Archéologie - Angkor -

Publié à 17:09 par acoeuretacris Tags : angkor archeologie
Archéologie - Angkor -
Angkor (du sanskrit nagara, ville, capitale) comprend plus de 80 sites classés groupés dans le voisinage ou à l'intérieur de l'enceinte d'Angkor Thom. Leurs dates s'échelonnent, environ, entre 650 et la fin du XIIIe s.

Capitale fondée par Yashovarman Ier (889-vers 900), pillée par les Chams en 1177, reconstruite par Jayavarman VII (1181-vers 1218), Angkor a été la résidence de presque tous les souverains khmers jusqu'à sa prise par les armées d'Ayuthya (1431).

Angkor Vat (La cité monastère) a été édifié par Suryavarman II (1113-vers 1150). C'est le temple-montagne achevé et le chef-d'œuvre de l'architecture khmère.
Laissés à l'abandon depuis 1973 et souvent pillés, les monuments d'Angkor ont beaucoup souffert des conflits cambodgiens. En 1991, un plan de sauvegarde et de mise en valeur de l'ensemble des temples a été mis en œuvre sous l'égide de l'Unesco.

La naissance d’Angkor

Dès les premiers siècles de notre ère, la caste hindoue des brahmanes puis les missionnaires bouddhistes procédèrent à une indianisation pacifique de l’Indochine.
Officiellement, l’installation des Khmers dans la région cambodgienne date de 802.

Le roi Jayavarman II établit alors sa capitale sur une colline, le Phnom Kulen, à 28 km au nord-est d’Angkor.
Les Khmers ont commencé à construire les grands temples du secteur de Roluos à la fin du IXe siècle.

Vue aérienne d'Angkor. Steve Jurvetson

Toute l’architecture khmère repose sur le symbole de la montagne Cosmique. La conception des tours-sanctuaires, prasat, repose sur le mythe hindou de l’origine du monde :
« Le temple-montagne se dresse dans un bassin, le baray, qui symbolise l’océan Cosmique, les eaux primordiales qui recèlent la vie avant que celle-ci ne se manifeste ».

Angkor Vat . ScubaBeer

Les rois Khmers avaient trois devoirs fondamentaux :
  • Construire des bassins et des canaux d’irrigation pour que leurs sujets connaissent la prospérité
  • Edifier un sanctuaire en l’honneur de leurs ancêtres
  • En tant que « deva-raja », élever leur propre temple-montagne

 

Le système hydraulique d’Angkor

Si l’architecture constitue l’intérêt majeur d’Angkor, il faut également souligner son système hydraulique complexe.
Au cœur des 400 km², des deux côtés de la citadelle d’Angkor Thom, se trouvaient les baray. Ce sont deux grands bassins, de 8 km de longueur et plus de 2 km de large, vers lesquels on détournait l’eau des crues du lac voisin, le Tonlésap.


Cette eau irriguait la plaine alluviale dans laquelle était bâtie la ville.

Bassin qui entoure Angkor Vat. L'eau assurait l'irrigation des rizières et exaltait le rôle du dieu roi, seigneur des eaux. Tyler durden1

D’ailleurs, la plupart des historiens pensent que l’effondrement de l’empire Khmer en 1431 est lié à ce système hydraulique.
Lors de l’invasion siamoise, les souverains étaient trop occupés par la guerre et la construction de temples monumentaux. Ils négligèrent d’entretenir le système d’irrigation qui alimentait les rizières.

Le sol se dessécha et devint improductif entraînant disettes et épidémies.

Angkor Vat

Angkor Vat est la merveille de ce complexe architectural. Ce temple, édifié entre 1112 et 1152, est entouré d’un fossé de 190 m de large.

Angkor Vat est un immense temple en grès et en latérite. Il comporte trois niveaux.

Angkor vat. flydime

C’est le plus grand temple funéraire au monde d’inspiration hindouiste.

Au fil des couloirs, des tableaux se dressent dont une vision de l’enfer et du paradis hindou. On peut également admirer une représentation de la bataille de Kurukshetra qui opposent les armées des Kaurava et des Pandava, tirée du poème épique hindou « Mahabharata ».

Jugement des morts. Yama, dieu des Morts, juge les âmes. Image uwdigitalcollections

L’épisode du « barattage de la mer de lait » est aussi présent. On y voit 88 démons, les astra, et 92 dieux, les deva, qui barattent la mer pour en extraire l’élixir d’immortalité.
Angkor Vat est restauré par l’Unesco. Son nom signifie « La Ville royale qui est un monastère ».

La thèse officielle veut que le roi l’ait édifié pour en faire son mausolée. Cependant, son nom fait douter certains chercheurs.

Bas-relief d'Angkor vat. Image John Brennan

Angkor Vat couronne une pyramide à trois terrasses dont la première accueille le cloître cruciforme.
Les sculptures appartiennent à la mythologie vishnuite. Les scènes sont extraites des deux grandes épopées indiennes, le Mahahharata et le Ramayana.

Angkor Thom

C’est sous Jayavarman VII (1181-1201- que l’architecture khmère atteint son apogée. C’est à ce souverain que l’on doit Angkor Thom.

La « Ville royale qui est grande » est ceinturée par 12 km de murs de 8 m de haut et recouvre une surface de 9 km².

L'entrée d'Angkor Thom est longée de gigantesques effigies de deva, les dieux. Image Augapfel

L’intérieur abrite de nombreux édifices. Tout d’abord le Bayon. Là, le bouddhisme remplace l’hindouisme avec les 216 visages en pierre du souverain.

Le Bayon représente le mont Meru.

Construit au début du 13e siècle, le Bayon est une oeuvre complexe et mystérieuse. Image mckaysavage

Sur les bas reliefs, la guerre menée par Jayavarman contre les Chams est narrée. La citadelle abrite de nombreux temples comme le Baphuon, le Preah Palilay et surtout la terrasse du Roi lépreux.

C’est une plate-forme de 7 m de haut décorée de cinq niveaux de sculptures. On pense qu’elle servait de crématorium aux souverains Khmers.

Terrasse des éléphants. Image taylorandayumi

Il y a également la terrasse des Eléphants qui est une tribune utilisée lors des revues militaires. Son nom lui vient des pachydermes qui ornent ses parois.

Le déclin d’Angkor

Lorsque le naturaliste français Henri Mouhot aperçut en 1860 une énorme tête sculptée au milieu de la forêt cambodgienne, il ne savait pas encore qu’il venait de faire une découverte extraordinaire.

Angkor est un lieu magique et majestueux. Image laihiu

Des racines gigantesques avaient fait éclater les murs de pierre.

De gigantesques racines envahissent certains monuments d'Angkor. Image Steve Jurvetson

L'Empire khmer a prospéré entre le 9e et le 13e siècle avant de décliner. En 1431, à la suite de l’occupation siamoise, les Khmers partirent s’installer à Phnom Penh. L’empire, qui comprenait le Cambodge actuel et certaines parties du Vietnam, de la Thaïlande et du Laos, sombra.

Angkor Thom. Image Steve Jurvetson

Les souverains thaïs dont le royaume correspond à peu près à l’actuelle Thaïlande détruisirent l’empire Khmers.
Angkor tomba alors presque complètement dans l’oubli jusqu’à la découverte d’Henri Mouhot.

Situé à environ 20 km d'Angkor Thom, le Banteay Srei a été surnommé le "temple rose" . Image Paul Mannix

Aujourd’hui, Angkor est classé sur la liste du Patrimoine Mondial. Si la situation politique s’est stabilisée, par contre les vols d’objets d’art sont un véritable problème.

Monuments - Le viaduc de Millau -

Publié à 16:30 par acoeuretacris Tags : monument viaduc millau
Monuments - Le viaduc de Millau -
 
Le Viaduc de Millau, après trois ans de travaux, est mis en service à partir de décembre 2004. 
  

