Un jour... une histoire... 6 janvier 1887

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Un jour... une histoire... 6 janvier 1887

 

Sir Arthur Conan Doyle

 

6 janvier 1887

 

Révélation de Sherlock Holmes
 
 
 
La légende veut que Sherlock Holmes ait fait sa première apparition le 6 janvier 1887 (c'était plus vraisemblablement à la fin de cette même année).
 
Le public britannique découvre le détective et son ami, le docteur Watson, dans une nouvelle intitulée A study in scarlet (titre français : Une étude en rouge) et publiée par le Beeton's Christmas annual.
 
 
 
 
 
La nouvelle débute par la description de l'appartement du 221 bis, Baker Street : «Qu’on se figure une énorme pièce, fort élevée, tapissée du haut en bas d’innombrables flacons. […] Dans cette salle, et tout au fond, un seul étudiant, penché sur une table, complètement absorbé par son travail…».
 

Elle relate une tragédie amoureuse chez les Mormons et met en valeur les capacités déductives du détective, par ailleurs vieux garçon et maniéré.

 

Son auteur est un médecin de 27 ans originaire d'Édimbourg, Arthur Conan Doyle. Il s'est inspiré de l'un de ses professeurs de l'Université d'Édimbourg, le professeur Bell, pour ébaucher le portrait de son célébrissime détective.

 

Comme écrivain, Conan Doyle s'inscrit dans la lignée de l'Américain Edgar Allan Poe, de l'Écossais Robert Louis Stevenson et du Français Émile Gaboriau, inventeur de l'inventeur Lecoq (Sherlock viendrait d'une déformation de cher Lecoq  !).

 

Un héros plus vrai que nature

 

Les aventures de Sherlock Holmes composent un palpitant portrait de l'époque victorienne. Contemporaines des crimes bien réels de Jack L'Éventreur (1888), elles satisfont le goût du public pour le mystère.

 

Craignant que Sherlock Holmes n'éclipse ses autres créations par son incroyable popularité, Conan Doyle raconte sa mort en 1891. Il fait mourir le héros dans les montagnes suisses, dans un combat au corps à corps avec son ennemi de toujours, le professeur Moriarty. Peine perdue. Sous la pression des lecteurs, dont un certain nombre croient à la réalité charnelle de Sherlock Holmes, Conan Doyle est contraint de rendre vie au détective.

 

 

Sa plus célèbre aventure paraît en 1901 sous le titre : The Hound of the Baskervilles (Le chien des Baskerville). Sherlock Holmes et son ami vont continuer d'évoluer dans l'Angleterre victorienne jusqu'en 1927. Le détective à la froide intelligence survit depuis cette date dans d'innombrables pastiches, y compris au cinéma et au théâtre.

 

Un auteur prolixe

 

Conan Doyle ne s'en tient pas à son personnage fétiche. Il se signale par de nombreux romans historiques et des romans d'aventures comme The lost World (Le Monde perdu), où apparaît le professeur Challenger. En 1902, il se rend comme correspondant de guerre en Afrique du Sud, où les Anglais combattent lesBoers.

 

L'écrivain est anobli sous le nom de Sir Arthur. Il s'éteint le 7 juillet 1930, à 71 ans, à Crowborough, dans le Sussex.



Ephéméride du... 6 janvier

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Ephéméride du... 6 janvier

 

Saints à feter

 

Balthazar - Gaspard - Guérin - Melchior - Mélaine de Rennes

 

 

Le dicton du jour

 

Pluie aux Rois, blé jusqu'au toit,

Et dans les tonneaux, vin à flots

 

 

Ils sont nés ce jour là

 

1412 Jeanne d'Arc, dite "la Pucelle d'Orléans", sainte et héroïne. Après avoir entendu les voix divines de saint Michel, sainte Catherine et de sainte Marguerite, elle part voir le roi, à Chinon, pour délivrer la France des Anglais.
On dit que le roi, Charles VII, se déguisa en courtisans afin de la tester. Jeanne d'Arc se dirigea directement sur lui !
Avec les troupes du roi, elle délivre Orléans en 1429 et fait sacrer Charles VII à Reims. Capturée à Compiègne, elle est livrée aux Anglais contre une rançon par des bourguignons (jolie trahison !).
Jeanne est jugée à Rouen comme hérétique par l'évêque Pierre Cauchon et meurt brûlée le 30 mai 1431 à l'âge de 19 ans.
D'après deux blagues ses dernières paroles sur le bûcher furent :" Vous ne m'avez pas cru ?, vous m'aurez cuite !" ou "Je veux descendre !"

 

1745 Etienne Mongolfier, co-inventeur (avec son frère joseph) de la Mongolfière, le 5 juin 1783.

 

1822 Henri Schliemann, archéologue qui découvrit le site de Troie et les trésors de Mycènes.

 

1832 Gustave Doré, illustrateur, dessinateur, graveur, peintre et sculpteur. On lui doit des illustrations de l’Enfer de Dante, du Don Quichotte de Cervantes, des œuvres de Rabelais (Pantagruel), de Balzac (les Contes drolatiques) ainsi que de la Bible. Il est aussi l’auteur de la statue d’Alexandre Dumas père.

 

1838 Max Bruch, chef d'orchestre, chef de chœur, directeur de l'orchestre de la cour de Schwatsburg- Sondershausen, de Berlin puis de Breslau, et compositeur.

 

1854 Sherlock Holmes, d'après Arthur Conan Doyle.

 

1872 Alexandre Scriabine, compositeur, professeur au Conservatoire de Moscou.

 

1890 Georges Rigal membre de l'équipe championne olympique de water-polo en 1924.

 

1900 Haldor Halderson, membre de l'équipe championne olympique de hockey sur glace en 1920.

 

1916 Masaharu Taguchi, nageur, champion olympique en 4 x 200 m nage libre en 1936.

 

1919 Roy Cochran, athlète, champion olympique sur 400 m haies et au relais 4 x 400 m en 1948.

 

1926 Enzo Sacchi, cycliste, champion olympique de vitesse sur 1000 m en 1952.

 

1933 Oleg Grigorievich Makarov, cosmonaute. 1936 Masaru Furukawa, nageur, champion olympique sur 200 m brasses en 1956.

 

1937 Luigi Arienti, cycliste, champion olympique de poursuite par équipe sur 4000 m en 1960.

 

1939 Murray Rose, nageur,
champion olympique sur 400 m en 1956, 1960
champion olympique sur 1 500 m en 1956
champion olympique du relais 4 x 200 m nage libre en 1956

 

1943 Wilhelm Kuhweide, yachtman, champion olympique en Solitaire Finn en 1964.

 

1946 Roger Keith Barrett dit Syd Barrett du groupe Pink Floyd.

 

1949 Thierry Ardisson, concepteur, producteur et présentateur d'émissions ("Lunetttes noires pour une nuit blanche", "Le bain de minuit", "Ardishow",... ) et ex-rédacteur en chef de la revue "Entrevue".

