L'Egypte - grands constructeurs ou grands concepteurs ?

Publié à 13:27 par acoeuretacris Tags : egypte
Introduction  
 
Le touriste qui parcourt rapidement les ruines des anciens monuments ou les musées a souvent l’impression que l’Egypte présente un visage uniforme pendant plus de 3000 ans. L’Egypte, terre de l’immobilisme, du conservatisme, de la tradition : c’est un a priori très répandu dans le public. Mais cette apparente immobilité est due à l’éloignement de cette civilisation par rapport à la nôtre, dans le temps et dans la culture. Si l’on l’observe de plus près, des traits particuliers caractérisent chaque époque. L’architecture ne fait pas exception. 
 
 I/ L’architecture égyptienne, de grandes constructions 
 
A/ Gigantisme et multitude 
 
Les édifices de l’Egypte se classent en deux groupes bien distincts : d’un côté, les habitations ; de l’autre, les tombeaux et les temples. Les bâtiments d’habitation, éphémères comme la vie, sont construits avec des matériaux peu durables : de l’argile, du bois ; les édifices du culte, destinées à consacrer les croyances religieuses ou le souvenir des morts, présentent seuls le gigantisme et la multitude des monuments de l’antiquité égyptienne. 
 
La taille gigantesque de certains monuments est remarquable. Traversant plus de 3000 ans, il suffit de citer : 
 
IVe dynastie (2620-2500 av. JC), la grande pyramide du roi Snéfrou à Saqqarah et Celle de son fils Khoufou (Chéops) à Gizeh, considéré par les Grecs comme l’une des sept merveilles du monde. La Grande Pyramide de Khoufou mesure à la base environ 230 m, couvre plus de 5 hectares ;  la hauteur : encore actuellement de 138 m, devait être à l’origine à peu près 146,60m. Son volume de 2,6 millions mètres cubes nécessita un nombre fabuleux de pierres, près de 6 millions de tonnes. 
 
 
 
Le grand Sphinx de Gizeh qui mesure 19,8 mètres de hauteur et 73,2 mètres de longueur. Probablement la sculpture la plus célèbre au monde 
 
Le temple de Karnak qui couvre plus de 100 hectares sur la rive orientale du Nil, 
 
Et aussi les colosses de Memnon, les deux statues assises du roi Aménophis III (XIVe s. av.J.C.).  Chacune est taillée dans un seul  bloc de grès et mesure, sans son socle, plus de 15 m de hauteur. 
 
 
 
Les nombres colossaux de monuments témoignent encore du goût du grandiose des Egyptiens.  
 
Le roi Ramsès II a laissé derrière lui de nombreux temples somptueux partout en Egypte. Seulement en Nubie, il a construit 7 sanctuaires, en 6 lieux différents s’échelonnant le long du Nil, dont le plus connu est Abou Simbel. 
 
De plus, les Egyptiens consacrent à leurs temples de statues colossales et des obélisques gigantesques. Les statues de sphinx se répètent partout : on utilise une allée de sphinx longue de plus de 2,5 km pour relier le temple de Karnak à celui de Louqsor. 
 

B/ L’art de construire, malgré la simplicité et les limites techniques

La grandeur de la construction se pose, de l’autre côté, sur la grande capacité des Egyptiens d’accomplir un tel gigantisme. Presque aussi pauvre en matières ligneuses que les autres oasis du désert d’Afrique, elle ne produit que du bois sans résistance. Ses matériaux de construction courante sont assez pauvres : les terres argileuses du Nil pour les habitations, et les blocs de pierres pour les monuments. L’art de l’Egypte est caractérisé par la simplicité, souvent rudimentaire, mais avec ingénieuse, patiente et appliquée : l’argile permet d’élever des voûtes sans recourir aux installations complexes de cintres ou d’échafaudages ; la pierre est employée sous forme de supports verticaux surmontés de plafonds en grandes dalles. 
 
Quelques astuces : 
 
L’utilisation de sable et de briques : 
 
A mesure de la construction, les bâtiments étaient comblés de sable et de briques, puis déblayés progressivement lorsqu’on procédait à la décoration, à partir du haut des murs. De longues rampes de sable et de briques permettaient d’amener les blocs en haut. 
Sacs de sable : Ex. la pose d’une architrave, on fait d’abord glisser la pierre sur des rouleaux jusqu'à l’endroit désiré, et puis on remplace les rouleaux par des sacs de sable, il suffit enfin de vider ces sacs pour faire descendre le bloc à la place qu’il doit définitivement occuper. 
En guise de règle, on emploie le cordeau pour régler les assises, dresser les parements et poser les briques. 
 
cas d’un obélisque en avant d’un pylône 
 
1)    Emballer l’obélisque dans une armature de bois liée au long traîneau qui servait d’enlever l’obélisque entre 2 bateaux et le faire sortir de la carrière. Pendant le transport faire glisser sur le sol jusqu’à leur lieu d’érection. Profiter des crues du Nil pour par eau, le bloc immergé perdait plus d’un tiers de son poids. 
 
2)    Mettre en place des socles de l’obélisque, construction de la rampe 
 
3)    Tirer l’obélisque sur un traîneau par des centaines d’hommes, à l’aide de codage. 
 
