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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
Pluie
Ce nuage est bien noir : - sur le ciel il se roule,
Comme sur les galets de la côte une houle.
L'ouragan l'éperonne, il s'avance à grands pas.
- A le voir ainsi fait, on dirait, n'est-ce pas ?
Un beau cheval arabe, à la crinière brune,
Qui court et fait voler les sables de la dune.
Je crois qu'il va pleuvoir : - la bise ouvre ses flancs,
Et par la déchirure il sort des éclairs blancs.
Rentrons. - Au bord des toits la frêle girouette
D'une minute à l'autre en grinçant pirouette,
Le martinet, sentant l'orage, près du sol
Afin de l'éviter rabat son léger vol ;
- Des arbres du jardin les cimes tremblent toutes.
La pluie ! - Oh ! voyez donc comme les larges gouttes
Glissent de feuille en feuille et passent à travers
La tonnelle fleurie et les frais arceaux verts !
Des marches du perron en longues cascatelles,
Voyez comme l'eau tombe, et de blanches dentelles
Borde les frontons gris ! - Dans les chemins sablés,
Les ruisseaux en torrents subitement gonflés
Avec leurs flots boueux mêlés de coquillages
Entraînent sans pitié les fleurs et les feuillages ;
Tout est perdu : - Jasmins aux pétales nacrés,
Belles-de-nuit fuyant l'astre aux rayons dorés,
Volubilis chargés de cloches et de vrilles,
Roses de tous pays et de toutes famines,
Douces filles de Juin, frais et riant trésor !
La mouche que l'orage arrête en son essor,
Le faucheux aux longs pieds et la fourmi se noient
Dans cet autre océan dont les vagues tournoient.
- Que faire de soi-même et du temps, quand il pleut
Comme pour un nouveau déluge, et qu'on ne peut
Aller voir ses amis et qu'il faut qu'on demeure ?
Les uns prennent un livre en main afin que l'heure
Hâte son pas boiteux, et dans l'éternité
Plonge sans peser trop sur leur oisiveté ;
Les autres gravement font de la politique,
Sur l'ouvrage du jour exercent leur critique ;
Ceux-ci causent entre eux de chiens et de chevaux,
De femmes à la mode et d'opéras nouveaux ;
Ceux-là du coin de l'oeil se mirent dans la glace,
Débitent des fadeurs, des bons mots à la glace,
Ou, du binocle armés, regardent un tableau.
- Moi, j'écoute le son de l'eau tombant dans l'eau.
Théophile Gautier
je vous souhaite une excellente journée
bisous..
une jolie surprise ce matin au réveil....
le cap des 6 000 visites est franchi...
merci de votre fidélité...
qui me donne envie de continuer...
à poster des articles, qui j'espère...
continueront de vous intéresser...
gros bisous à tous...
Un grand grand merci...
bonne journée...
Une preuve d'amour!!!
Une preuve d'amour colossale bâtie dans le marbre blanc, scintillant dans le soleil indien, changeant de couleur selon les heures du jour. Et cette preuve d'amour est tragique. Il ne s'agit pas d'un palais comme on pourrait le penser à première vue mais d'une tombe. En se levant à 5 heures 30 du matin, on pourra jouir des premiers rayons du soleil qui se poseront sur le Taj Mahal. Ici encore plus qu'ailleurs l'état indien prend ses monuments pour de gigantesques tirelires en faisant payer les étrangers 750 roupies (15 euros) soit des dizaines de fois plus que le tarif dont devra s'aquitter un indien. Mais c'est là une remarque transversale à tout le pays, encore que généralement le ticket "spécial étranger" soit de 250 roupies soit trois fois moins que pour visiter ce monument fleuron du pays.
Donc le Taj Mahal est une tombe. Celle de Mumtaz Mahal, seconde femme de l'empereur moghol Shah Jahan, morte en 1631 à 38 ans en accouchant de son 14 ème enfant. La tristesse de l'empereur fut telle que ses cheveux devinrent blancs en une nuit. Par amour pour cette femme il fit mener à bien ce projet insensé, lui offrir le plus beau des mausolées et les travaux débutèrent la même année pour ne s'achever que 17 ans plus tard. Le Taj Mahal est situé dans la ville d'Agra localisée au nord de l'Inde, au bord de la rivière Jamuna dans un virage inclinant ce cours d'eau vers l'est. Cette particularité dans le tracé de la rivière a son importance car l'empereur, musulman, put construire à côté du tombeau une mosquée bien orientée selon les règles du culte.
