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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
Le sens de la Paix...
Il était une fois un roi qui voulait offrir un prix à l'artiste qui ferait la plus belle peinture de la paix...
Plusieurs artistes ont essayé. Le roi a regardé les peintures, mais il en aimait seulement deux et il avait à choisir entre ces deux peintures.
La première image était celle d'un lac calme. Le lac était un miroir parfait pour les montagnes majestueuses autour. Au-dessus il y avait un ciel bleu avec quelques nuages blancs. Tous ceux qui ont vu cette peinture ont pensé que c'était l'image parfaite de la paix.
L'autre peinture avait aussi des montagnes. Mais elles étaient abruptes, rocheuses et le sommet sans arbre. Au-dessus, il y avait un ciel orageux avec de la pluie et des éclairs. À côté de la montagne,il y avait une grosse chute d'eau. Cela ne ressemblait en rien à la paix.
Mais après que le roi l'eut bien regardée en détail, il a vu derrière la chute un petit buisson qui avait poussé sur le rocher. Dans le buisson, une maman oiseau avait bâti son nid. Là, au milieu de tout ce remous d'eau, était assise la maman oiseau sur son nid... en parfaite paix.
Le roi choisit la seconde, et expliqua : "La paix ne veut pas dire être à un endroit où il n'y a ni bruit, ni trouble. Non... La paix veut dire être au milieu de toutes ces choses perturbantes, mais être toujours au calme dans son coeur."
(auteur inconnu)
La flore
La péninsule de la pointe Long est caractérisée par la forêt carolinienne, ou forêt feuillue de l'Est. On y retrouve 660 espèces de plantes vasculaires. Les premières plantes à coloniser les dunes fraîchement créées sont le peuplier deltoïde (Populus deltoides)
Peuplier Deltoïde
et le genévrier de Virginie (Juniperus virginiana).
Genévrier de Virginie
Ceux-ci sont remplacés par des marécages de mélèze laricin (Larix laricina) et de thuya occidental (Thuja occidentalis), des forêts de pin blanc (Pinus strobus)
Mélèze laricin
et de thuya occidental ainsi que des savanes de bouleau à papier (Betula papyrifera) et de chêne rouge (Quercus rubra). Les marais peu profonds sont quant à eux occupés en majorité par les quenouilles (Typha sp.)
Chêne rouge
La faune
Le lac Érié abrite pas moins de 60 espèces de poissons. Les espèces les plus pêchées par les pêcheurs commerciaux sont :
Le Cisco (Coregonus artedi)
le doré jaune (Sander vitreus)
la perchaude (Perca flavescens)
et le grand corégone (Coregonus clupeaformis)
Les mammifères
On retrouve 47 espèces de mammifères à Long Point. Le seul ongulé encore présent est le cerf de Virginie (Odocoileus virginianus).
Les carnivores présents dans la région sont le coyote (Canis latrans), le renard roux (Vulpes vulpes), le renard gris (Urocyon cinereoargenteus),
Coyote
le raton laveur (Procyon lotor), l'hermine (Mustela erminea), la belette à longue queue (Mustela frenata), le vison d'Amérique (Neovison vison),
Hermine
le blaireau d'Amérique (Taxidea taxus), la mouffette rayée (Mephitis mephitis), la loutre de rivière (Lontra canadensis), et le lynx du Canada (Lynx canadensis).
Lynx du Canada
Les petits mammifères que l'on retrouve dans la réserve sont l'opossum de Virginie (Didelphis virginiana), la musaraigne cendrée (Sorex cinereus), la musaraigne fuligineuse (Sorex fumeus), la grande musaraigne (Blarina brevicauda), la petite musaraigne (Cryptotis parva), la taupe à queue velue (Parascalops breweri), le condylure à nez étoilé (Condylura cristata),
Opossum de Virginie
le Lapin à queue blanche (Sylvilagus floridanus), le lièvre d'Europe (Lepus europaeus), le tamia rayé (Tamias striatus), la marmotte commune (Marmota monax), l'écureuil gris (Sciurus carolinensis), l'Écureuil roux (Tamiasciurus hudsonicus), le petit polatouche (Glaucomys volans), le castor du Canada (Castor canadensis), la souris à pattes blanches (Peromyscus leucopus), la souris sylvestre (Peromyscus maniculatus),
Petit polatouche
le campagnol-lemming de Cooper (Synaptomys cooperi), le rat musqué (Ondatra zibethicus), le campagnol sylvestre (Microtus pinetorum), le campagnol des prés (Microtus pennsylvanicus), le rat surmulot (Rattus norvegicus), la souris commune (Mus musculus), la souris sauteuse des champs (Zapus hudsonius) et le porc-épic d'Amérique (Erethizon dorsatum).