 

1952 Jiichiro Date, champion olympique de lutte libre (74 kg) en 1976.

 

1955 Rowan Atkinson, alias Mr. Bean.

 

 

1957 Nancy Lopez, golfeuse.

 

1960 Mark Gorski, cycliste, champion olympique de vitesse sur 1000 m en 1984.

 

1962 Weon-Kee Kim, champion olympique de lutte gréco-romaine (62 kg) en 1984.

 

1964 Henry Maske, boxeur, champion olympique en moyen (75kg) en 1988.

 

 

Ils ont disparu ce jour là

 

1852 Louis Braille à qui on doit l'alphabet du même nom pour les aveugles. Elève de l'Institut Royal pour Jeunes Aveugles, il en devient répétiteur puis professeur avant de devenir professeur de musique.

 

1884 Johann Mendel, religieux et botaniste autrichien qui effectua des expériences sur l'hérédité chez les végétaux, lui permettant de déterminer les règles générales de l'hybridation, disjonction et indépendance des caractères héréditaires. Mendel est aujourd'hui considéré comme le fondateur de la génétique.

 

1905 George Van Cleaf, membre de l'équipe championne olympique de water polo en 1904.

 

1908 Henri et Maurice Farman réussissent à faire voler leur avion sur un kilomètre en 1 minute et 28 secondes.

 

1919 Théodore Roosevelt, gouverneur de New-York, 26 eme président des U.S.A. (deux mandats), prix Nobel de la paix en 1906 pour son rôle dans les négociations russo-japonaises en 1905.

 

1928 Alvin Christian Kraenzlein, l'athlète aux 4 médailles d'or en 3 jours (60 m, 110 et 200 m haies et saut en longueur) aux Jeux Olympiques de 1900, à Paris. Un petit bémol cependant car lors de ces J.O. son principal adversaire, le recordman du monde du saut en longueur, Myer Prinstein, n'eut pas le droit de sauter le dimanche car son université exigeait que tous les athlètes respectent le jour du seigneur et ne participent à aucune compétition ce jour là. Myer Prinstein remporta quand même le triple saut le lundi.

 

1832 André Maginot, ministre de la guerre, instigateur de la Ligne Maginot, construite entre 1927 et 1936, défense ultime et inutile contre un envahisseur potentiel allemand.

 

1948 Giulio Gaudini, escrimeur, champion olympique au fleuret par équipe en 1928, au fleuret individuel et par équipe en 1936.

 

1951 Herbert Smith, membre de l'équipe championne olympique de football en 1908.

 

1963 Ezio Roselli, gymnaste, champion olympique du concours général par équipe en 1920.

 

1976 Henry George, cycliste, champion olympique de course sur piste sur 50 km en 1920.

 

1981 Archibald Joseph Cronin, médecin, romancier (le Chapelier et son château, ...), auteur de pièces de théâtre (Les hommes proposent, ...).

 

1993 Rudolf Noureev (ou Noureïev), premier danseur au théâtre Kirov de Leningrad, chorégraphe (les Chants du compagnon errant, Pas de deux de M. Béjart, ...), directeur du Ballet de l'Opéra de Paris de 1983 à 1989, directeur artistique du Palais Garnier.

 

1993 Dizzie Gillespie, très grand trompettiste de jazz.

 

1994 Oscar Fraley, auteur des "Incorruptibles".

 

1999 Petit par la taille, mais grand par le talent, Michel Petrucciani, pianiste de jazz nous quitte.

 

 

Quelques évènements

 

1286 Philippe le Bel le Hardi et Jeanne de Navarre sont couronnés roi et reine de France à Reims.
Ce roi s'oppose au pape dont il déplace la résidence en Avignon en 1309, fait un long procès aux Templiers dont il obtint du pape la suppression de l'Ordre en 1312.

 

1352 A Saint-Ouen, première célébration de l’Ordre de l’Etoile créé par Jean II le Bon le 16 novembre 1351. C’est le premier ordre de chevalerie français, placé sous le patronage de Notre-Dame-de-la-Noble-Maison et dont tous les membres jurent de ne jamais reculer dans le combat. Les insignes sont un anneau dont le chaton figure une étoile émaillée, timbrée d'un soleil d'or, et un « fermail » de même forme à fixer sur le manteau ou le chaperon.

 

1558 François de Guise reprend Calais (dernier bastion anglais en France) à l’Angleterre.

 

1838 Première démonstration publique du télégraphe par Samuel Morse à Morristown, aux U.S.A.

 

1911 Lord Roberts of Kandahar organise la première compétition de descente en ski.

 

1912 Alfred Wegener expose pour la première fois sa théorie sur la tectonique des plaques.

 

1912 Le Nouveau-Mexique devient le 47e état des Etats-Unis.

 

 

1920A Paris, première réunion du Conseil de la Société des Nations

 

1926 Création de la compagnie aérienne Deutsche Luft Hansa Aktiengesellschaft (nom d'origine) de la fusion de deux compagnies allemandes (Deutsche Aero Lloyd et Junkers Luftverkehr). Le nom actuel de la compagnie est "Lufthansa "

 

1929 Heinrich Himmler devient chef des SS d'Hitler.

 

1954 Sortie du film "L'ennemi public n°1" de Henri Verneuil avec Fernandel et Zsa Zsa Gabor. Les dialogues sont signés Michel Audiard.

 

1959 La scolarité devient obligatoire jusqu'à 16 ans en France.

 

1976 Carlos son 45 tours "Le bougalou du loup-garou"...

 

 

1991 Une tentative de coup d'état menée par Roger Lafontant, chef des "tontons macoutes" échoue en Haïti.

 

1992 Jacques Médecin, condamné pour délit d'ingérence à un an de prison ferme et 300 000 francs d'amende devient également le premier politicien à subir une peine d'éligibilité à vie.