Si l'architecture du Taj Mahal est si célèbre c'est par la justesse des proportions de l'ensemble allié à une symétrie unique respectée dans sa construction. La symétrie est poussée jusqu'à avoir nécessité la construction d'une réplique de la mosquée latérale, qui de ce fait mal orientée, ne peut servir de lieu de culte. Ironiquement la seule dérogation à ce principe de symétrie est visible à l'intérieur du mausolée, le tombeau de Shah Jahan ayant été placé à coté de celui de son épouse ce dernier étant au centre de la salle principale.
Le bâtiment funéraire de forme octogonale coiffé d'un dôme en forme de bulbe, est construit sur une terrasse d'où émergent quatre tours érigées aux quatre angles. Les axes de symétrie sont accentués par les jardins et les pièces d'eau situés en face du tombeau selon des axes perpendiculaires rigoureux. La particularité du Taj Mahal est d'être saisissant de beauté aussi bien de loin que de près. De loin le marbre blanc scintillant dans le ciel bleu, le reflet de la structure dans les pièces d'eau, l'élégance des proportions globales forcent l'admiration. De dimensions imposantes (une petite centaine de mètres par rapport au niveau de la rivière et soixante mètres pour la base du bâtiment-tombe), le Taj Mahal fait penser de loin à une maquette tant la finesse architecturale de l'ensemble est saisissante.
De près le détail des ciselures du marbre, les incrustations de pierres semi-précieuses polychromes en motifs floraux ou en calligraphie reprenant des versets du Coran impressionnent le visiteur. La légende veut que, sous la conduite d'un chef-architecte iranien aidé de confrères européens, des milliers d'ouvriers venus de tout l'empire moghol participèrent à la construction et certains furent finalement (parait-il) amputés des mains ou des pouces pour que la perfection atteinte ne puisse être reproduite.
Cette perfection architecturale a bien failli disparaître à jamais quand au XVIII ème siècle le Taj Mahal fut pillé et vidé de ses décorations intérieures par les Jats, les Marathas puis par les Anglais qui prirent Agra en 1803. Le Taj Mahal fut également regardé par les envieux pour la valeur intrinsèque de son marbre blanc mais le sacrilège prémédité n'eut heureusement jamais lieu.
Depuis 1861 et l'établissement de la Société Archéologique Indienne, le Taj Mahal a été proprement entretenu et conservé. Il fut classé sur la liste du Patrimoine Mondial par L'Unesco en 1983 mais si aujourd'hui le bâtiment n'a plus à s'inquiéter des pillards, une autre menace pèse sur lui : la pollution. Agra est en effet une ville où l'activité industrielle est intense et les gaz toxiques circulant dans l'atmosphère de la ville sont malheureusement à même d'endommager le marbre en le décolorant et en l'effritant.
Heureusement, quoique tardivement, le gouvernement a ordonné différentes mesures visant à sauvegarder ce trésor. Interdiction d'établissement d'industrie dans un périmètre couvrant 10 000 m², relocalisation des usines déjà implantées dans cette zone, interdiction des véhicules à moteur dans les 500 m autour de l'enceinte principale et plantations massives d'arbres à l'est du mausolée pour contrer les effets de la pollution.
Le Taj Mahal est une des plus belles construction humaine jamais réalisées et à été diversement admiré comme "la vision matérielle de l'amour", "le rêve de marbre", "le noble tribut à la grâce de la féminité indienne" ou encore "la resplendissante et immortelle larme versée sur la joue du temps". Aujourd'hui il symbolise la diversité de la culture indienne, création menée par un empereur musulman sur les terres d'un peuple hindou et si l'humanité s'accorde à admirer cette oeuvre c'est peut être parce que l'amour, valeur universelle à la différence de la religion, en est l'inspiratrice.
Découverte en 1779, la péninsule de Valdès a été baptisée ainsi par l’Italien Antonio Malaspina en l’honneur d’Antonio Valdès.
Unie au continent par un isthme de 35 kilomètres de long, la péninsule a une superficie de 400 kilomètres carrés environ.
La péninsule de Valdès est composée d’une succession de golfes, de baies et de falaises formés de sédiments marins datant du miocène.
Les traces de faune marine fossile y sont donc très nombreuses. Aujourd’hui, les eaux tranquilles des golfes offrent un refuge pour la baleine franche et à d’autres mammifères marins comme l’éléphant de mer.
