Statistiques

Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour : 23.12.2024
18461 articles


Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· Cinéma (1147)
· A à Z : Sommaire (346)
· Mannequin de charme (914)
· Musique (392)
· Monde : France (2908)
· Calendrier : Événements (333)
· Département : Meuse (253)
· Cinéma : Films à classer (153)
· Calendrier : Naissances (246)
· Monde : Etats Unis (1071)

Rechercher
Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "dessinsagogo55" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Thèmes

air amour annonce art article background base belle blogs center centerblog centre

Articles les plus lus

· Bienvenue sur
· Alessandra Sublet
· Lui : Célébrités nues
· 28 septembre : Naissances
· Loto (jeu de la Française des jeux)

· Feodor Vassiliev et Valentina Vassilyev : 69 enfants nés
· Renaud : Hexagone (Paroles et explications)
· Omar Sharif
· A (Sommaire)
· Mannequin de charme : Sommaire
· Culotte : Sous les jupes des filles
· Julia Channel
· Femme
· Brigitte Lahaie
· Maureen O'Hara

Voir plus 

Derniers commentaires

Monde : France

Conférence de Zimmerwald

Publié à 00:07 par dessinsagogo55 Tags : article center sommaire travail centerblog sur base merci france monde mort
Conférence de Zimmerwald

 


La conférence de Zimmerwald est une réunion de militants socialistes qui s'est tenue dans le village suisse de Zimmerwald (BE) du 5 au 8 septembre 1915, au cours de la Première Guerre mondiale.

L'objectif de la conférence était de rassembler les socialistes fidèles à l'internationalisme et de lutter contre la guerre et contre le triomphe du chauvinisme et du militarisme dans la social-démocratie : les participants condamnaient la participation à des gouvernements d'Union sacrée dans les pays belligérants, participation qu'ils assimilaient au nationalisme.

 

La Deuxième Internationale se désagrégea dès le début de la guerre. Dans l'Empire allemand, la fraction du SPD au Reichstag vota les crédits de guerre et l'Union sacrée (Burgfrieden) dès le 4 août 1914, contrairement à leur programme et à leurs engagements internationaux. En France, les socialistes soutinrent l'entrée en guerre. Jean Jaurès s'opposa alors aux autres socialistes et mit en avant ses positions pacifistes. Il fut assassiné peu de temps avant l'entrée en guerre par un nationaliste.

Les rares opposants à la guerre au sein du SPD se regroupèrent le 5 août 1914 au sein du Gruppe Internationale, duquel naquit la Ligue spartakiste en 1915, et puis le KPD (Parti communiste allemand) en 1918. Ils aspiraient à une révolution socialiste qui devait également éviter les guerres futures. En décembre 1914, Karl Liebknecht refusa de voter les crédits de guerre, Otto Rühle fit de même en janvier 1915. Quelques mois plus tard, les socialistes qui ne se reconnaissent plus dans l'action de leur parti se réunissent à Zimmerwald.

La conférence
La conférence de Zimmerwald, organisée par le socialiste suisse Robert Grimm, réunit trente-huit délégués de différents pays d'Europe. Organisée en secret, elle était aux yeux des autorités de l’époque une réunion d’ornithologues. Les délégués représentaient des groupes socialistes en opposition avec les partis officiels, qui soutiennent — comme le SPD ou la SFIO — l'entrée en guerre de leurs pays respectifs. Dans le manifeste rédigé entre autres par Léon Trotsky, on peut d'ailleurs lire concernant le SPD : « Étant donné son attitude à l'égard de la guerre, le Parti officiel n'a pas été invité » ; et pour la SFIO : « Ici également on a dû s'abstenir d'inviter le Parti officiel qui est engagé dans la voie de la politique gouvernementale ». La conférence réunit des représentants allemands, français, russes, italiens, britanniques, suisses, suédois, norvégiens, néerlandais, polonais, roumains, bulgares ainsi que du Bund, l'organisation socialiste des travailleurs juifs en Europe de l'Est.

Les délégués dénoncèrent la guerre dans un manifeste en plusieurs parties dont la Déclaration franco-allemande commune aux socialistes et syndicalistes français et allemands. La déclaration franco-allemande proclame : « Après un an de massacre, le caractère nettement impérialiste de la guerre s'est de plus en plus affirmé ; c'est la preuve qu'elle a ses causes dans la politique impérialiste et coloniale de tous les gouvernements, qui resteront responsables du déchaînement de ce carnage ». La guerre est un produit de l'impérialisme, du chauvinisme et du militarisme. Ce manifeste appelle également à l'union des travailleurs de tous les pays dans la lutte contre la guerre : « Il faut entreprendre cette lutte pour la paix, pour la paix sans annexions ni indemnités de guerre. Mais une telle paix n'est possible qu'à condition de condamner toute pensée de violation des droits et des libertés des peuples ». Les socialistes vont se rassembler par la suite à Kiental du 24 au 30 avril 1916, leur rassemblement prenant une tournure plus révolutionnaire.

La conférence publia un manifeste, rédigé entre autres par Léon Trotsky, dénonçant la guerre comme barbarie directement produite par le capitalisme, ainsi que le chauvinisme et le militarisme : « Quels que soient les responsables immédiats du déchaînement de cette guerre, une chose est certaine : la guerre qui a provoqué tout ce chaos est le produit de l'impérialisme. Elle est issue de la volonté des classes capitalistes de chaque nation de vivre de l'exploitation du travail humain et des richesses naturelles de l'univers9 ». Ce manifeste appelait également à l'union des travailleurs de tous les pays dans la lutte contre la guerre, et dénonçait les dirigeants socialistes ayant abandonné leurs idées.

La « gauche de Zimmerwald »

La conférence comprenait en réalité deux tendances distinctes, le manifeste publié reprenant leurs idées communes. La majorité pacifiste des délégués souhaitait que la conférence serve uniquement à affirmer la volonté de défendre l'idéal internationaliste et de l'opposition à la « guerre impérialiste ». Cependant, une minorité appelée la « gauche de Zimmerwald », ou « gauche zimmerwaldienne », et menée en particulier par Lénine, jugeait que la capitulation des dirigeants socialistes de la IIe Internationale devant le nationalisme et la guerre constituait une trahison extrêmement grave. La IIe Internationale s'étant donné comme priorité la lutte contre la guerre, cela signifiait la faillite de celle-ci. Pour Lénine, cet échec tragique rendait indispensable la fondation d'une nouvelle internationale, et la rupture totale avec les sociaux-démocrates ayant participé à l'Union sacrée. Le slogan de lutte pour la paix est totalement rejeté par la gauche de Zimmerwald, qui adopte le mot d'ordre de transformation de la guerre impérialiste en guerre civile contre la bourgeoisie, c'est-à-dire en révolution anticapitaliste.

Toutefois, cette minorité voyait dans les résultats de la conférence, c'est-à-dire la réaffirmation de l'internationalisme, un « premier pas » pour la reconstruction du mouvement socialiste après la guerre sur des bases nouvelles.

Suites de la conférence
Les socialistes « zimmerwaldiens » se rencontrent encore à deux reprises pendant la guerre, à la conférence de Kiental en Suisse (24-30 avril 1916) et à celle de Stockholm (5-12 septembre 1917).

Les partis socialistes de l'Entente partisans de l'Union sacrée tiennent une série de conférences interalliées (en), de février 1915 à septembre 1918, pour s'opposer au programme de Zimmerwald.

Le chant de Zimmerwald
Zimmerwald est le titre d'un chant communiste faisant référence à cette conférence. Il a été écrit en 1936 par des militants trotskystes français affirmant leur fidélité aux idées internationalistes.

En voici les paroles :

« Pionniers rouges, marchons en colonnes,
Nos pas martèlent le sol.
Drapeaux rouges éclatant au soleil du couchant,
Émergeant de la houle des blés ;
Nos pas sur le sol semblent dire en cadence :
Tu guideras nos pas, Zimmerwald.

 

Là-bas, émergeant de la plaine,
Paysan reprend haleine ;
À la guerre a souffert bien qu'il n'ait pas de terres,
Aujourd'hui, c'est toujours la misère.
On entend sa faux qui chante dans les blés :
Tu guideras nos pas, Zimmerwald.

 

Sortant éreinté de la mine,
Regagnant son noir coron,
Le mineur que l'on croise et qui lève le poing,
Dit : le monde va changer de base !
Le pic sur le sol, qui creuse le charbon,
Tu guideras nos pas, Zimmerwald.

