Hammourabi (1792 avant JC - 1750 avant JC)
Le «roi de justice» de Babylone
Hammourabi monte sur le trône de Babylone aux alentours de 1792 avant Jésus-Christ. Son souvenir demeure vivant car il a porté à son apogée cette cité de Mésopotamie proche de l'actuelle Bagdad.
Un conquérant heureux
Pendant son long règne de quatre décennies, Hammourabi conquiert avec méthode et ténacité les pays voisins du sien.
Il soumet dans un premier temps, vers 1787 avant JC, les royaumes d'Ourouk et d'Akkad. Ensuite, pendant deux décennies, il se consacre à la consolidation de son royaume, faisant construire temples et canaux.
En 1764, il vainc une coalition conduite par le royaume d'Elam (la région de Suse, au sud-est de la Mésopotamie), l'année suivante, il s'empare de Larsa, dans le pays de Sumer. Enfin, en 1761, il détruit le puissant royaume de Mari, sur le cours nord de l'Euphrate, aux limites de la Syrie et de l'Irak actuels. Sa domination s'étend dès lors à l'ensemble de la Mésopotamie et même au-delà.
Hammourabi
Conquérant heureux, le roi est aussi un grand législateur. Il a laissé un code célèbre de 282 articles copié à de multiples exemplaires sur des tablettes d'argile et des stèles de basalte.
L'une de ces stèles, gravée en caractères cunéiformes, est conservée au musée du Louvre. Avec cette jurisprudence, Hammourabi manifeste le désir d'homogénéiser le droit dans son vaste empire. C'est une idée qui sera reprise jusqu'à nos jours par tous les fondateurs d'empire.
Le souverain a soin de placer toutes les divinités locales sous l'autorité d'un dieu suprême, Mardouk (en anglais Marduk), le dieu de Babylone. On peut y voir l'ébauche du monothéisme !
Assourbanipal (668 avant JC - 630 avant JC)
Le glaive de l'Assyrie
En668 avant JC, Assourbanipal reçoit en héritage de son père Assarhaddon le trône d'Assyrie. Il va porter à son maximum d'extension ce puissant empire aux redoutables vertus militaires.
Apogée et déclin de l'Assyrie
Assarhaddon lègue l'Assyrie à son fils cadet Assourbanipal, en 668 avant JC.
Dans le même temps, son fils aîné Shamash-Shoum-Oukim (on écrit aussi Shamash-Shum-Ukin), doit se contenter pour héritage du trône de Babylone, un empire en déclin devenu le vassal de l'Assyrie, ce qui ne sera pas sans graves conséquences à terme...
Assourbanipal soumet l'Égypte et force le pharaon à s'enfuir jusqu'en Éthiopie. Il lutte par ailleurs contre les Cimmériens au nord, contre les Arabes au sud, contre les Mèdes à l'est.
C'est alors que se dégradent les relations avec son frère. Babylone s'étant soulevée en 648 avant JC, Assourbanipal investit la cité et son frère lui-même trouve la mort dans l'incendie de son palais.
Assourbanipal
Assourbanipal porte l'Assyrie à son apogée et développe sa capitale Ninive, comme en témoignent les découvertes archéologiques de son palais, y compris 20.000 tablettes d'argile accumulées dans la bibliothèque. Mais il s'épuise à combattre les séditions locales et les ennemis des frontières. Vers la fin de son règne, il doit renoncer à l'Égypte.
Et à peine vingt ans après la mort de ce grand roi, survenue en 630 avant JC, l'empire assyrien s'effondre, victime d'une coalition des Mèdes et des Babyloniens, sous la conduite de Nabopolassar, roi de Babylone de 626 à 605 avant JC.
L'empire néo-babylonien va brièvement retrouver sa grandeur sous le règne de Nabopolassar et son successeur Nabuchodonosor.
Abraham (en hébreu, «père d'une multitude») est un chef de clan prospère, natif d'Ur, en Chaldée (l'Irak actuel).
Selon la Genèse, le premier livre de la Bible, «Il avait quatre-vingt-dix-neuf ans quand le Seigneur lui apparut et lui dit : "C'est moi le Dieu Puissant. Marche en ma présence et sois intègre. Je veux te faire don de mon alliance entre toi et moi, je te ferai proliférer à l'extrême» (Genèse 17).
Dieu est désigné par la Bible sous le nom de Yahvé(YHWH en écriture hébraïque), que l'on peut traduire par «Celui qui suis» ou plus simplement par «Je suis celui qui est».
Yahvé engage Abraham à quitter sa contrée et à partir vers la terre de Canaan, ainsi nommée d'après Cham, l'un des fils de Noé. Abraham part donc avec son peuple, qu'on dénomme les Hébreux, d'un mot qui signifie «ceux qui passent».
Après une longue errance, la petite troupe s'établit enfin sur la terre de Canaan, qui n'est autre que l'actuelle Palestine (au sens géographique et non politique).
Abraham, qui désespère d'avoir un fils de son épouse Sara, en obtient un de sa servante Agar. Il est appelé Ismaël.
Mais près d'un quart de siècle après le départ d'Ur, Dieu annonce à Abraham que Sara aura de lui un fils, Isaac, et qu'il sera le père d'une multitude de nations !
À la naissance du fils tant attendu, Ismaël et sa mère doivent s'enfuir dans le désert égyptien pour échapper à la haine de Sara.