On peut également observer l’orque et sa technique de chasse perfectionnée.
La péninsule de Valdès
A la fin du 19e siècle, on exploitait le sel de Salina Grande. Mais, aujourd’hui, elle compte à peine 220 habitants qui vivent de l’élevage du mouton.
Depuis qu’elle a reçu le statut de réserve naturelle en 1983, la péninsule est devenu une destination touristique.
Ce tourisme grandissant ne semble pas, pour l’instant, perturber l’équilibre naturel.
Exposée aux vents glaciaux de l’Atlantique, la péninsule de Valdès est caractérisée par une végétation basse de la steppe patagonienne désertique.
La réserve naturelle de l’Isla de los Pajaros (l’île des oiseaux), créée en 1967, a permis de protéger les aires de nidification des oiseaux marins.
L’accès en est interdit aux touristes depuis 1975. Cet îlot constitue en effet l’habitat idéal pour 181 espèces d’oiseaux.
Une colonie de manchots de Magellan y a également élue domicile.
Un sanctuaire pour la baleine franche
Appartenant au sous-ordre des mysticètes, la baleine franche australe (Eubalaena australis) mesure jusqu’à 18 m de long pour un poids qui peut atteindre 90 tonnes.
C’est l’un des mammifères marins les plus menacés de la planète.
Sur sa tête, couverte de plaques de kératine, s’ouvrent les deux évents par où elle exhale les souffles de vapeur d’eau caractéristiques.
Le terme « baleine franche » a été donné par leurs exterminateurs. En effet, ce terme ne dévoile que l’extrême facilité avec laquelle les chasseurs pouvaient les approcher et les tuer. En effet, totalement inoffensives, ces baleines ne coulaient pas, une fois mortes ce qui permettait de les dépecer sans problème.
Rare et vulnérable, la baleine australe est aujourd’hui protégée et l’on en comptabilise entre 2 500 et
4 000.
On est très loin de la surpopulation d’antan mais l’on a évité de justesse l’extinction.
500 d’entre elles se reproduisent dans les eaux du golfe de San José qui échancrent la péninsule de Valdès.
Elles arrivent au début de l’hiver austral et, après 12 mois de gestation, les femelles donnent naissance à un seul baleineau de 5 mètres entre juin et septembre.
L’orque en pleine chasse
Sur les côtes de la péninsule, chaque année, le même spectacle se déroule. L’orque, prédateur patient, nous démontre son ingéniosité quand il s’agit de chasser les mammifères tels que le lion de mer.
Sa technique de chasse est incroyablement perfectionnée. L’orque patrouille le long de la côte.
Elle se laisse entraîner hors de l’eau par les vagues, mais pas trop pour ne pas s’échouer. Puis, comme un éclair, elle s’empare de sa proie, et retourne avec son butin dans l’eau en profitant du ressac.
L’agression est fulgurante et le timing parfaitement orchestré.
Pour bien savourer sa victoire, l’orque ne tue pas immédiatement sa victime mais s’amuse un peu avec en la lançant en l’air comme un ballon.
La colonie de lions de mer assiste alors impuissante à ce jeu cruel.
L’orque, très puissant, peut également s’attaquer à de plus grosses proies comme l’éléphant de mer.
Des colonies d’éléphants de mer se prélassent également sur les plages de la péninsule. Ils y viennent pour se reproduire entre décembre et février.
Ils s’installent alors au pied des promontoires protégés par de hautes falaises qui en interdisent l’accès aux prédateurs terrestres.
La faune terrestre
Mammifère herbivore de la famille des camélidés, le guanaco (Lama guanicoe) est l’habitant le plus caractéristique de la Patagonie argentine.
La péninsule de Valdès en compte environ 2 200.
Répandu dans une grande partie de l’Amérique du Sud, le renard s’aventure jusqu’aux landes désolées de la Patagonie.
Il prolifère d’ailleurs sur la péninsule grâce à l’abondance de gibier.
La faune de la péninsule est riche d’autres espèces comme le pichi, un petit tatou nocturne.
Introduit à la fin du 19e siècle par l’homme, le lièvre commun a colonisé cet habitat. Il menace d’ailleurs sérieusement le lièvre de Patagonie, le mara.
Actuellement, c’est l’homme qui constitue la plus grande menace pour toute cette faune, quelle soit marine ou terrestre.