Millau ne sera jamais plus comme avant et il y a fort à parier que son viaduc fera encore couler beaucoup d’encre. 
Ce viaduc est le plus haut du monde mais également une formidable construction. 
  
  
Les grandes étapes de la construction 
  
  • Octobre 2001 : Début des travaux de terrassement 
  • Printemps 2002 : Les piles commencent à s’élever. Le viaduc compte sept piles (appui intermédiaire du tablier du viaduc) 
  • 12 juin 2003 : Record du monde de hauteur des piles avec 183 m. Le record mondial était jusque là détenu par le viaduc de Kochertal en Allemagne 
 
 
 
Construction du Viaduc de Millau en mai 2003. By Lanoe Yannick 
 
 

 

Mai 2004 : Le tablier (structure porteuse horizontale du viaduc) est fermé après 17 mois de travaux 

 

Juillet 2004 : 6 cm de revêtement à base de bitume (enrobé) sont appliqués sur la chaussée du viaduc 

 

3 novembre 2004 : Le marquage au sol débute. Les travaux de peinture durent 2 jours 

 

17 novembre 2004 : C’est le début des tests. Plus de 30 camions chargés, qui au total représente près d’un millier de tonnes, sont placés sur le viaduc 
 
 
 
 
Test du Viaduc de Millau. By Lanoe Yannick 
 
 
14 décembre 2004: le Président de la République inaugure le Viaduc de Millau et dévoile la plaque commémorative devant un millier d'invités 
 
 
Caractéristiques techniques du Viaduc 
 
Le viaduc pèse 290 000 tonnes. Il mesure 2,4 km ou plus précisément 2 460 mètres. Il relie le causse rouge et le causse du Larzac. 
 
 
 
 
Vallée du Tarn. By TV Boy 
 
 
Il trône au-dessus de la vallée du Tarn à 260 mètres de haut. Vous pourrez ainsi admirer Millau et vous aurez une vue imprenable sur la vallée du Tarn.
Mais n’oublions pas que le viaduc est une autoroute et que tout arrêt y est interdit.
 
 
 
 
 
By Heidi & Matt 
 
 
Il forme un arc de cercle d’un rayon de 20 km.
Le viaduc le plus haut du monde a coûté 394 millions d'euros, budget financé sur les fonds propres d'Eiffage.
 
 
 
 
 
Belle vue du Viaduc de Millau. By TV Boy 
 
 
En contrepartie, la CEVM, filiale du groupe de travaux publics, est concessionnaire de l'ouvrage pour 75 ans.
 
 
 
Le Viaduc en pratique 
 
 
Le viaduc se présente comme une simple autoroute avec ses bandes d’arrêt d’urgence et sa limitation à 130 km/h. 
 
 
Cependant, deux grands portiques qui affichent les messages sont placés de chaque côté du pont. 
 

Pour surveiller le trafic, 18 caméras sont réparties sur le pont. 
 
 
Des écrans en plexiglas d’une hauteur de 3 m protègent les automobilistes des vents latéraux. 
 
 
 
 
Ecrans en plexiglas. By Florrie Bassingbourn 
 
 
En cas de tempête violente ou d’accident, des voies de circulation seront immédiatement fermées. 
 

Si le vent atteint 90 km/h, les poids lourds devront réduire leur vitesse et l’accès au viaduc pourrait leur être interdit si le vent dépasse les 120 km/h. 
 
 
Les problèmes de vitesse du vent ne concernent pas les automobilistes qui sont protégés par les écrans brise-vent. 
 
 
L'unique péage, avec 18 voies possibles, est situé à quelques kilomètres au nord du viaduc sur la commune de Saint-Germain. 
 
 
 
 
By Joan Fabrégat 
 
 
En fait, le viaduc de Millau est simplement un prolongement de l’autoroute A75. Il permettra de faire sauter le trop tristement célèbre bouchon de Millau pendant l’été.
En matière de trafic, les estimations sont de 10 000 véhicules par jour en moyenne sur l’année.
L’été, la barrière de péage est conçue afin d’éviter tout ralentissement. 30 000 véhicules par jour pourront ainsi passer sans problème.
 
 
 
 
 
By Richard Lawkes 
 
 
Pour les automobilistes qui viennent du nord de la France et qui vont vers Perpignan, ce sera 60 km de moins à parcourir.
Mais ce sera surtout des bouchons en moins à supporter.
 
 
 
Le viaduc dans le futur 
 
 
L’espérance du viaduc est fixée à 120 ans. On est très loin de la robustesse des ouvrages romains qui ont résisté à tout à travers les siècles.
Cependant, les romains ne connaissaient pas le même trafic routier. Un cheval pèse moins lourd qu’un camion !
L’exploitation commerciale est aujourd’hui prévue pour 75 ans et la concession du viaduc prendra fin le 31 décembre 2079.
 
 
 
 
 
By Choudoudou 
 
 
Les ingénieurs estiment qu’il faudrait des vents de 250 km/h pour mettre en péril l’ouvrage. 
Il y a 2 200 ans, Millau possédait déjà un pont de pierre bâti par les romains qui franchissait le Tarn. Il n’existe plus aujourd’hui. 
 
 
 
Pour en savoir plus..... 
 
 

Préhistoire - Néolithique - Art -

Publié à 15:37 par acoeuretacris Tags : préhistoire néolithique art
Préhistoire - Néolithique - Art -
 
L'Art du Néolithique 
 
 
Au Néolithique, l'art prend des formes diverses grâce aux sculptures et à la céramique. 
 
 
La civilisation Néolithique se définit surtout par l’invention de la pierre polie. L’artiste néolithique se caractérise, lui, par ses talents dans le domaine de la céramique. 
 
 
Cette méthode de fabrication n’est pas nouvelle mais est largement perfectionnée pendant cette période. 
 
 
Des techniques qui se perfectionnent 
 
 
Au début du Néolithique (- 10 000 ans), la technique de la céramique n’en est qu’aux balbutiements. Les formes sont simples et sans aucune décoration. 
Le tour du potier n’a pas encore été inventé et l’on façonne l’argile comme on peut. 
 
 
 
 
 
Céramique peinte. IVe millénaire. (Musée d'Israël). 
 
 
Rapidement, la technique s’affine. L’âge d’or de la céramique se situe au Néolithique moyen (vers – 5 000 ans).
Par contre, à partir du Néolithique récent (vers – 4 000 ans), la qualité de la céramique se dégrade. Il est probable que l’homme se préoccupe alors d’avantage de problèmes de production que de l’art.
 
 
 
La sculpture néolithique 
 
Il semble que les premières sculptures néolithiques soient liées aux pratiques funéraires. L’inhumation se fait dans le sous-sol des maisons.
Après une période de latence afin que le corps se soit décomposé, la fosse funéraire était rouverte et le crâne en était extrait.
Certains de ces crânes recevaient alors des traitements particuliers : les traits du visage étaient reconstitués à l’aide de plâtre.
 
 
 
 
 
 
 
Crâne de Jéricho. VIIème millénaire. Jérusalem. (Musée des Antiquités) . 
 
 
Tous les membres d’une même communauté ne bénéficiaient pas du même respect.
Par exemple, on constate que les enfants de moins de 15 ans étaient ensevelis dans l’équivalent de nos fosses communes.
Contrairement à aujourd’hui, l’enfant d’une manière générale ne bénéficiait d’aucun statut privilégié.
 
 
 
 
 
Tête de femme. A Jéricho, les crânes humains font l'objet d'un véritable culte. Ils peuvent être décorés ou servir de support pour un modelage au plâtre. Les coquillages incrustés au niveau des orbites et la peinture rouge soulignent le réalisme. Jérusalem. (Musée des Antiquités)  -dinosoria.com 
 
 
Toutes les sculptures ne sont pas liées aux rituels funéraires. Les représentations féminines sont très abondantes.
Au début du Néolithique, certaines de ces statuettes sont très proches des Vénus du Paléolithique.
 