4)    Etablissement en sous-œuvre d’une glissière, dressage du bloc par affouillement du remblai sur lequel il repose 
 
·       Toutes les opérations sont ainsi d’une grande simplicité. Ce qu’il faut admirer dans cet art de construire, ce n’est pas une science secrète et mystérieuse, mais au contraire l’émouvante capacité des hommes d’exploiter les ressources extrêmes de procédés sobres. La patience et le temps viennent à bout des difficultés, seul le résultat est important puisque les monuments sont destinés à l’éternité. 
 
·       Limites de poids : de nombreuses pyramides se sont effondrées sous leur poids. Certains temples de Ramsès II étaient en ruine cinq ans après leur construction (donc, quelquefois, la quantité est privilégiée face à la qualité) .  

II/ Une conception richeA/ La représentation d’une conception du monde par un vocabulaire formel…

·       Quels buts se fixaient les anciens Egyptiens en construisant des pyramides et des temples gigantesques ? Du point de vue pratique, les pyramides sont des tombeaux, les temples des lieux de culte. Mais ce qui distingue fortement l’architecture égyptienne, c’est l’aspect symbolique de ces édifices. (Selon Jean Yoyotte : le temple est une sorte de « centrale nucléaire »). Centre de production et de contrôle de Maât, la vérité-justice, l’ordre cosmique, il doit être la réduction de l’Egypte et du cosmos entier, où cette rencontre homme-dieu se produit vraiment. 
 
Dans l’enceinte d’un temple, outre les nombreux bâtiments (temple principal, chapelles secondaires, dépendances économiques, etc), on trouvait toujours une pièce d’eau – le lac sacré, que l’on compare à l’océan primordial, au Nil, à la mer. 
 
 
 
Sur ce lac poussaient des plantes, qui jouaient aussi leur rôle théologique : les papyrus peuvent être un marais où se réfugia Isis pour mettre au monde son fils Horus, et la fleur de lotus jaillissant du chaos pour soulever le jeune soleil créateur.  
Le pylône est un portail monumental devant un temple composé de deux massifs mur inclinés et qui sont réunis par une porte. Il représente le mont d’Héliopolis derrière lequel le soleil s’est levé pour la première fois. 
 
De même, le sanctuaire, au fond du temple, est un endroit bas et étroit où s’abrite le saint des saints. 
 
·       Cependant, on exprime le symbolisme par un vocabulaire architectural extrêmement simple, qui ne comprenant qu’un nombre très limité de formes possibles. Ce vocabulaire formel joue un rôle capital, qui permet à l’architecture égyptienne de garder une image uniforme et quasi-immobile vis-à-vis de l’extérieur.  
Dans les bâtiments religieux, les couvertures sont toujours en terrasse, les plafonds horizontaux. Les  murs sont rectilignes et leurs faces sont soit verticales, soit légèrement inclinées. Les angles de murs sont souvent renforcés par un tore qui souligne le départ de la corniche. 
 

B/ Mais des concepts évolutifs

Si les éléments fondamentaux sont simples, la conception architecturale s’évolue profondément avec le changement spirituel et social. 
 
Du soleil à la terre : au début, le sanctuaire est ouvert sous le soleil (culte solaire prédominant à l’Ancien Empire ou à l’époque amarnienne), et puis après de plus en plus fermé et sombre. 
 
Du royal vers l’individualisme : au début, les tombeaux sont le privilège du roi, et de ses proches. A partir de la fin de l’Ancien Empire, les conceptions religieuses et funéraires « se démocratisent ». 
 
 
 
L’évolution des pyramides montre bien les mutations architecturales selon les transformations du symbolisme.  
 
Du mastaba qui s’élevait peu au-dessus du sol, à la grande pyramide de pierre, l’architecture devient forme et volume. On le voit particulièrement nettement en analysant le modèle transitoire : la pyramide à degrés de Djoser à Saqqarah, (IIIe dynastie). 
 
L’influence des croyances solaires d’Héliopolis y a été déterminante. Au début de la IVe dynaste, on cherche à mieux matérialiser encore le symbolisme solaire, en reproduisant l’image du tertre primordialilluminé par les premiers faisceaux de l’astre à la création du monde, c’est la forme pyramidale parfaite de Snéfrou. 
 
Enfin, au Moyen Empire, on construit des pyramides de brique.  Au Nouvel Empire, les pyramides disparaissent au profit des hypogées établies selon un axe rectiligne, qui s’enfonce par un long corridor dans le rocher. 
 
L’architecture évolue dans l’ensemble vers des formes de plus en plus simples, de l’Ancien Empire au Nouvel Empire, l’austérité, l’extrême simplification des formes sont recherchées comme moyens de conférer au monument une plus grande efficacité religieuse. 
 
Au niveau du support,  ce sont les éléments qui revêtent les formes les plus diverses : géométriques, colonnes à section circulaires, à seize côtés où plus. Et puis les éléments de forme géométrique laissent progressivement la place aux colonnes végétales, ces colonnes végétales elles-mêmes changent de forme : palmier, lotus, papyrus à fleur épanouie ou en bouquet de fleurs. 

Bonjour, bonne journée à tous....

Publié à 08:11 par acoeuretacris

Hirondelle

 

Hirondelle qui vient de la nue orageuse
Hirondelle fidèle, où vas-tu ? dis-le-moi.
Quelle brise t’emporte, errante voyageuse ?
Écoute, je voudrais m’en aller avec toi,

Bien loin, bien loin d’ici, vers d’immenses rivages,
Vers de grands rochers nus, des grèves, des déserts,
Dans l’inconnu muet, ou bien vers d’autres âges,
Vers les astres errants qui roulent dans les airs.

