La Chine - Les origines de la Chine

Publié à 14:38 par acoeuretacris Tags : chine origines
La Chine - Les origines de la Chine

 

IIIe au Ier millénaire avant JC

 

Les origines de la Chine
 
 
 
 La Chine n'est pas seulement l'État le plus peuplé de la planète (environ 1,300 milliard d'habitants, non compris une diaspora de 100 millions d'âmes). C'en est aussi le plus ancien. Ses origines remontent au IIIe millénaire avant notre ère si l'on en croit les chroniques anciennes tissées de légendes et d'épopées tout autant que d'histoire...
 
 
 
L'aube de la civilisation
 
 

La civilisation chinoise est née dans la «Grande Plaine» du Fleuve Jaune ou Huang He. Il s'agit d'un plateau recouvert de loess, un sédiment déposé par le vent. Sur cette étendue fertile d'environ 300.000 km2 (les deux tiers de la France) s'est développée une agriculture intensive autour de deux céréales : le blé et le millet.

 

La vie des Chinois s'est très tôt organisée autour de la vie des champs. Le souverain, investi d'un «mandat céleste» qui fait de lui le«Fils du Ciel», a la lourde responsabilité de fixer le calendrier des travaux agricoles et d'ouvrir les saisons par des rituels propitiatoires et des sacrifices. Il garantit l'harmonie du Ciel et de la Terre et prévient de la sorte les catastrophes (famines, séismes, épidémies,...).

 

Des Xia aux Shang-Yin

 

La mythologie chinoise attribue à Shennong, un héros né d'une immortelle et d'un dragon, l'apport de l'agriculture, de la charrue et de l'écriture.

 

 

Shennong

 

À peine plus fiables, les chroniques anciennes évoquent une première dynastie de rois sacrés, les Xia, qui auraient régné sur la Grande Plaine de l'an 2207 à l'an 1766 avant JC environ. À la même époque, en Occident, s'épanouit la civilisation crétoise et Hammourabi organise son empire babylonien.

 

La dynastie suivante, les Shang-Yin, aurait été fondée par Tang le Victorieux et aurait duré jusqu'aux alentours de l'an 1000 avant JC.

 

Cette époque coïncide avec l'introduction du bronze en Chine, en provenance de la Sibérie, et la diffusion de l'écriture, de type idéographique (chaque signe représente un objet ou un concept) et non phonétique comme au Proche-Orient.

 

Les paysans chinois, déjà à l'étroit dans la Grande Plaine, commencent de coloniser les régions périphériques : les steppes de l'ouest et du nord ; les forêts denses du sud et le bassin du Fleuve Bleu ou Long Fleuve (Yangzi Jiang ou Yangtse).

 

Les Zhous et l'«époque des Printemps et des Automnes»

 

En 1121, le dernier souverain Shang-Yin est, d'après les chroniques, un débauché, ce qui lui vaut de perdre le mandat du Ciel. Un seigneur des Marches de l'Ouest, qui s'est aguerri dans les combats contre les Barbares, marche sur sa capitale et met le feu au palais. L'empereur, désespéré, se vêt de ses perles et de ses jades, monte sur une terrasse et se jette dans les flammes !

 

Le vainqueur, Wu, inaugure la dynastie des Zhou. Il établit la nouvelle résidence impériale dans la haute vallée de la Wei, d'où il est issu. Respectueux du culte des ancêtres, propre à la noblesse de ce temps, il honore son propre père du titre de roi sous le nom de Wen.

 

Les arts décoratifs tendent à régresser sous le règne de ces guerriers austères mais, dans le même temps, se raréfient aussi les sacrifices humains. Divisée en un millier de principautés féodales, plus ou moins autonomes, la Chine prospère et s'étend sous la dynastie Zhou jusqu'à la catastrophe de 771 avant JC qui voit la capitale, située dans les marches de l'ouest, investie par des Barbares. L'héritier du trône se replie avec sa cour vers le centre du pays, à Luoyi (l'actuelle Luoyang), près du Fleuve Jaune.

 

C'en est fini des Zhou occidentaux. La période qui s'ouvre est joliment appelée «époque des Printemps et des Automnes» (printemps-automne n'est rien d'autre que la traduction mot à mot du terme chinois qui désigne des annales). Cette période correspond à un affaiblissement de l'autorité du souverain.

 

Le pays est partagé entre une douzaine de grandes principautés rivales. Les princes se battent aussi les uns contre les autres en respectant un strict code de l'honneur, à la manière des chevaliers féodaux du Moyen Âge occidental. L'arme noble est le char de combat.

 

Les princes ressentent aussi le besoin d'affirmer leur légitimité en s'appuyant sur de bons législateurs. Plusieurs sages jettent les fondements de la morale. Le plus célèbre est Confucius (555 à 479 avant JC), dont les préceptes nourriront jusqu'à nos jours la pensée chinoise.

 
 
Les «Royaumes combattants»
 
 
 

En 453 avant JC, la Chine des Zhou orientaux (capitale : Luoyi) ne compte plus que sept grandes principautés virtuellement indépendantes : les royaumes Qin (à l'ouest), Wei, Zhao et Han (dits «les trois Jin», au centre), Yan (au nord-est), Qi (péninsule du Shandong) et Chu (au sud).

 

Plus que jamais, les rois et princes s'appuient sur des lettrés itinérants pour consolider leur autorité d'où l'expression : «Cent Écoles» parfois employée pour qualifier cette période (on peut y voir quelques similitudes avec l'humanisme des XIVe et XVe siècles occidentaux). Xuan, roi de Xi (342 à 324 avant JC), organise une académie ou université où ces lettrés débattent.

 

Dans le pays de Qin, sous le règne de Xiaogong (361 à 338 avant JC) le ministre Shang Yang jette les bases d'un véritable État avec des circonscriptions administratives solidement arrimées au pouvoir central. Il impose un ordre policier avec un système efficace d'autocontrôle dans lequel les sujets sont répartis dans des groupes collectivement responsables des fautes que pourraient commettre l'un ou l'autre !

 

L'époque est propice aux progrès techniques : soucieux d'accroître leur puissance et leur richesse, les rois encouragent les travaux de défrichement, drainage et irrigation. La productivité de l'agriculture est améliorée par l'invention de l'attelage de poitrail et du collier d'attelage (avec plusieurs siècles d'avance sur l'Occident), ainsi que par la production en grand nombre d'outils en fer. L'industrie de la soie, spécialité chinoise, fait la fortune du pays et nourrit un commerce fructueux avec l'Asie centrale et même le bassin méditerranéen. Des caravanes de plus en plus nombreuses empruntent les «routes de la soie». Celles-ci prospèreront et nourriront les échanges entre l'Orient et l'Occident jusqu'à l'irruption des Turcs, au XVe siècle.

 

Côté militaire, il n'est plus question de code de l'honneur. Les guerres deviennent brutales. Elles associent la cavalerie et l'infanterie (indispensable pour le massacre des populations ennemies !). Les rois érigent des murailles à leurs frontières pour se protéger autant que faire se peut de leurs ennemis.

 

Cette époque de fer et de sang, mais aussi de progrès intellectuels et techniques, est dite «époque des Royaumes combattants». Elle prend fin avec l'avènement du Premier Empereur en 221 avant JC. Celui-ci a le génie et l'énergie d'appliquer à l'ensemble de la Chine, de façon standardisée, les recettes qui auront si bien réussies aux différents royaumes, à commencer par le sien, Qin.