Il ne s’agit plus de la menace de la chasse impitoyable mais plutôt de l’occupation progressive des habitats par l’homme.
S’étendant sur l’Argentine et le Chili, la Patagonie est une région de 785 000 km². Située à l’extrême de l’Amérique du Sud, la Patagonie est également la dernière terre habitable avant le Pôle sud. La ville principale est Bahia Blanca.
La « Terre de feu », terme qui nous vient de Magellan, est aujourd’hui encore le berceau des Mapuches, les seuls indiens à ne pas avoir été exterminés par les Européens.
En Argentine, le parc national de Los Glaciares est l’un des plus beaux sites naturels au monde.
Du haut du glacier Perito Moreno, on embrasse ce champ de glace patagonien aux couleurs féeriques.
L’histoire de la Patagonie
Cette région s’étend de part et d’autre de la cordillère des Andes. Malgré son caractère austère et son climat extrême, la Patagonie a été peuplée par l’homme dès la préhistoire.
La présence de chasseurs-cueilleurs, arrivés après la dernière période glaciaire est attestée par des peintures rupestres, notamment. Cette première vague a été suivie par celle des Indiens Tehuelches.
Leurs descendants furent ensuite exterminés par les Européens.
Patagonie. Torres del Paine au Chili. By Sergio R. Nuñez C
La Patagonie a été découverte par Magellan en 1520. Son nom « terre des grands pieds » lui vient d’une légende colportée par les premiers explorateurs.
Selon eux, cette région aurait été habitée par un peuple de géants aux très grands pieds. Magellan affirme les avoir aperçu, témoignage confirmé par d’autres explorateurs.
Les Européens donnèrent à ces Indiens le nom de « Patagons » ou « Grands pieds ».
Campement de Patagons au Havre Peckett, détroit de Magellan. Expédition par les bateaux français Astrolabe et Zélée sous le commandement de Jules Dumont d'Urville. 1842.
Le nom de « Terre de feu » vient d’une confusion de Magellan. Le navigateur qui cherchait un passage afin de faire le tour du monde, vit sur les côtes des fumées. Il crut qu’il s’agissait d’une activité volcanique alors qu’il s’agissait très probablement de foyers allumés par les Indiens.
Il baptisa l’endroit « Terre des fumées » qui devint la « Terre de feu ».
Patagonie. Punta Tombo (Argentine). By Adventurous Wench
Le 15 février 1877, Francisco Pascasio Moreno, se retrouva face à l’un des plus majestueux spectacles de la Patagonie. Un immense lac d’origine glaciaire s’étendait au pied des cimes des Andes, qu’il baptisa lac Argentina.
Devant lui s’élevait ce qui devint le glacier Perito Moreno qui couvre près de 250 km².
Perito Moreno. Lac Argentina. Patagonie. By nestor galina
Le gouvernement argentin avait chargé Moreno de régler le délicat problème de la délimitation de la frontière entre l’Argentine et le Chili.
En 1881, un partage est effectué mais ce n’est qu’en 1902 que le roi d’Angleterre, Édouard VII, fixera définitivement les frontières.
Fitz Roy. By Andy Hares .
Du côté argentin, la Patagonie est constituée de cinq provinces : Neuquén, Rio Negro, Chubut, Santa Cruz et Terre de Feu.
Du côté chilien, elle est formée par cinq régions : Araucania, Los Lagos, Aisén et Magallanes y la Antartica Chilena.
Glacier Perito Moreno. By Junto
Le sous-sol de la Patagonie est riche. Il fournit à l’Argentine 75% de sa production pétrolière.
Etant donné le climat, les vastes terres glacées de Patagonie ne sont habitées que par une faible population.
Au Chili, le peuple mapuche est le seul peuple originaire d'Amérique latine qui n'a pas été vaincu par la colonisation espagnole. Il constitue 10 % environ de la population actuelle du Chili.
Mapuche. By Antitezo
En 1810, L'indépendance du Chili déclenche un formidable génocide qui fait passer la population mapuche de 1 800 000 à 360 000 personnes en 20 ans.
Les Mapuches sont alors enfermés dans des réserves et "pacifiés", leurs terres spoliées, leur culture niée, leurs traditions et leur langue interdites.
Maison traditionnelle mapuche. By annais
En 1973, le coup d'état militaire du général Pinochet frappe de nouveau durement les Mapuches dont bon nombre sont alors, torturés, fusillés ou portés disparus.
