Animaux préhistoriques - Extinction de la faune d’Amérique

Publié à 11:52 par acoeuretacris Tags : extinction faune animaux préhistoriques
Animaux préhistoriques - Extinction de la faune d’Amérique
Rhinocéros laineux

Extinction de la faune d’Amérique du Nord au Pléistocène

Qu’est ce qui a provoqué l’extinction des mammouths et de nombreux autres animaux d’Amérique du Nord ?

Vers la fin du Pléistocène, quelques 35 genres de mammifères se sont éteints en Amérique du Nord.

Parmi les extinctions, on relève de grands herbivores tels que le mastodonte, le mammouth ou le paresseux terrestre géant.
Les spécialistes ne semblent pas d’accord sur la raison de ces disparitions.

Plusieurs théories s’affrontent : supernova, changement climatique, chasse intensive.

Une supernova responsable de l’extinction de la faune d'Amérique du Nord ?

L’explosion d’une supernova en serait responsable selon Richard Firestone, un scientifique de l’atome et le géologue Allen West.
Ces découvertes ont été présentées à la conférence internationale « World of Elephants », à Hot Springs, dans le Dakota du Sud.

Le souffle de cette supernova, il y a 41 000 ans, aurait amorcé une suite d’évènements qui a abouti à l’extinction d’une partie de la faune d’Amérique du Nord.

Il y a environ 10 000 ans, les mammouths, les mastodontes, les paresseux terrestres géants ou les félins à dents de sabre ainsi que de nombreuses plantes ont disparu.

La théorie du changement climatique est celle qui, officiellement, explique ces disparitions brutales qui se sont échelonnées durant le Pléistocène supérieur.

Mammouth laineux. image Jim Linwood

Selon les deux scientifiques, la preuve de leur théorie consiste en une paire de défenses de mammouth de 34 000 ans, criblée de minuscules impacts.

Suite à l’explosion de la supernova, des grains riches en fer se seraient abattus sur la Terre. Ce sont ces grains qui auraient criblé les défenses. Ces grains auraient voyagé dans la galaxie à la vitesse de 6.214 miles à la seconde, selon Firestone et West.
Ils pensent que la supernova a explosé à 250 années-lumière de la Terre. Cette distance expliquerait le retard de 7 000 ans avant que les impacts provoquent des dégâts sur la faune et la flore.

Selon des annales chinoises, la supernova qui a engendré la nébuleuse du Crabe (M1) aurait explosé au printemps 1054. Crédit: Nasa

21 000 ans après cet évènement, les scientifiques pensent qu’une formation ressemblant à une comète, issue des débris de la supernova, est passée au-dessus de l’Amérique du Nord, et a tout dévasté.

Des vents cycloniques super-chauds auraient déferlé à travers l’Amérique du Nord à une vitesse de 400 Km à l’heure.

Selon Firestone :
« L’évènement cosmique, comparable à une comète, a été suivi d’un déluge de particules incandescentes.
Si cela n’a pas tué tout de suite les grands animaux, les changements de climat qui ont suivi se sont chargés de le faire. »

Il affirme que les petits animaux ont pu trouver un abri à temps, en se réfugiant dans des galeries.

Les chercheurs pensent que les pointes de flèches de la civilisation préhistorique baptisée "Peuple de la culture Clovis", en Amérique du Nord, qui s’est éteinte il y a environ 13 500 ou 13 000 ans contiennent des quantités de radiations plus élevées que d’habitude, sous la forme de pics du potassium-40.

Résidu de l'explosion d'une étoile supergéante bleue, puis rouge, la supernova 1987 du Grand Nuage de Magellan a donné naissance à une étoile à neutrons de 1,3 masse solaire. Crédit: Nasa

La même anomalie serait contenue dans les sédiments marins islandais ainsi que de 9 autres sites vieux de 13 000 ans en Amérique du Nord.

En effet, des particules magnétiques ont été découvertes sur ces sites. Leur analyse révèle qu’elles sont riches en titane, en fer, en manganèse, en vanadium, en éléments rares sur Terre, en thorium et uranium.

Par contre, ces éléments sont communs dans les roches et les météorites lunaires.

Riches en silicone, en sulfure et en fer, les restes de la supernova Cassiopée A . Crédit: Nasa

Pour Firestone et West, c’est une preuve supplémentaire que l’Amérique du Nord a bien été bombardée.
Lent déclin de la mégafaune d’Amérique du Nord


A la fin du Pléistocène, la quasi-totalité des mammifères d’Amérique du Nord avaient disparu. Sur environ 35 genres, 29 ont totalement disparu de la surface de la Terre et 6 ont évolué sur d’autres continents.

Ce qui reste toujours obscur, c’est quand ces disparitions ont commencé et quelle en a été la cause.

Des chercheurs de l'université de Wisconsin-Madison ont analysé des excréments fossilisés des grands mammifères de l’époque.
Leur étude a été publiée dans la revue Science de novembre 2009.

Megatherium americanum. Paresseux terrestre géant. image ellenm1

Ils ont ainsi pu quantifier le pollen et le charbon. Le Sporomiella, un champignon qui pousse dans les excréments des grands herbivores, leur a permis de connaître l’importance de la population de ces herbivores.

En effet, la quantité de Sporomiella est proportionnelle à la biomasse produite par les herbivores.

Grâce à l’ensemble de ces données, ils ont constaté que la mégafaune a commencé à décliner plus de mille ans avant l'émergence du peuplement Clovis et avant les grands bouleversements dans la flore.

D’après eux, cela prouve que l’homme n’est pas responsable du déclin et donc de l’extinction des animaux. Le changement climatique ne serait pas non plus la cause de cette extinction.
La mégafaune se serait éteinte lentement entre 14 800 et 13 700 ans avant notre ère. Ce serait ce déclin qui aurait provoqué une modification de la flore.

Paresseux terrestre géant. Genre Eremotherium . (Pleistocene, Daytona Beach, Florida). image donvega

En l’absence de grands mammifères herbivores, les feuillus ont pu prospérer mais l'accumulation de débris de bois a provoqué une nette augmentation des incendies de forêt.

Nous ne savons toujours pas ce qui a entraîné le déclin de cette mégafaune. Par contre, cette découverte exclut l’impact d’un météorite il y a 12 900 ans.

Pour le moment, l’énigme reste entière.

Cadeau d'amitié de Pucedecoeur

Publié à 10:21 par acoeuretacris
Cadeau d'amitié de Pucedecoeur

Merci Nat de ce gentil cadeau

d'amitié

 

Un jour, une histoire, 9 janvier 1934 -

Publié à 09:30 par acoeuretacris Tags : Un jour 9 janvier
Un jour, une histoire, 9 janvier 1934 -

 

9 janvier 1934

 
L'affaire Stavisky
 
 

Le 9 janvier 1934, les Français apprennent la mort par balle du financier Alexandre Stavisky (48 ans).

