Bonjour à tous...

Publié à 08:31 par acoeuretacris Tags : bonjour
Bonjour à tous...


L'homme et l'arignée


En Inde, on raconte l'histoire d'un homme bienveillant et paisible qui allait prier chaque matin dans le Gange.

Un jour, une fois sa prière terminée, il remarqua une araignée venimeuse en train de se débattre dans l'eau et la recueillit dans le creux de sa main pour la transporter vers la rive.

Alors qu'il la déposait par terre, celle-ci le piqua.

Sans qu'il le sache, toutes ses prières diluèrent le poison.

Le jour suivant, la même chose se produisit.

Le troisième jour, le bienveillant homme était de nouveau dans l'eau jusqu'aux genoux. Et bien entendu, l'araignée était là aussi, nageant frénétiquement.

Alors que l'homme s'apprêtait de nouveau à la sortir de l'eau, l'araignée dit :

"Pourquoi t'obstines-tu à vouloir me sauver? Tu ne vois pas que je te pique chaque fois? Je suis ainsi faite."

L'homme recueillit tout de même l'araignée dans sa main en lui répondant :

"Parce que c'est ainsi que je suis fait."

Il y a bien des raisons à la bienveillance, mais celle qui nous y pousse naturellement le plus est peut-être le fait spirituel que c'est ainsi que nous sommes faits.

C'est comme ça que le coeur de l'être humain continue de battre.

Les araignées piquent.
Les loups hurlent.
Les fourmis construisent des fourmilières que personne ne voit.

Et les humains s'entraident, peu importe les conséquences.

Même lorsque les autres piquent....


Mark Nepo

 

Pour "Anonyme" - La Montagne Pelée - Anecdote -

Publié à 23:37 par acoeuretacris Tags : volcans montagne pelee anecdote

 

Anonyme
je cherche une anecdote sur le volcan
vous en auriez pas une
si oui vous pouvez la mettre
merci


Merci de votre visite

et de votre commentaire...

j'ai trouvé ceci...

 


Saint-Pierre - Cyparis. Retrouvé quatre jours après la catastrophe, Cyparis, protégé par les murs de son cachot, en partie brûlé et asphixié, survit à ses blessures.



Louis Auguste Cyparis (1875 - Panama, 1929 ), dit Ludger Sylbaris (ou) Cylbaris, dit également Louis Sanson était un prisonnier de la prison de Saint-Pierre.

C'est l'un des survivants de l'éruption du 8 mai 1902 de la Montagne Pelée en Martinique.


Cyparis travaillait au Prêcheur comme marin et cultivateur. Condamné à un mois de prison pour une bagarre où il a blessé un homme d'un coup de couteau, il s'échappe près du terme de sa peine et écope de huit jours au cachot.



Cachot de Cyparis à Saint Pierre


Protégé par les épais murs de son cachot, il est secouru trois jours après l'éruption, le 11 mai 1902, par des hommes du Morne-Rouge qui entendirent ses plaintes. Il souffrait de nombreuses brûlures. Après son sauvetage, certains mettront en doute son histoire, jusqu'à ce que le président de la cour d'appel de Martinique confirme son incarcération à la date de l'éruption. Gracié, il est engagé par le cirque Barnum aux États-Unis d'Amérique, où il exhibe ses brûlures et où on le présente faussement comme le seul rescapé de la catastrophe.


En effet, selon certaines sources, il y aurait eu au moins un second rescapé, Léon Compère, cordonnier, qui prit la fuite par la route de Fonds-Saint-Denis.


Louis Auguste Cyparis meurt en 1929 à Panama, dans le plus grand dénuement, totalement oublié, l'année même où la Montagne Pelée, qui l'avait rendu célèbre, connut une nouvelle et violente éruption.

 

 

Cadeau commun.... Merci Toinette...

Publié à 20:09 par acoeuretacris

Mythologie amérindienne - Aigle et jaguar -

Publié à 14:42 par acoeuretacris Tags : mythologie amerindienne aigle jaguar
Mythologie amérindienne - Aigle et jaguar -
Symbolisme du jaguar en Méso-Amérique


Le jaguar était vénéré par les Aztèques mais ce respect pour cet animal a des racines bien plus anciennes en Méso-Amérique. Déjà les Olmèques semblent avoir assimilé le jaguar au pouvoir royal et à la fertilité.
Les dieux-jaguars olmèques ont été les premières divinités en Méso-Amérique.
Ils nous ont d’ailleurs laissé des sculptures montrant une figure qui mêle les traits du jaguar à ceux d’un enfant.