La Chine - Zhongguo, «le pays du Milieu»

Publié à 13:42 par acoeuretacris Tags : chine Zhongguo
La Chine - Zhongguo, «le pays du Milieu»

 

La présence humaine est avérée en Chine depuis 1,8 million d'années. La période néolithique (naissance des villes et de l'agriculture) commence au VIe millénaire avant JC sur les rives du fleuve Jaune, où on été retrouvés des fragments de poteries peintes.

 

Si la tradition prête à «Trois Augustes» et «Cinq Souverains» la fondation de la civilisation chinoise, la première dynastie historiquement avérée est celle des Shang, qui règne entre 1766 et 1122 avant JC, sur le territoire du Henan oriental. On y pratique l'agriculture et l'élevage, fabrique des objets en bronze très élaborés et utilise une écriture pictographique. De cette époque date l'expression «empire du Milieu».

 

Chine et Chinois

 

1949

La Chine dans ses frontières actuelles
 
 
Le 1er octobre 1949, à Pékin, du balcon de la Cité Interdite des anciens empereurs, Mao Zedong proclame l'avènement de la République populaire de Chine. C'est pour le pays la fin d'un siècle et demi d'humiliations et de traités inégaux ; c'est aussi la fin d'une longue guerre civile, ponctuée par la Longue Marche et la terrible invasion japonaise... Ce n'est pas pour autant la fin des difficultés intérieures !
 
 
 
 
 
Les Chinois appellent officiellement leur pays Zhongguo («le pays du Milieu»). Eux-mêmes se disent Han ou fils de Han en référence à la dynastie mise en place par Liu Bang, après la mort du Premier Empereur.

 

Les mots Chine et Chinois par lesquels nous désignons le pays et ses habitants viendraient selon certaines hypothèses de Qin, la dynastie du Premier Empereur, selon d'autres, de sseu, qui désigne en chinois la soie, le principal produit d'exportation du pays sous l'Antiquité. Les Romains eux-mêmes appelaient la Chine : Serica («le pays de la soie»).

 

Féodalisme et naissance de la pensée chinoise

 

À partir du XIIe siècle avant notre ère, la puissance des Shang est éclipsée par celle des Zhou, une tribu vassale. Les Zhou n'empêchent cependant pas la prolifération de petits Etats à caractère féodal dans la région.

 

Les VIe et Ve siècles avant JC voient naître deux figures amenées à influencer profondément la pensée chinoise : Confucius et Lao-tseu. Confucius ne laisse pas une pensée spéculative mais une «voie à suivre» dans l'action, fondée sur la vertu, la transmission du savoir et le respect pour «l'Antiquité», assimilée à un ordre parfait. Le message de Lao-tseu est plus métaphysique et mêle recherche de l'harmonie individuelle, culte de la nature et des ancêtres.

 

La Chine classique

 

À partir du VIIIe siècle avant JC se produit un mouvement de concentration des petites chefferies qui forment des États plus puissants. Parmi ces «royaumes combattants» qui se livrent des guerres incessantes, celui des Qin s'affirme comme le plus redouté. A la fin du IIIe siècle avant JC, les Qin vainquent leurs derniers ennemis et mettent sur pied un immense empire centralisé.

 

Shi Huangdi, Premier Empereur Qin, que l'on surnomme «le César chinois», impose une langue, des lois et des unités de mesures uniques pour tout le territoire. Il est considéré comme le premier empereur chinois.

 

- la dynastie des Han (202 avant JC à 221)

 

Peu après sa mort, un aventurier du nom de Liu Bang (Gaozu) prend le pouvoir et fonde la dynastie des Han, amenée à perdurer quatre siècles. Il rallie au pouvoir les sages confucéens, dont le premier empereur avait fait brûler les livres, et confère ainsi une légitimité religieuse au pouvoir des Han. Ils s'appliquent à «siniser» l'empire en installant des Chinois en Corée ou dans les provinces du sud et en imposant par la force une «pax sinica» à l'Asie centrale. Les Han permettent ainsi l'ouverture de la Route de la Soie et des contacts commerciaux avec Inde et empire romain. Au Ier siècle de notre ère, des voyageurs indiens commencent également à introduire le bouddhisme en Chine.

 

Le pouvoir Han sombre en 220 après JC, sous la pression des révoltes paysannes et de sa corruption interne. La Chine entre alors dans une nouvelle période de morcellement.

 

- la dynastie des Tang (618 à 907)

 

Il faut attendre le VIIe siècle pour que la dynastie des Tang réussisse à réunifier la Chine, jusqu'au Turkestan à l'ouest. Le confucianisme redevient alors doctrine officielle de l'État. Toutefois, au début du Xe siècle, la dynastie Tang s'effondre, en butte elle aussi aux révoltes populaires et aux poussées de ses voisins.

 

La Chine classique, des Shang aux Tang

 

À la haute Antiquité de la Chine, avec les Shang, succède l'époque féodale des «royaumes combattants» puis les empires de l'époque classique, des Han aux Tang...

 

 

La première dynastie chinoise historiquement avérée est celle des Shang, qui règne entre 1766 et 1122 avant JC. Lui succèdent les «royaumes combattants» puis la prestigieuse dynastie Han (202 avant JC à 221), qui donne naissance à la Chine classique, sous la forme d'un empire centralisé. Cette enfance de la Chine se clôt avec les Tang (618 à 907)...

 

Chinois et Barbares en alternance

 

- la dynastie des Song (960 à 1276)

 

La Chine des Song donne naissance à une civilisation florissante qui utilise l'imprimerie et le papier-monnaie, invente la poudre et valorise la littérature et la peinture. Cependant, les Song ne dominent pas l'intégralité de l'empire des Tang mais doivent se contenter du sud du fleuve Jaune, tandis que deux autres États occupent le Nord et l'Ouest de la Chine actuelle.

 

C'est donc à une Chine tricéphale que s'attaque le terrible Gengis Khan au début du XIIIe siècle. Les Mongols dévastent d'abord Pékin, la capitale du Nord, mais épargnent le Sud. Ce n'est que le petit-fils de Gengis Khan qui s'attaque à l'empire des Song et s'empare de Canton en 1278.

 

- la dynastie des Yuan (1260 à 1368)

 

Exit les Song, donc, remplacés par la dynastie mongole Yuan.

 

L'empereur mongol Koubilaï Khan réunifie la Chine et installe sa capitale à Pékin qu'il fait renaître de ses cendres. Bien qu'il soit le premier étranger à régner sur la Chine, il respecte ses coutumes, tout en valorisant le bouddhisme plus que les autres philosophies. La Chine s'ouvre à nouveau aux échanges avec l'Occident. Marco Polo y séjourne pendant le règne de Koubilaï qui le reçoit très courtoisement.

 

Néanmoins, la fierté chinoise s'accommode mal d'un souverain étranger...

 

- la dynastie des Ming (1368 à 1644)

 

Au milieu du XIVe siècle, un fils de paysans mène une révolte contre les Yuan. Nankin et Canton, puis Pékin, tombent, forçant les Mongols à regagner leurs steppes. Le chef rebelle Zhu Yuanzhang instaure la dynastie des Ming.

 

Sous le règne des Ming, la pression des Européens sur la Chine s'accentue. En 1557, les Portugais s'installent à Macao. Les souverains ne semblent pas s'en inquiéter outre mesure, préoccupés en priorité par la menace mongole qui perdure derrière la Grande Muraille. Le danger viendra finalement du nord, sous la forme d'une poussée mandchoue à la fin du XVIe siècle. L'artillerie fournie par les missionnaires jésuites permet dans un premier temps de les repousser aux portes de Pékin, mais la ville finit par tomber en 1644.