Ah ! laisse-moi pleurer, pleurer, quand de tes ailes
Tu rases l’herbe verte et qu’aux profonds concerts
Des forêts et des vents tu réponds des tourelles,
Avec ta rauque voix, mon doux oiseau des mers.

Hirondelle aux yeux noirs, hirondelle, je t’aime !
Je ne sais quel écho par toi m’est apporté
Des rivages lointains ; pour vivre, loi suprême,
Il me faut, comme à toi, l’air et la liberté.

Louise Michel

 

coucou tout le monde....

j'espère que vous avez passé un bon week end

sous le soleil...

et que vous etes en forme pour cette nouvelle semaine qui commence...

 

Bonne soirée, à Lundi...

Publié à 18:07 par acoeuretacris

image

 

Je vous souhaite de passer une bonne et douce nuit...

je pars demain pour deux jours

rejoindre mes filles et mes loulous

au Pays Basque...

Surement un des derniers week end de l'année...

il doit faire beau, il faut en profiter!!!!

je vous dis donc à Lundi

profitez à fond du soleil

et du week end...

image

 

image

 

Infos santé - Obésité de l'enfant...

Publié à 15:37 par acoeuretacris
Infos santé - Obésité de l'enfant...

Selon une étude, 90 % des Américains de 2 à 19 ans boivent tous les jours des sodas, des jus de fruits, du thé sucré… pour des quantités caloriques qui représentent plus de 10 % de leur apport quotidien

 

Obésité de l'enfant : les boissons sucrées en cause

 

Les sodas représentent près de 250 calories par jour pour les jeunes américains. Des experts proposent de taxer ces boissons.

 

Autrefois, les enfants buvaient de l'eau à table. Aujourd'hui, Coca-Cola, Fanta ou autre Schweppes s'invitent parfois systématiquement aux repas familiaux, de ce côté de l'Atlantique comme de l'autre. Or, ces boissons ont une densité calorique majeure : c'est-à-dire qu'elles apportent un taux de calories élevé, mais aucune sensation de satiété. En quête de stratégies à mettre en œuvre pour lutter contre l'obésité croissante des enfants dans les pays industrialisés, deux experts américains ont lancé mercredi un appel sur le site du New England Journal of Medicine pour que soient taxées les boissons sucrées. Par ailleurs, cette semaine, la revue Archives of Pediatrics publie les travaux de chercheurs qui ont calculé que la substitution des boissons sucrées par de l'eau chez les enfants américains réduirait leur apport calorique de 235 calories par jour.

 

«Le sucre, le rhum, le tabac sont des produits universellement consommés mais nulle part nécessaires à la vie, ils s'avèrent donc particulièrement propices à la taxation.» Cette phrase extraite de La Richesse des nations publiée en 1776 par Adam Smith, philosophe écossais, mise en exergue dans l'article du New England illustre parfaitement la problématique des boissons sucrées. Ces breuvages qui se déclinent massivement dans les rayonnages des supermarchés ne servent à rien sur le plan nutritionnel. En revanche, ils contribuent, avec d'autres facteurs bien sûr (sédentarité, alimentation excessive trop grasse et sucrée) pour une part non négligeable à l'obésité épidémique des enfants.

 

Des publicités inexactes

 

Claire Wang (École de santé publique de l'Université de Columbia) utilisant les données d'une enquête nationale sur la santé et la nutrition en 2003-2004, répertoriant pendant deux jours l'alimentation des jeunes américains de 2 à 19 ans, a fait une évaluation des quantités de calories absorbées sous forme de boissons. Elle en conclut que 90 % d'entre eux boivent tous les jours des boissons sucrées, sodas, jus de fruits, thé sucré… pour des quantités caloriques qui représentent plus de 10 % de leur apport quotidien. «Ce travail confirme l'impact substantiel sur l'obésité qu'aurait la simple substitution par l'eau des boissons sucrées, écrit Tracy Orleans, un des coauteurs de l'étude. Une telle mesure est importante pour rapprocher enfin l'énergie absorbée de celle dépensée chaque jour.»

 

Dans l'article publié dans le New England, les auteurs, les docteurs Brownell (université de Yale) et Frieden (commissaire à la santé pour la ville de New York) plaident pour une taxation exceptionnelle des boissons sucrées, en apportant un certain nombre d'arguments supplémentaires : «Au cours des dix dernières années, la consommation de boissons sucrées a fait un bond de 30 % aux États-Unis, dépassant pour la première fois celle de lait. Pour chaque verre de soda sucré en plus, le risque de devenir obèse pour un enfant augmente de 60 %. Les taxes sur le tabac ont eu un impact important sur la consommation de cigarettes. Certaines données montrent que le même schéma peut s'appliquer aux sodas. Un travail scientifique suggère que chaque augmentation de 10 % du prix des canettes réduit de 7,8 % la consommation.»

 

Si certains estiment qu'il ne faut pas légiférer au nom de la liberté individuelle, les auteurs répondent que l'obésité a un coût médical qui est supporté par l'individu, certes, mais aussi par la collectivité ; que cette liberté individuelle est basée sur des informations publicitaires inexactes qui prétendent que les boissons sucrées apportent de l'énergie et des vitamines…, que les taxes ainsi récupérées pourraient améliorer la santé publique des populations… Il est probable en tout cas que de telles taxes auront du mal à s'imposer face aux puissantes firmes de l'agroalimentaire qui feront tout pour défendre leurs intérêts.

 

Infos santé - .L'exercice physique...