Les premières divinités

L’association des dieux-jaguars olmèques à la royauté et à la fécondité a influencé la plupart des civilisations ultérieures.
Chez les Mayas, le créateur suprême était Itzamna qui était un équivalent de Zeus chez les Grecs.
On lui associait le dieu Soleil aux oreilles de jaguar, Kinch Ahau, qui régnait sur la Nuit et les Enfers.



Le jaguar est omniprésent dans la religion amérindienne.

Chez les Aztèques, Tezcatlipoca, dieu de la Nuit et du Destin, pouvait être représenté sous la forme d’un singe, d’une mouffette, d’un coyote ou d’un jaguar mais également sous une forme humaine.
Les dieux pouvaient effectivement  assumer n’importe quelle forme. Les religions monothéistes ne vénèrent qu’un seul Dieu, ce dernier ayant obligatoirement une forme humaine, l’animal étant relégué à un niveau inférieur.
C’est une manière assez radicale de nous faire oublier nos origines ainsi que notre statut d’espèce animale parmi d’autres.

Les panthéons sont beaucoup plus riches et surtout beaucoup plus près de la nature. La Terre, l’eau, le Soleil et les animaux ont une place prépondérante dans tous les panthéons qu’ils soient égyptiens ou amérindiens.



Temple du Jaguar à Tikal. Image Auntjojo

L’autre différence fondamentale est la place de la femme dans les panthéons. Dans les religions monothéistes, la femme devient le symbole de la tentation et du péché. Elle aussi est reléguée à un niveau inférieur.
Dans les panthéons, les divinités féminines ont autant d’importance que les divinités masculines.

Pour ces peuples, les frontières spirituelles entre la vie et la mort n’étaient pas vraiment définies.
Il n’y a ni paradis, ni enfer.

Les hommes, les animaux et les dieux pouvaient se mélanger sous forme d’esprit et changer leur apparence.
Chaque divinité est donc double, à la fois homme et animal.



Jaguar aztèque. Image Rosemanios

Le combat du Bien contre le Mal chez les Chrétiens se retrouve chez les Aztèques sous une forme différente.
Ils croyaient que l’univers avait été conçu lors d’un combat entre les forces de la lumière et des ténèbres.
Ometeolt et Omecihuatl sont les maîtres masculin et féminin de la dualité, ceux par qui tout a commencé.

Malgré des langues, des politiques et des styles artistiques différents, les peuples du Méso-Amérique montraient une unité surprenante dans leurs croyances religieuses et leurs mythologies.


Symbolisme du jaguar

L’aptitude de cet animal à chasser la nuit l’associait naturellement à la disparition du Soleil chez les Aztèques. Le Soleil qui parcourait le ciel durant la journée sous la forme de Tonatiuh, se transformait en un jaguar appelé Tepeyollotl " Cœur de la Montagne" durant sa traversée du monde infernal.



Jaguar maya. Image Rosemanios

Pour les Mayas, le jaguar exprime les forces internes de la terre  Il est le dieu du nombre Neuf.
La terre est représentée dévorant le soleil, au crépuscule, sous la forme d’une gueule de jaguar ouverte sur l’astre.
Il devient également une divinité solaire correspondant à la course nocturne de l’astre.



Tête de Jaguar à Teotihuacan. Image Claire Dancer

Cet animal incarne la force spirituelle des chamans qui ont le pouvoir d’entrer en contact avec les esprits.
A Teotihuacán, on a découvert en 2001 une sculpture représentant un jaguar sortant d’une ouverture ornée d’étoiles de mer.
Il s’agit peut-être de la figuration d’un chaman revenant d’un de ses voyages spirituels.



Têtes de jaguars à Chichen Itza. By Image Jimg 944

La férocité du jaguar l’associe immanquablement aux qualités guerrières. Un groupe de guerriers aztèques d’élite l’avait adopté comme symbole. Ces guerriers avaient le droit de porter sur leur tunique une peau de jaguar.

