Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
11.02.2025
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Canon de calibre 155 mm destiné à équiper les régiments d’artillerie des divisions d'infanterie et des divisions légères blindées, il peut se déplacer seul grâce à son groupe motopropulseur (8 km/h). Son chargement est semi-automatique, manuel pour les douilles combustibles chargées en gargousses selon besoin et mise à poste automatique des obus (masse 44 à 47 kg environ).
Conception
Il est présenté lors du salon de l'armement de Satory de 1979 et destiné alors à remplacer les obusiers BF-50 (en) de l'armée de terre.
Fabrication
Il a été étudié, expérimenté et fabriqué en série à l'Établissement d'études de Fabrications d'Armement de Bourges (EFAB) par le groupement industriel des armements terrestres GIAT créé en 1971 par Michel Debré alors ministre de la Défense sous Georges Pompidou de 1984 à 1990, puis Centre de Bourges (CBO du groupe Giat industries SA à partir de juillet de cette dernière année, avant que ne soit créé Nexter en 2006. A noter que différents établissements du GIAT ont contribué à la production dont les deux principaux étaient : - l'Atelier de construction de Tarbes (ATS) pour l'affût et le châssis non roulant (dont les flèches) - l'Atelier de construction de Roanne (ARE) pour la maîtrise d'œuvre du GMP assurant la servitude de la batterie (mise en batterie et sortie, pointage) et l'étude et la production de la transmission hydrostatique et ses trains de roulement pour la propulsion autonome. A noter que l'ARE était maître dans la réalisation de matériels à transmission hydrostatiques (l'équipe du prototype de l'AMX-10 hydro reçut le prix Chanson pour les performances obtenues mais qui restèrent sans suite).
Caractéristiques
D'après le site du ministère de la défense, l'équipage est de sept hommes : un chef de pièce, un chargeur, deux pourvoyeurs, deux artificiers et un conducteur-tracteur de pièce. Le chargement de l'obus est semi-automatique.
Le transport et l'approvisionnement en munitions se font à partir de camions TRM 10000 qui emportent, outre l’équipage de la pièce, 56 coups complets, dont 24 en casiers. Le véhicule tracteur possède une mitrailleuse M2 circulaire comme arme de défense.
Le canon peut tirer tous les types de munitions de 155 . la longueur du canon est de 39 calibres (6,045 m) divisée par diamètre de l'obus (155 mm à douille combustible, mais la munition normale est l'obus explosif. Avec cette munition, la portée est de 24 km mais elle peut atteindre 30 km avec des munitions à portée étendue. La cadence de tir rapide est de trois coups en 15 secondes2 et celle prolongée de 6 coups en 1 minute. Le tube du CN-155-TR-F1 D est prévu pour être utilisé jusqu'à 3 000 coups.(10 000 à charge minimale, potentiel pour l'ensemble des composants de l'ensemble bouche à feu - culasse)
La mise en batterie prend moins de 5 min. Le champ de tir horizontal est de 445 mil à gauche et 675 mil à droite tandis que le champ de tir vertical va de 90 à 1 170 mil. Le pointage est hydraulique et le canon peut faire des tirs directs.
Le système peut franchir des pentes de 60 % et des gués de 1,20 m de profondeur.
En service
Le TRF1 est initialement mis en place au 11e régiment d'artillerie de marine et au 68e régiment d'artillerie au cours des années 1989-1990.
18 pièces7 furent servies par le 11e RAMa lors de la première guerre du Golfe et appuyèrent les combats de la division Daguet en tirant 1 640 obus.
Un total de 105 unités est livré à l'armée de terre française alors que l’objectif initial, avant l'éclatement du Bloc de l'Est, était de 180 tubes.
La version export porte la désignation CN-155-TR-G1 E pour la version à gmp essence et CN-155-TR-G1 D pour la version à gmp diesel. La version export se distingue sur différents point de la version EMAT, notamment une chambre au standard OTAN au lieu de l'EMAT autorisant une bonne interopérabilité d'emploi des munitions US. Livraisons neuves produites pour clients :
- Chypres qui a reçu 12 CN-155-TR-G1 E - La SANG (Garde Nationale) saoudienne qui a reçu 28 CN-155-TR G1 D
En 2013, cinq régiments des forces françaises en sont toujours équipés : le 11e régiment d'artillerie de marine, le 93e régiment d'artillerie de montagne, le 35e régiment d'artillerie parachutiste, le 3e régiment d'artillerie de marine ainsi que le 5e régiment interarmes d'outre-mer de Djibouti.