 

Voici un régiment qui passe.
Bétail marchant vers la guerre.
Dans les rangs des yeux clairs fixent notre drapeau
Mais l’officier oblige à se taire.
Au reflet des fusils le soleil a écrit :
Tu guideras nos pas, Zimmerwald.

 

Partout la parole de Lénine,
De Liebknecht et de Rosa
Retentit dans les champs, les casernes, les usines,
L’ennemi est dans notre pays ;
Si la guerre éclate, le bourgeois à abattre
Sera écrasé par Zimmerwald. »

 

Dirigeants du mouvement ouvrier de l'époque
Note : à l'exception de l'Empire russe, les dirigeants socialistes étaient avant la guerre regroupés dans les mêmes partis. Ceux-ci ne se reconstruiront de façon séparée qu'à la fin de la guerre, suivant le clivage créé en 1914. Ils sont donc pour certains classés suivant le parti qu'ils choisiront après la guerre.

Sociaux-démocrates
Jules Guesde
Gustave Hervé
Émile Vandervelde
Friedrich Ebert
Jean Jaurès (mort en 1914, avant la conférence de Zimmerwald)
Victor Adler

 


Socialistes internationalistes (communistes)
Lénine
Léon Trotsky
Karl Liebknecht
Rosa Luxemburg
Giacinto Menotti Serrati (publie le manifeste de Zimmerwald dans L'Avanti!)

 


Syndicalistes
Léon Jouhaux (rallié à l'Union sacrée)
Alphonse Merrheim (hostile à la guerre tout d'abord, il rejoint l'aile droite de la CGT à la fin de la guerre)
Pierre Monatte (hostile à la guerre)

 



Liens externes                                                  
     
     
     
Notes et références                                                    
   
    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire)  
                                                       
  0-9 A B C D E F G H I J K M N O P Q R S T U V W X Y Z
                                                       
SOMMAIRE  
Comment ça marche ??? Aide  
 Actu de dessinsagogo55  
Cliquez sur j'aime. Merci !                                    
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire.                                
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide.                         Faites votre pub
                     

 

 

Bataille de Champagne (1914-1915)

Publié à 00:02 par dessinsagogo55 Tags : mer center merci centerblog course prix sur place histoire
Bataille de Champagne (1914-1915)

 

 

La bataille de Champagne, par rétronymie première bataille de Champagne est une offensive des armées françaises contre les armées allemandes en région Champagne lors de la Première Guerre mondiale. L'offensive commence le 14 décembre 1914 et se poursuit jusqu'au 17 mars 1915.

 

Malgré la dégradation du temps et le renforcement des défenses allemandes, les Français et les Britanniques projettent une offensive générale depuis la mer du Nord jusqu'à Verdun. Ce serait la première offensive d'importance depuis la Course à la mer. Français et Britanniques sont en supériorité numérique par rapport aux Allemands qui ont envoyé beaucoup de soldats sur le front Est. Ils sous-estiment pourtant la résistance des tranchées et la bravoure des soldats allemands. Le projet est abandonné mais, pour soulager les Russes et interdire des transports de troupes sur le front oriental, il est décidé de progresser dans la boucle de l'Aisne, en direction de Rethel.

 

Décembre 1914

Les combats se concentrent vers Perthes-lès-Hurlus, Massiges, ferme de Beauséjour. En Champagne, les soldats français ont avancé de deux à trois kilomètres et résisté à plus de vingt contre-attaques, au prix de pertes humaines importantes. Les combats se poursuivent tout l'hiver.

 

Février 1915

La première bataille de Champagne continue en 1915. Offensives françaises et contre-attaques allemandes se succèdent dans la région de Perthes-lès-Hurlus, ferme Beauséjour, Souain.

Prise de Perthes-lès-Hurlus

Prise du fortin de Beauséjour (4e régiment d'infanterie marine)

16 mars : Prise de la cote 196 par le 9e régiment de tirailleurs algériens

17 mars, Joffre ordonne la suspension de l'offensive.

 

Bilan

La bataille a donné une place importante à l'artillerie française, qui y exprime tout son potentiel.

Cependant, la Première Guerre mondiale n'a débuté qu'il y a six mois et l'étendue des pertes humaines est sans précédent dans l'Histoire. Rien que sur le front occidental, les Français, les Belges et les Britanniques ont perdu plus d'un million d'hommes, dont une grande majorité de Français. Les Allemands comptent environ 675 000 soldats tués, blessés ou disparus au combat.

 



Liens externes                                                  
     
     
     
Notes et références                                                    
   
    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire)  
                                                       
  0-9 A B C D E F G H I J K M N O P Q R S T U V W X Y Z
                                                       
SOMMAIRE  
Comment ça marche ??? Aide  
 Actu de dessinsagogo55  
Cliquez sur j'aime. Merci !                                    
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire.                                
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide.                         Faites votre pub
                     

 

 

 

 

 

 

 

La première guerre mondiale : Séquelles

La première guerre mondiale : Séquelles

Ruelles de l'ancien village de Fleury-devant-Douaumont.

 

Séquelles de guerre

 

image
Exemple de destruction d’outillage industriel à la fosse no 1 - 1 bis - 1 ter de la Compagnie des mines de Liévin.

Les séquelles de guerre sont importantes : la reconstruction doit se faire sur des dizaines de milliers d’hectares physiquement dévastés où les villes, les villages, les usines, les puits de mines du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais et les champs sont parfois littéralement effacés du paysage, sur des sols pollués par des milliers de cadavres humains et animaux, rendus dangereux par les sapes, les tranchées et les millions d’obus et autres munitions non explosées ou non tirées (perdues ou dangereusement stockées). Des dizaines de milliers d’hectares sont gravement contaminés par les métaux lourds et parfois par les armes chimiques que l’on démantèle ou que l’on fait pétarder sans précautions suffisantes.

 

Séquelles géographiques

 

image
Moreuil, village picard totalement rasé lors de la seconde bataille de la Somme en mars 1918 (combats Castel et du bois Sénécat en particulier) et de la 3e bataille de Picardie en août 1918.

Sur les sites les plus bouleversés où les explosifs et les toxiques de combat sont encore trop nombreux pour que l’on puisse rendre les sols à l’agriculture ou à l’urbanisation, on plantera des forêts de guerre, dont la forêt de Verdun et la forêt d'Argonne, qui ont poussé sur d’anciens champs criblés de trous d’obus et de tranchées. Dans ces forêts, certains villages ne sont pas reconstruits. Ces séquelles terrestres sont connues des spécialistes, en particulier des démineurs, mais il semble que la pollution libérée par les dizaines de milliards de billes de plomb des shrapnel et les balles, ou le mercure des amorces soient lentement capables de s’accumuler dans les écosystèmes et certains aliments. C’est un problème qui n’a pas été traité par les historiens ni les spécialistes en santé publique. Aucune étude officielle ne semble s’être intéressée au devenir des métaux lourds et des toxiques de combat dans les sols et les écosystèmes de la zone rouge.

Les séquelles marines, bien que préoccupantes, semblent avoir été oubliées durant 70 à 80 ans. Ainsi les pays baltes voient-ils la situation écologique de la mer Baltique s’effondrer des années 1990 à 2006, tout en redécouvrant des dizaines de milliers de tonnes de munitions immergées de 1914 à 1918 et après (incluant des armes chimiques dont certaines commençant à fuir). Les pêcheurs remontent parfois de l'ypérite dans leurs filets dans la Baltique. En Belgique, à Zeebrugge, les démineurs de l'armée belge doivent neutraliser un dépôt immergé de 35 000 tonnes d’obus noyés là peu après 1918 puis oubliés. Parmi ces obus, beaucoup (12 000 tonnes) sont chargés d’ypérite et de chloropicrine toujours actives, à quelques centaines de mètres de la plage et de l’embouchure du port méthanier. Chaque année, les démineurs belges doivent intervenir à divers endroits des Flandres. En France, en 2005, quelques articles de presse évoquent la publication discrète d’un rapport à la Commission OSPAR listant les dépôts immergés de millions de munitions dangereuses et polluantes, datant de la grande guerre et des périodes suivantes. C’est face au littoral français que le nombre de dépôts immergés est le plus important. Alors que ces munitions commencent à fuir et à perdre leurs contenus toxiques, la question de leur devenir se pose. Une centaine de zones mortes ont été répertoriées en mer par l’ONU, la plupart coïncident avec des zones d’immersion en mer de munitions, ce qui pose la question de l’évaluation des impacts environnementaux de ces déchets toxiques et/ou dangereux immergés. Les taux de mercure augmentent de manière préoccupante dans les écosystèmes et notamment dans le poisson. On peut craindre qu’une partie de ce mercure provienne des milliards d’amorces au fulminate de mercure des têtes d’obus et des douilles d’obus ou de balles ou d’autres munitions (1 g de mercure par amorce en moyenne) non utilisées ou non explosées et jetées en mer après cette guerre ou la suivante. D'autre part, en Angleterre, en France, en Belgique et en Allemagne, il arrive encore, au début du xxie siècle, de découvrir jusque dans les villes des bombes et des obus de DCA non explosés.