 

1993 Erling Kagge atteint le Pôle Sud en solo, sans assistance.

 

1993 L'O.N.U. crée une zone d'exclusion aérienne en Irak au sud du 32 ème parallèle.

 

1994 Nancy Kerrigan, favorite des J.O. et du championnat du monde en patinage artistique est agressée et blessée à la jambe. Sa rivale, Tonya Harding est mise en cause. Elle aurait commanditée l'agression.
Le 16/03/1994, Tonya Harding est condamnée à 100 000 dollars d'amende et 3 ans de mise à l'épreuve. En outre, elle pert sa license et le droit de représenter son pays, les U.S.A. dans toute compétition.
Le 13/07/1994, Jeff Gillooly, ancien mari de Tonya Harding est reconnu coupable d'avoir organisé l'attentat et est condamné à deux ans de prison et 100 000 $­­­ d'amende.

 

1996 3 personnes se partagent 42,1 millions de £, plus gros lot de la loterie britannique (la combinaison était 2,3,4,13,42,44 et le complémentaire : 24.

 

2002 Le ministre argentin de l'Economie annonce la dévaluation du peso, et met fin à la parité entre la monnaie argentine et le dollar US depuis 1991.

 

2003 L'organisme allemand de collecte de la redevance télévisée revient sur une "erreur" après avoir exigé le paiement de la taxe mensuelle de 16,15 euros, à "Mme Walburga St." domiciliée à l'église catholique de Ramsdorf.
Sainte Walburge, née en Angleterre en 710, était une abbesse et missionnaire ayant joué un rôle important dans l'Eglise francique de saint Boniface. Elle dirigea un monastère et fut canonisée en l'an 880. Décédée depuis tout ce temps elle a eut des problèmes pour s'acquitter de cette redevance.

 

2003 Surprise : Les employés de la société Palace Parfum, implantée à Saint-Nicolas d'Aliermont, France, ont une curieuse surprise en rentrant de congés : leur entreprise a été "déménagée" dans le plus grand secret par leur employeur qui a, lui aussi, disparu.

 

 

 

 



Bonjour, bonne journée à tous...

Publié à 10:06 par acoeuretacris Tags : bonjour
Bonjour, bonne journée à tous...

 

Le prix à payer

 

« Le prix à payer pour vivre un rêve est-il beaucoup plus élevé que ce qu’il en coûte de vivre sans se risquer à rêver ? » demanda le disciple.

 

Le maître l’emmena dans une boutique de vêtements. Là, il lui fit essayer un costume exactement à sa taille. Le disciple obéit, et fut émerveillé par la qualité du vêtement.

 

Ensuite, le maître lui demanda d’essayer le même costume – mais d’une taille très supérieure à la sienne. Le disciple le fit.

 

« Celui-là ne va pas. Il est trop grand.

 

– Combien coûtent ces costumes ? demanda le maître au vendeur.

 

– Ils coûtent tous les deux le même prix. Seule la taille est différente. »

 

À la sortie de la boutique, le maître déclara à son disciple :

 

« Vivre le rêve, ou abandonner le rêve, cela coûte aussi le même prix, en général très cher. Mais la première attitude nous mène à communier avec le miracle de la vie, et la seconde ne nous sert à rien. »

 

Paulo Coelho  "Guerrier de lumiere"

 



A demain...

Publié à 21:17 par acoeuretacris Tags : bonsoir
A demain...

 

La nuit......



 Souvent je rêve
a des jets de fraicheur
sous les pieds des femmes
porteuses d'eau,
droites, magnifiques et fières
dans leurs habits chatoyants,
sur la tête une cruche
à leur dos un enfant......
A leurs terres taries
les sources sont des rêves!
Je rêve à des enfants
voix mêlées et joyeuses
récitant des poèmes d'adieu
aux favélas des misères,
aux ruelles douteuses
de leurs enfances perdues.
Je rêve à des forêts
foisonnantes de vie
d'où nul brulis ne s'élève.
Je rêve au respect de la terre,
de l'homme pour l'homme
sans le poids des querelles
et le bruit des armes.
La nuit,
je rêve les yeux grands ouverts........
 

 Ghis

 

 



Cadeau de Brigitte48

Publié à 20:49 par acoeuretacris
Cadeau de Brigitte48

 

 http://brigitte48.centerblog.net/

 

 

Merci Colette pour ce joli cadeau

 

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Mystères - Enigmes - Les bijoux en or de Colombie

Publié à 18:03 par acoeuretacris Tags : mystères
Mystères - Enigmes - Les bijoux en or de Colombie
Certains musées, comme celui de Bogota, exposent des artefacts qui font l’objet de vives controverses. Dans ce cas précis, il s’agit de bijoux « zoomorphes » qui d’après certains auteurs seraient des avions.
L’affaire des « avions » en or de Bogota est très proche de celle du « planeur » égyptien exposé au Musée du Caire.

Dans les deux cas, il s’agit d’objets en apparence tout à fait ordinaires mais qui à un moment donné ont été présentés comme la preuve de technologies avancées très anciennes.

Comme toujours dans ce genre d’affaire, deux camps s’affrontent avec acharnement : ceux qui affirment que ce sont de simples bijoux figurant des animaux et ceux qui argumentent en faveur d’avions.

Description de l’ "avion " en or

Il faut souligner qu’un objet en particulier a fait l’objet d’une étude. L’objet mesure 35 mm de long sur 30 mm de large et 10 mm de hauteur.

Comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessous, en vue de profil, l’objet pourrait ressembler à un avion ou à un animal.

Ce bijou précolombien possède à l’une de ses extrémités un demi-anneau qui devait permettre de pouvoir le porter en pendentif.

Bijou zoomorphe ou avion ? (Objet exposé au Museo del Oro de Bogota). image Claudio Ruiz

L’objet est en tumbaga, c’est-à-dire un alliage d’or et de cuivre. Il fait partie d’une vaste collection qui est exposée au Museo del Oro de Bogota.
La plupart des objets ont été réalisés entre le Ve siècle et l’arrivée des conquistadores.

Du bijou à l'avion

L’affaire a commencé dans les années 1950 alors que la collection précolombienne est exposée dans plusieurs musées du monde.

Au Metropolitan de New-York, un technicien du nom d’Al Jahle exécute des moulages de plusieurs objets.
Les moulages ont été ensuite confiés à Emmanuel Staub, maître-orfèvre, réputé pour effectuer des répliques destinées aux musées.