Il est progressivement remplacé par le système Camion équipé d'un système d'artillerie « Caesar » et, en 2016, il n'en reste que 12 en service9 dans le 5e régiment interarmes d'outre-mer de Djibouti. Les quatre derniers TRF1 du 5e RIAOM sont retirés du service en avril 2022.
Début septembre 2022, pour faire face à l'invasion russe, l'Ukraine achète via l'entreprise S2M equipment un lot de TRF1- ayant servi dans l'Armée française. Cette vente a lieu avec l'aide du Ministère des Armées français. Au moins six avec des camions Renault TRM 10000 ont été livrés.
Opérateurs
France : 106 exemplaires reçus, retirés du service
Arabie saoudite : 28 exemplaires
Chypre : 12 exemplaires
Maroc : 18 exemplaires
Sénégal : 8 exemplaires
Ukraine : 6 exemplaires d'occasion acquis en 2022
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Hélène Ségara, de son vrai nom Hélène Rizzo, est une chanteuse française, née le 26 février 1971 à Six-Fours-les-Plages, dans le département du Var.
En 1996, elle connaît son premier succès avec le titre Je vous aime adieu, suivi l'année suivante par Vivo per lei en duo avec Andrea Bocelli. En 1998, elle interprète le rôle d'Esmeralda lors des tournées de la comédie musicale Notre-Dame de Paris. Hélène Ségara connaît ensuite un grand succès avec des titres tels que Il y a trop de gens qui t'aiment (1999), Elle tu l'aimes (2000), L'amour est un soleil (2003) ou encore On n'oublie jamais rien, on vit avec (2003), en duo avec Laura Pausini, dépassant les 10 millions de disques vendus.
En 2015, elle intègre le jury de l'émission télévisée La France a un incroyable talent diffusée sur M6.
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La catastrophe de Courrières est une catastrophe minière qui s'est produite entre Courrières et Lens, le samedi 10 mars 1906, faisant officiellement 1 099 morts.
C'est la plus importante catastrophe minière de tous les temps en Europe et la deuxième au monde (après celle de Benxi en Chine en 1942, qui a fait 1 549 morts).
Elle tire son nom de la Compagnie des mines de Courrières qui exploitait le gisement de charbon du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais dans le Pas-de-Calais et fournissait à l'époque 7 % de la production nationale de charbon.
Un coup de poussier a dévasté 110 kilomètres de galeries dans les fosses nos 2 à Billy-Montigny, 3 à Méricourt et 4 - 11 à Sallaumines. Le choc fut tel que les cages ne pouvaient plus circuler dans le puits de la fosse no 3 et que des débris et des chevaux ont été projetés à une hauteur de dix mètres sur le carreau de la fosse.
Trois jours après l'explosion, les recherches pour retrouver les survivants sont abandonnées et une partie de la mine est condamnée, pour étouffer l'incendie et préserver le gisement. Cette gestion de la crise par la compagnie minière a été particulièrement mal vécue par les mineurs et leurs familles. Le 30 mars, soit vingt jours après l'explosion, treize rescapés réussissent à retrouver le puits par leurs propres moyens après avoir erré dans le noir total sur des kilomètres ; un quatorzième est retrouvé quatre jours plus tard.
La catastrophe a provoqué une crise politique et un mouvement social qui a débouché sur l'instauration du repos hebdomadaire.
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20 francs or Napoléon à la tête laurée, Empire français, 1813, Bordeaux.
Napoléon met en place de nombreuses réformes dans les domaines sociétal et économique. Il est à l'origine de la construction de la Bourse de Paris et de ses principales réglementations. Il institue en particulier le Code civil, appelé aussi « Code Napoléon », promulgué le 21 mars 1804 (30 ventôse an XII), qui reprend une partie des articles de la Coutume de Paris et du droit écrit du Sud de la France, en protégeant le droit des obligations et des contrats.