Pour mettre à l'épreuve la soumission d'Abraham à son égard, Dieu lui ordonne de lui sacrifier Isaac et au moment où le malheureux enfant est sur le point de périr, un ange arrête le bras d'Abraham. Isaac est remplacé par un bouc sur la table de sacrifice.
Jacob, fils d'Isaac, prend le nom d'Israël («Dieu s'est montré fort») après avoir combattu toute une nuit contre un homme qui se révèle être un ange. Ses douze fils vont former les douze tribus d'Israël.
Abraham est considéré comme le fondateur de la nation hébraïque. Les trois grandes religions monothéistes (judaïsme, christianisme et islam) se réclament de lui. Mais tandis que les Hébreux se considèrent comme de la descendance d'Isaac, les Arabes revendiquent Ismaël pour ancêtre.
La mer est apparue il y a environ 4,5 milliards d’années. Elle a été le berceau de la vie et l’élément qui a permit l’apparition et le développement de toute vie sur Terre.
Pourtant, l’océan est la dernière région inexplorée du globe.
Nous ne commençons à percevoir les phénomènes physiques qui se produisent au fond des mers que depuis quelques décennies.
Le mystère du triangle des Bermudes fait justement partie de ces phénomènes naturels. Depuis des siècles, ce triangle maudit est le théâtre d’accidents qui se produisent régulièrement et continuent encore aujourd’hui.
C’est grâce au progrès technologique que nous pouvons avancer des hypothèses fiables sur ces mystérieuses disparitions d’avions et de navires.
Disparitions au cours du 20ème siècle
Au cours du 20ème siècle, on a enregistré près de 100 disparitions à l’intérieur du triangle des Bermudes qui est délimité par la péninsule de Floride, Puerto Rico et l’archipel des Bermudes.
Il faut signaler que des accidents se produisent également dans les zones avoisinantes et dans une dizaine de zones maritimes à travers le monde.
Deux disparitions permettent d’aboutir à une solution scientifique.
En 1961, l’Albatross, un voilier école, sombra subitement au large de la Floride emportant avec lui 6 des 19 membres d’équipage.
D’après les survivants, le voilier a été pris dans une tempête d’une incroyable violence. En soi, ce phénomène n’a rien d’extraordinaire.
Mais, ce qui l’est plus, c’est que le temps était beau ce jour là. Le voilier avançait sur une mer calme quand subitement un coup de vent violent le renversa.
Cela dura quelques minutes puis la mer redevint calme et lisse. Les marins ont surnommé ce phénomène imprévisible « le grain blanc ».
L'Albatross avant la tragédie
Le 5 décembre 1945, une disparition inexpliquée se produisit. Cinq avions de l’aéronavale américaine partent de la Floride et disparaissent sans laisser de trace.
La marine envoie alors un avion de sauvetage qui explose en plein vol.
L’enquête ne permit pas de retrouver les débris de cet appareil. Si, d’après les témoins, cet avion a explosé, il ne peut pas s’agir d’une rafale violente.
Le mystère du grain blanc
Le mystère du grain blanc est sur le point d’être résolu suite au crash d’un avion en 1975. Ce jour là, une rafale descendante se produisit juste au moment où l’avion survolait l’aéroport. Elle entraîna une violente turbulence atmosphérique.
Quelques secondes plus tard, l’avion s’écrasait.
On appelle ce vent violent « rafale descendante ». C’est en fait une véritable avalanche d’air qui tombe d’un coup d’un nuage.
Le vent qui peut être supérieur à 300 km/h souffle avec une violence destructrice. Le phénomène ne dure jamais plus de quelques minutes et ressemble beaucoup au grain blanc décrit par les marins.
L’étude a abouti sur la preuve que ce phénomène se produit aussi en mer.
Photo d'une rafale descendante
Sous l’effet du soleil, l’énergie thermique des eaux s’élève dans l’atmosphère et entraîne la formation de cumulo nimbus au-dessus de l’archipel des Bermudes et jusque dans le golf du Mexique.
Les plus gros de ces cumulo nimbus emmagasinent une vaste énergie thermique provenant de la mer.
On sait aujourd’hui que ce sont ces cumulo nimbus qui provoquent les rafales descendantes.
Un accident qui dévoile la vérité
Si les rafales descendantes peuvent faire chavirer n’importe quel navire, même les plus gros, elles ne peuvent pas provoquer une explosion.
Curieusement, c’est un accident sur une station de forage pétrolière qui permit d’établir une hypothèse assez fiable.
Lors d’un forage, une explosion eut lieu et un incendie ravagea la station. On se rendit compte que d’importantes quantités de méthane échappées du sous-sol marin étaient remontées à la surface pour s’enflammer.
Tout ce gaz qui remonte en bouillonnant peut sans problème renverser une plate forme pétrolière.
Scénario d’une tragédie
D’après les scientifiques, voilà le scénario qui a aboutit à la disparition des avions:
Dans le plateau continental, à plus de 500 m de profondeur, à une température inférieure à 5°C, l’hydrate de méthane reste stable
Quand le fond des mers se fragmente sous l’effet d’un séisme par exemple, d’importantes quantités de méthane s’échappent
L’hydrate de méthane remonte à la surface de l’eau en bouillonnant
Un bateau peut se retrouver prisonnier de cette mer en ébullition. Il perd sa flottabilité et coule.
Quand ces importants volumes de méthane atteignent la surface de l’eau, le gaz, plus léger que l’air, monte dans l’atmosphère.