 

Chinois et Barbares

 

L'Empire du Milieu connaît au cours du deuxième millénaire une alternance de dynasties nationales et étrangères : Song, Yuan (Mongols), Ming, Qinq (Manchous)...

 

L'Empire du Milieu connaît au cours du deuxième millénaire une alternance de dynasties nationales et étrangères : Song, Yuan (Mongols), Ming, Qinq (Manchous)...

 

 

- la dynastie des Qin (1644 à 1912)

 

Les Qin mandchous prennent les rênes de l'empire du Milieu. L'empereur Kangxi, le «Roi-Soleil» chinois , hisse celui-ci à un très haut niveau de prospérité Au XVIIIe siècles, la population chinoise passe de 100 à 300 millions d'individus !

 

 

Kangxi

 

Mais la dynastie déclinante se montre incapable de résister à la rapacité des commerçants occidentaux et en particulier anglais. Ces derniers mènent contre elle deux «guerres de l'opium», qui débouchent sur des traités humiliants dont le traité de Nankin (1842).

 

L'impératrice douairière Cixi est impuissante à restaurer l'autorité impériale et, en 1912, peu après sa mort, les forces républicaines contraignent le dernier empereur à l'abdication.

 

 

Impératrice Cixi

 

- la République populaire (1949 à ...)

 

Au terme d'une longue guerre civile, ponctuée par la Longue Marche et la terrible invasion japonaise, les communistes s'emparent du pouvoir en Chine continentale.

 

Le 1er octobre 1949, à Pékin, du balcon de la Cité Interdite des anciens empereurs, Mao Zedong (Mao Tsé-toung dans l'ancienne graphie chinoise) proclame l'avènement de la République populaire de Chine. Le 1er octobre est depuis lors devenu fête nationale en Chine populaire.

 

 

Mao Zedong

 

Le réveil douloureux de la Chine

 

De la révolution du «Double-Dix» (1911) à la victoire du parti communiste, voici le long cheminement de la Chine en quête de stabilité et de paix, entrecoupé par la guerre civile entre Guomindang et communistes, invasion nippone et Longue Marche...

 

Le 10 octobre 1911 («Double-Dix»), des troupes républicaines renversent la dynastie mandchoue (Qing)... Au terme d'une longue guerre civile, ponctuée par la Longue Marche et la terrible invasion japonaise, les communistes s'emparent du pouvoir en Chine continentale...

 

 

 

 

 

Un jour... une histoire.... 4 janvier 1948

Publié à 13:27 par acoeuretacris Tags : un jour 4 janvier
Un jour... une histoire.... 4 janvier 1948

 

4 janvier 1948

 

La Birmanie accède à l'indépendance
 
 
La Birmanie, aux marges orientales des Indes britanniques, devient indépendante quelques mois après celles-ci, le 4 janvier 1948. Par la même occasion, elle quitte le Commonwealth britannique.
 
 
 
 Birmanie (aujourd'hui Myanmar), est une fédération de plus d'une centaines d'ethnies (environ 60 millions d'habitants en 2008 sur 676.000 km2). Pays de transition, à cheval sur le Tropique du Cancer, entre la péninsule indienne, l'Insulinde et la Chine, elle est enserrée dans un écrin de montagnes bien arrosées et traversées de puissantes artères fluviales (Irrawaddy,...).

 

Longtemps morcelée en petits royaumes rivaux et soumise aux influences étrangères, la Birmanie a accueilli avec chaleur le bouddhisme. Le bouddhisme du Petit Véhicule s'est en particulier épanoui après l'An Mil autour de Pagan (ou Bagan), la «Ville des mille temples» avec ses célèbres stupas (chignons) symboliques de l'ordre cosmique.

 

La tutelle britannique

 

Les Britanniques, après avoir soumis au XVIIIe siècle les Indes voisines, ne tardent pas à poser leur regard sur la Birmanie.

 

Ils vont s'en emparer au terme des trois guerres anglo-birmanes (1826, 1852 et 1886). Ils conquièrent d'abord le Nord-Est birman, frontalier des Indes britanniques, afin de protéger le Bengale d'incursions birmanes. Vient le tour du delta de l'Irrawaddy et du sud du pays, enfin l'arrière-pays où se sont repliés les représentants de la dernière monarchie locale. En 1886, la Birmanie est intégrée aux Indes britanniques.

 

Les Britanniques utilisent la stratégie consistant à diviser pour mieux régner, en favorisant l'autonomie des minorités ethniques. Ils enrôlent presque exclusivement des membres de ces minorités (Karens, Kachins...) dans l'armée. Par ailleurs, ils investissent massivement dans le développement des transports et transforment d'immenses zones du delta de l'Irrawaddy en rizières, faisant de la Birmanie le premier exportateur de riz au monde. De nombreux Indiens immigrent en Birmanie pour participer à ce boom économique.

 

Au début du XXe siècle naît un mouvement nationaliste birman. Il s'organise autour d'une élite de jeunes gens, dont certains ont étudié à Londres. La crise économique des années 1930 entraîne en outre une importante révolte paysanne qui est violemment réprimée par les Britanniques.

 

En 1937, la Birmanie est séparée des Indes et devient une colonie à part entière, avec un niveau relativement élevé d'autonomie interne. Parallèlement, le mouvement nationaliste clandestin s'amplifie, sous la houlette de Thakin Aung San («Thakin» est l'équivalent du «sahib» indien, un terme auparavant réservé aux seuls Européens que les nationalistes se sont appropriés).

 

La Birmanie constitue un champ de bataille majeur de la Seconde Guerre mondiale (là se situe l'épisode du pont de la rivière Kwai, magnifié par le roman de Pierre Boulle). En 1941, les Japonais, épaulés par l'Armée de Libération birmane conduite par Aung San, repoussent les Britanniques auxquels seules les minorités restaient fidèles. Cependant, la dureté de l'occupation par l'armée japonaise, qui ne tolère qu'un gouvernement birman fantoche, retourne rapidement l'opinion birmane. Aung San prend contact avec les Alliés en 1944 et ses troupes vont contribuer à la défaite et la reddition des Japonais, signée le 28 août 1945 à Rangoon, capitale de la colonie.

 

 

Discours de Thakin Aung San

 

Une indépendance douloureuse

 

Après une période de négociations serrées, marquées par des grèves qui paralysent tout le pays, les Britanniques admettent le principe de l'indépendance de la Birmanie. Les premières années d'existence de la nouvelle nation s'avèrent particulièrement difficiles : Aung San est assassiné ; les exportations de riz tombent au plus bas ; des minorités, notamment les Karens chrétiens du nord-ouest et les musulmans du sud, tentent de faire sécession. Dans les montagnes frontalières de la Chine, la culture illicite du pavot s'épanouit dans le Triangle d'Or.

 

En 1962, le général Ne Win procède à un coup d'État militaire et engage le pays dans des réformes socialistes à marche forcée. La jeune nation birmane devient une dictature militaire.

 

En 1989, le pays prend le nom officiel d'Union de Myanmar (plus consensuel que celui de Birmanie, qui fait référence à une seule ethnie sur une centaine). Il est toujours sous la férule des militaires, lesquels défient l'opinion occidentale en s'appuyant sur la Chine populaire, leur alliée stratégique.

