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Monde : France

Auguste Bartholdi

Auguste Bartholdi

 

 

Frédéric Auguste Bartholdi, né le 2 août 1834 à Colmar et mort le 4 octobre 1904 à Paris, est un sculpteur, un peintre français et, à ses débuts, un photographe amateur de la photographie de voyage.

 

Il est notamment l'auteur de la célèbre statue de la Liberté (dont le titre exact est La Liberté éclairant le monde), offerte par la France aux États-Unis et érigée en 1886 sur Bedloe's Island, à l'entrée du port de New York ainsi que du monumental Lion de Belfort, qui célèbre la résistance héroïque de la ville lors du siège de 1870-1871. Ses rares peintures sont généralement signées du pseudonyme d'« Amilcar Hase ».

 

Biographie

 

Né à Colmar le 2 août 1834, Frédéric Auguste Bartholdi est le fils de Jean Charles Bartholdi (1791-1836), conseiller de préfecture, et d’Augusta Charlotte, née Beysser (1801-1891), fille d'un maire de Ribeauvillé. Quatre enfants, dont seuls l'aîné, Jean-Charles (avocat-éditeur, puis interné pour maladie), et le cadet, Auguste, survivront. À la mort de son père en 1836, la mère, de condition aisée, décide d'aller vivre à Paris, tout en conservant la maison familiale du 30, rue des Marchands, qui abrite, depuis 1922, le musée Bartholdi, après avoir été léguée à la Ville en 1907.

 

De 1843 à 1851, il étudie au lycée Louis-le-Grand à Paris. Parallèlement, sa mère l'inscrit comme élève dans l'atelier du sculpteur Antoine Étex et du peintre Ary Scheffer, rue Chaptal (aujourd'hui musée de la Vie romantique, qui y conserve deux bronzes, La Gravure et L’Orfèvrerie). Ce dernier décèle chez Bartholdi que sa vocation est dans la sculpture. Auguste Bartholdi obtient son baccalauréat en 1852 et un an plus tard, afin qu'il s'installe, sa mère lui achète un atelier, rue Vavin, qu'il occupera pendant quarante ans.

 

De 1855 à 1856, il voyage avec ses amis Édouard-Auguste Imer et Jean-Léon Gérôme en Égypte, où il découvre la sculpture monumentale, puis en Arabie heureuse. Il en rapporte des dessins et photographies orientalistes qui l'influenceront.

 

Son premier monument, une sculpture en bronze dédiée au général Rapp, est inauguré au Champ-de-Mars de Colmar le 31 août 1856.

 

Pendant la guerre franco-allemande de 1870, chef d'escadron des gardes nationales, il est aide de camp du général Giuseppe Garibaldi et agent de liaison du gouvernement, particulièrement chargé de s'occuper des besoins de l'armée des Vosges. C'est au cours de cet engagement patriotique que Garibaldi et Gambetta le confortent dans son amour de la république et de la démocratie. Très marqué par l'annexion de l'Alsace et de la Lorraine par l'Empire allemand, il veut dès lors exalter les valeurs de la liberté.

 

En 1871, à la demande d'Édouard Lefebvre de Laboulaye — dont Bartholdi a réalisé un buste en 1866 — et de l'union franco-américaine, il effectue son premier voyage aux États-Unis pour sélectionner en personne le site où sera installée la statue de la Liberté. Le projet ressemblera d'ailleurs beaucoup à un projet semblable (L'Égypte éclairant l'Orient), qui aurait dû être installé à l'entrée du canal de Suez, si Ismaïl Pacha l'avait accepté en 1869.

 

Sa carrière prend dès lors une ampleur internationale. Il devient un des sculpteurs les plus célèbres du xixe siècle en Europe et en Amérique du Nord.

 

Il réalise de 1875 à 1879, le Lion de Belfort, sculpture monumentale en haut-relief située à Belfort en France au pied de la falaise de la citadelle. L'œuvre représente un lion couché sur un piédestal en rocaillage, la patte posée sur une flèche qu'il vient d'arrêter. Cet animal symbolise la résistance de la ville assiégée par les Prussiens durant la guerre de 1870, et à l'issue de laquelle la zone, correspondant à l'actuel Territoire de Belfort, sera la seule partie de l'Alsace à rester française.

 

Voulant exalter la portée universelle du message républicain, il est franc-maçon depuis 1875, adhérent à la loge Alsace-Lorraine à Paris. C'est à partir de cette date qu'il commence la construction de la statue de la Liberté dans ses ateliers parisiens, rue Vavin. La pose de la première pierre du piédestal le 5 août 1884, est d'ailleurs une cérémonie maçonnique : c'est le grand-maître de la Grande Loge de l’État de New York, William A. Brodie (en), qui la pose, rappelant que les loges l'ont aidé dans son projet.

 

La même année, le 20 décembre, il conclut à l'hôtel de ville de Newport (Rhode Island) aux États-Unis un mariage « rocambolesque » avec Jeanne-Émilie Baheux de Puysieux, simple modiste mais descendante d'une grande famille alsacienne, posant pour lui, qui se serait rajeunie de 13 ans aux yeux de son mari. Lors de son séjour chez son ami John LaFarge, ce dernier le convainc en effet de l'épouser afin de se conformer aux valeurs morales des hommes d'affaires américains qui financent sa statue de la Liberté. LaFarge fait ainsi venir chez lui le pasteur Charles T. Brooks pour célébrer dans la précipitation un mariage improvisé. Leur mariage sera cependant heureux mais le couple n'aura pas d'enfant.

À Rouen au mois de mai 1885, il surveille le chargement des caisses, de la statue démontée, sur la frégate de transport Isère. À l'invitation du commandant Gabriel Lespinasse de Saune il embarque, avec son épouse, sur le navire pour la descente de la Seine, les époux débarquent à Caudebec-en-Caux, avant que le bateau entreprenne la traversée de l'Atlantique.

 

Il effectuera un autre voyage aux États-Unis sur La Bretagne (CGT) pour l'inauguration, le 28 octobre 1886, de la statue de la Liberté à New York.

 

Il est élevé au grade de commandeur de la Légion d'honneur en 1886, 22 ans après avoir été nommé chevalier.

 

Auguste Bartholdi meurt de maladie le 4 octobre 1904 en son domicile au no 82, rue d'Assas dans le 6e arrondissement de Paris. Il est inhumé à Paris au cimetière du Montparnasse (28e division). Le service funèbre, comme celui en 1914 de sa veuve, a été présidé par leur ami le pasteur Jules-Émile Roberty, du temple protestant de l'Oratoire du Louvre.

 

L'année suivante en 1905, sa veuve lègue la statue de Champollion en plâtre réalisée par son mari pour l'Exposition universelle de 1867 au musée de Grenoble. Cette statue consignée dans le musée ne sera finalement installée dans la cour d'honneur du lycée Champollion qu'en 1926. Elle est aujourd'hui exposée dans la salle 17 du musée.

 

 


Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Auguste_Bartholdi

 
     
Notes et références                                                    
   
   
   
   
    Auguste Bartholdi
    Statue de la liberté de Bartholdi
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Téléphone rose

Téléphone rose

 

Un service de téléphone érotique, ou familièrement de téléphone rose (en raison de la connotation sexuelle de la couleur rose), est une plate-forme téléphonique offrant aux appelants la possibilité d'avoir des conversations à caractère érotique, éventuellement pour se masturber, souvent par le biais d'un serveur vocal interactif.