C'est l'industrie qu'il souhaite encourager le plus. Il pousse au développement des usines de coton, installées dans les biens nationaux, alors que les guerres ont suscité un besoin de textiles pour habiller les armées. Proche de Gabriel-Julien Ouvrard, un prestigieux négociant et munitionnaire, qui exploite à Nantes des licences d'importation, ses projets industriels subissent cependant les conséquences du blocus continental, décret napoléonien qui prétend interdire le continent européen à tout navire ayant touché un port anglais. Alors que le Portugal, pays neutre, permet de se procurer du coton brésilien, via des négociants français l'émigration au Brésil de la famille royale portugaise, en 1807, pour fuir l'armée française de 30 000 hommes commandée par Jean-Andoche Junot qui fait marche sur le Portugal, a déclenché des mesures de rétorsion contre la France, privée du coton brésilien.
Napoléon soutient également les industries d'art. Il recrée en 1804 le Garde-Meuble, institution chargée de l'ameublement des palais impériaux, et, par son entremise, il fait travailler menuisiers et ébénistes parisiens. Il se montre particulièrement attentif à eux lors des crises de 1807 et de 1810-1811
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Catherine Allégret, puis Catherine Allégret-Livi à l'état-civil après son adoption par Yves Montand, née le 16 avril 1946 à Paris, est une actrice et écrivain française.
Biographie
Fille biologique du réalisateur Yves Allégret et de l'actrice Simone Signoret, Catherine Allégret est élevée par son père Yves Allégret et Yves Montand, second mari de sa mère à partir de 1951 (celui-ci l'adoptera en 1987).
Elle fait ses débuts au théâtre dans Ce soir on improvise de Luigi Pirandello, mis en scène par André Barsacq, au théâtre de l'Atelier, et apparaît pour la première fois au cinéma en 1965 dans Lady L. de Peter Ustinov.
Elle épouse en 1969 Jean-Pierre Castaldi. Ils auront un fils, Benjamin (né en 1970), futur animateur de télévision. Après leur divorce, elle se remarie le 28 mai 1984 avec Maurice Vaudaux avec lequel elle a eu une fille, Clémentine, née en 1984.
En 2004, dans un livre intitulé Un monde à l'envers, elle accuse Yves Montand d'« a[voir] abusé d'elle au moins une fois quand elle était enfant et […] longtemps gardé plus tard une "attitude plus qu'équivoque" à son égard ».
En 2018, l'actrice intègre la distribution du feuilleton Demain nous appartient, diffusé sur TF1
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La tour Montparnasse, également appelée tour Maine-Montparnasse, est un gratte-ciel situé dans le quartier Necker (15e arrondissement) de Paris. Sa hauteur, de 209 m ou 210 m suivant les sources en fait pendant longtemps l'immeuble le plus haut de France, avant l'achèvement de la tour First en 2011.
Elle fut conçue par les architectes Jean Saubot, Eugène Beaudouin, Urbain Cassan et Louis de Hoÿm de Marien
À sa construction, ce gratte-ciel était le plus haut immeuble de bureaux d'Europe, et l'est resté pendant près de vingt ans, jusqu'à la construction de la Messeturm à Francfort en 1990.
Elle est aujourd'hui la 17e plus haute tour d'Europe.
En 1934, l'ancienne gare Montparnasse située sur les bords du boulevard homonyme, face à la rue de Rennes, apparaît mal adaptée au trafic. La ville de Paris envisage de réorganiser le quartier et de construire une nouvelle gare. Mais le projet, confié à Raoul Dautry (qui donnera son nom au parvis de la tour), rencontre de fortes oppositions et doit être mis en sommeil. En 1956, à l'occasion de l'adoption du nouveau schéma directeur du plan de circulation de Paris, la Société d'économie mixte pour l'aménagement du secteur Maine Montparnasse (Semmam) est créée, ainsi que l'Agence pour l'opération Maine Montparnasse (AOM). Elles ont pour mission de réaménager le quartier, ce qui nécessite de raser de nombreuses rues, souvent délabrées et insalubres. Le chantier occupe alors jusqu'à 8 hectares.
En 1958, les premières études de la tour sont lancées mais le projet est vivement critiqué du fait de la hauteur du bâtiment. Une polémique commence et entraîne des ralentissements dans le projet.
