A demain....

Publié à 21:39 par acoeuretacris Tags : bonsoir
A demain....

La Nuit

 

Le déclin du jour exile les bruits vers l'inconnu

  Il étouffe les cris et les voix

  Seuls le soupir d'une légère brise et le bruissement

  des feuilles troublent ce silence subtil

  Un noir profond envahit le ciel et s'abat sur les maisons

  Les arbres, masses obscures, se détachent encore de l'horizon

  C'est alors que tu apparais, beauté divine, toute vêtue de blanc

  Tu t'engouffres dans cette insondable opacité

  Le murmure des ténèbres s'empare de ton corps

  Le monde des pensées n'est plus

  La solitude t'envahit, la sérénité pénètre ton esprit

  Un silence intérieur s'étend sur ton âme, silence des illusions,

  silence des désirs

  Dans un froissement de robe, tu émerges de l'obscurité

  oh frisson de la vie

  Vainqueur de cette énigme qu'est la nuit.

 

Vincent Di Sanzo

 

bisous

Archéologie - Mesa Verde . Chaco Canyon

Publié à 21:12 par acoeuretacris Tags : archeologie mesa verde
Archéologie - Mesa Verde . Chaco Canyon
Mesa Verde . Chaco Canyon
La culture Anasazi

Le parc national de Mesa Verde, dans le Colorado, aux Etats-Unis, a abrité pendant des siècles les Indiens Anasazi.


On ignore le nom qu’ils portaient à l’origine mais dans la langue des Navajos ou Navahos, on les appelle Anasazis.
Dans cette région, on a retrouvé de nombreux vestiges de ce peuple, notamment une fabuleuse cité de pierres nichée dans le creux d’une falaise.

Les Anasazis sont cependant très méconnus et nous ne savons pratiquement rien de ceux qui ont édifié ces pueblos.


A Chaco Canyon, au Nouveau-Mexique, des peintures et des pétroglyphes semblent démontrer que le peuple Anasazi était de bons astronomes.

Mesa Verde : des palais de pierre

C’est en 1888 que trois éleveurs partis à la recherche de bêtes qui s’étaient échappées découvrirent Sun Point et plusieurs habitations.

La découverte de Cliff Palace, cette cité en pierres, date de cette époque.

Les recherches se poursuivirent grâce à un jeune explorateur suédois, Gustav Nordenskjöld, qui souhaita réaliser une véritable étude archéologique.

Vue panoramique de Cliff Palace

Il explora les deux collines appelées Wetherill Mesa et Chapin Mesa. En 1906, Mesa Verde « Table verte », reçut le statut de parc national.

A partir de cette date, les fouilles archéologiques s’intensifièrent.
En 1959, le professeur J.S Newberry entreprit une expédition pour le compte de l’armée américaine.


La Spruce Tree House doit son nom au grand pin de Douglas planté devant elle. Construite entre 1200 et 1276, elle comprend 140 pièces et 9 kivas ou lieux de culte
Il fallut encore attendre 15 ans pour qu’un photographe de l’U.S Geological Survey découvre le premier abri troglodytique dissimulé derrière le vaste plateau.

Dès lors cette région suscita la curiosité. On y découvrit de nombreux vestiges de ceux qu’on baptisa Anasazi, mot qui signifie dans la langue navajo « les anciens ».

Le Cliff Palace.

Les premiers Indiens Pueblos bâtirent ces villages troglodytes complexes (cliff-dwellings) entre le XIe et le XIIIe siècle
Cliff Palace est une structure en briques d’argile et de boue, qui compte plus de 200 pièces. On y dénombre 23 lieux de culte ou kivas, des chambres et des magasins pour stocker les récoltes.
Selon les archéologues, Cliff Palace, construit vers la fin du XIIe siècle, pouvait abriter environ 250 personnes.

Cliff Palace

A Mesa Verde, on a identifié environ 3 900 sites dont plus de 600 habitations troglodytiques.

La culture Anasazi

Pendant de nombreux siècles, les Indiens Anasazi ont vécu sur les plateaux du sud de l’Utah et du Colorado et sur ceux de l’Arizona et du Nouveau-Mexique.

Pétroglyphes Anasazi. Image John Harwood

L’histoire du peuplement de Mesa Verde dans les premiers siècles de notre ère reste encore très mystérieuse.
Au stade actuel de nos connaissances, on dénombre quatre périodes successives d’occupation du site :

  • Environ 450 à 700 de notre ère : période Basket Maker III, l'agriculture se généralise (maïs, courges), associée à la chasse et à la cueillette ; outillage lithique, travail de l'os ; développement de la céramique et de la vannerie ; maisons-fosses avec foyers centraux.
    (Certains ouvrages avancent les dates de 200 avant notre ère à 700 de notre ère)

 

  • Entre 700 et 900 : période Pueblo I : apparition de villages de maisons rectangulaires aux murs de pierre ; kivas cérémonielles

 

  • Entre 900 et 1100 : période Pueblo II

 

  • Entre 1100 et 1300 : période Pueblo III qui correspond à la construction de grands complexes architecturaux comme Mesa Verde et également au travail de l'argent et de la turquoise

 

Vivant de l’élevage et de la chasse, les premiers habitants de ces lieux se sédentarisèrent pour pratiquer l’agriculture. Ils maîtrisaient déjà la céramique et fabriquaient des vanneries d’où le nom de Basket Makers « fabricants de paniers ».

Pétroglyphes Anasazi. Image Caitlyn Willows

Appelées « jacal », leurs maisons primitives étaient de simples puits étayés par des poteaux en bois. Rapidement, ils formèrent de petits villages, d'abord situés au pied des éperons rocheux, puis en hauteur, sur les « mesas ».

Vers 500 de notre ère, ils fabriquaient des céramiques, des arcs et des flèches et se mirent à élever des dindes.


Une des 5 grandes kivas sur le site de Far View House que les Anasazis fondèrent à partir du XIIe siècle. Image jennlynndesign
A partir de la phase Pueblo II, le peuple Anasazi a changé ses habitudes en matière d’habitation. Ils commencèrent à construire de véritables habitations à la surface du plateau.
Les maisons se transformèrent en villages que les Espagnols appelleront « pueblos ».

Au fil des siècles, les villages se transformèrent en villes et vers 1100, le plateau du Colorado connut une croissance démographique.

Pueblos de Mesa Verde

Les kivas étaient de vastes structures souterraines de plan circulaire réservées aux cérémonies et au culte.
Dans de nombreux cas, les kivas étaient reliées à des structures analogues à des donjons dont la fonction n’est pas vraiment connue.

On a également retrouvé un complexe monumental entouré d’un double mur d’enceinte, peut-être un temple, baptisé le « Temple du Soleil ».

On pense que les Anasazis ont construit ces troglodytes pour se protéger. La difficulté d’accès empêchait tout intrus de les attaquer.

Kivas de Mesa Verde. image Caitlyn Willows

A partir de 1300 de notre ère, les Anasazis abandonnèrent les lieux. Cet abandon est-il dû à la sécheresse et donc la disette ?
Plus récemment, les autorités locales ont décidé de substituer au terme Anasazi, une appellation plus générale « les anciens habitants du pueblo ».

Actuellement, plus de 23 tribus, en plus des Navajos, peuvent prétendre être les descendantes de ceux qui ont édifié les constructions de Mesa Verde.

Ces tribus ont toutes des ancêtres qui ont habité des pueblos semblables dans le Nouveau-Mexique. Cependant, aucun autre édifice n’a égalé la splendeur de Mesa Verde.

Chaco Canyon: Le mystère Anasazi

Les plateaux rocheux aux tons ocrés semblent indiquer que les Anasazis s’intéressaient à l’astronomie. D’après certains archéostronomes, ces roches présenteraient un certain nombre de signes tendant à prouver que ce peuple possédait des connaissances développées en astronomie.

Chaco Canyon.

Sur une saillie, à quelques mètres d’une butte très élevée du Chaco Canyon au Nouveau-Mexique, trois imposants blocs de grès déterminaient une fente à travers laquelle le soleil dardait ses rayons, qui atteignaient deux spirales gravées à même la roche.
Pendant peut-être 1000 ans, ces rayons de soleil indiquaient précisément les solstices d’été et d’hiver, les équinoxes de mars et de septembre ainsi que les jours de l’année où le jour et la nuit ont la même durée.

Les spécialistes pensent que cet étrange phénomène, auquel on a donné le nom de Dague Solaire, est un calendrier anasazi.

La mort d’une étoile

Les rochers du Chaco Canyon semblent indiquer que les Anasazis assistèrent à la mort d’une étoile. En effet, une falaise comporte un rocher qui est orné de trois peintures : un croissant, un disque nimbé de rayons et une main.