 

Coût

 

La plupart de ces services sont payants. La transaction peut s'effectuer de deux manières :

par le biais d'un numéro surtaxé, dont le tarif est prélevé directement sur la facture téléphonique du client par l'opérateur, qui partage ensuite ces revenus avec l'éditeur du service en lui en reversant une partie ;

par le biais d'un numéro à tarif normal, mais le client est invité à communiquer son numéro de carte bancaire, le montant étant alors prélevé sur son compte.

Une pratique courante quoiqu'illégale est de séparer l'accès des hommes et celui des femmes, dans le but d'octroyer à ces dernières des tarifs plus avantageux, voire la gratuité. En effet, les hommes étant plus nombreux que les femmes, il s'agit de les inciter à participer davantage.

 

Types de contacts

 

Les clients peuvent être mis en relation avec :

d'autres clients, auquel cas l'objectif peut également être un contact à l'extérieur du service ;

des salariés de l'entreprise éditant le service, le client n'étant alors pas nécessairement informé du fait que son interlocuteur n'est pas un autre client, mais qu'au contraire il est rémunéré pour ces dialogues.

Les contacts peuvent se présenter sous la forme :

d'écoutes de récits pré-enregistrés par des comédiens,

de boîtes aux lettres vocales,

d'échanges de messages en temps réel,

de conversations en direct, éventuellement sur le mode de la mise en relation aléatoire, s'apparentant alors au speed dating,

voire de conférences à plusieurs.

Il est parfois possible de procéder à une sélection des interlocuteurs par critère (région géographique, sexe, âge).

Certains services proposent d'assister, sur le mode du voyeurisme, aux dialogues des autres clients sans participer (ceux-ci étant bien entendu informés qu'ils peuvent être écoutés).

Les services sont parfois spécialisés par orientation sexuelle (hétérosexualité, homosexualité masculine ou féminine), ou par pratique (sado-masochisme, sexualité de groupe, fétichisme).

 

Conditions de travail

 

Les employés peuvent soit travailler depuis leur domicile, sur leur ligne personnelle, soit dans un centre d'appel.

Tout comme d'autres services téléphoniques à bas coûts salariaux (voyance par téléphone), le téléphone rose n'échappe pas à l'externalisation des appels. C'est-à-dire qu'une hôtesse française peut également prendre des appels passés par des clients belges ou suisses romands.

Les employés assument parfois en parallèle la fonction de surveiller les dialogues entre clients, afin de s'assurer de leur légalité et ils sont considérés comme des travailleurs du sexe. Sauf dans le cas de services à caractère homosexuel, il s'agit généralement de femmes : les clients étant essentiellement des hommes.

 

Publicité

 

La promotion de ces services se fait généralement par le biais de petites annonces ou d'encarts publicitaires, dans la presse masculine ou pornographique, à la télévision ou la radio tard dans la soirée et la nuit, sur Internet, ou encore par affichage.

 

Éthique et déontologie

France

 

En France, les entreprises éditrices de services télématiques s'engagent à suivre les Recommandations déontologiques émises par l'AFMM (Association Française du Multimédia Mobile).

 

Le téléphone rose dans la culture populaire

 

En 1980, la chanteuse française Sheila, dans sa chanson L'amour au téléphone, adaptation par son producteur Claude Carrère et l'auteur Jean Schmitt de la chanson Love on the phone de Suzanne Fellini, joue le rôle humoristique d'une femme choquée par les personnes qui selon elle utilisent le téléphone rose, tout en avouant pourtant s'y adonner elle-même.

Sex over the phone, chanson des Village People (1985).

En 1991, le clip de la chanson Sweet Emotion d'Aerosmith met en scène une conversation de téléphone rose ; la fin du clip révèle que l'hôtesse ne correspond pas à l'image jeune et sexy que le personnage s'en faisait dans ses rêves, puisqu'il s'agit en fait d'une vieille femme obèse ayant un bébé.

En 1993, dans le film américain Short Cuts de Robert Altman, Jennifer Jason Leigh gagne sa vie à travers le téléphone rose. Elle excite ses clients au téléphone en lisant divers mini-scénarios.

En 1994, dans le clip de sa chanson Confide in Me, la chanteuse australienne Kylie Minogue incarne une hôtesse de téléphone rose invitant le téléspectateur à l'appeler et à se confier à elle.

En 1996, dans le film américain Girl 6 de Spike Lee, Theresa Randle incarne Judy alias Girl 6, une hôtesse de téléphone rose.

En 1997, dans le film japonais Eat the Schoolgirl, un jeune yakusa noue une relation avec une hôtesse de téléphone rose.

L'agent spécial Larry B. Max de la série BD IR$ (1999), noue une relation ambigu avec une Gloria Paradise hôtesse de téléphone rose.

En 2001, dans l'épisode 13 de la saison 7 de la série télévisée américaine Friends, le personnage de Phoebe avoue avoir travaillé pour un service de téléphone rose3.

En 2002, dans le film américain Spun de Jonas Akerlung, Spider Mike appelle un service de téléphone rose dont l'hôtesse est Debbie Harry.

En 2002, dans son sketch Le Téléphone rose, l'humoriste français Jean-François Dérec interprète le rôle de Gérard Bouchard, client d'un serveur vocal de téléphone rose.

En 2005, dans l'épisode 20 de la saison 6 de la série télévisée américaine Malcolm, Hal découvre une facture pour un téléphone rose, les appelle pour se plaindre mais raccroche mal le combiné ce qui conduit à un appel à huit cents dollars.

En 2006, dans le premier épisode de la quatrième saison de la série télévisée américaine Nip/Tuck, Kathleen Turner incarne le personnage d'une hôtesse de téléphone rose de 50 ans qui souhaite une opération de chirurgie esthétique pour rajeunir sa voix.

En 2009, dans la saison 5 de la série télévisée française Plus belle la vie, le personnage de Wanda Legendre travaille comme hôtesse de service téléphonique à caractère sado-masochiste pour survivre.

En 2012, dans le film américain American Sexy Phone de Jamie Travis, où deux colocataires décident de monter une entreprise de téléphone rose.

 

Indicatifs téléphoniques

 

Ci-après la liste des indicatifs téléphoniques par pays identifiant ce type de services :

 France : 08 95 (à compter du 1er janvier 2017, l'ensemble des services téléphoniques surtaxés et destinés à un public adulte doivent obligatoirement être proposés sur la tranche de numérotation 08 95 - Décision ARCEP N° 2012-0856)

 Royaume-Uni : 0909

 Suisse : 0906

 

 
 
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Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Des chiffres et des lettres

Publié à 21:50 par dessinsagogo55 Tags : center sur france monde divers merci centerblog sport
Des chiffres et des lettres

 

Des chiffres et des lettres est un jeu télévisé français diffusé sur France 3 du lundi au vendredi à 16 h 10.

 

Apparu le 19 septembre 1965, il sera diffusé sous le nom Le Mot le plus long jusqu'au 29 septembre 1970. Il est devenu ensuite Des chiffres et des lettres le 4 janvier 1972.

 

Ce jeu, créé par Armand Jammot et reposant sur les compétences en calcul et sur la connaissance du vocabulaire des candidats, a été diffusé successivement sur la deuxième chaîne de l'ORTF, sur Antenne 2, sur France 2 puis sur France 3 depuis la rentrée scolaire 2006.