Quand le moteur de l’avion entre en contact avec le méthane, le gaz s’enflamme et l’appareil explose.
La vérité n’est pas ailleurs
Si le mystère du triangle des Bermudes continue à fasciner, il faut admettre que toutes ces disparitions n’ont aucun rapport avec des phénomènes paranormaux ou mystérieux.
Même si aujourd’hui, la science ne peut pas tout prouver, faute de preuves tangibles (le gaz ne laisse aucune trace), les phénomènes atmosphériques que l’on commence tout juste à comprendre en sont certainement la cause.
Les perturbations magnétiques que l'on a constaté dans cette zone expliquent les perturbations et pannes des instruments.
Les phénomènes naturels (Ouragans, tempêtes et trombes marines notamment) expliquent la plupart des naufrages et disparitions de navires.
Cependant, certains faits relatifs à des apparitions et à des distorsions du temps continuent à intriguer.
Publié à 16:44 par acoeuretacris
Apparitions dans le Triangle des Bermudes et distorsion du temps
Tout le monde connaît le mystère qui entoure les disparitions de bateaux et d’avions dans la zone comprise entre la côte est de la Floride, l’archipel des Bermudes et Porto Rico, appelée Triangle des Bermudes.
De nombreuses hypothèses ont été envisagées, des plus sérieuses aux plus farfelues :
Variations subites du niveau de la mer
Eruptions volcaniques sous-marines
Tourbillons ou « trous » dans l’océan qui avaleraient les navires et avions
Actes de piraterie
Phénomènes de dissociation de la matière, par un effet de résonance acoustique
Enlèvements par des extraterrestres
Brusque libération de gaz emprisonnés sous le fond de la mer, suite à une secousse sismique
Par contre, ce qui est moins connu ou moins médiatisé, ce sont les apparitions que l’on a signalé dans cette région. Elles défient la logique et sont susceptibles de remettre en cause notre conception de l’espace, du temps et de la matière.
D'étranges apparitions
Le 17 février 1935, un « avion fantôme » plongea en silence dans l’océan, au large de Daytona Beach, en présence de centaines de témoins. La mer est peu profonde à cet endroit là et des recherches furent entreprises. Mais, on ne retrouva aucune épave et aucun avion ne fut déclaré disparu.
Au cours du mois de juillet 1975, un groupe d’océanographes traversait un orage magnétique et sec.
Jim Thorne voulut fixer sur la pellicule l’une de ces énormes décharges d’énergie. Mais, au développement, la photo montra, en plus de l’éclair, un navire à voiles carrées, alors que nul bateau ne croisait à proximité ce jour là.
John Sander, steward sur le Queen Elisabeth 1, vit un petit avion raser la mer à quelques encablures du paquebot.
Un officier et un autre marin le virent également lorsqu’il s’abîma dans les flots.
Le navire stoppa et on envoya une chaloupe mais les sauveteurs ne repérèrent pas de débris.
Distorsion du temps
L’affaire la plus étrange est celle que vécut Helen Cascio. Elle s’envola pour Turk Island, aux commandes d’un Cessna 172, avec un passager à bord.
A l’heure prévue pour son arrivée, un Cessna 172 tourna bien au-dessus de l’île mais repartit sans atterrir.
Au sol, on voyait bien l’avion et on captait les messages de la pilote mais, elle, de son côté, ne semblait rien entendre.
« Je ne comprends pas. Depuis le temps, on devrait voir la ville, l’aéroport. Mais, il n’y a rien là-dessous. C’est complètement désert ! ».
La tour de contrôle tenta vainement de reprendre contact mais la pilote semblait sourde et aveugle. Comme l’avion faisait demi-tour, une voix de femme dit : »Il n’y a donc pas moyen de se poser quelque part ! ».
Les contrôleurs virent l’avion faire demi-tour et disparaître dans un banc de nuages dont il ne ressortit jamais.
Pourtant, cet avion était bien réel et la pilote avait bien annoncé son atterrissage en donnant son identification à la tour de contrôle.
D’après les propos d’Helen Cascio, l’île avait l’air totalement déserte comme à l’époque où l’homme n’avait encore construit ni ville, ni aéroport.
Cet avion et ses occupants seraient-ils revenus des siècles en arrière ? S’agit-il d’une illusion temporelle ou d’une distorsion du temps bien réelle ?
Doit-on croire à la distorsion du temps dans certaines zones ?
La vigilance s'impose face à certaines affirmations d'auteurs ou journalistes en mal de sensationnel.
Certains faits sont établis grâce à des rapports officiels, d'autres par contre sont le fruit de l'imagination des écrivains.
Voici deux exemples qui illustrent ces deux cas.
Un jeune pilote du nom de Bruce Gernon qui, après avoir traversé un étrange nuage, a atteri à Miami avec un quart d'heure d'avance sur le temps de vol normal. Cet incident a fait l'objet d'un compte-rendu.
On a pensé à d'éventuels trous noirs, ce qui provoquerait des ralentissements ou des accélérations du temps.
Charles Berlitz fait référence dans Evénements inexpliqués et personnages étranges du monde au cas d’un appareil de la compagnie Eastern Airlines qui, pendant 10 minutes, a disparu des radars de Miami. Il réapparut soudain et les passagers constatèrent que leurs montres retardaient toutes de 10 minutes.
Cela pourrait venir à l’appui de la théorie du trou noir. Le seul problème est que ce vol n’a jamais existé.