Juste en dessous, un point entouré de deux cercles représente le Soleil.

Hansen Planetarium, Salt Lake City.  G. Rownon

Découvert en 1972, ces symboles apparaissent en d’autres endroits des territoires indiens. Ils illustrent une conjonction astrale occasionnelle : le rapprochement de Vénus et de la Lune.
Cependant, certains astronomes pensent que ces peintures commémorent un phénomène céleste. Le disque nimbé de rayons pourrait représenter l’explosion d’une étoile.

Les symboles du Chaco Canyon datent de l’époque où des astronomes chinois enregistraient sur leurs cartes l’apparition d’une étoile, résultant vraisemblablement de l’explosion d’une supernova.

Cette étoile hôte est apparue le 5 juillet 1054. Le rémanent de cette étoile forme la nébuleuse du Crabe, dans la constellation du Taureau.

Les pictogrammes anasazis dépeignent-ils cette explosion cataclysmique ?

Mesa Verde. Image John Harwood

En 1979, un astronome de la NASA a reconstitué la voûte céleste de cette nuit de juillet 1054. Cette nuit-là, la Lune, croissant inversé, se trouvait à deux degrés à peine de la nébuleuse du Crabe.

Des routes sans issue

Les routes des Indiens anasazis du Nouveau-Mexique sont loin d’être de simples sentiers. Elles constituaient un réseau de 800 km de chaussées très bien conçues.

Aujourd’hui, ces routes ont presque totalement disparu. Certaines ont 10 m de large et traversaient le désert, tout droit, quelle que soit la configuration du terrain.

Les Anasazis ne reculèrent devant rien pour tracer des artères rectilignes, n’hésitant pas à creuser la falaise ou à construire des rampes.

La plupart de ces routes reliaient Chaco Canyon aux communautés. Mais, le plus mystérieux c’est que certaines routes débouchent en pleine nature. A certains endroits, il y a non pas une mais deux routes strictement parallèles.

La route dite du Grand Nord aboutit sur une butte. Elle ne mène nulle part et par endroits, est jonchée de débris de poterie.
Pourquoi se donner autant de mal pour construire une route sans issue ? De nombreuses légendes anasazis mentionnent des pèlerinages rituels vers des montagnes sacrées.

Ces longues routes rectilignes menaient peut-être à des sipapu, orifices à partir desquels il était possible de communiquer avec l’au-delà.

Peut-être que ces magnifiques chaussées servaient exclusivement à relier Chaco Canyon à quelque monde invisible.

cadeau d'amitié de toimichel

Publié à 20:44 par acoeuretacris
cadeau d'amitié de toimichel

 

http://toimichel.centerblog.net/

 

Merci Toinette pour ce joli cadeau...

Merci de ton amitié

et de ta gentillesse....

gros bisous....

 

amitiés

prophéties-prédictions... Saint Malachie -

Publié à 17:32 par acoeuretacris Tags : prophétie St malachie
prophéties-prédictions... Saint Malachie -
 
Les prophéties de saint Malachie 
 
Au début du siècle dernier, sous le règne du roi Louis XVIII, un prêtre du diocèse de Toulouse voulut publier une antique prophétie sur les papes. Or, le gouvernement fut si profondément ému qu'il interdit la publication de cette prédiction. Quelles étaient donc ces terribles révélations qui auraient pu à ce point troubler la tranquillité publique ? 
 
 
Il s'agissait d'une très ancienne prophétie, attribuée á Saint Malachie, un évêque irlandais du XIIe siècle, et publiée pour la première fois en 1595. 

Cet écrit a fait, depuis, couler beaucoup d'encre, et partisans et détracteurs de son authenticité se sont tour á tour affrontés. Il prétendait en effet faire connaître le nombre exact des papes jusqu'à la fin du monde.
Mais cette prophétie de saint Malachie n'est pas la seule dans ce cas ; il en existe trois autres, moins célèbres assurément, mais qui constituent également des témoignages curieux sur le même sujet.
 
 
 
Des prophéties peu réalistes 
 
 
La première prophétie, sans nom d'auteur, est un recueil manuscrit conservé à la bibliothèque de l'Arsenal à Paris.
Elle commence au pape Pie II (1458-1464) et fixe la fin du monde au septième successeur de Sixte-Quint, soit au pape Grégoire XV, qui mourut en 1623 !
 
 
 
 
 
Le pape Grégoire XV 
 
 
Le second recueil, dit de Scaliger, contient deux vaticinations forts obscures datant du XIIIe siècle et donne comme dernier pape, Urbain VI, qui régna de 1378 á 1389. 
 
 
La dernière enfin, due à un certain Joannini et imprimée à Venise en 1600, est aussi fantaisiste que les deux premières. 
 
 
Leurs auteurs, d'ailleurs, étaient prudents, et l'un d'eux n'hésitait pas à terminer ainsi sa prédiction : 
« Au surplus le Seigneur, qui tient entre ses mains les étoiles mêmes du firmament, est assez puissant pour changer d'avis, s'il lui plaît. » 
Avec de pareilles réserves, on évite ainsi tout risque d'erreur... 
 
 
La prophétie de Malachie 
 
 
Les prédictions de saint Malachie paraissent être d'une autre veine. Leur succès peut sans doute s'expliquer par le fait qu'elles assignent, comme date de la fin du monde, les années voisines de l'an 2000. 
Cette prophétie, en outre, n'étant pas encore accomplie, puisqu'il reste un ou deux papes, en comptant le pape actuel. 

Il y a effectivement controverse ou plutôt écart d’interprétation selon que l’on considère que la 112e « sentence » qui annonce le Jugement dernier se réfère au dernier Pape ou n’est que la conclusion de la prédiction. 
 
 
 
 
 
Malachie (Peinture italienne du Xe siècle) 
 
 
Toutes ces raisons sont certainement pour beaucoup dans l'intérêt qu'elle a suscité et suscite encore de nos jours.
Mais il faut reconnaître également que nombre de ces prophéties sur les papes demeurent troublantes tant elles semblent coïncider, souvent à la perfection, avec la réalité historique de leur règne.
 
 
 
Qui était Malachie ? 
 
 
Malachie naquit en 1094, en Irlande, dans la ville d'Armagh. Jeune encore il voulut devenir prêtre et se mit sous la direction d'un pieux ermite, Ismar. 
 
 
L'évêque d'Armagh, frappé de sa sainteté, lui conféra la prêtrise. Il réforma ensuite les monastères d'Irlande, y rétablit la discipline, ce qui lui valut à trente ans d'accéder á l'épiscopat. 
Quelques années plus tard il devenait archevêque d'Armagh et primat d'Irlande, la plus haute dignité ecclésiastique du pays. 
 
 

Malachie s'employa à surveiller les moeurs de son clergé, à évangéliser les campagnes, puis, jugeant son rôle terminé, il se démit de ses charges et se retira, par humilité, dans un petit diocèse, celui de Down. 
 
 
En 1139, il fit le voyage de Rome, visita au passage Clairvaux, où il se lia d'amitié avec saint Bernard, fut reçu avec les plus grands honneurs par le pape Innocent II et revint en Irlande poursuivre son apostolat. 
En 1148 il revint en France pour y saluer le pape Eugène III, qui devait s'y rendre, et eut la consolation de mourir entre les bras de saint Bernard, qui, plus tard, écrivit sa vie pour l'édification de ses frères. 
 
 
Or, le saint parle des dons prophétiques de son ami. 
 
 

Les disciplines, écrit-il, reconnurent que Malachie avait l'esprit de prophétie. Si nous faisons bien attention au petit nombre de faits cités, prophéties, révélations, punitions d'impies, grâces de guérison, conversions des coeurs, résurrections des morts, rien ne lui a manqué. Dieu qui l'aimait l'a orné de toutes ces gloires. » 
 
 
Voilà donc attestés les dons de voyance de Malachie par un témoin irrécusable. Est-ce à dire qu'il est bien l'auteur de la prophétie sur les papes ? Beaucoup l'ont cru, d'autres l'on contesté. 
 
 
 
Qui a écrit la prophétie sur les Papes ? 
 
 
Ce qui est certain, c'est que nul n'en entendit parler avant 1595, date de sa première publication, c'est-à-dire prés de cinq siècles et demi après sa mort ! 
Il semble bien extraordinaire qu'un écrit de cette importance soit demeuré si longtemps inconnu. 
 
 

L'ouvrage de 1595 est dû à un moine bénédictin de Douai, Arnold de Wyon, né en 1554, et qui se retira dans une abbaye de Mantoue à la suite des troubles politiques et des guerres survenues en Flandre. 
Il était déjà l'auteur de savants traités sur l'histoire de son ordre lorsqu'il fit paraître en 1595 son Lignum vitae (Arbre de vie) dédié á Philippe II d'Espagne et qui était une énumération des bénédictins élevés á l'épiscopat. 
 