 

C'est le plus ancien jeu télévisé quotidien toujours diffusé de la télévision française, et l’émission télévisée est la deuxième plus ancienne émission encore présente dans le PAF, après Le Jour du Seigneur (en dehors du journal télévisé).

 

Le jeu est actuellement présenté par Laurent Romejko avec Arielle Boulin-Prat pour Le Mot le plus long et Bertrand Renard pour Le Compte est bon, ces deux derniers contrôlant la validité des solutions proposées par les candidats.

 

Au Québec, l'émission est diffusée depuis le 28 octobre 1979 sur TVFQ 99 puis TV5 Québec Canada et dans les autres parties du monde, sur tous les continents, via le réseau TV5 Monde.

 

Naissance de l'émission Le Mot le plus long

 

1965 : Armand Jammot crée le dimanche 19 septembre 1965 l'émission Le Mot le plus long, alors restreinte aux lettres (tirages de 7 lettres), animée par Christine Fabréga et diffusée toutes les deux semaines le dimanche midi, après le repas dominical. Au tout début, les lettres non utilisées restaient en jeu, aussi avait-on intérêt à jouer les mots sans lettre chère pour plomber le tour du concurrent. Le jeu fait également appel à la culture générale : chaque candidat dont le total des points est impair doit répondre à une question sur un sujet divers. Le premier mot joué fut le pronom personnel ME et le second le nom MÉE (« auge à saler les harengs »), à partir du tirage EGBMEOE. Le mot le plus long de ce tirage était en fait de 5 lettres (GOBÉE)

 

1968 : l'émission devient hebdomadaire.

1970 : le 29 septembre, arrêt de l'émission Le Mot le plus long.

 

 
 
Liens externes                                                  
     
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Tunnel du Mont-Blanc

Tunnel du Mont-Blanc

 

 

Le tunnel du Mont-Blanc est un tunnel routier qui relie Chamonix-Mont-Blanc, en Haute-Savoie, France, à Courmayeur, en Vallée d'Aoste, Italie. Lors de l'inauguration en 1965, c'était le plus long tunnel routier du monde. Le tunnel du Mont-Blanc est constitué d'une galerie unique à double sens de circulation, le doublement du tunnel projeté n'ayant jamais été réalisé pour des raisons d'abord de financement, puis d'opposition farouche des riverains côté français, en raison des nuisances dues à la circulation intense des poids lourds. Il a permis une réduction de parcours de Chamonix vers Aoste de 60 km et surtout de ne plus dépendre de la fermeture hivernale des cols alpins facilitant ainsi les déplacements entre la France et l'Italie.

 

Longueur du tunnel : 11,6 km de Chamonix à Courmayeur. Altitude de l'entrée côté français : 1 274 mètres ; de l'entrée côté italien : 1 381 mètres (le tunnel n'est pas horizontal, mais en forme de V inversé pour faciliter l'écoulement des eaux). Il passe à l'aplomb exact de l'aiguille du Midi. La hauteur intérieure du tunnel est de 4,35 m et sa largeur de 8 m (deux voies de 3,5 m et deux accotements de 0,5 m).

 

Après de longues années nécessaires à son percement, le tunnel est mis en service le 19 juillet 1965.

 

Lors de l'ouverture, la gestion du tunnel était séparée en deux parties et deux sociétés concessionnaires qui géraient chacune une moitié de tunnel :

côté français : l'ATMB (Autoroutes et tunnel du Mont-Blanc), créée le 30 avril 1958

côté italien : la SITMB S.p.A. (Società Italiana per il Traforo del Monte Bianco), créée le 1er septembre 1957 (et qui appartient à 51 % à Atlantia).

 

 

Historique

 
 
L'intérieur du tunnel, avec un emplacement d'arrêt à droite.
 
 
 
 
 

1946 : Côté italien, forage d'une galerie d'une centaine de mètres qui marque le début du projet.

1949 : Signature d'une convention franco-italienne prévoyant le percement d’un tunnel routier sous le mont Blanc.

1953 : Signature d'une charte nationale de la construction du tunnel qui sera ratifiée par les parlements français (en 1954, par 544 voix contre 32) et italiens (en 1957).

1957 : Création de la STMB (Société du tunnel du Mont-Blanc), qui deviendra en 1996 Autoroutes et Tunnel du Mont-Blanc (ATMB).

1959 : En mai, les ministres français et italien des Travaux publics lancent officiellement les travaux de percement. Le 30 mai, à Chamonix, grande manifestation pour l’ouverture des travaux de la perforation du tunnel du Mont-Blanc en présence du ministre des Travaux publics. On annonce qu'un tunnelier (surnommé "jumbo") de 75 tonnes permettra de percer le tunnel en moins de 30 mois.

14 août 1962 : Jonction des équipes de forage françaises et italiennes. La percée a été réussie, l’écart d’axe étant inférieur à 13 cm.

16 juillet 1965 : Le président de la République française Charles de Gaulle et le président de la République italienne Giuseppe Saragat inaugurent « le tunnel routier le plus long du monde qui, sous les montagnes les plus hautes d'Europe, relie deux nations déjà fraternellement unies. »

19 juillet 1965 : ouverture du tunnel à la circulation touristique.

20 octobre 1965 : ouverture du tunnel à la circulation des poids lourds.

1968 : Édouard Balladur devient président de la Société pour la construction et l'exploitation du Tunnel du Mont-Blanc.

1973 : Ouverture de la première section de l’autoroute blanche.

1978 : Un réseau de caméras de surveillance est installé, soit une a tous les 300 mètres, et la capacité totale d’alimentation en air frais du tunnel est portée à 900 m3/s.

1980 : Pour éviter le rejet sur la plate-forme de l’air vicié par la tête française du tunnel, un puits vertical de 7 m de diamètre est créé au droit de la courbe d’entrée du tunnel.

1990 : Dans le cadre d'un plan pluriannuel de modernisation, sont mis en œuvre :

Une troisième génération de vidéosurveillance avec transmission des données par fibres optiques,

La création d’un réseau de 18 abris pressurisés, soit un a tous les 600 mètres.

La création d’une conduite d'incendie sous pression,

Le remplacement des éléments de sécurité : bornes d’appel, extincteurs, groupes électrogènes.

1997 : Mise en service d’un système de détection incendie et lancement d’études pour une détection automatique d’incident, une gestion technique centralisée des équipements de sécurité et une nouvelle signalisation par panneaux à messages variables.

 

Accident du 24 mars 1999

Chronologie

 

10 h 47 : Le camion belge qui prendra feu entre dans le tunnel.

10 h 51 : L'alarme d'opacité se déclenche.

10 h 53 : Le camion s'immobilise.

10 h 54 : L'alerte est donnée par un automobiliste à une borne d'appel. La fumée progresse à 4 mètres par seconde (16 km/h), l'asphyxie est inévitable. Les personnes sortant de leur véhicule pour rejoindre un abri de secours ont été intoxiquées en quelques secondes à cause du monoxyde de carbone rejeté par l'incendie.

10 h 55 : Le péage français est fermé, la signalisation passe au rouge.

10 h 56 : Le péage est fermé du côté italien.

10 h 58 : Les secours sont alertés.

11 h 09 : Arrivée des premiers pompiers à l'entrée du tunnel, soit 23 minutes après l'entrée du camion dans le tunnel.

11 h 11 : Des pompiers italiens sont pris au piège et arrivent à sortir par une galerie d'aération.

