lors de son 41e congrès en 1982, année officielle de sa retraite professionnelle. Mais il ne cesse pas de militer. De 1982 à 1992, il continue à être membre de la commission exécutive (CE) de la CGT. En même temps il anime un appel de 100 personnalités pour la Paix (Appel des 100) et contre l'installation en Europe de fusées atomiques américaines. De 1982 à 2002, il est président de l’Institut CGT d'histoire sociale (IHS-CGT) dont il est l'un des fondateurs. À partir de 2002, il en est le président d’honneur.

 

Il soutient, en 2010, les listes Front de Gauche menées par le PCF, le Parti de gauche et la Gauche unitaire aux élections régionales françaises.

 

Lors du 50e congrès de la CGT (18 au 22 mars 2013) qui s'est déroulé dans sa ville natale de Toulouse, Georges Séguy, âgé de 86 ans, est acclamé à la tribune par les militants.

 

Vie privée

Famille

 

Marié en 1949 avec Cécile Sedeillan, vendeuse, fille d'un cheminot dont elle est très tôt orpheline, Georges Séguy est père de trois enfants.

 

Mort

 

Il meurt le 13 août 2016 à l'âge de 89 ans à Amilly dans le Loiret, à l'hôpital de Montargis.

 

Il est inhumé au cimetière de Vieilles-Maisons-sur-Joudry, dans le Loiret.

 

Décoration

 

Officier de la Légion d'honneur Officier de la Légion d'honneur (février 1998)

 

Rapports CGT-PCF

 

Georges Séguy apparaît comme un syndicaliste définitivement engagé au côté du Parti communiste français, mais sa position sur les rapports du syndicat avec le PCF est empreinte de la volonté de garder au syndicalisme la spécificité définie par la charte d'Amiens. Ainsi, lors du 40e congrès de la CGT de Grenoble, il engage la confédération dans une profonde démocratisation interne, qui permet entre autres l'émergence de nouveaux moyens d'expression directe des travailleurs. L'exemple le plus significatif de cette évolution est le soutien apporté par la CGT à la radio libre (donc illégale) Lorraine Cœur d'Acier pendant et après la lutte des sidérurgistes de Longwy en 1979-1980.

 

Confronté à l'opposition du groupe refusant cette démocratisation du syndicat, il doit se retirer en juin 1982 et laisser la place à Henri Krasucki, après quinze ans à la direction de la principale confédération syndicale française (voir rapports CGT-PCF).

 

Publications

 

Le Mai de la CGT, Julliard, 1972

Lutter (autobiographie), Stock, 1975, réédité et complété en 1978, Le Livre de poche

1er mai, les 100 printemps, Messidor, 1989

La Grève, L’Archipel, 1993

Résister : de Mauthausen à Mai 68, L’Archipel, 2008

Ce que la vie m'a appris, préface de Bernard Thibault ; avant-propos d'Élyane Bressol et François Duteil, Ivry-sur-Seine, Éditions de l'Atelier-Éditions Ouvrières, 2017

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_S%C3%A9guy

 
     
     
     
     
Notes et références                                                    
   
    Monde : France 1927
   
    13 août : Décès
   
    Confédération générale du travail.(CGT)
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Nino Ferrer

Publié à 22:04 par dessinsagogo55 Tags : blogs center mort image centerblog sur merci france saint homme musique maison
Nino Ferrer

 

 

Nino Ferrer, nom de scène d'Agostino Arturo Maria Ferrari, est un auteur-compositeur-interprète, chanteur de variétés, acteur italien naturalisé français, né le 15 août 1934 à Gênes (Italie) et mort le 13 août 1998 à Saint-Cyprien (Lot).

 

Arrivé en France après la Seconde Guerre mondiale, il étudie l'archéologie tout en jouant de la contrebasse dans un groupe de jazz amateur. Ses études achevées, il se laisse quelques années pour réussir dans la musique. Après plusieurs échecs, il rencontre le succès en 1966 avec Mirza, une chanson humoristique, évoquant un homme qui a perdu son chien et le cherche partout.

 

Il enchaîne alors les tubes, exploitant la même veine comique, (Les CornichonsOh ! Hé ! Hein ! Bon !Le Téléfon...). Mais ce succès tant recherché ne le satisfait pas pleinement : il ne veut pas être assimilé à la vague des yéyés qu'il méprise et au contraire souhaite se montrer l'égal des artistes anglo-saxons de l'époque qu'il admire. Il publie ainsi dans la première moitié des années 1970 des albums aux genres musicaux variés (rock progressif, funk, folk-rock, ou encore rock psychédélique) qui déconcertent le public français.

 

Les succès commerciaux de deux extraits de ces albums, La Maison près de la fontaine en 1972 et Le Sud en 1975, initiés par ses maisons de disque, l'amènent finalement à rompre avec l'industrie du spectacle, le décalage entre ses aspirations artistiques et son image de chanteur de variétés lui devenant insupportable.

 

Les disques qui suivent, publiés sur de petits labels, ne se vendent pas, et il se désintéresse progressivement de la musique pour se consacrer pleinement à la peinture, sa seconde passion.

 

À l'occasion de la sortie d'une compilation de ses plus grands succès au début des années 1990, il retrouve la faveur du public. La Désabusion, album enregistré avec peu de moyens, confirme son retour au premier plan en 1995.

 

Alors qu'il commence l'enregistrement de ce qu'il veut son ultime album, il se suicide en 1998, victime d'un épisode de dépression consécutif au décès de sa mère dont il s'estime responsable.

 

Personnalité complexe, écorché vif tour à tour colérique et sentimental, artiste exigeant, Nino Ferrer est l'auteur-compositeur-interprète de plus de 200 chansons aux influences multiples.

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Nino_Ferrer

 
     
     
     
     
Notes et références                                                    
   
   
   
   
    13 août : Décès
   
   
   
   
    Nino Ferrer : Le téléfon
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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François Hollande

Publié à 22:28 par dessinsagogo55 Tags : mali homme france vie merci centerblog sur center blogs monde
François Hollande

 

 

François Hollande [fʁɑ̃swa ʔɔlɑ̃d], né le 12 août 1954 à Rouen (Seine-Maritime), est un haut fonctionnaire et homme d'État français. Il est président de la République française du 15 mai 2012 au 14 mai 2017.

 

Magistrat à la Cour des comptes et brièvement avocat, il est élu pour la première fois député en 1988. Il exerce la fonction de premier secrétaire du Parti socialiste (PS) de 1997 à 2008, pendant la troisième cohabitation puis dans l'opposition. Au niveau local, il est maire de Tulle de 2001 à 2008 et président du conseil général de Corrèze de 2008 à 2012.