 

 

 

 

Ephéméride du... 4 janvier

Publié à 10:51 par acoeuretacris Tags : 4 janvier ephemeride
Ephéméride du... 4 janvier

 

Jacob Grimm

 

Saints à Fêter  

ANGELE DE FOLIGNO - DOROTHEE - ELISABETH-ANNE SETON ou BETTY-ANN - ETIENNE DE BOURG - EUSTHATE DE SERBIE - EUTHYME DE VATOPEDI - FAUSTE (36100) - MAVILE - MARCIEN (Patron des armuriers et économes,)- NEOPHYTE - ONUPHRE - PHARAÏLDE (Patronne de Gand)- ROBERT ou RIGOBERT - SOIXANTE DIX APOTRES

 

Dicton du jour

 

De Sainte-Pharaïlde la chaleur
C'est la colère et notre malheur

 

Ils sont nés ce jours là

 

1710 Giovanni Basttista Pergolesi, compositeur classique.

 

1747 Vivant Denon, écrivain.

 

1785 Jacob Grimm, écrivain qui rassembla les contes et légendes germaniques (Hänsel et Gretel).

 

1809 Louis Braille à qui on doit l'alphabet du même nom pour les aveugles. Elève de l'Institut Royal pour Jeunes Aveugles, il en devient répétiteur puis professeur avant de devenir professeur de musique.

 

1838 Charles Sherwood Stratton, dit "Général Tom Pouce" le nain le plus célèbre. A 51 ans, il mesurait 1 m 02.

 

1887 Giorgio Zampori, gymnaste, champion olympique au concours général par équipe en 1912, 1920, 1924 et en individuel en 1920.

 

1890 Per Elis Nilsson, gymnaste, champion olympique au combiné(système suédois) en 1912.

 

1910 Hilde Schrader, nageuse, championne olympique sur 200 m brasse en 1928.

 

1920 Robert Lamoureux, comédien, chanteur,...

 

1921 Friedrich Dürrenmatt, écrivain et dramaturge (La visite de la vieille dame, Les Physiciens, Le juge et le bourreau,...).

 

1922 Karl Erik Nilsson, champion olympique de lutte gréco-romaine (90 kg) en 1948.

 

1935 Walter Mahlendorf, athlète, champion olympique de relais 4 x 100 m en 1960.

 

1935 Floyd Patterson, boxeur. Médaille d'or poids moyens aux J.O. de 1952 puis plus jeune champion du monde de boxe des poids lourds.

 

1936 Enyu Dimov-Valchev, champion olympique de lutte libre (68 kg) en 1964.

 

1940 Brian Josephson, physicien, prix Nobel de physique (avec Leo Esaki et Ivar Giaever) en 1973 pour ses prévisions théoriques, notamment pour celles des phénomènes baptisés "effets Josephson".

 

1951 Didier Flament, escrimeur, champion olympique de fleuret par équipe en 1980.

 

1956 Pierpaolo Cristofori, athlète, champion olympique de pentathlon moderne par équipe en 1984.

 

1957 Joël Bats, footballeur

 

1960 Michael Stipe du groupe R.E.M.

 

1963 Thomas Fersen, chanteur

 

1963 Till Lindermann du groupe Rammstein

 

1965 Guy Forget, tennisman, 11 tournois à l'ATP, vainqueur de la Coupe Davis en 1991 et 1996, capitaine de l'Equipe de France en Coupe Davis.

 

1978 Karine Ruby, snowbardeuse, multiple championne de france, championne olympique et vice championne olympique

 

1981 Sabrina Viguier, membre de l'équipe de France de football féminin durant la Coupe du Monde aux USA en 2003.

 

Ils ont disparu ce jour là

 

1208 Pierre de Castelnau, légat du pape est assassiné par la secte des Cathares. L'église luttera férocement pour empêcher la secte de sévir.

 

1465 Charles d'Orléans, Duc d'Orléan et poète.

 

1920 Benito Perez Galdos, écrivain.

 

1941 Henri Bergson, philosophe, agrégé de philosophie, professeur de philosophie ancienne, président de la Commission de Coopération Intellectuelle de la SDN, membre de l'Académie Française, prix Nobel de Littérature en 1927.

 

1945 Anders Larsson, champion olympique de lutte libre, 90 kg, en 1920.

 

1952 Constant Permeke, peintre et sculpteur expressionniste flamand.

 

1960 Albert Camus, romancier, dramaturge, essayiste, auteur et acteur de pièces de théâtre, journaliste, résistant, prix Nobel de littérature en 1957 (l'Etranger, le Mythe de Sisyphe, le Malentendu, ...).

 

1961 Erwin Schrodinger, prix Nobel de physique en 1933.

 

1965 T.S. Eliot, prix Nobel de littérature en 1948.

 

1967 Donald Campbell, pilote de records (record du monde de vitesse sur terre et sur eaux).

 

1972 Frans Masereel, peintre et graveur sur bois.

 

2000 Jenny humbert-Droz, figure marquante de la gauche suisse et pionnière du féminisme.

 

2002 Antonio Todde, 112 ans, berger, l'homme le plus vieux du monde.

 

2004 Brian Gibson, réalisateur (La Jurée, Tina...)

 

Quelques évènements

 

1678 Sébastien de Prestre de Vauban devient Commissaire Général des Fortifications.

 

1798 La ville de Mulhouse vote pour le rattachement avec la France.

 

1889 En Australie, Colin Wardrop envoie une carte postale à sa soeur, en Ecosse. La carte va mettre 112 ans pour arriver à bon port !

 

1896 L'Utah devient le 45 ème état des U.S.A.
Etat fédéral de l'ouest des Etats-Unis, d'une superficie de 219 932 km². Capitale : Salt Lake City (ville connue pour des pots de vin versés afin d'obtenir l'organisation des J.O. du début du troisième millénaire)

 

1900 Les automobiles françaises doivent maintenant porter une plaque d'immatriculation délivrée par le service des Mines, d'où leur nom de plaques minéralogiques.

 

1904 La Joconde reintègre le Louvre.

 

1933 Jean Renoir porte à l'écran l'œuvre de Flaubert "Madame Bovary".

 

1960 Fondation de l'AELE à Stockholm

 

1938 Début du tournage du film "Quai des Brumes" par Marcel Carné.

 

1946 Proclamation d'indépendance de Burma.

 

1948 La Birmanie obtient son indépendance.
Etat d'Asie du Sud-Est, dénommé officiellement "Myanmar". La capitale est Rangoon, avec 2,7 millions d'habitants. L'autre grande ville est Mandalay. Le pays compte 48,5 millions d'habitants environ pour 676 580 km².

 

1948 Le Sri Lanka obtient son indépendance.

 

1958 Désintégration du satellite soviétique Spoutnik 1 lancé le 4 octobre 1957.

 

1960 Signature de la convention de Stockholm, créant l'Association européenne de libre-échange (AELE)

 

1972 Première émission des "Chiffres et des lettres", jeu télévisé, qui remplace "Le mot le plus long". "Des chiffres et des lettres" déteint le record de longévité de toutes les jeux de la télévision française et continue à être diffusé aujourd'hui.

 

1975 Un attentat fait 14 morts et 64 blessés à Jérusalem.

 

1975 Indira Gandhi fait interdire 26 organisations politiques.

 

1978 Condamné par les Nations Unies pour violation des droits de l'Homme, le général Pinochet organise un référendum qui demande aux Chiliens  : "Face à l'agression internationale lancée contre notre patrie, j'appuie le général Pinochet dans la défense de la dignité du Chili, et je réaffirme la légitimité du gouvernement de la République pour diriger souverainement le processus d'institutionnalisation du pays".