11 h 30 : Arrêt des interventions des pompiers, la fumée bloque tout le tunnel.

Le chargement du camion (de la farine et de la margarine) a provoqué un incendie aussi violent qu'un pétrolier de trente tonnes. Le mélange margarine / isolant du camion (polystyrène) fut découvert comme extrêmement inflammable après enquête.

 

Conséquences

 

Après ce drame qui a fait 39 morts, le tunnel reste fermé pendant trois ans et réouvre à la circulation le 9 mars 2002, après de longs travaux de réparation (réfection de la voûte fortement endommagée) et de sécurité. Ces derniers ont consisté en la création :

de niches tous les 100 mètres,

d'un poste de secours au centre du tunnel, avec un véhicule lourd et plusieurs pompiers présents en permanence dans ce local,

d'abris reliés à une galerie d'évacuation indépendante (sous la chaussée),

d'une salle de commande unique (côté français, avec une salle de secours du côté italien).

Les règles d'exploitation ont été changées :

unification des deux sociétés exploitantes sous forme d'un groupement européen d'intérêt économique (GEIE) ; des équipes communes franco-italiennes sont constituées pour assurer la sécurité dans la gestion courante du tunnel ;

interdiction des camions transportant des matières dangereuses et des véhicules de transport polluants (norme Euro 0), limitations de vitesse strictes, intervalles entre véhicules (150 m en circulation, 100 m à l'arrêt).

 

Quelques chiffres relatifs à la construction du tunnel

 

Personnel : ont travaillé à la réalisation du projet 5 ingénieurs, 350 ouvriers, le tout pour un total cumulé de 4 600 000 heures de travail (estimation). 23 morts lors d'accidents du travail.

Machines : une perforatrice Jumbo de 75 tonnes pouvant percer 16 trous à la fois pour placer les explosifs côté français. Et 2 pelles électriques de 23 tonnes et 10 locomotives également électriques et 90 wagons pour évacuer les roches. Côté italien, le travail est réalisé par des perforatrices montées sur une plate-forme roulante. Les déblais sont évacués par des camions automobiles nécessitant une forte ventilation de la galerie.

Explosifs : 711 tonnes d'explosifs ont été nécessaires pour faire sauter 550 000 m3 de roches.

Consommation : 37 millions de kWh et 2 700 000 litres de carburants pour les camions et les engins.

Divers : ont été utilisés 771 240 boulons, 6 900 fleurets, 300 tonnes de fer pour soutenir la voûte, 5 000 m3 pour le coffrage de 60 000 tonnes de ciment (mélangé à 280 000 m3 d'agrégats et à 10 000 tonnes de produits d'injection).

 

Péage

 

 
Quittance pour traversée du tunnel le 28 juillet 1969.
 

La traversée du tunnel est soumise à un péage, dont le tarif est augmenté au 1er janvier de chaque année en fonction des taux d'inflation en Italie et en France durant l'année précédente. Le tarif au 25 janvier 2013 pour une voiture est de 40,90 € (41,40 € côté italien) pour une traversée simple, et de 51 € pour un aller-retour valable durant 7 jours (51,60 € côté italien). Le tarif (le 25 août 2016) pour une traversée simple (Italie → France) en voiture est de 44,20 €. A compter du 1er janvier 2021 pour un véhicule particulier, le tarif est de 46,60 pour un aller, et de 58,20 pour un aller-retour valable durant 7 jours.

 

Art

 

Le peintre Jean Aujame a accroché au Salon des peintres témoins de leur temps de 1963 une toile représentant le perçage du tunnel du Mont-Blanc.

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Tunnel_du_Mont-Blanc

 
     
     
     
     
Notes et références                                                    
   
    Tunnel du Mont-Blanc
    Tunnel sous la Manche
    TELT : 3 milliards d’Euro pour le tunnel du Lyon-Turin
    3 milliards d'euros attribués pour le tunnel Lyon-Turin
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Peugeot 404

Publié à 21:41 par dessinsagogo55 Tags : france centerblog sommaire center sur merci sport
Peugeot 404

 

 

La Peugeot 404 est une automobile du constructeur automobile français Peugeot, produite à partir du 10 mai 1960. Ce sera, en mai 1962, la première berline française de série (tout comme le premier coupé/cabriolet) équipée d'un moteur à injection.

 

La 404 a été retirée du catalogue français en octobre 1975, à l'exception de la camionnette qui fut commercialisée en France jusqu'en 1979. La production s'est prolongée pendant plusieurs années à l'étranger : les dernières 404 étaient des utilitaires assemblés en 1989 à l'usine de Mombassa (Kenya).

 

Lorsqu'en 1955, la firme de Sochaux présente la 403, peu de temps après, Citroën lance la DS. La clientèle traditionnelle n'a pas vraiment succombé à la suspension hydraulique, d'autant que les premiers ennuis techniques sont vite apparus, mais le directoire de Peugeot a réagi très rapidement, chose très inhabituelle pour le constructeur. Dès la fin de l'année 1955, la décision de lancer en urgence l'étude de la remplaçante de la 403 était prise; elle s'appellerait 404.

 

Un premier projet avec une motorisation V8 et une suspension hydraulique est envisagé mais très vite abandonné. Les déboires du concurrent ont précipité cette décision. En pleine période de guerre de Suez, Peugeot parie sur une berline familiale traditionnelle mais d'aspect moderne. Très satisfait de sa première collaboration avec le carrossier italien Pininfarina qui fut l'auteur de la 403, la direction de Peugeot lui confia l'étude de la 404 mais avec une contrainte de poids, la réduction du temps d'étude, avec la possibilité de trouver, dans les cartons du maître en design, un projet déjà prêt. Pininfarina proposa l'étude réalisée pour Fiat (qui donnera la Fiat 1800/2100) et pour le britannique Austin. Après quelques savantes retouches pour faire accepter à ces deux constructeurs que Peugeot commercialise une carrosserie semblable, la 404 est conçue en à peine 3 mois. La production de la Peugeot 404 est lancée le 10 mai 1960

 

La partie propulsion reprenait très partiellement celle de la 403 (bloc moteur en fonte, 4 cylindres en ligne, trois paliers, culasse en alliage léger Alpax) mais dont la cylindrée était portée à 1,6 litre en augmentant l'alésage de 4 mm, et surtout en inclinant ce bloc à 45° ("couché" sur la droite). La puissance obtenue était alors de 65 ch DIN. En 1963, afin de procurer au coupé/cabriolet et à la berline des performances de grande routière, ce groupe moteur (avec un rapport volumétrique augmenté à 8,8) sera doté de l'injection (indirecte) portant la puissance à 80 ch DIN.

 

 
 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Peugeot_404

 
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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TGV : Histoire

Publié à 21:35 par dessinsagogo55 Tags : marne société sur center france saint monde histoire centre création centerblog merci sport
TGV : Histoire

 

 

Aux origines du TGV

 

L’idée de créer un train à grande vitesse pour relier les principales villes françaises a émergé au cours des années 1960, après que le Japon a commencé en 1959 la construction du premier train à grande vitesse au monde, le Shinkansen, qui fut mis en service en 1964 avec l'inauguration de la première ligne à grande vitesse reliant Tokyo à Osaka.