 

Désigné candidat du PS à l'élection présidentielle de 2012 à l'issue d'une primaire à gauche, il est élu chef de l'État face au président sortant, Nicolas Sarkozy, avec 51,6 % des suffrages exprimés au second tour. Sa présidence est marquée par une augmentation de la fiscalité puis un virage social-libéral (le « pacte de responsabilité »), la loi sur le mariage homosexuel, la tenue de la Conférence de Paris sur le climat, des interventions militaires (au Mali, en Centrafrique et au Moyen-Orient), la crise migratoire en Europe et l'institution d'un état d'urgence à la suite de plusieurs attentats islamistes en France.

 

Confronté à de très faibles intentions de vote et à un risque d'échec à une primaire à gauche, il renonce à se porter candidat à un second mandat, ce qui constitue une première sous la Cinquième République. Il se tient en retrait lors de l'élection de 2017, n'apportant pas son soutien au candidat du Parti socialiste, Benoît Hamon. Son ancien ministre de l'Économie, Emmanuel Macron, lui succède. Après sa présidence, François Hollande ne siège pas au Conseil constitutionnel — dont il est membre de droit et à vie — et n'occupe pas de mandat ou fonction de premier plan, mais reste présent dans le débat public et la vie politique.

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Hollande

 
     
     
     
     
Notes et références                                                    
   
    Monde : France 1954
   
    12 août : Naissances
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Marie Dorval

Marie Dorval

 

 

Marie Dorval, née Marie Amélie Thomase Delaunay le 6 janvier 1798 à Lorient et morte le 20 mai 1849 dans l'ancien 10e arrondissement de Paris, est l’une des plus célèbres actrices françaises du XIXe siècle. Ses succès au théâtre et sa vie sentimentale bien remplie contribueront à en faire un mythe.

 

Biographie

 

Fille des comédiens ambulants Marie Joseph Charles Delaunay (1766-1802) et Marie Bourdais, Marie Dorval est abandonnée par son père à l’âge de cinq ans. Peu de temps après, elle perd sa mère, victime de la tuberculose. Elle joue d’abord des rôles d’enfants à Lille, sous le nom de « Bourdais », qui est celui de son oncle, acteur comique distingué.

 

Le 12 février 1814, à Lorient, elle épouse le maître de ballet Louis Étienne Allan-Dorval, dont elle aura deux enfants : Marie Louise Désirée et Catherine Françoise Sophie. Le couple se sépare en 1818, mais Dorval laisse à son épouse son nom de scène qui passera à la postérité.

 

Se produisant définitivement sur la scène, elle est attachée à diverses troupes de province pour les amoureuses de comédie et les dugazons d’opéra comique. À Strasbourg, elle commence à jouer les premiers rôles de comédie et de drame et se fait remarquer par Charles-G. Potier, qui la fait engager à Paris, au théâtre de la Porte-Saint-Martin, en 1818.

 

De 1818 à 1826, elle entretient une relation avec le compositeur Alexandre Piccinni, dont elle aura trois filles

 

En 1827, elle connaît le succès dans la pièce Trente ans, ou la vie d’un joueur de Victor Ducange et Prosper Goubaux, où elle a pour partenaire le célèbre acteur Frédérick Lemaître. Veuve de son premier mari, elle épouse en secondes noces, à Paris, le 17 octobre 1829, le journaliste Jean-Toussaint Merle, mais le couple s'accorde sur le principe d'une union libre permettant aux deux partenaires d'avoir des aventures passagères.

 

En 1832, elle devient la maîtresse d’Alfred de Vigny qui, avec Victor Hugo, la fera entrer au Théâtre-Français au mois de février 1834. Le nom de Marie Dorval se rattache à la révolution dramatique de l’école romantique. Son jeu, où l’art disparaît sous le naturel de la sensibilité et sous les élans de la passion, s’adapte parfaitement à la nouvelle littérature. À la majesté classique, elle substitue, elle aussi, la violence des effets.

 

En janvier 1833, elle se lie avec l'écrivaine George Sand après avoir reçu d'elle une lettre admirative concernant l’une de ses représentations. Leur amitié intense donne lieu à des rumeurs de lesbianisme à Paris, d'autant que chacune des deux femmes avait fait l'objet de ces rumeurs auparavant. Gustave Planche écrit à Sand de se méfier de cette « dangereuse amitié » tandis qu'Alfred de Vigny écrit à Dorval de rester à distance de Sand, qu’il qualifie de « damnée lesbienne ». Les historiens actuels restent partagés sur la nature de cette relation, dont le caractère amoureux ou sexuel n'a pas été vérifié . En 1840, elle joue la pièce Cosima, de George Sand, à la Comédie française. Les deux femmes collaborent même au manuscrit, mais la pièce, mal reçue, n'aura que sept représentations.

 

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Marie Dorval et Alfred de Vigny par Delacroix, 1831


Marie Dorval exprimera son talent remarquable à la Porte Saint-Martin, dans des œuvres mélodramatiques, le Château de Kenilworthles Deux ForçatsTrente ans, ou la Vie d’un joueur, etc. ; puis des créations d’un ordre plus élevé, Antony et Marion de Lorme, lui développeront l'ampleur de son talent. Elle a été applaudie, à la Comédie-Française, dans Chatterton, pièce dans laquelle elle a incarné le rôle de Kitty Bell. Toujours à la Comédie-Française, en 1835, elle joue dans Angelo, tyran de Padoue de Victor Hugo en compagnie de sa rivale Mlle Mars. Les deux actrices sont distribuées à contre-emploi, Marie Dorval interprétant le rôle de Catarina, noble femme d'Angelo, et Mlle Mars celui de la Tisbe, courtisane, comédienne et maitresse du tyran de Padoue.

 

Elle apparaît dans Lucrèce de François Ponsard (1843) et, revenant au drame des boulevards, elle remporta malgré ses forces épuisées et sa voix presque éteinte, un dernier succès avec Marie-Jeanne, ou la femme du peuple, d’Adolphe d'Ennery .

 

Vers la fin de sa vie, elle s’essaya au répertoire classique à l’Odéon, créa Agnès de Méranie de François Ponsard (1846) et joua, non sans succès, les rôles de Phèdre et d’Hermione. Les changements dans la mode et le désir du public de voir des actrices plus jeunes achèvent sa carrière par des tournées en province. Elle meurt, très dépressive, à l’âge de cinquante et un ans, après la mort d’un petit-fils.

Après le service funèbre, célébré le surlendemain de sa mort, à Saint-Thomas-d’Aquin, elle a été inhumée au cimetière du Montparnasse, au côté de son mari

 

Postérité littéraire

 

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Plaque sur la maison de Marie Dorval à Paris

Michel Mourlet a publié un roman (Histoire d’un maléfice, 2001) et une pièce de théâtre (Marie Dorval) qui s'inspirent librement des amours de Marie Dorval. Après une mise en espace en 2002, en la crypte de la Madeleine (ADAC Ville de Paris), par la troupe de Dominique Leverd, la pièce a été créée la même année au théâtre de Saint-Maur dans une mise en scène de Jean-Pierre Savinaud. Elle a fait l'objet d'une nouvelle mise en scène en 2003 au Théâtre de l'Entre-Texte d'Arles et a été publiée en 2014 dans le recueil Pièces masquées

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_Dorval

 
     
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Jacques Mesrine

Jacques Mesrine

 

 

Jacques Mesrine [meʀin, mɛsʀin] né le 28 décembre 1936 à Clichy et mort à 42 ans le 2 novembre 1979 à Paris, est un criminel français ayant opéré principalement en France mais aussi au Québec, en Espagne et une fois en Suisse, en Italie et en Belgique à Bruxelles. Il est surnommé « l'homme aux mille visages » ou, à tort, selon lui, « le Robin des Bois français ». Il se donnera lui-même le surnom de « Le Grand ».