En 1989, la transition démocratique n'apporte aucune amélioration spécifique à la condition de vie des Mapuches.
Manifestation Mapuche en 1995. By darkonewen .
En 1992, les premiers soulèvements Mapuches ont lieu, depuis, et sans que les gouvernements successifs n'apportent aucune autre réponse qu'une répression féroce, ils continuent de lutter contre la déforestation, les mégas projets de centrales hydroélectriques, la contamination de leurs sols par des décharges sauvages, les discriminations économiques, sociales et raciales dont ils sont l'objet, au quotidien.
Le Parc National de Los Glaciares
Ce parc national, du sud de l’Argentine, offre des contrastes saisissants. 50% du parc englobent la partie méridionale de la cordillère des Andes.
Entre les sommets enneigés, le vaste champ de glace patagonien dévoile des paysages inattendus sortis d’un autre monde.
Los glaciares. Patagonie. By R I O M A N S O .
Au nord, les cimes les plus élevées, le Chaltéen et le Torre, se profilent à 3 375 et 3 1280 m de hauteur respectivement.
Ce désert d’une blancheur éclatante qui s’étend sur 350 km est le plus important champ de glace du monde après l’Antarctique.
Son existence à une telle latitude s’explique par le fait que la chaîne des Andes oblige les vents d’ouest humides, venant de l’Atlantique, à gagner des altitudes élevées.
De ce fait, les précipitations tombent sous la forme de neige.
Désert de glace en Patagonie. By longhorndave
Vers l’est, le parc traverse une zone en partie libérée des glaces jusqu’au centre du bassin du lac Argentino.
Devant des milliers de curieux, le 14 mars 2004, une énorme masse d’eau a brisé une barrière de glace de 200 m de haut, engendrant une gigantesque vague qui a déferlé tout le long des 160 km du lac Argentino.
En avançant, le Moreno avait poussé une langue glaciaire en travers du canal de drainage du lac Argentino, bloquant celui-ci
Barrière de glace du Moreno. By untipografico
La glace fondue a élevé le niveau de l’eau à 25 m dans la baie de Rico.
La barrière de glace, incapable de résister à la pression croissante de l’eau, a cédé et une fracture est apparue, créant un gigantesque tunnel qui s’est effondré deux jours après dans un bruit assourdissant.
Chalten Sta Cruz . Argentine. . By R I O M A N S O
La masse du Moreno ne cesse de croître. Périodiquement, le front de ce glacier, large de 5 km et haut de 60 m, atteint la rive opposée.
Magnifique, ce glacier est l’un des 47 principaux glaciers de ce parc. De sourds craquements se font entendre. Soudain, un bloc de glace se détache. Il glisse dans le lac et déclenche une énorme vague.
Il trouve le repos sous forme d’iceberg.
Massif de Chalten-Torre . By John Spooner
Au cours du quaternaire, l’érosion due aux glaciers, a donné naissance aux nombreux pics andins, parmi lesquels le mont Fitz Roy qui culmine à 3 375 m de haut.
C’est le plus haut sommet du parc.
Fitz Roy et pics andins. By betoscopio.
Couvert en grande partie de glaciers et de lacs, ce parc national ne présente pas un grand intérêt du point de vue de la faune et de la flore.
Il est vrai aussi que l’on manque encore d’informations sur les vertébrés peuplant cette zone.
Cependant, le parc comprend une forêt où trois espèces australes de hêtres poussent à proximité du glacier.
Impressionnante cascade en Patagonie. By R I O M A N S O .
Chez les mammifères, on signale le puma, le renard gris d’Argentine ou le guanaco. Parmi les oiseaux, le plus célèbre est le condor des Andes qui nidifie à haute altitude.
Trekking en Patagonie. By mtneer man
Le parc de Los Glaciares, créé en 1945, attire des touristes depuis seulement quelques années.
Calafate, une petite ville, a aujourd’hui une vocation touristique.
Ce qui inquiète les spécialistes, c’est le recul des glaciers lié au réchauffement de la planète.
Les clichés pris par satellite montrent un net recul de tous les glaciers à l’exception du Perito Moreno.
L'embarcation semble bien petite face à cette barrière de glace. By Roger elaws
C’est d’autant plus inquiétant que ce paysage de glaciers joue un rôle important dans l’équilibre hydrologique de toute la région.