 

À l’époque, la SNCF cherchait un moyen de redresser la fréquentation de ses trains, qui baissait inexorablement. Une augmentation substantielle de la vitesse apparut comme la solution qui lui permettrait de concurrencer efficacement l’automobile et l’avion. Elle était stimulée par les expérimentations du projet d’aérotrain qui faisait appel à la technologie du coussin d’air radicalement différente du contact roue/rail du chemin de fer classique. Elle expérimentait également la voie des turbotrains légers testant dès 1967 le prototype TGS puis les ETG en service commercial dès mars 1971.

 

Le 1er août 1966, un service de recherche naît à la SNCF, avec le lancement de l’étude « possibilités ferroviaires à très grande vitesse sur infrastructures nouvelles », le projet « C03 ». Ce projet innove à la fois par l’idée de la création de lignes nouvelles et par l’attention portée à la qualité de service et à la tarification, alors que la politique de la SNCF visait à cette époque prioritairement la réduction des coûts. Après avoir été présenté aux pouvoirs publics en 1969, le projet C03 est adopté en comité interministériel le 25 mars 1971. Toutefois, la mise en concurrence de ce projet avec celui de l’aérotrain laisse planer un doute sur l’issue de cette opération. La décision est prise en 1974 lors d’un conseil interministériel restreint sur les économies d’énergie. Jules Antonini rédige une note qu’il dépose en bas de la pile de dossiers. Le président Georges Pompidou, déjà malade, abrège les débats au bout de trois heures et le projet TGV est lancé.

 

Dans sa première version, le TGV devait être mû par des turbines à gaz. Ce choix était motivé par la taille relativement petite des turbines, leur puissance massique élevée et leur capacité à délivrer une puissance élevée pendant un temps important. Le premier prototype TGV 001 sortit des ateliers Alsthom de Belfort le 25 octobre 1971 et fut la première rame de ce type construite. La seconde ne vit jamais le jour pour cause de budget serré.

 

Les essais du TGV 001, qui débutèrent le 4 avril 1972 sur la ligne de la plaine d'Alsace, apportèrent cependant beaucoup d’enseignements utiles à la suite du projet, notamment dans le domaine du freinage à haute vitesse, qui nécessitait de dissiper une importante quantité d’énergie cinétique, de l’aérodynamique et de la signalisation. La rame était articulée, deux caisses adjacentes s’appuyant sur un bogie commun (comme sur les rames inox Z 3700) tout en conservant une possibilité de mouvement relatif.

 

Ce prototype atteignit la vitesse de 318 km/h, pulvérisant ainsi le record du monde de vitesse ferroviaire en traction thermique. Le style du TGV, tant intérieur qu’extérieur avec le nez caractéristique des motrices, est dû au designer français Jacques Cooper et a marqué les générations suivantes de matériel.

 

Depuis 2003, une des motrices du TGV 001 est exposée aux abords de l’autoroute A367, près de Belfort, et l’autre à Bischheim, près de Strasbourg le long de l’autoroute A4, où se situe également un centre industriel de rénovation et d’entretien des rames et des motrices.

 

La naissance du TGV actuel

 

À la suite de la crise pétrolière de 1973, le choix fut fait de passer à la traction électrique, avec acheminement du courant par caténaires et captage par pantographe. Les raisons de ce choix furent autant politiques que techniques ou économiques : en effet, le coût de l’énergie ne représentait alors que 5 % environ du coût de traction, soit 20 francs de l’époque par rame/km(16 € équivalent 2007), et le coût d’une rame électrique était d’environ 10 % plus élevé que celui d’une rame à turbines, pour une capacité inférieure, sans compter le coût des installations fixes.

 

Le passage à la traction électrique imposa de reprendre le programme de recherches et d’essais dans nombre de domaines.

 

La SNCF transforma en 1974 une automotrice Z 7100 pour construire le prototype Z 7001 surnommé Zébulon, qui permit de tester plusieurs innovations :

 

pantographes à deux étages ;

moteurs de traction suspendus à la caisse pour alléger (2,95 t en moins) les masses non suspendues des bogies et réduire ainsi les efforts sur la voie ;

nouvelles dispositions en matière de suspension et de freinage.

Zébulon parcourut environ un million de kilomètres en marches d’essais.

En 1974, le président Pompidou décide le lancement de ce projet plutôt que celui de l’aérotrain (moteur thermique), puis le premier ministre Pierre Messmer décide le 5 mars d’engager la construction d’une première ligne entre Paris et Lyon, la LGV Sud-Est (LN1).

 

Le projet est entièrement financé par la SNCF, essentiellement par emprunts sur le marché international en yens et en dollars US, très fluctuants par rapport au franc. Cela entraîne une explosion de l’endettement de la société nationale. Cet endettement conduira avec d’autres motifs (directives européennes notamment) à la réforme de 1997 qui verra la création de RFF, lequel devient alors le maître d’ouvrage de toute nouvelle ligne intérieure (la SNCF n’étant impliquée que dans les prévisions de trafic et de dessertes).

 

Une campagne d’essais est menée avec deux rames de présérie, appelées en interne Patrick et Sophie (initiales de PSE : Paris Sud Est), livrées en 1978. La première commande fut livrée à partir du 25 avril 1980. Le service TGV ouvrit au public entre Paris et Lyon le 27 septembre 1981. La France entre ainsi dans l'Histoire ferroviaire à grande vitesse 17 ans après le Japon avec son Shinkansen en service depuis 1964. Entre septembre 1981 et septembre 1983, seule la partie Sud de la LGV Sud-Est (entre Saint-Florentin et Sathonay) est utilisée pour la grande vitesse. La partie Nord du trajet s’effectue encore sur les anciennes voies PLM. C’est seulement à partir du service d’hiver 1983 que la LGV est ouverte en intégralité entre Lieusaint et Sathonay.

 

Le temps de parcours considérablement réduit par rapport à la situation antérieure (grâce aussi au tracé plus direct de la ligne, qui ramenait la distance entre les deux villes de 512 à 426 kilomètres) permit au rail d’acquérir de nouvelles parts de marchéau détriment de l’automobile et surtout de l’avion.

 

L’innovation était non seulement technique, mais aussi commerciale : la réservation obligatoire assura un coefficient de remplissage très élevé en contre pointe, contrairement à une tarification calendaire qui ne pouvait discriminer le sens de circulation.

 

C’est Jacques Cooper qui a dessiné les prototypes, la livrée et les matériels de série du TGV Sud-Est. Il est également à l’origine de la silhouette du TGV Atlantique, dont le design (principalement intérieur) sera finalisé par Roger Tallon. Ce dernier a ensuite dessiné le Duplex entre 1988 et 1998.

 

Le 24 septembre 2011, la SNCF dévoile à la gare de Lyon la nouvelle livrée du TGV. Il arbore désormais les couleurs violettes et grises, rappelant les uniformes du personnel dessinés par Christian Lacroix. Tous les TGV seront restaurés dans cette nouvelle livrée parallèlement à l’acquisition de nouvelles rames.

 
 
Liens externes                                                  
     
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Mirage III

Publié à 21:25 par dessinsagogo55 Tags : center nuit centerblog sur merci france monde sport air
Mirage III

 

Le Mirage III est un avion multirôle conçu par le constructeur aéronautique français Dassault Aviation à la fin des années 1950. C'est le premier avion de combat de conception européenne capable de dépasser une vitesse de Mach 2 en vol horizontal.