Publié à 15:31 par acoeuretacris
Infos santé - .L'exercice physique...

Selon les chercheurs, l'exercice physique incite l'organisme à utiliser d'abord les graisses pour satisfaire ses besoins énergé­tiques. Ce qui permet d'économiser les sucres alimentaires, mobilisés plus tard dans la journée. Du coup, l'appétit serait réduit ainsi que la quantité de graisse stockée.

 

L'exercice physique pour ne pas regrossir après un régime


 

L'activité physique réduit l'appétit, accroît les dépenses énergétiques et pérennise la perte de poids, selon des études pointues menées chez le rat.

Les régimes hypocaloriques, même couronnés de succès, n'ont souvent qu'un effet transitoire, avec une reprise désespérante de poids dans les semaines ou les mois qui suivent.

Des scientifiques américains soutiennent, dans un article publié cette semaine dans la revue de la Société américaine de physiologie, que la solution au problème réside dans la pratique d'exercices physiques quotidiens une fois le régime terminé. Si, intuitivement, on perçoit le bien-fondé d'une telle recommandation, ces chercheurs viennent toutefois de le démontrer de façon magistrale par des travaux expérimentaux très rigoureux menés sur des rats.

La prise de poids semble, en apparence, un mécanisme tout simple qui survient quand les calories apportées par l'alimentation dépassent celles qui sont dépensées lors de l'exercice. Les scientifiques qui - épidémie d'obésité mondiale oblige - travaillent maintenant activement sur ces questions ont montré que la réalité était bien plus complexe et mettait en jeu des processus physiologiques très sophistiqués. Après un régime alimentaire, des signaux inciteraient à la prise alimentaire : le fait d'avoir faim en permanence après avoir maigri après un régime est une des causes importantes de reprise de poids. «La plupart des gens ne sont pas capables d'ignorer ce signal physiologique et sont poussés par leur propre biologie à trop manger et à reprendre les kilos qu'ils ont eu tant de mal à perdre», souligne le professeur Paul MacLean (Université de Denver, Colorado), un des coauteurs de cette étude.

 

Utiliser d'abord les graisses

 

Pour bien comprendre l'effet de l'activité physique sur le maintien d'une perte de poids après régime, les auteurs se sont intéressés à des rats génétiquement programmés pour être gros. Ils les ont d'abord engraissés pendant 16 semaines, avec une offre alimentaire illimitée, dans une situation de sédentarité complète, les ont ensuite soumis à un régime drastique, pauvre en graisses et hypocalorique, leur faisant perdre 14 % de leur poids. Seize semaines plus tard, les rongeurs ont à nouveau pu se gaver autant qu'ils le souhaitaient, mais la moitié d'entre eux bénéficiaient en plus d'une «trépigneuse» leur permettant de faire de l'exercice tandis que les autres rats restaient sédentaires.

Les résultats, fondés sur différentes analyses très poussées, révèlent que les rats soumis à l'exercice physique n'ont repris que peu de poids par rapport à ceux qui n'en faisaient pas, malgré une offre alimentaire similaire. Ils ont aussi eu tendance à brûler plus de graisses le matin et plus d'hydrates de carbone (sucres) plus tard dans la journée. Enfin, ils ont accumulé moins de cellules graisseuses et moins de graisses dans le ventre, réduit leur apport alimentaire et amélioré leurs aptitudes à équilibrer leur consommation en fonction de leurs dépenses énergétiques.

«Les rats sédentaires ont tendance à brûler d'abord les sucres et à envoyer les graisses alimentaires dans le tissu gras, ce qui contribue à augmenter les réserves caloriques, car le simple fait de stocker des graisses requiert moins d'énergie que de stocker des sucres. Par ailleurs, le fait de brûler des sucres pourrait contribuer à la sensation de faim permanente et au gros appétit des animaux sédentaires, expliquent les auteurs. Alors que l'exercice physique contribue d'abord à brûler les graisses.» Selon les chercheurs, l'exercice physique incite l'organisme à utiliser d'abord les graisses pour satisfaire ses besoins énergé­tiques. Ce qui permet d'économiser les sucres alimentaires, mobilisés plus tard dans la journée. Du coup, l'appétit serait réduit ainsi que la quantité de graisse stockée.

Enfin, jusqu'à présent, les spécialistes estimaient que le nombre de cellules graisseuses était stable, mais que leur volume variait en fonction du poids. Leur travail contredit ce dogme : chez les rats sédentaires, de nouvelles cellules sont apparues au sein du tissu graisseux. Ces dernières pourraient accélérer le processus de prise de poids et favoriser le stockage des graisses dans l'abdomen, contrairement à ce qui se passe chez les rats «actifs».

Infos santé - Lutter contre l'obésité...

Publié à 15:17 par acoeuretacris
Infos santé - Lutter contre l'obésité...

Indépendamment de la composition du repas, se nourrir très tard pourrait accélérer singulièrement la prise de poids.

 

Lutter contre l'obésité en mangeant à la bonne heure

 

Des expériences chez des souris suggèrent que le fait de se nourrir la nuit contribue à l'obésité.

 

Manger comme un roi le matin, comme un prince à midi et comme un pauvre le soir ?

Le dicton populaire est en train de se confirmer scientifiquement. Pour prévenir l'obésité, il faut manger sainement, mais aussi à la bonne heure, affirment des chercheurs américains dont les travaux ont été publiés jeudi dans la revue Obesity. Ainsi, il vaudrait mieux dîner à 18 heures qu'à minuit, si l'on est soucieux de son poids. Selon leurs expériences réalisées chez des souris, se nourrir très tard, à l'heure où l'on est censé dormir, pourrait contribuer singulièrement à une prise de poids, indépendamment de la composition du repas.