 

Une mort suspecte

 

La police l'a retrouvé la veille, agonisant au pied d'un lit, dans un chalet de Chamonix. Il meurt quelques heures plus tard à l'hôpital.

 

La mort de Stavisky, d'après le rapport de police, est consécutive à un suicide mais l'opinion publique soupçonne aussitôt des hommes politiques de l'avoir fait assassiner pour l'empêcher de dénoncer ses complices... L'hebdomadaire satirique Le Canard Enchaîné écrit : «Stavisky s'est suicidé d'une balle tirée à trois mètres. Ce que c'est que d'avoir le bras long» !

 

Le plus probable est que la police, ayant repéré la planque de l'escroc, l'a poussé au suicide en multipliant les allées et venues autour du chalet. Ensuite, elle ne s'est pas hâtée de le conduire à l'hôpital.

 

Notons que la traque policière a été conduite par l'inspecteur Pierre Bonny (34 ans). Ce policier a été plus tard recruté par la Gestapo allemande et fusillé pour collaboration en 1945 (NB : il s'était aussi occupé six ans plus tôt de l'affaire Seznec, fait divers sujet à polémique).

 

 

Un escroc aux relations haut placées

 

Né le 20 novembre 1886 en Ukraine dans une famille juive, naturalisé français en 1910, Alexandre Stavisky s'associe à... son grand-père pour commettre une première escroquerie au théâtre des Folies Marigny, à Paris. Mais il doit rendre des comptes à la justice et son père, un dentiste d'une parfaite honnêteté, se suicide de désespoir.

 

En 1926, il est incarcéré pour dix-huit mois à la prison de la Santé, à Paris, pour une affaire de détournement de bijoux. Il se promet de ne plus se faire prendre... et tiendra parole.

 

En 1931, l'escroc réussit son plus beau coup en persuadant Garat, le député-maire de Bayonne, d'ouvrir une «caisse de crédit municipal»et d'en confier la gestion à un comparse, un certain Tissier.

 

Stavisky dépose au mont-de-piété des bijoux (volés, faux ou surévalués par un expert complice). En contrepartie, comme tous les déposants, il reçoit des bons qu'il échange contre de l'argent auprès d'institutions financières confiantes en la signature de la caisse de crédit municipal.

 

Mais il fait en sorte que le montant figurant sur la souche des bons soit inférieur à la somme qui lui a été livrée. Il présente les souches au mont-de-piété, récupère les bijoux... et conserve la différence entre l'argent reçu et l'argent restitué. Il ne lui reste plus qu'à recommencer... Stavisky va ainsi détourner 239 millions de francs de bons avec d'autant plus de facilité qu'il peut se prévaloir d'une lettre de recommandation d'un ministre !

 

Devenu richissime, «Monsieur Alexandre» se pavane dans les salons du tout-Paris au bras de sa femme Arlette, un ex-mannequin de Chanel. Il est encore poursuivi en justice pour diverses affaires mais son réseau de relations lui permet d'obtenir que sa comparution soit dix-neuf fois reportée.

 

On révèlera après sa mort que ces reports lui furent accordés par le procureur de la République de Paris, un nommé Pressard qui n'était autre que le beau-frère du président du Conseil (le chef du gouvernement) Camille Chautemps.

 

Les meilleures choses ont une fin, hélas... Le 2 juillet 1933, quatre bons négociables ne peuvent être honorés par le crédit municipal de Bayonne, à court de liquidités. L'affaire des «bons de Bayonne» éclate au grand jour avec l'arrestation en décembre 1933 du directeur du Crédit municipal et du député-maire de la ville. Un autre député et deux directeurs de journaux subventionnés par Stavisky seront également arrêtés. En fuite, l'escroc sera retrouvé à Chamonix quelques semaines plus tard.

 

Ce scandale est relativement peu de chose comparé à celui de Panama ou à ceux de la fin du XXe siècle (écoutes téléphoniques, Crédit Lyonnais, Elf,...). Il ne met en cause ni un président de la République, ni même un quelconque ministre mais seulement une demi-douzaine de politiciens de second rang qui se sont compromis avec Stavisky dans le trafic d'influence.

Son retentissement n'en est pas moins immense et va faire vaciller la République...

 

 

Désenchantement

 

Il faut dire que dans les années 1930, après les «Années Folles» qui ont suivi l'hécatombe de 1914-1918, la France est affectée par une crise à la fois économique et politique. Elle compte pas moins de 340.000 chômeurs, conséquence de la crise mondiale déclenchée par le krach boursier de Wall Street en 1929. Les discours bellicistes de Hitler, au pouvoir en Allemagne depuis l'année précédente, aggravent les inquiétudes de chacun.

 

Lamortde Stavisky met à jour les rancoeurs vis-à-vis des nouveaux riches au luxe flamboyant. Les xénophobes s'en prennent à une politique de naturalisation trop laxiste (comme Stavisky). L'Action française royaliste, les ligues populistes de droite et les communistes dénoncent à l'envi la décadence de la IIIe République. Les premiers donnent volontiers en exemple le régime fasciste de Mussolini, les seconds le régime communiste de Staline.

 

Tous conspuent la démocratie parlementaire et les «Deux cents familles» capitalistes qui gouvernent la Banque de France.

 

L'indignation populaire entraîne la chute du gouvernement radical-socialiste.

 

Édouard Daladier remplace Camille Chautemps à la présidence du Conseil. Il destitue aussitôt le préfet de police Chiappe, suspect de sympathie avec les ligues de droite.

 

C'est l'indignation à droite comme à gauche où chacun soupçonne le gouvernement de vouloir étouffer les suites du scandale Stavisky.

 

 

Une grande manifestation va tourner à la tragédie le 6 février 1934.

 
 
 

Ephéméride du... 9 janvier

Publié à 09:14 par acoeuretacris Tags : éphépérides
Ephéméride du... 9 janvier

Les saints à fêter

 

ADRIEN DE CANTERBURY - FILAN - JULIEN BASILISSE (patron des voyageurs, des hôteliers, des mendiants et des luthiers) - MARCELLIN - MARCIENNE - PASCHASIE - PHILIPPE DE MOSCOU - PIERRE DE SEBASTE - POLYEUCTE et NEARQUE - VANENG

 

 

Le dicton du jour

 

Saint-Julien brise la glace.
S'il ne la brise, c'est qu'il l'embrasse.