1985 Naissance à Paris des premiers triplés issus d'une fécondation in-vitro.

 

1990 Un accident ferroviaire fait 350 morts eu Pakistan.

 

1995 Ouverture du procès de Furiani. la chutte de la tribune d'un stade de football, construite anarchiquement entraine la mort de 17 supporters et en blesse 2430.

 

1999 Début de la cotation de l'euro, à Sydney, à 1,1747 dollar.

 

2000 Martina Hingis et André Agassi sont officiellement Champion du Monde de Tennis, titre attribué par la Fédération Internationale de Tennis.

 

2003 Surprise ! Un voleur à la tire vole un sac dans un 4x4 arrêté à un feu, à Sydney, Australie. Malheureusement le sac contient une couleuvre à ventre rouge d'1,20 mètre de long, un animal venimeux que le conducteur venait d'attraper.

 

2004 Emmanuel Coindre, quitte St Sebastian, La Gomera (Iles Canaris) vers la Guadeloupe, Chatam (USA) puis L'île d'Ouessant (France) ... à la rame !!!

 

2004 Mikhaïl Saakachvili est élu président de Géorgie

 

 

Cadeau d'amitié de Puce de coeur

Publié à 09:39 par acoeuretacris
Cadeau d'amitié de Puce de coeur

 

http://pucedecoeur.centerblog.net/

 

 

Merci Nat pour ce gentil cadeau...

tout en douceur....

 

bonjour à tous...

Publié à 09:17 par acoeuretacris Tags : bonjour
bonjour à tous...

 

 

Le moustique est tout petit
Mais il peut cependant être suffisamment puissant
Pour vous empêcher de dormir,
Alors que vous êtes beaucoup plus fort que lui.
Les océans sont constitués de gouttes d'eau,
Chacun peut agir à son niveau.

Chacun, aussi petit soit-il, a une influence et un rôle à jouer.

(Dalaï Lama)

 

 

 

Bonne soirée à tous...

Publié à 20:16 par acoeuretacris Tags : bonsoir
Bonne soirée à tous...

 

L'eau vive

 

 

Au cœur de l'hiver, le froid fait geler les rivières et les lacs ; l'eau devient si solide qu'elle peut porter hommes bêtes et véhicules. Quand vient le printemps, la terre et l'eau se réchauffent et a lieu le dégel. Que reste-t-il de la solidité de la glace?



L'eau redevient liquide et fluide, la glace est dure et figée, elles ne sont donc pas identiques  mais elles ne sont pas non plus différentes, puisque la glace n'est que de l'eau figée et l'eau de la glace fondue.


Cette métaphore s'applique à notre perception du "réel". Quand nous nous attachons à la réalité des choses, quand nous nous laissons emporter par les jugements entre le désir ou la haine, le plaisir ou la douleur, les profits ou les pertes, la louange et la critique, notre esprit se fige.



Or ce que nous pouvons faire, c'est fondre la glace des concepts et préjugés pour la transformer en l'eau vive de la liberté de tous les possibles .

 

(Khyentsé Rinpoché)

 

Mythologie Greco-romaine - Hercule - Fin...

Publié à 15:57 par acoeuretacris Tags : mythologie greco hercule fin
Mythologie Greco-romaine - Hercule - Fin...
Hercule luttant contre Achéloos,
huile sur toile, Le Dominiquin, 1621.
 
 
Un concours qui finit mal 
  
  
A la suite des douze travaux, Héraclès ne connaît qu'un bref répit, en effet tout en accompagnant un moment Jason et les argonautes, il prépare à Tirynthe ses campagnes répressives contre Troie et L'Elide afin d'y punir les malhonnêtes Laomédon et Augias (voir travail 5 et 9). Mais un léger contr-temps va retarder ses projets. Il apprend qu'un concours au tir à l'arc est organisé par Eurytos, roi d'Oechalie. Le challenge en vaut la peine car le vainqueur épousera la princesse Iolè. Sans plus attendre, Héraclès prend part à la compétition et l'emporte haut la main. Devant l'assistance subjuguée, Eurytos reconnaît rapidement l'homme qui, quelques années auparavant, avait massacré sa famille dans un accès de folie et c'est bien logiquement que le roi annule le concours et retire sa fille des lots gagnants. Cependant, l'un des ses fils, du nom d'Iphitos, s'oppose à cette décision et lui fait remarquer qu'Héraclès mérite amplement la récompense prévue. Mais le vieux roi ne l'entend pas ainsi, il ne veut faire courir aucun risque à Iolè. Une nouvelle fois victime du manque de parole d'un homme, Héraclès s'en retourne rouge de colère, tout en fixant de son regard de feu la tribune royale. Quelques jours plus tard, on annonce à Eurytos que plusieurs bêtes de son bétail ont disparu. Il ne lui en faut pas plus pour soupçonner Héraclès et il charge donc son fils, Iphitos, grand admirateur du héros, d'éclairer cette affaire au plus vite. Il parvient rapidement à retrouver Héraclès et lui fait part, avec diplomatie, des soupçons qui planent sur lui. Très docilement, le héros accepte de se rendre auprès du roi afin de lui prouver son innocence. Malheureusement, de passage à Tirynthe, une pulsion meurtrière envahit Héraclès et d'un coup, il tue le pauvre Iphitos en le précipitant du haut des murailles qui entoure la ville. Ce nouvel acte de démence tant craint par Eurytos était d'autant plus inutile que le voleur n'était autre que le célèbre brigand Autolycos, grand-père d'Ulysse. 
 
 
Toujours est-il qu'Héraclès doit de nouveau se faire purifier de son crime. Les refus consécutifs de Nélée, ami d'Iphitos et de la Pythie de Delphes ne vont pas arranger sa situation. Dans un accès de colère, il va même jusqu'à menacer cette dernière en lui arrachant du sol son trépied sacré. Sans l'intervention d'Apollon puis surtout de Zeus, nul doute que l'impulsif héros aurait saccagé la ville entière. Le verdict divin ne se fait pas attendre : le roi de l'Olympe condamne son fils à trois années de captivité et c'est Hermès qui, déguisé en marchand d'esclave, vend Héraclès à la reine de Lydie, Omphale. Quant à Eurytos, il refuse l'argent qu'on lui propose en dédommagement, et pleure la disparition de son fils. En voulant sauver sa fille, il venait de perdre le plus courageux de ses fils. 
 
 
 
 
Héraclès soulevant le tripode,
amphore à figures rouges, Vème avJC.
 
 
 
Aux pieds d’Omphale 
 
Durant ces trois ans d'esclavage, Héraclès va non seulement se plier aux exigences militaires d'Omphale mais aussi à ses étranges fantasmes. En effet, la reine de Lydie l'oblige à se travestir en femme et lui apprend à filer la laine. Inversant les rôles, Omphale revêt la peau de lion du héros et s'arme de sa massue dans un ambigu jeu de rôle de dominant et dominé. Quand il finit de purger ses années de captivité, Héraclès quitte sans regret l'étrange Omphale avec laquelle il aura quand même eu le temps de faire un enfant du nom de Lamos. 
 
 
 
 
Hercule et Omphale, huile sur toile,
Lucas Cranach l'ancien, 1537.
 