Le temps qu'il fait tous les jours est du aux différences de température qui règnent dans l'atmosphère : la répartition de l'énergie dans l'atmosphère est inégale. Les phénomènes et facteurs qui interviennent dans l'influence de la température sont nombreux et complexes. Toutefois, nous pouvons les regrouper dans deux classes: facteurs astronomiques d'une part et physico-géographiques d'autre part.
Les facteurs astronomiques.
Le soleil est la principale source d'énergie pour l'atmosphère terrestre. La terre fait le tour du soleil en 365 jours et un quart en décrivant une orbite quasi circulaire et fait un tour sur elle-même en 24 heures selon un axe incliné à 23,5°. Ces caractéristiques astronomiques de notre planète font en sorte que nous avons les saisons.
Pendant le solstice d'hiver, le 21 décembre, la position de la terre est telle qu'un observateur dans l'hémisphère nord reçoit moins d'énergie solaire que durant l'été. Cela est dû au fait que les rayons du soleil parviennent à l'observateur de manière oblique en parcourant une plus grande distance dans l'atmosphère que durant l'été.
Plus les rayons parcourent une grande distance dans l'atmosphère et plus l'énergie de ces rayons diminue.
Le soleil étant plus bas dans le ciel en hiver, ceci a pour conséquence de diminuer le nombre d'heures d'ensoleillement. L'atmosphère se trouve privée d'énergie plus longtemps! Lors du solstice d'hiver, plus on se rapproche du pôle Nord (vers les latitudes élevées) et plus la différence entre la nuit et le jour va en grandissant. Le 21 décembre de chaque année le soleil ne se lève même pas de la journée car la position de la terre rend le soleil trop bas par rapport à l'horizon. Par conséquent, l'atmosphère ne recevant pas d'énergie, elle ne peut se réchauffer.
L'été, la situation est inversée. À l'équateur, les rayons du soleil arrivent presque perpendiculairement au sol, les journées sont plus longues et au pôle Nord, le 21 juin, le soleil ne se couche jamais! Toutes les conditions sont réunies pour réchauffer l'atmosphère.
On voit que pour une date donnée, la latitude où se trouve un observateur joue un rôle quant à la quantité d'énergie reçue du soleil (c'est pourquoi au pôle Nord, il fait toujours plus froid qu'à l'équateur) de même que la position de la terre par rapport au soleil. Dans le cas de la latitude, globalement, le bilan du rayonnement est positif à partir de la latitude 0 jusqu'à 38. À partir de la 38ième latitude, le bilan présente un déficit: il y a plus de perte que de gain en énergie dans l'atmosphère.
Enfin, disons toutefois que la la latitude est importante mais la position de la terre est un facteur prédominant par rapport à la quantité d'énergie que reçoit la terre.
Facteurs physico-géographiques
L'énergie envoyé par le soleil vers la terre ne parvient pas entièrement au sol.
Le dessin montre que les nuages réfléchissent 26-28% des rayons du soleil, que l'atmosphère absorbe à elle seule un autre 16% (dans les endroits où il n'y a pas de nuage), 7% des radiations sont réfléchies par l'atmosphère même sans nuage pour un total d'environ 50% qui est perdu, le reste va directement au sol. Ce dernier réfléchi dans l'atmosphère environ 3 à 5% de ce qu'il reçoit.
Pour une quantité donnée d'énergie reçue au sol (près de 50% du rayonnement total du soleil), la couleur et la texture de ce dernier de même que la différence intrinsèque des océans versus les continents influencent la température à la surface de la terre. Il s'agit des facteurs physiques et géographiques qui influencent la température du sol.
Les océans prennent beaucoup plus de temps à se réchauffer et à se refroidir que les continents. Au milieu de l'été, les océans atteignent leur température maximale. Alors que l'hiver approche et le sol se refroidit, les océans commencent eux aussi à refroidir mais moins rapidement que le sol.
D'autre part, une surface couverte de neige ne se réchauffe pas autant qu'une surface couverte de végétation, la neige réfléchissant une bonne partie de l'énergie solaire. il s'agit d'une autre facteur physique qui influence la température de l'atmosphère. L'altitude, est aussi un facteur qui influence la température. Enfin, le versant nord d'une montagne sera plus froid que le versant sud, ce dernier étant exposé complètement aux rayons du soleil.
Formation, structure et composition de l'atmosphère
L'atmosphère est la couche d'air qui entoure le globe terrestre. Du point de vue de la physique, l'atmosphère obéit aux mêmes lois que l'eau puisqu'il s'agit d'un fluide. La seule différence est que la densité de l'atmosphère est plus faible que celle de l'eau.