 
Après avoir rapporté les divers épisodes de la vie de l'un d'eux, saint Malachie, il ajoute : 
« Il écrivit quelques opuscules. Je n'en ai rien vu jusqu'à ce jour, si ce n'est une certaine prophétie sur les souverains pontifes. Comme elle est courte, qu'elle n'a pas encore été imprimée, á ma connaissance, et que beaucoup désirent la posséder, j'en ai rapporté ici le texte. » 
 
 
Suivent alors cent onze petites devises allant du pape Célestin Il (1143-1144) á un texte annonçant le jugement dernier et la fin du monde sous le pontificat d'un certain Pierre le Romain, qui pourrait être le 112e pape après Célestin II. 
 
 
Rappelons que le souverain pontife actuel est le 111e de la liste de saint Malachie. Benoît XVI est-il le dernier pape c’est-à-dire ce fameux Pierre de Rome ? Ou la conclusion de la prophétie décrit le dernier pontificat ?, auquel cas, Pierre de Rome n’a pas encore été élu. 
 
 
Controverse sur l’authenticité des prophéties de Malachie 
 
 
Les soixante-quatorze premières devises jusqu'à Urbain VII (1590) étaient suivies d'un court commentaire explicatif dû à un érudit dominicain espagnol, Alphonse Ciacconius, spécialiste de l'histoire des papes. 
 
 
Certains critiques ont avancé que c'est lui qui aurait écrit le texte en entier et qui aurait abusé la bonne foi d'Arnold de Wyon. Le but : influencer les cardinaux réunis en conclave après la mort d'Urbain VII pour leur faire élire l'évêque d'Orvieto, ami de Ciacconius, le cardinal Simoncelli, en lui donnant comme devise : De antiquitate urbis (de la ville ancienne), c'est-à-dire Orvieto (Urbs vetus : la ville ancienne). 
 
 
 
 
Le trône de Pierre, au Vatican 
 
 
C'est possible, mais non certain ; en effet, Simoncelli ne fut pas élu, et dans ces conditions on peut s'interroger sur les raisons qui auraient poussé ces érudits à publier cinq ans après une prophétie de circonstance et qui avait par surcroît échoué. 
 
 
De plus, il est indéniable que la prophétie des papes, dés sa parution, s'étant répandue dans toute l'Europe où elle suscita le plus grand intérêt, fit alors l'objet de recherches et d'études de la part de savants de tout ordre, dont la plupart crurent á son authenticité. 
 
 
Ouvrage réellement dû á l'archevêque d'Armagh ou bien texte fabriqué á la fin du XVIe siécle ? Il semble difficile de trancher tant que des preuves formelles ne seront pas apportées dans un sens ou dans l'autre.
Ce qui, par contre, demeure le plus intéressant, c'est l'étude de la dernière partie de la prophétie, celle qui se rapporte aux papes élus après l'impression du volume en 1595.
 
 
 
Après cette date, en effet, aucune falsification n'est possible : on ne peut plus dès lors supposer l'intervention d'un mauvais plaisant fabriquant ses prédictions après coup. 
 
 
 
La fin des papes selon saint Malachie 
 
 
Les prophéties de Malachie pour le XXe siècle sont troublantes. Cette prédiction, publiée en 1595 se présente comme une suite de brèves descriptions (deux ou trois mots latins) de 111 papes qui devaient se succéder de 1143 jusqu’à la fin présumée de la papauté. 
 
 
Les devises de la prophétie des papes 
 
 
Les 111 devises latines débutent avec Célestin II (1143-1144) pour finir avec un pape encore inconnu qui sera celui qui succèdera à Benoît XVI. 
Il est certain que l’on peut toujours en fouillant un peu trouver une corrélation plus ou moins évidente entre une description et le pape concerné. Cependant, si certaines devises sont hermétiques, d’autres sont remarquablement exactes. 
 

Si cette prophétie a fait couler autant d’encre c’est que les « coïncidences » sont nombreuses et donc troublantes. 
 
 
 
Il est impossible de toutes les reproduire mais vous trouverez ci-dessous une partie de cette liste. 
 
 
Montium custos (le Gardien des monts) : le blason d’Alexandre VII (1655-1667) était timbré de trois collines surmontée d’une étoile. 
Rosa Umbriae (la Rose de l’Ombrie) : Clément VII (1758-1769) officia en Ombrie, dont l’emblème est une rose, avant de devenir pape. 
Ursus velox (l’Ours veloce) : Clément XIV (1769-1774) avait les armes de sa famille timbrées d’un ours courant. 
Peregrinus apostolicus (le Voyageur apostolique) : Pie VI (1775-1799) passa les dernières années de sa vie à fuir les conséquences politiques de la Révolution française. 
 
 
 
 
Pie VI 
 
 
Aquila rapax (L'aigle rapace ou l'aigle ravisseur) : Pie VII (1800-1823). Il fut emprisonné à Fontainebleau par Napoléon Ier le 19 juin 1812, l'aigle rapace, qui le séquestra et l'obligea de signer le Concordat le 25 janvier 1813. 
De balneis Etruriae (Venu des bains d’Etrurie) : Grégoire XVI (1831-1846) officia en Etrurie avant d’accéder au trône pontifical. 
 
 
 
 
Gregoire XVI 
 
 
Crux de cruce (La croix (venant) de la croix) : Pie IX (1846-1878). Ce pape eût à supporter la croix de la persécution lors de la révolution italienne (le Risorgimento) et cette révolution était dirigée par la maison de Savoie qui porte une croix dans ses armoiries. 
Lumen in caelo (La lumière dans le ciel) : Léon XIII (1878-1903). Ce pape appartenait à la famille des Pecci dont les armes représentent une comète dans un ciel d'azur. 
Ignis ardéns (le feu ardent), devise de Pie X (1903-1914), a reçu plusieurs explications. Ce pape fut élu en la fête de saint Dominique (le 4 août) dont l'ordre porte pour écusson une torche ardente, allusion à une vision que sa mère eut en songe alors qu'elle le portait dans son sein. 
 
 
 
 
Pie X 
 
 
De plus, en tant que cardinal il était titulaire á Rome de l'église Saint-Bernard-aux-Thermes, et cette église avait été bâtie sur l'emplacement même du caldarium des thermes de Dioclétien, qui durant toute l'Antiquité n'avait été qu'une fournaise ardente. 
 
 
Cette devise fait aussi penser á la Grande Guerre qui débute sous son pontificat. Pie X avait prévu le conflit et même fait allusion á la prophétie de Malachie, à laquelle il croyait, en confiant à l'un de ses proches
« Après ma mort, c'est vraiment qu'il y aura Religio depopulata, la chrétienté sera dépeuplée. »
 
 
 
Religio depopulata (la Religion dévastée) : Benoît XV (1914-1922) dont le pontificat embrassa la Première guerre mondiale et assista à l’épidémie mondiale de la grippe espagnole.
Une fois de plus les foules trouvaient dans l'antique prophétie une explication à leurs angoisses.
 
 
 
 
 
 
Benoit XV 
 
 
Dans celle de Pie XI, Fides intrepida (la foi intrépide), on se plut á voir le pape des missions lointaines et de l'action catholique, preuves d'une foi intrépide. 
Pastor angelicus (Le Pasteur angélique) : Pie XII (1939-1958) fut un fervent disciple de Saint Thomas d’Aquin, traditionnellement surnommé le « Docteur angélique ». Ce pontife visionnaire et mystique auquel la Vierge serait apparue et qui proclama le dogme de l'Assomption méritait bien cette appellation flatteuse. 
 
 
 
 
Pie XII 
 
 
 
Pastor et nauta (le pasteur et le pilote) fut celle de Jean XXIII (1958-1963). Archevêque de Venise, il fut aussi le pilote de l'Église et son pasteur en lui donnant le coup de barre décisif quand il convoqua le concile de Vatican II qui allait l'engager dans des voies nouvelles. 
 
 
 
 
Tombeau de Jean XXIII, dans la crypte de Saint-Pierre, à Rome 
 
 
 
Flor florum (la Fleur des fleurs) : Paul VI (1963-1978) avait une fleur de lis dans ses armes personnelles. Ce pontife était en effet natif de Florence, ville qui porte un lys dans son blason, lequel, en héraldique, est appelé la « fleur des fleurs ». 
De medietate lunae (De la demi-lune) se rapporte à Jean-Paul Ier (1978) qui ne fut pape que 33 jours. Il mourut le 28 septembre, approximativement au milieu du mois lunaire marqué par les pleines lunes du 16 septembre et du 16 octobre.
Celle-là est difficile à interpréter. Au moment de son élévation sur le trône de Pierre, certains firent remarquer qu'elle visait la première partie de son nom, Lu, c'est-à-dire la moitié de la lune.
Mais sa mort subite, au bout d'un mois seulement de pontificat, frappa les esprits et on crut que la prophétie évoquait plutôt son très court règne et sa mort solitaire, dans le silence de la nuit, sous le signe de l'astre lunaire.
 