Associé au pouvoir royal, le jaguar intervenait dans l’intronisation du nouveau souverain, tlatoani. Ce dernier offrait son sang en se perçant la peau avec des griffes de jaguar.


L’aigle et le jaguar

Il existe de nombreuses associations Jaguar-Aigle dans les mythes d’Amérique du Sud et d’Amérique Centrale. Cette association représentait les grandes forces terrestres et célestes.
L’aigle est l’incarnation du feu céleste, le Soleil. Lui seul est capable de le fixer sans se brûler les yeux.



L'aigle est un symbole important dans toutes les mythologies et religions. Image keven law

Il est intéressant de constater qu’en Occident, l’iconographie féodale rapproche ou confronte fréquemment l’aigle et le lion.

Chez les Aztèques, Huitzilopochtli, dieu de la Guerre, était représenté sous la forme d’un aigle.

Le symbolisme de l’aigle jouait un rôle important dans les sacrifices humains. Après avoir sacrifié la victime, le prêtre jetait le cœur encore chaud dans un récipient appelé quauhxicalli (pierre de l’aigle). La victime était alors qualifiée d’ »homme-aigle » et le cœur de « fruit de l’aigle du cactus ».
Le cœur des sacrifiés servait d’aliment à l’Aigle solaire. Grâce à ces sacrifices, le soleil pouvait continuer sa course.



Jaguar de jade à Chichen Itza. Image Paul Mannix

Les Aztèques attribuaient à l’aigle un rôle déterminant dans la fondation de Tenochtitlán. Ils se sont installés dans une île du lac Texcoco parce qu’elle correspondait à une prophétie du dieu Huitzilopochtli, annonçant qu’ils trouveraient un aigle tenant un serpent, perché sur un cactus.



Des aigles perchés sur un cactus au Mexique. Image Nbonzey

On retrouve l’association jaguar-aigle dans la description du trône d’apparat de l’empereur aztèque. Il était assis sur des plumes d’aigle et adossé sur une peau de jaguar.
Cette dualité ciel-terre est universelle. Elle apparaît dans tous les mythes et toutes les religions.

En Inde, cette dualité est figurée avec l’opposition aigle-serpent mentionnée dans les Vedas.



Représentation de la dualité aigle-serpent. Musée national d'anthropologie de Mexico. Image Hector Garcia

Comme pour le jaguar, l’aigle est devenu un symbole guerrier. A côté des guerriers-jaguars, il y avait une seconde troupe d’élite appelée les guerriers-aigles.
Ils portaient une coiffe faite de plumes d’aigles pendant les combats.

Histoire - Antiquité - grecs,romains - Les Hilotes -

Publié à 10:57 par acoeuretacris Tags : histoire antiquité grecs romains hilote
Histoire - Antiquité - grecs,romains - Les Hilotes -
Jeune esclave présentant une boîte à bijoux à sa maîtresse assise, stèle funéraire, vers 430-410 av. J.-C., British Museum


La civilisation grecque n’a pas échappé à l’esclavage. C’était une règle fondamentale des sociétés antiques.
Cependant, à Sparte, les esclaves baptisés hilotes, vivaient dans des conditions particulièrement effroyables.


Sparte : la guerrière

sparte-grece-2160b25.jpg

Sparte (Grèce)

Fondée par les Doriens dans le Péloponnèse, Sparte, appelée aussi Lacédémone, a mis en place des institutions très singulières.
Cernée par des peuples ennemis qui convoitent son territoire, la ville s’est très tôt organisée en une société militaire.
Tous les enfants étaient enrôlés très jeune dans l’armée. Les tâches subalternes comme l’agriculture ou le commerce, étaient confiées à une catégorie sociale qui n’avait aucun droit de cité.
En effet, à Sparte, il existait deux catégories d’individus méprisés par les spartiates :
  • Les périèques : hommes libres soumis aux spartiates qui étaient artisans ou commerçants
  • Les hilotes : esclaves auxquels il incombait les travaux ingrats

Naissance des hilotes

Les historiens ne savent pas précisément comment la catégorie des hilotes est née. A cette époque, les esclaves étaient souvent des ennemis battus.