 

Séquelles psychiques et sociales

La guerre va entraîner des séquelles psychiques. S’ajoutent aux graves séquelles psychiques et sanitaires : gueules cassées, trauma psychologiques, le choc et contre-choc de la grippe espagnole qui a fait entre 20 et 50 millions de morts.

 

Il existe également des non-dits notamment quant aux répressions des mutineries de 1917 chez les Français, les Allemands et les Britanniques, comme la mutinerie d'Étaples. En quatre ans, 2 400 « poilus » auront été condamnés à mort et 600 exécutés, les autres voyant leur peine commuée en travaux forcés. Parmi ces soldats fusillés pour l'exemple, quelques-uns dont Félix Baudy ont été rétablis dans leur honneur dans les années 1920 ou 1930. Sans oublier le sort réservé aux déserteurs, fusillés au début du conflit puis déportés au bagne quand ils refusent de se soumettre, comme Robert Porchet. Ce conflit mondial laisse des millions d’orphelins, de désœuvrés et surtout, un esprit de haine et de revanche qui prépare déjà la Seconde Guerre mondiale. Alors qu’en France et en Belgique on établit des ossuaires et des centaines de cimetières militaires, alors que chaque commune ou presque construit son monument aux morts, et alors qu’arrivent les années folles où l’on cherche avant tout à oublier, un vent pacifiste rapidement contrôlé par les États proclame que cette guerre sera « La Der des Ders ». Elle fut aussi parfois appelée « la guerre pour mettre fin à la guerre » ou « la guerre pour mettre fin à toutes les guerres » à cause de son échelle et de sa dévastation alors incomparable.

 

Les premiers psychanalystes donnent aux névroses traumatiques de nouveaux contours, Sigmund Freud mesure les effets de cette affection chez un membre de sa famille. Il appréhende cette pathologie dans ses écrits de guerre et d’après guerre. Plusieurs de ses disciples vont occuper des postes de médecin militaire. Karl Abraham, parent d’Hermann Oppenheim, peut par son activité auprès de soldats souffrant de traumatismes physiques enrichir sa compréhension des traumatismes psychiques. Devenu psychiatre, il utilise dans sa pratique une « psychanalyse simplifiée ». À la fin de la guerre, il dirige à Allenstein, un service psychiatrique d’orientation psychanalytique, à partir duquel, il propose une contribution. Ernst Simmel utilise une thérapeutique à l’origine de la psychanalyse, la technique cathartique et obtient avec elle des succès. Sandor Ferenczi montre que la psychiatrie qui s’oppose à la psychanalyse, va durant la guerre, en utilisant sa terminologie, s’en rapprocher. Ernest Jones qui n’est pas mobilisé, peut poursuivre des psychanalyses avec des soldats choqués en demandant des délais aux autorités. Dans sa contribution, il insiste sur le conflit psychique et se rapproche de celle d’Abraham. Victor Tausk livre son expérience de psychiatre dans un texte où il s’intéresse aux psychoses de guerre, à la différence des autres psychanalystes tournés vers les névroses de guerre. Il fait part d’une contribution originale sur le phénomène de la désertion. Helene Deutsch étudie l’incidence symptomatologique de la guerre sur les femmes à partir d’un service dont elle a la charge à la clinique de Julius Wagner-Jauregg. Notons que parmi les patientes de la clinique, Helene Deutsch s’occupe d’une femme légionnaire. Magnus Hirschfeld rencontre lui aussi en consultation une femme soldat. À la même époque, Sigmund Freud s’appuie sur un cas semblable de femme. Pendant la guerre, Theodor Reik est mobilisé. Après la guerre, il s'intéressera à l'effroi dans plusieurs de ses travaux et articulera cette notion à celle de la névrose traumatique. Le diagnostic de Krieghysterie est notamment fréquemment employé, à rebours d'une dénomination qui renvoie étymologiquement à un mal féminin, et dans la lignée des idées de Freud pour qui ce diagnostic pouvait s'appliquer à des patients masculins. Très tôt les pratiques de soins de la névrose traumatique font débat entre soignants (Sigmund Freud / Julius Wagner-Jauregg) et politiques (Julius Tandler/ Arnold Durig)

 



Liens externes                                                  
  Première Guerre mondiale — Wikipédia (wikipedia.org)  
     
     
Notes et références                                                    
   
    Première guerre mondiale (Sommaire)
    Première Guerre mondiale :France (Sommaire)
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   Mise à jour : 
 
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire)  
                                                       
  0-9 A B C D E F G H I J K M N O P Q R S T U V W X Y Z
                                                       
SOMMAIRE  
Comment ça marche ??? Aide  
 Actu de dessinsagogo55  
Cliquez sur j'aime. Merci !                                    
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire.                                
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide.                         Faites votre pub
                     

 

 

Monument de la cote 304

Publié à 23:20 par dessinsagogo55 Tags : center sur centerblog merci france homme mort histoire
Monument de la cote 304

 

 

Le monument de la Cote 304 est un monument commémoratif de la Première Guerre mondiale, situé sur le territoire de la commune d'Esnes-en-Argonne, dans le département de la Meuse. Ce monument de la cote 304 a été dessiné par Albert Lange et construit par souscription nationale sur son initiative.

 

Histoire

 

Lors du déclenchement de la bataille de Verdun, l'attaque des Allemands, le 21 février 1916, sur la rive droite de la Meuse fut contenue par les tirs de l'artillerie française située sur la rive gauche. Le 6 mars, l'infanterie allemande se lança à l'assaut des points les plus élevés tenus par les Français : la cote 304, le Mort-Homme, le Bois des corbeaux. L'ennemi subit jusqu'à 70 % de pertes. La cote 304 tomba aux mains des Allemands et ne fut reprise par les Français que le 20 août 1917.

 

Le monument commémoratif de la cote 304 fut érigé à l'initiative des anciens combattants des unités ayant servi sur la cote 304. Il a été inauguré le 17 juin 1934 par Philippe Pétain.

 

Caractéristiques

 

Le monument à la forme d'une haute et large colonne quadrangulaire, sorte de pyramide tronquée. Sur chaque côté du monument, le nom des différentes unités ayant combattu sur la cote 304 a été gravé.

 

Le monument porte cette dédicace :

 

« Aux défenseurs de la cote 304, aux dix mille morts héroïques dont le sang imprégna cette terre »

 



Liens externes                                                  
  Monument de la cote 304 — Wikipédia (wikipedia.org)  
     
     
Notes et références                                                    
    Meuse (Sommaire)
    Première guerre mondiale (Sommaire)
    Première Guerre mondiale :France (Sommaire)
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   Mise à jour : 2023
 
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire)  
                                                       
  0-9 A B C D E F G H I J K M N O P Q R S T U V W X Y Z
                                                       
SOMMAIRE  
Comment ça marche ??? Aide  
 Actu de dessinsagogo55  
Cliquez sur j'aime. Merci !                                    
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire.                                
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide.                         Faites votre pub
                     

 

 

 

 

 

 

Poilu

Poilu

 

Poilu est le surnom donné aux soldats de la Première Guerre mondiale qui étaient dans les tranchées. Ce surnom est typique de cette guerre et ne fut utilisé qu'en de rares et exceptionnels cas pendant la Seconde Guerre mondiale.

 

Origine de cette dénomination

 

Le mot « poilu » désignait aussi à l’époque dans le langage familier ou argotique quelqu'un de courageux, de viril (cf. par exemple l'expression plus ancienne « un brave à trois poils », que l'on trouve chez Molière, de même les expressions « avoir du poil » et « avoir du poil aux yeux »1) ou l'admiration portée à quelqu'un « qui a du poil au ventre ».

 

Dans son ouvrage L'Argot de la guerre, d'après une enquête auprès des officiers et soldats, Albert Dauzat donne la même explication :

 

« Avant d'être le soldat de la Marne, le « poilu » est le grognard d'Austerlitz, ce n'est pas l'homme à la barbe inculte, qui n'a pas le temps de se raser, ce serait trop pittoresque, c'est beaucoup mieux : c'est l’homme qui a du poil au bon endroit, pas dans la main ! » C'est le symbole de la virilité.