Le Mirage III a donné lieu à de nombreuses variantes et a rencontré un succès notable à l'export avec 21 pays utilisateurs et 1 401 exemplaires construits (si l'on prend en compte les versions désignées Mirage 5). La Suisse, l'Australie et la Belgique l'ont construit sous licence. Israël a réalisé localement des avions basés sur le Mirage III (Nesher et Kfir).

Alors que les premiers Mirage ont été livrés au début des années 1960, de nombreux exemplaires étaient encore en service de par le monde au début du XXIe siècle, soit 40 ans plus tard. Ils ont généralement été largement modernisés. En 2018, il est encore en service dans l'Armée de l'air pakistanaise, et pour de nombreuses années encore

 

Conception

Du MD550 Mystère Delta au Mirage III

Début 1953, l'Armée de l'air française établit la fiche technique d'un avion de chasse léger (4 tonnes à vide) pouvant monter à 15 000 mètres en 4 minutes et atteindre Mach 1,3 en palier. Sept constructeurs répondent, notamment Dassault avec le MD 550 Mystère Delta, un petit biréacteur à aile delta propulsé par deux réacteurs Armstrong Siddeley Viper de 795 kgp (devant être construits sous licence sous la désignation MD 30R), et équipé d'une fusée SEPR.66 de 1 500 kgp fournissant une accélération supplémentaire pour la montée. Deux prototypes sont commandés en mars 1954, le second devant être propulsé par deux réacteurs Turbomeca Gabizo de 1 090 kgp et deux fusées de 750 kgp.

 

 

 
Un propulseur fusée SEPR 841 de Mirage III au Musée de la Force Aérienne Suisse.

Le premier vol du MD 550-01 a lieu le 25 juin 1955 et les essais durent 6 mois, durant lesquels le prototype reçoit quelques modifications et atteint Mach 1,3 en vol horizontal et Mach 1,6 avec le moteur-fusée à ergols liquides SEPR 841. En février 1956, l'avion reçoit la nouvelle désignation de Mirage. En juillet 1956, l'Armée de l'air modifie son appel d'offres et abandonne le développement des prototypes. Le MD 550-02 restera inachevé, mais Dassault finance malgré tout sur ses fonds propres un MD 550-03 qui reprend la voilure du 02 avec un fuselage rendu conforme à la loi des aires et un réacteur SNECMA Atar 101-G de 4 400 kgp. Ce MD 550-03 est désigné Mirage III, le 02 recevant rétrospectivement la désignation Mirage II et le 01 celle de Mirage I.

Le premier vol du prototype Mirage III 001 a lieu le 17 novembre 1956. Le 19 septembre 1957, le prototype atteint Mach 1,8 en vol horizontal avec sa fusée SEPR. La vitesse est alors limitée par la forme des entrées d'air, jusqu'à ce que des cônes mobiles (ou « souris ») soient installés en juillet 1957. L'avion est surnommé officieusement Balzac par les équipes du constructeur.

 
 

 
Nez du Mirage IIIR : plus fin que celui du chasseur, comporte plusieurs ouvertures vitrées pour les caméras moyenne résolution.

Dès le mois de mai 1957, 10 avions de présérie avaient été commandés. Désignés Mirage IIIA, ces avions sont légèrement plus grands pour permettre de loger tous les équipements nécessaires : le fuselage est allongé de 1,40 mètre et l'envergure augmentée de 0,64 mètre. Le premier exemplaire de présérie, le A 001, fait son envol le 12 mai 1958. Il atteint Mach 2 le 24 octobre 1958 piloté par Roland Glavany. Au cours des essais, l'avion atteindra finalement Mach 2,2 (en utilisant la fusée SEPR d'accélération) et devient ainsi le premier avion de conception européenne capable de dépasser Mach 2 en vol horizontal.

Pendant la phase d'essais, chacun des 10 exemplaires participe à une phase particulière du programme, afin d'accélérer la mise au point. En juin 1959, le Mirage IIIA numéro 3 établit un nouveau record de vitesse en circuit fermé de 100 km. Un accident causera la perte du numéro 5 en octobre 1960.

La production en série se décline en 4 versions principales :

  • Mirage III B (biplace d'entraînement, premier vol le 20 octobre 1959)

Le fuselage est allongé de 58 cm pour installer un second siège, et il n'emporte ni canons ni radar. Après l'apparition du Mirage IIIE, cette version sera remplacée par le Mirage IIIBE équipé du radar de navigation mais toujours sans radar de tir, reconnaissable à son nez effilé.

  • Mirage III C (interception, premier vol le 9 octobre 1960)

Version équipée d'un radar de tir Cyrano I bis et du réacteur Atar 9B de 6 000 kgp. Les livraisons commencent en juillet 1961 et le premier escadron est déclaré opérationnel en janvier 1962. L'avion souffre cependant de quelques défauts de jeunesse, notamment un train d'atterrissage un peu fragile, ce qui entraîne plusieurs interdictions de vol temporaires. Deux points d'emport supplémentaires seront par la suite ajoutés sous les ailes. Sur 95 appareils livrés à l'Armée de l'air française, 55 ont été détruits ou réformés à la suite d'accidents en environ 25 ans.

  • Mirage III E (attaque au sol tous temps à basse altitude, premier vol le 5 avril 1961)

Le fuselage est allongé de 30 cm pour augmenter la taille du compartiment avionique et la capacité en carburant. Un radar Doppler de navigation est installé sous le poste de pilotage, couplé à une centrale de navigation et un récepteur TACAN. Le radar de tir est un Cyrano II avec des modes air-sol. Le réacteur est un Atar 9C de 6 200 kgp avec une nouvelle tuyère.

  • Mirage III R (reconnaissance, premier vol le 31 octobre 1961)

Il dispose du fuselage allongé du III E mais pas de son radar de navigation, tandis que le nez accueille 5 caméras optiques OMERA qui peuvent être employées de jour comme de nuit. Les canons ne sont pas montés en temps normal, mais peuvent être installés si nécessaire. Une version Mirage III RD équipée du radar de navigation apparaît dans la seconde moitié des années 1960.

Si les premiers exemplaires sont évidemment destinés à Armée de l'air française, les commandes à l'export ne tardent pas. Les victoires obtenues par les Mirage III israéliens font une publicité supplémentaire à l'avion. À la fin des années 1960 apparaît le Mirage 5, une version simplifiée destinée initialement à l'attaque au sol par temps clair.

 

 

 

 

Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Dassault_Mirage_III
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
    Dassault Mirage 2000
    Mirage III
   
   
DESSIN   Mirage
   
   
   
   
   
   
   
   
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La Piste aux étoiles

Publié à 21:14 par dessinsagogo55 Tags : paris hiver center centerblog sur merci france animaux sport enfants
La Piste aux étoiles

 

 

La Piste aux étoiles était une émission de télévision françaisede Gilles Margaritis, présentant un spectacle de cirque, enregistrée principalement au Cirque d'Hiver à Paris ou au cirque Pinder et diffusée :

 

La diffusion avait lieu chaque JEUDI... sur une courte période le jour des enfants entre les années 1960 et 1970 a été le JEUDI.

 

chaque mercredi soir sur RTF Télévision, puis :

sur la première chaîne de l'ORTF du 1er juillet 1964 à décembre 1974,

sur Antenne 2 de janvier 1975 jusqu'au 29 octobre 1978.

