animaux années 50 antiquité arbres archeologie astrologie astronomie au jardin boissons bonbons bonjour bonsoir
Rubriques
>> Toutes les rubriques <<
· Animaux - Oiseaux - (58)
· Mythologie Greco-romaine- (74)
· La(les)mode(s) - (17)
· Années 50 - (37)
· Arbres et arbustes (22)
· Préhistoire - (25)
· Au Jardin - (27)
· Parcs , réserves naturelles, zoos... (49)
· Bonjour + texte (589)
· Cadeaux de mes ami(e)s - (582)
Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
Shadoko a trouvé que pour faire partir la fusée, il suffisait de la laisser tomber...
Alors les Shadoks partent, c’est décidé !
Heureusement qu’ils partent d’ailleurs car depuis le temps qu’on en parlait, nous commencions à nous impatienter. Et bien non…ils ne partirent pas encore cette fois-là.
Figurez-vous que, tout un coup, les Shadoks et leurs ustensiles furent pris d’étranges convulsions. Ils se tordaient, se déformaient puis ils maigrissaient, maigrissaient et, à la fin, disparaissaient ! Ils avaient attrapé LA MALADIE.
C’était la maladie cosmique qui se promenait dans les espaces interstellaires et qui surveillait. Quand il y avait des choses qui ne lui plaisait pas ou qui la gênait, elle arrivait et on n’en entendait plus parler.
Or, les Shadoks, justement, ça ne lui plaisait pas tellement. Des animaux aussi mal dessinés, qu’elle disait, ou on n’avait idée de fabriquer des choses comme ça, elle n’allait tout de même pas perdre son temps, elle, à surveiller des bêtises pareilles.
Alors, les malheureuses bêtes, terrassées par le terrible fléau, disparaissaient les unes après les autres. Bientôt, il n’y en aurait plus.
La fin des Shadoks, peut-être, avait sonné...
Les Shadoks sont en train de disparaître. Ils ont attrapé la maladie qui fait rétrécir...
En ce temps-là c’était facile, il n’y avait pas trente-six maladies, il y avait LA MALADIE qui servait pour tout : pour les pieds, pour les dents, pour la tête et même pour l’intérieur.
Quand un Shadok marchait dans la maladie avec son pied, tout d’un coup, toc, il se rétrécissait. Et quand il marchait du côté où il y en avait moins, il se rétrécissait moins. De sorte qu’il se rétrécissait pas partout de la même façon. C’était amusant…
Ses pattes d’abord se tordaient ou se ramollissaient, la pauvre bête se traînait lamentablement comme ça. Et puis, au bout d’un certain temps, les intérieurs étaient attaqués, le Shadok tout entier se gâtait, maigrissait, maigrissait et, à la fin, disparaissait.
Le devin-plombier, en principe, les réparait avec son robinet magique, qu’il disait…en réalité il les jetait tout simplement au Goulp.
Le professeur Shadoko, de son côté, en profitait pour lui faire de la concurrence. Il avait soit disant mis au point un vaccin anti-maladie. Mais les Shadoks inoculés se gonflaient, se gonflaient et à la fin…éclataient. C’était encore plus amusant mais cela revenait au même du point de vue de la santé…
Si cela continuait, le problème du voyage sur la Terre, faute de voyageurs, allait être définitivement, résolu...
La situation est désespérée : les Gibis vont tomber dans la maladie, les Shadoks, pour y échapper, se déguisent en passoires ou en ressorts de lit...
Mais la maladie venait à bout des ressorts, s’infiltrait dans les passoires les plus étanches, s’infiltrait dans le Goulp, découvrait d’énormes réserves de Shadoks qu’elle rétrécissait. Beaucoup périrent et, nourrit de Shadoks, la maladie redoublait de vigueur et de méchanceté, si bien qu’à la fin, la planète elle-même se mit à rétrécir…d’autres périrent…
Mais, voyez comme les choses sont drôlement faites : le Gibi fou dans la fusée, voyant que la planète rapetissait, criait : « Mais je r’cule, je r’cule ! » Et il inversait les commandes si bien qu’il se mettait à reculer pour de vrai. Et les Gibis furent sauvés mais pour les Shadoks s’était autre chose.