 
 
 
 
Hercule et Omphale, huile sur toile,
François Lemoyne, 1724.
 
 
 
Règlements de compte et gigantomachie 
 
Après avoir retrouvé sa liberté, le héros peut, comme promis, se venger des infâmes Laomédon et Augias. Il commence par se rendre dans la cité de Troie à la tête d'une armée impressionnante. Sur place, il tue de ses propres mains Laomédon qui n'avait pas tenu parole après qu'Héraclès eut libéré sa fille Hésioné (voir Travail 9) et extermine ensuite, de la même manière ses valeureux fils. A la suite de ce premier règlement de compte, Héraclès reprend la mer pour rejoindre au plus tôt les côtes du Péloponnèse. Mais un vent violent, soulevé par Héra, sévit au large de Troie et fait échouer le héros au sud de l'île de Cos. 
 
 
 
 
Hercule contre les Troyens, dessin de Barthel Beham, XVIème siècle. 
 
 
Héraclès a tout juste le temps d'aider les Grecs insulaires contre les Méropes quand soudain la déesse Athéna lui apparaît et lui ordonne de l'accompagner en Chalcidique où a lieu les terribles combats entre les dieux de l'Olympe et les Géants. Or, selon un oracle révélé à Zeus, ce dernier ne pouvait pas triompher sans l'aide d'au moins un mortel. Sans hésiter, le héros se rend, avec Athéna, sur le continent et comme prévu son intervention donne le coup de grâce aux Géants assurant une victoire incontestable de Zeus et des dieux de l'Olympe. 
 
 
 
 
 
 
 
Héraclès et les dieux de l'Olympe... 
...écrasant les Géants, fresque, Giulio Romano, XVIème siècle. 
 
 
 
 
Héraclès contre les Géants, céramique
grecque à figures rouges, Vème avJC.
 
 
 
Après ce brillant succès, Héraclès poursuit sa route vers le Péloponnèse et l'Elide où réside Augias. Ce dernier l'avait banni de son royaume à la suite des humiliants travaux dans les écuries (voir Travail 5) et le héros avait juré qu'il le lui ferait payer. C'est rapidement chose fait lorsque, aidé de son armée, ils éliminent dans une embuscade les Molionides, alliés d'Augias et excellents stratèges. La suite n'est qu'une formalité pour Héraclès. Il neutralise l'armée du roi et tue Augias d'un coup de massue. Fidèle en amitié, le héros place sur le trône Phylée, fils du souverain déchu, qui avait, par le passé, témoigner en sa faveur (voir Travail 9). 
 
 
Le chien d’Hippocoon 
 
Peu après avoir éliminé Laomédon et Augias, Héraclès prend une nouvelle fois le commandement d'une armée. Aidé de Céphée, roi de Tégée, et de ses fils ainsi que d'Iphiclès, le héros s'attaque au roi spartiate Hippocoon. En effet, quelques temps auparavant, Oenos, cousin d'Héraclès, avait été tué par les fils d'Hippocoon pour avoir osé jeter une pierre sur leur horrible chien. Le héros ne pouvait donc pas laisser ce crime impuni. A Sparte, la bataille fait rage et le massacre tourne une nouvelle fois à l'avantage d'Héraclès même si cette fois les pertes humaines sont énormes : son frère jumeau Iphiclès ainsi que Céphée et ses fils périssent dans la bataille. Hippocoon et ses fils vaincus, Héraclès place sur le trône de Sparte Tyndare, jadis banni par son souverain de frère. Cette horrible guerre, déclenchée par une dérisoire histoire de chien, a pourtant permis à Héraclès de connaître la belle Augée, sœur du défunt Céphée, et qui lui donnera un fils du nom de Télèphe. 
 
 
 
 
Bataille avec Hercule, relief de Di Giovanni, 1478. 
 
 
Le combat contre Achéloos 
 
Après plusieurs années de nouveaux exploits, Héraclès se souvient de sa promesse faite à Méléagre (lors de sa visite aux enfers) d'épouser Déjanire. Pour cela il se rend en Etolie où habite la ravissante jeune fille. Mais à sa grande surprise, un étrange prétendant s'apprête à demander la main de la princesse terrifiée, il s'agit du dieu-fleuve Achéloos. Ce dernier prend différentes formes pour déclarer sa flamme : tantôt changé en taureau, tantôt en serpent, il se métamorphose également en homme cornu dont la barbe fait jaillir des fontaines d'eau de source. Rien de moins en somme pour effrayer une future mariée. Héraclès ne l'entend pas de cette oreille, il se précipite sur la divinité aquatique, transformé à l'occasion en taureau, l'attrape par les cornes et brise l'une d'elle avec sa force surhumaine. Acheloos vaincu et honteux se retire dans les roseaux pour retrouver le lit de son fleuve. Sauvée par son vainqueur, Déjanire se jette dans les bras du héros et le mariage a lieu dans les jours qui suivent. Le couple vit paisiblement pendant plusieurs années donnant le jour à deux enfants Hyllos et Macaria avant qu'un nouveau drame ne les contraigne à s'exiler. 
 
 
 
 
Hercule combattant Achéloüs métamorphosé en serpent,
bronze, François-Joseph Bosio, 1814-1824.
 
 
 
Le cadeau empoisonné de Nessus 
 
En effet dans un nouvel accès de colère, Héraclès tue le pauvre Eunomos, serviteur maladroit, qui lui avait renversé du vin. Entaché par ce crime inutile, le héros se décide à quitter l'Etolie avec sa famille. En cheminant vers la cité de Trachis, ils doivent traverser le fameux fleuve Evénos. Là, sortant de nul part, un centaure se présente au nom de Nessus. Il propose aimablement ses services afin de porter la dame sur l'autre rive sans qu'aucune goutte d'eau ne vienne mouiller ses vêtements. 
 
 
 
 
Héraclès, Déjanire et Nessus, stamnos à
figures noires, peintre du Vatican, 540 avJC.
 
 
 
 
 
Déjanire enlevée par Nessus,
huile sur toile, Guido Reni, 1621.
 
 
 
En toute confiance, Héraclès soulève Déjanire, la pose sur le dos du centaure et celui-ci entame avec précaution la traversée. Malgré un fort courant, il parvient au milieu du fleuve assez rapidement. Mais d'un coup, le comportement de Nessus change du tout au tout : il attrape violemment l'épouse du héros, la colle contre sa poitrine et galope jusqu'à l'autre bord dans le seul but de la violer. Sans plus attendre, Héraclès tend son arc et décoche l'une de ses flèches empoisonnées. Le projectile atteint sa cible avec précision et le centaure s'effondre, tétanisé par la douleur. Dans son agonie, le perfide Nessus parvient à convaincre Déjanire de recueillir quelques gouttes de son sang. Il s'agissait, selon lui, d'un puissant philtre d'amour qui lui serait utile si Héraclès venait à la délaisser pour une autre femme. Pour son grand malheur, elle crût le malin centaure et remplit un flacon à l'insu d'Héraclès. Ce qu'elle ignorait, c'était que la flèche envoyée par Héraclès avait été jadis trempée dans le puissant venin de l'Hydre de Lerne (voir Travail 2). 
 
 
 
 
Nessus et Déjanire, bronze,
Jean de Bologne (Giambologna),
fin XVIème siècle.
 
 
 
 
 
L'enlèvement de Déjanire, huile sur toile,
Gustave Moreau, XIXème siècle
 
 
 
 
 
Nessus et Déjanire, bronze,
Adrien de Vries, 1608.
 