On pense que les hilotes étaient les descendants de ces populations primitives battues lors de l’invasion dorienne.

D’autres historiens pensent au contraire que cette catégorie était issue du même groupe ethnique que les Lacédémoniens.

En principe, les esclaves antiques appartenaient à des familles. A Sparte, les hilotes sont la propriété de l’Etat. C’est lui qui les répartit en fonction des besoins et notamment aux travaux des champs.
Les hilotes ne peuvent être vendus et leur condition est héréditaire.


Des conditions de vie effroyables

Les hilotes servaient de contre modèle aux jeunes Spartiates. Par exemple, lors des repas communautaires (syssities), des hilotes étaient enivrés afin de montrer aux jeunes les méfaits de l’ébriété.



Un Spartiate montre un hilote ivre à son fils (peinture de Sabbate, Paris, Ecole des Beaux-Arts)


Une pratique bien plus inhumaine, appelée crypteia, faisait partie de l’éducation des jeunes. Il s’agissait d’une vraie partie de chasse où le gibier n’était autre qu’un hilote

hilote-2160bac.jpg.
L’esclave était lâché dans la campagne et les futurs guerriers avaient pour missions de le débusquer avec le droit de l’égorger.

Les jeunes pouvaient par la même occasion prouver leur force et leur intelligence en égorgeant tous les hilotes, surtout les plus robustes, qu’ils trouvaient sur leur chemin.


La révolte des hilotes

En 464 avant notre ère, les hilotes profitent d’un tremblement de terre particulièrement violent pour se révolter.
Profitant de la panique générale, ils s’insurgent. Mais, cette révolte est rapidement matée dans le sang.

Les survivants se réfugient dans des cités voisines pour les rallier à leur cause. Malheureusement pour eux, les phalanges spartiates très expérimentées finissent par remporter la victoire.

hilote_002-2160c1d.jpg

Soldats poursuivant des hilotes (détail d'un sarcophage, musée du Vatican)

Les derniers hilotes s’installent sur le mont Ithôme, en Messénie. Cette montagne est imprenable. Après plusieurs essais infructueux, les Spartiates font appels aux forces athéniennes.
Le siège dure plusieurs semaines et finit par venir à bout de la résistance hilote. Les hilotes meurent au combat ou sont exécutés.

Cependant, cet héroïsme a permit aux générations futures de comprendre que la Grèce n’était pas le modèle de civilisation si souvent montrée en exemple.

Bonjour à tous...

Publié à 08:59 par acoeuretacris Tags : bonjour
Bonjour à tous...


Le pouce du Roi


Un roi africain avait un ami d'enfance qui était très proche de lui. Cet ami avait une habitude curieuse : quel que soit l'évènement qui lui arrivait dans la vie, positif ou négatif, il disait  "C'est génial !"

Un jour le roi et son ami partirent à la chasse. Son ami prépara les fusils pour le roi. Mais il fit sans doute une bétise, car un des fusils explosa dans les mains du roi et le priva de son pouce.

Au moment où cet accident arriva, l'ami dit, comme d'habitude, "C'est génial !"

A cela le roi, qui était vraiment en colère, lui dit "Non, ce n'est pas génial du tout" et en donna la preuve à son ami en le jetant en prison.

Un an plus tard, le roi chassait hors de son royaume et des cannibales le capturèrent et le firent prisonnier dans leur village. Ils l'attachèrent à un tronc, mirent du bois autour de lui, et s'apprêtèrent à le faire griller vif pour le manger.

Mais, au moment où ils allaient mettre le feu, ils s'aperçurent qu'il lui manquait un pouce. Une de leurs croyances étant qu'en le mangeant ils leur arriverait la même chose, ils détachèrent le roi et le laissèrent partir.

Sur le chemin du retour, exténué, choqué, il se souvint des circonstances dans lesquelles il avait perdu son pouce. 

A peine arrivé, il se fit conduire à la prison pour parler avec son ami. 

"Tu avais raison, mon ami, dit-il, c'était génial que je perde mon pouce." 

Et il raconta ce qui lui était arrivé à son ami. "Je te supplie de me pardonner de t'avoir laissé croupir en   prison si longtemps.   