 

Le principal auteur de l'article, Fred Turek (neurobiologiste à l'université de Chicago, Illinois), est l'un des grands spécialistes des recherches biologiques et génétiques sur les cycles veille/sommeil. Il y a quatre ans, il avait démontré que des souris souffrant de troubles du rythme de l'horloge biologique (dus à la mutation d'un gène appelé clock) avaient tendance à manger à heures irrégulières et à grossir davantage que des animaux soumis au même régime mais sans anomalie génétique.

 

Cette fois, l'équipe américaine a focalisé son travail sur les interactions entre les horaires des repas et le poids. «Les travailleurs postés, qui ont une tendance au surpoids et à l'obésité, sont un de nos centres d'intérêt, justifie Deanna Arble, un des coauteurs de l'article d'Obesity.Leur emploi du temps les contraint à s'alimenter à des horaires qui sont en conflit avec le rythme naturel de leur organisme. C'est ce qui nous a conduits à penser que manger à une mauvaise heure pourrait contribuer à faire grossir.»

 

Pour le vérifier, les chercheurs ont comparé deux groupes de souris soumises au même type d'alimentation (plutôt riche en graisses) mais à des horaires différents. Les unes étaient nourries sur la période de douze heures correspondant à leur cycle naturel d'éveil (la nuit, puisqu'il s'agit d'animaux nocturnes), les autres pendant leur période habituelle de sommeil. Après six semaines de ce régime, les premières avaient augmenté leur poids de 20 %, les secondes de 48 %. Statistiquement, la différence est très significative, alors que l'apport calorique et les dépenses énergétiques étaient pourtant comparables dans les deux groupes.

 

«Une meilleure compréhension du rôle du rythme circadien sur la régulation du poids pourrait avoir des implications importantes dans la lutte contre l'épidémie actuelle d'obésité», estiment les chercheurs américains. Peut-on dès à présent extrapoler ces résultats à l'espèce humaine, et optimiser son rythme alimentaire pour tenter de maîtriser son poids ? Le Dr Alain Delabos, nutritionniste (Rouen), en est persuadé… depuis vingt ans. «L'important en nutrition, c'est de savoir manger le bon aliment, en bonne quantité, et, ce qui est le plus essentiel, au bon moment », assure ce praticien, auteur de nombreux ouvrages sur la chrono-nutrition, terme qu'il a d'ailleurs inventé et déposé. Selon lui, la ration de graisses (et notamment de graisses saturées) devrait ainsi diminuer au cours de la journée. «Le petit déjeuner et le déjeuner sont des repas prévisionnels ou provisionnels. Le dîner est un repas complémentaire, il doit être léger. On pourrait même s'en passer», précise encore le Dr Delabos. Mais pour d'autres nutritionnistes et chercheurs, les bases scientifiques sur le sujet ne sont pas encore assez solides pour des applications en nutrition humaine.

 

«Cette publication importante est effectivement la première à montrer un lien entre le moment de la prise alimentaire et une altération du métabolisme, mais elle n'est pas exploitable immédiatement», estime ainsi Claude Gronfier, chronobiologiste à l'Inserm (Lyon), qui pointe des faiblesses de l'étude. D'abord, son effectif est limité, et ces souris sont soumises à un régime particulier, très riche en graisses. «Par ailleurs, note-il, on les force, ces souris, à manger à un “mauvais” moment, et on les expose également à de la lumière, ce qui peut contribuer à désynchroniser l'horloge biologique.»

 

Les salariés de nuit, qui représentent 20 % des travailleurs dans les pays industrialisés, ont effectivement souvent des problèmes de surpoids, ajoute le chercheur. Leur horloge biologique ne serait en quelque sorte jamais à l'heure. Mais qu'en est-il pour un individu lambda qui ne décale ses repas du soir que de quelques heures ? Les scientifiques sont pour le moment incapables de répondre à cette question. Même s'ils considèrent qu'il s'agit d'un domaine de recherche très prometteur.

On en apprend tous les jours - Comment le chat...

Publié à 14:34 par acoeuretacris
On en apprend tous les jours - Comment le chat...

Les chats sont capables d'utiliser certains muscles du cou pour tordre et écarter au maximum leurs cordes vocales... et ronronner.

 

Comment le chat alerte son maître pour sa pâtée

 

Lorsqu'ils ont faim, les petits félins domestiques émettent un ronronnement immédiatement reconnu par leur maître.

 

Les chats domestiques ont mis au point une stratégie de communication étonnante. C'est ce que vient de découvrir la chercheuse britannique Karen McComb. Nos amis à quatre pattes ne miaulent pas frénétiquement comme le chat de Gaston Lagaffe pour réclamer leur pâtée ! Ils sont bien plus subtils : ils émettent un ronronnement spécial pour obtenir de leur maître la nourriture qu'ils désirent

C'est Pepo qui a permis cette découverte. Pepo est le chat âgé de treize ans de Karen McComb, biologiste spécialiste de la communication vocale des mammifères à l'université du Sussex à Brighton (Royaume-Uni). Depuis 2003, elle avait remarqué que Pepo était capable de produire plusieurs types de ronronnements, dont un particulièrement désagréable pour l'oreille humaine, lorsqu'il avait faim et réclamait à manger. Elle décide alors d'en savoir plus.