Le personnel de l’aéroport de Miami n’en a jamais entendu parler, pas plus que la compagnie aérienne.
Il n’y a aucun rapport officiel sur cet incident.
Le mystère du triangle des Bermudes a fait couler beaucoup d’encre. Des dizaines d’ouvrages ont été consacrées à ces disparitions ainsi que plusieurs films.
Mais, on peut se demander si auteurs et scénaristes ont réellement tenu compte des rapports officiels.
La recette marche et rapporte beaucoup d’argent. Au final, les uns et les autres cultivent avec soin le sensationnel autour de ce fameux triangle.
Quelle est la réelle délimitation du Triangle des Bermudes ?
On peut se demander d’où vient cette notion de triangle car si on se réfère aux différents ouvrages, la surface du « triangle » varie beaucoup selon les auteurs.
Il s’agit plutôt d’une zone de l’Atlantique qui aurait plus ou moins la forme d’un triangle reliant les Bermudes, Porto Rico et la côte de Floride.
Vue aérienne d'une partie des Bermudes. By Djonemore
A travers le monde, il existe plusieurs zones, réputées comme dangereuses pour la navigation. Une des zones les plus connues est la Mer du Diable qui se trouve dans l’ouest du Pacifique, entre le Japon et les îles Bonin..
Mais là encore, la localisation exacte de cette zone varie selon les auteurs et certains, bien évidemment, ne peuvent s’empêcher d’affirmer qu’elle constitue, elle aussi, un triangle.
Charles Berlitz, auteur de deux best-sellers Le Triangle des Bermudes et Sans traces, parle de la disparition de 9 cargos ainsi que d’un navire expérimental japonais, chargé de résoudre ce mystère en 1955.
En fait, il s’agissait de 9 bateaux de pêche disparus entre 1949 et 1953. Quant au navire de recherche, le Kaiyo Maru n° 5, il a disparu en 1952 et non en 1955 et les savants qui étaient à bord étudiaient la naissance d’un îlot volcanique.
Enfin, précisions, que malgré ce que l’on peut lire, les autorités japonaises n’ont jamais interdit l’accès à cette zone.
Il est vrai cependant que de nombreux navires ont disparu dans cette zone.
Comment est né le mythe du triangle des Bermudes ?
La mauvaise réputation des Bermudes date de fort longtemps. C’est Juan de Bermúdez qui a découvert ces 300 petites îles en 1515.
Malgré un climat agréable et de l’eau en abondance, cette zone a été dédaignée par les marins européens pendant près d’un siècle.
Ils la disaient hantée par les démons.
Pourquoi cette défiance ? Probablement parce que de nombreux navires disparaissaient effectivement, mais pour des raisons parfaitement naturelles.
Ouragans, tempêtes et trombes marines expliquent une grande partie des disparitions. De plus, l’influence du Gulf Stream, assez forte dans ces régions, peut facilement emporter un navire, et encore plus facilement un voilier, loin de sa route initiale et disperser l’épave en peu de temps.
Côte escarpée des Bermudes. By Sky Candy .
Combien de réelles disparitions ? Il est évident que le nombre de disparitions est loin d’être aussi important que les auteurs le prétendent.
Dans Invisible Residents, Ivan T.Sanderson commente : » Le nombre de disparitions survenues dans le Triangle des Bermudes est anormalement élevé. »
Charles Berlitz écrit de son côté : » Des bateaux de toute taille ont disparu corps et biens, comme s’ils avaient été enlevés dans une autre dimension. Ce phénomène ne se produit dans aucune autre région du monde. La fréquence, le nombre et les circonstances de ces disparitions dépassent de loin le simple hasard. »
En réalité, sur 150 000 bateaux qui traversent cette zone chaque année, 10 000 seulement envoient un message de détresse et 100 font naufrage. La proportion n’est donc que de 0,07%.
De plus, il est totalement faux d’affirmer que de telles disparitions ne se produisent que dans les Bermudes.
Il existe une douzaine de zones dans le monde qui sont particulièrement dangereuses pour les navires et dans lesquels, chaque année, des disparitions sont signalées.
Certains navires sont d’ailleurs retrouvés. C’est le cas, par exemple, de la goélette Gloria Colita, disparue dans le Triangle mais finalement retrouvée à la dérive en 1940, sans survivant à bord, dans le golfe du Mexique.
On peut également lire dans la plupart des livres sur ce sujet qu’un sous-marin nucléaire a disparu dans le triangle.
Sous-marin nucléaire scorpion.
Il s’agit du sous-marin nucléaire Scorpion. Ce sous-marin n’a pas disparu dans le triangle des Bermudes mais au sud-ouest des Açores, c’est-à-dire en dehors de la zone « mystérieuse. »
Inventions d’auteur et réalité
Il est amusant de constater que certaines disparitions célèbres ont été inventées de toutes pièces. Par exemple, le Bella, un navire britannique qui a soi-disant disparu en 1854 alors qu’il entrait dans le Triangle fatal, n’a jamais existé.
Un bateau de ce nom a bien été construit en 1852 mais il n’a jamais fait naufrage.
Le trois-mâts allemand Freya aurait subi le même sort que le Bella en 1902. Le seul problème c’est que l’on a bien retrouvé le Freya mais dans le Pacifique.
Quant au Letta, au Viego, au Maramon ou au Miramonde, tous sensés avoir disparu dans le Triangle des Bermudes, il est impossible d’en retrouver la trace dans aucun rapport officiel.