 
 
 
 
Jean Paul 1er 
 
 
Peut-être annonce-t-elle aussi le règne suivant dont celui-ci aurait été la brève préparation, le règne du soleil qui fait suite á celui de la lune. 
Le pape qui fut choisi ensuite ne prit-il pas le même nom que son prédécesseur, ajoutant ainsi à la complémentarité des deux devises ? 
 
 
 
De labore solis (Du labeur du Soleil) s’applique à Jean-Paul II (1978-2005). Peut-être une référence au très long pontificat et au souhait de Jean-Paul II de construire une nouvelle ère de la chrétienté ? 
 
 
 
 
 
Il est indéniable qu’il a œuvré avec patience pour redonner tout son éclat à cette religion dans le monde.
De plus, Jean-Paul II était un pèlerin infatigable qui a œuvré inlassablement dans toutes les parties du monde.
 
 
 
La dernière sentence et l’Apocalypse de saint Jean 
 
 
La dernière sentence, la 111e, De gloria olivae (de la gloire de l'olive), est plus énigmatique encore. 
 
 
Cette 111e sentence s’applique donc au nouveau pape élu le 19 avril 2005 qui a pris le nom de Benoît XVI. 
 
 
Les branches d’olivier seraient le symbole de l’ordre de saint Benoît en référence à saint Benoît fondateur de l’ordre bénédictin.
Mais, Benoît est un nom assez répandu chez les papes. Il y en a eut 13.
 
 
 
 
 
 
 
 
Certains la mettent en parallèle avec un autre texte prophétique, l'Apocalypse de saint Jean. Il s’agit de la « prédication des deux témoins» que mentionne ce livre, à l'apparition du sixième ange. 
N'oublions pas que cet ange de l'Apocalypse précède le septième et dernier, celui qui doit annoncer la fin du monde et le jugement final. Or ces deux « témoins » sont désignés sous le nom étrange d'« oliviers ». 
L'apparition du dernier ange dans l'Apocalypse est la conclusion naturelle de la lutte engagée entre Satan et le Christ ; c'est aussi la destruction du mal et le triomphe de l'Église. 
Or la Prophétie sur les papes se termine par une pensée identique. 
 
 
Voici le texte : « In persecutione extrema sacrae Romanae Ecclesiae, sedebit Petrus Romanus, qui pascet oves in multis tribulationibus; quibus transactis, civitas septicollis diruetur, et Judex tremendus judicabit populum. » 
(Dans la dernière persécution de la sainte Église romaine, siégera Pierre le Romain, qui paîtra ses brebis au milieu de nombreuses tribulations. Celles-ci étant passées, la ville aux sept collines sera détruite et le Juge terrible jugera son peuple.) 
 
 
Sur cette longue sentence se termine la prophétie de saint Malachie. Elle annonce la venue d'un pape qui prendrait peut-être le nom de Pierre II, qui serait l'ultime pontife de l'Église romaine avant la fin du monde symbolisée par la destruction de la ville aux sept collines, c'est-à-dire de Rome. 
 
 
Ici encore le parallélisme avec l'Apocalypse est parfait et les événements se suivent dans le même ordre dans les deux textes. 
 
 
Benoît XVI : avant-dernier ou dernier pape ? 
 
 
La conclusion de la prophétie n’est pas une devise. Cependant, elle mentionne un certain Pierre le Romain. 
 
 

Cette conclusion apocalyptique est-elle liée à la 111e devise ou doit-elle être interprétée de manière distincte ? 
 
 
En résumé, Benoît XVI est-il ce Pierre le Romain ou un autre pape doit-il lui succéder ? Si l’on prend en considération la deuxième hypothèse, le dernier pape serait donc un Italien qui prendrait peut-être le nom de Pierre II. 
Il serait d’ailleurs assez surprenant qu’un pape prenne ce nom. En effet, depuis la fondation de la papauté, aucun élu n’a osé s’appeler Pierre. 
 
 

Pierre était l’un des douze apôtres de Jésus. C’était le chef du collège apostolique, premier évêque de Rome, à ce titre considéré par les catholiques comme le fondateur de la papauté. 
Mais c’est également l’apôtre qui renia Jésus à trois reprises peu avant la Crucifixion. Cependant, une triple protestation d’amour répara ce triple reniement.
Il joua un rôle essentiel après la mort de Jésus et oeuvra à la conversion des Juifs.
 
 
 
Le Vatican a été construit à l’endroit où Pierre est mort. Ce décès se situe pendant ou après l’incendie qui ravagea Rome en l’an 64.
Pour satisfaire le peuple en colère qui voulait des coupables, Néron fit sacrifier des chrétiens. Pierre serait donc mort martyr.
 
Ce dernier point peut faire d’ailleurs penser que le dernier pape pourrait s’appeler autrement que Pierre, mais pourrait être considéré comme un martyr si la Papauté devait disparaître comme le prévoit la prophétie. 
 
 
 
Le jour du Jugement dernier ? 

Etats-Unis - Fort Alamo -

Publié à 16:21 par acoeuretacris Tags : fort alamo etats unis
Etats-Unis - Fort Alamo -
David Crockett a fait entrer le siège de fort Alamo dans la légende. La défense de ce fort est l’une des batailles les plus célèbres de l’histoire des Etats-Unis. Des générations d’écoliers américains n’ont cessé d’en embellir le contenu.
Mais quelles furent les causes de cette bataille acharnée ? Le mythe du siège du fort d’Alamo est-il réel ?

L’histoire d’Alamo

L’histoire d’Alamo commence dans les années 1820, lorsque le Mexique, confronté à des révoltes d’indiens, décide d’ouvrir ses territoires du Nord aux pionniers américains, alors considérés comme une force stabilisatrice dans la région.

Nous sommes alors en pleine Conquête de l'Ouest en Amérique.
Bien qu’ils aient prêté serment de respecter les lois mexicaines pour pouvoir s’installer, les colons américains s’insurgent rapidement contre les levées d’impôts, l’absence de jury lors des procès et l’abolition de l’esclavage.

En 1835, ils se révoltent contre le gouvernement mexicain. Le général Antonio Lõpez de Santa Anna, président du Mexique, transfère rapidement des troupes dans la région, bien déterminé à étouffer la rébellion dans l’œuf.

Le général Santa Anna

Après avoir mené une série de batailles contre les insurgés, Santa Anna se concentre sur un groupe de Texans qui occupent depuis décembre une forteresse à San Antonio : fort Alamo.
Le commandant de l’armée texane, Sam Houston, a ordonné l’abandon du fort, mais des hommes dirigés par James Bowie et William Travis ont décidé de passer outre et de le défendre coûte que coûte.

James Bowie. (Monument commémoratif d'Alamo). Image The Jacobin

Le contrôle de cette région est essentiel pour les mexicains. Aussi, dès janvier, Santa Anna arrive devant le fort avec une armée de 2 400 hommes.

Le siège de fort Alamo

Le siège commence le 23 février 1836. Les défenseurs du fort ne sont que 145. Des renforts les feront passer à 187, huit jours plus tard.

Le déséquilibre des forces est tel que défendre ce fort semble une action suicidaire. Travis s’en rend d’ailleurs bien compte car le 3 mars il offre la possibilité à ceux qui le souhaitent de quitter Alamo en se faufilant entre les lignes ennemies.

Un seul homme saisira cette chance : Louis Rose. Ce sera le seul homme survivant.

William B.Travis

La légende veut que Travis ait tracé une ligne sur le sol et ait demandé à tous ceux qui acceptaient de mourir avec lui de l’enjamber.

Mais, cette anecdote n’est connue que par le récit, postérieur de 40 ans au siège, d’un homme qui l’aurait entendue de la bouche de ses parents, lesquelles l’auraient recueillie de Rose lui-même …

Canon du fort Alamo. Image Stephen Witherden

Travis n’ignorait pas qu’il n’y avait aucun espoir. Une légende, invérifiable, prétend qu’il a envoyé une messagère à Santa Anna pour lui dire que les Américains acceptaient de se rendre s’ils avaient la vie sauve.

Si l’histoire est vraie, Santa Anna, a refusé l’offre, puisqu’il engagea le combat décisif dans la nuit du 5 mars.

L’assaut final d’Alamo

Les Américains réussirent d’abord à repousser les Mexicains mais, épuisés par le siège, ils ne parvinrent pas à maintenir leur effort.
Après un deuxième assaut infructueux au matin, Santa Anna en lance un troisième dans la journée.