L'un des objets de la collection de Bogota. image Neuglex

Plus tard, Staub envoya l’un des moules à Ivan T.Sanderson qui est l’homme qui lança toute l’affaire.
Ivan T. Sanderson (1911-1973) était un naturaliste et un écrivain qui est devenu célèbre pour sa passion pour la cryptozoologie.

Cependant, c’était également un scientifique qui a fait un travail remarquable sur le monde animal dans son environnement naturel à une époque où les analyses étaient effectuées majoritairement sur des cadavres ou des animaux empaillés.

Parallèlement à son travail de naturaliste, Sanderson s’intéressait beaucoup à tout ce qui sortait de l’ordinaire.
Il fut l'un des premiers disciples de Charles Fort. Il est également l’auteur de plusieurs ouvrages de cryptozoologie portant sur le Yéti, le Sasquatch ou les monstres lacustres.

Il a fondé la Society for the Investigation of the Unexplained  (SITU) en 1965.

Bijou zoomorphe de Bogota. image Inyucho

En recevant le moulage, Sanderson fit une liste de tous les animaux, capables de voler et familiers des Indiens.

Il pensa également aux poissons-volants ou aux requins.
Mais, aucun de ces animaux, à ses yeux, ne pouvait représenter cet objet. Après de nombreuses cogitations, il en arriva à la conclusion qu’il pouvait s’agir d’un avion et plus particulièrement d’un avion à ailes delta.
Il envoya un moulage à un ingénieur en aérodynamique, Arthur Young, concepteur de l’hélicoptère Bell.

Objet de la collection de Bogota. image Neuglex

Sa réponse fut décevante pour Sanderson car l’ingénieur admit qu’il y avait une certaine ressemblance mais que les ailes étaient très mal placées et que l’avant ne ressemblait en rien à celui d’un avion.

Donc pour lui, il ne s’agissait absolument pas d’un avion.
Sanderson ne s’avoua pas vaincu et envoya un autre moulage à un autre ingénieur, Jack A.Ullrich qui se montra bien plus enthousiaste en comparant l’objet à un Convair  F-102 Delta Dagger.

Convair  F-102 Delta Dagger. image James Gorden

Un ancien technicien de l’US Air force alla encore plus loin en soulignant que les ailes de l’objet étaient légèrement recourbées vers le bas et qu’il s’agissait d’un avion à aile delta capable d’évoluer sous l’eau.

Pour Ivan T.Sanderson, l’objet aurait donc été conçu en se basant sur la morphologie des poissons-volants car il y a une ressemblance évidente entre l’objet et ces poissons.
Ses théories sur l’existence d’anciennes civilisations très avancées sont détaillées dans plusieurs ouvrages dont Investigating the Unexplained et Invisible Residents.

Avion ou animal ?

Chaque camp défend avec force sa théorie et il ne m’appartient pas de trancher. Toute cette affaire nous ramène à la fameuse théorie d’anciennes civilisations qui auraient laissé des traces dans la mémoire des hommes.
Cependant, dans ce cas précis, il faut quand même souligner que la collection précolombienne contient de très nombreux objets zoomorphes.

Pourquoi voir dans cet objet-là autre chose qu’un animal ? Sanderson lui-même a reconnu qu’il ressemblait beaucoup à un poisson-volant.

Bijou en or zoomorphe de Bogota. image Claudio Ruiz

La famille des Exocoetidae ou poissons volants est une famille de poissons marins qui comprend 70 espèces.
Les Indiens ont dû être fascinés par ces drôles de poissons qui volent et ont pu tout simplement vouloir le reproduire.

Il semblerait que l'on n'ait retrouvé aucun dessin, ni aucune sculpture pouvant faire penser que les civilisations précolombiennes savaient ce qu’était un avion.

Cependant, quoi que l’on puisse dire, ce type de dossier n’est jamais refermé car ceux qui « croient » ne sont pas prêts à renoncer à leurs convictions.


Parcs, réserves... Les Galapagos

Publié à 15:41 par acoeuretacris Tags : réserves parcs
Parcs, réserves... Les Galapagos
Les îles Galápagos

Il y a plusieurs millions d’années, des volcans surgissent de l’océan Pacifique pour donner naissance aux Galápagos. A cette époque, seule la lave recouvre les îles.

Ces îles sont surtout connues pour la richesse de leur faune dont la tortue géante des Galápagos ou l’iguane marin.

L’histoire des îles Galápagos

Situé à 800 km des côtes de l’Amérique du Sud, non loin de l’Equateur, l’archipel des Galápagos comporte 13 îles principales, 7 îles secondaires et une centaine d’îlots et d’écueils sur un total de 8 000 km².

L’archipel est constitué de magma et de lave d’origine volcanique et compte encore plusieurs volcans actifs.
On peut observer le magma incandescent sortir des flancs du volcan qui se dresse à proximité de Punta Espinosa, dans l’île de Fernandina.

Lave qui forme un paysage lunaire à proximité de Punta Espinosa. Image Arkntina

Découvertes 300 ans avant la venue de Darwin par l’évêque de Panamá Tomás de Berlanga, les îles Galápagos ont connu de nombreuses vicissitudes.

A l’origine, ces îles étaient désertes. Parmi toutes les îles du Pacifique, beaucoup appartiennent à des arcs insulaires volcaniques. L’archipel des Galápagos a été généré par le point chaud situé sous la plaque Nazca, au large de l’Equateur.

L'île de Bartolomé qui est la plus jeune de l'archipel . image mcescobar1

Les îles Galápagos abritent une faune et une flore endémiques venues du continent sud-américain il y a des millions d’années. Faune et flore auraient été entraînées par les courants marins comme le courant de Humboldt ou le célèbre El Niño.

Au fil du temps, la faune se diversifia d’une île à l’autre.

Le petit cratère qui se dresse sur Santiago. Image Kath B

Au 17e et 18e siècle, elles servirent de refuge à des pirates et à des boucaniers qui s’y ravitaillaient en eau et en tortues géantes. Ces dernières étaient embarquées sur les navires pour servir de réserves de nourriture.

Les espagnols, remarquant la ressemblance entre la carapace retroussée à l’avant de la tortue géante et la selle de leur monture, ont appelé les îles "galápagos", ce qui signifie à la fois tortue et selle en espagnol.
Avec l’arrivée des chasseurs de baleines, la faune des îles fut massacrée de plus belle.