Les pauvres bêtes, paniquées, sautaient dans la fusée sans même prendre le temps de se changer. Les Shadoks d’en bas sautaient dans la leur. Or, la fusée d’en haut qui était à l’endroit ne marchait pas à l’endroit tandis que la fusée d’en bas qui était à l’envers ne marchait pas à l’envers. C’est à dire que, dans une certaine mesure, elle marchait à l’endroit et….d’autres, encore, périrent… Ce qui tombaient en descendant essayaient de s’agripper à ceux qui tombaient en montant ou bien, ils se hissaient sur les ustensiles qui flottaient.
Entre temps, à force de manger trop de Shadoks, la maladie était tombée malade et laissât partir les rescapés. Et les uns entassés dans des tiroirs, les autres dans des casseroles ou des passoires, c’est ainsi que commença pour eux le long et pénible voyage qui devait, en principe, les amener sur la Terre...
Mesa Verde . Chaco Canyon
La culture Anasazi
Le parc national de Mesa Verde, dans le Colorado, aux Etats-Unis, a abrité pendant des siècles les Indiens Anasazi.
On ignore le nom qu’ils portaient à l’origine mais dans la langue des Navajos, on les appelle Anasazis.
Dans cette région, on a retrouvé de nombreux vestiges de ce peuple, notamment une fabuleuse cité de pierres nichée dans le creux d’une falaise.
Les Anasazis sont cependant très méconnus et nous ne savons pratiquement rien de ceux qui ont édifié ces pueblos.
A Chaco Canyon, au Nouveau-Mexique, des pictogrammes semblent démontrer que les Anasazis étaient de bons astronomes.
Mesa Verde : des palais de pierre
C’est en 1888 que trois éleveurs partis à la recherche de bêtes qui s’étaient échappées découvrirent Sun Point et plusieurs habitations.
La découverte de Cliff Palace, cette cité en pierres, date de cette époque.
Vue panoramique de Cliff Palace .
Les recherches se poursuivirent grâce à un jeune explorateur suédois, Gustav Nordenskjöld, qui souhaita réaliser une véritable étude archéologique.
Il explora les deux collines appelées Wetherill Mesa et Chapin Mesa. En 1906, Mesa Verde « Table verte », reçut le statut de parc national.
A partir de cette date, les fouilles archéologiques s’intensifièrent.
Le Cliff Palace. Les premiers Indiens Pueblos bâtirent ces villages troglodytes complexes (cliff-dwellings) entre le XIe et le XIIIe siècle.
En 1959, le professeur J.S Newberry entreprit une expédition pour le compte de l’armée américaine.
Il fit état d’un vaste plateau de 2 600 m d’altitude.
Il fallut encore attendre 15 ans pour qu’un photographe de l’U.S Geological Survey découvre le premier abri troglodytique dissimulé derrière le vaste plateau
La Spruce Tree House doit son nom au grand pin de Douglas planté devant elle. Construite entre 1200 et 1276, elle comprend 140 pièces et 9 kivas ou lieux de culte
Dès lors cette région suscita la curiosité. On y découvrit de nombreux vestiges de ceux qu’on baptisa Anasazi, mot qui signifie dans la langue navajo « les anciens ».
Cliff Palace est une structure en briques d’argile et de boue, qui compte plus de 200 pièces. On y dénombre 23 lieux de culte ou kivas, des chambres et des magasins pour stocker les récoltes.
Cliff Palace
Selon les archéologues, Cliff Palace, construit vers la fin du XIIe siècle, pouvait abriter environ 250 personnes.
A Mesa Verde, on a identifié environ 3 900 sites dont plus de 600 habitations troglodytiques.
La culture Anasazi
Pendant de nombreux siècles, les Indiens Anasazis ont vécu sur les plateaux du sud de l’Utah et du Colorado et sur ceux de l’Arizona et du Nouveau-Mexique.