 

Ce terme militaire datant de plus d'un siècle avant la Grande Guerre, « désignait dans les casernes où il prédominait, l'élément parisien et faubourien, soit l'homme d'attaque qui n'a pas froid aux yeux, soit l'homme tout court ».

 

À l'armée, les soldats s'appellent officiellement « les hommes ». Marcel Cohen, linguiste lui aussi mobilisé et participant à l'enquête, précisa qu'en langage militaire le mot signifiait individu.

 

Jehan Rictus, poète et écrivain populaire, fut beaucoup lu dans les tranchées. Dans ses textes, l'homme du peuple est nommé « poilu » : « Malheurs aux riches / Heureux les poilus sans pognon ».

 

Mais depuis 1914, dit Albert Dauzat qui étudiait l'étymologie et l'histoire des mots, le terme « poilu » désigne pour le civil « le soldat combattant » qui défend notre sol, par opposition à « l'embusqué ».

 

image

Poilu dans le désert d'Égypte durant la Seconde Guerre mondiale. Collection du Bureau d'information de guerre des États-Unis.

Le mot « fit irruption du faubourg, de la caserne, dans la bourgeoisie, dans les campagnes plus tard, par la parole, par le journal surtout, avec une rapidité foudroyante ».

 

Une version populaire de la signification prétend que le surnom fut donné pendant la Grande Guerre, du fait des conditions de vie des soldats dans les tranchées. Ils laissaient pousser barbe et moustache et, de retour à l'arrière, paraissaient tous « poilus ». Cette version ne peut trouver de fondements que dans les débuts de la guerre, car dès lors que les gaz de combat eurent fait leur apparition, les masques à gaz bannirent la barbe des visages des soldats ainsi que du règlement militaire. Les journaux qui transmettaient les informations sur la guerre et le front étaient directement sous l'autorité de la censure et de l'armée, et n'utilisaient pas ce surnom. D'ailleurs, puisqu'il était interdit de diffuser des images prises en première ligne, celles illustrant journaux et cartes postales mettent en scène des acteurs ou au mieux des permissionnaires, non tenus aux exigences des premières lignes.

 

Commémoration

 

En France, le 11 novembre, le souvenir des poilus se fait sous le terme de « Bleuet de France », la couleur du bleuet rappelant le bleu horizon de l'uniforme des poilus.

 

En Grande-Bretagne et dans les pays du Commonwealth, le jour du 11 novembre se fait sous l'appellation de « Poppy Day » ; le « Poppy » est le coquelicot, fleur qui poussait souvent dans et aux abords des tranchées.

 

Les dix derniers poilus vivants au xxie siècle ont été :

 

Alexis Tendil, mort le 5 octobre 2005 à l'âge de 109 ans ;

René Moreau, mort le 26 octobre 2005 à l'âge de 108 ans ;

Ferdinand Gilson, mort dans la nuit du 25 au 26 février 2006 à l'âge de 107 ans ;

Léon Weil, mort le 6 juin 2006 à l'âge de 109 ans ;

François Jaffré, mort le 22 septembre 2006 à l'âge de 105 ans ;

Maurice Floquet, mort le 10 novembre 2006 à l'âge de 111 ans ;

René Riffaud, mort le 15 janvier 2007 à l'âge de 108 ans ;

Jean Grelaud, mort le 25 février 2007 à l'âge de 108 ans ;

Louis de Cazenave, mort le 20 janvier 2008 à l'âge de 110 ans ;

Lazare Ponticelli, mort le 12 mars 2008 à l'âge de 110 ans.

 

image

Lazare Ponticelli, dernier poilu français, avec des membres de l'association Les Francs-tireurs lorrains en 2006.

Lazare Ponticelli fut le dernier poilu français. Issu d'une famille de travailleurs immigrés italiens, il eut l'élégance morale de refuser — comme Clemenceau —, l'hommage de la Nation. Mais il l'accepta finalement en mémoire de tous ses camarades « à qui il avait promis de ne jamais les oublier ».

 

Le 17 mars 2008 à onze heures, ses obsèques nationales furent célébrées en présence du président Nicolas Sarkozy, en la cathédrale Saint-Louis-des-Invalides à Paris, et furent marquées symboliquement en province par une minute de silence dans chaque préfecture et sous-préfecture, dans chaque commune devant son monument aux morts, et par la sonnerie du glas des églises.

 

L'écrivain et académicien français Max Gallo prononça l'éloge funèbre du disparu.

 

Jacques Chirac avait proposé que le dernier des poilus français soit, avec son accord écrit, inhumé au côté du Soldat inconnu dans la crypte sous l'Arc de Triomphe de Paris, mais Lazare Ponticelli ayant décliné cet honneur, il a été inhumé dans le caveau familial d'Ivry-sur-Seine.

 

Vie quotidienne dans les tranchées

 

Un concert organisé à l'occasion du centenaire de l'armistice de 1918 par l'association Paroles et musiques dans le temple protestant John Bost à La Force en Dordogne a permis d'aborder un aspect de la vie quotidienne des poilus lors de la Grande Guerre. Pierre Hamel, premier violon à l'Orchestre Colonne de Paris, a joué d'un instrument peu commun : un violon en métal utilisé par les soldats dans les tranchées pour se distraire. Fabriqué par un maître-luthier de Mirecourt avec des bidons de margarine et des plaques de métal assemblées et soudées, le violon possède un système de chevilles pour l'accorder et on peut en jouer, même s'il est plus lourd et si le son est un peu métallique. C'est un instrument dont il n'existe que cinq ou six exemplaires connus.

 

 

Lettres de poilus

 

image

Les tranchées.

de Michel Lanson, le 24 juin 1915

« Dans la tranchée, le pis, ce sont les torpilles. Le déchirement produit par ces 50 kg de mélinite en éclatant est effroyable. Quand l'une d’elles tombe en pleine tranchée, et ces accidents-là arrivent, elle tue carrément 15 à 20 types. L'une des nôtres étant tombée chez les Boches, des pieds de Boches ont été rejetés jusque sur nos deuxièmes lignes. »

 

d'Émile Sautour, le 19 juillet 1915

« Je ne suis plus qu'un squelette où la figure disparaît sous une couche de poussière mêlée à la barbe déjà longue. Je tiens debout comme on dit en langage vulgaire. »

 

de Pierre Rullier, le 26 juillet 1915

« J’ai vu de beaux spectacles ! D'abord les tranchées de Boches défoncées par notre artillerie malgré le ciment et les centaines de sacs de terre empilés les uns au-dessus des autres ; ça c'est intéressant. Mais ce qui l'est moins, ce sont les cadavres à moitié enterrés montrant, qui un pied, qui une tête ; d'autres, enterrés, sont découverts en creusant les boyaux. Que c'est intéressant la guerre ! On peut être fier de la civilisation ! »

 

d'Edmond Vittet, en 1916

« Cher Joseph,

Article inédit : sentimental… Garde le souvenir précieux des poilus. Ton ami qui te serre. Edmond.

Le poilu, c'est celui que tout le monde admire, mais dont on s'écarte lorsqu'on le voit monter dans un train, rentrer dans un café, dans un restaurant, dans un magasin, de peur que ses brodequins amochent les bottines, que ses effets maculent les vestons de dernière coupe, que ses gestes effleurent les robes cloches, que ses paroles soient trop crues. C'est celui que les officiers d'administration font saluer. C'est celui à qui l'on impose dans les hôpitaux une discipline dont les embusqués sont exempts. Le poilu, c'est celui dont personne à l'arrière ne connaît la vie véritable, pas même les journalistes qui l'exaltent, pas même les députés qui voyagent dans les quartiers généraux. Le poilu, c'est celui qui va en permission quand les autres y sont allés, c'est celui qui ne parle pas lorsqu'il revient pour huit jours dans sa famille et son pays, trop occupé de les revoir, de les aimer ; c'est celui qui ne profite pas de la guerre ; c'est celui qui écoute tout, qui juge, qui dira beaucoup de choses après la guerre.

Le poilu, c'est le fantassin, le fantassin qui va dans la tranchée. Combien sont-ils les poilus sur le front ? Moins qu'on ne le croit. Que souffrent-ils ? Beaucoup plus qu'on ne le croit. Que fait-on pour eux ? je sais on en parle, on les vante, on les admire de loin. Les illustrés ou les clichés de leurs appareils tentent de les faire passer à la postérité par le crayon de leurs artistes. Les femmes malades tentent de flirter avec eux par lettres.