ORIGINE DE L'ATMOSPHÈRE
Tout a commencé par le « big bang »; une méga explosion donnant naissance à notre univers, il y a de cela une vingtaine de milliards d'années. Depuis ce temps, chaque partie de l'univers s'éloigne des autres : notre univers est en expansion.
Formation des planètes
Le Soleil s'est condensé à partir d'un nuage de poussières interstellaires. Lorsque le volume et la densité du Soleil sont devenus suffisants, sa température a atteint un degré si élevé que des réactions nucléaires se sont déclenchées. Les particules qui gravitaient autour du Soleil se sont ensuite agglomérées pour donner naissance aux planètes il y a 4,5 milliards d'années.
Au début, les planètes étaient froides et chacune possédait une enveloppe d'hydrogène et d'hélium (gaz légers). A mesure que chacune se contractait sous l'effet de sa propre gravité (poids), le centre se réchauffait jusqu'à devenir un noyau incandescent.
Toujours selon des hypothèses, notre planète, avait un noyau en fusion sur lequel flottaient les matières plus légères, qui formaient ainsi une croûte solide. Au début, il n'y avait rien sur cette croûte, et la Terre ne possédait pas d'atmosphère. Celle-ci a dû s'échapper vers l'espace de la même façon que les vapeurs d'un liquide en ébullition. En effet, les gaz de l'atmosphère primitive, l'hélium et l'hydrogène, étaient suffisamment légers pour échapper à la force d'attraction de la Terre sous l'effet du rayonnement intense du Soleil, et la plus grande partie de ces gaz s'est perdue dans l'espace.
Formation de l'atmosphère terrestre
À mesure que la Terre se refroidissait, d'énormes quantités de méthane, d'ammoniac, de vapeur d'eau et de gaz carbonique furent expulsés du centre de la Terre vers l'extérieur. Cela constitua la première atmosphère de la Terre. Cette atmosphère, agissant comme une serre, permit de réduire la perte de chaleur de la Terre vers l'espace et notre planète demeura ainsi assez chaude pour que puisse naître la vie. Sa température se situait probablement entre 15 et 30 oC.
Ensuite, il y a environ 4,5 milliards d'années, la vapeur d'eau s'est condensée pour former les océans. Le gaz carbonique se combina à des minéraux et fut absorbé par les océans, et il fut utilisé par les premiers êtres vivants. L'azote est resté dans l'atmosphère parce que cet élément réagit peu avec les autres. Il y a 3 milliards d'années, l'atmosphère contenait encore peu d'oxygène. Des réactions chimiques compliquées entre le méthane, l'ammoniac, l'eau et le rayonnement solaire donnèrent naissance à une couche d'ozone. Celle-ci joue un rôle important dans l'évolution de la vie sur Terre, car elle empêche une grande partie des rayons solaires ultraviolets, rayons nuisibles à la vie, d'atteindre le sol.
Les premières plantes apparurent il y a 2 milliards d'années et transformèrent une grande partie du gaz carbonique en oxygène. Ce processus se poursuit toujours et l'atmosphère d'aujourd'hui contient environ 78 % d'azote et 21 % d'oxygène.
L'atmosphère actuelle est faite d'un mélange de gaz et de particules qui entourent notre planète. L'atmosphère est si mince qu'on peut se représenter son épaisseur relativement à la Terre comme la pelure d'une pomme relativement à l'ensemble du fruit. C'est la force d'attraction de la Terre qui retient l'atmosphère autour du globe.
Vue de l'espace, le bord de l'atmosphère est un fin halo de lumière bleu foncé sur un horizon en forme de courbe.
L'atmosphère joue plusieurs rôles : elle nous fournit l'air que nous respirons, ses gaz retiennent la chaleur dont bénéficie la Terre, et sa couche d'ozone protectrice nous sert d'écran contre le rayonnement solaire nocif.
Elle sert également de réservoir pour les substances naturelles ainsi que les émissions qui découlent de l'activité humaine. Dans cet «entrepôt», il se produit des actions et des réactions physiques et chimiques, dont la plupart peuvent altérer nos systèmes climatiques ou météorologiques.
Composition de l'atmosphère
L'atmosphère fait partie de la famille des gaz. Les gaz qui composent notre atmosphère viennent du centre de la Terre! Ces gaz ont été expulsés par les volcans au début de l'existence de la Terre.