Déclaré « ennemi public numéro un » au début des années 1970, il est notamment connu, en France, pour des braquages médiatisés et pour ses évasions. Après un an et demi de cavale, il est tué par les forces de l'ordre porte de Clignancourt.

Jeunesse et guerre d'Algérie

Jacques Mesrine est le fils d'André Pierre Mesrine (1908-1973) et de Fernande Charlotte Buvry, commerçants aisés du textile qui possèdent une entreprise de dentelle de luxe à Paris. C'est à Clichy (au 3 de l'avenue Anatole-France) qu'il grandit et qu'il se met à fréquenter le quartier populaire de Pigalle à Paris. Ses parents ont pourtant des projets pour lui : ils souhaiteraient plus tard le voir intégrer l'École des hautes études commerciales de Paris (HEC), mais il n'aime pas l'école. Il effectue une partie de sa scolarité au collège libre de Juilly, tenu par les oratoriens, où il a comme camarade Jean-Jacques Debout. Il est ensuite renvoyé du lycée laïc de Clichy à cause de violences exercées envers le proviseur. Il devient alors représentant en tissus.

Il est brièvement marié, de juillet 1955 à 1956, avec Lydia de Souza, jeune étudiante en chimie d'origine togolaise, dont il adopte le fils Dominique pour qu'elle ne demeure pas mère célibataire. Jacques Mesrine devance l'appel pour effectuer son service militaire. Il participe à la guerre d'Algérie comme militaire du rang dans la 626e compagnie, une unité qui réceptionne les pièces détachées et les achemine sur le front. C'est durant celle-ci qu'il découvre les armes et rapporte avec lui en France un pistolet .45 ACP qu'il aura constamment sur lui. Jacques René Mesrine sera décoré de la croix de la Valeur militaire par le général Jean Olie. Il revient en France en mars 1959, après avoir reçu un certificat de bonne conduite.

D'après ses proches, l'expérience de l'Algérie l'a profondément marqué ; selon ses dires, il aura été plusieurs fois de « corvée de bois » (exécution sommaire de prisonniers algériens en dehors des enceintes militaires), ce qui a été contredit unanimement par ses camarades d'unité. En outre Mesrine aurait été membre de l'OAS en 1961, ce dont les autorités françaises l'ont soupçonné à la suite de son arrestation de 1965 à Palma, dans l'île de Majorque, en flagrant délit de cambriolage de la villa du gouverneur militaire. Néanmoins aucune source d'importance n'est venue étayer une quelconque proximité entre Mesrine et cette organisation

Premiers crimes en France

Il participe à de nombreux cambriolages et vols à main armée dès l'âge de vingt-trois ans. En 1961, il se marie avec Maria de la Soledad, rencontrée lors de vacances en Espagne, à Tossa de Mar. Il aura trois enfants (Sabrina, Bruno et Boris) avec elle. Il divorce en 1965. C'est à cette époque qu'il est arrêté et condamné pour la première fois à payer une amende pour port d'armes prohibé.

Le 17 janvier 1962, il est arrêté au Neubourg, dans l'Eure, où ses parents ont une maison de campagne, alors qu'il se prépare, avec trois complices, à braquer la Société générale. Il est condamné, pour la première fois, à dix-huit mois de prison en mars 1962. Il passera son temps d'incarcération dans les prisons d'Évreux, puis d'Orléans, où il dit avoir rencontré Pierre Carrot, dit Pierrot le fou. Il est relâché en 1963. Il souhaite alors quitter la vie criminelle et trouve un emploi dans une entreprise d'architecture d'intérieur. Mais, à la suite de la mise en chômage technique des employés de celle-ci, il perd son travail et redevient criminel. Entre 1961 et 1962, il réside au 31 de la rue Boinod, dans le 18e arrondissement.

Îles Canaries, Québec et Venezuela

Le 2 décembre 1965, il est arrêté à Palma à Majorque en train de voler des documents politiques dans le bureau du gouverneur militaire. La police locale le soupçonne de travailler pour les services secrets français. Il est condamné à six mois de prison. En octobre 1966, il ouvre un restaurant à Santa Cruz de Tenerife dans les îles Canaries. Parallèlement Jacques Mesrine continue son activité criminelle. En décembre 1966, il attaque une bijouterie à Genève, en Suisse. En mai 1967, il ouvre une auberge à Compiègne, en France. Le 15 novembre 1967, il cambriole un hôtel à Chamonix où il est reconnu. Le 8 décembre, il braque une maison de haute couture parisienne où il est, là aussi, reconnu. Maria de la Soledad le quitte et leurs trois enfants, Sabrina (1961), Bruno (1964) et Boris (1966), sont confiés aux parents de Mesrine.

Le 6 février 1968, il échappe aux policiers et fuit au Québec (Canada) avec Jeanne Schneider, rencontrée après son divorce. Cette dernière est une call-girl, dont les souteneurs ont été abattus par Mesrine, selon ses dires, bien qu'aucune trace d'un tel règlement de comptes n'apparaisse dans les annales policières de cette période. À cette époque, il n'est recherché que pour escroqueries. En juillet 1968, le couple arrive à Montréal et entre au service d'un millionnaire handicapé, Georges Deslauriers, qu'ils enlèvent à l'aide d'un complice français, Michel, rencontré sur place, le 12 janvier 1969, après avoir été renvoyés à la suite d'une dispute. Alors qu'ils demandent une rançon de 200 000 USD à son frère, Marcel, Georges Deslauriers réussit à s'échapper. Dès lors, Mesrine a fait de facto son entrée dans le grand banditisme.

Le 26 juin 1969, le couple Mesrine-Schneider quitte le motel des Trois Sœurs à Percé où il s'était réfugié et franchit illégalement la frontière des États-Unis. Le 30 juin, le corps étranglé d'Évelyne Le Bouthilier, patronne du motel, est découvert dans sa résidence à Percé. Mesrine est soupçonné. En fuite aux États-Unis, Mesrine est arrêté à Texarkana, dans l'Arkansas à la frontière avec le Texas et extradé vers le Canada. À sa sortie d'avion, il fanfaronne devant les journalistes et déclare, reprenant une phrase du général de Gaulle : « Vive le Québec libre ! » Accusé de meurtre et de kidnapping, Mesrine se retrouve à la une des journaux québécois. Il est déclaré « ennemi public numéro un ». Le 17 août 1969, Mesrine s'évade avec Jean-Paul Mercier et délivre sa compagne Jeanne de la prison de Percé, mais ils sont repris le lendemain. Toujours en août 1969, ils sont condamnés respectivement à dix et à cinq ans de prison pour l'enlèvement et la séquestration de Georges Deslauriers. En janvier 1971, Mesrine et Jeanne Schneider sont acquittés pour le meurtre d'Évelyne Le Bouthilier. Mais cette accusation d'un meurtre qu'il déclare n'avoir pas commis, malgré un important faisceau de présomptions, sera pour Mesrine un des thèmes principaux de son deuxième livre, Coupable d'être innocent, écrit en 1979.