Porc épic d'Amérique
On y retrouve aussi les chauves-souris suivantes : la petite chauve-souris brune (Myotis lucifugus), la chauve-souris pygmée (Myotis leibii), la chauve-souris nordique (Myotis septentrionalis), la chauve-souris argentée (Lasionycteris noctivagans), la pipistrelle de l'Est (Perimyotis subflavus) et la grande chauve-souris brune (Eptesicus fuscus).
Chauve souris
La position méridionale de la péninsule permet d'observer plusieurs espèces rares au Canada, comme la petite musaraigne, la pipistrelle de l'Est, le blaireau d'Amérique, le renard gris, la chauve-souris nordique, le petit polatouche et le campagnol sylvestre. Certaines espèces ont cependant disparu de la région depuis le début de la colonisation, soit le Wapiti (Cervus canadensis), le lynx roux (Lynx rufus), l'ours noir (Ursus americanus), le loup de l'Est (Canis lycaon) et le lièvre d'Amérique (Lepus americanus).
Hépertofaune
Quelque 34 espèces d'amphibiens et de reptiles ont été recensées dans la région de Long Point. Les urodèles que l'on retrouve sont le necture tacheté (Necturus maculosus), le triton vert (Notophthalmus viridescens), la salamandre à points bleus (Ambystoma laterale), la salamandre de Jefferson (Ambystoma jeffersonianum), la salamandre maculée (Ambystoma maculatum), la salamandre à quatre doigts (Hemidactylium scutatum) et la salamandre rayée (Plethodon cinereus).
Necture tacheté
Les anoures de la région sont le crapaud d'Amérique (Anaxyrus americanus), le crapaud de Fowler (Anaxyrus fowleri), la rainette versicolore (Hyla versicolor), la rainette crucifère (Pseudacris crucifer), la grenouille verte (Rana clamitans), la grenouille des bois (Rana sylvatica), la grenouille léopard (Rana pipiens), la grenouille des marais (Rana palustris) et le ouaouaron (Rana catesbeianus).
Rainette crucifère
Les tortues de la pointe sont la tortue serpentine (Chelydra serpentina), la tortue musquée (Sternotherus odoratus), la tortue peinte (Chrysemys picta), la tortue géographique (Graptemys geographica), la tortue ponctuée (Clemmys guttata), la tortue mouchetée (Emydoidea blandingii) et la tortue-molle à épines (Apalone spinifera).
Tortue peinte
Les serpents de la réserve sont la couleuvre rayée (Thamnophis sirtalis), la couleuvre mince (Thamnophis sauritus), la couleuvre d'eau (Nerodia sipedon), la couleuvre à ventre rouge (Storeria occipitomaculata), la couleuvre brune (Storeria dekayi), la couleuvre verte (Liochlorophis vernalis), la couleuvre à nez plat (Heterodon platirhinos), la couleuvre obscure (Pantherophis spiloides), la couleuvre fauve de l'Est (Pantherophis gloydi), la couleuvre tachetée (Lampropeltis triangulum), la couleuvre royale (Regina septemvittata) et le massasauga (Sistrurus catenatus).
Massasauga
Les oiseaux
À Long Point, 331 espèces d'oiseaux ont été identifiées, ce qui fait l'un des endroits ayant la plus grande diversité avienne des Grands Lacs. Sur ces espèces, 173 sont reconnues ou suspectées nicher sur la pointe. C'est un lieu important du continent pour la migration de la sauvagine ; on y a dénombré en 1998 environ 9 624 545 oiseaux jours lors de la migration d'automne.
Parmi les espèces migratrices on retrouve le canard colvert (Anas platyrhynchos), le canard d'Amérique (Anas americana), le canard noir (Anas rubripes), le cygne siffleur (Cygnus columbianus), le fuligule à collier (Aythya collaris), le fuligule à dos blanc (Aythya valisineria), le fuligule à tête rouge (Aythya americana), le petit fuligule (Aythya affinis), le grand harle (Mergus merganser), le harle huppé (Mergus serrator).
Harle huppé
Outre la sauvagine, on y rencontre aussi les espèces migratrices suivantes : le courlis corlieu (Numenius phaeopus), la mouette de Bonaparte (Chroicocephalus philadelphia) et la sterne pierregarin (Sterna hirundo). La réserve est aussi un lieu de nidification important pour le bihoreau gris (Nycticorax nycticorax), le petit blongios (Ixobrychus exilis) et la sterne de Forster (Sterna forsteri).