Le 6 mars, à 21 heures, le fort est pris par les Mexicains. Officiellement, 200 mexicains sont morts et 400 sont blessés.
Mais, ces chiffres sont contestables. Santa Anna a en effet transmis de faux rapports pour masquer les dommages subis par son armée.

Certains historiens ont avancé les chiffres de 1 600 morts et blessés.

Dessin de l'assaut final sur Fort Alamo. Image Stephen Witherden

Il a été prouvé assez récemment que plusieurs Texans, dont Davy Crockett, ont survécu à l’assaut et ont été exécutés après coup.
On sait aussi que les cadavres des hommes furent dépouillés de leurs vêtements puis brûlés, et que les femmes, les enfants et l’esclave de Travis furent épargnés.

Aube sur Alamo, tableau de H.A. Mccardle

Les spécialistes de l’histoire militaire considèrent aujourd’hui que la décision des Texans de défendre le fort était irréaliste. Cependant, la personnalité des combattants, Davy Crockett, James Bowie et William Travis, était si exceptionnelle que leur mort ne pouvait qu’engendrer un mythe patriotique.

Davy Crockett (Monument commémoratif d'Alamo). Image The Jacobin

Leur extraordinaire vaillance contribua ainsi à galvaniser les troupes conduites par Sam Houston, le futur président de l’éphémère république du Texas. Six semaines plus tard, elles écrasèrent les forces mexicaines à San Jacinto.

En 1848, le Mexique, par le traité de Guadalupe-Hidalgo, cède à l’Union américaine le Texas mais aussi la Californie, l’Arizona, le Nevada, l’Utah et le Nouveau-Mexique.

Il est à souligner que Bowie et Crockett ont été plus glorieux, morts, que vivants. L’officier Bowie avait été dégradé et Crockett venait de perdre l’élection au Sénat du Tennessee.

La fiabilité des témoignages

Nous connaissons les détails de la bataille d’Alamo par les récits des survivants, qu’il s’agisse de civils épargnés ou de soldats mexicains.

La version des Mexicains insiste moins, bien sûr, sur l’héroïsme des Texans.

Eglise restaurée de fort Alamo. Image Stephen Witherden

Parmi les récits des civils, les plus fiables sont ceux de l’esclave noir du colonel Travis, Joe, et du fils d’un soldat texan, qui était alors âgé de 8 ans.

Les femmes, pour la plupart, étaient cachées, et n’ont donc pas vu toute la bataille.

Enfin, des hommes qui errèrent autour de San Antonio des semaines après la bataille, prétendants être les seuls survivants, sont à l’origine de la plupart des légendes concernant Alamo.

Etats-Unis - Le Pony Express -

Publié à 16:09 par acoeuretacris Tags : pony express etats unis
Etats-Unis - Le Pony Express -
Le Pony Express est une idée du sénateur William H. Guin. Pionniers et colons étaient attirés par la présence présumée d'or en Californie. Le 3 avril 1860, les premiers cavaliers du Pony Express entamaient leur périlleux trajet de 3 200 km.

Création du Pony Express

La découverte d'or nécessitait un moyen de communication moderne. L'organisation du service postal prévoyait une navette entre la Californie et St. Louis effectuée par des messagers montés.

Après la découverte de l'or, la compagnie Russel Majors and Waddell a concrétisé les plans de Guin. Le trajet allait de St. Joseph à Missouri, Julesburg, Colorado, Fort Laramie, Wyoming, Salt Lake City, Utah, Carson City, Nevada pour finir à Sacramento en Californie. Ce parcours de 3 200 km était effectué en moins de 8 jours.

Commémoration du Pony Express. Image mk94577

La navette était assurée par 80 cavaliers (40 pour chaque direction) qui parcouraient en moyenne 16 km en une heure entre les différents postes. Il s'agissait d'avoir une vitesse moyenne élevée, plutôt que de l'endurance.

Les cavaliers et les chevaux se relayaient alors régulièrement. Chacun des 80 cavaliers parcourait la distance totale en 40 jours en faisant cinq relais par jour. Chacun des 420 chevaux mettait 7 mois pour parcourir ce trajet. Le courrier, quant à lui, ne mettait que huit jours.

Chaque cavalier gagnait 100 dollars par mois.

The Pony Express Rider Monument. St. Joseph. Image cotaroba

Le prix du courrier, aux débuts du Pony express, était d'environ 5 dollars pour une lettre de 15 grammes. Le service postal a transporté toutes sortes de courrier allant des certificats d'or aux nouvelles relatant les premiers coups de feu de la guerre civile.

Pony Express. 1861.

Ce travail impliquait un certain danger. Les Indiens et les hors-la-loi ainsi que les éléments naturels, constituaient une menace constante. Certains affirment que la vitesse et les courtes distances constituaient pour les messagers une meilleure protection que leur revolver. D'autres disaient qu'ils se protégeaient avec leurs armes et leur habileté. Quoiqu'il en soit, les plus grands dangers qui menaçaient les cavaliers étaient la fatigue, la solitude et le whisky.

La fin du Pony Express

Le 24 octobre 1881 signifiait la fin du Pony Express. Celle-ci n'était due ni aux Indiens, ni aux bandits, ni au mauvais temps, mais à l'apparition du télégraphe.

Station Simpson Springs du Pony Express dans l'Utah. Image Utah Dave AA7IZ

A cette date, la première ligne télégraphique a été mise en service entre les deux côtes américaines, d'où une communication plus rapide, plus sûre et meilleur marché. Le sort des postiers montés a été définitivement scellé en 1869, lorsque le tracé du chemin de fer transcontinental a été achevé.

Etats-unis - La conquête de l'Ouest -

Publié à 15:44 par acoeuretacris Tags : conquete de l ouest etats unis
Etats-unis - La conquête de l'Ouest -
En colonisant les terres inconnues de l’Ouest, les Etats-Unis commencent une conquête territoriale décisive pour leur histoire. C’est en 1804 que cette conquête va démarrer avec l’exploration des terres vierges qui s’étendent à l’ouest du Mississippi.

Il ne faut pas confondre la conquête de l’Ouest qui s’achève en 1860 et la colonisation du Far West qui démarre après la guerre de Sécession en 1865.

En effet, lors de la conquête de l’Ouest, les pionniers vivent en relative harmonie avec les Indiens. Par contre, la colonisation définitive de l’Ouest va passer par l’élimination des Indiens et donc un génocide.

Un royaume de terres vierges

Le 30 avril 1803, les Américains achètent la Louisiane au Premier consul Bonaparte. Le président Jefferson demeure convaincu qu’à l’ouest du Mississippi s’étend un royaume de terres vierges qui, cultivées, pourraient apporter la prospérité à la jeune nation américaine.

Thomas Jefferson. Image Jim Bowen 0306

Au printemps 1804, le président confie à Meriwether Lewis et William Clark la mission d’explorer l’Ouest et de reconnaître le tracé d’une voie transcontinentale jusqu’au Pacifique.

De 1804 à 1806, ces premiers pionniers vont parcourir  près de 13 000 km dans un monde nouveau. Ils y découvrent d’immenses plaines, des déserts et bien sûr les Indiens.

Lewis est le secrétaire particulier du président. Bon écrivain, il va conter son aventure d’une telle manière que bientôt la fertilité de l’Ouest va enflammer les esprits.
L’Oregon apparaît comme une nouvelle « terre promise ».

Oregon, Mount Hood. Image KM. Photography

Soutenu par la presse et l’opinion publique, le gouvernement engage de nouvelles explorations. Zebulon Pike et Stephen Long parcourent le Sud-Ouest et les plaines centrales.

Cette fois-ci, leurs rapports ne suscitent guère d’enthousiasme.
Ils décrivent des terres arides, sans végétation, un grand désert qui se dresse au cœur du continent. Ils concluent qu’une partie de l’Ouest n’est pas propice à une colonisation.

Désert de l'Oregon en 1966. Image Gbaku

Mais, le mythe de l’Ouest est déjà bien ancré dans les esprits. John Frémont qui a parcouru les Rocheuses et la Californie est le plus ardent défenseur de l’expansion.

Le problème mexicain

Le Mexique souhaite entretenir de bonnes relations avec les Américains. Le gouvernement autorise donc l’installation du colon Mosen Austin et de 300 familles américaines catholiques au Texas.

Mais, le flot migratoire ne s’arrête pas là. Attirés par ces nouvelles terres, excellentes pour la culture du coton, les colons américains sont  30 000 en 1830.

Ces colons désirent que le Texas, qui fait partie du Mexique, rejoigne l’Union américaine. Mais, ils se heurtent au général Santa Anna. La bataille de Fort Alamo, de février à mars 1836, s’achèvera par la mort des 187 américains.