 

 

Ils sont nés ce jour là

 

1554 Alessandro Ludovisi, pape sous le nom de Grégoire XV

 

1868 John Flanagan, policier new-yorkais mais aussi athlète, lanceur de marteau, du disque et du poids, champion olympique du lancé de marteau (1900, 1904 et 1908) et 22 records du monde (non officiels). Le 24 Juillet 1909 il devient le doyen des détenteurs de records du monde en athlétisme en lançant son marteau à 56,18 m

 

1885 Otto Gabriel Falkenberg, yachtman, champion olympique en classe 10 m (jauge 1919) en 1920.

 

1888 Arthur Edwin Hill, membre de l'équipe championne olympique de water-polo en 1912.

 

1895 Margareta Johanson, championne olympique de plongeon depuis plate-forme en 1912.

 

1908 Simone de Beauvoir, écrivaine (Le deuxième sexe et Les mandarins).

 

1909 Anthony Mamo premier président de Malte.

 

1913 Richard Nixon, 37 ème président des U.S.A. de 1968 à 1974 et mouillé par l'affaire du Watergate.

 

1921 Agnès Keleti, gymnaste, championne olympique aux exercices au sol en 1952, aux exercices au sol, à la poutre, aux barres asymétriques et au combiné (appareils portable par équipe) en 1956 !!!

 

1922 Har Gobind Khorana, généticien, prix Nobel de physiologie et médecine en 1968 avec Robert W. Holley et Marshall W. Nirenberg "pour leur interprétation du code génétique et de sa fonction dans la synthèse des protéines".

 

1922 Ahmed Sékou Touré, maire de Conakry (Guinée), vice-président du conseil de gouvernement, premier président de la République de Guinée.

 

1925 Lee Van Cleef, acteur : Le train sifflera trois fois, Bravados, Et pour quelques dollars de plus, "Le Bon, la brute et le truand", New York 1997, ...

 

1941 Joan Chandos Baez, auteur, compositeur et interprète folk, chanteuse pour la paix

 

1944 James Patrick Page, dit Jimmy Page, guitariste du groupe Led Zeppelin

 

1952 Frank Margerin, créateur de "Lucien", premier loubard héros de BD.

 

1953 Bianca Schwede, championne olympique d'aviron en quatre barré en 1976.

 

1957 Béatrice Adjorkor Anyankor, dite Bibie, chanteuse (Tout doucement, ...).

 

1958 Mehemet Ali AgCa, auteur d'un attentat contre le pape

 

1963 Larry Cain, champion olympique de canoë-kayak en c-1 sur 500 m en 1984.

 

1964 Ramona Balthasar, championne olympique d'aviron en huit en 1988.

 

1970 Lara Crockaert, dite Lara Fabian, chanteuse.

 

 

Ils ont disparu ce jour là

 

1514 Anne de Bretagne,  deux fois reine de France. La première fois en tant qu'épouse de Charles VIII, la seconde en tant qu'épouse de Louis XII.

 

1836 Pierre-François Lacenaire, assassin, est exécuté après avoir rédigé ses mémoires en prison. Un film lui a été consacré avec l'excellent Daniel Auteuil dans le rôle titre.

 

1873 Napoléon III, ex-empereur des Français et dernier souverain de France.

 

1944 Kurt Hasse, champion olympique de saut d'obstacles équestre en individuel et par équipe en 1936.

 

1961 Emily Greene Balch, économiste, pacifiste, syndicaliste, créatrice de la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté, membre de la branche américaine du Mouvement International de la Réconciliation, Prix Nobel de la Paix en 1946.

 

1965 John Francis Fleming, champion olympique de tir à la carabine, petit calibre sur cible mobile en 1908.

 

1968 Kokishi Tsubaraya, médaille de bronze aux Jeux Olympiques de 1964 au Marathon, se fait Hara-Kiri car il venait d'apprendre qu'il ne pourrait plus courrir suite à une blessure aux tendons !!!

 

1975 Pierre Jules Laudenbach, dit Pierre Fresnay, acteur : Marius, Fanny, La Dame aux camélias, L'Homme qui en savait trop, César, Chéri-bibi, La Grande Illusion, L'assassin habite au 21, Le Corbeau, Les Vieux de la vieille, ...

 

1988 Thierry Maulnier, journaliste, écrivain, académicien.

 

 

Quelques évènements

 

1038 Un séisme secoue la Chine et tue 23 000 personnes.

 

1317 Philippe V le Long était sacré roi de France à Reims

 

1431 Début du procès de Jeanne d'Arc, accusée d'hérésie, devant un tribunal composé de 40 membres et présidé par Pierre Cauchon, évêque de Beauvais.

 

1522 Adriaan Floriszoon devient pape sous le nom d'Adrien VI. Vont se succéder ensuite une série de pape italiens jusqu'à Jean Paul II, en 1978.

 

1719 Le roi d'Espagne, Philippe V, petit-fils de Louis XIV, revendique la couronne de France et déclare la guerre à la France.

 

1788 Le Connecticut devient le 5 ème état des U.S.A.

 

1878 Le roi Umberto Ier monte sur le trône d'Italie.

 

1923 Premier vol de l'autogire par Juan de la Cierva.

 

1927 Un incendie au Canada, à Montréal, dans un cinéma tue 71 personnes.

 

1937 Le conseil des ministres italiens interdit le mariage entre blancs et gens de couleur dans les colonies africaines.

 

1959 Première diffusion du premier magazine d'informations télévisées de la TV française : "Cinq colonnes à la une". L'émission est présentée par Pierre Desgraupes, Pierre Dumayet et Igor Barrère.

 

1960 Le président égyptien Nasser lance la construction du barrage d’Assouan en faisant sauter la première charge de dynamite.

 

1960 Ilsa Konrads nage le 400 m en 4'45"4, établissant un nouveau record du monde féminin.

 

1968 Henri Courtine est le deuxième judoka non-japonais à parvenir au niveau du 7 ème Dan.

 

1969 Le Concorde fait son premier vol d'essai à Bristol en Angleterre

 

 

 

 

1972 Le paquebot "Queen Elizabeth", en cours de transformation en université flottante, est ravagé par un incendie à Hong Kong.

 

1977 Première diffusion de la série "Wonder Woman" en France, d'après le personnage de bande dessinée de Charles Moulton.

 

1982 Première édition sur la seconde chaîne de télévision française de l'émission "Champs-Elysées", présentée par Michel Drucker.