Des graffitis peints sur la roche qui datent du Xe et XIe siècle représentant des danses et des rituels
L’histoire du peuplement de Mesa Verde dans les premiers siècles de notre ère reste encore très mystérieuse.
Au stade actuel de nos connaissances, on dénombre quatre périodes successives d’occupation du site :
Environ 450 à 700 de notre ère : période Basket Maker III, l'agriculture se généralise (maïs, courges), associée à la chasse et à la cueillette ; outillage lithique, travail de l'os ; développement de la céramique et de la vannerie ; maisons-fosses avec foyers centraux.
(Certains ouvrages avancent les dates de 200 avant notre ère à 700 de notre ère)
Entre 700 et 900 : période Pueblo I : apparition de villages de maisons rectangulaires aux murs de pierre ; kivas cérémonielles
Entre 900 et 1100 : période Pueblo II
Entre 1100 et 1300 : période Pueblo III qui correspond à la construction de grands complexes architecturaux comme Mesa Verde et également au travail de l'argent et de la turquoise
Vivant de l’élevage et de la chasse, les premiers habitants de ces lieux se sédentarisèrent pour pratiquer l’agriculture. Ils maîtrisaient déjà la céramique et fabriquaient des vanneries d’où le nom de Basket Makers « fabricants de paniers ».
Urne à motifs de corde tressée du XIIe siècle
Appelées « jacal », leurs maisons primitives étaient de simples puits étayés par des poteaux en bois. Rapidement, ils formèrent de petits villages, d'abord situés au pied des éperons rocheux, puis en hauteur, sur les « mesas ».
Vers 500 de notre ère, ils fabriquaient des céramiques, des arcs et des flèches et se mirent à élever des dindes.
Une des 5 grandes kivas sur le site de Far View House que les Anasazis fondèrent à partir du XIIe siècle
A partir de la phase Pueblo II, les Anasazis ont changé leurs habitudes en matière d’habitation. Ils commencèrent à construire de véritables habitations à la surface du plateau.
Les maisons se transformèrent en villages que les Espagnols appelleront « pueblos ».
Au fil des siècles, les villages se transformèrent en villes et vers 1100, le plateau du Colorado connut une croissance démographique.
Les kivas étaient de vastes structures souterraines de plan circulaire réservées aux cérémonies et au culte.
Dans de nombreux cas, les kivas étaient reliées à des structures analogues à des donjons dont la fonction n’est pas vraiment connue.
On a également retrouvé un complexe monumental entouré d’un double mur d’enceinte, peut-être un temple, baptisé le « Temple du Soleil ».
Le "Temple du Soleil" était peut-être un lieu culturel ou un monument funéraire
On pense que les Anasazis ont construit ces troglodytes pour se protéger. La difficulté d’accès empêchait tout intrus de les attaquer.
A partir de 1300 de notre ère, les Anasazis abandonnèrent les lieux. Cet abandon est-il dû à la sécheresse et donc la disette ?
Plus récemment, les autorités locales ont décidé de substituer au terme Anasazi, une appellation plus générale « les anciens habitants du pueblo ».
Actuellement, plus de 23 tribus, en plus des Navajo, peuvent prétendre être les descendantes de ceux qui ont édifié les constructions de Mesa Verde.
Ces tribus ont toutes des ancêtres qui ont habité des pueblos semblables dans le Nouveau-Mexique. Cependant, aucun autre édifice n’a égalé la splendeur de Mesa Verde.
Chaco Canyon: Le mystère Anasazi
Les plateaux rocheux aux tons ocrés semblent indiquer que les indiens anasazis s’intéressaient à l’astronomie. D’après certains archéostronomes, ces roches présenteraient un certain nombre de signes tendant à prouver que ce peuple possédait des connaissances développées en astronomie.
Chaco Canyon
Sur une saillie, à quelques mètres d’une butte très élevée du Chaco Canyon au Nouveau-Mexique, trois imposants blocs de grès déterminaient une fente à travers laquelle le soleil dardait ses rayons, qui atteignaient deux spirales gravées à même la roche.