Quelques semaines plus tard, les colons américains battent à leur tour l’armée mexicaine à San Jacinto, au cri de « Remember the Alamo ! ».

Davy Crockett (Monument commémoratif d'Alamo). Image The Jacobin

En 1846, les Américains se lancent dans une guerre contre le Mexique.

Deux ans plus tard, le Mexique, par le traité de Guadalupe-Hidalgo, cède à l’Union américaine le Texas mais aussi la Californie, l’Arizona, le Nevada, l’Utah et le Nouveau-Mexique.
C’est au début de cette même année, 1848, qu’un employé d’une scierie de Californie, découvre des dizaines de pépites d’or.

La ruée vers l’or et les pionniers

L’annonce de la découverte d’or attire des milliers de colons en quête d’un nouvel Eldorado. C’est avant tout la pauvreté qui pousse ces gens à tenter leur chance en Californie.

Le romantisme littéraire dresse un tableau idyllique de la vie des chercheurs d’or en Californie. La vérité est bien différente. Misère, maladie et meurtres sont le lot quotidien de ces hommes qui pour la plupart ne connaîtront jamais la richesse.

La grande épopée des pionniers est également loin d’être aussi idyllique que ce que le cinéma nous décrit.
Les pionniers doivent effectuer un voyage de plus de 3 000 km à travers les Grandes Plaines et les Rocheuses.
Environ 10% des 350 000 pionniers ne sont jamais arrivés dans l’Oregon.

Des pionniers dans l'Oklahoma en 1893

Une multitude de tombes jalonnent le chemin emprunté par les lourds chariots bâchés. Ces femmes, ces enfants et ces hommes ne sont pas tombés sous les flèches des Indiens mais sont morts d’épuisement ou de maladie.

Les pionniers ont beaucoup plus à redouter des bandits que des Indiens avec lesquels ils troquent du café ou du sucre contre des peaux.

"Hostile Indian Camp" Image John C. Grabill, 1891

Le départ des convois a lieu en mai afin d’éviter les Rocheuses pendant la mauvaise saison. Les jours se suivent dans une chaleur écrasante. Une fois atteinte la South Pass, les convois descendent la rivière Columbia vers le Pacifique. Et, enfin, c’est l’Oregon.

Une fois arrivé, il faut se battre pour occuper les meilleures terres et du moins celles qui restent.
Ensuite, commence l’épuisant travail de défrichement des parcelles pour pouvoir les cultiver.

Les trappeurs

Entre 1820 et 1860, c’est l’âge d’or de la fourrure. 2 000 à 3 000 trappeurs vivent dans les Rocheuses.
Les « Moutain Men » traquent le castor, le lynx et l’ours.

Trappeurs dans l'Oregon en 1908

Au printemps, ils descendent dans une vallée pour « le rendez-vous ». Ce mot d’origine française traduit l’importante présence de Canadiens français parmi les trappeurs.
Là, ils échangent les fourrures contre tout le nécessaire à leur survie.

Famille de Seminoles (entre 1910 et 1920).

Fascinés par le mode de vie des Indiens, ces hommes deviennent des traceurs de piste remarquables et épousent souvent des Indiennes.

Les civilisations indiennes

Avant l'arrivée des colons blancs, les Indiens se répartissent en trois zones géographiques. Sur la côte nord-ouest du Pacifique se dressent les villages de pêcheurs de saumon et de chasseurs de baleine. Tlingits, Haidas, Chinooks, Kwakiutls vivent en clans, dont chacun est symbolisé par un animal totem.

Le totem est un emblème rituel. Chaque tribu possède le sien et adopte les qualités de l'animal fétiche. Image BaylorBear78

Au sud-ouest, les villages hopi,zuni et pueblo sont construits sur les mesas, des plateaux qui permettent de se protéger des pillards apaches et commanches.

Indiens Kwakiutl. Curtis, Edward S.

Dans les plaines vivent les nomades, Sioux, Apaches, Cheyennes, qui tirent du bison l'essentiel de leur subsistance.

Les Mormons

La famille protestante est éclatée en une multitude de groupes qui ont chacun leurs spécificités.

L’Eglise de Jésus-Christ des saints des Derniers Jours, dont les membres sont connus sous le nom de Mormons, est l’un de ses groupes.

Quelles que soient les divergences entre les Eglises protestantes, les croyances fondamentales des protestants sont celles des chrétiens.

Cette Eglise a été fondée en 1830 par Joseph Smith. D’abord établis dans l’Ohio et dans le Missouri (1838), les mormons émigrèrent avec Brigham Young jusqu’en Utah (1847) où ils fondèrent Salt Lake City, en plein désert.

Joseph Smith. Image Benmckune

Mais, dès 1846, les mormons ont fondé plusieurs cités dans l’Utah dont Provo City.

Las des persécutions dont ils sont victimes, ils se sont lancés à la conquête du désert de l’Utah, sous la conduite de Brigham Young.

Par un travail acharné, aboutissant à la réalisation de centaines de canaux d’irrigation, les mormons fertilisent 60 000 hectares.

Salt Lake City, Utah, 1891 Image H. Wellge.

Les mormons vivent alors en totale autarcie. Le Congrès refuse d’admettre dans l’Union un territoire où la polygamie est autorisée.

L’autonomie théocratique à laquelle ils aspirent provoque en 1857 une intervention armée du gouvernement fédéral.
En 1890, la polygamie est supprimée et c’est alors que l’Utah va rejoindre, en 1896, les Etats américains, devenant ainsi le 45e Etat de l’Union.

Temple mormon à Salt Lake City. Image dougtone

Dotée d’une organisation ecclésiastique très hiérarchisée, l’« Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours », comptait environ 12 millions de membres en 2004.

Cette Eglise connaît une forte progression en Amérique latine, en Asie et en  Afrique. Cette progression en Afrique est d’ailleurs assez surprenante car l’Église a  refusé jusqu’en 1978 d’ordonner des personnes noires à la prêtrise.

L’expansion territoriale américaine

Jusqu’en 1803, l’expansion vers l’Ouest avait été empêchée par la présence du Canada britannique au nord, de la Louisiane à l’ouest, de la Floride au sud.

Avec l’achat de la Louisiane aux Français, la superficie de l’Union est doublée. Cette acquisition permettra la création de treize nouveaux États, dont la frontière avec le Canada sera fixée en 1818, entre le lac Supérieur et les montagnes Rocheuses, au 49e parallèle.

Totem Aigle. Image Wolpix

D’autre part, déjà maîtres de la Floride occidentale (1810), les États-Unis, après la guerre victorieuse menée par le général Jackson contre les Séminoles, aux confins de l’Alabama et de la Géorgie (1818), contraignent Ferdinand VII d’Espagne à leur céder le reste de la Floride, à renoncer à l’Oregon, dont le sort sera contesté jusqu’au règlement définitif de 1846, et à fixer la frontière septentrionale du Mexique.

From Grabill Collection Image John C. Grabill, 1891

Ayant enfin accès au golfe du Mexique et aux bouches du Mississippi, les États-Unis poursuivent leur expansion territoriale au détriment du Mexique.

En même temps qu’ils achèvent leur expansion territoriale vers le sud et le sud-ouest, les États-Unis obtiennent que soient précisées leurs frontières avec le Canada, d’abord entre l’océan Atlantique et le Saint-Laurent (1842), ensuite entre les montagnes Rocheuses et l’océan Pacifique (1846).

Cadeau de Coeurdelouve

Publié à 11:57 par acoeuretacris
Cadeau de Coeurdelouve

Merci pour votre fidélité sur mon blog pendant ma pause :)

http://coeurdelouve.centerblog.net/

 

Merci pour ce joli cadeau...

ma petite Louve...

 

bisous

Un jour... une histoire ... 12 janvier 1870

Publié à 10:22 par acoeuretacris Tags : un jour 12 janvier
Un jour... une histoire ... 12 janvier 1870

 

12 janvier 1870

 

Funérailles tumultueuses de Victor Noir
 
 
 
Le 12 janvier 1870, les funérailles d'Yvan Salmon, dit Victor Noir, sont suivies par 100.000 personnes et donnent lieu à de violentes manifestations d'hostilité au régime impérial de Napoléon III.
 
 
 
Offense chèrement payée
 

Victor Noir, à peine âgé de 22 ans, était journaliste à La Marseillaise, une feuille révolutionnaire et violemment anti-bonapartiste. Elle avait été fondée quelques mois plus tôt par le polémiste et député d'extrême-gauche Henri Rochefort, de son vrai nom Victor Henri de Rochefort-Luçay.