 

1988 Un séisme de 5,8 sur l'échelle ouverte de Richter secoue l'Albanie.

 

1991 Des pourparlers de la dernière chance entre Georges Bush et le gouvernement de Bagdad échouent.

 

1992 Première diffusion de la série "Julie Lescaut" avec Véronique Genest.

 

2000 Les nouvelles règles du règlement ATP font le bonheur du tennis français. Fabrice Santoro devient le numéro 1 de l'ATP, Golmard est le numéro 2, Cédric Pioline et Escudé deviennent numéro 9 et Sébastien Grosjean est quant à lui 18ème.

 

2000 Philippe Monnet part de Brest pour tenter de battre le record de la course autour du monde à la voile en solitaire "à l'envers" (contre vents et courants).

2003 Jacques Chirac, dont la première grande décision de président de la République Française avait été de reprendre les essais atomiques, déclare à la presse que «le recours à la force est toujours un constat d'échec et la pire des solutions» !

 

2005 Historique : 21 ans de guerre civile prennent fin au Soudan. Le vice-président soudanais Ali Osman Mohammed Taha et le chef historique de la rébellion sudiste John Garang signent à Nairobi (Kenya) un accord de paix présenté comme final.

 

2005 Mahmoud Abbas (Abou Mazen) est élu à la tête de l'Autorité palestinienne par 62,5 % des voix après le décès de Yasser Arafat.

 

2005 En France, pour une fois, une autoroute est interdite aux voitures ! Un tronçon de l'A29, pas encore inaugurée ni ouverte à la circulation normale est accessible pour la journée uniquement aux piétons, aux rollers et aux cyclistes.

 

Bonjour à tous,

Publié à 09:03 par acoeuretacris Tags : bonjour
Bonjour à tous,

 

 Conte traditionnel adapté par Paulo Coelho

Un négociant envoya son fils apprendre le secret du bonheur auprès du plus sage de tous les hommes. Le jeune garçon marcha quarante jours dans le désert avant d'arriver finalement devant un beau château, au sommet d'une montagne. C'était là que vivait le sage dont il était en quête.

Pourtant, au lieu de rencontrer un saint homme, notre héros entra dans une salle où se déployait une activité intense : des marchands entraient et sortaient, des gens bavardaient dans un coin, un petit orchestre jouait de suaves mélodies, et il y avait une table chargée des mets les plus délicieux de cette région du monde. Le sage parlait avec les uns et les autres, et le jeune homme dut patienter deux heures durant avant que ne vînt enfin son tour.

Le sage écouta attentivement le jeune homme lui expliquer le motif de sa visite, mais lui dit qu'il n'avait alors pas le temps de lui révéler le Secret du Bonheur. Et il lui suggéra de faire un tour de promenade dans le palais et de revenir le voir à deux heures de là.

"Cependant, je veux vous demander une faveur", ajouta le sage, en remettant au jeune homme une petite cuiller, dans laquelle il versa deux gouttes d'huile. "Tout au long de votre promenade, tenez cette cuillière à la main, en faisant en sorte de ne pas renverser l'huile."

Le jeune homme commença à monter et descendre les escaliers du palais, en gardant toujours les yeux fixés sur la cuiller. Au bout de deux heures, il revint en présence du sage.

"Alors, demanda celui-ci, avez-vous vu les tapisseries de Perse qui se trouvent dans ma salle à manger ? Avez-vous vu le parc que le maître des jardiniers a mis dix ans à créer ? Avez-vous remarqué les beaux parchemins de ma bibliothèque ?"

Le jeune homme, confus, dut avouer qu'il n'avait rien vu du tout. Son seul souci avait été de ne point renverser les gouttes d'huile que le sage lui avait confiées.

"Eh bien, retournez faire connaissance des merveilles de mon univers, lui dit le sage. On ne peut se fier à un homme si l'on ne connaît pas la maison qu'il habite."

Plus rassuré maintenant, le jeune homme prit la cuillère et retourna se promener dans le palais, en prêtant attention, cette fois, à toutes les oeuvres d'art qui étaient accrochées aux murs et aux plafonds. Il vit les jardins, les montagnes alentour, la délicatesse des fleurs, le raffinement avec lequel chacune des oeuvres d'art était disposée à la place qui convenait.

De retour auprès du sage, il relata de façon détaillée tout ce qu'il avait vu.
"Mais où sont les deux gouttes d'huile que je vous avais confiées ?" demanda le sage.
Le jeune homme, regardant alors la cuillère, constata qu'il les avait renversées.
"Eh bien, dit alors le sage des sages, c'est là le seul conseil que j'aie à vous donner : le Secret du Bonheur est de regarder toutes les merveilles du monde, mais sans jamais oublier les deux gouttes d'huile dans la cuillère".

 

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A demain...

Publié à 21:34 par acoeuretacris Tags : bonsoir
A demain...

 

 "Que sur ton chemin tu trouves... suffisamment de bonheur pour rester doux, suffisamment d'épreuves pour devenir fort, suffisamment de peine pour rester humain, suffisamment d'espoir pour être heureux."

 

auteur inconnu

 

Cadeau de Brigitte48

Publié à 18:56 par acoeuretacris
Cadeau de Brigitte48

 

 http://brigitte48.centerblog.net/

 

merci Colette pour ce joli cadeau

merci de ta gentillesse

 

Tourisme et histoire - Paris - Quartier du Luxembourg -

Publié à 18:18 par acoeuretacris Tags : tourisme paris luxembourg
Tourisme et histoire - Paris - Quartier du Luxembourg -
 
Jardin du Luxembourg 
 
Dans ce grand jardin situé entre le quartier Saint germain des Prés et le quartier Latin, l’ombre de Marie de Médicis rôde autour de son Palais, et peut-être rencontrerez-vous au détour d’une allée la silhouette de Marius de Pontmercy guettant l’arrivée de Cosette en promenade avec son père adoptif Jean Valjean personnages des Misérables de Victor Hugo. 
 
 
Avec une superficie de 23 hectares, le jardin du Luxembourg est un des plus grands jardins publics de la ville de Paris, surtout si on intègre son prolongement appelé autrefois jardins de l’observatoire, qui se nomme aujourd’hui jardins Marco Polo et Cavelier-de-la-Salle. Le jardin du Luxembourg est familièrement appelé « Luco » [1] par les parisiens et les étudiants, et la surprise est au coin de chaque allée. 
 
 
 
 
Palais du Luxembourg 
 
 
 
Jardin à la française 
 
C’est le jardin originel voulu par Marie de Médicis et restauré par Chalgrin sous le Premier Empire. Il est composé d’une partie centrale, occupée par le Grand Bassin, des allées rectilignes, des parterres de fleurs si bien paysagés. 
 
Une terrasse en deux arcs de cercle, surplombe le Grand Bassin, et le roi Louis Philippe fait installer une suite de statues de reines et princesses de France, rendez-vous idéal pour les amoureux ! 
 