La biologiste enregistre d'abord les ronronnements de chats nageant dans le contentement et ceux de matous affamés. Puis elle choisit des cobayes humains et leur passe les bandes enregistrées. Résultat : 80 % des sujets reconnaissent ce ronronnement spécifique et lui associent un caractère «d'appel urgent» .

Noyé au milieu des fréquences étonnamment graves du ronron de base, la chercheuse a découvert un pic de fréquence élevé (1 090 hertz), «ressemblant plus à un pleur ou un miaulement» et qui lui donne cette signature sonore si reconnaissable. L'équipe de chercheurs a resynthétisé ce ronron d'un nouveau genre, en lui ôtant le pic pleurnichard : il n'est plus alors perçu comme une demande urgente et insistante…

 

Un instinct parental

 

Mais au fait, comment les chats font-ils pour produire des sons ? Pour miauler c'est facile, le chat fait comme tout mammifère, il inspire un grand coup et à l'expiration, il fait entrer en résonance la colonne d'air au passage des cordes vocales, en alternant ouverture et fermeture de ces clapets sonores, à grande vitesse. Miaulements, feulements, crachements au programme.

Mais pour ronronner c'est une autre paire de manches : dans la nature, les seuls animaux capables d'émettre des sons très graves contenus dans ces ronronnements sont les éléphants et à un moindre degré les grands félins prédateurs. Ils ont de grosses cordes vocales et des voies aériennes larges. Tout le contraire des matous, qui ne disposent que de minuscules cordes vocales et des voies aériennes de faible volume.

Mais les chats ont un truc : ils sont capables d'utiliser certains muscles du cou, dont les extrémités tendineuses sont attachées au larynx, pour tordre et écarter au maximum leurs cordes vocales… et ronronner !

Ce «ronronnement de sollicitation», qui ressemble aux pleurs d'un bébé, déclenche chez l'être humain un instinct parental qui permet souvent au félidé de parvenir à ses fins (obtenir à manger), sans risquer d'énerver son maître par un miaulement en bonne et due forme. Mais attention, seuls les chats vivant seuls avec un maître y ont recours. Les chats vivant en famille sont obligés de recourir aux bons vieux miaulements pour se faire entendre.

 

 

 

 

On en apprend tous les jours - Pourquoi les cormorans...

Publié à 14:27 par acoeuretacris Tags : on en apprend
On en apprend tous les jours - Pourquoi les cormorans...

Le grand cormoran, dont la population a explosé en France, attrape plus d'un demi-kilo de poisson par jour.

 

Pourquoi les cormorans sont-ils devenus un fléau ?

 

De part son statut d'oiseau protégé, le cormoran prolifère. Exploitations piscicoles, fleuves et rivières souffrent de l'appétit de ce «corbeau de mer».

 

Il y a quarante ans, ils étaient au bord de la disparition dans nos pays. Aujourd'hui, ils sont presque devenus un fléau, provoquant depuis plusieurs années la colère des pisciculteurs et des pêcheurs, inquiétant les responsables d'aéroports, mobilisant les députés français et européens, des dizaines d'équipes de recherche de par le monde, suscitant des plans d'action et de lutte, des réunions de toutes sortes... Les cormorans sont devenus une «cause». Peut-être moins médiatiques que les loups ou les ours, ces oiseaux illustrent parfaitement la difficulté des relations entre l'homme, et ses activités, et la faune sauvage. Et leur pullulation menace de plus certaines espèces rares de poissons.

 

 

Le cormoran n'a pas, en général, dans nos esprits, une image trop négative. Pourtant, il était parti du mauvais pied. Ainsi, à bord de l'Arche de Noé, il est puni par le patriarche pour mauvaise conduite. Qui lui retire donc la petite glande productrice d'une substance qui, chez les autres oiseaux, imperméabilise le plumage. Noé lui donne également une couleur noire. D'où sans doute son nom. Car cormoran veut dire «corbeau de mer». Ce qui n'est pas trop encourageant. Même La Fontaine le brocarde dans la fable Les Poissons et le Cormoran où il apparaît sous un jour très fourbe.

 

Pourtant, c'est un bel oiseau aux performances étonnantes. Il existe en Europe trois espèces de ces oiseaux : le grand cormoran, le cormoran pygmée et le cormoran huppé. D'une envergure de 1,30 à 1,50 m, le grand cormoran (Phalacrocorax carbo sinensis) est une sorte d'oie qui pèse en moyenne de 2 à 2,5 kg (avec des pointes à 5 kg), mesure de 80 cm à 1,10 m. Il a besoin de quelque 750 grammes de poisson par jour qu'il va chercher en plongeant sous la surface de l'eau. Ses courtes pattes palmées, parfaites pour la plongée, son bec très puissant, muni d'un crochet, et son cou en S, très souple, en font de très bons pêcheurs.

 

 

Ils nichent en colonie, pêchent le plus souvent en bande et se regroupent dans des dortoirs. Seuls l'Amérique du Sud et l'Antarctique leur sont étrangers. Les grands cormorans d'Europe du Nord migrent vers le sud en septembre et octobre et repartent de février à la mi-avril pour la nidification d'été. Mais ceux d'Europe de l'Ouest sont beaucoup plus sédentaires.