 

Le prince Pierre Bonaparte, fils de Lucien Bonaparte, neveu de Napoléon 1er et cousin de Napoléon III, s'estimant diffamé par un article de La Marseillaise, provoque en duel son rédacteur en chef, Pascal Grousset. Ce dernier envoie Victor Noir et un ami au domicile du prince, 9, rue d'Auteuil, en vue d'organiser le duel.

 

 

 

 

L'entrevue se passe mal. Victor Noir, semble-t-il, lève sa canne sur le prince et celui-ci, se saisissant d'un pistolet, fait feu sur le jeune homme et le tue net.

 

Pierre Bonaparte (55 ans) a combattu dans le monde entier aux côtés des libéraux.

 

Il a été élu député d'extrême-gauche sous la Seconde République et depuis le début du Second Empire, il se tient en retrait de la cour.

 

Il est connu pour son tempérament très violent (il a tué un homme en Italie). Il sera néanmoins acquitté par la Haute Cour de justice le 21 mars 1870.

 

En attendant, les autorités ont pris la précaution d'organiser l'enterrement de sa victime dans le cimetière de Neuilly, au coeur des quartiers bourgeois de la capitale. En dépit de cela, l'émotion de la foule débouche sur de violentes manifestations hostiles à l'Empire et à Napoléon III.

 

C'est le début d'une agitation politique qui ne cessera pas jusqu'à la chute de Napoléon III, quelques mois plus tard, malgré la démocratisation du régime et l'arrivée au gouvernement du libéral Émile Ollivier.

 

Henri Rochefort, dans La Marseillaise, ose écrire: «J'ai eu la faiblesse de croire qu'un Bonaparte pouvait être autre chose qu'un assassin».

 

 

Une  tombe courue

 

Peu après l'instauration de la IIIe République, la dépouille de Victor Noir a été transférée au cimetière du Père Lachaise, à l'Est de la capitale. Sa tombe jouit depuis cette date d'une popularité qui ne se dément pas...

 

 

 

Gisant de Victor Noir

 

 

Aujourd'hui encore, des jeunes filles et des femmes en mal d'amour ou d'enfant viennent, par superstition, effleurer une certaine protubérance du gisant sculpté par Amédée-Jules Dalou (ce qui explique l'usure du bronze à cet endroit).

 

Celles qui ont vu leurs voeux exaucés ne manquent pas de fleurir la tombe du malheureux et séduisant journaliste.

 

 

Ephéméride du... 12 janvier

Publié à 10:11 par acoeuretacris Tags : éphéméride 12 janvier
Ephéméride du... 12 janvier

 

Sainte Tatiana

 

Saints à fêter

 

Aelred - Arcade - Benoît de Lerins - Cesarie - Jean - Martinien - Merce - Pierre d'Abessala - Les Moines d'Ephèse - Satyre - Sava de Serbie - Tatianna de Rome

 

 

Le dicton du jour

 

Les douze permiers jours de Janvier
Indiquent le temps qu'il fera
Les douze mois de l'année

 

 

Ils sont nés ce jour là

 

1628 Charles Perrault, écrivain : Contes de ma Mère l'Oye, ...



1768 François Ier, archiduc souverain d'Autriche, empereur d'Autriche, roi de Hongrie, roi de Bohême, roi de Lombardie-Vénétie et dernier empereur des Romains (sous le nom de François II)



1852 Joseph Jacques Césaire Joffre, polytechnicien, officier du génie, vice-président du conseil supérieur de la guerre, général, commandant en chef des armées française et enfin maréchal de France.



1873 Spiridon Louys, athlète, champion olympique du premier marathon de l'ère moderne en 1896.



1874 James Juvenal, champion olympique d'aviron (huit) en 1900.



1876 John Griffith London, dit "Jack London", écrivain : L'appel sauvage {L'appel de la forêt}, Croc-Blanc, ...



1891 Henry Wells, champion olympique d'aviron (huit) en 1912



1893 Hermann Goering, aviateur durant la guerre de 1914-1918, commandant de la Luftwaffe en 39-45, député du Parti national-socialiste, président du Reichstag.


1894 George Carpentier, boxeur, champion de France des Welters, champion d'Europe des Welters, champion d'Europe des Lourds, champion du monde des Mi-Lourds, 106 combats, 85 victoires (dont 51 avant la limite), 5 nuls, 15 défaites (dont 8 avant la limite) et une non-décision.



1899 Paul Herman Müller, prix Nobel de physiologie et médecine en 1948 pour ses mises au point d'insecticides dont le D.D.T.



1908 Jean Delannoy, réalisateur : "La Symphonie pastorale" (Palme d'or au Festival de Cannes en 1946), "la Princesse de Clèves" (Grand Prix du cinéma français 61), ...



1916 Pieter Willem Botha ou Pieter Wilhem Botha dit "PW" ou "Groot Krokodil", Ministre de la Défense, Premier ministre et Président de la République d'Afrique du Sud.



1921 John Davis, champion olympique d'altérophilie en super-lourds en 1948 et 1952.



1928 Daniel Filipacchi, photographe, éditeur, journaliste, patron de presse, ...



1934 Patrick Straram, poète, essayiste, romancier, acteur, scénariste, ...


1934 Burdette Haldorson, membre de l'équipe championne olympique de basketball en 1956 et 1960.



1936 Émile Lahoud, commandant en chef de l'armée libanaise, général, président de la République du Liban.



1937 Claudine Huzé, dite Marie Dubois, actrice : Rien ne va plus, "Garçon !", Antoine et Sébastien, Les Arpenteurs, La Grande Vadrouille, Week-end à Zuydcoote, Jules et Jim, Une femme est une femme, Le Monocle noir, ...


1940 Masamitsu Ichiguchi, champion olympique de lutte gréco-romaine (57 kg) en 1964.


1943 Yojiro Uetake, champion olympique de lutte libre (57 kg) en 1964 te 1968.


1944 Joseph "Joe" Frazier médaille d'or aux J.O. de 1964 en Boxe, catégorie poids lourds.



1948 Alain Afflelou, opticien, patron de la chaine de magasins d'optique qui porte son nom.


1952 John Walker, athlète, champion olympique du 1500 m en 1976.


1953 Brigitte Girardin, politicienne :

 

  • diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris et licenciée en droit
  • chargée d'étude à la direction du personnel et de l'administration générale du ministère des Affaires étrangères
  • premier secrétaire à la Mission permanante de la France auprès de l'ONU
  • chef de cabinet du ministre délégué chargé de la Privatisation
  • chef de cabinet du ministre délégué chargé de la Réforme administrative
  • conseillère technique puis directrice adjointe, puis directrice du cabinet du ministre des Départements et territoires d'Outre-Mer
  • administratrice supérieure des Terres australes et antarctiques françaises
  • conseillère technique à la présidence de la République
  • ministre de l'Outre-mer.

 

1954 Felipe Rose du groupe Village People



1959 Per Hakan Gessle du groupe Roxette


1960 Élie Kakou humoriste (Madame Sarfati, ...) et acteur ("La Vérité si je mens !", ...)



1964 Valdo Cândido de Oliveira Filho, footballeur

 

  • Champion de l'État du Rio Grande do Sul en 1985, 1986, 1987 et 1988
  • Vainqueur de la coupe Stanley Rous en 1987 avec l'équipe du Brésil.
  • Vainqueur des Jeux panaméricains de football en 1987 avec l'équipe du Brésil.
  • Vainqueur du tournoi Pré-Olympique en 1987 avec l'équipe du Brésil.
  • Médaille d'argent aux Jeux Olympiques de 1988 avec l'équipe du Brésil
  • Vainqueur du tournoi du bi-centenaire de l'Australie en 1988 avec l'équipe du Brésil
  • Vainqueur de la Copa America en 1989 avec l'équipe du Brésil.
  • Champion du Portugal en 1989 et 1991 avec Benfica Lisbonne
  • Champion de France en 1994 avec Paris Saint-Germain
  • Vainqueur de la coupe de France en 1993 et 1995 avec Paris Saint-Germain
  • Vainqueur de la coupe du Portugal en 1996 avec Benfica Lisbonne
  • Vainqueur de la Supercoupe du Portugal en 1996 avec Benfica Lisbonne
  • Champion de l'État du Minas Gerais en 1998
  • Vainqueur de la Recopa d'Amérique du Sud en 1999
  • Vainqueur de la Coupe de la Ligue en 1995 avec Paris Saint-Germain

 

1974 Melanie Chisholm, dite Mel C, du groupe Spice Girls



1976 Delfynn Delage actrice porno.

 

 

Ils ont disparu ce jour là

 

1519 Maximilien 1er, empereur du Saint Empire Romain Germanique.


1668 Jean Bourbon, premier arpenteur de la Nouvelle-France



1924 Alexis Lapointe dit le Trotteur, personnage du folklore québécois pour ses courses contre les chevaux, trains, voitures, ...