 
 
 
Jardin du Luxemourg 
 
 
Partout dans ce jardin vous rencontrerez des statues d’artiste, d’écrivains, un vrai musée en plein air. 
 
 
Jardin des enfants et des étudiants 
 
 
Le Luco est le domaine des enfants ! Sur le grand bassin, ils poussent leurs bateaux à voile sous le regard admiratifs des parents, les promenades à poney sont très prisées et près de l’Orangerie, pas très loin du monument à Delacroix sculpté par Dalou, une belle aire de jeu. 
 
 
 
 
Les poneys 
 
 
C’est sans compter avec les fameuses marionnettes du Luxembourg. Depuis 1933, la famille Desarthis propose des spectacles de marionnettes aux petits parisiens. 
 
Voilà presque soixante-dix ans,que dans une petite salle couverte et chauffée le Théâtre du Luxembourg propose des spectacles visuels, perpétuant la tradition de la marionnette. 
 
 
 
 
Guignol 
 
 
Jardin à l’anglaise 
 
 
Le Luxembourg avec ses allées rectilignes, bordées de marronniers d’Inde est une plaque tournante qui permet de rejoidre rapidement les quartiers Notre Dame des Champs, Montparnasse et l’Observatoire. 
 
Mais pour les flâneurs, le jardin à l’anglaise, nous propose ses allées sinueuses, bordées de très beaux arbres, d’essences rares : tulipier de Virginie, paulownia impérial, savonnier de Chine, arbre de Judée, micocoulier de Provence et même un séquoia géant près de l’entrée de la rue Auguste Comte. 
 
 
 
 
Jardin à l'Anglaise 
 
 
On peut aussi voir la seule pépinière de Paris, où pommiers et poiriers en espalier, donnent des fruits sous le regard vigilent des jardiniers du Luxembourg. Tout est fait pour la nature, les serres, les cours d’horticulture et même un rucher qui montre à tous le travail des abeilles allant butiner les fleurs des grands parterres. 
 
 
 
 
Rucher 
 
 
Enfin,le jardin du Luxembourg a une particularité : c’est le royaume des chaises ! En effet une multitude de chaises métalliques vous permettra de vous asseoir au bord des bassins ou des massifs de fleurs, dans les allées, pour lire,rêver, bronzer ou attendre celui ou celle qui fait battre votre coeur ! 
 
 
 
 
Location de chaises 
 
 
 
Le Palais du Luxembourg 
 
 
La construction du Palais du Luxembourg est due à l’initiative de la reine Marie de Médicis. Après l’assassinat du roi Henri IV, Marie de Médicis se sent un peu isolée dans le grand Palais du Louvre, elle souhaite s’installer à la campagne. 
 
 
Elle achète un vaste domaine appartenant à la communauté monastique des Chartreux d’une part, et le domaine appartenant au prince de Piney-Luxembourg d’autre part.Elle conserve l’hôtel particulier construit sur ce terrain ( c’est le Petit-Luxemboug ) mais fait édifier plus à l’est, un magnifique Palais de style florentin,dessiné par le célèbre architecte Salomon de Brosse qui s’inspire du Palais Pitti de Florence. 
 
 
Commencé en 1615, la reine l’habitera en 1625, ce sera le palais Médicis que les parisiens s’obstineront à appeler Palais du Luxembourg. 
 
 
 
 
Fronton du Palais 
 
 
Marie de Medicis fait appel au grand maître flamand Rubens pour peindre vingt-quatre toiles évoquant les étapes de sa vie. 
 
 
La construction de ce palais le long du chemin de Vaugirard va rattacher le jardin à la ville de Paris. 
 
 
 
 
Naissance de Marie de Médicis par Rubens 
 
 
 
La reine ne l’habita pas longtemps, car après la « Journée des Dupes » qui l’oppose à Richelieu, elle doit partir en exil en 1631. A la mort de Louis XIII, le palais devient la propriété de la famille d’Orléans. Le comte de Provence ( futur Louis XVIII )le reçoit de son frère Louis XVI, et l’habite jusqu’au 20 juin 1791. 
 
 
La Révolution transforme le Luxembourg en prison, appelée Maison Nationale de Sureté. Environ 800 personnes y seront incarcérées, et 1/3 guillotinées. On peut citer la comtesse de Noailles, le comte de Mirepoix, le financier Laborde, Hébert, Danton,Camille Desmoulins,Fabre d’Eglantine.... 
 
 
 
 
Le Palais transformé en prison 
 
 
Après le 9 thermidor, le peintre David y esquissa les Sabines. Sous le Directoire et l’Empire le Luxembourg devint le lieu des séances et les Directeurs, dont Barras y menaient grand train, donnant des fêtes somptueuses, où on pouvait croiser Madame Récamier, Germaine de Staël, Madame Tallien, la reine du Directoire qui danse dans des tenues vaporeuses. C’est là que Joséphine rencontre le jeune général Bonaparte ! 
 
 
L’édifice se dégrade, et l’architecte Chalgrin est chargé de refaire la toiture et restaurer les appartements.Il supprime la chapelle, agrandit la salle de réunion pour les 80 sénateurs de l’Empire. Il crée l’escalier d’honneur. 
 
 
La fascination de Napoléon pour la Rome antique se manifestre à l’égard du Sénat :les marques d’estime de l’empereur se multiplient,les manifestations d’allégeance des sénateurs aussi !Il nomme au Sénat les princes français, les grands dignitaires et toutes les personnes de son choix, sans limitation de nombre. Il y nomme ainsi son frère Joseph, mais aussi Cambacérès, Chaptal, Fouché, Fontanes, Tronchet et des généraux tels Caulaincourt et Duroc. Comblés de faveurs, les sénateurs n’en proclamèrent pas moins la déchéance de Napoléon 1er le 3 avril 1814, avant d’appeler au trône Louis XVIII, comte de Provence. 
 
 
Entre 1836 et 1841,l’architecte Alphonse de Gisors bouleverse considérablement la structure de l’édifice, il agrandit l’hémicycle, une nouvelle façade est accolée à la première et deux pavillons d’angle sont ajoutés. Delacroix décore la coupole sur le thème de l’Enfer de Dante. 
 
 
 
 
Dante et Virgile de Delacroix 
 
 
Lors des émeutes de la Commune, Semaine Sanglante du 22 au 28 mai 1871, le Palais du Luxembourg devient le centre de la répression. En effet l’Hôtel de Ville vient d’être incendié, le Parlement siège à Versailles, ne reste que ce Palais comme représentant du pouvoir dans Paris : il devient conseil de guerre et le Sénat multiplie les condamnations à mort. Le jardin sert à l’exécution de Communards. 
 