Alain Normandeau, criminologue et directeur d'un projet de réinsertion, le rencontre à trois reprises dans sa cellule en 1972 ; il se souvient :

« Jacques Mesrine n'était pas très grand, mais il avait un charisme incroyable. Il séduisait tout le monde, autant par ses propos que par sa prestance. Pour tout dire, il a même convaincu les gardiens de s'élever contre l'administration de la prison. Suivant ses conseils, ils ont organisé une conférence de presse très courue par les médias. »

Le 21 août 1972, il s'évade de la prison de Saint-Vincent-de-Paul avec cinq autres détenus dont notamment Jean-Paul Mercier, André Ouellet, Pierre Vincent et Robert Imbault. La prison de Saint-Vincent est alors entourée de deux murets de barbelés et d'un mur de quatre mètres. Dans les miradors, nuit et jour, chaque sentinelle fait le guet, sept jours par semaine. Les cellules sont alors éclairées en permanence et le plafond constitué de grillages sur lequel les gardiens font des rondes. À l'époque il y a 65 gardiens pour 62 détenus. Mesrine avait repéré que les rondes étaient moins fréquentes le week-end et s'était procuré des limes, des outils et une échelle de peintre. Jocelyne Deraiche est accusée d'avoir aidé à l'évasion de Mesrine et sera ultérieurement condamnée à 23 mois de prison. Leurs cavales sont émaillées de nombreux méfaits. Le 26 août, ils braquent ensemble la Caisse populaire de Saint-Bernard de Dorchester, puis, dix minutes plus tard, font de même avec celle de Saint-Narcisse de Lotbinière. Leur butin s'élève à 26 000 USD. Le 28 août, ils braquent la Toronto Dominion Bank à Montréal et récidivent trois jours dans le même établissement.

Le 3 septembre, ils échouent dans leur tentative de libérer trois prisonniers de la prison de Saint-Vincent-de-Paul, mais blessent grièvement deux policiers dans la fusillade qui s'ensuit. Une semaine plus tard, pendant qu'ils s'exercent au tir en forêt, Mesrine et Jean-Paul Mercier tuent deux garde-chasses attirés par les détonations, près de Saint-Louis-de-Blandford au Québec. En octobre, après d'autres braquages à Montréal, ils effectuent un court passage à New York, au palace du Waldorf-Astoria. Puis, d'octobre à novembre 1972, Mesrine fuit au Venezuela avec Jean-Paul Mercier et leurs deux maîtresses. Plus tard, Mercier et sa maîtresse les quittent à la suite d'une morsure de chien subie par cette dernière, qui les oblige à revenir au Québec pour recevoir des soins. Jean-Paul Mercier sera tué d'une balle dans la tête par la police canadienne lors d'une de ses tentatives de casse deux ans plus tard. Quant à Jeanne Schneider, la maîtresse de Mesrine, elle finira sa peine en France à la prison de Fleury-Mérogis. À sa sortie, elle restera en France.

Retour en France

Mesrine retourne en France en décembre 1972, où il commet le braquage de la paie d'une usine de Gisors pour un montant de 320 000 francs et celui d'une caissière retirant 280 000 francs d'une banque. Le 5 mars 1973, lors d'une altercation avec une caissière d'un café-bar, Mesrine brandit un revolver. Un policier tente d'intervenir et se voit grièvement blessé. Trois jours plus tard, Mesrine est arrêté à Boulogne-Billancourt avenue Pierre-Grenier, alors qu'il revient dans son appartement. En mai, il est condamné en France à 20 ans de prison. Le 6 juin, il doit comparaître pour une petite affaire de chèques sans provision, mais il s'évade du tribunal de Compiègne en prenant en otage le président du tribunal, grâce à une arme dissimulée dans les toilettes par Michel Ardouin et Alain Caillol, un des ravisseurs du baron Empain avec lequel Mesrine a collaboré pour des braquages. Le 21 juin, il attaque à main armée l'imprimerie Lang pour s'emparer de la paie des employés, rue Curial dans le 19e arrondissement de Paris, soit environ 300 000 francs. Petit intermède dans sa folle activité, il s'offre quelques vacances de juillet à août dans une station balnéaire de la côte normande : Trouville. Mais, début août, il reprend ses activités en s'attaquant au Crédit lyonnais de l'avenue Bosquet dans le 7e arrondissement de Paris. Après ce coup retentissant, il cesse d'agir pendant deux mois. Cependant, le 27 septembre, il braque deux banques coup sur coup, inaugurant ainsi la pratique d'enchaîner ses vols ou de les doubler (second braquage de la même banque le lendemain).

Il est arrêté par le commissaire Robert Broussard une première fois le 28 septembre 1973, dans son appartement rue Vergniaud, dans le 13e arrondissement de Paris. Cette arrestation reste célèbre de par la théâtralisation faite par le truand, qui après des heures de négociation à travers la porte, finit par ouvrir la porte, cigare aux lèvres, aux policiers et offre le champagne au commissaire Robert Broussard. Mesrine plaisante avec celui-ci : « Tu ne trouves pas que c'est une arrestation qui a de la gueule ? ».

Une fois en prison, Mesrine se lie avec un compagnon de cellule, Jean-Charles Willoquet, qui organise de l'intérieur une évasion montée à l'extérieur par Martine, son amie. Celui-ci s'échappe sans faire profiter Mesrine de cette évasion. Une fois dehors, il lui promet de l'aider à sortir. Il prend du retard, mène Mesrine en bateau et finit par se faire reprendre le 1er décembre 1975, ce qui lui vaudra des critiques de Mesrine qui le trouve redoutable les armes à la main, mais inorganisé et irréfléchi. Comprenant qu'il se passera probablement des années avant qu'une autre occasion d'évasion se présente, il décide d'écrire son autobiographie L'Instinct de mort, qui paraît le 3 mars 1977. Dans ce livre, il déclare avoir tué trente-neuf personnes. À ce sujet, un criminologue, René Reouven, commente :

« Il y a chez Mesrine un petit tueur qui se voudrait grand et si l'on peut comptabiliser les crimes qu'il a commis, on ne saurait en faire autant pour ceux qu'il revendique. »

En effet, les affaires de meurtre revendiquées par Mesrine ne se rapprochent d'aucun crime réel non élucidé. Le 19 mai 1977, Mesrine est condamné à 20 ans de prison pour attaques à main armée, recel et port d'armes par la cour d'assises de Paris présidée par le juge Petit. Durant ce procès, il se produit une anecdote célèbre : il défait le nœud de sa cravate, en sort une petite clé, qu'il proclame être celle de ses menottes procurée par un gardien véreux, puis il la lance aux journalistes présents au tribunal, déclarant ainsi prouver la corruption de la police et de la justice. Il s'avère qu'il s'agissait en fait de la clé servant à ouvrir le cadenas de la télévision de sa cellule. Il est transféré au quartier de haute sécurité de la prison de la Santé. Cette incarcération est à l'origine d'un combat médiatique qu'il entreprend par le biais de la presse afin de faire fermer les quartiers de haute sécurité, qu'il juge dégradants et inhumains.