Cependant, la reconstruction de la gare Montparnasse à quelques centaines de mètres au sud de l'ancienne et la destruction de la Gare du Maine, qui est incluse dans le projet immobilier de l'OAM, agence commune qui regroupe les quatre architectes : Urbain Cassan, Eugène Beaudouin et Louis de Hoÿm de Marien, est réalisée de juin 1966 au printemps 1969 avec le concours de l'architecte Jean Saubot.
En 1968, André Malraux, alors ministre de la culture de Georges Pompidou qui soutient le projet, accorde le permis de construire de la Tour à l'AOM, Les travaux débutent cette même année.
C'est en 1969 qu'est finalement prise la décision de construire un centre commercial. Georges Pompidou, alors président de la République, souhaite doter la capitale d'infrastructures modernes. Et malgré une importante polémique, la construction de la tour peut démarrer.
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Charles III de Lorraine (Nancy, 18 février 1543 - Nancy, 14 mai 1608) fut duc de Lorraine et de Bar.
Il régna sur le duché de Lorraine pendant 63 ans.
En tant que descendant de Gérard d'Alsace, il aurait dû être "numéroté" Charles II de Lorraine, mais les historiographes lorrains, voulant établir la légitimité des ducs de Lorraine et de leurs cousins et les rattacher directement aux carolingiens, inclurent dans la liste des ducs le carolingien Charles († 991), duc de Basse-Lotharingie
Il était le fils de François Ier et le filleul du roi de France homonyme. Il succéda à son père le 12 juin 1545, d'abord sous la régence de sa mère et de son oncle, puis en 1552 sous celle de son seul oncle, Nicolas de Lorraine, comte de Vaudémont et futur duc de Mercœur.
À partir de 1552, le roi de France Henri II, au cours de son "voyage d'Allemagne" qui lui permet d'imposer sa tutelle aux cités épiscopales de Verdun, Metz et Toul, fait un passage à Nancy. Il écarte de la régence la duchesse douairière, Christine de Danemark, nièce de l'Empereur Charles Quint et austrophile et confie la totalité du pouvoir au prince Nicolas qui est francophile. Il emmène avec lui, malgré le splendide accueil reçu et les larmes de la duchesse, le jeune Charles III qui a 9 ans, pour le faire élever à la cour de France et lui donner une éducation conforme aux intérêts français.
En 1559 Charles III, âgé de 16 ans épouse Claude de France, fille cadette de Henri II et de Catherine de Médicis qui en a 12, et est à l'occasion déclaré majeur. Le roi de France lui permet dès lors retourner dans ses états. Le roi meurt peu après lors des fêtes célébrant le mariage de sa fille aînée avec le roi d'Espagne Philippe II.
Le jeune couple ducal (28 ans à eux deux), suivi des nouveaux souverains français, François II et Marie Stuart, de la toute récente reine Élisabeth d'Espagne (qui sont du même âge que les souverains Lorrains) et de la cour de France, entre dans Nancy en octobre 1559, mais pour affirmer son pouvoir, refuse de prêter le traditionnel serment de respecter les droits et privilèges des trois ordres. Trois ans plus tard, en 1562, le duc fut contraint de le faire quand il demanda aux États de Lorraine une aide financière.
Il continua par ailleurs, à l'instar de ses prédécesseurs, de maintenir une stricte neutralité entre la France et l’Empire, malgré le passage à travers les duchés de troupes françaises allant prêter main-forte aux Huguenots allemands et celles des troupes espagnoles catholiques se rendant de Franche-Comté aux Pays-Bas.
Profondément catholique, il récuse le protestantisme et les protestants doivent s'exiler notamment le célèbre sculpteur Ligier Richier. Il entretient de bonnes relations avec ses beaux-frères les rois de France jusqu'en 1576, quand Henri III, qui a épousé l'année précédente une cousine de notre duc, Louise, fille de l'ancien régent, conclut la paix de Beaulieu avec les chefs huguenots.
Sans s'engager dans la Sainte-Ligue (qui est dirigée par ses cousins les Guise), il accueille à Nancy en 1580 ses représentants en assemblée générale. En 1584, meurt le duc d'Alençon, beau-frère du duc, frère cadet et surtout héritier du roi de France.