Pour d’autres disparitions, bien réelles, les faits ont été totalement déformés.
Par exemple, le cargo japonais Raifuku Maru, aurait disparu dans le Triangle en 1925, après avoir envoyé un étrange message.
Le rapport officiel est bien différent.
Le message original était : »Now very danger. Come Quick ! (Danger imminent. Venez vite !)»
Les interférences électriques ont fait que le paquebot l’Homeric a intercepté le message étrange « Danger poignard. Venez vite ! »
Quand le paquebot arriva sur les lieux, l’équipage vit le bateau japonais sombrer au milieu d’une mer déchaînée.
La liste des déformations de la réalité est fort longue. Concernant le Sandra, seul le nom et la nationalité sont exacts. Le jour de son naufrage, en avril 1950, le ciel n’avait rien de clément car un véritable ouragan soufflait dans la zone.
Les disparitions d’avions
C’est avec les disparitions d’avions que le Triangle des Bermudes est devenu célèbre.
Les cas les plus connus sont les fameuses disparitions de 5 bombardiers de la marine américaine ainsi que celle du Star Tiger et du Douglas DC-3.
Berlitz écrit concernant le Star Tiger » Le Star Tiger a disparu un jour de janvier 1948 après avoir envoyé le message suivant : « Conditions météo excellentes. Arriverons à l’heure prévue. »
Star Tiger. The Bermuda Triangle Mystery Solved, Lawrence David Kusche
Le rapport officiel ne fait absolument pas mention d’un tel message. Les conclusions officielles ont été rendues publiques dans les journaux de l’époque.
En fait, les conditions météorologiques n’étaient pas bonnes.
Concernant les 5 bombardiers de l’escadrille 19 qui ont disparu en 1945, tous les rapports portent à croire qu’ils ont été obligés d’amerrir, faute de carburant, au milieu d’une mer déchaînée.
Si l’on en croit les romanciers, les conditions météorologiques étaient excellentes et tous les pilotes connaissaient ce parcours.
C’est totalement faux. Le ciel était clair lorsqu’ils décollèrent de Fort Lauderdale mais une tempête se déclencha soudain.
Seul le lieutenant Taylor était un pilote expérimenté. Les cinq autres pilotes n’avaient que 300 heures de vol dont 60 sur ce type de bombardier.
D’après les messages échangés, les pilotes se sont perdus au milieu de la tempête. Les pilotes pensaient s’être trompés de direction. Ils crurent reconnaître les Keys de Floride alors qu’ils se trouvaient au-dessus de Great Sale Cay, dans les Bahamas.
A cause de cette confusion, le chef d’escadrille donna les indications pour se diriger sur les Keys et retrouver Fort Lauderdale.
Cette erreur de position a été fatale aux cinq pilotes.
L’un des messages de Taylor nous éclaire sur l’issue de ce drame :
« Formation rapprochée. Si la terre n’apparaît pas bientôt, il va falloir tenter un amerrissage forcé. Lorsque le premier d’entre nous n’aura plus que 45 litres de carburant, nous descendrons tous ensemble. »
Sur une mer déchaînée, un bombardier de ce type ne peut rester en équilibre plus de quelques minutes.
Il est vrai, par contre, qu’un hydravion de sauvetage, parti à la recherche de l’escadrille, a lui aussi disparu.
Le porte-avions d’escorte U.S.S Salomons n’a retrouvé ni l’escadrille, ni l’hydravion.
Voici les faits tels qu’ils se sont réellement passés. Comme on peut le constater, les auteurs ont largement déformé les faits pour les faire coller à la théorie du paranormal.
Existe-t-il un mystère du Triangle des Bermudes ?
Il y a eu et il y aura encore des naufrages dans cette zone turbulente comme il y en a beaucoup d’autres dans d’autres zones dans le monde.
Mais, ces « disparitions n’ont rien de mystérieuses ou de paranormales.
Outre les phénomènes climatiques connus qui expliquent la plupart des naufrages, d’autres hypothèses sont envisageables.
Il est également à signaler que dans cette zone, des endroits où l’eau est peu profonde voisinent avec de véritables gouffres qui peuvent descendre à plus de 1 500 m.
De nombreuses épaves doivent certainement s’y trouver.
Oublions les théories fantaisistes mentionnant des ovnis ou une brillante civilisation vivant au fond des océans qui régulièrement viendrait nous « chaparder » quelques navires.
On a pensé à d’éventuels trous noirs qui provoqueraient des ralentissements ou, au contraire des accélérations dans le temps.
Cette hypothèse est loin d’être farfelue car elle expliquerait certaines observations, bien officielles cette fois.
Mais là encore, il faut pouvoir discerner le vrai du faux. Par exemple, on peut lire dans plusieurs ouvrages le cas d’un appareil de la compagnie Eastern Airlines qui, pendant 10 minutes, a disparu des radars de Miami. Il réapparut soudain et les passagers constatèrent que leurs montres retardaient toutes de 10 minutes.
Cela pourrait venir à l’appui de la théorie du trou noir. Le seul problème est que ce vol n’a jamais existé …
Le personnel de l’aéroport de Miami n’en a jamais entendu parler, pas plus que la compagnie aérienne.
Il n’y a aucun rapport officiel sur cet incident.