Il parvient à s'évader le 8 mai 1978, à 10 heures du matin, accompagné de François Besse. Dans des conditions non encore élucidées, peut-être grâce à des complicités au sein de la prison ou certains de ses visiteurs au parloir, Mesrine parvient à dissimuler des armes dans un parloir, et profite d'un entretien avec l'un de ses avocats pour les saisir et neutraliser ses gardiens en compagnie de François Besse. Revêtant les uniformes de gardiens maîtrisés, ils libèrent de façon improvisée un autre détenu, Carman Rives, puis escaladent le mur d'enceinte à l'aide d'une échelle entreposée dans la cour pour des travaux. Ils s'évadent de cette prison réputée inviolable, laissant derrière eux Carman Rives, abattu par une patrouille de police qui surprend par hasard l'évasion et ouvre le feu.

Mesrine et Besse dévalisent presque immédiatement une armurerie de Paris pour s'armer. Le 26 mai 1978, ils braquent le casino de Deauville. Ils volent 136 774 francs. Le braquage tourne à la fusillade : la police intervient très rapidement sur les lieux et fait deux blessés, mais les deux évadés parviennent à fuir en voiture, forcer un barrage, puis à trouver refuge le 28 mai dans une ferme de Normandie, prenant en otage la famille d'un éleveur de chevaux qui y vit. Une vaste opération est déclenchée pour tenter de retrouver Besse et Mesrine. Plus de 300 gendarmes, ainsi qu'une section du Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale assistée de policiers de la brigade antigang, sont déployés pour les rechercher, en vain. Ils ont l'idée de se cacher sous la banquette arrière de la DS de la famille de l'éleveur pour franchir les barrages et regagner Paris.

C'est à cette période qu'il se met à écrire son deuxième livre, Coupable d'être innocent, plus politique que le premier, qui paraîtra après sa mort en 1979. Il continue les braquages, comme celui de la Société générale du Raincy le 30 juin 1978, tandis que la police poursuit ses efforts pour le localiser. La police craint le pire. Mesrine nargue les autorités en donnant des entretiens à des journalistes. Ainsi à Paris Match, le 4 août 1978, Isabelle Pelletier reçoit ses déclarations. Il se montre menaçant envers quiconque voudrait tenter de l'arrêter. Il veut abolir les quartiers de haute sécurité (QHS) et va jusqu'à sommer Alain Peyrefitte, ministre de la Justice de l'époque, de fermer les QHS sous peine de menaces. Sa notoriété entraîne une guerre des polices entre Lucien Aimé-Blanc, chef de l'Office central pour la répression du banditisme, et Robert Broussard, chef de l'antigang, aux fins de l'arrêter. En juin 1978, il rencontre Sylvia Jeanjacquot dans un bar américain à hôtesses. Ils partent en Italie, Sicile, Algérie, Angleterre, puis retournent en France après 18 mois de cavale. Il reste alors caché dans le 18e arrondissement de Paris.

 

Le 10 novembre 1978, il essaie d'enlever, avec la complicité de Jean-Luc Coupé, le juge Petit, président de la cour d'assises de Paris à l'époque, qui l'avait condamné à vingt ans de prison en 1977. Il voulait enlever le juge pour se venger de cette condamnation. Le juge n'étant pas chez lui, il prend sa famille en otage, et attend son retour. Mais la famille réussit à prévenir la police, par l'intermédiaire d'une des filles et d'un des fils du juge. Mesrine s'échappe sous le nez de la police grâce à son déguisement, mais son complice, Jean-Luc Coupé, est arrêté. En janvier 1979, Mesrine accorde un entretien à Libération. Il est nommé personnage médiatique de l'année par le journal. Le 21 juin 1979, il enlève le milliardaire Henri Lelièvre de sa maison Le Colinet à Maresché dans la Sarthe, avec la complicité du braqueur Michel Schayewski, en se faisant passer pour un membre de l'OLP. Vingt-huit jours après l'enlèvement, il demande une rançon de six millions de francs et demande à Henri Lelièvre de choisir une personne de confiance pour l'apporter. À la suite de cet événement, une unité anti-Mesrine est créée en août 1979.

Il dépense l'argent de la rançon en montres dans des grands magasins, et achète une BMW 528i, la même que celle de la BRI sur laquelle il avait tiré lors de la première tentative de remise de rançon pour Henri Lelièvre. Le 10 septembre 1979, Mesrine et Charlie Bauer tendent un guet-apens dans la forêt d'Halatte (Oise) près de Senlis, au journaliste de Minute Jacques Tillier. Après l'avoir emmené dans les profondeurs d'une grotte, Mesrine le torture, le met à nu, le tabasse et le blesse grièvement par trois balles en lui tirant dans la joue (« pour l'empêcher de dire des conneries »), le bras (« pour l'empêcher d'écrire des conneries ») et la jambe (« par simple plaisir », affirmera-t-il plus tard). Il le laisse pour mort. Mesrine reprochait à ce journaliste de l'avoir diffamé en écrivant qu'il n'était pas une personne « réglo » avec ses associés et que c'était un bandit sans honneur, en août 1979. Mesrine réalise lui-même des photographies de l'événement. Tillier arrive à s'en tirer. Mesrine écrit des lettres aux journalistes disant qu'il ne voulait pas le tuer

Mort et polémique

Fin octobre 1979, Emmanuel Farrugia (commandant de police) et Paul Rément (capitaine de police), hommes du commissaire divisionnaire Lucien Aimé-Blanc, chef de l'Office central pour la répression du banditisme (OCRB), repèrent l'appartement de Mesrine rue Belliard, dans le 18e arrondissement de Paris. Ceci est rendu possible par le biais d'un indicateur (donné par Jacques Tillier qui voulait se venger) qui dénonce Charlie Bauer comme complice actif de Mesrine, et grâce aux écoutes des coups de téléphone que Charlie Bauer passait à Jacques Mesrine. Maurice Bouvier, alors directeur central de la police judiciaire, saisit la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) du commissaire principal Robert Broussard, territorialement compétente pour procéder à l'arrestation de Jacques Mesrine. Le vendredi 2 novembre 1979 à 15 h 15, Mesrine, au volant de sa voiture avec sa compagne Sylvia Jeanjacquot, est encerclé par les hommes de la BRI, porte de Clignancourt à Paris. Un camion bâché, qui s'est inséré devant son véhicule, dissimule des tireurs qui ouvrent le feu sur lui et sa compagne. Vingt et une balles sont tirées. On retrouvera dix-huit impacts de balles à haute vélocité sur son corps. Il est tué en possession de grenades et d'armes de poing dissimulées aux pieds de sa compagne. Celle-ci, grièvement blessée, perd un œil dans la fusillade et son caniche est tué.