Composition actuelle de l'atmosphère près de la surface
Azote (N2) 78 %
Oxygène (O2) 21 %
Argon (A) 0,93 %
Vapeur d'eau (H2O) 0 - 4 %
Gaz carbonique (CO2) 0,033 %
Néon (Ne) 0,0018 %
Krypton (Kr) 0,000114 %
Hydrogène (H) 0,00005 %
Oxyde d'azote (N2O) 0,00005 %
Xénon (Xe) 0,0000087 %
Ozone (O3) 0 - 0,000001 %
Les constituants les plus importants dont la quantité est variable dans le temps sont : la vapeur d'eau, le gaz carbonique, l'ozone et certaines particules en suspension dans l'air (les polluants par exemple).
L'eau existe dans les trois états (ou phases) : liquide, solide et gazeux, et cela, à cause des températures caractéristiques et variables de notre planète.
L'atmosphère est plus épaisse à l'équateur (13-16 km) qu'aux pôles (7-8 km).
On évalue la quantité de molécules dans l'atmosphère à 10 exposant 44 (44 zéros après le 1!!!). Toutes ces molécules sont soumises à deux forces:
les molécules elles-mêmes ont une vitesse d'environ 500 m/s qui tentent d'aller vers l'espace;
le poids des molécules tend à les faire tomber sur notre globe (conséquence de l'attraction terrestre).
Le résultat de ces deux forces fait en sorte que la moitié de la masse de l'atmosphère se trouve dans les 5 premiers kilomètres d'altitude. Il faut s'élever jusqu'à 20 km pour atteindre 90% de la masse totale de l'atmosphère.
Les couches de l'atmosphère
Troposphère
La troposphère est la couche atmosphérique la plus proche du sol terrestre. Son épaisseur est variable: 7 kilomètres de hauteur au-dessus des pôles, 18 kilomètres au-dessus de l'équateur et environ 13 kilomètres, selon les saisons, dans la zone tempérée
C'est dans cette couche qu'on retrouve la plus grande partie des phénomènes météorologiques. Au fur et à mesure qu'on s'élève dans la troposphère la température décroît de façon régulière d'environ 6 degrés Celsius tous les 1000 mètres pour atteindre -56 oC à la tropopause (zone séparant la troposphère de la stratosphère). L'air près du sol est plus chaud qu'en altitude car la surface réchauffe cette couche d'air.
Stratosphère
La stratosphère est au-dessus de la troposphère. C'est dans la stratosphère qu'on trouve la couche d'ozone. Cette dernière est essentielle à la vie sur Terre, car elle absorbe la majorité des rayons solaires ultraviolets qui sont extrêmement nocifs pour tout être vivant. Cette absorption provoque un dégagement d'énergie sous forme de chaleur. C'est pourquoi la température augmente lorsqu'on s'élève dans la stratosphère.
Les mouvements de l'air y sont beaucoup moindres. Il s'agit d'un environnement beaucoup plus calme. La stratopause sépare la stratosphère de la mésosphère.
Mésosphère
La mésosphère est au-dessus de la stratosphère. Dans cette couche, la température recommence à décroître avec l'altitude pour atteindre -80 oC à une altitude d'environ 80 km.
Les poussières et particules qui proviennent de l'espace (les météores) s'enflamment lorsqu'elles entrent dans la mésosphère à cause de la friction de l'air. Ce phénomène nous apparaît sous la forme « d'étoiles filantes ».
Thermosphère
Aurore boréale
La couche la plus haute est la thermosphère. Dans cette couche, la température augmente avec l'altitude et peut atteindre environ 100 degrés Celsius. La thermosphère atteint des milliers de kilomètres d'altitude et disparaît graduellement dans l'espace. La thermosphère est la région où près des pôles se forment les aurores boréales et australes.La pression y devient presque nulle et les molécules d'air sont très rares.
La partie inférieure de la thermosphère est appelée l'ionosphère. L'ionosphère réfléchit les ondes courtes (ondes radio). Ces ondes, émises par un émetteur, rebondissent sur l'ionosphère et sont renvoyées vers la Terre. Si elles sont retournées avec un certain angle, elles peuvent faire presque le tour du globe. L'ionosphère permet donc de communiquer avec des régions très éloignées.
La séparation entre la mésosphère de la thermosphère s'appelle la mésopose.
La séparation entre la troposphère et la stratosphère porte le nom de Tropopause.