 
 
 
Sous la Commune 
 
 
En août 1944, les Allemands établissent le centre de commandement de la Luftwaffe au Luxembourg, les réseaux souterrains sont transformés en bunker et les soldats de la 2ème DB ont eu beaucoup de mal à les investir. 
 
 
Après quelques odeurs de gaz lacrymogène de mai 1968, le Sénat a retrouvé sa tranquilité, et la sérénité du lieu est propice à la promenade et à la rêverie. 
 
 
 
La Fontaine Medicis 
 
 
La fontaine Médicis est l’élément décoratif le plus important du Jardin du Luxembourg. 
 
 
C’est la reine Marie de Médicis, alors veuve d’Henri IV, qui demanda en 1630, à l’ingénieur florentin Thomas Francine de lui réaliser une composition appelée « la grotte du Luxemboug ». (Salomon de Brosse fut l’architecte du palais du Luxembourg, et non de la grotte). 
 
 
Elle voulait retrouver l’atmosphère des jardins de son enfance,les jardins de Boboli à Florence. Dans son état initial, cette grotte ressemble beaucoup au nymphée du château de Wideville dans les Yvelines,construit par ce même T.Francine. 
 
 
 
 
La fontaine Médicis 
 
 
Au cours des siècles, cette grotte va connaître de nombreuses transformations et même un déplacement. Jean-François Chalgrin la fait restaurer. 
 
 
Il demande aux sculpteurs Duret, Ramey et Talamona de restaurer les figures fluviales très abimées. Il transforme la grotte en fontaine et ajoute une petite Vénus dans la niche principale. Les armoiries de Marie de Médicis et Henri IV furent retirées. 
 
 
La seconde transformation viendra en 1850. Alphonse de Gisors sépare la fontaine des constructions atenantes et agrandit le bassin. Au début des années 1860, le percement de la rue de Médicis inscrit dans les grands travaux du préfet de la Seine, le baron Haussmann nécessitait la destruction d’une partie des dépendances du Sénat et le déplacement de la fontaine Médicis. 
 
 
Ce percement au détriment du Luxembourg souleva de nombreuses protestations, des pétitions qui ajournèrent les travaux jusqu’en 1861. 
 
 
La fontaine fut déplacée en 1861. Démontée pierre par pierre, rapprochée du palais d’à peu près trente mètres, elle fut de nouveau réaménagée. Alphonse de Gisors restitua les armes de France et des Médicis, il créa une véritable allée d’eau de cinquante mètres, bordée d’une allée de platanes. 
 
 
Sur la façade il fit déposer un bas-relief exécuté par Achille Valois (1785-1862) qui provenait de la fontaine de la rue du Regard.Le percement de la rue de Rennes prévu par le baron Haussmann, avait nécessité sa destruction et la ville de Paris fit don du bas-relief au Sénat. La nouvelle façade se termine par une demi-coupole et un fronton sur lequel sont couchées deux jolies naïades sculptées par le sculpteur Klagmann ( 1810-1867). 
 
 
 
 
Faune 
 
 
La niche centrale représente le cyclope Polyphème voulant écraser Acis et Galatée sous un rocher,sculptés par Auguste Louis Ottin (1811-1890), Pan et Diane de part et d’autre, assistent au drame. Cette superbe fontaine est l’endroit le plus romantique de ce jardin du Luxembourg, propice au rêve et à la flânerie. 
 
 
 
 
Chasseresse 
 
 
 
L’Orangerie 
 
 
Depuis sa création par Marie de Médicis, plusieurs Orangeries se sont succédées. De nos jours, nous pouvons admirer celle de 1839. Elle abrite plus de 200 plantes exotiques, cultivées en caisses, des palmiers-dattiers, des lauriers roses, grenadiers, citronniers et orangers qui sont sortis et exposés pour la plus grande joie du public de mai à octobre. 
 
 
 
 
L'Orangerie 
 
 
Dès le XVIIIème siècle l’Orangerie a servi de galerie d’exposition ,et au XIXème siècle ce fut le lieu d’exposition consacré à la peinture moderne de l’époque que sont les grandes toiles des peintres « pompiers », remis en lumière par le musée d’Orsay. Encore aujourd’hui,le Sénat organise à l’Orangerie du Luxembourg des expositions temporaires d’art contemporain. 

Tourisme et histoire - Paris - La Sainte Chapelle -

Publié à 17:49 par acoeuretacris Tags : tourisme paris sainte chapelle
Tourisme et histoire - Paris - La Sainte Chapelle -
 
 
Construction et Légende 
 
 
Pourquoi une telle construction ? 
 
Au début du XIII" siècle, les croisés s’emparent de Byzance et fondent l’Empire latin. L’empereur Beaudouin II de Courtenay ne régnant plus que sur sa capitale a un urgent besoin d’argent : il met en gage, auprès des Vénitiens, la plus précieuse des reliques, la Couronne d’Epines. 
 
 
Il entreprend un voyage en Europe dans l’espoir de trouver des secours et, peut-être, de promouvoir une nouvelle croisade. En 1237 il rencontre le roi Louis IX. Ce dernier peu favorable à une expédition est prêt à acquérir les reliques mises en gage à Venise. 
 
 
Il faudra deux ans pour conclure l’affaire. En effet le roi tient à s’assurer de l’authenticité des reliques. Moyennant la somme de 135 000 livres, la sainte Couronne prend la route de France en 1239. 
Le 18 août 1239, elle arrive à Paris accompagnée du roi, de son frère Robert d’Artois et de leur mère Blanche de Castille. 
 
 
La Couronne est déposée dans la chapelle Saint-Nicolas de la Cité. En 1241 Beaudouin II vend au roi de France de nouvelles reliques de la Passion, en particulier, une partie de la vraie Croix. Louis IX trouve que la chapelle Saint-Nicolas n’est plus adaptée à recevoir toutes ces reliques. Il décide alors la construction d’un monument digne de les recevoir : La Sainte Chapelle qui sera construite dans l’enceinte de l’ancien palais royal de l’île de la Cité. 
 
 
 
 
La Sainte Chapelle 
 
 
La légende de l’architecte 
 
De nombreux architectes européens se mettent en route pour présenter leurs projets au roi de France. L’un d’entre eux pense qu’il a réalisé un projet parfait. Sur la route il rencontre un confrère et ils comparent leurs plans réciproques. L’architecte comprend immédiatement que son projet est bien moins bon que celui de son homologue. Il perd la tête, l’assassine et détruit les plans de ce dernier. 
 