L'émission, présentée dans le décor somptueux du Cirque d'Hiver, en alternance avec le cirque Pinder, était réalisée par Pierre Tchernia et animée par Michel Francini de 1956 à 1962, puis Roger Lanzac, Monsieur Loyal de 1962 à 1978. Chaque semaine de nombreux artistes de cirque équilibristes, clowns, animaux ou prestidigitateurs se succédaient.

 

Le rideau d'entrée et de sortie des artistes était précédé de plusieurs hôtesses-majorettes, qui se plaçaient de part et d'autre du rideau en début et fin de numéro en guise d'accueil des artistes, puis devant le rideau durant le spectacle, constituant l'une des caractéristiques des débuts de cette Piste aux Etoiles.

 

L'orchestre typique de cirque, qui jouait notamment l'indicatif d'introduction et de clôture de l'émission, la "Marche de la Piste aux Etoiles" qui est restée célèbre, et qui accompagnait tout le spectacle, fut dirigé successivement par :

 

Fred Adison à partir de 1952

Bernard Hilda  et Hubert Degex vers 1958

Jean Laporte en 1965

Enfin en 1971, Carmino d'Angel

 

Comédiens ayant participé à l'émission

Jacques Francini, a participé à l'émission de 1956 à 1978, où il formait avec son complice Alex, un duo de clowns.

Générique

L'indicatif musical du générique de l'émission, composé par Bernard Hilda, est resté dans les mémoires

Utilisation du label La Piste aux étoiles

En juin 2009, en hommage à cette célèbre émission, la famille Falck a changé le nom de son établissement : le cirque Achille Zavatta Fils est devenu le cirque de La Piste aux Étoiles.

 

 
 
Liens externes                                                  
     
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Jean-Luc Godard

Jean-Luc Godard

 

 

Jean-Luc Godard est un cinéaste franco-suisse né le 3 décembre 1930 à Paris et mort le 13 septembre 2022 à Rolle (canton de Vaud).

 

Auteur complet de ses films, il en est fréquemment à la fois le réalisateur, le scénariste, le dialoguiste, et il en maîtrise le montage. Il y apparaît occasionnellement, parfois dans un petit rôle, parfois non comme acteur mais comme sujet intervenant. Producteur et écrivain, il est aussi critique de cinéma et théoricien du cinéma.

 

Comme Éric Rohmer, François Truffaut, Claude Chabrol, Jacques Rivette, Jean-Luc Godard commence sa carrière dans les années 1950 comme critique de cinéma. Il écrit notamment dans La Gazette du cinéma, les Cahiers du cinéma et Arts. Parallèlement à cette activité, il tourne des courts métrages en 16 mm : Opération Béton (1954), un documentaire sur la construction du barrage de la Grande-Dixence en Suisse, Une femme coquette (1955), inspiré de Guy de Maupassant et réalisé sans budget, Tous les garçons s'appellent Patrick, un marivaudage écrit avec Éric Rohmer, Une histoire d'eau (1958), qu'il monte à partir d'images filmées par François Truffaut, et enfin Charlotte et son jules (1958).

 

En 1959, il passe au long métrage avec la réalisation d'À bout de souffle. Le film rencontre un grand succès et devient un des films fondateurs de la Nouvelle Vague. Au cours des années 1960, il multiplie les projets et réalise plusieurs films par an. En 1960, il tourne ainsi Le Petit Soldat, un film sur la guerre d'Algérie, et Une femme est une femme, un film hommage à la comédie musicale. Il réalise ensuite Vivre sa vie (1962), un film sur une jeune femme qui se prostitue, Les Carabiniers (1963), un nouveau film sur la guerre, et Le Mépris (1963), sur l'univers du cinéma. Il poursuit en 1964 avec Bande à part et Une femme mariée. En 1965, il réalise Alphaville, une étrange aventure de Lemmy Caution, film de science-fiction, puis Pierrot le Fou, un road movie où nombre de spécialistes voient son chef-d'œuvre. Il réalise ensuite Masculin féminin (1966), un film sur la jeunesse, Made in USA (1966), Deux ou trois choses que je sais d'elle (1967), dans lequel il traite à nouveau du thème de la prostitution, La Chinoise (1967) et Week-end (1967).

 

Godard est alors devenu un cinéaste de première importance, et un personnage de premier plan du monde artistique et de l'intelligentsia. En 1968, les événements de mai, pressentis par certains de ses films antérieurs, sont l'occasion de la rupture avec le système du cinéma. Godard se radicalise politiquement, et se marginalise. Il tente avec Jean-Pierre Gorin de faire un cinéma politique et signe ses films sous le pseudonyme collectif de « groupe Dziga Vertov ». Durant cette période ses films sont peu diffusés. À partir de 1974, il expérimente la vidéo avec sa compagne Anne-Marie Miéville, travaille pour la télévision et s'éloigne du cinéma.

 

Il revient au cinéma au tournant des années 1980 avec Sauve qui peut (la vie). Avec la « trilogie du sublime » dédiée à l'esthétique classiciste qui réunit Passion (1982), Prénom Carmen (1983) et Je vous salue, Marie (1984), il retrouve la place centrale qu'il avait occupée au cours des années 1960.

 

À partir de la fin des années 1980, il se consacre à une série de films-essais intitulée Histoire(s) du cinéma qu'il achève en 1998 et qui tente de dresser une histoire cinématographique du cinéma. Dans les années 2000, il poursuit son travail au cinéma avec Éloge de l'amour (2001), Notre musique (2004) et Film Socialisme (2010). Il monte aussi un projet d'exposition au centre Georges-Pompidou à Paris. Le projet, extrêmement ambitieux, est finalement abandonné et donne lieu à une exposition intitulée « Voyage(s) en utopie. À la recherche d'un théorème perdu. JLG 1945-2005 » qui montre les maquettes de l'exposition prévue.

 

Jean-Luc Godard a obtenu l'Ours d'or au Festival de Berlin en 1965 pour Alphaville, ainsi que deux Ours d'argent (du meilleur réalisateur en 1960 pour À bout de souffle et l'Ours d'argent extraordinaire en 1961 pour Une femme est une femme). Il a également reçu un Lion d'or d'honneur en 1982 à la Mostra de Venise, et le Lion d'or du meilleur film pour Prénom Carmen en 1983. Par ailleurs, il s'est vu décerner le prix du jury du Festival de Cannes pour Adieu au langage en 2014, ainsi que deux César d'honneur, en 1987 et 1998, et un Oscar d'honneur en 2010 pour l'ensemble de sa carrière. En 2018, il reçoit une Palme d'or spéciale pour Le Livre d'image et toute son œuvre au 71e Festival de Cannes.

 

 
 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Luc_Godard

 
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Claude Chabrol

Claude Chabrol

 

Claude Chabrol, né le 24 juin 1930 à Paris où il est mort le 12 septembre 2010, est un réalisateur français, également producteur, scénariste, dialoguiste et à l'occasion acteur.

 

Membre de la génération de la Nouvelle Vague, il est d'abord critique de cinéma, puis producteur, avant de passer à la réalisation. Se signalant par son humour volontiers sarcastique et son érudition cinéphile, il alterne, en plus de cinquante ans de carrière, comédie de mœurs, drames, films noirs, films de genre et adaptations cinématographiques littéraires.