 
 
 
 
Les figures féminines sont très abondantes au néolithique (Museum of Anatolian Civilization) . By Brewbooks 
 
 
Peu à peu, la femme est représentée de manière plus stylisée et les formes abstraites apparaissent. 
 
 
 
 
Le Penseur en terre cuite. IVème millénaire. Roumanie. Cette statuette a été trouvée dans une tombe. On n'a pas encore trouvé d'interprétation satisfaisante sur la position de cet homme. (Bucarest. Musée d'Histoire). ©dinosoria.com 
 
 
 
Les peintures du Néolithique en Afrique et en Europe 
 
 
Entre 9 000 et 3 000 avant notre ère, le Sahara était un lieu très favorable à la vie. Partout, on retrouve des traces de cette activité humaine. 
 
 
 
 
Les chasseurs-pasteurs de l'âge de pierre occupaient le Sahara entre 8 000 et
3 000 avant notre ère. Peinture rupestre du Tassili. Style des Bouviers. Paris, Musée de l'Homme.  dinosoria.com
 
 
 
Les œuvres les plus anciennes datent du Paléolithique supérieur, avant 9 000 ans avant notre ère. Les plus belles œuvres rupestres ont été produites par des populations d’éleveurs entre 6 000 et 2 000 ans avant notre ère.
 
Les populations néolithiques ont couvert les rochers de gravures et de peintures vivantes aux couleurs chaudes.
 
 
Dans cette région, 10 000 figures peintes ont été mises au jour en 1944. Cet ensemble, dit du Tassili, couvre une période très longue et raconte le quotidien des populations de cette région. 
 
 
 
 
Chronique de la vie quotidienne. By Gruban 
 
 
L’une des premières périodes est définie par le style des « hommes à tête ronde ». Les représentations masculines y abondent. Ces hommes ont un corps schématique, une tête ronde et hypertrophiée et sont armés de masses, d’arc et de flèches.
Certains portent des masques.
 
 
 
La période suivante, dite des « bouviers », couvre une grande partie du Néolithique. C’est un art narratif. On y voit principalement des troupeaux de bovidés, des scènes de chasse et de la vie quotidienne. 
 
 
 
 
Scène de travail. On n'a pas trouvé d'explications à la curieuse position des jambes de ces femmes et enfants. Paris, Musée de l'Homme.  dinosoria.com 
 
 
La période dite du « cheval » couvre les II et I millénaires (âge des métaux). Ces peintures retracent l’apparition d’envahisseurs montés sur des chars mais c’est également une période où les chevaux étaient utilisés pour le transport. C’est pourquoi de nombreuses peintures représentent des cavaliers. 
 
 
 
 
La vie animale était foisonnante dans le Sahara. On y trouvait de nombreux animaux sauvages aujourd'hui disparus.
By Gruban
 
 
 
La dernière période est celle dite du « chameau ». Elle commence vers environ 100 ans avant notre ère. Le chameau remplace peu à peu le cheval sur les fresques.
Nous quittons alors la préhistoire pour entrer dans l’histoire avec la présence de l’alphabet Touareg.
 
 
 
 
 
Peinture du Tassili. Femmes assises et chasseurs qui rentrent. Paris, Musée de l'Homme.  dinosoria.com 
 
 
Ces merveilleuses fresques font du Sahara un véritable centre de l’art néolithique. C’est l’un des plus riches au monde. 
En Europe, c’est en 1903 que l’on découvre en Espagne les premières peintures rupestres du Néolithique.
Les peintures sont de petites dimensions. Le thème de prédilection des artistes est la vie au quotidien.
 

Préhistoire - Néolithique - premiers villages -

Publié à 15:01 par acoeuretacris Tags : préhistoire néolithique village
Préhistoire - Néolithique - premiers villages -
 
Néolithique 
 
 
Les premiers villages. Guerre. Rites funéraires 
 
 
Devenu cultivateur et éleveur, l’homme du néolithique n’est plus un nomade à la recherche de moyens de subsistance. Grâce à un outillage plus perfectionné, la production alimentaire augmente et il peut s’organiser en collectivité.
Regroupées en villages, les nouvelles communautés forment des embryons de ville, centre d’un nouvel ordre social.
Au néolithique, alors que l’Europe reste attachée au village agricole, l’Orient voit naître les premiers villages puis les premières villes.
 
 
 
Du campement au village 
 
 
Au paléolithique, les hommes construisent des habitations faciles à démonter. L’avènement de l’agriculture va modifier cet état de chose.
Le travail des champs et le stockage des récoltes exigent un habitat plus stable. Il est donc normal que les premiers villages soient nés au Proche-Orient, berceau de la révolution agricole.
 
 
 
 
 
Village néolithique de l'île de Chypre (VIe millénaire avant notre ère). By Wessex Archaeology 
 
 
Cependant, il faut souligner que cette chronologie n’est pas aussi formelle. En effet, au Mexique, la domestication de la courge a précédé d’au moins 1 000 ans la sédentarisation des Indiens. 
 
 
Les natoufiens, principalement implantés dans les actuels Israël et Jordanie,  habitaient déjà des maisons en dur il y a 12 000 ans. Leur économie reposait pourtant essentiellement sur la chasse et la cueillette.
A moitié enterrées dans des fosses circulaires, leurs demeures constituent cependant les premiers hameaux de brique.
 
 
 
Les premiers villages 
 
 
Les premières constructions rectangulaires apparaissent il y a 10 000 ans à Çatal Höyük, en Anatolie.
Cette innovation architecturale permet d’agrandir progressivement l’espace habitable. Faites de briques crues enduites d’une couche de plâtre, les maisons adossées les unes aux autres, communiquent entre elles par des cours intérieures.
 
 

L’accès s’effectuait par des toits en terrasse. Cette ville ne possédait aucune rue. Chaque maison avait une pièce principale équipée d’un foyer et d’un four. 
 
 
 
 
Reconstitution 3D de Çatal Höyük. By Open Knowledge 
 
 
Çatal Höyük  pouvait loger plusieurs centaines de personnes. Ce site s’étale sur environ 15 hectares. Les maisons sont recouvertes de nombreuses peintures dont certaines semblent évoquer des scènes mythiques : vautours attaquant des hommes sans tête,  culte du taureau.
Les morts sont parfois enterrés sous les maisons et le crâne déposé dans la demeure.
 
 
 
 
 
Crânes déposés dans une demeure. By Open Knowledge 
 
 
Les plans des habitations ont été constamment améliorés. Grâce à la chaux et au plâtre, inventés il y a 9 600 ans environ, les murs sont enduits et les sols isolés. 
 
 
A Sawwan, un site irakien vieux de 8 000 ans, les habitations sont entourées d’un muret d’enceinte. 
 
 
 
 
Les figures féminines sont très abondantes au néolithique (Museum of Anatolian Civilization) . By Brewbooks 
 
 
Les habitations deviennent plus raffinées avec la céramique. A Oueili, en Irak, des carrelages ont été exhumés sur ce site vieux de 7 500 ans.
Les bâtisses montrent que l’espace se spécialise. En effet, la salle centrale servait manifestement de salle à manger.
Au milieu se trouvait un foyer et une plate-forme percée d’un trou, peut-être destinée à supporter une jarre d’eau.
Les deux autres espaces étaient réservés au repos.
 
 
 
 
 
Céramique peinte. IVe millénaire. (Musée d'Israël).  dinosoria.com 
 
 
Un peu partout, la civilisation néolithique s’étend. L’ensemble de l’Europe va être colonisé en trois millénaires.
Cependant, en Europe, la surface des villages est beaucoup plus modeste.
 
 
 
 
 
Vestiges du village de Skara Brae en Ecosse. By Basykes 
 
 
Les hommes quittent leurs huttes de branchage recouvertes de peau pour de grandes maisons en torchis. A Skara Brae, en Ecosse, le bois se faisant rare, les habitants ont construit les premières maisons de pierre, avec un foyer central et des banquettes latérales en guise de lit. 
 