Pendant peut-être 1000 ans, ces rayons de soleil indiquaient précisément les solstices d’été et d’hiver, les équinoxes de mars et de septembre ainsi que les jours de l’année où le jour et la nuit ont la même durée.
Les spécialistes pensent que cet étrange phénomène, auquel on a donné le nom de Dague Solaire, est un calendrier anasazi.
La mort d’une étoile
Les rochers du Chaco Canyon semblent indiquer que les Anasazis assistèrent à la mort d’une étoile. En effet, une falaise comporte un rocher qui est orné de trois peintures : un croissant, un disque nimbé de rayons et une main.
Juste en dessous, un point entouré de deux cercles représente le Soleil.
Hansen Planetarium, Salt Lake City. Image Buggs
Découvert en 1972, ces symboles apparaissent en d’autres endroits des territoires indiens. Ils illustrent une conjonction astrale occasionnelle : le rapprochement de Vénus et de la Lune.
Cependant, certains astronomes pensent que ces peintures commémorent un phénomène céleste. Le disque nimbé de rayons pourrait représenter l’explosion d’une étoile.
Les symboles du Chaco Canyon datent de l’époque où des astronomes chinois enregistraient sur leurs cartes l’apparition d’une étoile, résultant vraisemblablement de l’explosion d’une supernova.
Cette étoile hôte est apparue le 5 juillet 1054. Le rémanent de cette étoile forme la nébuleuse du Crabe, dans la constellation du Taureau.
Les pictogrammes anasazis dépeignent-ils cette explosion cataclysmique ?
En 1979, un astronome de la NASA a reconstitué la voûte céleste de cette nuit de juillet 1054. Cette nuit-là, la Lune, croissant inversé, se trouvait à deux degrés à peine de la nébuleuse du Crabe.
Des routes sans issue
Les routes des Indiens anasazis du Nouveau-Mexique sont loin d’être de simples sentiers. Elles constituaient un réseau de 800 km de chaussées très bien conçues.
Aujourd’hui, ces routes ont presque totalement disparu. Certaines ont 10 m de large et traversaient le désert, tout droit, quelle que soit la configuration du terrain.
Les Anasazis ne reculèrent devant rien pour tracer des artères rectilignes, n’hésitant pas à creuser la falaise ou à construire des rampes.
Route photographiée au flash
La plupart de ces routes reliaient Chaco Canyon aux communautés. Mais, le plus mystérieux c’est que certaines routes débouchent en pleine nature. A certains endroits, il y a non pas une mais deux routes strictement parallèles.
La route dite du Grand Nord aboutit sur une butte. Elle ne mène nulle part et par endroits, est jonchée de débris de poterie.
Pourquoi se donner autant de mal pour construire une route sans issue ? De nombreuses légendes anasazis mentionnent des pèlerinages rituels à des montagnes sacrées.
Ces longues routes rectilignes menaient peut-être à des sipapu, orifices à partir desquels il était possible de communiquer avec l’au-delà.
Peut-être que ces magnifiques chaussées servaient exclusivement à relier Chaco Canyon à quelque monde invisible.
Plusieurs témoignages font appel au divin pour décrire la magnificence du Grand Canyon. Certains y ont vu la « volonté de Dieu », d’autres « le Jugement universel de la nature ». Il est vrai qu’aucune définition ne peut retranscrire la beauté du paysage.
Le Grand Canyon est tellement grandiose que, face à lui, l’homme se sent écrasé. C'est en 1919, que le Grand Canyon devint un parc national.
La découverte du Grand Canyon
C’est à la fin du 19e siècle que l’Amérique commence à découvrir la magie de la nature. Jusqu’à présent, les grands espaces de l’Ouest étaient simplement considérés comme des terres à conquérir.
Mais, le Grand Canyon était connu de l’homme blanc depuis 1540. C’est le capitaine Garcia, un conquérant espagnol, qui découvrit cette immensité sauvage.