Mais lorsqu'ils sont au repos, les laisse-t-on se reposer ? Ont-ils leurs journées pour les populariser comme en ont eu le 75, l'aviation, le Drapeau belge, etc. ? A-t-on vu expliquer dans la presse que le poilu, c'est encore le seul espoir de la France, le seul qui garde ou prend les tranchées, malgré l'artillerie, malgré la faim, malgré le souci, malgré l'asphyxie… »

 



Liens externes                                                  
  Poilu — Wikipédia (wikipedia.org)  
     
     
Notes et références                                                    
   
    Première guerre mondiale (Sommaire)
    Première Guerre mondiale :France (Sommaire)
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   Mise à jour : 
 
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire)  
                                                       
  0-9 A B C D E F G H I J K M N O P Q R S T U V W X Y Z
                                                       
SOMMAIRE  
Comment ça marche ??? Aide  
 Actu de dessinsagogo55  
Cliquez sur j'aime. Merci !                                    
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire.                                
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide.                         Faites votre pub
                     

 

 

 

Fort de Vaux

Publié à 22:51 par dessinsagogo55 Tags : france nuit cadre automne center centerblog merci sur
Fort de Vaux

 

 

Le fort de Vaux, appelé brièvement fort Dillon, est situé sur les communes de Damloup et de Vaux-devant-Damloup, près de Verdun, dans la Meuse (France). Il est construit de 1881 à 1884 dans le cadre du système Séré de Rivières et renforcé en 1888. Il est l'un des hauts lieux de la bataille de Verdun en 1916.

 

Le fort est désarmé en 1915 par un décret qui dégarnit aussi le fort de Douaumont : c'est donc un ouvrage sans armement lourd dont la tourelle de 75 mm a explosé dès février 1916 à la suite du pilonnage des obusiers allemands. Le 6 mars 1916, les Allemands attaquent ; le village tombe le 2 avril mais le fort tient. Du 2 au 7 juin 1916, grâce à l'héroïsme du commandant Raynal et de sa garnison, le fort résiste à la 50e division allemande mais après de très durs combats les défenseurs doivent finalement se rendre. Les Allemands échouent cependant à prendre Verdun et à l'automne ils abandonnent le fort de Vaux qui est repris par les troupes françaises dans la nuit du 2 au 3 novembre 1916.

 

Le fort de Vaux devient alors l'un des symboles des combats des poilus de la Première Guerre mondiale animés par le sens du devoir jusqu'à l'ultime sacrifice.

 

 



Liens externes                                                  
  Fort de Vaux — Wikipédia (wikipedia.org)  
     
     
Notes et références                                                    
    Meuse (Sommaire)
    Première guerre mondiale (Sommaire)
    Première Guerre mondiale :France (Sommaire)
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   Mise à jour : 2023
 
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire)  
                                                       
  0-9 A B C D E F G H I J K M N O P Q R S T U V W X Y Z
                                                       
SOMMAIRE  
Comment ça marche ??? Aide  
 Actu de dessinsagogo55  
Cliquez sur j'aime. Merci !                                    
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire.                                
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide.                         Faites votre pub
                     

 

 

Fort de Douaumont

Publié à 22:43 par dessinsagogo55 Tags : france place center centerblog sur merci
Fort de Douaumont

Vue aérienne du fort de Douaumont, avant les combats de 1916. De nos jours, les fossés sont encore bien visibles, ainsi que l'effondrement partiel de la façade du casernement.

 

 

Le fort de Douaumont, appelé brièvement fort Gérard, est un ouvrage fortifié situé dans la commune de Douaumont-Vaux (département de la Meuse), dans la commune déléguée de Douaumont. Il s'agit d'un des forts de la place forte de Verdun, faisant partie du système Séré de Rivières.

 

Construit entre 1884 et 1886 et modernisé entre 1901 et 1913, le fort fut un des lieux emblématiques de la bataille de Verdun en 1916 : pris par les troupes allemandes en février, il est repris par les Français en octobre de la même année. Depuis la fin de la Première Guerre mondiale, ses ruines attirent les touristes ; il est depuis 1970 classé monument historique.

 

 



Liens externes                                                  
  Fort de Douaumont — Wikipédia (wikipedia.org)  
     
     
Notes et références                                                    
    Meuse (Sommaire)
    Première guerre mondiale (Sommaire)
    Première Guerre mondiale : France (Sommaire)
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   Mise à jour : 2023
 
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire)  
                                                       
  0-9 A B C D E F G H I J K M N O P Q R S T U V W X Y Z
                                                       
SOMMAIRE  
Comment ça marche ??? Aide  
 Actu de dessinsagogo55  
Cliquez sur j'aime. Merci !                                    
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire.                                
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide.                         Faites votre pub
                     

 

 

 

Lieux de mémoire de la Première Guerre mondiale.

Publié à 22:10 par dessinsagogo55 Tags : monde background center sommaire mort centerblog sur merci france homme centre
Lieux de mémoire de la Première Guerre mondiale.

 

 

Lieux de mémoire de la Première Guerre mondiale.

 

le fort de Douaumont ;

le fort de Vaux ;

le fort de Souville ;

Fleury-Devant-Douaumont (village détruit) ;

la butte de Montfaucon ;

Les Éparges ;

la cote 304 ;

le Mort-Homme (voir Cumières-le-Mort-Homme) ;

le tunnel de Tavannes ;

le bois des Caures.

 

À visiter

 

 
Les restes d'une voie de communication dans une zone débroussaillée du champ de bataille (probablement le boyau de Londres).
 

L'ossuaire de Douaumont ;

le Mémorial de Verdun ;

le fort de Douaumont, l'ouvrage de Thiaumont, le fort de Vaux, l'ouvrage de Froideterre et l'ouvrage de La Falouse ;

la citadelle souterraine de Verdun ;

la tranchée des Baïonnettes ;

l'abri des Quatre Cheminées ;

le Centre mondial de la paix ;

la Voie sacrée, reliant le front à Bar-le-Duc ;

Montfaucon ;

la tranchée de Chattancourt.

 



Liens externes                                                  
     
     
     
Notes et références                                                    
    Meuse (Sommaire)
    Première guerre mondiale (Sommaire)
    Première Guerre mondiale : France (Sommaire)
    Les Régiments d' Infanterie : Verdun 1916 (Sommaire)
    Les Régiments d' Infanterie : Première guerre mondiale
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   Mise à jour : 2023
 
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire)  
                                                       
  0-9 A B C D E F G H I J K M N O P Q R S T U V W X Y Z
                                                       
SOMMAIRE  
Comment ça marche ??? Aide  
 Actu de dessinsagogo55  
Cliquez sur j'aime. Merci !                                    
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire.                                
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide.                         Faites votre pub
                     

 

 

 

 

 

Les Régiments d' Infanterie : Première guerre mondiale

Publié à 21:58 par dessinsagogo55 Tags : center centerblog merci sur france
Les Régiments d' Infanterie : Première guerre mondiale

Les Régiments d' Infanterie :

 

 

A la mobilisation, la France compte 173 régiments d'infanterie mais de nombreux autres seront créées durant la guerre.
A partir du 201e R.I., les régiments deviendront des régiments de réserve. Ils seront rattachés à un régiment d'active, dont ils reprendront le même numéro augmenté de 200. Ils auront le même lieu de recrutement et de garnison.

Avec un effectif réglementaire de 113 officiers et de 3226 hommes de troupes, le régiment se compose de la façon suivante : 3 ou 4 bataillons (9 régiments disposent de 4 bataillons) ; un état-major ; un petit état-major ; une section hors rang ; 2 sections de mitrailleuses ; 12 éclaireurs montés.

Chaque bataillon est commandé par un chef de bataillon (avec le grade de commandant), secondé d'un adjudant-major et d'un médecin.
Il est divisé en 4 compagnies.

 


Une compagnie est commandée par un capitaine. Elle comprend le capitaine, 3 lieutenants, un sous-lieutenant ou un adjudant-chef, 1 adjudant, 1 sergent-major, 8 sergents et 1 sergent fourrier, 16 caporaux et 1 caporal fourrier, 1 infirmier et 4 brancardiers, 2 clairons et 2 tambours, 1 tailleur et 1 cordonnier, 3 conducteurs, 1 cycliste et 210 soldats.
Elle est divisée en 4 sections.