C'était mal de ma part de t'avoir fait cela."

Son ami lui répondit : "Mais non, c'était   génial au contraire !"

"Qu'est-ce que tu veux dire ? Comment   le fait de te jeter en prison, toi, mon ami,   pourrait-il être génial ?"

"Si je n'avais pas été en prison j'aurais   été avec toi. Et ils m'auraient mangé."

Ce qui nous arrive dans la vie ne semble   pas toujours  avoir de sens. Mais en gardant   une attitude  positive, vous lui trouverez   un sens. Et vous transformerez le mal en bon,   en "génial", même. 

Il suffit de chercher le génial et vous le trouverez.


(auteur inconnu)

 

Cadeau de Toinette...

Publié à 20:22 par acoeuretacris

Arbres et arbustes - Le Bonsaï -

Publié à 10:42 par acoeuretacris Tags : arbres bonsai
Arbres et arbustes - Le Bonsaï -


Né en Egypte, développé en Chine puis codifié au Japon, l'art de la culture des arbres en pot remonte à 4 000 ans. Une formidable épopée planétaire qui n'a touché l'Europe finalement qu'assez tardivement en 1878.

bonsai1-2158b07.jpg

Selon des écrits retrouvés de l'époque des pharaons, la culture des plantes en pots aurait commencé sur les rives du Nil en Égypte il y a environ 4 000 ans. A l'époque, la technique était principalement destinée à faciliter les déplacements des plantes. Plus tard, les Grecs, les Babyloniens, les Perses et les Indiens reprirent la technique pour les mêmes raisons pratiques. La culture dans un but esthétique fût quant à elle inventée par les Chinois à l'ère de la dynastie des Han (206 av. J.-C. - 220 ap. J.-C.). A l'époque, la technique du Bonsaï s'attachait à recréer un paysage dans une coupe. C'est sous la dynastie Qin (220 - 581) que les premiers arbres uniques dans un pot firent leur apparition.

bonsai2-2158b20.jpg

Les bonsaï à structure codifiée tels que nous les connaissons aujourd'hui ont été créés au Japon. C'est vraisemblablement aux VIe et VIIe siècles que l'art de la culture du Bonsaï traversa les mers pour gagner le Japon avec les moines bouddhistes chargés de répandre leurs convictions. Si quelques écrits en attestent, il semble que toutefois l'engouement des Japonais pour cet art ait du attendre plusieurs siècles. Ainsi, sous la dynastie Yuan (1279 - 1368 après J.-C.), il est confirmé que des ministres et de marchands japonais ramenèrent des arbres de Chine et il faudra attendre l'exil forcé d'un fonctionnaire chinois, Chu Shun-sui en 1644 pour qu'une collection complète débarque au Japon. Cet homme grand amateur de Bonsaï fuyait  la domination mandchoue et pour s'occuper en terre d'exil, il initia quelques Japonais. Pendant des siècles, quelques privilégiés perpétuèrent ces enseignements. Seules les classes dominantes, féodales et religieuses en avaient la maîtrise. Il faudra encore attendre la première exposition nationale de bonsaï à Tokyo en 1914 pour que la culture du Bonsaï se démocratise. La culture du bonsaï n'a finalement été reconnue comme art au Japon qu'en 1934.

5-omiya-2158b4a.jpg

En Europe, le premier Bonsaï a être exposé fut amené spécialement pour la troisième exposition universelle de Paris, en 1878.  Les documents de l'époque montrent des Bonsaï totalement différents que ceux que nous connaissons aujourd'hui. La codification actuelle date en effet des années 1950. Pendant la seconde guerre mondiale, les américains importèrent de nombreux spécimens du Japon. A partir de 1965, les bonsaï vont déferler sur l'Europe principalement en Allemagne et aux Pays Bas. Leur succès en France n'est apparu que dans les années 1980.

images-2158b5e.jpg


L'art de la taille

Un arbre miniature parfaitement structuré s'obtient en le sculptant régulièrement par une taille décidée des feuilles et des racines. Ce geste est l'essence même de l'art du bonsaï !

Outre la taille d'entretien classique à tous les arbres, l'art de la nanification d'un bonsaï repose sur deux tailles distinctes.