Il avait été envoyé vers le nord par le vice-roi du Mexique à la recherche des sept légendaires cités d’or de Cibola.
Inutile de dire que sa déception fut grande quand, à la place de ces cités remplies de trésor, il tomba sur le Grand Canyon.
Grand Canyon. Mather Point. Image Checco
Pendant les siècles suivants, les seuls visiteurs blancs furent des missionnaires, uniquement préoccupés par la conversion au christianisme des populations autochtones navajo et hopi.
En 1869, le Major John Wesley Powell fut le premier à descendre les rapides du Colorado. L’expédition dura 3 mois et sur les 9 personnes, trois périrent.
C’est grâce à ses récits, que les géologues commencèrent à s’intéresser aux lieux.
En 1901, le chemin de fer atteignit la rive sud. Peu après, on inaugura l’hôtel El Tovar. Mais, la plupart des visiteurs venaient alors pour chasser, notamment le Président Théodore Roosevelt.
Plus de 600 pumas furent tué en moins de 5 ans. Heureusement, l’hécatombe prit fin en 1919, date de la création du parc national.
Il est aujourd’hui visité par plus de 5 millions de touristes par an.
La beauté du Grand Canyon
Le Colorado coule en formant une centaine de rapides au fond d’une gorge, profonde de 1 500 mètres, longue de 447 mètres et large de 549 mètres dans sa partie la plus étroite jusqu’à 30 km.
Le débit moyen de ce fleuve est de 650 mètres cube d’eau par seconde.
Marc Shandro
Les falaises offrent de nombreux points de vue panoramiques. On a donné des noms évoquant des divinités à ces sculptures naturelles : le « temple de Diane » ou le « temple de Shiva ».
Pfly
Les lieux sont sacrés pour les Hopi, persuadés que les esprits de leurs ancêtres y habitent.
Situé en Arizona, ce lieu est d’un grand intérêt pour les géologues.
Caractéristiques du Grand Canyon
Les roches se sont superposées sur près de 1,5 milliard d’années. Les plus anciennes datent de 1,7 milliard d’années.
Les strates horizontales de roches permettent aux géologues de reconstituer l’histoire de cette région sur les quatre principales ères géologiques : le précambrien, le paléozoïque, le mésozoïque et le cénozoïque.
Yaki point avec vue sur Mother point. Image Checco
Du haut du plateau de Kaibab, qui domine le Grand Canyon, n’importe quel observateur peut repérer des traces de coraux, de coquillages ou des poissons fossiles.
Le Colorado, long de 2 333 km, a créé le plus extraordinaire canyon du monde. Le fleuve a creusé plus de 1 600 km de canyons.
Le plus spectaculaire est bien sûr le Grand Canyon. Ce fleuve naît de la fonte des neiges dans les montagnes Rocheuses.
Salt Creek Canyon. image Greg Smith
Sa force érosive apparaît clairement sur les roches sédimentaires.
Façonnés par le fleuve, les magnifiques falaises rocheuses du Grand Canyon sont préservées par l’aridité du climat désertique.
Mais, les rives sud et nord du Grand Canyon constituent deux univers distincts.
Deux mondes différents
La rive sud est principalement un désert. La végétation est adaptée à ce climat aride : genévrier de l’Utah, pin pignon, cactus.
La rive nord est, elle, plus humide et plus froide. De ce fait, sa végétation est plus riche avec forêts de conifères.
Quand on pense au Grand Canyon, on imagine d’emblée une région très désertique. Mais, le climat est très particulier.
La neige chassée par la tempête se dépose sur les parois du Grand Canyon. Quand la température atmosphérique est basse, les nuages peuvent être formés de cristaux de glace. Les précipitations prennent alors la forme de chutes de neige.
Brian U
Certains vents locaux ne se manifestent qu’à certains moments de la journée. C’est le cas des vents catabatiques.
Durant la nuit, la chute des températures provoque la condensation de l’humidité. En plongeant dans la vallée, le brouillard froid génère un vent catabatique qui chasse l’air chaud.
Brian U
Naturellement, la composition de la faune des deux rives présente des différences.