L’autre hypothèse plus solide est celle d’un dérèglement magnétique. Dans cette zone, mais elle n’est pas unique, la boussole n’indique pas le pôle Nord magnétique, mais le pôle Nord réel.
Ce phénomène est connu de la science. En certains endroits de la Terre, le pôle Nord réel et le pôle Nord magnétique se trouvent sur la même ligne.
C’est le cas au large des côtes de la Floride.
Ces perturbations magnétiques expliquent les témoignages qui font référence à la panne totale des équipements de bord.
Certaines zones marines comme celle du triangle des Bermudes ou la zone de la « mer » du diable présentent une intense activité de lumières sous-marines.
C’est surtout ce phénomène qui a inspiré les théories d’une civilisation vivant au fond de nos océans.
Pour finir des scientifiques ont émis une hypothèse intéressante que vous pouvez découvrir dans l’un des dossiers consacrés au Triangle des Bermudes.
Il n’y a probablement pas une mais plusieurs explications aux disparitions des navires et des avions.
Très récemment, une mini-série intitulée « Triangle » est sortie en DVD. Cela prouve que même aujourd’hui, le filon continue à rapporter.
Nul doute que ce « grand mystère » a encore de beaux jours devant lui.
Publié à 15:49 par acoeuretacris
Tags : Volcans
Le Tungurahua, qui domine la ville de Baños, est l’un des volcans les plus actifs d’Equateur avec une vingtaine d’éruptions historiques.
Surnommé “le géant noir”, le Tungurahua culmine à 5 023 m d’altitude. Sa dernière éruption remonte à 2006.
Cependant, en février 2008, les villageois ont été évacués car le volcan donnait des signes d’activité.
Caractéristiques du Tungurahua Ce volcan possède une forme conique régulière évasée par un cratère de 183 m de diamètre. Dans le cratère, de nombreuses fumerolles atteignent des températures de près de 80°C.
La structure volcanique est de type strato-volcan. Les caractéristiques du volcan indiquent que son activité est de type explosif avec des retombées de cendres et de lapilli, formation de coulées pyroclastiques et de coulées de lave.
Le Tungurahua en mai 2007. By Andy Hares
Le cône volcanique, qui a grandi au sein d’une zone montagneuse de la cordillère orientale, est soumis à une forte érosion due aux torrents Chambo et Pastaza.
Cette érosion a donné naissance à de spectaculaires canyons.
Orage près du Tungurahua. By Laura Travels
Au pied du volcan, il y a de nombreuses sources thermales.
Les éruptions du Tungurahua Les coulées pyroclastiques les plus dévastatrices ont été émises au cours des éruptions de 1773 et 1886. La fonte du petit glacier sommital déclencha la formation de coulées de boue.
De plus, l’accumulation des produits volcaniques barra les cours d’eau des vallées proches, et les lacs ainsi formés noyèrent plusieurs localités.
Photo satellite du Tungurahua lors de son éruption en août 2006.
Le volcan se réveilla à nouveau en 1999 et il est resté en activité depuis, avec des périodes de repos.
La ville de Baños a été évacuée en octobre 1999. Il n’y a eu aucune victime.
Activité du Tungurahua en 2007. Patrick Taschler.
En août 2006, une éruption importante a eu lieu suivie d’une activité intermittente dans les mois qui suivirent.
Quatre personnes ont été tuées et des milliers d’autres ont dû abandonner leur maison recouverte de cendres.
Riobamba après l'éruption du Tungurahua en août 2006. By Béatrice Murch
Les volcanologues avaient averti qu’une nouvelle éruption, encore plus violente, était à craindre.
C’est en février 2008 que le volcan a commencé à cracher de la cendre et des roches incandescentes.
La colonne de cendre est montée à 5 km d’altitude. Les cendres se sont répandues sur un périmètre de 10 km.
Colonne de cendre du Tungurahua vue du village Riobamba en août 2006. By Béatrice Murch
1 500 personnes qui vivent près des flancs du volcan ont été évacuées.
Ce volcan est toujours très instable et les experts pensent qu’une autre éruption importante est à craindre dans un avenir proche.
Publié à 15:35 par acoeuretacris
Tags : Volcans
Cerro Azul
Ile Isabela
Situé à 800 km des côtes de l’Amérique du Sud, l’archipel des Galapagos comporte 13 îles principales dont Isabela qui est la plus grande. L’ensemble est constitué de magma et de lave d’origine volcanique. L’île Isabela se compose d’un ensemble de sept volcans dont cinq sont toujours actifs.
Caractéristiques de l’île Isabela
Cinq volcans restent actifs sur cette île : Wolf Darwin Alcedo Sierra Negra Cerro Azul Leur altitude varie de 1 130 m pour l’Alcedo à 1 710 m pour le Wolf. Ces volcans boucliers possèdent des caldeiras de forme elliptique.
Carte des Galapagos. By Cpurrin 1
Tous ces volcans sont presque entièrement constitués de lave basaltique très fluide qui provient de fissures éruptives.
Paysage volcanique de l'île Isabela. By Ole Begemann
Les éruptions s’accompagnent d’une légère activité explosive. L’activité volcanique dominante de ces volcans est de type hawaïenne.
Aperçu des côtes de l'archipel des Galapagos. By Angela 7 dreams
Sur les cinq volcans, le Sierra Negra et le Cerro Azul sont les plus actifs avec une dizaine d’éruptions pour chacun depuis le début du 19e siècle.