L'héritier du trône de France devient le roi de Navarre qui est protestant. Charles, prince souverain du xvie siècle, ne peut accepter qu'un huguenot puisse devenir roi de France. C'est à cette époque que François de Rosières, un archidiacre de l'évêché de Toul, fait paraître un livre dans lequel il affirme que la Maison de Lorraine est issue des derniers carolingiens, ce qui permet à Charles III de poser sa candidature au trône de France.
En 1589, Henri III meurt assassiné non sans avoir ouvertement désigné son cousin "Navarre" comme successeur (mais lui demandant de revenir au catholicisme). Charles III rejoint alors la Ligue.
La guerre éclata à nouveau et le protestant Henri de la Tour d'Auvergne, vicomte de Turenne, ravagea le nord du duché. La paix ne revint qu'avec le traité de Saint-Germain-en-Laye le 16 novembre 1594, quand Henri IV, revenu au catholicisme, fut couronné à Chartres. Elle fut scellée par le mariage de Catherine, sœur de Henri IV, et ardente protestante avec Henri , duc de Bar, fils et héritier très catholique de Charles III. Il reçoit 2 700 000 livres pour prix de la paix.
Malgré les cinq années de guerres de religions, le règne de Charles III fut une époque de prospérité et d'essor.
Il fonda en 1572, conjointement avec le cardinal Charles de Lorraine (1524-1574), l'université de Pont-à-Mousson et fixa à partir de 1580 le début de l’année au 1er janvier. En 1590, il agrandit Nancy, créant de toutes pièces la Ville Neuve, quatre fois plus grande en superficie que la ville-vieille, mais il échoue à faire installer un évêché à Nancy, la France, maîtresse des Trois Évêchés, refusant l'indépendance spirituelle (et politique) des duchés Lorrains. C'est aussi sous son règne qu'officia Nicolas Rémy, qui lutta farouchement contre la sorcellerie.
Ce prince fut le bienfaiteur de son peuple et le législateur de son pays ; il fonda les villes de Clermont-en-Argonne, Stenay, et arrêta le plan de la ville de Nancy.
Charles III mourut en 1608 à l'âge de 65 ans.
La pompe funèbre de Charles III, l'une des cérémonies les plus fastueuses de son temps, comparée au couronnement d'un empereur germanique ou au sacre d'un roi de France, fit l'objet de gravures, aujourd'hui exposées au Musée lorrain à Nancy.
Il avait épousé à Paris le 22 janvier 1559 Claude de France, fille de Henri II et de Catherine de Médicis (1547 † 1575), dont il avait eu neuf enfants :
Henri II (1563 † 1624), duc de Lorraine et de Bar,
Christine (1565 † 1637), mariée en 1589 à Ferdinand Ier de Médicis, grand-duc de Toscane (1549 † 1609)
Charles (1567 † 1607), cardinal de Lorraine, évêque de Metz (1578-1607), puis de Strasbourg (1604-07)
Antoinette (1568 † 1610), mariée en 1599 à Jean-Guillaume (1562 † 1609), duc de Juliers et de Berg
Anne (1569 † 1576)
François (1572 † 1632), comte de Vaudémont, puis duc de Lorraine et de Bar,
Catherine (1573 † 1648), abbesse de Remiremont,
Élisabeth (1574 † 1635), mariée en 1595 à Maximilien Ier (1573 † 1651), duc puis duc-électeur de Bavière
Claude (1574 † 1576)
Enfant illégitime:
Charles de Remoncourt (? † 1648), illégitime, abbé de Lunéville et de Senones
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Armand-Vincent de Montpetit,
Louis XV, roi de France et de Navarre (1774)
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Thomas Pesquet, né le 27 février 1978 à Rouen (Seine-Maritime), est un spationaute français.
Après une formation d'ingénieur aéronautique à l'Institut supérieur de l'aéronautique et de l'espace (ISAE-SUPAERO) à Toulouse, Thomas Pesquet occupe différents postes dans l'industrie aérospatiale et au Centre national d'études spatiales (CNES) avant de devenir, en 2005, pilote de ligne. En mai 2009, il fait partie des six candidats retenus pour former le troisième groupe de spationautes européens sélectionnés par l'Agence spatiale européenne.