 

Un oiseau protégé

 

Pourquoi le grand cormoran est-il devenu un sujet polémique ? Il n'a pourtant pas été réintroduit. Il y a une quarantaine d'années, il y avait en France moins de 1 000  cormorans. Aujourd'hui, leur population a explosé pour atteindre les quelque 90 000 à 100 000 individus. Ce qui représentait quelques dizaines d'oiseaux dans un département est aujourd'hui multiplié par 60  ou plus. C'est que, depuis 1979, ils bénéficient au niveau européen du statut d'animaux protégés. Et que les aménagements de nouveaux plans d'eau, soit pour la pisciculture, soit pour les loisirs, ont multiplié les écosystèmes où ils se sentent bien.

Ce qui fait qu'aujourd'hui, ils sont nombreux à se mettre à table dans les exploitations piscicoles ou à se servir dans les fleuves et rivières. Perches, carpes, truites, saumons, jusqu'aux brochets, le cormoran ne se refuse rien. À raison de plus d'un demi-kilo par volatile et par jour, la pêche est vite «miraculeuse». Et de nombreuses zones françaises souffrent de cette surpêche. Même sur la Loire, dernier fleuve sauvage d'Europe, les cormorans font des ravages. Les zones humides, sauvages, la Brenne, la Sologne, la Dombes ou la Brière, ne sont pas épargnées.

 

 

Depuis quelques années, tout en conservant leur statut protégé, certaines autorisations de chasse avec quotas ont été instaurées. Ainsi, en France, un peu plus de 32 000 «têtes» sont autorisées à être tirées chaque année. Dans le département de l'Ain par exemple, le quota de la chasse au cormoran est fixé à 4 100 volatiles pendant, grosso modo, la période d'ouverture de la chasse au gibier d'eau. Mais les chasseurs ne sont, d'une part, pas intéressés par ce gibier qui ne se cuisine pas, et d'autre part trouveraient presque leurs adversaires un peu trop malins. De la même façon, les mesures d'«effarouchement» (comme les pétards) ne sont que partiellement efficaces et sont vite «comprises» par ces pas si bêtes «corbeaux de mer».

La chasse au cormoran est une mesure qui émeut les défenseurs des animaux et qui, techniquement, semble inefficace. Tous les pays qui l'ont essayée, en Europe comme en Amérique du Nord, le reconnaissent. Des quotas de chasse ne changent rien ou presque. Au Danemark, l'une des zones essentielles de nidification des cormorans migrateurs, on tente de s'attaquer au problème à la base. En détruisant les œufs dans les nids. Les résultats sembleraient encourageants mais restent à petite échelle tant la «logistique» à mettre en œuvre est importante. Les poissons n'ont qu'à bien se tenir car les cormorans ont encore de beaux jours devant eux.

 

 

 

On en apprend tous les jours - Pourquoi des mirages...

Publié à 14:21 par acoeuretacris Tags : on en apprend les mirages
On en apprend tous les jours - Pourquoi des mirages...

Pourquoi y a-t-il des mirages ailleurs que dans le désert ?

 

Qui furent les premiers à en rendre compte ? À les voir de leurs yeux et à y croire. À transmettre l'expérience de ces «visions» via les premiers textes des copistes… Les Croisés en route pour Jérusalem ont vu, dans le golfe de Messine, des «châteaux dans le ciel», au-dessus de la mer, loin devant leurs bateaux. C'était au XIIe ou au XIIIe siècle. Et à cette époque, on ne connaissait pas les lois de la physique et de l'optique. Donc, la seule solution était celle d'une intervention «divine». C'était, du point de vue des marins, une intervention de la fée Morgane. Dans la légende du roi Arthur, cette fée, élève de Merlin l'Enchanteur, avait le pouvoir de soulever les flots et de diriger les vents pour construire des châteaux dans le ciel. Les mirages aperçus par les marins portèrent donc ce nom. Et si nous partageons avec l'anglais, l'américain, le russe ou le roumain, le mot «mirage», à moitié avec l'italien (mirragio), en espagnol par exemple, on parle de «fata morgana».

 

 

Les mirages ne seraient donc qu'illusions ? Non, ces phénomènes étranges ne sont pas à proprement parler des illusions d'optique. Nos yeux et notre cerveau voient réellement le mirage. On peut d'ailleurs le photographier. Un mirage, et il y en a de nombreux types différents, est avant tout le résultat de la déviation des rayons lumineux dans l'atmosphère sous certaines conditions. Dans un milieu homogène, les rayons lumineux se propagent en ligne droite. Mais quand ils passent de l'air à, par exemple, l'eau, ils sont déviés. Le fait de passer d'un air chaud à un air froid va avoir la même influence et va légèrement dévier les rayons lumineux qui y voyagent.

 

Voir derrière l'horizon

L'apparition de mirages n'est pas réservée aux déserts, même s'ils y sont souvent très spectaculaires. Sur la route des vacances, il devrait être facile de voir l'un des plus simples qui appartient à la catégorie des mirages «chauds». Le soleil chauffe la route et l'air qui est directement en contact avec l'asphalte va être beaucoup plus chaud que trois mètres au-dessus. L'important gradient de température va entraîner un changement d'indice de réfraction de l'air. Certains rayons vont donc être déviés, comme tordus vers le haut, et donneront l'impression d'avoir été réfléchis comme par une glace. D'où l'impression d'une flaque d'eau. En fonction des turbulences atmosphériques, cette flaque d'eau apparente pourra plus ou moins «trembloter». Elle va bien sûr reculer au fur et à mesure que l'on va s'en approcher. Mais elle va se rapprocher si l'observateur se baisse. En outre, cette flaque contiendra le plus souvent des images inversées d'objets.