La taille des feuilles

Pour obtenir un bonsaï à petites feuilles, le jardinier doit procéder à la taille répétée au fur et à mesure des années des feuilles. De manière générale, cette taille ne s'opère pas pendant la période de repos pour éviter que les feuilles ne s'agrandissent et que la distance des entrenoeuds s'allonge. La taille s'effectue donc en pleine période de pousse et elle consiste à tailler au ciseau les ¾ de la feuille pour ne garder que le pétiole et le début de la feuille. Quand les feuilles repoussent, elles seront automatiquement plus petites et présenteront des entrenoeuds plus rapprochés.

1240650458_123767.jpg

Outre la taille des feuilles, il est possible de procéder à une défoliation complète ou partielle de l'arbre pour épaissir les branches. Cette pratique étant une épreuve rude pour l'arbre, il est conseillé de l'espacer dans le temps (tous les 2 ou 3 ans).


La taille des racines

Sachant qu'un bonsaï doit se limiter à un pot restreint, il est impératif de procéder assez régulièrement à la taille de ses racines. La fréquence de cette taille redoutée par les débutants dépend de plusieurs facteurs (espèce, taille du pot et environnement de l'arbre). En règle générale, la taille doit s'envisager quand l'arbre montre des signes de déclin ou quand il commence à se soulever de son pot. Sachez que la taille des racines affaiblit la plante puisqu'elle limite sa capacité à trouver dans la terre l'eau et les nutriments nécessaires à sa croissance. En conséquence, elle ne doit être réalisée que dans le cas ou la plante est en pleine santé au risque de voir le bonsaï mourir.

1258391882_small-2158bd9.jpg

Pour que le stress généré soit minimisé, il est préférable de procéder à la taille des racines de préférence en fin d'automne et au début du printemps. La taille s'opère très simplement : la plante est retirée de son pot. Les racines sont « démêlées » avec précaution avec un crochet de préférence. Quand les racines sont mises à nue, la taille privilégie les grosses racines et laisse en place les radicelles qui sont plus efficaces pour absorber l'eau.

08_400-2158c13.gif

Attention : la structuration d'un bonsaï demande de la patience. Si vous avez choisi un pot décidément trop petit pour accueillir les racines de votre arbre, il est préférable de prendre son mal en patience et de renouveler l'opération plusieurs années de suite pour loger les racines dans le pot choisi ! Une fois rempoté, le premier arrosage doit saturer et rincer le sol pour que la reprise se solde par une réussite.


L'arrosage

Par ce que l'eau est la principale nourriture d'un bonsaï, de la qualité de l'arrosage dépend la santé et la beauté de l'arbre.

L'arrosage d'un bonsaï nécessite toutes les attentions puisque l'eau est le principal élément nutritif dont l'arbre a besoin pour vivre. Gardez toujours à l'esprit que s'il est trop arrosé, il meurt et s'il n'est pas assez arrosé, il meurt aussi ! En effet, les racines d'un bonsaï sont fragiles. Trop d'eau les font pourrir. Pas assez d'eau les dessèchent. Plus qu'une fréquence théorique dûment indiquée sur les fiches techniques, l'arrosage doit se faire principalement en observant les besoins de l'arbre. L'équilibre est délicat puisque dans bien des cas, une motte maintenue humide à longueur d'année aura l'effet inverse de celui désiré : les racines constamment baignées vont pourrir !

bonsaistan-62c2b6.jpg

Pour donner toutes les chances de survie à un bonsaï, il est donc nécessaire de l'installer dans un substrat drainant. Le terreau est ainsi à bannir puisqu'il a le grand désavantage de se dessécher très vite et de devenir imperméable ou au contraire de conserver trop d'humidité et de faire pourrir les racines. Il faut toujours garder à l'esprit qu'il est plus facile de sauver un arbre qui à soif que de sauver un arbre qui été trop arrosé !