Quand les Galápagos ont été annexées par l’Equateur en 1832, le gouvernement de Quito a lancé un plan de colonisation.

L’île compte actuellement près de 18 000 habitants, concentrés surtout dans la capitale, Puerto Baquerizo Moreno

Arche de Darwin . Image Refractor

En 1959, 97% de la superficie des îles ont reçu le statut de parc national. En 1986, on a créé une réserve marine pour protéger la faune côtière.

Les deux parcs sont inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco.

Les Galápagos constituent un véritable laboratoire de recherches car une majorité de la faune et de la flore y a évolué de façon indépendante ce qui a produit un taux d’endémisme unique au monde.

Cormoran des Galápagos. Image mcescobar1

On a décrit plus de 300 espèces de poissons, 1 600 espèces d’insectes et 650 de mollusques. Parmi les oiseaux marins, on compte des espèces endémiques comme le cormoran des Galápagos inapte au vol, un albatros, 3 fous et deux mouettes.

Une rencontre insolite. Image mcescobar1

Il existe de nombreux reptiles, à part les iguanes, comme les geckos ou les lézards de la lave.

Les pinsons de Darwin

En 1835, Charles Darwin participe à une expédition scientifique à bord du Beagle. En escale aux îles Galápagos, il découvre 13 espèces distinctes de pinsons, toutes proches de celles d’Amérique du Sud.

Darwin imagine alors un scénario :

Il y a fort longtemps, quelques pinsons partent du continent et atteignent l’archipel. Là, ils prolifèrent.
Devenant de plus en plus nombreux, chacun doit s’adapter pour survivre : les oiseaux pourvus d’un gros bec cassent les graines les plus dures, ceux au bec long et fin préfèrent manger des insectes.

Au fil du temps, les pinsons finissent par ne plus avoir la même alimentation et ne fréquentent plus les mêmes endroits.

Peu à peu, ils donnent naissance à de nouvelles espèces à partir d’un ancêtre commun.

C’est à partir de ses observations que Darwin écrira sa théorie de l’évolution 24 ans après dans l’Origine des espèces.

Un avenir plutôt sombre

Depuis que l’homme a découvert les îles Galápagos, la faune et la flore ont été mises en danger.

L’iguane marin est confronté à la menace du pétrole. Depuis que le pétrolier Jessica s’est échoué en 2001, la mortalité s’est accrue chez les iguanes marins.

Iguane marin . Image Arkntina

La présence humaine provoque de nombreux dégâts. Par exemple, en 1976, un groupe de chiens errants a attaqué une colonie de 500 iguanes terrestres et les a entièrement décimés.

De 1990 à 2000, les braconniers ont tué au minimum 120 tortues géantes.

Tortue géante des Galápagos . Image bmann

L’ensemble de la faune ne survit que grâce à un fragile équilibre. Le tourisme grandissant devient vraiment envahissant et met en péril cet équilibre.

De plus, la politique du gouvernement équatorien n’arrange rien. En effet, depuis les années 1980, il encourage activement le peuplement des îles.
Avec une population qui augmente de 8% par an, l’avenir de la faune est bien sombre.

La tortue géante des Galápagos (Geochelone nigra)

On estime que l’on a tué plus de 100 000 tortues géantes. Il n’en resterait qu’environ 15 000. Animal paisible venu du fond des âges, la tortue géante pullulait autrefois sur les îles.

La tortue géante reste toute sa vie dans la même carapace car celle-ci est composée de plaques osseuses recouvertes d’écailles qui grandissent tous les ans.

La tortue géante des Galápagos est également appelée « tortue éléphantine » en raison de ses énormes pattes.
Ses pieds épais, non palmés, munis de griffes la distinguent des tortues de mer.

Tortue géante

Dépourvue de dent, cette tortue possède un bec tranchant qui lui permet de couper les végétaux et les fruits.

Grâce à l’isolement de l’archipel, les tortues géantes ont pu atteindre un poids de 250 kg et vivre plus de 100 ans.
Bien qu’elles soient cataloguées comme une espèce unique, on compte 14 sous-espèces sur les îles et îlots dont 3 semblent éteintes.

Les tortues géantes vivent sur les coulées de lave qui constituent un terrain chaud et sec. Comme elles ont besoin de boire beaucoup, elles parcourent de grandes distances afin de gagner les sources d’eau fraîche situées dans les montagnes à l’intérieur des terres.

Elles ont d’ailleurs dessiné de véritables sentiers qui sillonnent les îles et qu’elles utilisent depuis des temps immémoriaux.

Tortues géantes des Galapagos. Image The Rik

Elles demeurent près des points d’eau 3 ou 4 jours, profitant de l’eau et de l’abondante végétation.
En octobre, elles descendent sur les côtes pour pondre. Les œufs sont enterrés et l’éclosion a lieu de 80 à 100 jours plus tard.

Outre les rats, cochons, chiens et chats apportés par l’homme, les jeunes tortues craignent également la buse des Galápagos, le seul prédateur naturel à l’origine.

Image The Rik

L’iguane terrestre des Galápagos (Conolophus subcristatus)

Peu farouches, les iguanes terrestres des Galápagos ont été victimes de la civilisation. L’homme a longtemps chassé cet iguane pour sa chair.

Ce grand lézard de 1,20 m est aujourd’hui menacé de disparition. Il n’en reste que quelques milliers sur 2 ou 3 îles de l’archipel.

Cet iguane gîte dans un terrier qu’il creuse dans le sable sous les rochers, parfois jusqu’à 2 m de profondeur.
Son ennemi naturel est la buse.

Iguane Terrestre. Image Max xx

Ce reptile est végétarien. Il apprécie surtout les feuilles d’acacias et les cactus dont il consomme également les piquants.

On connaît mal la reproduction de cet iguane. Cependant, on a observé des combats rituels entre mâles.
Les adversaires tentent d’abord de s’intimider en levant la gueule et en hochant la tête.

Iguane terrestre. Image Ole Begemann

La femelle pond de 7 à 10 œufs qu’elle enfouit ensuite dans le sol.

L’iguane marin (Amblyrhynchus cristatus)

Cet animal d’1 m 20, maladroit sur terre, rappelle les grands reptiles de la préhistoire. C’est le seul lézard marin du monde.

Cet iguane a quelque chose d’assez monstrueux avec ses pattes tordues et la crête de piquants qui hérisse son dos.
Pourtant, il est tout à fait pacifique et passe la journée à se dorer au soleil sur les rochers.