 

La section est commandée par un lieutenant, un sous-lieutenant ou un adjudant. Elle est composée de 2 demi-sections d'environ 65 hommes qui forment 4 escouades.

L'escouade qui est commandée par un caporal est formée d'un groupe de 15 hommes.

La section hors-rang regroupe quant à elle les artificiers, les armuriers, les sous-officiers d'approvisionnement, les secrétaires, les ordonnances, les maréchaux-ferrants, les bouchers et 21 conducteurs.

 



Liens externes                                                  
     
     
     
Notes et références                                                    
    Meuse (Sommaire)
    Première guerre mondiale (Sommaire)
    Première Guerre mondiale : France (Sommaire)
    Les Régiments d' Infanterie : Verdun 1916 (Sommaire)
    Les Régiments d' Infanterie : Première guerre mondiale
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   Mise à jour : 2023
 
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire)  
                                                       
  0-9 A B C D E F G H I J K M N O P Q R S T U V W X Y Z
                                                       
SOMMAIRE  
Comment ça marche ??? Aide  
 Actu de dessinsagogo55  
Cliquez sur j'aime. Merci !                                    
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire.                                
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide.                         Faites votre pub
                     

 

 

 

 

Les Régiments d' Infanterie : Verdun 1916 (101e au 117e RI)

Publié à 21:56 par dessinsagogo55 Tags : sommaire centerblog sur place saint monde homme maison mort création nuit livre
Les Régiments d' Infanterie : Verdun 1916 (101e au 117e RI)

 