La mort de Mesrine est un premier cas de remise en cause de la légitime défense invoquée par la police, car celle-ci aurait ouvert le feu sans sommation. Deux nouveaux témoins ont apporté des éclaircissements en octobre 2008 sur France Inter. Guy Peynet, qui était en 1979 le patron du bar Le Terminus, porte de Clignancourt, n’a jamais été entendu sur procès-verbal dans la procédure judiciaire ; il a envoyé une lettre, jointe au dossier. Il affirme que les policiers n’ont pas effectué de sommations avant de tirer sur Mesrine. Tout ce qu’il a entendu, c’est une rafale de coups de feu suivie du cri : « Bouge pas ! T’es fait ! ». Geneviève Adrey ne s’est jamais exprimée publiquement depuis le 2 novembre 1979. Ce jour-là, alors étudiante en musicologie, elle se trouve dans une cabine téléphonique, avec une amie, porte de Clignancourt, à quelques mètres de la voiture de Jacques Mesrine. Elle raconte avoir entendu des rafales de mitraillette ou, en tout cas, des coups de feu très rapprochés, mais en aucun cas des sommations. Les sommations restent toutefois un acte militaire auquel étaient soumis les gendarmes et non les policiers. La légitime défense n'est en aucun cas soumise à l'obligation d'effectuer des sommations. On rappelle toutefois à cette occasion un avertissement que Mesrine avait dit à Broussard : « Quand nous nous rencontrerons à nouveau, ce sera à celui qui tirera le premier. »

En outre, les policiers ont témoigné qu'au lieu de se rendre et de lever les mains, il avait eu un mouvement latéral comme s'il allait se saisir de quelque chose. Cette observation sera confirmée par la présence des armes dissimulées aux pieds de sa compagne.

Une cassette audio sera retrouvée ultérieurement par les enquêteurs, avec la voix de Mesrine à destination de Sylvia disant ceci : « Si tu écoutes cette cassette, c'est que je suis dans une cellule dont on ne s'évade pas. »

L'instruction est rouverte en mars 2000. Elle débouche sur un non-lieu, le 14 octobre 2004. Le 6 octobre 2006, la Cour de cassation française a déclaré irrecevable le pourvoi en cassation de la famille Mesrine à la suite du non-lieu prononcé le 1er décembre 2005 par la chambre d'instruction de la cour d'appel de Paris.

Jacques Mesrine est enterré au cimetière Nord de Clichy, la ville qui le vit naître. Sa BMW 528i métallisée (Sylvia Jeanjacquot raconte l’achat dans son livre Ma vie avec Mesrine, éd. Plon 2011) immatriculée 83 CSG 75 est restée sous scellés de justice vingt-huit ans dans une fourrière à Bonneuil-sur-Marne avant d'être broyée dans une casse d'Athis-Mons le 14 mai 2007.

Publications

1977 : L'Instinct de mort, Jean-Claude Lattès, rééd. Champ Libre, 1984

En 1984, Gérard Lebovici, fasciné par le caractère libertaire de Jacques Mesrine, décide de rééditer L'Instinct de mort. Parallèlement, il prend sous sa coupe sa fille, Sabrina Mesrine, et lui offre sa protection. Le livre sort doté d'une préface de Gérard Lebovici dans laquelle il fustige la nouvelle loi qui confisque à jamais les droits d'auteurs des personnes ayant publié un récit des crimes pour lesquels elles sont détenues, ainsi que l'attitude du précédent éditeur de Mesrine, Jean-Claude Lattès. Lebovici affirme dans sa préface que Mesrine était devenu pour les Français de l'époque le parfait symbole de la liberté et affirme le « redoutable honneur » que représente pour Champ Libre le fait d'être l'éditeur de Mesrine. Gérard Lebovici sera assassiné peu de temps après dans un guet-apens resté mystérieux.

1979 : Coupable d'être innocent, Stanké

2008 : Mesrine, 30 ans de cavale dans le cinéma, Christophe d'Yvoire et Jean-Pierre Lavoignat. Les auteurs ont mené l'enquête sur ce chapitre méconnu de l'histoire du cinéma. À partir de centaines d'heures d'entretiens avec les principaux protagonistes du monde du spectacle mais aussi avec les anciens compagnons de Jacques Mesrine, ils nous convient à une véritable épopée.

2011 : Ma vie avec Mesrine, Sylvia Jeanjacquot. Elle a été la dernière compagne de Jacques Mesrine. Elle a vécu l'ultime cavale de celui qu'on appelait l'ennemi public numéro un. Depuis le moment où il l'aborde dans le bar de Pigalle où elle travaille jusqu'à la fusillade fatale dont elle réchappe miraculeusement, elle a décidé de tout dire.

2018 : Palikao 79, Dario. Ce roman noir, nominé au prix Simenon 2019, relate les deux derniers mois de la vie de Jacques Mesrine.

2019 : La Cavale, François Besse. Compagnon d'évasion de Jacques Mesrine, François Besse se confie pour la première fois sur sa vie de cavales.

Médias

Divers domaines médiatiques et du divertissement parlent de, ou ont pour thème, Jacques Mesrine.

Cinéma et télévision

1979 : La Guerre des polices de Robin Davis, avec Claude Rich et Claude BrasseurLe chef de l'Antigang et celui de la Territoriale sont en compétition pour alpaguer l'ennemi public no 1.

1980 : Inspecteur la Bavure de Claude Zidi, avec Coluche et Gérard Depardieu.Roger Morzini, le personnage interprété par Gérard Depardieu, est un pastiche de Jacques Mesrine.

1983 : Mesrine d'André Génovès, avec Nicolas Silberg.Ce film se concentre sur les évènements ayant suivi son évasion de la prison de la Santé, jusqu’à ce qu'il soit tué par la police, porte de Clignancourt à Paris. Mesrine avait refusé que L'Instinct de mort soit repris au cinéma, c'est pour ça que le film commence après l'évasion de la prison de la Santé.

1984 : Jacques Mesrine : profession ennemi public, de Hervé Palud

1994 : Les grands procès, procès québécois de Mesrine avec Serge Dupire dans le rôle du criminel.