Iguane marin. Image Arkntina

L’iguane marin se débarrasse des excédents de sel grâce à des glandes nasales particulières qui lui permettent de rejeter le sel par la bouche.

Il vit en symbiose avec les crabes rouges des rochers, qui se nourrissent des tiques qui pullulent sur sa peau.

Il se nourrit d’algues du littoral. C’est un bon nageur qui peut rester plus d’une demi-heure sous l’eau. En général, il nage près de la surface, ne s’aventurant guère au-delà de 10 m de profondeur.

Après son repas, il revient s’entasser au milieu de ses congénères sur les rochers.

Iguanes marins. Image Arkntina

Au moment des amours, chaque mâle délimite un tout petit territoire et constitue un harem de quelques femelles.

Les combats entre mâles sont rares et jamais violents. Ils se contentent de se repousser à coups de tête.
Après l’accouplement, ce sont les femelles qui se battent pour le meilleur emplacement destiné à recevoir la ponte.

Elles creusent dans le sable un tunnel de plus de 50 cm de long, au fond duquel elles déposent 2 ou 3 œufs.
Environ 110 jours plus tard, des petits iguanes d’environ 20 cm sortent du sable. Ce sont des proies faciles pour les buses et les goélands.

Le moindre écueil des Galápagos abrite des iguanes marins. On estime qu’ils sont entre 200 000 et 300 000 en tout.

Lion de mer des Galápagos (Zalophus wollebaeki)

Très semblable à l’otarie ou lion de mer de Californie, cette otarie est également appelée lion de mer.
Cette dénomination évite une confusion avec une autre otarie qui vit également sur l’archipel, l’otarie à fourrure des Galápagos (Arctocephalus galapagoensis).

Endémique à l’archipel, cette petite otarie y est
relativement nombreuse. Elle vit en colonies qui se réunissent sur la sable ou les rochers.

Lion de mer. Image mcescobar1

Polygame, le mâle ne constitue pas pour autant les importants harems des otaries à fourrure. Les femelles sont libres de quitter le groupe et d’y revenir ou non.

Le mâle défend un territoire qui peut mesurer jusqu’à 100 m de long. Il patrouille dans l’eau ou sur le sable, interdisant l’accès aux concurrents. Il veille également sur les jeunes qui ne se méfient pas encore des requins.

Image wayfaring stranger

Cette otarie se nourrit essentiellement de sardines. Elle vit sur cet archipel grâce aux effets rafraîchissants du courant de Humboldt.

Les manchots et lions de mer ressentent les effets d’El Nino. Durant le cycle de 1997-1998, la population des principales colonies a diminué de 48%.


Parcs, réserves... Le parc national des volcans d’Hawaï

Publié à 13:58 par acoeuretacris Tags : réseves parcs
Parcs, réserves... Le parc national des volcans d’Hawaï
Hawaï


Kilauea

Les Volcans d’Hawaï

Parmi les volcans, le Kilauea est considéré comme l'un des plus dangereux. Ce volcan, toujours actif, constitue une menace permanente.

Parmi les volcans les plus actifs de la planète, le Mauna Loa est également en bonne position avec une quarantaine d’éruptions depuis la seconde moitié du 19e siècle. Cependant, ce volcan d’Hawaï est largement dépassé par son voisin, le Kilauea qui a connu des éruptions continues depuis le début du 20e siècle.

Ces deux volcans font partie du parc national d’Hawaï, fondé en 1916.

Hawaï

Les îles hawaïennes s’étendent sur 2 000 km à travers l’océan Pacifique, depuis l’île d’Hawaï elle-même jusqu’à l’île de Kure.

Le Mauna Loa et le Kilauea sont les plus connus des cinq grands volcans qu’abrite l’île d’Hawaï.

Littoral qui s'étend en dessous du Kilauea. Image Sarah Kim

Pendant longtemps, les volcans d’Hawaï demeurèrent une énigme pour les géologues. Pourquoi se dressaient-ils là, si loin des continents ?

Aujourd’hui, nous savons que la lave provient d’un point chaud, situé à presque 300 kilomètres en dessous de la surface de la Terre.

Le matériau fondu est projeté vers le haut et atteint la surface à travers un « tuyau » fixe qui traverse les deux manteaux épais et semi-liquides, puis la croûte terrestre solide, relativement plus fine.

Le cratère Pu'u O'o le long de la zone de rift est du Kilauea est l'une des fissures les plus actives de ces dernières années. Image Steve Navarro

Lorsque le magma atteint les fonds marins, il forme un volcan sous-marin sur la plaque océanique.

Etant donné que celle-ci se déplace d’environ 10 cm par an vers le nord-ouest, le volcan s’écarte lentement du point chaud en même temps qu’il s’élève sur l’île. La connexion finit par être rompue et la coulée de lave devient inactive.

Coulée de lave du Kilauea. Image David Dagalvan

Le mouvement actuel de la plaque pacifique est estimé à 9 cm par an. L’apparition d’un nouvel édifice sous-marin, appelé Loih au sud-est d’Hawaï, indique que la plaque est toujours en mouvement et que le point chaud est toujours actif.

Paysage surnaturel près du Kilauea. Image Shchukin

Seuls quelques volcans actifs dans le monde ont été formés et se sont éteints de cette manière. C’est le cas du Loihi, enfoui sous la mer à 30 km, et qui donnera naissance à une nouvelle île dans 200 000 ans environ.
Lorsque James Cook débarqua à Hawaï en 1778, il découvrit un pays inconnu peuplé par les Polynésiens depuis des millénaires.

Hawaï a beaucoup changé depuis 1778

Les éruptions de type hawaïen sont rarement du type explosif. Elles se caractérisent par un flux continu de lave qui s’échappe souvent d’un flanc du volcan.
Au cours des millénaires, ces flux de magma fluides ont déposé les couches de lave qui ont créé l’incroyable paysage volcanique de l’île d’Hawaï.

Un flux continu de lave

Les laves de l’île de Kure ont environ 27,7 millions d’années. Mais, la plupart des laves de l’île d’Hawaï ont moins de 400 000 ans.

Le volcan du Mauna Loa

Le botaniste Archibald Menzies a été le premier à atteindre le sommet de ce volcan. Il évalua sa hauteur à 4 134 mètres.