C'est ce qui se passe dans le désert quand on aperçoit au loin des palmiers (bien réels) avec une étendue d'eau devant eux où ils se reflètent (l'eau et le reflet sont virtuels). De même lorsque l'on aperçoit en plein désert une île se reflétant dans une grande étendue d'eau. L'eau et le reflet vont progressivement se réduire puis disparaître au fur et à mesure que l'on se rapprochera de ce qui n'est qu'une simple colline.

 

 

S'il y a des mirages «chauds», il y a aussi des mirages «froids». Ce genre d'image apparaît lorsque la couche d'air près du sol est plus froide que les couches supérieures. Ces phénomènes intéressent évidemment les pays froids et sont spectaculaires au printemps. Certains rayons lumineux vont être «courbés» vers le bas. Ce qui fait que le mirage sera non plus en dessous de l'objet reflété, mais au-dessus, semblant flotter dans le ciel. Ce type de mirage permet de voir des objets situés derrière l'horizon. Ainsi, un marin pourrait «voir» une image de son port d'arrivée avant qu'il ne soit réellement visible.

 

 

Il existe d'autres mirages. Il y a bien sûr la fameuse série d'avions de chasse expérimentaux qui, dans les années 1950, s'est brièvement appelée «Mystère». Leur successeur, l'insaisissable Mirage III, le plus rapide chasseur de sa génération, porte bien son nom. Notamment pour ses adversaires… Il y a aussi beaucoup de mirages à Las Vegas. La société qui possède les plus prestigieux hôtels-casinos de la ville s'appelle MGM Mirage et l'un de ses établissements, The Mirage. On n'a aucun mal à comprendre quels sont les mirages qui habitent les yeux des joueurs.

Boissonset cocktails - Le Cognac -

Publié à 14:06 par acoeuretacris Tags : boissons
Boissonset cocktails - Le Cognac -

Histoire

Issus d'un vignoble de qualité, transportés par bateaux vers les pays d'Europe du Nord, les vins de Poitou, de La Rochelle et d'Angoumois font, dès le XIIIème siècle, le bonheur des Anglais, des Hollandais et des Scandinaves.

A partir du XVIIème siècle, ils sont transformés en eaux-de-vie, puis bonifiés en fûts de chêne pour devenir Cognac. Ainsi débute l'aventure d'une ville qui va devenir la capitale d'un commerce de renommée mondiale. Le marché s'organise peu à peu et, pour répondre à la demande, des affaires du Négoce se créent, les Comptoirs, dans les principales villes de la région.

Certains existent encore. Ils collectent les eaux-de-vie produites et nouent des relations régulières avec leurs acheteurs, en Hollande, en Angleterre, en Europe du Nord puis en Amérique et vers l'Extrême-Orient.

Au XIXème siècle, on assiste à la naissance de nombreuses maisons de commerce qui prennent l'habitude d'expédier l'eau-de-vie en bouteilles et non plus en fûts. Cette nouvelle forme de commerce donne elle-même naissance à des industries connexes : La verrerie, la fabrique de caisses, de bouchons et l'imprimerie. Le vignoble s'étend alors sur près de 280.000 hectares.

Vers 1875 apparaît en Charente le phylloxéra. Il va détruire la plus grande partie du vignoble, qui ne recouvre plus alors que 40.000 hectares en 1893. Ce véritable drame va demander de nombreuses années d'efforts et de patience pour remettre à flot l'économie de la région. La reconstitution du vignoble s'effectue lentement, avec des plants américains, pendant le premier quart de ce siècle. Bien qu'il n'ait jamais retrouvé sa superficie antérieure, il fait l'objet de soins attentifs et les rendements sont améliorés.

 

Savoir acheter

Le Cognac naît de l'appel à plusieurs crus, chacun doté d'une saveur et d'un arôme particulier ; il vieillit ensuite dans des fûts de chêne où il développera son bouquet inimitable et sa belle couleur ambrée.

La zone géographique de production a été délimitée par le décret du 1er mai 1909. Cette aire se divise en six crus, répartis de façon concentrique autour de Cognac : la Grande Champagne, la Petite Champagne, les Borderies, les Fins Bois, les Bons Bois et les Bois Ordinaires.

Selon une tradition séculaire, les Maîtres de Chai intègrent des eaux-de-vie de Cognac d’âges et de crus différents en des assemblages où chacune apporte sa personnalité, son parfum, son bouquet dans une extraordinaire et constante harmonie.

Si l’Appellation Cognac ne peut être délivrée qu’aux seules eaux-de-vie élaborées dans la zone d’Appellation d’Origine Contrôlée, définie par le décret du 1er mai 1909, cela ne signifie pas qu’il n’existe qu’un seul type de Cognac. En effet, selon le législateur, cette zone se subdivise elle-même depuis 1938, en six crus. C’est grâce à l’association unique de leur sol, de leur climat et de leur lumière, qu’ils confèrent, à travers les vins qu’ils produisent, un goût particulier à chaque Cognac.

Tout commence par des cépages, Ugni-blanc, Folle blanche, Colombard pour les principaux sélectionnés pour produire des vins blancs destinés au Cognac. Cela se poursuit par les traditionnelles vendanges, le pressurage des raisins et la vinification selon des méthodes naturelles, pour s’achever par la distillation des vins obtenus.

Le Cognac existe à présent, et va pouvoir vieillir de longues années dans des fûts de chêne avant d’être officiellement présenté au monde entier.