 
Quelques jours plus tard, il arriveà Paris. Mais là, chaque fois qu’il veut entrer dans le palais du roi, une force mystérieuse l’empêche de franchir le seuil. Désespéré, il se met à boire. Un soir, un jeune dominicain le ramasse dans le ruisseau et le réconforte. Le malheureux lui confesse son crime et, sur son conseil, entre en religion. Plusieurs mois passent dans le calme et la prière. 
 
 
Un jour, l’architecte, devenu novice, rencontre le fils d’un pâtissier qui rêvait de construire de vrais édifices au lieu des architectures gourmandes que réalisait son père. Il s’attacheà ce jeune homme, nommé Pierre, et lui enseigne les secrets de son art. Par ailleurs, il apprend que le roi avait vu de nombreux projets, mais qu’aucun ne lui avait paru digne d’une chapelle destinée à abriter d’aussi saintes reliques. 
 
 
L’architecte va trouver le dominicain qui l’avait recueilli dans son couvent. Il lui fait l’éloge du jeune Pierre et lui demande, pour ce dernier, l’autorisation d’aller présenter au roi les dessins qu’il avait gardés, sans que le nom de son auteur soit prononcé, ajoutant : « Si mon œuvre obtient la faveur royale, Pierre aura ainsi l’occasion d’exercer un métier dont il est digne et moi, je pourrai enfin trouver la paix. » Le dominicain donne son accord et le fils du pâtissier est reçu par le roi Louis. 
 
 
Celui-ci fut séduit par les plans qui lui étaient montrés, mais s’étonna qu’une oeuvre aussi achevée soit présentée par quelqu’un d’aussi jeune. Pierre lui dit la vérité : le projet était d’un maître qui voulait rester inconnu, mais, avec la grâce de Dieu, il était capable de mener à bien la construction. Le roi accepta. Ainsi fut élevée la Sainte-Chapelle et nul ne sut jamais le nom de celui qui l’avait conçue. Quand au dominicain, il s’appelait Thomas d’Aquin. 
 
 
La légende est belle, mais l’histoire est fausse. Pierre de Montreuil fut un grand architecte qui travailla à Saint-Denis, Saint-Germain-des-prés et Notre-Dame. Malheureusement, en 1240, c’était déjà un homme mûr qui possédait la faveur du roi. Certains auteurs ont avancé son nom, toutefois aucun texte ne donne d’assurance. Il faut donc se résigner à ignorer le nom du maître d’œuvre. 
 
 
 
 
Vue du Palais de Justice 
 
 
Construction et consécration 
 
Les travaux commencent en fin 1242, l’architecte Pierre de Montreuil aurait donc réalisé l’exploit de mener à bien cette construction en cinq ans. Il en résulte une unité parfaite dans le style et les techniques employées. En 1248 la construction est terminée et le coût de l’opération s’élève à 40000 livres tournois. 
 
 
En 1246, Louis IX créé un collège de chanoines. La consécration solennelle est faite par le légat du pape, Eudes de Châteauroux, pour la chapelle haute et par Pierre Berruyer, archevêque de Bourges, pour la chapelle basse le 26 avril 1248. 
 
 
 
L’intérieur 
 
 
La Chapelle basse 
 
La chapelle basse, dédiée à la Vierge, est réservée aux familiers du palais. On y accède par une porte s’ouvrant au niveau du sol et précédée d’un porche. Éclairée par de petites fenêtres, elle est relativement sombre. 
 
 
La hauteur de la salle a été dictée par la volonté de mettre le sol de la chapelle haute au niveau du premier étage des appartements royaux. Le plafond est donc bas et supporté par des voûtes en croisées d’ogives qui soutiennent en plus le plancher de la chapelle haute. 
 
 
Les arcs-boutants [1] sont complétés par une rangée de colonnes basses qui soutiennent les voûtes et divisent la nef en trois travées. 
 
 
 
 
La Chapelle basse 
 
 
La Chapelle Haute 
 
On accède à la chapelle haute par un porche qui la relie au premier étage du palais royal. Dédiée aux reliques de la Crucifixion, elle est réservée au roi et à sa famille. 
 
 
Le linteau de la porte est orné de sculptures. La voûte culmine à vingt et un mètres et couronne ce vaisseau de pierre de trente-trois mètres de longueur et onze mètres de largeur. 
 
 
La légèreté de l’architecture et la lumière filtrant à travers les immenses vitraux contrastent avec la pénombre et l’impression d’écrasement qui dominent dans la chapelle basse. 
 
 
Les voûtes sont soutenues par les contreforts extérieurs, habillés par neuf petites colonnes qui ajoutent encore à la finesse de l’ensemble. 
 
 
 
 
Chapelle haute 
 
 
Les façades latérales, ornées chacune de quatre grands vitraux de quinze mètres trente de hauteur et de quatre mètres soixante cinq de largeur, constituent d’immenses murs de verre multicolores simplement interrompus par les fins contreforts. 
 
 
L’abside [2] abrite une estrade en pierre, entourée de sept vitraux et servant de base au maître autel surmonté d’un édifice en bois qui abritait le reliquaire. Au fond, surplombant la porte, une grande rosace, qui dominait jadis le buffet d’orgues, inonde la chapelle de la lumière du soir. 
 
 
 
 
Vue intérieure 
 
 
 
Vitraux et statues 
 
 
Les verrières de la Sainte Chapelle forment un des ensembles le plus complets de l’art du Moyen Age. Au début du XIIème siècle, c’est l’atelier de Chartres qui s’impose. On peut noter alors, la séparation habile des couleurs qui empêche le mélange des teintes vives avec les tons plus sourds. 
 
 
Vers 1240, c’est Paris qui devient le centre du vitrail. Le travail est beaucoup moins délicat, on ne sépare plus le bleu du rouge ce qui donne une tonalité violette fort appréciée à cette époque. 
 
 
 
 
Les disciples d'Emmaüs 
 
 
Les deux tiers des vitraux sont authentiques et ils ont été restaurés de main de maître. 
 
 
Au cours des différentes restaurations, une partie de ces vitraux ne figurent dans la Sainte Chapelle. Dix huit scènes se trouvent au musée de Cluny, six panneaux sont visibles au musée départemental de Rouen. Pour finir, en Angleterre, le musée Victoria et Albert possède deux assemblages complets et la fenêtre centrale du choeur de l’église de Twycross contient six panneaux de la même provenance. 
 
 
Les vitraux de la Chapelle Basse, datant du XIIIème siècle sont détruits suite à une crue de la Seine en 1690. 
 
 
Douze statues des apôtres prennent place à l’aplomb des piliers recevant les retombées des ogives et des arcs-boutants [1]. 
 
 
Ce sont douze statues d’apôtres et non pas les statues des douze apôtres. Un certain nombre d’entre elles n’ayant pu être identifiées. 
 