Caldeira du Sierra Negra. By ARKNTINA
Le Sierra Negra a connu une importante éruption en octobre 2006.
L’éruption du Cerro Azul en 1998
Le 15 septembre 1998, le Cerro Azul entra en éruption. Elle débuta au niveau de bouches situées à l’intérieur de la caldeira.
Les principales coulées émergèrent d’une fissure ouverte sur le versant sud-est. La lave a parcouru 2 à 3 km dans les premières 24 heures. Elle se dirigea ensuite vers la côte.
Isabela, la plus grande île des Galapagos. By ARKNTINA
Heureusement, le 1er octobre, les coulées de lave du versant sud-ouest s’arrêtèrent. Cette éruption mobilisa tous les employés de la station de protection Charles Darwin afin de protéger les tortues géantes.
Dernière éruption du Cerro Azul : mai 2008
C’est le 29 mai 2008 que le Cerro Azul s’est brutalement réveillé. Des coulées de lave et des projections de cendres ne présentent pour le moment aucun danger pour la faune. Coulées de lave refroidies près d'un des volcans d'Isabela. By ARKNTINA
Cependant, les sites de nidification des tortues géantes sont sous haute surveillance. Si ces sites venaient à être menacés, les tortues pourraient alors être rapidement évacuées par hélicoptère.
Tortue géante des Galapagos. By Lilac Breasted Roller
La faune de l’archipel des Galapagos est unique tant au niveau terrestre que marin. Depuis 1978, l’archipel est inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO.
Publié à 14:55 par acoeuretacris
Tags : Volcans
La protection de l’environnement est née dans les espaces sauvages de Yellowstone. En effet, en 1872, Ulysse Grant alors Président des Etats-Unis, signe un décret qui créé le premier parc national au monde.
Que se passera t-il le jour où le super-volcan du parc de Yellowstone entrera en éruption ?
Cette apparition s’est en effet produite dans un environnement terrestre très hostile. Elle les renseigne également sur une éventuelle apparition de la vie sur d’autres planètes dans des conditions encore plus difficiles.
Le parc national de Yellowstone
Ce parc offre de nombreuses merveilles : des fumerolles, des cratères ou des paysages lunaires.
D’innombrables cours d’eau traversent le parc où viennent s’abreuver wapitis, élans, loups ou bisons.
Elans. By Capt Piper
La Yellowstone emprunte un très beau canyon et créée cascades et lacs.
Le lac homonyme, avec une superficie de 35 400 hectares, est l’un des plus grands lacs alpins du monde.
Le parc est couvert à 80% de forêts où prédominent les pins.
By Mellisambwilkins
Près de 200 grizzlis et de très nombreux ours noirs vivent dans le parc. On y trouve également huit espèces d’ongulés dont le cerf, l’élan, le mouflon du Canada ou le pronghorn.
Grizzli. By Fidelis_o
Depuis 1995, on a réintroduit le loup. Ce dernier avait été éradiqué par l’homme de la région dans les années 30. Depuis 2002, on compte dix meutes de loups qui se montrent indispensables pour réguler les populations d’ongulés. Leur présence s’avère indispensable à l’équilibre de l’écosystème.
By Emerald isle druid/ Patrick Bell
Les hivers très rigoureux font souvent des victimes parmi les bisons. En 1996, l’hiver a été particulièrement froid et plus d’un millier de bisons sont morts.
By Ts Pauld
Normalement, la température moyenne en hiver est de – 12°C.
En haut de la chaîne alimentaire, outre le loup ou le coyote, se trouvent le pygargue à tête blanche et le faucon pèlerin.
Wapiti. By Mgjefferies
En 1995, une société canadienne voulait ouvrir une mine d’or, d’argent et de cuivre à peu de distance du parc. Cette exploitation aurait pollué les eaux et mis en péril toute la faune. L’administration Clinton a réussi à parvenir à un accord en indemnisant cette société avec 65 millions de dollars.
Le parc a été sauvé et reste donc l’emblème de la beauté sauvage à l’état pur.
En effet, Yellowstone présente une activité thermique spectaculaire avec plus de 300 geysers. Les 900 000 hectares du parc de Yellowstone renferment plus de 10 000 phénomènes géothermiques. Ces phénomènes sont dus à la plus grosse éruption volcanique qui a eu lieu il y a 642 000 ans.
L’activité volcanique de Yellowstone: Un supervolcan
Le parc de Yellowstone dans le nord-ouest du Wyoming est connu pour ses sources chaudes mais on n’y trouve pas de vrai volcan classique (avec un cône). La caldeira est en fait trop grande pour être distinguée à partir du sol, et les géologues n’ont découvert l’ancienne caldeira que le jour où ils ont disposé d’une image satellite.
Norris Geyser basin. By Pfly .
Les supervolcans ne sont pas visibles à l'oeil nu. Ils se distinguent des volcans classiques par leur taille gigantesque. Celui de Yellowstone possède un cratère de 80 km sur 45 km. Ce sont des photos prises par la NASA dans les années 80 qui nous ont permises de le découvrir.
Canyon du parc national de Yellowstone. By JPC Raleigh
La datation par radiométrie a permis de constater que des éruptions s’étaient produites il y a environ 2, 1,2 et 0,6 millions d’années. L’immense réservoir magmatique est en train de se reformer sous le parc.
Si ce volcan garde le même rythme d’éruption, la quatrième devrait déjà avoir eu lieu. Yellowstone entre en éruption tous les 600 000 ans et d'après les relevés, la dernière éruption aurait eu lieu il y a 640 000 ans.