Petit blongios
La réserve nationale de faune de Long Point (anglais : Long Point National Wildlife Area) est une aire protégée du Canada et l'une des dix réserves nationales de faune de l'Ontario. Elle est située dans la réserve de biosphère de Long Point, créée en 1986 en plus d'être reconnue comme site Ramsar depuis 1982. (Traité international adopté le 2 février 1971 pour la conservation et l'utilisation durable des zones humides, qui vise à enrayer leur dégradation ou disparition, aujourd'hui et demain, en reconnaissant leurs fonctions écologiques ainsi que leur valeur économique, culturelle, scientifique et récréative.)
Plage de Long Point.
Cette aire protégée est située sur un cordon littoral s'avançant sur le lac Érié. Elle comprend un système complexe de dunes, de milieux humides et de marais offrant de nombreux habitats pour la faune et la flore. Elle est fréquentée par pas moins de 47 espèces de mammifères, 331 d'oiseaux, 34 de reptiles et d'amphibiens et 60 de poissons et possède pas moins de 660 espèces de plantes vasculaires. Ce territoire a fait partie du territoire de chasse des Neutres et des Mississaugas avant d'être colonisé au début du XIXe siècle. En 1866, la Long Point Company acquiert la plupart des terres de la péninsule, assurant ainsi son intégrité écologique. Le territoire est géré depuis 1980 en tant que réserve nationale de faune par le Service canadien de la faune.
Vue satellite de Long Point.
La réserve nationale de faune est située sur la pointe Long, une péninsule de sable de 40 km de long au nord du lac Érié. Elle se trouve entièrement dans le comté de Norfolk, à 10 km au sud de Port Rowan.
La réserve est divisée en deux territoires. Le premier territoire, Thoroughfare Point, est situé à la base de la pointe et a une superficie de 450 ha. Le second, Long Point, comprend l'est de la pointe. Le secteur ouest jouxte le parc provincial de Long Point. On retrouve aussi le parc provincial de la Pointe Turkey au nord de la baie de Long Point et la réserve nationale de faune du Ruisseau-Big à l'ouest de la baie.
Réserve nationale de faune du Ruisseau-Big
Plusieurs autres péninsules du lac Érié ont des aires protégées semblables, comme le parc provincial Rondeau et le parc national de la Pointe-Pelée en Ontario et le parc d'État de Presque Isle en Pennsylvanie.
La pointe Long est un cordon littoral de 40 km s'avançant dans le lac Érié. Il s'agit du plus grand cordon littoral des Grands Lacs. Le sous-sol est composé de roches sédimentaires datant du Silurien et du Dévonien (entre 443 et 359 millions d'années). La formation de la pointe a commencé il y 7 600 ans à partir d'une moraine traversant le lac. Elle s'est accélérée quand le lac a atteint son niveau actuel il y a 4 000 ans. La pointe est alimentée par l'érosion de falaises de sable et d'argile qui sont localisées jusqu'à 95 km à l'ouest de la pointe. La péninsule est toujours en progression et avance de près de 5 m vers l'est chaque année.
Le relief de la réserve est plutôt plat : l'altitude va de 174 m, ce qui correspond au niveau du lac Érié, à 183 m. Le sud de la réserve est caractérisé par une plage de 32 km de long. Quant au nord de la péninsule, on y retrouve un vaste système de marais et de milieux humides divisé en alternance par des dunes de sable.
Phare de Long Point
Le climat de la région de Long Point est réputé pour être l'un des plus doux du Canada. Les hivers y sont doux et neigeux alors que les étés y sont humides et chauds. Les précipitations, dont le cumul annuel est proche de 1 000 mm, se répartissent équitablement tout au long de l'année. La moyenne des trois mois les plus chauds est de 19,4 °C alors que celle des trois mois les plus froids est de -4,5 °C.
Les plus vieilles preuves de la présence humaine au sud de l'Ontario remontent à 11 000 ans. Des pointes de flèches sont les seuls artéfacts retrouvés de la période paléoindienne. La végétation régionale se modifia pour l'actuelle il y a 8 000 ans, ce qui débuta la période archaïque. La période sylvicole commence avec l'apparition de la céramique vers Xe siècle av. J.-C.. Vers 900, la population commence graduellement à adopter la culture du trio maïs, haricot et courge, également connu sous le nom des Trois sœurs. La région était habitée par des Iroquoiens qui deviendront les Neutres.
Les trois Soeurs
Les Neutres formaient une confédération de cinq nations, les Attiragenregas, les Ahondihronons, les Antouaronons, les Onguiaronons et les Kakouagogas. À son apogée, la population de la confédération est estimée entre 12 000 et 40 000 habitants répartis dans 28 à 40 villages. Ceux-ci disparurent vers 1653, victime des guerres franco-iroquoises. La région fut ensuite occupée par les Mississaugas, une tribu semi-nomade de langue algonquienne.