101e R.I. : (124e D.I. ; 247e Brigade) 19/mai Il monte en ligne au nord de l'étang de Vaux avec les 53e, 124e et 142e R.I. 
Il relève les 35e, 42e, 44e et 60e R.I.
101e R.I. : (124e D.I. ; 247e Brigade) Du 18 au 30 mai A.N.D.
101e R.I. : (124e D.I. ; 247e Brigade) 31/mai Les éléments sur l'étang de Vaux repoussent une attaque All. à la grenade.
Plus tard, l'ennemi revient en nombre et parvient à prendre pied sur les positions Fr.
La lutte est acharnée et toutes les forces Fr. sont anéanties. Les All. progressent ensuite dans le bois Fumin.
101e R.I. : (124e D.I. ; 247e Brigade) 1er juin Le colonel Lanusse place ses réserves en barrage dans le bois Fumin et devand l'ouvrage R1.
Les All. poursuivent leur avancée sur le bois Fumin et R1 mais ils sont stoppés par le barrage de mitrailleuses. Les cadavres All. sont très nombreux devant la ligne Fr.
101e R.I. : (124e D.I. ; 247e Brigade) 02/juin A 2 h 15, violente attaque All. sur la 7e comp. qui occupe la tranchée de Besançon (à gauche du fort de Vaux).
Les hommes sont contraints de se replier dans le fort et en défendent l'entrée.
La 8e comp. est attaquée de toutes parts mais elle défend âprement l'ouvrage R1.
101e R.I. : (124e D.I. ; 247e Brigade) 05/juin Luttant toujours pour conserver l'ouvrage R1, la 8e comp. est relevée durant la nuit.
101e R.I. : (124e D.I. ; 247e Brigade) 06/juin Les autres éléments sont peu à peu relevés.
102e R.I. :  (7e D.I. ; 13e Brigade) 29/août Il monte en ligne dans le secteur de la Maison-Blanche.
102e R.I. :  (7e D.I. ; 13e Brigade) 1er septembre Des éléments se sont portés sur l'arête de Froideterre.
102e R.I. :  (7e D.I. ; 13e Brigade) 03/sept. A 14 h, les éléments sur Froideterre partent à l'assaut et prennent pied dans les postes avancés de l'ennemi. Ils font 53 prisonniers dont 1 officier.
Les tirs de mitrailleuses les empêchent cependant de poursuivre plus avant leur progression.
Le reste de la journée, l'ennemi se venge par un bombardement d'une grande violence sur les nouvelles positions Fr.
102e R.I. :  (7e D.I. ; 13e Brigade) 04/sept. Toute la journée et jusqu'à 19 h, l'ennemi tente de reprendre le terrain qu'il a perdu la veille. Il est repoussé et laisse sur le terrain de nombreux morts.
102e R.I. :  (7e D.I. ; 13e Brigade) Du 5 au 21 septembre Les éléments tiennent toujours leur ligne sur Froideterre.
102e R.I. :  (7e D.I. ; 13e Brigade) Du 22 au 30 septembre Il est renforcé puis relevé par les 204e, 246e, 276e et 289e R.I.
Il quitte le front avec les 103e, 104e et 315e R.I.
102e R.I. :  (7e D.I. ; 13e Brigade) 1er novembre Il remonte en ligne avec les 103e, 104e et 315e R.I. et tient la ligne du bois d'Haudraumont au village de Douaumont.
102e R.I. :  (7e D.I. ; 13e Brigade) Après le 1ernovembre A.N.D.
103e R.I. : (7e D.I. ; 13e Brigade) 31/août Il monte en ligne dans le secteur de la Margueritte avec les 104e et 315e R.I. 
Il relève les 48e, 70e, 71e et 270e R.I.
103e R.I. : (7e D.I. ; 13e Brigade) Du 1er au 21 septembre Des éléments se sont portés sur l'arête de Froideterre. Il vont tenir ce point pendant 20 jours.
103e R.I. : (7e D.I. ; 13e Brigade) Du 22 au 30 septembre Il est renforcé puis relevé par les 204e, 246e, 276e et 289e R.I.
Il quitte le front avec les 102e, 104e et 315e R.I.
103e R.I. : (7e D.I. ; 13e Brigade) 1er novembre Il monte en ligne avec les 102e, 104e et 315e R.I. et tient la ligne du bois d'Haudraumont au village de Douaumont.
103e R.I. : (7e D.I. ; 13e Brigade) Après le 1ernovembre A.N.D.
104e R.I. : (7e D.I. ; 13e Brigade) 31/août Il monte en ligne dans le secteur de la Margueritte avec les 103e et 315e R.I. 
Il relève les 48e, 70e, 71e et 270e R.I.
104e R.I. : (7e D.I. ; 13e Brigade) Du 1er au 21 septembre Des éléments se sont portés sur l'arête de Froideterre. Il vont tenir ce point pendant 20 jours.
104e R.I. : (7e D.I. ; 13e Brigade) Du 22 au 30 septembre Il est renforcé puis relevé par les 204e, 246e, 276e et 289e R.I.
Il quitte le front avec les 102e, 103e et 315e R.I.
104e R.I. : (7e D.I. ; 13e Brigade) 1er novembre Il monte en ligne avec les 102e, 103e et 315e R.I. et tient la ligne du bois d'Haudraumont au village de Douaumont.
104e R.I. : (7e D.I. ; 13e Brigade) Après le 1ernovembre A.N.D.
105e R.I. : (26e D.I. ; 51e Brigade) 29 février Il arrive par voie ferrée et se rassemble en réserve dans la forêt de Hesse.
105e R.I. : (26e D.I. ; 51e Brigade) 08/mars Il monte en ligne dans les secteurs du bois des Corbeaux et de Cumières avec les 92e, 121e et 139e R.I.
105e R.I. : (26e D.I. ; 51e Brigade) Du 9 au 20 mars Le 1er bat. et 1 comp. et demie du 3e bat. occupent les ouvrages de la cote 310 (au sud-ouest d'Haucourt) et se tiennent en liaison avec les unités qui défendent le Mort-Homme.
105e R.I. : (26e D.I. ; 51e Brigade) 21/mars Au matin, le 1er bat. est relevé. Durant sa relève, il subit une forte attaque All.
Les unités qui défendent les ouvrages Vaucluse et Martin résistent héroïquement mais les effectifs ennemis sont trop importants. Les hommes tombent les uns après les autres.
Les survivants sont anéantis mais leur effort a permis aux renforts d'arriver. L'ennemi est stoppé.
Suite à l'attaque All. victorieuse lancée la veille sur le bois de Malancourt (106e, 111e et 258eR.I.), il reçoit l'ordre de contre-attaquer avec les 3e, 111e, 121e, 139e, 141e et 258e R.I.
A 6 h, les 6e et 7e comp. du 2e bat. partent en tête. Malgré un feu violent, la 6e comp. parvient à atteindre le bois, à traverser le réseau de fils de fer et à progresser d'une 100e de mètres dans le bois.
Le feu All. devenant trop violent, les hommes de la 6e comp. se terrent ensuite à une 30e de mètres des lignes All.
Jusqu'à 18 h, malgré les pertes, les hommes parviennent à se maintenir sur le terrain conquis.
A la nuit, selon les ordres reçus, le 2e bat. se replie un peu en arrière et organise une nouvelle ligne. Le 3e bat. prolonge le 2e sur la gauche.
105e R.I. : (26e D.I. ; 51e Brigade) Du 22 au 24 mars L'attaque sur le bois de Malancourt se poursuit. Le combat et le bombardement sont violents.
105e R.I. : (26e D.I. ; 51e Brigade) 25/mars Des unités sont en ligne à l'ouest du boyau de la Garoupe avec les 121e et 139e  R.I.
105e R.I. : (26e D.I. ; 51e Brigade) 28/mars Il est relevé. Il part en camion dans la région d'Estrée Saint Denis pour se reposer et se reconstituer.
106e R.I. : (12e D.I. ; 24e Brigade) 18/juin Pendant la nuit, des éléments montent en ligne du ravin des Fontaines à la Laufée avec les 54e,67e et 132e R.I. (en face du fort de Vaux).
Il relève les 292e, 305e et 321e R.I. très éprouvés par leur lutte face au fort.
106e R.I. : (12e D.I. ; 24e Brigade) 20/juin D'autres éléments se placent en ligne dans le bois de Nawè avec les 54e, 67e et 132e R.I. (à la batterie de Damloup)
106e R.I. : (12e D.I. ; 24e Brigade) 21/juin Dès 8 h, dans le bois de Nawé, violent bombardement All. avec peu de réaction de l'artillerie Fr.
Une torpille tue un lieutenant, 8 hommes et fait 4 blessés. Un obus défonce l'abri S.-O. de la batterie de Damloup où toute une section de mitrailleuses est ensevelie.
Dans la soirée, il vient renforcer le 3e bat. du 132e R.I.
106e R.I. : (12e D.I. ; 24e Brigade) 22/juin 3 comp. viennent renforcer 1 bat. du 54e R.I. et lancent une contre-attaque vers la cote 349, à l'ouest du fort de Vaux.
Des secteurs minimes sont repris.
106e R.I. : (12e D.I. ; 24e Brigade) 23/juin A 5 h 30, l'ennemi attaque la batterie de Damloup mais ne parvient pas à percer, les fantassins All. redescendent rapidement la pente que parsèment de nombreux cadavres.
3 comp. accompagnés de 2 bat. du 63e R.I. montent en renfort sur Froideterre.
Pour les éléments en ligne du ravin des Fontaines aux abords du fort de Vaux, la bataille ne faiblit pas.
106e R.I. : (12e D.I. ; 24e Brigade) 24/juin A 10 h 30, une attaque est lancée sur la Vaux-Regnier avec l'aide sur la gauche du 171e R.I. Cependant, les hommes peuvent à peine progresser.
La 7e comp. qui a perdu tous ses officiers et presque tous ses sous-officiers est ramenée à la fontaine de Tavannes.
106e R.I. : (12e D.I. ; 24e Brigade) 25/juin Violent bombardement All.
106e R.I. : (12e D.I. ; 24e Brigade) 26/juin Pendant la nuit, il est relevé par le 173e R.I.
Il a eu 224 tués dont 7 officiers, 644 blessés dont 11 officiers et 82 disparus. Il remet à ses successeurs tout le terrain qu'on lui a confié le 18 juin.
110e R.I. : (2e D.I. ; 4e Brigade) 26/févr. A midi des éléments prennent position dans le village de Douaumont et ses abords.
Ils sont commandés par le lieutenant-colonel Lechéres.
110e R.I. : (2e D.I. ; 4e Brigade) 27/févr. Au matin, ils reçoivent des renforts du 73e R.I.
A 16 h, ils subissent une sévère attaque All. qu'ils parviennent à maîtriser mais les pertes sont lourdes.
110e R.I. : (2e D.I. ; 4e Brigade) 28/févr. A 15 h, l'ennemi attaque le calvaire de Douaumont. Les survivants parviennent dans un ultime effort à repousser l'ennemi qui laisse sur le terrain de nombreux cadavres.
A 16 h, nouvelle tentative d'attaque. Des corps à corps locaux s'engagent mais globalement, l'ennemi est de nouveau renvoyé dans ses lignes. Il ne parvient qu'à enlever un élément de tranchée.
110e R.I. : (2e D.I. ; 4e Brigade) 02/mars Pendant la nuit, les éléments sont relevés par le 32e R.I.
110e R.I. : (2e D.I. ; 4e Brigade) 18/juin Il remonte en ligne dans le secteur du fort de Douaumont.
110e R.I. : (2e D.I. ; 4e Brigade) Du 19 au 22 juin A.N.D.
110e R.I. : (2e D.I. ; 4e Brigade) 23/juin Il est relevé.
111e R.I. : (29e D.I. ; 57e Brigade) 1er mars Il est stationné sur Avocourt-Béthincourt.
111e R.I. : (29e D.I. ; 57e Brigade) Du 2 au 19 mars A.N.D.