 
 
 
Maison de Skara Brae. By Lil Jim 
 
 
On peut en déduire que si les espaces à l’intérieur des habitations se sont spécialisées, il en a été de même pour les activités humaines.
En effet, il fallait des maçons, des tailleurs de pierre, des céramistes ou des tisserands.
 
 
 
Naissance de la  guerre 
 
Au début du néolithique, l’amélioration de la production agricole a des effets bénéfiques. Dans un premier temps, les conditions de vie s’améliorent et la démographie explose.
Aux alentours de 2 000 ans avant notre ère, cette population est passée à 100 millions alors qu’elle n’était que d’environ 10 millions au début du néolithique.
 
 
 
Ces masses humaines de plus en plus importantes rentrent en concurrence. Poussées par le besoin de protéger leurs biens, des communautés établissent leurs villages sur des hauteurs escarpées ou à l’abri derrière des murailles, comme à Jéricho. 
 
 
Les conflits territoriaux devaient certainement exister bien avant mais c’est au néolithique que la notion de « guerre » apparaît. 
 
 
Cette thèse est confirmée par des traces d’incendies violents et de nombreux fragments de squelettes humains qui portent des séquelles de coups et de blessures. 
En Languedoc, en France, vers le milieu du IIIe millénaire avant notre ère, les hameaux de la culture de Fontbouisse regroupent plusieurs familles dans de longues maisons de pierre sèche, à l’intérieur d’une grande enceinte basse, flanquée de tours rondes. 
 
 
 
 
Reconstitution du village préhistorique de Cambous 
 
 
La guerre apparaît avec l’instinct de propriété. On a retrouvé des charniers où les hommes sont jetés pêle-mêle, le crâne enfoncé, des pointes de silex enfoncées entre les côtes.
Certains restes humains démontrent que les vainqueurs pratiquaient un cannibalisme rituel. En effet, des restes humains ont été retrouvés mélangés à des aliments dans les ruines calcinées de certains villages fortifiés de l’Hérault ainsi que sur d’autres sites en Europe.
 
 
 
Qui dit guerre, dit guerriers. Apparemment, dès cette époque, les guerriers tendent à dominer ceux qu’ils défendent.
La société devient donc de plus en plus hiérarchisée comme en témoignent les sépultures.
 
 
 
 
 
Mégalithe d'Irlande. By James Shiell 
 
 
Des tombes beaucoup plus riches sont construites avec d’énormes blocs de pierre. Ces sépultures sont les mégalithes. 
 
 
Rites funéraires au néolithique 
 
Alors que les néandertaliens déposaient dans une simple fosse le défunt accompagné de quelques offrandes (fleurs par exemple), les sépultures du néolithique témoignent de rapports étroits entre le monde des morts et celui des vivants. 
 
 
La plupart des défunts sont inhumés mais l’incinération existe aussi. 
 
 
Les morts sont enterrés en position fœtale, allongés sur le dos. La plupart du temps, les villages se dotent de cimetières. 
 
 
 
 
Squelette exhumé à Çatal Höyük. By Open Knowledge 
 
 
Vers 3 500 avant notre ère, apparaissent les premières sépultures collectives, probablement familiales, et la hiérarchisation de la société se perpétue dans les tombeaux.
Les tombes des chefs se distinguent des autres par des objets somptueux.
 
 
A Varna, en Bulgarie, ces tombes renferment de nombreux bijoux et même de l’or pour les plus riches. 
 
 
Le culte des crânes est propre au néolithique. ‘Ain Ghazal, en Jordanie, est l’un des plus grands sites néolithiques connus.
Vers 6 000 ans avant notre ère, le village abritait environ 2 000 personnes.
 
 
 
 
 
Crâne de Jéricho. VIIème millénaire. Jérusalem. (Musée des Antiquités) .  dinosoria.com 
 
 
On a retrouvé de nombreuses petites figurines d’argile d’animaux, principalement des bovins. Les figurines humaines sont plus rares et toutes, à une exception près, sont décapitées. Elles se présentent sous la forme de corps acéphales ou de têtes seules. 
 
 
 
 
Figurine animale retrouvée en 2002 à Çatal Höyük. By Open Knowledge . 
 
 
Les morts étaient généralement enterrés sous le sol des maisons. Après une période plus ou moins longue permettant la décomposition, la fosse funéraire était rouverte et on en ôtait le crâne. 
 
 
 
 
Corps enterré sous une maison à Çatal Höyük. By Open Knowledge 
 
 
Des crânes étaient ré-enterrés ailleurs mais certains recevaient un traitement particulier. Les traits du visage étaient reconstitués à l’aide de plâtre. 
 
 
 
 
Crâne humain provenant de Jéricho. Les traits du visage sont modelés en plâtre et des coquilles de porcelaine remplacent les yeux. (VIIe millénaire avant notre ère). Jérusalem, Musée des Antiquités.  dinosoria.com 
 
 
Les enfants de moins de 15 mois étaient traités sans égards et étaient jetés pour la plupart sur des décharges.
Certains adultes, environ un tiers des restes funéraires,  ont également été retrouvés dans des décharges. Leurs têtes n’avaient pas été décapitées. Celai suggère qu’ils ne bénéficiaient pas du même respect.
 
 
 
Qu’est-ce qu’une ville ? 
 
Certaines agglomérations du néolithique sont très importantes. Cependant, les spécialistes estiment que ce n’est pas le nombre qui fait la ville mais l’organisation de l’espace.
Une ville doit comporter notamment des bâtiments publics, des bâtiments liés au pouvoir, au culte, au commerce ou aux loisirs.
 
 
 
Les villages de  Çatal Höyük  ou  de ‘Ain Ghazal  ne répondent pas à cette définition. On ne peut donc pas parler de ville avant la naissance des grandes cités d’Egypte, de Mésopotamie et de la vallée de l’Indus. 

Préhistoire - Le néolithique -

Publié à 13:57 par acoeuretacris Tags : préhistoire néolithique
Préhistoire - Le néolithique -
Néolithique Terre cuite
Khartoum
 
 
 
La céramique de la période néolithique - travaillée sans tour - se caractérise par sa grande qualité technique et ses formes variées. Ici on peut voir différents décors obtenus notamment par lissage ou par brunissage typiques du site d'al-Kadada.
 
 
10 000 ans avant notre ère, une « révolution » éclate à l’échelle planétaire. En effet, le néolithique marque une grande étape dans notre histoire. Pour la première fois, l’Homme cesse d’être un nomade dépendant de la chasse. Cette période a été baptisée le « néolithique » c’est-à-dire « le nouvel âge de la pierre. » 
 

 
Homo sapiens devient un producteur et se met à cultiver. Jusqu’à présent, l’Homme vivait de la chasse, de la cueillette et de la pêche. Après la dernière glaciation de Würm, 10 000 ans avant notre ère environ, le climat se réchauffe doucement. 
 
 
De grandes forêts de feuillus et de conifères apparaissent. L’Homme commence à domestiquer les animaux et à cultiver les plantes. 
On parle souvent de « révolution néolithique » car ce nouveau mode de vie a eu autant d’impact sur l’humanité que la révolution industrielle.
La période du néolithique est comprise entre le mésolithique et l’âge des métaux.
 
 
 
Il est à souligner qu’il est très difficile de donner une chronologie précise. L’apparition des premiers grains domestiques, par exemple, varie beaucoup en fonction des sites. 
 
 
Le début du néolithique 
 
 
Au néolithique, l’Homme cesse d’être un simple prédateur et passe au statut de producteur. C’est un évènement vraiment décisif. 

Au paléolithique, l’Homme a colonisé la planète mais il reste asservi à son environnement. Il se comporte comme un prédateur intelligent qui sélectionne ses proies tout en restant tributaire de la nature.
Avec le néolithique, à partir de 10 000 ans avant notre ère, un processus irréversible s’amorce.
 