Depuis, l’observatoire fondé en 1912, par la Commission géologique des Etats-Unis, a établi que le volcan occupant la moitié sud-ouest de l’île d’Hawaï, culmine à 4 169 mètres.

La caldera du Mauna Loa. Image Paxsimius

Mais, si l’on considère que la base du volcan se trouve à 5 000 mètres au fond de la mer et que le fond de la dépression née de sa poussée se situe 8 000 mètres plus bas, on obtient une hauteur totale de 17 000 mètres, presque deux fois l’Everest.

Cratère Halemq'uma'u. Image Jon Caves

On peut donc considérer que le Mauna Loa est la plus haute montagne du monde. C’est également la plus volumineuse :

  • 80 000 kilomètres cubes de roches volcaniques pour une superficie émergée de 5 271 kilomètres carrés

 

Mauna Loa couvre près de la moitié de l’île d’Hawaï.
La dernière éruption du Mauna Loa en 1984 a failli engloutir Hilo, la plus grande ville de l’île, sous la lave.
En raison de son altitude, le Mauna Loa attire d’abondantes précipitations qui arrosent la forêt subtropicale. De larges fougères aux allures d’arbres confèrent à la végétation une allure primitive, un genre « Jurassic Park ».

Image Spartanjoe

Le Kilauea

La première éruption du 20e siècle du Kilauea s’est produite en 1907, pour reprendre en 1983. L’éruption actuelle ne donne toujours aucun signe de vouloir s’arrêter.

L’éruption permanente du Kilauea est une attraction touristique depuis 1840. La lave qui jaillit sans interruption du volcan se jette dans l’océan Pacifique en produisant de grands jets de vapeur.

La lave du Kilauea tombe dans la mer du haut d'une falaise. Image Hawaiian Sea

L’origine du Kilauea remonte à une période comprise entre il y a 300 000 et 600 000 ans.

Eruption permanente du Kilauea. Image Casch 52

Le Kilauea qui s’élève à 1 248 mètres est un volcan hyperactif orné d’un cratère ovale. Au fond, on distingue un autre cratère appelé Halemaumau qui, selon la légende locale, est la demeure de la déesse du feu Pele.

Les Polynésiens érigèrent un temple de pierre en son honneur et, dans le lac bouillonnant qui occupait autrefois le cratère, des hommes étaient sacrifiés.

Image Matt Searle

En 1983, les coulées de lave percèrent un nouveau trou à une vingtaine de kilomètres du cratère du Kilauea.
Au cours de cette période de constante éruption, les coulées ont recouvert plus de 100 km² et détruit plus de 200 maisons.

Eruption du Kilauea en 1974. National Park Service. Image Image Editor

La dernière éruption importante a eu lieu en 2003.
Il arrive souvent que la surface d’une coulée de lave se refroidisse suffisamment pour qu’une croûte se forme. La surface ressemble à une tôle ondulée qui est appelée pahoéhoé. Les laves de type pahoéhoé donnent naissance à des formes tortueuses.

Coulée de lave refroidie. Image Eagleapex

Les coulées de lave dont la surface se brise en blocs sont appelées « aa ».

Le parc national des volcans d’Hawaï

Créé pour protéger le paysage façonné en 70 millions d’années d’évolution géologique, le parc est le refuge de nombreuses espèces animales et végétales. Il se situe sur la plus grande île de l’archipel.

L’Akaka Falls est l’une des plus majestueuses cascades d’Hawaï. Elle fait un saut de 135 mètres dans un précipice tapissé de mousse.

Akaka Falls . Image Prob 1 t

Les îles Hawaï ont été conquises par la vie en plusieurs étapes, distantes entre elles de plusieurs millénaires.
Véhiculées de temps en temps par l’océan, par les vents et surtout par les oiseaux, les nombreuses espèces endémiques ont pu s’épanouir.

Les derniers arrivés sont les hommes, venus en plusieurs vagues, probablement des îles Marquises.
L’unique mammifère indigène d’Hawaï est Lasiurus cinereus, la chauve-souris la plus répandue en Amérique.

Lasiurus cinereus. Image Jumpingspider

Les oiseaux sont pour la plupart endémiques à l’île et très menacés. Parmi les espèces, on trouve notamment, l’akepa (Loxops coccineus) ou loxopse d’Hawaï, le pétrel d’Hawaï (Pterodroma phaeopygia) ou l’ixi (Vestiaria coccinea).
Mais, les espèces introduites par l’homme, comme le cochon sauvage, la chèvre, le chat ou le chien ont détruit une grande partie des plantes indigènes et de la faune animale.

Par exemple, l’haleakala (Argyroxiphium sandwicense subsp. macrocephalum) est une des plantes les plus caractéristiques d’Hawaï mais est menacée comme 90% des plantes à fleurs endémiques par les espèces introduites.

Haleakala. Image Kuma Sawa

Les mangoustes, elles, ont décimé les reptiles.
La bernache néné (Branta sandvicensis), la dernière espèce d’oie sauvage d’Hawaï, a été élevée au rang de symbole de la protection de la nature hawaïenne.

Branta sandvicensis. Image Photos of Nature's Calm

Sa survie dépend du programme de repeuplement mis en place depuis les années 1970.


Cadeau d'amitié de Nat

Publié à 13:46 par acoeuretacris
Cadeau d'amitié de Nat

 

http://pucedecoeur.centerblog.net/

 

Merci Nat pour ce joli cadeau d'amitié

 



Préhistoire - Lucy, l’Australopithèque

Publié à 10:46 par acoeuretacris Tags : prehistoire lucy
Préhistoire - Lucy, l’Australopithèque
 
La plus connue des Australopithecus est sans conteste Lucy. Cependant, cette Australopithèque qui fait partie des Australopithecus afarensis n’est qu’une espèce parmi beaucoup d’autres.
L’histoire de l’humanité commence avec les premiers primates qui se sont redressés sur leurs pattes arrière pour devenir bipèdes.
C’était il y a 6 à 8 millions d’années, très probablement en Afrique.
 
 
 
Ce n’est pas une, mais plusieurs espèces d’Australopithèques qui occupaient l’Afrique entre – 5 et – 1 million d’années.
Beaucoup ont cohabité ce qui a brouillé les pistes. A mesure que les fossiles s’accumulent, notre arbre généalogique se complique et devient un véritable labyrinthe.
 