1995 : « Jacques Mesrine, Un gangster peu ordinaire » dans la série Affaires criminelles, Enquêtes sur les grands crimes de notre temps de Christophe Lagrange, ALP/Marshall Cavendish

2006 : Chasse à l'Homme, téléfilm d'Arnaud Sélignac, avec Serge Riaboukine, Richard Berry, Jacques SpiesserLes principaux évènements de la fin de la cavale de Mesrine, tirés du livre du commissaire Lucien Aimé-Blanc (interprété par Richard Berry) et de Jean-Michel Caradec'h : l'enlèvement du milliardaire Henri Lelièvre, la rivalité entre services (la BRI de Robert Broussard), le guet-apens de Jacques Tillier, les filatures, la fusillade fatale.

2008 : Mesrine, Fragments d'un Mythe, film documentaire de Philippe Roizes

2008 : Mesrine, diptyque de Jean-François Richet :

L'Instinct de mort avec Vincent Cassel, Gérard Depardieu, Cécile de France, Roy Dupuis…Reprend les événements allant de la fin de son service en Algérie à la mort de Jean-Paul Mercier.

L'Ennemi public n°1 avec Vincent Cassel, Gérard Lanvin…Reprend les événements allant de son retour en France à sa mort, porte de Clignancourt.

Documentaires télévisés

« Le vrai visage de Jacques Mesrine » en 1998 de Denis Chegaray sur France 3.

« Jacques Mesrine, l'homme qui a fait trembler la France » en 2001-2002 et le 2 janvier 2005 dans Secrets d'actualité présenté par Laurent Delahousse sur M6.

« Jacques Mesrine, l'homme aux 1 000 visages » en octobre 2008 et mai 2010 dans Faites entrer l'accusé présenté par Christophe Hondelatte sur France 2.

« Mesrine : l'ennemi public n°1 » le 12 novembre 2008 dans Enquêtes criminelles : le magazine des faits divers sur W9.

« Jacques Mesrine : l'évadé public n°1 » de Laurent Huberson dans Alerte évasion le 27 janvier, 4 février et 26 septembre 2011 sur M6, puis le 29 novembre 2011 sur Paris Première.

« Mesrine, la traque » d'Olivier Hennegrave sur 13e rue et Planète justice.

Musicographie

De nombreux artistes marqués par le jusqu'au-boutisme de Jacques Mesrine et par sa haine du système et de la société, lui dédient plusieurs de leurs chansons ou y incluent des allusions à sa vie. Mesrine a également été sacralisé par des membres des mouvements punk et hip-hop français, qui ont vu en lui l'anarchiste exemplaire, l'homme sans concessions

Instinct de mort, Trust (Répression, 1980)

Le mitard, Trust (Répression, 1980)

Le temps d'une balle, Mokless (Le poids des mots, 2008)

Arrête moi si tu peux, Tunisiano (Mesrine, 2008)

Amour éternel - Nessbeal (2008)

Porte de Mesrine, PNL (Le monde chico, 2015)

 
 
Liens externes                                                  
 

https://en.wikipedia.org/wiki/Jacques_Mesrine

 
     
Notes et références                                                    
    Monde : France 1936
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Eugène-François Vidocq

Eugène-François Vidocq

 

Eugène-François Vidocq, né le 24 juillet 1775 à Arras et mort le 11 mai 1857 à Paris, était un aventurier français, successivement délinquant, bagnard, indicateur puis policier et enfin détective privé.

Forçat évadé du bagne, il devient chef de l'officieuse « brigade de sûreté » de la préfecture de police de Paris, puis fonde une agence de détectives privés.

 

  Biographie

Débuts

 

Eugène-François Vidocq naît le 24 juillet 1775 à Arras, au 222, rue du Miroir-de-Venise (actuellement rue des Trois-Visages) dans une famille de petite bourgeoisie. Il est le fils de Nicolas Joseph François Vidocq (1743-1799), maître boulanger et marchand de blé, et d'Henriette Françoise Vidocq, née Dion (1744-1824).

Intrépide, rusé et bagarreur, Eugène-François commet divers larcins au cours de son enfance. Sa forte taille (à douze ans, il a une taille d'adulte) lui rend la besogne facile. À l'âge de treize ans, il vole des couverts en argent à ses parents. Son père l'envoie dix jours à la prison des Baudets (maison d'arrêt pour jeunes délinquants) pour lui apprendre à devenir honnête. À seize ans, il vole les économies de ses parents, 2 000 francs, et rejoint Ostende pour embarquer sur un bateau à destination de l'Amérique mais, dans cette ville portuaire, il est dépouillé. Pour survivre, il devient saltimbanque dans une troupe de cirque, puis colporteur avant de revenir à Arras. En 1791, il s'engage dans l’armée révolutionnaire. Il se bat alors à Valmy et à Jemappes. Il est renvoyé du 11e régiment de chasseurs à cheval le 28 mai 1793, après une dizaine de duels. Marie-Anne-Louise Chevalier le contraint au mariage en 1794, le couple tenant une épicerie à Arras, mais lorsqu'il apprend qu'elle lui a fait croire faussement qu'elle était enceinte, il la quitte après lui avoir volé toutes ses économies. Il poursuit alors une vie aventureuse de voleur et d'escroc entre Paris et le Nord de la France, rejoignant même en 1795 les rangs de l'armée roulante.

 

Le bagne

 

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Élévation du bagne de Brest du côté du port et plan des fondations, par l'ingénieur Antoine Choquet de Lindu, 1757-1759.

Le 27 décembre 1796, il est condamné par le tribunal criminel de Douai à huit ans de travaux forcés pour « faux en écritures publiques et authentiques ». À Bicêtre, où il est initié à la savate par Jean Goupil, il est incorporé dans la chaîne de Brest, un groupe de forçats — que l'on enchaîne les uns aux autres — destiné au bagne de ce port. Le voyage, particulièrement éprouvant, dure vingt-quatre jours.

Le 20 mai 1797, la prison de Bicêtre mentionne dans ses registres le portrait suivant : « François Vidocq, marchand d'indienne, marié à Marie-Anne Chevalier, demeurant lors de son arrestation à Lille, département du Nord, et en deuxième, à Paris, rue Saint-Hugues, 4, cour Saint-Martin, âgé de 26 ans, natif d'Arras, département du Pas-de-Calais, taille 5 pieds 6 pouces, cheveux et sourcils blonds, front rond, nez aquilin long, yeux gris, bouche moyenne et de travers, menton rond et long, visage ovale, barbe blonde, ayant une cicatrice à la lèvre supérieure à droite et les oreilles percées... ».

Vidocq en profite pour tenter une première évasion en forêt de Compiègne. Ce premier échec ne le décourage pas. La chaîne de forçats parvient à Brest le 24 nivôse an VI (13 janvier 1798). La « chaîne » fait halte à l'entrée de Brest à l'hôpital de Pontanézen où on procède au déferrement des bagnards. Vidocq essaie à nouveau de fausser compagnie à ses gardiens, mais il se foule les deux chevilles en tentant de sauter du mur d'enceinte.

Huit jours après son arrivée, il réussit à se procurer des vêtements de matelot qu'il dissimule dans l'arsenal où il travaille. Ayant réussi à se changer subrepticement, il quitte Brest sans être inquiété.