 
 
Néolithique « le nouvel âge de la pierre » fait référence à la pierre polie, par opposition au paléolithique « la vieille pierre » qui était simplement taillée. 
 
 
 
 
Pointes de flèches de silex. 4 000 - 2 400 avant notre ère. By Wessex Archaeology 
 
 
Mais, le néolithique opère un changement bien plus profond que cette simple innovation technique. 
Cette période marque un nouveau mode de vie qui reste celui que nous connaissons toujours. 
 
 
Les grandes étapes du  néolithique sont : 
  • Abandon du nomadisme 
  • Sédentarisation 
  • Création des premiers villages (à partir de – 12 000 ans) 
  • Invention de l’agriculture (vers – 9 000 ans) 
  • Début de l’élevage (vers – 8 500 ans) 
 
Peu à peu, l’Homme va fabriquer des outils perfectionnés, créer la spécialisation des tâches, créer la division du travail et la hiérarchie. 
Mais, malgré les apparences, il ne s’agit pas d’une rupture brutale mais plutôt d’une évolution graduelle. Cette dernière s’est poursuivie pendant deux ou trois millénaires.
Ce nouveau mode de vie a émergé dans quelques foyers puis il s’est diffusé aux régions voisines pour finalement s’imposer sur l’ensemble de la planète.
Cependant, on sait que plusieurs foyers de sédentarisation ont surgi simultanément dans des régions éloignées
 
 
 
Pourquoi modifier son mode de vie ? 
 
 
A la fin du paléolithique, les hommes vivent en petits groupes sur l’ensemble de la planète. Ces groupes fort éloignés ne communiquent pas entre eux.  Pourtant, cette « révolution » est apparue en même temps sur plusieurs continents. 
 
 
 
 
Les hommes du néolithique aimaient représenter leur environnement. Sur cette grotte en Somalie, la faune locale est peinte. By Najeeb 
 
 
On peut donc se demander quelle motivation ou quelle logique a poussé l’Homme à évoluer dans le même sens.
 
Voici les deux thèses décrites dans « la plus belle histoire de l’homme » par Jean Guilaine, professeur au collège de France : 
 
 
“ Pour les uns, c’est la nature qui a contraint l’Homme à s’adapter. A cette époque, la dernière glaciation se termine. Le climat se réchauffe, il devient plus humide et favorise la végétation. L’Europe découvre un climat tempéré, les régions méridionales se retrouvent plus sèches. Dans certaines contrées plus arides, les hommes se concentrent dans des zones favorables, près des lacs, des rivières, des marécages. 
On peut penser que la proximité de l’eau, c’est-à-dire de la vie, les incite à s’intéresser de plus près aux animaux et aux plantes, et que cette symbiose quotidienne les conduit à les domestiquer. ” 
 
 
“ Pour les autres, ce serait l’évolution intellectuelle de l’Homme qui l’aurait incité à changer. Depuis leurs origines, les êtres humains créent de l’artificiel. [….] La nature n’y serait  pas pour grand-chose. L’évolution viendrait de la volonté humaine, et de rien d’autre.” 
 
 
Les premiers foyers de sédentarisation 
 
 
Les premières sédentarisations débutent il y a entre 12 000 et 10 000 ans avant notre ère. Ce ne sont que des ébauches. 
 

Des groupes se fixent près de lacs ou des côtes, là où la nourriture est plus abondante. Ils restent nomades mais installent des camps de base.
 
 
C’est au Proche-Orient que les premiers foyers ont été découverts. Les plus vieux sites se situent dans le Croissant fertile :  Jordanie, Syrie, Israël, Palestine, Mésopotamie, Iran, Irak, Turquie. 
 
 
 
 
Vestiges d'un village en Jordanie ( 9000 ans avant notre ère) . By Tympsy 
 
 
A la même époque, des hommes se sédentarisent au Mexique et au Pérou. 
 
 
Plus tard, viennent la Chine, l’Asie du Sud-Est et l’Afrique orientale. 
 
 
Entre   9000 ans et  5000 ans avant notre ère, les principales céréales et légumineuses vont être domestiquées sur différents continents : 
  • Blé, orge, pois, lentille, fève au Proche-Orient 
  • Millet, riz en Extrême-Orient 
  • Maïs, haricots en Amérique 
  • Mil, sorgho en Afrique 
 
Il est à noter que des grains de blé domestique ont été découverts à Aswad en Syrie. Ce site a été daté de 12 800 ans environ.
La chronologie est assez confuse car, par exemple, à Netiv Haghud, un village fondé il y a 11 000 ans au nord de Jéricho, seuls 10% des grains d’orge sont de type domestique.
 
 
 
 
 
Meule de pierre qui servait à la préparation des aliments végétaux (British Museum). By Wessex Archaeology 
 
 
Une agriculture primitive, pratiquée avec des grains sauvages, a donc largement précédé l’agriculture proprement dite. 
 
 
Ce qui est certain, c’est qu’à partir de 9000 ans avant notre ère, l’évolution va aller très vite. L’ébauche d’ancrage aboutit aux prémices de l’agriculture. 
 
 
Les prémices de l'agriculture 
 
 
Des groupes de chasseurs-cueilleurs se sédentarisent dans une zone qui s’étend du Nil à l’Euphrate. Ils commencent par cueillir le blé et l’orge sauvages puis les domestiquent comme ils le feront pour le mouton, la chèvre et un peu plus tard le bœuf. 
 
 
Ces hommes vivent dans des petites huttes circulaires à fondations de pierre qui ont été retrouvées à Jéricho.
Toujours à Jéricho, on a retrouvé une tour de pierre de 10 mètres de diamètre pour près de 9 mètres de haut qui jouxte un rempart de 3 mètres de large.
 
 
 
 
 
Tour circulaire en pierre de Jéricho. L'entrée est en bas (Période néolithique pré-céramique). By Wessex Archaeology . 
 
 
Jéricho fait partie d’un ensemble de sites archéologiques en relation avec la culture natoufienne du nom d’un site cavernicole de l’oued en-Natouf dans les collines de Judée, en Israël.
La culture natoufienne est caractérisée par des petits villages de huttes rondes aux murs de pierre et des populations relativement importantes.
Les objets façonnés comprennent des meules et des mortiers utilisés pour moudre les graines. Les lames de faucille en silex comportent de nombreuses dents et étaient utilisées pour ramasser les céréales sauvages.
Les sites et les cimetières montrent un début de hiérarchisation ainsi que des échanges de biens entre les communautés tels les coquillages ou des bols de pierre.
 
 
 
 
 
 
Reconstitution d'un village avec maisons circulaires en Jordanie. By Tympsy 
 
 
Cependant, on ne peut pas vraiment parler d’agriculture avec les natoufiens. Ce ne sont pas encore des paysans. Ils améliorent leur quotidien avec le blé et l’orge sauvage. 
 
 
Ces groupes s’intéressent à l’art. Ils façonnent des statuettes féminines aux traits sexuels accentués. On pense que c’est peut-être un culte de la fertilité qui était pratiqué du fait de cette sédentarisation. 
 
 
 
 
 
Déesse enfantant soutenue par des félins. Cette figurine en terre cuite provient de Çatal Höyük . By Levork 
 
 
L’animal prend déjà une place symbolique importante dans la vie quotidienne. Certains groupes semblent honorer le taureau dont ils fichent les cornes dans les murs, comme à Çatal Höyük en Turquie. 
En Occident par contre, les hommes continuent de vivre de chasse, de pêche et de cueillette. 
 
 
La naissance de l'agriculture 
 
 
L’élevage et l’agriculture sont apparus à peu près dans les mêmes foyers. L’archéologie a démontré que le végétal a été domestiqué avant l’animal. Cependant le débat n’est pas clos car, par exemple, en Afrique, des peintures rupestres montrent des bœufs domestiques. Cette domestication serait donc antérieure à la découverte du mil et du sorgho. 
 