L'arrosage d'un bonsaï se fait traditionnellement tous les jours en quantité restreinte selon la technique du « bassinage ». Cette technique consiste à arroser en pluie fine par le dessus de la plante. L'eau doit ruisseler sur les feuilles pour les laver et éliminer les nuisibles (acariens principalement). Si l'arrosage est réalisé avec l'eau du robinet, il est recommandé de la faire décanter pendant quelques heures pour favoriser l'élimination du chlore.

image-html-2158c71.jpg

En cas de forte déshydratation, une autre technique est employée. Elle consiste à plonger le pot dans une bassine d'eau jusqu'à affleurement du rebord extérieur. Quand l'eau remonte naturellement dans le pot, le bonsaï peut être retiré de son bain et égoutté.


Sachant qu'un bonsaï se doit d'être arrosé tous les jours, en cas de départ en vacances il est impératif de le confier à une personne de confiance ou à défaut de l'emmener avec vous. S'il reste sans arrosage pendant plusieurs jours en été, à votre retour il est fort probable qu'il est rendu l'âme !

Ecosystèmes - Tour du monde des mangroves -

Publié à 10:37 par acoeuretacris Tags : ecosystèmes photos mangroves
Ecosystèmes - Tour du monde des mangroves -


Ecosystème méconnu, la mangrove est une zone de jonction entre la mer et la terre dans les régions intertropicales. On estime aujourd'hui qu'elle recouvre près de 150 000 km² de la surface du globe. En Afrique, en Asie et en Amérique du sud, on retrouve les paysages étonnants que forment les palétuviers et leurs racines échasses.


nouvelle-caledonie-288901-21584f4.jpg

Koumak

Ici, près de Koumac en Nouvelle Calédonie. La mangrove calédonienne est aujourd'hui mondialement connue grâce au cœur de Voh photographié vu du ciel par Yann Arthus-Bertrand. Très dense mais assez basse, la mangrove couvre une surface d'environ 200 km² en Nouvelle-Calédonie.


anse-souffleur-288903-215850d.jpg

Anse du Souffleur - Port Saint Louis

Un sentier sur pilotis a été aménagé pour permettre au visiteur d'accéder aux paysages grandioses de la mangrove guadeloupéenne. A deux pas des plages de sable fin vivent oiseaux et autres crabes violonistes, communément surnommés les "cé ma faute" très facilement observables à partir du sentier.


los-haitises-288905-2158526.jpg

Los Haitises - République Dominicaine

Uniquement accessible par voie maritime le Parc National de Los Haitises, en République Dominicaine est situé au sud de la péninsule de Samana. Il recèle des trésors naturels dont la mangrove grâce à son climat subtropical mais aussi l'île aux oiseaux où on peut observer pélicans, perroquets et pique-bœufs.


guyane-288907-2158543.jpg

Sentier des Salines - Guyane Française

Les racines-échasses des palétuviers s'ancrent dans la vase et permettent aux arbres de résister aux courants générés par les marées. Située dans la zone de balancement des marées et alimentée en eau douce à l'abri des courants marins, la mangrove se développe principalement dans les estuaires et les lagunes.


australie-288909-215855d.jpg

Marais du Kakadu National Park - Australie

Inscrit sur la liste du patrimoine mondial depuis 1981, le parc National de Kakadu permet d'étudier l'évolution des mangroves dans les estuaires et sur le littoral au nord de l'Australie. Les scientifiques étudient notamment l'impact des activités humaines sur ces écosystèmes fragiles.

kaw-288911-215856d.jpg

Marais de Kaw - Guyane

En canoë sur le marais de Kaw, on découvre une diversité biologique impressionnante et notamment des oiseaux tels que l'ibis rouge ou l'aigrette. On peut aussi apercevoir l'œil jaune d'un caïman. Au marais succèdent la mangrove puis l'estuaire.


guadeloupe-288913-2158580.jpg

Guadeloupe

La mangrove guadeloupéenne couvre une surface d'environ 8 000 ha. Elle est située principalement autour de Grand Cul-de-Sac Marin et à partir des rives de la rivière salée, sur la partie centre nord de l'île. On y distingue trois types de mangrove : maritime, arbustive et haute. A chacun correspond un type de palétuvier : rouge, noir ou blanc.


thailande-288915-21585a5.jpg

Khao Lak - Thaïlande

Le parc national de Laem Ru, situé sur la côte ouest de la Thaïlande, est bordé par la mangrove au-delà de laquelle s'étend la forêt tropicale. C'est en barque qu'on peut visiter le littoral tropical thaïlandais. Le parc n'accueille aucun résident permanent si ce n'est un refuge pour pêcheurs.