 
 
Le combat contre Kycnos 
 
Après cette mésaventure, Héraclès et sa petite famille atteignent la cité de Tarchis où le roi Kéyx lui offre l’hospitalité en échange de quelques services et notamment des opérations militaires contre les Dryopes et les Lapithes. Cependant, un épisode plus insolite va avoir lieu en Thessalie lorsque Héraclès se voit provoqué en duel par un dénommé Kycnos, gendre de Kéyx. Le combat est extrêmement équilibré puisque aux côtés du brigand se tient son père le dieu Arès. Mais Héraclès ne faiblit pas et il parvient même à tuer Kycnos et à blesser Arès. Pour éviter un accident, Zeus va une nouvelle fois séparer les deux combattants. Il jette sa foudre entre le dieu et le héros, lesquels s’inclinent devant l’autorité paternelle. 
 
 
 
 
Héraclès contre Kycnos, céramique à
figures rouges, Vème siècle avJC.
 
 
 

 
La mort de Lichas 
 
La suite des événements va malheureusement précipiter la chute du héros. Parti une nouvelle fois à la tête d’une armée, il prétend retourner à Oechalie et attaquer son roi Eurytos pour laver l’affront causé après sa victoire dans le concours du tir à l’arc (voir premier paragraphe). Laissant Déjanire et ses enfants dans la cité de Trachis, il marche vers l’Eubée. Son armée s’engage rapidement dans la bataille et sous ses ordres, la cité est saccagée, Eurytos et ses fils sont tués. Quant à la blonde Iolè, après s'être jetée du haut des murailles, elle fut portée par les vents et déposée miraculeusement sur la terre ferme. Sans plus attendre, Héraclès expédie le butin de la victoire et Iolè à Trachis. En outre, il envoie son messager Lichas auprès de Déjanire pour que celle-ci lui prépare une tunique neuve en vue du sacrifice à Zeus qu’il s’apprête à célébrer au Cap Cenaeon en Eubée. 
 
 
 
 
Hercule et Lycas, marbre, Antonio Canova, XIXème siècle. 
 
 
Le bûcher 
 
Quand elle voit arriver la jeune Iolè parmi les prisonnières, Déjanire ne peut s’empêcher d’éprouver de la jalousie et, tout naturellement, elle repense au philtre d’amour de Nessus. C’était le moment idéal d’y recourir. Elle imbibe la plus belle tunique du héros avec le sang du centaure et la confie au brave Lichas. Quand ce dernier fait revêtir le vêtement à Héraclès, le venin de l’hydre produit son effet : en pleine cérémonie en l'honneur à Zeus, le héros ressent une terrible brûlure sur tout le corps. Dévoré par la douleur et envahit par la rage, il attrape le malheureux Lichas par un pied et le lance dans la mer. Tandis que le venin plante un peu plus profondément ses crocs dans sa chair, Héraclès demande à se faire transporter auprès des siens à Trachis. Quand elle voit le héros agonisant, la pauvre Déjanire comprend que le philtre d'amour était en fait un terrible poison ; pleurant sur le sort de son époux, elle préfère se pendre plutôt que de le voir souffrir. Sur l'ordre de l’oracle de Delphes, on dresse un bûcher sur le mont Oeta en Thessalie. Mais malgré les supplications d’Héraclès, personne ne se résout à y mettre le feu. On appelle alors Philoctète, un berger des environs et futur protagoniste de la guerre de Troie, qui accepte de se charger d’enflammer la bûche en échange de l’arc et des flèches du héros. Pendant que les flammes dévorent l’enveloppe charnelle d’Héraclès, un nuage enveloppe le héros et l’emmène au ciel. Zeus dans un coup de tonnerre venait d’emporter son fils sur l’Olympe. 
 
 
 
 
Hercule sur le bûcher, marbre,
Guillaume Coustou, 1703.
 
 
 
L’apothéose d’Héraclès 
 
 
 
Apothéose d'Hercule, huile sur toile,
Pierre Paul Rubens, XVIIème siècle.
 
 
 
 
 
Hercule monte vers l'Olympe, dessin de
Charles Lebrun, XVIIème siècle.
 
 
 
Héros parmi les immortels, Héraclès peut banqueter à la table des dieux de l’Olympe et savourer le délicieux nectar et l’ambroisie. En guise de réconciliation, Héra lui offre en mariage sa fille Hébé, il connaît alors un repos bien mérité après 52 années d’une trépidante existence. Aujourd’hui encore, il suit les affaires des Hommes depuis le ciel où brille sa constellation.
 
 
 
 
La constellation d'Hercule, représentant le héros
agenouillé dans le ciel, tête en bas, entre la constellation de la
Lyre (à l'ouest) et le Couronne boréale (à l'est).
 

Les dinosaures -Les Saurischiens-groupe Théropodes -famille

Publié à 15:18 par acoeuretacris Tags : dinosaures saurichien théropodes dromaeosaure
Les dinosaures -Les Saurischiens-groupe Théropodes -famille
 
Deinonychus 
 
Famille des Dromaeosauridés 
 
 
Rapides et féroces, les dromaeosauridés étaient de véritables terreurs pour les autres dinosaures.
Deinonychus « griffe terrible », Velociraptor « voleur rapide » ou Saurornitholestes étaient de petits prédateurs agressifs, attaquant en meute.
 
 
 
Caractéristiques des dromaeosaures 
 
 
Avec leurs corps légers, leurs membres athlétiques et leurs griffes acérées en forme de faucille, ils étaient parfaitement adaptés à la vitesse. 
 
 
 
 
Griffes d'un dromaeosaure. - dinosoria.com 
 
 
Les mâchoires des dromaeosauridés étaient pourvues de dents recourbées et coupantes. Les mains et les pieds avaient trois doigts munis de grosses griffes crochues. 
 
 
L’énorme griffe du deuxième orteil était deux fois plus longue que les autres. 
 
 
 
 
Griffes de Velociraptor. - dinosoria.com 
 
 
Les dromaeosauridés mesuraient entre 2 m et 6 m de long environ. Tous les fossiles datent du Crétacé mais il est probable qu’ils étaient déjà présents au Jurassique. 
 
 
A ce jour, Utahraptor est le plus grand des Dromaeosauridés avec 6 m de long. 
 
 
On pense que les Dromaeosauridés bondissaient en horde sur leur proie, les quatre pattes tendues en avant, la longue queue osseuse servant de balancier.
Ils pouvaient ainsi maintenir la victime avec les mains et la lacérer avec les griffes des pattes postérieures.
 
 
 
 
 
Velociraptor et Protoceratops. Combat fossilisé. - dinosoria.com 
 
 
Des découvertes récentes suggèrent que les dromaeosaures étaient recouverts de plumes. En effet, depuis 1996, des sortes de plumes fossilisées, ont été découvertes sur deux petits théropodes de la famille des dromaeosaures : Sinornithosaurus « lézard oiseau » et Microraptor « petit voleur ». 
 
 
Velociraptor possédait lui aussi des plumes selon les dernières découvertes. 
 
 
Quelques Dromaeosaurides 
 
 
Deinonychus 
 
 
Deinonychus et ses proches parents marchaient seulement sur les 3ème et 4ème orteils. Grâce à des muscles spéciaux, la patte et les orteils pouvaient se rabattre en un éclair. 
 