De nouveau arrêté en 1799, il est cette fois envoyé au bagne de Toulon, d'où il s'évade encore une fois, le 6 mars 1800. Il acquiert de cette façon auprès des gens du milieu un respect et une notoriété sans égale.

 

La « sûreté »

 

En 1809, à nouveau arrêté, il propose ses services d'indicateur à la préfecture de police. Il la renseigne d'abord en étant mouchard dans les prisons de Bicêtre et de La Force.

En 1811, le préfet de police Pasquier le place officieusement (il ne le sera officiellement qu'une fois gracié en 1818) à la tête de la « brigade de sûreté », un service de police dont les membres sont d'anciens condamnés et dont le rôle est de s'infiltrer dans le « milieu ». Excellent physionomiste, il repère toute personne, même grimée, qu'il a préalablement dévisagée (ayant vu cette personne une fois, il la reconnaît au premier regard). Il excelle lui-même dans l'art du déguisement.

L'urbanisation qui accompagne la révolution industrielle et la constitution des classes laborieuses que l'on observe à la fin de la Restauration transfèrent la peur du crime des zones rurales vers la ville, et c'est dans ce contexte qu'opère Vidocq. Ses nombreux succès et ses méthodes peu orthodoxes lui apportent autant d'admirateurs que de détracteurs. Ses hommes revendiquent trois fois plus de captures que les policiers classiques entre 1811 et 1827. Ces derniers tentent alors par tout moyen de déstabiliser Vidocq.

En 1818, Louis XVIII lui accorde sa grâce par lettres patentes, ce qui lui rend ses droits civils.

Ses ennemis se trouvent dans la pègre mais aussi au pouvoir. Par deux fois, ses supérieurs le font démissionner. Plusieurs personnes arrêtées par Vidocq l'accusent d'avoir monté les coups pour ensuite arrêter ceux qui y ont participé et, de cette manière, prouver son efficacité dans la lutte contre le crime. La justice ne retient pas ces allégations. La presse d'opposition n'en attaque pas moins le préfet Henri Gisquet en lui reprochant d'avoir simulé des attentats contre le roi Louis-Philippe Ier, entre autres provocations montées par son « ignoble » police symbolisée par la brigade de Sûreté peuplée d'anciens repris de justice. Un journal publie des caricatures qui exploitent la ressemblance physique entre Vidocq et le souverain. Le préfet de police finit par annoncer la réorganisation complète de la brigade de Sûreté afin de l'épurer. Comprenant que « l'administration supérieure [veut] réformer le personnel des agents qui serv[ent] sous [s]es ordres », le chef de la brigade de Sûreté prétexte l'état de santé de sa femme pour offrir sa démission le 15 novembre 1832, offre acceptée deux jours plus tard par la préfecture. Pierre Allard prend la tête de la nouvelle brigade de Sûreté et Louis Canler en devient le principal inspecteur.

Vidocq revendiquera finalement plus de 16 000 arrestations.

 

Le Bureau de renseignements pour le commerce

 

En 1827, Vidocq démissionne de ses fonctions de chef de la « sûreté ». Il s'installe à Saint-Mandé, près de Paris, et crée une petite usine de papier. Il invente le papier infalsifiable. En 1828, il publie des Mémoires qui connaissent un grand succès, et qui inspirent notamment à Honoré de Balzac son personnage de Vautrin. Ruiné par son affaire d'usine de papier, il redevient chef de la « sûreté » le 31 mars 1832 — à cinquante-sept ans — et occupe ce poste durant sept mois avant de démissionner le 15 novembre suivant à la demande du préfet Gisquet, qui souhaite « moraliser » ses équipes.

Quelques jours plus tard, ayant quitté définitivement le service public, il fonde le « Bureau de renseignements universels dans l'intérêt du commerce ». Sis au 12 de la rue Cloche-Perce à Paris, cet établissement se consacre aux « recherches et explorations dans l'intérêt des personnes lésées, affaires contentieuses ». Bien qu'il existe déjà à l'époque des centaines d'autres agences d'affaires non spécialisées, le « Bureau » de Vidocq s'en distingue progressivement grâce à une « double vocation » constituant sa marque de fabrique, observe l'historien Dominique Kalifa. En effet, l'ancien policier certifie pouvoir fournir aux commerçants, moyennant finance, des services de renseignement et de surveillance économique sur les auteurs d'escroquerie plutôt que sur « les véritables négociants » ; de surcroît, il se consacre à « l'intérêt des familles » dans le cadre d'affaires d'adultère, de succession et de disparition. Ainsi, sans camper Vidocq en « ce précurseur absolu que la tradition se plaît à reconnaître », Dominique Kalifa constate que son « Bureau de renseignements » représente bien un « prototype » de la police privée.

Vidocq prétend enregistrer plus de 8 000 clients et s'installe au 13, galerie Vivienne. Durant son procès, il revendique la devise « Haine et guerre aux fripons, dévouement sans bornes au commerce ». En 1834, il fréquente les dîners de Benjamin Appert, où sont conviés de nombreux écrivains comme Balzac, Dumas et Hugo. L'agence ferme en 1837, par décision de justice : Vidocq est emprisonné à Sainte-Pélagie, puis acquitté au bout d'un an.

En 1845, ruiné, Vidocq part pour Londres. Fort de sa légendaire réputation, il y donne des conférences payantes. Il y vend des brevets pour des inventions de sa conception : papier infalsifiable, serrure incrochetable.

En 1848, il reprend du service dans les renseignements français en se laissant emprisonner à la Conciergerie durant les émeutes du 15 mai et opère comme indicateur.

En juillet 1854, le choléra frappe Vidocq à soixante-dix-neuf ans. Malgré son grand âge, il parvient à survivre à la maladie infectieuse. Une seconde fois veuf depuis l'année 1847, il se console dans les bras de jeunes maîtresses qu'il séduit en leur faisant successivement miroiter un riche héritage grâce à des testaments olographes sans valeur.

Le 30 avril 1857, la paralysie gagne ses jambes. Vidocq meurt le 11 mai 1857 à son domicile parisien sis au 2, rue Saint-Pierre-Popincourt (actuellement 82, rue Amelot). Le jour suivant, il est enterré dans la 20e division du cimetière du Père-Lachaise. Sa sépulture, relevée, n'existait plus à la fin du xixe siècle.

 

Imaginaire populaire

 

Vidocq a encore aujourd'hui une place importante dans l'imaginaire populaire et français en particulier, grâce aux romans et, depuis quelques décennies, grâce à la télévision et au cinéma. En 2003, la Poste française émet un timbre à l'effigie du personnage, dans le cadre d'une série « Destinées romanesques ».

 
 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Eug%C3%A8ne-Fran%C3%A7ois_Vidocq

 
     
Notes et références                                                    
   
    Monde : France 1775 
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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On était au courant, aujourd'hui ça nous pompe

Publié à 19:16 par dessinsagogo55 Tags : film blogs vie centerblog image prix sur merci
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    Prix du carburant à la pompe
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