peninsule-gove-288917-21585c9.jpg

Péninsule de Gove - Australie

La péninsule de Gove est réputée pour ses ressources minières. Néanmoins le territoire Nord auquel elle appartient possède un climat tropical qui permet le développement de la mangrove près des côtes où vivent les si fameux crocodiles d'Australie.


martinique-288919-21585e4.jpg

Mangrove aux trois îlets - Martinique

Parcourir la mangrove des Trois-Ilets se fait idéalement en kayak. C'est une activité reposante l'après-midi pour fuir à la fois les plages encombrées et la chaleur du soleil tropical. On peut alors prendre tout le temps et tendre l'oreille pour écouter le chant des oiseaux.


kakadu-288921-2158606.jpg

Marais de Kakadu - Australie

Le parc National de Kakadu, situé au nord de l'Australie, abrite 21 des 29 espèces végétales présentes en Australie qui forment la mangrove. Les menaces à peser sur le parc sont l'exploitation des mines d'uranium et l'invasion d'espèces intrusives. Néanmoins, l'UNESCO atteste aujourd'hui que ces menaces sont sous contrôle.


coucher-soleil-288923-2158625.jpg

Coucher de soleil sur Kakadu

Situé à 200 km à l'est de Darwin, le parc se trouve entre les rivières de Wildman et Alligator River. On dit que la rivière ne contient que des crocodiles et qu'elle doit son nom à un explorateur peu naturaliste.


costa-rica-288927-2158664.jpg

Parc national de Cahuita - Costa Rica

Le parc National de Cahuita est situé sur la péninsule du même nom. Le visiteur chemine entre la plage et la mangrove et découvre ainsi toute sorte d'espèces insolites telles que le Chocuaco ou le singe hurleur du Costa Rica. La mangrove occupe environ 250 ha.


ile-maurice-288929-2158688.jpg

Mangrove de l'Ile Maurice

L'île d'Ambreest située à 20 minutes environ de bateau de Grand-Gaube, un village touristique de l'Ile Maurice. C'est une petite île à la fois réserve ornithologique et forêt mauricienne tellement la mangrove y est dense. Le bassin entouré de mangrove abrite une faune diversifiée.


bali-288931-21586ac.jpg

Bali - Indonésie

A Saunur sur Bali, existe un centre d'information sur la mangrove et tout l'écosystème qu'elle représente. Le centre fournit des explications quant au management et aux programmes de conservation mis en place en Indonésie. Des sentiers sur pilotis permettent au visiteur de se promener les pieds au sec.


republique.jpg

République Dominicaine

La République Dominicaine propose des excursions en kayak à la découverte des canaux laissés ouverts par la mangrove. De plus, il est possible de visiter certaines grottes qui ajoutent à la magie des paysages.


inde-288935-21586e6.jpg

Kerala - Inde

En Inde, le tsunami a gravement endommagé la mangrove qui représente 6 740 km² soit près de 7 % de la surface totale de la mangrove mondiale. Kerala, mais aussi Maharashtra et Karnataka firgurent parmi les forêts de mangrove protégées aujourd'hui en Inde.


territoire-288937-21586f1.jpg

Kakadu, territoire du Nord

On retrouve le Parc National de Kakadu parmi les 23 sites classés au patrimoine mondial de l'Unesco. Le site est classé comme paysage naturel mais aussi en tant que paysage culturel du fait des vestiges préhistoriques et aborigènes qu'il abrite.

Bonjour à tous...

Publié à 07:41 par acoeuretacris Tags : bonjour
Bonjour à tous...


" Plantez une pensée, vous récolterez une action ;
Plantez une action, vous récolterez une habitude ;
Plantez une habitude, vous récolterez un trait de caractère ;
Plantez un trait de caractère, vous récolterez un destin "



Cela semble évident et facile, mais ...
- La pensée doit être bien ciblée ;
- L'action, menée à terme ;
- L'habitude entretenue ;
- Le trait de caractère glorifié ;
Et enfin, le destin peut s'accomplir."


(Anna Lee Waldo)