 
 
 
Sur cette illustration, on peut voir que Deinonychus comme tous les Dromaeosauridés avait un doigt rétractable à l'extrémité de chacun de ses pieds. Sa griffe géante pivotait vers le bas quand il attaquait 
 
 
Malgré sa taille assez modeste, 3 à 4 m de long, Deinonychus était une véritable terreur du Crétacé inférieur.
Dans la mesure où des fossiles de Deinonychus ont été souvent trouvés dans les mêmes endroits que ceux de l’ornithopode Tenontosaurus, on pense que le prédateur attaquait en meute ce grand herbivore.
 
 
 
Velociraptor 
 
 
Les premiers fossiles de Velociraptor ont été découverts dans les années 1920 dans le désert de Gobi. Depuis, des squelettes ont été retrouvés en Mongolie et en Chine.
De petite taille, pas plus d'1,80 m, le velociraptor pouvait chasser de grosses proies grâce à son organisation sociale de groupes.
 
 
 
 
 
Le nouveau look du Velociraptor. - BBC 
 
 
Il fait un peu penser au loup actuel. Il possédait une vive intelligence, démontrée par un cerveau volumineux par rapport à sa taille. 
 
 
Par rapport à Deinonychus, le crâne de Velociraptor est moins haut et moins solide. 
 
 
 
 
Crâne Velociraptor. - dinosoria.com 
 
 
Sa meilleure arme était ses griffes redoutables. Lorsqu’il marchait, les griffes étaient repoussées en arrière pour ne pas qu’elles s’émoussent inutilement. Il faisait fonctionner sa deuxième griffe, la plus longue, comme un couteau, en poignardant sa proie.
Cette déchirure provoquait très probablement la mort de la proie par hémorragie. Velociraptor a vécu au Crétacé supérieur.
 
 
 
Dromaeosaurus 
 
 
On compte parmi les dromaeosauridés, d’autres espèces moins connues comme Dromaeosaurus qui a donné son nom à cette famille. 
 
 
 
 
Dromaeosaurus. - dinosoria.com 
 
 
Les fossiles retrouvés en Amérique du Nord sont assez fragmentaires.
Sa taille est estimée à environ 1,80 m de long. Il vivait au Crétacé supérieur.
 
 
 
Saurornitholestes 
 
 
Saurornitholestes est encore plus mal connu. Les seuls fossiles retrouvés sont des fragments de crâne, quelques dents et des os du bras. Ces fossiles ont été découverts au Canada. Il vivait également au Crétacé supérieur. 
 
 
Découverte sur les Dromaosauridés (Octobre 2005) 
 

La découverte d’un nouveau dinosaure de cette famille, Buitreraptor gonzalezorum, en Argentine, remet totalement en question leur arbre généalogique

Les dinosaures -Les Saurischiens-groupe Théropodes -famille

Publié à 15:00 par acoeuretacris Tags : dinosaures saurichien théropodes
Les dinosaures -Les Saurischiens-groupe Théropodes -famille
 
Giganotosaurus
 
 
Famille des Allosauridés (Allosauridae) 
 
Apparus 50 millions d’années avant les Tyrannosauridés, les Allosauridés comptaient parmi les plus grands carnivores qui aient jamais vécu sur Terre.
Carcharodontosaurus « lézard aux dents de requin » a prêté son nom au sous-groupe des Carcharodontosauridés auquel appartient également Giganotosaurus.
Ces deux dinosaures sont en effet très proches et pourraient avoir un ancêtre commun.
 
 
 
Caractéristiques des Allosauridés 
 
 
Tous les Allosauridés sont des carnivores géants. Ils font partie des théropodes tétanoures. Une crête osseuse ornait parfois leur tête. Allosaurus en possède une à l’avant de chaque œil. 
 
 
 
 
Puissantes mâchoires d'un Allosaurus. - dinosoria.com 
 
 
Sur certains crânes, ces crêtes sont grandes et pointues, sur d’autres, elles sont petites et arrondies.
Sans doute, leur forme variait selon le sexe. On ne connaît pas leur rôle exact. Certains paléontologues pensent qu’elles abritaient des glandes.
Tous avaient des crânes hauts qui comportaient de nombreuses cavités pour les alléger.
 
 
 
 
 
Allosaurus. - dinosoria.com 
 
 
Les Allosauridés possédaient d’énormes mâchoires mais moins puissantes que celles des Tyrannosauridés. 
Leurs mains à trois doigts étaient équipées de griffes acérées. 
 
 
 
 
Griffes d'Allosaurus. ( Musée d'Histoire Naturelle de Londres) - dinosoria.com 2003 
 
 
Les Allosauridés ont prospéré du Jurassique supérieur au Crétacé supérieur. Mais, il semblerait qu’ils n’aient pas connu la grande extinction de la fin du Crétacé. Ils pourraient avoir été remplacés par les Tyrannosauridés et les Abélisauridés. 
 
 
Carcharodontosaurus 
 
Les premiers fossiles de Carcharodontosaurus ont été détruits pendant la Seconde Guerre mondiale. Mais, de nouveaux fossiles ont été retrouvés en Afrique du Nord. Cet énorme prédateur pourrait bien être le plus grand carnivore de tous les temps. 
 

En effet, sa taille a été estimée à 14 m de long. Son crâne énorme mesurait à lui tout seul 1,60 m de long, soit plus grand que celui du Tyrannosaurus Rex et à peu près équivalent à celui de Giganotosaurus. Ses dents sont très caractéristiques. Elles comportent de minuscules rainures dues à des plissements de l’émail. 
 
 
 
 
Carcharodontosaurus. By Chezk0 . 
 
 
Carcharodontosaurus vivait dans le Sahara actuel. Mais au Crétacé supérieur, ce désert était très luxuriant. Il y avait de grands fleuves et de nombreuses proies pour notre prédateur. 
 
 
Giganotosaurus 
 
Giganotosaurus était un immense carnivore de près de 14 m de long qui vivait en Argentine au Crétacé supérieur 
 
 
 
 
Squelette d'un Giganotosaurus . By mugley 
 
 
Sa taille lui permettait de s’attaquer au plus gros sauropode jamais retrouvé: Argentinosaurus.
Sa tête était ornée d’une crête osseuse. Chaque pied pouvait supporter un poids de 4 tonnes, ce qui donne une idée de la puissance de ses membres postérieurs.
 
 
 
Allosaurus 
 
Allosaurus vivait officiellement au Jurassique supérieur en Amérique du Nord et en Europe. Mais des restes trouvés en Australie seraient datés du Crétacé inférieur.
Cette découverte n’a pas encore été confirmée.
 
 
 
 
 
Membres postérieurs d'un Allosaurus qui possédaient trois doigts. - dinosoria.com 
 
 
De nombreux fossiles ont été retrouvés ce qui nous permet de bien connaître son mode de vie. 
 
 
 
 
Allosaurus. - dinosoria.com 
 
 
De par sa taille, 12 m de long, Allosaurus ne pouvait pas s’attaquer aux grands sauropodes adultes. Par contre, il chassait Camptosaurus ou Stegosaurus ainsi que de petits théropodes. 
 
 
 
 
Reconstitution d'une attaque d'Allosaurus contre Camptosaurus. - dinosoria.com 1988 
 
 
 
Sa morphologie indique qu’il ne devait pas être très rapide. Grâce à ses dents recourbées vers l’arrière, Allosaurus pouvait maintenir sa proie quand elle se débattait. Il était largement aidé par ses griffes également recourbées. 
 
 
Classification: Saurischia Theropoda Tetanurae Carnosauria Allosauridae