1939 Hugo Jahnke, gymnaste, champion olympique du concours général par équipe en 1908.



1939 Paolo Salvi, gymnaste, champion olympique du concours général par équipe en 1912 et 1920.



1951 Gustaf Boivie, champion olympique de tir à la carabine, petit calibre, à 25 m par équipe en 1912.



1976 Agatha Clarissa Miller épouse Mallowan, dite Agatha Christie, écrivain (auteur d'Hercule Poirot et Miss Marple).



1977 Henri-George Clouzot, réalisateur : l"Assassin habite au 21", "Le corbeau", "Le salaire de la peur" (Palme d'or), "Le mystère Picasso" (Palme d'or), ...



1997 Jean-Edern Hallier, écrivain, provocateur, sur la fin, son fond de commerce est alimenté de propos diffamatoires qu'il doit régler.



2002 Cyrus Vance, ancien Secrétaire d'Etat américain du président Carter.



2003 Leopoldo Galtieri, général, dictateur d'Argentine, il avait ordonné l'invasion des Malouines en 1982.



2003 Maurice Gibb, musicien et chanteur du groupe mythique des "Bee Gees" avec ses frêres Barry et Robin.

 

 

Quelques évènements

 

-049 Jules Cesar franchit le Rubicon frontière de la Gaule Cisalpine et prononce le célèbre : "Alea Jacta Est".



1816 Amnistie générale pour les révolutionnaires, sauf ceux qui ont voté la mort de Louis XVI et de sa famille.



1822 A l’issue du congrès d’Epidaure, les insurgés grecs proclament l’indépendance, votent une constitution démocratique et forment un gouvernement.



1856 J. Chacornac découvre l'astéroïde (38) Léda



1893 Maximilian Franz Joseph Cornelius Wolf découvre l'astéroïde (352) Gisela



1903 Première réunion de l'Académie Goncourt.



1904 Début d'un service de voitures-automobiles entre Montréal et la Rive Sud


1923 Georges-Achille Van Biesbroeck découvre l'astéroïde (993) Moultona



1924 Karl Wilhelm Reinmuth découvre les astéroïdes (1012) Sarema et (1092) Lilium,



1943 Sortie du film "L'ombre d'un doute" d'Alfred Hitchcock.



1948 La cours suprème des Etats Unis proclame l'égalité des blancs et des noirs à l'école mais il faudra attendre 1956 pour voir Lucy, première étudiante noire admise dans l'université d'Alabama. Et encore, il aura fallut l'ordre de la cours fédérale pour que son admission soit acceptée.



1951 Albert Guay est pendu pour dynamitage d'un avion. Il a commis l'un des premiers attentats à la bombe de l’histoire de l’aviation, tuant 23 personnes, dont son épouse pour qui il venait de prendre une assurance-vie au montant de 10 000 $­.



1954 Une avalanche fait 380 morts à Blons, en Autriche.


1957 Murray Rose, déjà 3 fois champion olympique de natation améliore le record du monde du 400 m (4'25"9) et du 440 yards (4'27"1).



1964 Proclamation de la République de Zanzibar, le sultan est banni, Sheik Abied Amani Karume est nommé président de la République populaire.



1968 A Madrid, Espagne, la cavalerie charge sur les étudiants durant une manifestation.



1970 Les U.S.A. lancent un mandat d'amener contre Frank Sinatra accusé d'appartenir à la Mafia.



1972 Première édition sur la seconde chaîne de télévision française de l'émission de Jacques Chancel : "Le Grand Echiquier"



1975 Le Purple Mountain Observatory découvre l'astéroïde (2078) Nanking


1978 400e émission de la série télévisée "Les Berger"



1979 John Wayne subit une ablation partielle du foie suite à un cancer.


1981 Première de la série "Dynastie" sur ABC.



1982 Le Pakistan conserve son titre de champion du monde de hockey sur gazon.



1983 B. A. Skiff découvre les astéroïdes (2864) Soderblom, (2881) Meiden, (3819) Robinson, (3872) Akirafujii et (4147) Lennon


1983 Carolyn Jean Spellmann Shoemaker découvre l'astéroïde (4783) Wasson



1983 Norman G. Thomas découvre l'astéroïde (3614) Tumilty


1989 L'usine Hyanday de Bromont produit sa première voiture Sonata



1989 Onneyn Tahi devient président de la République de Vanuatu par intérim.



1989 Première diffusion de la série "Pause-café, Pause tendresse", suite de "Pause-café" et de "Joëlle Mazart", avec Véronique Jannot dans le rôle de Joëlle « Pause-café » Mazart.


1990 Air France contrôle aujourd'hui Air Inter, enfin quand y'a pas grève !.


1991 Eleanor Francis Helin découvre l'astéroïde (4874) Burke



1991 Le Congrès américain approuve le recours à la force contre l'Iraq dans la crise du Koweït.



1995 Inauguration de la Cité de la Musique à la Villette, France.



1996 Jacques Médecin, ex-maire de Nice est condamné à deux ans de prison ferme, un million de francs d'amende et cinq ans de droits civiques pour corruption.



1996 Soeur Elizabeth Bergeron est proclamée Vénérable par Rome



1998 19 pays membres du Conseil de l'Europe signent un protocole additionnel aux droits de l'Homme et de la biomédecine, qui interdit le clonage d'êtres humains. Les Anglais s'en foutent pas mal, ils vont bien trouver un moyen de nous emmerder pour des raisons médicales.



1998 19 pays signent un accord pour interdire le clonage humain. C'est pas grave pour les chercheurs car arrive bientôt une dérogation médicale.
C'est un peu comme les courreurs du Tour de France, ils n'ont pas le droit de se doper, c'est strictement interdit, mais comme ce sont de grands, voir de très grands malades comme chacun le sait, ils ont le droit d'avoir une liste impressionante de médicaments à s'administrer entre chaque étape. C'est pas du dopage, c'est des soins apportés à des malades !
Je crains que l'on ne voit la même chose se reproduire avec le clonage, c'est interdit mais il y aura surement des exceptions pour des cas bien particuliers !
Le 16/08/2000, le gouvernement britannique se prononce en faveur du clonage d'embryons humains à des fins thérapeutique.



1999 Ouverture d'une information judiciaire concernant des escroqueries au préjudice de la Caisse Nationale d'Assurance Maladie, des largesses indûment consentie, des emplois présumés fictifs et des opérations immobiliaires.



1999 Eaton, la plus grande chaîne de grands magasins du Canada, met à pied 300 travailleurs de son service après vente



1999 Lynda Lemay lance son nouvel album « Linda Lemay Live »



2000 La Grande-Bretagne déclare que le général Augusto Pinochet est inapte à subir son procès en Espagne pour des raisons de santé mais tout à fait capable de retourner en avion (une douzaine d'heures de vol) au Chili où plus de 3 000 personnes seraient morte sur son ordre direct ou indirect. Quand il arrive dans son pays, cet homme bien trop faible pour subir un procès, déscend, seuls, les escaliers de l'avion sous les vivas de la foule.



2000 Montréal est la capitale étudiante de toute l'Amérique du Nord



2003 Alain Prost est de retour ! Le quadruple champion du monde de F1 revient à la conduite après une période, plutôt désastreuse, de patron d'écurie. C'est lors du trophée Andros qu'il nous revient, pour 4 courses sur glace :

 

  • 17 et 18 janvier à Lans-en-Vercors
  • 25 et 26 janvier à Serre-Chevalier
  • 7 et 8 février à Super Besse
  • 16 mars à Noeux-les-Mines.

 

2005 Après 2 ans de recherche les USA annoncent qu'ils cessent de rechercher des armes de destruction massive en Irak. Ils ont donc envahi le pays pour rien. Les inspecteurs de l'ONU l'avaient pourtant bien dit !



2005 Maud Fontenoy quitte le Pérou, pour gagner Tahiti ( 8 000 km plus loin) à la rame. Son périple doit lui faire traverser le Pacifique d'ouest en est.


2006 Cédric Monribot est débouté par les prud'homme. Il a été licencié pour avoir porté un bermuda sur son lieu de travail malgré plusieurs rappels à l'ordre.


2006 Lors du pèlerinage annuel de musulmans à La Mecque et Médine, 363 personnes périssent dans une bousculade.



2006 Mehmet Ali Agca est libéré de prison, en Turquie, après dix-neuf ans passés dans des prisons italiennes pour avoir grièvement blessé par balles Jean Paul II le 13 mai 1981 sur la place Saint-Pierre, puis une condamnation en Turquie pour deux attaques de banques commises dans les années 70.



2006 Une bousculade entraine la mort d'au moins 200 pélerins à Mina, près de la Mecque, Arabie Saoudite.



2006 Une nouvelle Constitution est approuvée au Congo-Kinshasa par référendum.