 
D’une manière certaine, agriculture et élevage ont commencé à se diffuser à partir du Proche-Orient. 
 
 
Après avoir cueilli les graines de plantes sauvages pendant près de 2 000 ans, les habitants du Levant se mettent réellement à l’agriculture. 
 
 
 
 
 
Fragments de poteries de Çatal Höyük . By Çatal Höyük 
 
 
Sélectionnant les plantes selon leur rendement, multipliant les essais, ils créent une nouvelle économie qui va se répandre en Eurasie.
D’autres foyers agricoles naissent ailleurs sur la planète, l’horticulture se développant dans le Pacifique.
 
 
 
A partir de 8 000 ans avant notre ère, l’agriculture n’est plus une activité marginale. 
 
 
Loin de l’influence proche-orientale, l’agriculture a fait son apparition en Amérique. La courge est d’abord domestiquée il y a environ 12 000 ans.
Puis, vers 9 000 avant notre ère, le haricot, l’avocat et le piment font leur apparition.
 
 
 
 
 
Figurine féminine de Çatal Höyük . By Brewbooks 
 
 
Le maïs est cultivé dans la vallée de Tehuacan il y a 7 000 ans. Le riz est domestiqué en Chine il y a 7 000 ans, puis en Inde et en Afrique  il y a 4 000 ans. 
C’est à partir du Proche-Orient que sont diffusées les céréales cultivées en Europe.
 
 
Les populations néolithiques les introduisent sur un continent où les céréales ne poussaient pas à l’état sauvage. 
 
 
L’impact sur la population mondiale 
 
 
L’invention de l’agriculture et de l’élevage assure à l’homme une sécurité alimentaire. A la fin du paléolithique, on estime la population mondiale entre 6 et 8 millions d’individus. 
Sous l’effet de la révolution néolithique, cette population va être multipliée par 10  pour atteindre environ 80 millions d’habitants entre 8 000 et 6000 ans avant notre ère. 
 
 
Sur le seul territoire de la France, on passe de 50 000 à 500 000 individus environ. 
 
 
L’outillage en pierre polie 
 
 
Le néolithique est marqué par l’apparition de la technique de la pierre polie. Ce procédé consiste à lisser le traditionnel silex taillé.
L’objet préformé passe sur des blocs de grès, pourvus de larges cuvettes pour polir et de stries pour former les bords tranchants.
 
 
 
 
 
Outils néolithiques: sagaie, harpon, pointes de flèche. By Wessex Archaeology . 
 
 
Ce travail de finition permet d’obtenir des outils mieux adaptés : haches ou lames de faucille. 
Appliquée à l’obsidienne ou le jade, cette technique a permit de créer de nouveaux objets : vases, plats, bracelets … 
 
 
La conquête de l’Europe 
 
 
La mer ne fait pas peur à ces hommes. Depuis la fin du paléolithique, les hommes savent fabriquer des radeaux.
On a découvert aux Pays-Bas une pirogue vieille de 8 300 ans.
 
 
 
Nos ancêtres traversent donc la Méditerranée et les premiers colons s’installent, vers 6 000 ans avant notre ère, sur le pourtour méditerranéen.
Ils savent domestiquer les végétaux mais également les moutons, les chèvres et les bœufs.
 
 
 
 
 
Découverte à Bourg-Charente en 1979 par des plongeurs, cette pirogue monoxyle (un seul morceau de bois) est datée d'environ 3000 av. JC (néolithique). Elle est exposée au Musée d'Arts et d'Histoire de Cognac. By Pierre-Alain Dorange 
 
 
Les autochtones sont des chasseurs-cueilleurs. 
 
 
Les colons finissent par s’imposer car leur mode de vie est bien plus performant. Peu à peu, ils colonisent les régions intérieures. 
Une autre vague de colons est arrivée par le Danube. Les Danubiens s’installent le long des grandes vallées du Bassin parisien. Ils construisent des villages comportant de grandes maisons de bois et de terre qui peuvent atteindre 45 mètres de long.
 
 
Dans la vallée de l’Aisne, des villages ont été construits tous les 5 kilomètres. Celui de Cuiry-lès-Chaudardes couvrait plus de 6 hectares et comptait une trentaine de maisons qui pouvaient loger entre 50 et 200 habitants. 
 
 
 
 
Statuette du Néolithique (5 000 - 3 500 avant notre ère). Metropolitan Museum of Art. By Mary Harrsch 
 
 
Vers 3 500 avant notre ère, l’ensemble du continent sera colonisé par les agriculteurs. Toute l’Europe occidentale voit la diffusion de la poterie, le blé est cultivé et les derniers chasseurs sont refoulés dans le Grand Nord ou assimilés. 
 
 
La céramique 
 
Déjà connue au paléolithique, la céramique est omniprésente au néolithique. Il est vrai que les hommes commencent à avoir des biens à stocker.
Il y a donc multiplication des récipients de toutes formes à partir de la seconde moitié du VIIe millénaire.
Mais, la céramique devient également un support artistique. Chaque région se distingue par les décorations des poteries.
 
 
 
 
 
 
 
Jarre. By Pressapochista 
 
 
Cependant, ces poteries sont assez sommaires car les techniques restent élémentaires.
Le tour de potier n’apparaît que 3 000 ans avant notre ère en Orient et beaucoup plus tard en Occident.
 
 
 
L’ébauche des futures sociétés 
 
Les chasseurs-cueilleurs vivaient par petits groupes dispersés. Peu nombreux, les hommes étaient très mobiles.
La mobilité implique les échanges mais n’étant pas sédentaire, chaque groupe allait et venait
 
 
. 
Au néolithique, la sédentarisation débouche sur la création des premiers villages. Pour chaque groupe, le village est le seul point d’attache et en quelque sorte le centre du monde.
Rapidement, ces différentes communautés vont se fédérer et passer des alliances. Spécialisation des tâches et hiérarchie vont en découler tout naturellement.
C’est bien au néolithique que la structure de nos futures sociétés est née.
 

La saga des marques - SEB -

Publié à 11:50 par acoeuretacris Tags : seb marques
La saga des marques - SEB -

En 1954 on ne recevait pas les cocottes au Salon !

En 1953 Seb (Société d’Emboutissage de Bourgogne)lance la Super Cocotte en aluminium embouti.1954 : la cocotte est inerdite d'entrée au 23ème Salon des Arts Ménagers au Grand Palais. A cette occasion son inventeur, Frédéric Lescurese fend d'un poeme : "Je suis une pauvre Cocotte. Le Salon m'a fermé ses portes. Pourtant je suis sûre et fidèle. Et puis, de beaucoup, la plus Belle ..."


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La sécurité, c’est ce qu’apportent l'invention Des frères Lescure aux ménagères. Le fond de la cocotte n’est plus soudé, mais la cuve est emboutie, et donc d’un seul tenant. Le système de fermeture de la cocotte est également nouveau: un étrier placé sur le couvercle vient s’encastrer dans les deux oreillons de la cocotte et se ferme par serrage. Si la vapeur augmente parce que les soupapes sont obstruées, l’étrier se dilate et laisse échapper la vapeur le long des parois, sans risquer de brûler l’utilisateur. L’année de son lancement, la Super Cocotte se vend à 150 000 exemplaires. Les générations suivantes, en aluminium, en inox puis en acier émaillé, connaîtront un succès grandissant. Seb a vendu plus cinquante cinq millions de cocotte !

Un jour... une histoire... 15 janvier 1790

Publié à 11:41 par acoeuretacris Tags : un jour 15 janvier
Un jour... une histoire... 15 janvier 1790

 

15 janvier 1790

 

La France est divisée en 83 départements
 
 

L'Assemblée constituante, qui gouverne la France depuis les débuts de la Révolution, a pris un décret dès le 22 décembre 1789 pour réformer l'organisation du royaume. Le 15 janvier 1790, ce décret aboutit sur la création des départements. Leur nombre est initialement fixé à 83.