La faune du Grand Canyon
Certaines espèces vivent des deux côtés. C’est le cas du coyote, du puma, du lynx et de la chèvre des montagnes Rocheuses.
Chèvre des rocheuses.
En été et à l'automne, la chèvre des Rocheuses reste solitaire. Le reste de l'année, elle vit en petits troupeaux.
Le nombre de coyotes (Canis latrans) dans le parc est en très nette augmentation. Il a même fallu prendre des dispositions pour en limiter la population.
Par contre, d’autres n’occupent qu’une seule rive.
La rive sud abrite une sous-espèce très rare de serpent à sonnette, le Crotalus viridis abyssus. Il existe deux espèces d’écureuils qui, chacune, occupe un côté.
L’écureuil de Kaibab vit sur la rive nord, tandis que l’écureuil d’Albert occupe la rive sud. Il s’agit de deux espèces qui ont évolué de manière distincte à partir d’un ancêtre commun.
Dans les airs, on a comptabilisé plus de 300 espèces d’oiseaux. Le Grand Canyon abrite notamment une soixantaine de couples de faucons pèlerins (Falco peregrinus anatum).
Faucon pèlerin. image J.S Bouchard
Ils partagent leur espace avec le faucon des prairies (Falco mexicanus).
Utriculaire bilobée
Famille : Lentibulariacées
Histoire et étymologie :La plante a été décrite par R. Brown, en 1810. Le nom d'espèce bilobafait allusion à la forme de la corolle, partagée en deux lobes.
Taille :Plante de 20 cm de haut, inflorescence comprise.
Climat :Tropical à tempéré, humide à subhumide.
Aire naturelle : Australie, Queensland (région de Brisbane), sud-est (au sud de Sydney).
Description :Plante terrestre ou subaquatique, vivace. Feuilles en lanières filiformes de 3 cm de long, les proies sont capturées par des utricules de 1.5 mm de long. Fleurs bleu-violet.
MODE DE CULTURE
Substrat : 70 % de tourbe blonde, 20 % de sable, 10 % de perlite.
Lumière :Plein soleil.
Humidité : En période de croissance le sol est maintenu humide, en laissant la base du pot baigner dans un fond d'eau . Pendant le repos hivernal, maintenir le sol humide sans laisser d'eau dans la soucoupe. Hydrométrie de 50 à 70 %.
Température :10 à 15°C l'hiver, 20 à 35 °C l'été.
Croissance :Printemps, été, automne.
Multiplication : Semis à l'automne, division de touffes au printemps.
Parasites et maladies : Principalement des pucerons.
Utriculaire des montagnes
Famille : Lentibulariacées
Histoire et étymologie :La plante a été décrite par Jacquin en 1760. Le nom d'espèce alpina, du latin alpinus qui signifie "alpin", doit être pris au sens de montagnard, car la plante ne vit pas dans les Alpes.
Taille :Plante de 40 cm de haut, inflorescence comprise.
Climat :Tropical, humide.
Aire naturelle : Antilles et nord de l'Amérique du Sud.
Description :Plante épiphyte, parfois terrestre, vivace. Feuilles elliptiques à obovales de 5 à 20 cm de long, les proies sont capturées par des utricules (outres) de 0.5 à 1 mm de long. Fleur blanc crème de 6 cm de long, avec une tache jaune. On connaît une forme à fleur rose.
MODE DE CULTURE
Substrat : 100 % de sphaigne vivante dont on remplit des pots ajourés.
Lumière :Mi-ombre.
Humidité : La sphaigne doit être maintenu humide en permanence. Si la plante entre en période de repos (jaunissement du feuillage), réduire la fréquence d'arrosage. Hydrométrie de 70 à 90 %.
Température :15 à 20°C l'hiver, 20 à 35 °C l'été.
Croissance :Fin du printemps, été, automne.
Multiplication : Semis, division des grosses touffes au printemps.
Parasites et maladies : Pucerons, cochenilles à carapace, oïdium sur les tiges florales et le feuillage, botrytis.