 
 
Portrait de Lucy 
 
 
Avec sa démarche chaloupée, Lucy mesurait 1 m de haut pour 30 kg de muscles. Son prénom est tiré de la chanson des Beatles.
Elle est la star de la savane. Sa notoriété est surtout due à la découverte d’un squelette complet à 40%, ce qui est exceptionnel en paléontologie.
 
 
 
 
 
Squelette partiel de Lucy 
 
 
Datant de près de 3,2 millions d’années, ses ossements furent mis au jour en 1974 dans la faille du rift, dans la région de Hadar, en Ethiopie.
Les découvreurs de Lucy, Yves Coppens, Donald Johanson, John Kaib et Maurice Taieb, écoutaient à la radio au moment de la découverte, Lucy in the Sky with Diamonds.
 
 
 
 
 
Illustration de Lucy 
 
 
Les Ethiopiens, plus poétiques, la nommèrent Danikenesh « tu es merveilleuse ». 
 
 
Les scientifiques la baptisèrent Australopithecus afarensis. 
 
 
L’environnement de Lucy 
 
 
Ce désert aride d’Ethiopie est devenu une véritable mine d’or pour les paléontologues. On y découvrit des centaines d’ossements d’hominidés et une multitude de pollens de végétaux aujourd’hui disparus.
Cela a permis de reconstituer avec exactitude le paysage et la vie de Lucy et des siens.
 
 
 
La petite Lucy marchait debout et pouvait même courir. Elle conservait cependant toute son agilité pour grimper aux arbres.
Elle s’y réfugiait pour échapper aux prédateurs et peut-être même pour y dormir.
 
 
 
 
 
Cette reconstitution de Lucy, dormant paisiblement dans la savane, est certainement très éloignée de la réalité 
 
 
Son crâne était aussi développé que celui d’un chimpanzé (370 cm3). Les Australopithèques vivaient en groupe et utilisaient des outils sommaires, tels des galets brisés ou des fragments d’os. 
 
 
Ses petites dents à l’émail épais nous ont appris qu’elle préférait manger des feuilles, des fruits tendres, des baies et des insectes.
A l’occasion, elle se faisait charognard.
 
 
 
Lucy et les siens vivaient dans une savane peuplée d’éléphants, de gazelles, de rhinocéros ou d’hippopotames.
Les prédateurs étaient nombreux et n’hésitaient pas à s’attaquer aux Australopithèques.
 
 
 
Trop de bipèdes dans la savane 
 
 
Il y avait un monde fou dans la savane à cette époque ! Avec beaucoup de patience, les chercheurs ont réussi à isoler plusieurs espèces.
Australopithecus anamensis est devenu le doyen des australopithèques avec ses plus de 4 millions d’années.
Bien que plus ancien, sa bipédie est plus parfaite que celle de Lucy.
 
 
 
 
 
Fragment des os des membres d'Australopithecus anamensis (Australopithèque du lac) 
 
 
Plus âgé encore, Ardipithecus ramidus, lui aussi originaire d’Ethiopie, est âgé de 4,4 millions d’années.
Il avait une allure très primitive mais marchait quand même debout, tout comme Australopithecus africanus, Australopithecus bahrelghazali (Abel) ou Australopithecus aethiopicus.
 
 
 
 
 
Australopithecus africanus. Baptisé Madame Ples, ce crâne a été découvert sur le site de Sterkfontein en Afrique du Sud. - dinosoria.com 
 
 
Tous ces australopithèques avaient également en commun un cerveau de la taille de celui d’un grand singe, des canines saillantes et de larges dents recouvertes d’une épaisse couche d’émail. 
 
 
 
 
Les empreintes de Laetoli. Australopithecus afarensis pourrait en être l'auteur. Ces empreintes datent de 3,7 millions d'années . (Capture d'écran Documentaire de la BBC) 
 
 
 
 
Empreintes d'un australopithèque, à droite et celle d'un homme moderne, à gauche. Elles montrent la même répartition du poids et des os du pied semblables aux nôtres (Reconstitution des empreintes de Laetoli) 
 
 
Les mâles étaient généralement plus grands que les femelles et tous avaient une croissance rapide et une sexualité précoce. 
 
 
Si ces découvertes ont permis de mieux connaître les mœurs de nos lointains « ancêtres », ils ont par contre embrouillé les liens de parenté entre les différentes espèces. 
 
 
 
 
Partie antérieure d’une mâchoire d’ Australopithecus bahrelghazali découvert en 1995 
 
 
Notre arbre généalogique n’a plus rien d’un bouleau mais tient plutôt du baobab. 
 
 
 
 
Carte des principaux sites de découverte d'australopithèque en Afrique 
 
 
Ce n’est pas la découverte de Toumaï, en 2001, qui risque de simplifier les choses. Vieux de 6 à 7 millions d'années, Toumaï ou Sahalanthropus tchadensis était peut-être lui aussi bipède.De plus, les fossiles ne sont pas du bon côté du Rift mais à 2500 kilomètres à l'ouest du Grand Rift.
Cette découverte remet en cause la théorie de l’East Side Story bâtit par Yves Coppens.
 
 
 
Lucy est-elle Lucien ?
Avec son bassin aussi large que celui d’une femme adulte pour la taille d’une enfant de 4 ans, Lucy a été d’emblée rangée parmi les femelles. Même si cette configuration lui assurait des accouchements difficiles. 
 
 
Un anthropologue suisse a comparé le bassin de Lucy à celui beaucoup plus étroit d’un autre Australopithecus afarensis, qui n’aurait pas eu les mêmes difficultés à l’accouchement. 
 
 
Selon lui, la forme du bassin de Lucy serait une spécificité de son espèce, et non de sa féminité. 
 

Le deuxième australopithèque serait une femme et Lucy, un mâle. 
 
 
Cette théorie est rejetée par la plupart de anthropologues, qui ne pensent pas qu’une femelle primate puisse avoir un bassin plus étroit que celui d’un mâle. 
 
 
La démarche de Lucy controversée 
 
 
Lucy et ses congénères Australopithecus afarensis marchaient en position debout. C'est ce que montre un modèle évolutif robotisé réalisé par des chercheurs anglais en 2005. 
L'équipe de l'université Loughborough a utilisé les empreintes individuelles des pieds des premiers humains, qui vivaient il y a 3,2 millions d'années. 
Cette nouvelle analyse contredit de précédentes études qui laissaient penser que Lucy marchait davantage comme un chimpanzé bipède. 
L'étude est publiée dans le journal Interface, de la société royale britannique. 


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