Il est le dixième Français à partir dans l'espace en décollant le 17 novembre 2016 depuis le cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan à bord de Soyouz MS-03, dont l’équipage occupe la Station spatiale internationale (ISS) de novembre 2016 à juin 2017 dans le cadre de la mission Proxima. Durant cette mission, Thomas Pesquet mène une centaine d'expériences dont la moitié développée par l'Agence spatiale européenne ou le CNES, l'autre moitié par la National Aeronautics and Space Administration (NASA). Il effectue deux sorties extravéhiculaires de six heures pour des missions de maintenance de la Station spatiale internationale.
En juillet 2020, il est sélectionné pour une seconde mission à bord de la capsule Crew Dragon, construite par l'entreprise américaine SpaceX. Il devient ainsi le premier Européen assigné à une mission à bord du Crew Dragon, mission qu'il décide de baptiser Alpha. Le 23 avril 2021, Thomas Pesquet embarque pour la deuxième fois vers la Station spatiale internationale. Le 4 octobre 2021, il devient le premier Français commandant l'ISS. Il rentre sur terre le 8 novembre 2021, après 200 jours en orbite. Il a réalisé pendant cette mission 134 expériences et 4 sorties extravéhiculaires. Thomas Pesquet est, depuis 2021, l'astronaute européen le plus expérimenté (avec près de 400 jours dans l'espace), ainsi que le plus expérimenté en sorties extravéhiculaires
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Le bon point (parfois abrégé BP) est un système de récompense utilisé principalement dans le système scolaire, et généralement matérialisé par la distribution de petits coupons. C'est une forme (ou un système proche) de système d'économie de jetons.
Historique
La pratique des bons points naît sous l'Ancien Régime dans le cadre du catéchisme.
Le Catéchisme du diocèse de Lyon, imprimé en 1715 sur ordre de l'archevêque Claude II de Saint-Georges, préconise ainsi de marquer dans un catalogue des « bons points » pour les bonnes réponses, et inversement des « méchants points » sanctionnant « l'immodestie ou l'ignorance » des enfants. Deux ou trois bons points successifs entraînent la remise d'une récompense, et le même nombre de « méchants points » un avertissement adressé aux parents, voire l'exclusion du catéchisme1. Des recommandations publiées à Avignon en 1765 précisent que les bons ou mauvais points déjà acquis peuvent être retirés a posteriori en guise de sanction ou d'encouragement.
À la fin du xviiie siècle, les bons et mauvais points sont élargis à l'enseignement primaire. Étienne-Marie Barruel propose de les prendre pour base des prix d'excellence mensuels (nommés « prix d'émulation ») récompensant les meilleurs élèves des différentes sections de l'école. La pratique des bons points se généralise en France au cours du siècle suivant.
Dans les écoles
Ce système est utilisé pour récompenser les élèves dans le système scolaire, notamment en France dans certaines classes élémentaires.
Des bons points sont ainsi distribués par l'enseignant aux élèves méritants. Un bon point est souvent matérialisé sous forme d'un petit coupon de carton tamponné, conservé par l'élève dans une « boîte à bons points ». Dix bons points peuvent être échangés contre une image. L'obtention de quelques images étant souvent récompensée par un cadeau offert par l'enseignant.
Extrait du règlement intérieur de l'école du Pré Vert, de Henriville
:
« Les deux autres classes fonctionnent avec le système des bons points. Dix bons points sont échangés contre une petite image. Cinq petites images donnent droit à une grande image, et trois grandes images donnent droit à un livre. Les bons points sont distribués par l’enseignante, pour une réussite et/ou un effort. »
Il peut arriver que certaines classes appliquent encore aujourd'hui le système du bon point, qui n'a cependant plus la vogue qu'il eut autrefois. Pédagogiquement le système des bons points est très critiqué.
Autres éléments de récompenses scolaires
Par le passé, et jusqu'à la fin des années 1960, les systèmes de récompense étaient en pratique dans l'enseignement et se déclinaient, en plus des Bons-Points, en de nombreuses procédures : le Tableau d'honneur, les billets de satisfaction et billets d'honneur, les médailles Au mérite, les distributions annuelles de livres de prix.
Aux Pays-Bas, dans la province de Groningue, on offre un stoetboom aux enfants ayant fait leur premier jour d'école primaire.
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