 

Ce nouvel échelon administratif et démocratique, bien enraciné dans l'Histoire, entre la commune et l'État, est appelé à un vif succès même si des voix s'élèvent aujourd'hui pour réclamer sa suppression...

 

 

Confusion administrative

 

Le royaume comptait sous l'Ancien Régime 34 généralités ou provinces, 40 gouvernements militaires, 135 diocèses, 13 parlements judiciaires etc. Qui plus est, ces circonscriptions héritées de l'Histoire s'enchevêtraient et différaient par leur statut. On distinguait notamment les pays d'élection des pays d'État.

 

Les pays d'État correspondaient aux régions les plus récemment rattachées au royaume et avaient conservé à ce titre leurs institutions propres (parlements, assemblées,...). Ils étaient moins imposés que les pays d'élection !

 

Toutes les généralités de province avaient à leur tête un intendant désigné par le roi, qui tentait parfois de mettre un peu de cohérence dans les affaires locales.

 

 

Redécoupage administratif

 

Les députés décident de mettre fin à cette confusion administrative héritée d'un millénaire d'Histoire. Ils projettent dans un premier temps de créer des circonscriptions géométriques, à l'image des États américains.

 

Le sage Mirabeau s'y oppose avec véhémence : «Je demande une division qui ne paraisse pas, en quelque sorte, une trop grande nouveauté ; qui, si j'ose le dire, permette de composer avec les préjugés et même avec les erreurs, qui soit également désirée par toutes les provinces et fondée sur des rapports déjà connus.» Ses voeux sont pleinement exaucés par le «Comité de division» chargé de redessiner la carte de France.

 

Lesnouvelles divisions sont baptisées «départements», d'un vieux mot français qui appartient au vocabulaire administratif depuis François 1er. Leurs limites respectent dans la plupart des cas les anciennes provinces. C'est ainsi que la Bretagne et la Normandie sont divisées en cinq départements chacune. La taille des départements est telle que chaque citoyen puisse accéder à son chef-lieu en une journée de cheval au maximum.

 

Sans le savoir, les députés recréent de la sorte les anciens pays... de la Gaule d'avant les Romains. La preuve en est dans la coïncidence entre le nom de nombreux chefs-lieux de département et celui des tribus gauloises locales. Amiens évoque les Ambiens, Beauvais les Bellovaques, Cahors les Cadurques, Nantes les Namnètes, Paris les Parisii, Poitiers les Pictones, Reims les Rèmes, Soissons les Suessiones,Tarbes les Tarbelles, Vannes les Vénètes,...

 

Ainsi, le département est la circonscription la mieux enracinée dans l'Histoire de France, en concurrence avec la commune, héritière des anciennes paroisses. Au fond d'eux-mêmes, les Français restent aujourd'hui très attachés à cette circonscription héritée de la monarchie et de la Révolution.

 

 

Surprenante Vendée

 

Des 83 départements créés par l'Assemblée constituante, la Vendée est l'un de ceux qui s'est acquis la plus forte identité. On a pu écrire de lui : «Vendée : le seul département qui soit devenu une province» (Louis Chaîgne).

 

Constitué à partir du Bas-Poitou, le département de la Vendée tire son nom d'un affluent de la Sèvre niortaise qui baigne Fontenay-le-Comte, le chef-lieu initial. Plus tard, Napoléon a déplacé le chef-lieu à La Roche-sur-Yon, un bourg plus central, rebaptisé Napoléon-Vendée puis Bourbon sous la Restauration avant de reprendre son ancien nom sous la IIIe République.

 

 

Précaire autonomie

 

Les départements créés par l'Assemblée constituante sont dirigés par un conseil de 28 membres assisté d'un directoire de 8 membres et d'un procureur général syndic chargé de faire appliquer les lois.

 

Conseillers et procureurs sont élus pour deux ans par les citoyens actifs (ceux qui paient au fisc l'équivalent d'au moins dix journées de travail).

 

Les départements sont divisés en districts, eux-mêmes dirigés par un conseil élu de douze membres, et en communes, au nombre de 44.000. Les villes de plus de 25.000 habitants sont elles-mêmes découpées en sections.

 

Les membres des assemblées locales et départementales ne sont pas nommés par le gouvernement central comme les intendants des généralités de l'Ancien Régime. Ces assemblées bénéficient de ce fait d'une très grande autonomie.

 

Mais, très vite, les gouvernements révolutionnaires vont limiter leurs prérogatives en les soumettant à l'autorité d'un représentant muni de pouvoirs discrétionnaires puis, sous le Consulat de Napoléon Bonaparte, à l'autorité d'un préfet nommé par le gouvernement, véritable héritier des anciens intendants.

Ephéméride du... 15 janvier

Publié à 11:31 par acoeuretacris Tags : éphéméride 15 janvier
Ephéméride du... 15 janvier

 

Molière

 

Saints à fêter

 

Ablebert - Bonnet - Eloi de Lerins - Ephise (patron de Cagliari) - Habacuc - Isidore - Jean Calybite - Laudat - Malard - Mau (patron des chaudronniers et fossoyeurs) et Placide - Paul de Thèbes - Prochore et Gabriel - Rachel - Remi - Tarcice

 

 

Le dicton du jour

 

D'habitude à la Saint Maur,
La moitié de l'hiver est dehors.

 

 

Ils sont nés ce jour là

 

1622 Jean Baptiste Poquelin dit Molière, auteur et acteur de pièces de théâtre toujours célèbres dont "Le malade imaginaire", "Le médecin malgré lui", "Les fourberies de Scapin", "Les précieuses ridicules", ...



1850 Sofya Kovalevskaya, mathématicien.



1866 Nathan Murray Butler, prix Nobel de la paix en 1930.



1875 Thomas Burke, athlète, champion olympique du 100 m et du 400 m en 1896.



1885 Claes Koering, champion olympique de saut d'obstacle par équipe (équitation) en 1920.



1894 Jacob Opdahl, gymnaste, champion olympique du combiné exercices libres par équipe en 1912.



1897 Eric Malmberg, champion olympique de lutte gréco-romaine (68 kg) en 1932.



1898 Sture Ericsson, gymnaste, champion olympique du combiné, système suédois par équipe en 1920.



1905 Rowland George, champion olympique d'aviron en quatre sans barreur en 1932.



1906 Aristoteles Sokrates Onassis, armateur richissime, époux de la célèbre diva Callas puis époux de Jacqueline Bouvier (ex-Kennedy).



1907 Janusz Kusocinski, athlète, champion olympique du 10 000 m en 1932.


1908 Edward Teller, père de la bombe H.



1910 Raymond Bass, gymnaste, champion olympique de montée à la corde en 1932.



1912 Michel Debré, Premier Ministre Français de 1959 à 1962.


1915 Edouard Artigas, escrimeur, champion olympique à l'épée par équipe en 1948.



1918 Gamal Abdel Nasser, Premier Ministre, gouverneur militaire de l'Egypte, Président de la République égyptienne, il nationalise le canal de Suez, ce qui provoque la crise de Suez en 1956, et la guerre contre Israël.


1919 Maurice Herzog, alpiniste (premier au sommet de l'Annapurna, en compagnie de Lachenal) puis homme politique français (haut-commissaire à la Jeunesse et aux Sports).