 

eunesse, et affabulations

 

Fils unique de Madeleine, née Delarbre, et Yves Chabrol, il naît malgré les conseils de médecins qui recommandent à sa mère alors enceinte de trois mois d'avorter, les époux Chabrol ayant été trouvés inanimés à la suite d'une asphyxie due à un chauffe-eau défectueux. Grandissant dans l'appartement familial du 14e arrondissement, situé au-dessus de la pharmacie paternelle, il fréquente les salles de cinéma parisiennes à partir de l'âge de 4 ans. Son père, résistant, envoie l'enfant, durant la Seconde Guerre mondiale, dans la maison de famille de sa grand-mère maternelle, à Sardent, dans la Creuse.

 

Plus tard, devenu célèbre, Claude Chabrol affabule excessivement autour d'évènements survenus durant son séjour de quatre ans à Sardent. En particulier il raconte maintes fois (et finit par croire ?) qu'à l'âge de seulement 11 ans il créa lui-même dans ce village une société civile immobilière, récolta des fonds importants parmi les notables, puis fut projectionniste et programmeur dans la salle de cinéma qu'il improvisa dans un garage désaffecté. En réalité le « Cinéma sardentais » fut créé en 1942 (et animé jusqu'en 1948) par un adulte, Georges Mercier (1910-1975), ingénieur des arts et métiers, passionné entre autres par le cinéma et ses techniques. Pour d'obscures raisons, Chabrol a souvent occulté l'existence et le rôle de cet homme inventif. Après un premier récit flatteur dans son autobiographie Et pourtant je tourne, l'épisode du cinéma sardentais a été relaté dans l'ouvrage de Wilfrid Alexandre La Traversée des apparences. Par la suite Michel Pascal puis François Guérif recueillent des récits plus proches de la réalité. Néanmoins la légende du marmot-cinéaste est encore amplifiée en 2012 dans un album composé par Michel Pascal. En 2013, Daniel Domec met heureusement fin au colportage de cette invention naïve, dans une étude méticuleusement documentée publiée par le conseil général de la Creuse, intitulée À chacun son cinéma : Histoire et petites histoires du cinéma dans la Creuse.

 

Études et débuts dans le cinéma

 

De retour à Paris après la Libération, il fait des études de lettres et de droit (au cours desquelles il côtoie Jean-Marie Le Pen) puis, sous l'influence parentale, et sans conviction, des études de pharmacie, qu'il abandonne après avoir quadruplé sa première année. C'est le cinéma qui lui sourit : il entre à la Fox (en 1955) comme attaché de presse, tout en agissant comme critique de cinéma dès l'aurore de la Nouvelle Vaguefrançaise, aux côtés de François Truffaut et de Jacques Rivette, ses collègues aux Cahiers du cinéma. De 1953à 1957, dans la revue à couverture jaune, fondée par André Bazin et Jacques Doniol-Valcroze, il participe à la défense de la politique des auteurs et publie, en 1957 avec Éric Rohmer, un livre sur Alfred Hitchcock, le maître du suspense et celui qui a su imposer son style au système hollywoodien. Une autre rencontre est, pour la suite, également déterminante : celle du romancier Paul Gégauff, son futur scénariste, dont l'univers l'éloigne de l'éducation bourgeoise reçue, bien qu'il s'en avoue toujours encore marqué de traces profondes, indélébiles.

 

Mariage(s)

 

Il épouse, le 26 juin 1952 Agnès Goute, fille d'un haut fonctionnaire et petite-fille du banquier et caricaturiste Paul Goute. Agnès Goute reçoit en 1957 une donation de son père de 35 millions d'anciens francs, ce qui permet au nouveau cinéaste de financer leur maison de production, Ajym (1956-1961), sigle formé des initiales du prénom de son épouse Agnès et de celles de leurs deux fils, Jean-Yves (né en 1954 et futur architecte) et Matthieu (né en 1956 et futur compositeur de la musique de ses films). Agnès et Claude Chabrol ayant déjà coproduit un court métrage de Jacques Rivette, Le Coup du berger (1956), avec Jean-Claude Brialy. Et, dès la fin de 1957, Claude Chabrol tourne avec ce dernier son premier film, Le Beau Serge à Sardent, puis Les Cousins, sortis en 1959, qui deviennent les premiers longs métrages — « le manifeste inaugural » — de la Nouvelle Vague.

 

Il divorce en 1964 et convole en secondes noces le 4 décembre 1964 avec l'actrice Stéphane Audran (née Colette Dacheville), qu'il connaît depuis 1958 et qui est la mère de son troisième fils, Thomas (né en 1963, futur acteur). Avec elle, il poursuit une fructueuse coopération, jusque très au-delà de leur séparation en 1980. Durant cette période, il se fait spécialiste de l'analyse féroce de la bourgeoisie française, dont l'apparent conformisme sert de couvercle à un bouillonnement de vices et de haines. Que ce soit sur le registre de la comédie grinçante ou du polar, souvent de concert avec le romancier scénariste Paul Gégauff, il ne cesse d'en traquer l'hypocrisie, les coups bas et la bêtise, avec une délectation rare et jubilatoire, à laquelle participent activement ses acteurs fétiches : Stéphane Audran, Michel Bouquet, Jean Yanne. Il dresse ainsi le portrait de la France des années 1970 dans La Femme infidèle, Le Boucher, Juste avant la nuit, Les Biches.

 

En 1983, il se marie en troisièmes noces, avec Aurore Pajot (aussi dite « Aurore Paquiss » ou « Maistre », puis Chabrol), qui est sa scripte sur pratiquement tous ses films depuis Les Biches (1968). La fille de celle-ci et de l'acteur François Maistre, Cécile Maistre (née en 1967), est son assistante sur de nombreux films. Il donne régulièrement des rôles à son fils cadet Thomas, tandis qu'un autre fils, Matthieu, est compositeur de la musique de ses films à partir du milieu des années 1980. Des quatre enfants de la famille recomposée, Claude Chabrol n'a donc que son fils aîné, Jean-Yves, architecte, qui ne travaille pas sur ses films.

 

Réalisateur reconnu

 

À la fin de la décennie, il effectue un tournant en optant pour des sujets plus éclectiques dans lesquels son inspiration s'émousse parfois, il l'avoue. Mais sa rencontre en 1978 avec la jeune Isabelle Huppert, qu'il contribue à révéler, est décisive. Violette Nozière, l'empoisonneuse parricide qui fit scandale dans les années 1930, ajoute une dimension supplémentaire à la galerie de monstres jusqu'ici filmés par Chabrol (il avait déjà adapté un autre fait divers sanglant dans Landru avec Charles Denner). En même temps, il entame avec l'actrice un duo redoutablement efficace, qui touchera tant les rives de la comédie policière (Rien ne va plus) que celles de l'adaptation littéraire (Madame Bovary), du film politique (L'Ivresse du pouvoir), ou du fait divers sanglant (La Cérémonie), adaptée du roman A Judgment in Stone (L'Analphabète) de Ruth Rendell.

 

Sur un registre plus léger, il aura également entre-temps fait jouer Jean Poiret dans le rôle-titre de Inspecteur Lavardin ainsi que dans Poulet au vinaigre, de la même manière qu'il revient régulièrement au « polar provincial », par des films tels que Au cœur du mensonge ou La Demoiselle d'honneur. Dans un registre fantastique inattendu, il réalise en 1976 Alice ou la Dernière Fugue, avec Sylvia Kristel, un genre qu'il n'abordera qu'à cette unique occasion.

 


Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Chabrol

 
     
     
Notes et références                                                    
   
   
   
    Claude Chabrol
    Claude Chabrol : Filmographie
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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