111e R.I. : (29e D.I. ; 57e Brigade) 20/mars Des éléments se sont portés en ligne au bois de Malancourt avec les 258e et 272e R.I.
A 7 h, un violent bombardement All. s'abat pour la 1ère fois sur le bois de Malancourt, c'est la confusion la plus totale.
A 14 h 30, les vagues All. débouchent devant le bois.
Au soir, la situation est tragique, le bois de Malancourt est perdu et de nombreuses unités ont été faites prisonnières.
Selon les sources officielles, il semblerait que les éléments du régiment qui se trouvaient dans le secteur de Malancourt ce jour là se soient délibérément rendus à l'ennemi.
111e R.I. : (29e D.I. ; 57e Brigade) 21/mars Suite à l'attaque All. victorieuse lancée la veille sur le bois de Malancourt (avec le 258e R.I.), de nouveaux éléments reçoivent l'ordre de contre-attaquer à 4 h 30 avec les 3e, 105e, 121e, 139e,141e et 258e R.I.
L'ennemi a eu le temps de consolider le terrain qu'il a conquis et d'y acheminer des renforts. La progression est très difficile et finalement, les positions restent inchangées.
111e R.I. : (29e D.I. ; 57e Brigade) 25/mars Il est relevé par les 157e, 163e, 210e et 227e R.I.
Il quitte le front avec les 3e, 141e et 258e R.I.
112e R.I. : (126e D.I. ; 251e Brigade) 19/mai Il monte en ligne dans le secteur de la cote 304 et du Mort-Homme avec les 6e, 12e, 55e, 173e,255e, 411e et 412e R.I.
112e R.I. : (126e D.I. ; 251e Brigade) 20/mai Les éléments au Mort-Homme subissent une sévère attaque All. et sont obligés de reculer.
112e R.I. : (126e D.I. ; 251e Brigade) 21/mai Il contre-attaque avec les 16e B.C.P et les 287e, 306e et 332e R.I. pour tenter de reprendre le terrain perdu la veille.
L'assaut n'améliore pas la situation et beaucoup de victimes sont à déplorer.
112e R.I. : (126e D.I. ; 251e Brigade) Du 22 mai au 21 juillet A.N.D., il est relevé.
112e R.I. : (126e D.I. ; 251e Brigade) 22/juil. Il est mis à la disposition du général Maud'hui et monte en ligne d'Avocourt à la Hayette.
112e R.I. : (126e D.I. ; 251e Brigade) Du 23 juillet au 14 août A.N.D.
112e R.I. : (126e D.I. ; 251e Brigade) 15/août Il change de secteur et se déploie avec les 55e, 173e, 255e R.I. dans le secteur d'Avocourt. Il relève les 206e, 212e, 234e et 344e R.I.
112e R.I. : (126e D.I. ; 251e Brigade) Jusqu'au 15 octobre La bataille s'atténue dans tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur de Thiaumont.
Chaque unité prépare le terrain pour la grande offensive prévue par le général Mangin pour fin octobre. Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique avec les 1ère lignes par câbles enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur transformation en parallèles de départ, la création d'abris et de P.C.
Partout, la pioche s'enfonce dans les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans les narines pour échapper à l'odeur épouvantable.
Le 15 octobre, tout est prêt.
112e R.I. : (126e D.I. ; 251e Brigade) Du 16 octobre au 14 décembre A.N.D., il est relevé.
112e R.I. : (126e D.I. ; 251e Brigade) 15/déc. Il monte en ligne sur le cote du Poivre (secteur du Mort-Homme).
112e R.I. : (126e D.I. ; 251e Brigade) Après le 15 décembre A.N.D.
113e R.I. : (9e D.I. ; 18e Brigade) Mois d'août Il monte en ligne dans les secteurs d'Avocourt et de Bassene.
113e R.I. : (9e D.I. ; 18e Brigade) Jusqu'au 4 septembre A.N.D.
113e R.I. : (9e D.I. ; 18e Brigade) 05/sept. Les éléments sur Avocourt sont relevés par des éléments du 221e R.I.
113e R.I. : (9e D.I. ; 18e Brigade) 06/sept. Les éléments sur Bassene sont relevés par des éléments du 221e R.I.
113e R.I. : (9e D.I. ; 18e Brigade) 25/oct. Pendant la nuit, il monte en ligne dans le secteur qui s'étend du fort de Douaumont au ravin de la Fausse-Cote.
Une 2e ligne occupe les ravins de la Caillette, du Bazil et de Chambouillat et notamment la tranchée du chemin de fer.
113e R.I. : (9e D.I. ; 18e Brigade) Du 26 octobre au 14 décembre Il tient la ligne allant de la Tourelle à l'étang de Vaux avec le 66e B.C.P. et les 4e, 82e et 313e R.I.
113e R.I. : (9e D.I. ; 18e Brigade) 15/déc. Il est relevé.
114e R.I. : (152e D.I. ; Brigade : ?) 06/mai Au matin, il monte en ligne sur la cote 304 avec les 125e et 296e R.I. pour tenter de reprendre le terrain perdu la veille par les 68e, 77e, 268e et 290e R.I.
Un bat. se place sur la crête.
L'attaque est prévue le lendemain matin.
114e R.I. : (152e D.I. ; Brigade : ?) 07/mai Devançant l'attaque Fr., les All. reprennent l'offensive dès 3 h 30 sur tout le front de la cote 304.
Les combats sont violents et l'avancèe All. est importante de part et d'autre.
Le régiment est complétement isolé. Les hommes menent alors une lutte exemplaire : certaines comp. partent à la charge en chantant la Marseillaise; Les cartouches des morts sont ramassées; Les canons des fusils sont brûlants; Les hommes tirent comme des démons enivrés par la peur, le bruit, la poudre..
Enfin, le soir, l'ennemi est stoppé.
114e R.I. : (152e D.I. ; Brigade : ?) Du 9 au 11 mai Violent bombardement All. L'épuisement est à son comble des 2 côtés, les pertes sont énormes.
Le régiment est relevé.
115e R.I. : (8e D.I. ; 16e Brigade) 05/juil. Sur ordre du général Nivelle, il est mis à la disposition du général Mangin.
115e R.I. : (8e D.I. ; 16e Brigade) 12/juil. Il monte en ligne sur la cote de Froideterre.
Il relève les 202e, 225e, 247e et 248e R.I.
115e R.I. : (8e D.I. ; 16e Brigade) 13/juil. Un bat. reçoit l'ordre de contre-attaquer sur le P.C. 119, la batterie C et le dépôt près de Souville.
L'heure H est fixée pour le 15 juillet à 7 h 55.
115e R.I. : (8e D.I. ; 16e Brigade) 15/juil. A 7 h 55, le bat. s'élance.
Il livre assauts sur assauts pendant 8 h sans pourvoir progresser.
Vers 18 h 30, renforcé par une comp. du 317e R.I. et suivi par une du 130e R.I. qui s'est jointe d'elle-même à l'attaque, le P.C. 119 est enfin réoccupé.
115e R.I. : (8e D.I. ; 16e Brigade) 16 et 17 juillet L'effort continue sur la batterie C et le Dépôt.
Toutes les tentatives sur la batterie C sont brisées par l'ennemi.
115e R.I. : (8e D.I. ; 16e Brigade) 18/juil. Pendant la nuit, les All. tentent de contre-attaquer sur le P.C. 119 mais leur vague est repoussée.
Dans la journée, le combat pour la batterie C continue.
115e R.I. : (8e D.I. ; 16e Brigade) 25/juil. A 7 h 40, au ravin de la Folie, les All. sont aperçus baïonnette au canon dans leurs tranchées. Bientôt, un fort groupe ennemi approche.
Un violent combat s'engage à la grenade et l'ennemi désorganisé doit rejoindre ses tranchées.
115e R.I. : (8e D.I. ; 16e Brigade) Du 31 juillet au 4 août Il est relevé par les 81e, 96e, 122e et 322e R.I.
Il a perdu 24 officiers (5 tués et 19 blessés), et 1017 hommes tués ou blessés.
Il quitte le front avec les 117e, 130e et 317e R.I.
116e R.I. : (22e D.I. ; 43e Brigade) 30/mars Il monte en ligne du bois d'Hardaumont à la ferme de Thiaumont avec les 19e, 62e  et 118e R.I. 
Il relève le 16e B.C.P. et les 94e, 151e et 162e R.I.
116e R.I. : (22e D.I. ; 43e Brigade) Du 31 mars au 16 avril A.N.D.
116e R.I. : (22e D.I. ; 43e Brigade) 17/avr. Des éléments se sont portés dans le secteur sud de Douaumont. Ils sont en ligne à côté du 62eR.I.
Dès l'aube, le bombardement All. est très violent. 
A 10 h, un grand nombre d'All. se lancent à l' attaque. A 15 h, les Fr. sont obligés de se replier.
Par cette manœuvre, l'ennemi devient maître de la carrière d'Haudraumont, des tranchées Derrien, Morchée et Rivalain.
116e R.I. : (22e D.I. ; 43e Brigade) 18/avr. Le matin, l'attaque de la veille est toujours contenue.
A 15 h, une contre-attaque Fr. permet de reconquérir la tranchée Derrien perdue la veille.
A 18 h 30, les All. débouchent de la carrière d'Haudraumont et du ravin Bras et contre-attaquent la tranchée Derrien. Ils rejettent les Fr. sur leurs positions du matin.
La situation ne bouge plus de la nuit.
116e R.I. : (22e D.I. ; 43e Brigade) 19/avr. A 2 h, une nouvelle tentative de contre-attaque est lancée par les Fr. sur la tranchée Balfourier. 
L'objectif est atteint mais la riposte All. les rejette aussitôt à leur point de départ.
A 5 h, nouvel effort Fr. sans succès.
En 38 h de combat, la ligne de front du régiment a été perdue 3 fois et reprise 2 fois.
116e R.I. : (22e D.I. ; 43e Brigade) 20/avr. Les 2 adversaires sont épuisés. Ils se consolident dans leur ligne respective.
116e R.I. : (22e D.I. ; 43e Brigade) 21/avr. Pendant la nuit, le régiment est relevé par les 22e, 30e, 99e et 416e R.I.
Il quitte le front avec les 19e, 62e  et 118e R.I.
116e R.I. : (22e D.I. ; 43e Brigade) 02/nov. Il remonte en ligne dans le secteur de Vaux avec les 19e, 62e  et 118e R.I.
Il relève les 216e, 238e, 292e, 298e, 305e et 321e R.I.
116e R.I. : (22e D.I. ; 43e Brigade) 04/nov. Il s'organise sur les mamelons face à la Woëvre.
116e R.I. : (22e D.I. ; 43e Brigade) Après le 4 novembre A.N.D.
117e R.I. : (8e D.I. ; 16e Brigade) 21/avr. Il se trouve en ligne dans le secteur du Mort-Homme.
A 4 h, le 3e bat. contre-attaque et reprend les tranchées des Caurettes et Moisson, le boyau Nourrisson et une partie du boyau Bablon.
Lors de cet assaut, 40 ennemis sont faits prisonniers.
117e R.I. : (8e D.I. ; 16e Brigade) Du 22 avril au 4 juillet A.N.D., il est relevé.
117e R.I. : (8e D.I. ; 16e Brigade) 05/juil. Il est mis à la disposition du général Mangin.
117e R.I. : (8e D.I. ; 16e Brigade) 12/juil. Il monte en ligne sur la cote de Froideterre et relève les 202e, 225e, 247e et 248e R.I.
117e R.I. : (8e D.I. ; 16e Brigade) Du 13 au 30 juillet A.N.D.
117e R.I. : (8e D.I. ; 16e Brigade) Du 31 juillet au 4 août Il est relevé par les 81e, 96e, 122e et 322e R.I.
Il quitte le front avec les 115e, 130e et 317e R.I.

Les Régiments d' Infanterie : Verdun 1916 (Sommaire)