L'un des nombreux geysers. By Elis fan club
La dernière grosse éruption volcanique a entraîné l’effondrement d’un ancien volcan et a formé une gigantesque caldeira.
La chambre magmatique qui alimentait l’ancien volcan est toujours là, à 6 km de profondeur, favorisant l’activité géothermique.
Hot Springs. By Fieldsbh
Nul ne sait aujourd'hui quand ce supervolcan entrera en éruption. Peut-être dans quelques années ou dans plus de 100 000 ans. La seule chose certaine est que cette éruption se déroulera.
Activité géothermique. By Fort Photo
Cette catastrophe aurait des effets dévastateurs aussi bien sur l'homme, la faune que la flore. Dans un rayon proche, toute forme de vie serait détruite. Une pluie de cendres s'abattrait sur l'ensemble du continent. Une telle éruption provoquerait un dérèglement climatique sérieux à l'échelle mondiale.
Daisy geyser. By Fieldsbh
Les Mammoth Hot Springs qui sont un ensemble de terrasses de travertin crées par le jaillissement d’eau riche en acide carbonique sont l’expression la plus visible des forces volcaniques toujours en action.
Mammoth Hot Springs. By Meganpru
Le haut plateau de Yellowstone présente la caractéristique de se trouver au-dessus de la caldeira, dans une zone où la croûte terrestre n’a que quelques kilomètres d’épaisseur.
Superbe cascade du parc national. By Brandon Cirillo
La chaleur provenant du manteau terrestre réchauffe l’eau qui circule à travers un réseau souterrain. Cette eau jaillit avec violence sous forme de vapeur quand la pression devient trop forte.
Les geysers de Yellowstone L’Old Faithful produit des colonnes de vapeur et d’eau de 30 à 500 m de haut toutes les 67 minutes en moyenne.
Old Faithful. By Glenn william spdx
Au Yellowstone, l’eau atteint une température de 200°C à 200 mètres de profondeur. Cette eau chaude alimente les geysers et les sources.
Great Fountain geyser. By Atonal
La plus grande source thermale du parc est la Giant Prismatic Spring. Sa couleur est due aux algues et aux micro-organismes qui vivent dans l’eau et aux dépôts minéraux des rives.
Grand Prismatic. By Paul J.Thompson
L’étude de la tolérance de ces micro-organismes à de si hautes températures renseigne les scientifiques sur l’apparition de la vie.
Publié à 14:05 par acoeuretacris
Tags : egypte
Saqqarah est la plus grande nécropole royale d'égypte et le site où se trouvent la plus grande concentration de pyramides. Situé à 40 kms du Caire et à 5 kms de Memphis, la nécropole mesure environ 8 kms de long pour une largeur de 800 à 1800 mètres. On y compte 15 pyramides royales connues dont la plupart ont perdu leur forme originale, mais également de nombreuses pyramides non encore identifiées, dont trois pyramides royales de la VIème dynastie, qui n'ont pas encore été mises au jour.
Vue d'une partie de la nécropole de Saqqarah
C'est donc un siècle avant Kheops, que la construction de la pyramide du roi Djoser (2630 - 2611 avant JC) commence. C'est la plus ancienne pyramide égyptienne connue à ce jour. C'est donc au cours de la IIIème dynastie que nous devons ce monument au génie de l'architecte Imhotep. Ce tombeau, commencé comme une mastaba, qui était la tombe par excellence à l'époque, fut érigé en pyramide à six degrés. C'était une construction importante à cette époque, avec une base de 120 à 140 mètres pour une hauteur de 60 mètres. Le nom de l'architecte nous est connu car il était inscrit sur une statue du roi Djoser. En effet, dans une chambre close, on a découvert une statue de ce pharaon et c'est une des premières grandes statues royales connues en égypte.
Pyramides des rois Djoser et Ouserkaf
Vue de la pyramide de Djoser
Plus tard, le roi Sekhemkhet (2611 - 2603 avant JC), successeur de Djoser, voulu lui aussi marquer son passage par une pyramide plus grande encore. Seulement, elle ne fut jamais achevée et disparu sous le sable d'où son nom de pyramide ensevelie.
Il faut aussi savoir que les premiers papyrus ont été découverts à Saqqarah et qu'autour des pyramides royales, un nombre important de tombes de hauts fonctionnaires ou de nobles, ainsi que des mastabas furent découvertes. Également des coffres en pierre et de nombreux autres vestiges. C'est encore aujourd'hui un lieu de fouilles privilégié qui n'a pas encore livré tous ses secrets.
- Auguste Mariette -
On ne peut pas parler de Saqqarah sans évoquer Auguste Mariette. Né à Boulogne sur mer en France en 1821, il se rend en égypte en 1850 pour y acheter des manuscrits Coptes et Syriaques. Comme les discussions s'éternisent, il se rend à Saqqarah et commence une campagne de fouilles. Il va ainsi dégager du sable 141 sphinx ainsi que plusieurs statues dont une se trouve au musée du Louvres, celle du célèbre scribe accroupi.
Il va aussi mettre à jour une banquette hémicycle surmontée de 11 statues représentant des philosophes ou des écrivains grecs tels que Platon, Hérachus, Pindare ou Pythagore. Il était entré à Saqqarah en 1851 et les dégagements ont été poursuivis jusqu'en 1854.