1921 Clifford Barker, membre de l'équipe championne olympique de basketball en 1948.


1923 James Hardy, champion olympique d'aviron (huit) en 1948.



1929 Martin Luther King Jr, homme politique, pasteur et prix Nobel de la paix en 1964.



1932 Louis Jones, athlète, champion olympique du relais 4 x 400 m en 1956.



1932 Dean Smith, athlète, champion olympique du relais 4 x 100 m en 1952.



1948 Wolfgang Gunkel, champion olympique d'aviron (deux barré) en 1972.



1949 Peter Vonhof, cycliste, champion olympique de poursuite par équipe sur 4000 m en 1976.



1950 Marius Trésor, footballeur, ancien membre de l'équipe de France (65 séléctions entre le 4/12/ et ).



1954 Henrietta Ebert, championne olympique d'aviron (huit) en 1976.


1961 Jerry Page, boxeur, champion olympique (super-legers) en 1984.



1962 Le Grand Vizir Iznogoud, son valet Dilat Laraht et le calife Haroun el-Poussah naissent de l'imagination et du dessin de Tabary et Goscinny.



1966 Elizabeth Mitchell, nageuse, championne olympique du 4 x 100 m quatre nages en 1984.


1970 Odalis Reve Jimenez, championne olympique de judo (moyennes) en 1992.

 

 

Ils ont disparu ce jour là

 



0936 Raoul (ou Rodolphe), roi de Bourgogne. Hugues le Grand, fils de Robert Ier, est le plus puissant personnage du royaume mais il préfère placer sur le trône Louis IV (dit d’Outremer car il a été élevé en Angleterre) qui lui reconnaît le titre de Duc des Francs.



1919 Karl Liebknecht et Rosa Luxem­burg, ar­rêtés et assassinés par les communistes spartakistes menés par le social-démo­crate Gus­tav Noske

 

1966 Heinrich Keimig, membre de l'équipe championne olympique de handball en 1936.



1968 Charles Bacon, athlète, champion olympique du 400 m haies, en 1908.

 

1983 Charles Eley, champion olympique d'aviron en quatre sans barreur en 1924.



1988 Sean Mac Bride, fondateur d'Amnesty International et prix Nobel de la Paix en 1974.



2000 Alain Poiré, producteur de cinéma (Les tontons flingueurs, le dîner de cons,....


2002 Michel Poniatowski, ancien ministre de l'Intérieur de Valéry Giscard d'Estaing, maire de l'Isle-Adam de 1971 à 1999.

 

 

Quelques évènements

 

1208 Après une vaine entrevue avec Raimond VI de Toulouse qui persiste dans son refus de lutter contre les cathares, le légat du pape, Pierre de Castelnau, qui se dispose à traverser le Rhône à Saint-Gilles, est assassiné par un personnage que l’on identifie comme étant un écuyer du comte.


1609 Parution du premier hebdomadaire : L"Aviso Relation oder Zeitung".



1759 Inauguration du British Muséum de Londres



1790 Décret créant les 83 départements français et suppression des douanes intérieures.



1895 Fin du mandat de président de la République Française de Jean Casimire Perier qui démissionne de ses fonctions.



1898 Parution de Cyrano de Bergerac, d'Edmond Rostand



1910 Naissance de l'Afrique Equatoriale Française, ex-Congo français.



1919 Les trou­pes gou­vernementales comman­dées par le social-démo­crate Gus­tav Noske ar­rêtent et assassinent les communistes spartakistes : Karl Liebknecht et Rosa Luxem­burg.

1943 Ouverture du bâtiment du Pentagone qui doit son nom à sa forme géométrique.

1948 Présentation à Paris du film de Chaplin, "Monsieur Verdoux".


1957 Le président égyptien Nasser nationalise les compagnies étrangères.


1966 Une inondation fait 66 plus de 400 mort à Rio de Janero, Brésil.


1971 Sortie du film "Fantasia chez les plouc" avec Lino Ventura, Mireille Darc, Jean Yanne,...



1971 Inauguration du barrage d'Assouan, sur le Nil, Egypte.



1989 La police de Prague réprime une manifestation interdite sur la place Wenzel.


1992 La C.E.E. reconnait l''indépendance de la Croatie et de la Slovénie.



1992 Hubert Auriol, quadruple champion du Paris-Dakar en moto remporte cette édition en auto sur Mitsubish.



1993 Arrestation spectaculaire, à Palerme, Italie, de "Toto" Rina, chef de la Mafia, et recherché depuis 20 ans !



1995 Pierre Lartigue accompagné de Michel Périn, remporte le Grenade-Dakar avec la Citroën ZX. Stéphane Peterhansel remporte pour la quatrième fois d'affilé la catégorie motos avec une Yamaha.



1999 Panique au Millionnaire de la Française des Jeux : la bille qui détermine les gains des candidats, reste coincée sur la case "1 million de francs" après avoir été lancée par Richard Polomski, un lensois de 46 ans. Lors de la troisième tentative, l'huissier présent sur le plateau fait interrompre le tirage alors que la roue tourne encore et que la bille peut se décoincer toute seule.



2002 Régis Belleville et Taha ould Bouessif, accompagnés de 8 dromadaires, partent de Chingetti, Mauritanie pour traverser le Majâbat al-Koubrâ, la partie la plus aride du Sahara. Ils arriveront à Tombouctou, Mali, le 4 Mars 2002 après 1 137 km, dont 1 001 km sans puits.



2002 Patrick Cox succède à Nicole Fontaine au poste de président du Parlement européen.


2002 Yahaya Muhammad qui vit avec Amina Lawal depuis 11 mois, nie avoir eu des relations adultères avec elle et après avoir juré sur le Coran, selon la loi islamique, il est relâché. Amina a été accusée de fausse accusation contre lui et va être condamnée à mort pour adultère.

 

 

Bonjour, bonne journée à tous...

Publié à 11:12 par acoeuretacris Tags : bonjour
Bonjour, bonne journée à tous...

 

La caresse des yeux

 

Les caresses des yeux sont les plus adorables ;
Elles apportent l'âme aux limites de l'être,
Et livrent des secrets autrement ineffables,
Dans lesquels seul le fond du coeur peut apparaître.



Les baisers les plus purs sont grossiers auprès d'elles ;
Leur langage est plus fort que toutes les paroles ;
Rien n'exprime que lui les choses immortelles
Qui passent par instants dans nos êtres frivoles.



Lorsque l'âge a vieilli la bouche et le sourire
Dont le pli lentement s'est comblé de tristesses,
Elles gardent encor leur limpide tendresse ;


Faites pour consoler, enivrer et séduire,
Elles ont les douceurs, les ardeurs et les charmes !
Et quelle autre caresse a traversé des larmes ?

 

(auteur inconnu)

 

A demain...

Publié à 21:08 par acoeuretacris Tags : bonsoir
A demain...

 

Ecoute moi le vent

 

Ecoute moi le vent,
Je fais ma confidence à un rayon de lune,
A une pierre qui brille .
Je parle de ce soleil dont je n’ose trop dire,
De crainte que ses rayons s’emmêlent d’humilité.

 

 Un soir, dans la tempête où la force faisait rage,
Quand la foudre blessée retombait sur la terre,
Un soir où ces tonnerres mettent à cœur et à sang
Leur ouvrage dans les fleurs,
Quand la terre devient femme serpent
Et rampe dans la nuit,
J’allais à quatre pattes sur le dos des collines
En courant de terreur et le temps s’allongeait,
Lors je croyais pleurer.

 

Maintenant je comprends que tout venait du ciel.
Je lisais dans le noir et je n’en savais rien,
Mes mains contaient l’espoir, ma bouche hurlait de faim.
Mais j’ai creusé la souche où mon pied s’était pris,
Puis sans faire la fine mouche,
J’ai mordu dans la nuit.

 

Comme un guerrier de cuivre, mon corps en se levant
S’est tourné vers le ciel,
Là, mon regard a vu la naissance d’un matin
A l’étoile qui s’attarde, avant de s’évanouir.

 

Le vent, écoute moi,
Entends la confidence que je fais à la lune
Et à la pierre qui brille.
Je parle de ce soleil dont je n’ose trop dire,
Par crainte que ses rayons s’emmêlent d’humilité.

 

Lydia Pavot

 

bisous