 
 
 
Saint Jacques le Mineur 
 
 
Ces statues appartiennent vraisemblablement à deux styles différents. Les premières datent très certainement de Saint Louis, les autres de Philippe le Bel. 
 
 
Ont peut raisonablement penser que seules celles qui décorent la travée précédant l’abside [2] sont anciennes. 
 
 
Les autres sont des copies dont les originaux très abimés notamment à la Révolution, ont été déposés au musée de Cluny. 
 
 
Symbole de la royauté, la Sainte Chapelle va être la cible privilégiée des révolutionnaires. 
 
 
 
 
 
Saint Louis 
 
 
L’ensemble du mobilier, les stalles [3] et le jubé [4] disparaissent. Les orgues sont déplacés à Saint-Germain l’Auxerrois. Tous les insignes royaux sont détruits, la flèche est abattue. 
Les reliquaires et les châsses sont envoyés à l’Hôtel de la Monnaie pour y être fondus. 
 
 
Les reliques sont dispersées, seule la Couronne d’épine est sauvée, pour être finalement abritée au sein du trésor de Notre Dame. 
 
 
La chapelle haute devient un club, puis est aménagée en dépôt d’archives. Deux mètres de panneaux sont retirés par verrière afin d’y disposer des rayonnages. Les vitraux ainsi récupérés ont été vendu principalement à l’Angleterre. 
 
 
La statue de Saint Louis qui porte une croix à double traverse. Appelée croix de Grèce ou croix d’outre-mer, elle symbolise la Vraie Croix. Elle devint croix d’Anjou avant de prendre définitivement le nom de Croix de Lorraine. 
 
 
Felix Duban, Jean Baptiste Lassus et Emile Boeswillwald conseillés par Viollet-le-Duc, conduisent la restauration de l’édifice menée de 1840 à 1868. Leur souci principal : rendre à la Sainte Chapelle son aspect d’origine. Il faut attendre 1862 pour voir reconnaître la valeur patrimoniale du bâtiment, avec sa classification aux Monuments Historiques. 
 
 
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[1] arc-boutant : Dans les églises gothiques, élément de butée en forme de demi-arc situé à l’extérieur de l’édifice ; il repose sur un contrefort (ou culée) et soutient le mur là où s’exercent les plus fortes poussées des voûtes sur croisées d’ogives. 
 
 
[2] abside : Partie d’une église située derrière le choeur, généralement à l’est, de forme semi-circulaire, parfois polygonale. 
 
 
[3] stalle : Chacun des sièges de bois disposés autour du chœur d’une église, où prennent place les membres du clergé. 
 
 
[4] jubé : Clôture transversale, ornée de statues et de reliefs sculptés, qui sépare le choeur de la nef centrale dans certaines églises. Percé d’une ou de plusieurs ouvertures, le jubé était surmonté d’une tribune à laquelle on accédait par des escaliers ; de celle-ci se faisait la lecture de l’épître et de l’Évangile. Apparus au XIIIe s., les jubés, qui masquaient l’autel, furent souvent détruits au XVIIe et au XVIIIe s. Les églises de la Madeleine à Troyes et Saint-Étienne-du-Mont à Paris en conservent encore des exemples. 

Aquariophilie eau douce - Le néon -

Publié à 16:44 par acoeuretacris Tags : néon aquariophilie eau douce
Aquariophilie eau douce - Le néon -
Avec le cardinalis ou poisson cardinal, le néon (Paracheirodon innensi) est le tétra le plus connu. C’est le plus populaire de tous les Characidés.

Ce poisson d’eau douce tropicale fait le bonheur des aquariophiles. Découvert en 1936 dans le rio Putumago, dans l’est du Pérou, il est devenu une star de l’aquarium.

Le tétra néon possède une livrée bleue et rouge qui, sous la lumière, renvoie des reflets métalliques. Cette caractéristique contribue à faire de ce poisson l’un des joyaux qui peuplent les bacs d’eau douce.

Le néon dans son habitat naturel

Ce poisson apprécie les zones calmes des rivières ainsi que les étangs et les marais. Dans cette région du Pérou, les eaux encombrées par de nombreux végétaux qui se décomposent, présentent une couleur très sombre.

Aussi, dans ces eaux noires, on ne distingue rien à plus de 20 ou 30 cm. Mais, les vives couleurs du tétra-néon facilitent la reconnaissance entre congénères.

Les reflets bleu-vert de leurs flancs en font de véritables signaux lumineux.


Cet effet est renforcé car les néons vivent en bancs.
Armées de nombreuses et minuscules dents, les néons se nourrissent de préférence d’insectes qui tombent à la surface de l’eau ainsi que de leurs larves.

Si les proies animales manquent, ils consomment des végétaux.
Lors du frai, la femelle pond un peu plus de 100 œufs dans la végétation et à l’abri de la lumière.

Presque entièrement entourée par le mâle, elle se retrouve souvent à la verticale entraînée par les assauts de son partenaire.

Un faible nombre d’œufs atteignent l’éclosion.
Le néon mesure jusqu’à 4 cm.

Le néon en aquarium

En dehors des périodes de reproduction, le néon n’est pas difficile sur la qualité de l’eau. Il préfère cependant une eau filtrée sur de la tourbe avec un pH inférieur à 7.

Un sol sombre et une lumière tamisée par un épais lit de plantes de surface conviennent bien. Des apports d’eau neuve réguliers le maintiennent en pleine santé.

Cette espèce grégaire, parfaitement pacifique, s’accommode très bien de l’aquarium communautaire.
Attention cependant car les espèces de grande taille dévorent le petit néon.

Omnivore, il apprécie des distributions de minuscules proies vivantes : tubifex, petites daphnies, cyclops et enchytrées.

Paracheirodon innesi

Très sociables, les néons aiment vivre en bancs de plusieurs dizaines d’individus. Ils occupent la moitié inférieure de l’aquarium à l’ombre des plantes.

Un bac de 50 litres pour 6 à 8 poissons convient bien.
La température idéale de l’eau est de 20 à 24°C. Evitez les températures trop élevées qui sont fatales, à long terme, à cette espèce.

Pour avoir une chance de réussir la reproduction, isolez un couple dans un bac séparé, dont le fond est recouvert d’un grillage en plastique. Cela évite que les parents dévorent les œufs. La reproduction est cependant difficile.

L’eau doit être extrêmement douce au pH impérativement stabilisé entre 6,5 et 6,6.

Les œufs éclosent au bout de 24 heures. Il faut retirer les parents dès la fin de la fécondation. Les larves peuvent manger de très fines nourritures vivantes.

La longévité d’un néon peut atteindre une dizaine d’années.