Maison longue.
L'indépendance des États-Unis d'Amérique marqua le début de la colonisation ; les Loyalistes arrivèrent à partir des années 1780. Les Mississaugas cédèrent la région aux Britanniques le 22 mai 1784. Les cantons de la région furent cadastrés à la fin du XVIIIe siècle et la région obtint le surnom de Long Point Settlement. La vocation du comté de Norfolk au début du XIXe siècle est principalement fondée sur l'agriculture et l'exploitation forestière.
Carte du comté de Norfolk en 1880.
Le déclin et même la disparition du gibier dans la région incitèrent un groupe de chasseurs, organisés au sein de la Long Point Company, à acheter à la province du Canada la plupart des terres de la pointe, soit 6 044 ha, pour en faire une réserve de chasse en 1866. La seule terre qui ne fut pas acquise fut la propriété de la famille Anderson, située à l'extrémité de la pointe.
Cerf de Virginie
Le cerf de Virginie fut introduit dans la péninsule en 1874. La compagnie introduisit plusieurs techniques de conservation de la faune en émettant des permis de chasse et en interdisant la chasse à la sauvagine au printemps.
Le parc provincial de Long Point fut créé en 1921 à la base de la péninsule. La Long Point Company céda une partie de ses terres au Service canadien de la faune, qui en fit une réserve nationale de faune en 1980. En 1982, Long Point fut reconnu comme site Ramsar. Elle fut reconnue comme réserve de biosphère en 1986.
Selon la classification écologique de la Commission de coopération environnementale, Long Point est située dans l'écorégion de niveau III des basses-terres du lac Érié, elle-même située dans l'écorégion de niveau I des forêts tempérées de l'Est. Le cadre écologique du Canada remplace cette dernière par l'écozone des plaines à forêts mixtes. Cette écorégion est caractérisée par l'un des climats les plus doux du Canada.
Papillons Monarque
La réserve a été reconnue au niveau international comme réserve de biosphère, comme site Ramsar, comme zone importante pour la conservation des oiseaux (ZICO) d'importance mondiale pour ses espèces grégaires, la concentration de la sauvagine et la concentration d'oiseaux terrestres migrateurs et d'importance nationale pour la présence d'espèces menacées et d'espèces grégaires. Elle a été aussi reconnue comme réserve internationale pour le monarque (Danaus plexippus) suite à un accord binational avec le Mexique.
Le Petit Garçon...
Il était une fois un petit garçon
Qui allait à l'école pour la première fois.
C'était un tout petit garçon
Et l'école était plutôt grande.
Mais quand le petit garçon apprit
Qu'il y avait une porte
Par laquelle il pouvait passer directement
De l'extérieur de l'école à l'intérieur de la classe,
Il fut très heureux.
Et l'école ne lui paraissait plus
Aussi grande qu'avant.
Le petit garçon allait à l'école depuis quelque temps
Quand un beau matin
La maîtresse dit:
«Aujourd'hui nous allons faire un dessin.»
«Bien!» pensa le petit garçon.
Il aimait beaucoup dessiner.
Il pouvait faire toutes sortes de dessins:
Des lions et des tigres,
Des poules et des vaches,
Des trains et des bateaux.
Alors il ouvrit sa boîte de crayons
Et se mit à dessiner.
Mais la maîtresse dit:
«Attendez! Je n'ai pas dit de commencer!»
Et elle attendit que tout le monde soit prêt.
«Maintenant, dit la maîtresse,
Nous allons dessiner des fleurs.»
«Bien !» pensa le petit garçon,
Car il aimait faire des fleurs,
Et il en dessina de très belles
Avec ses crayons roses, orange et bleus.
Mais la maîtresse dit:
«Attendez! Je vais vous montrer comment.»
Et elle dessina une fleur sur le tableau noir.
Elle était rouge, avec une tige verte.
«Voilà, dit la maîtresse,
Maintenant vous pouvez commencer.»
Le petit garçon regarda la fleur de la maîtresse
Puis il regarda sa propre fleur.
Il aimait mieux sa fleur que celle de la maîtresse
Mais il ne dit rien,
Il retourna sa feuille et de l'autre côté
Dessina une fleur comme celle de la maîtresse.
Elle était rouge avec une tige verte.
Un jour que le petit garçon
Avait ouvert la porte d'entrée
Sans l'aide de personne
La maîtresse dit:
«Aujourd'hui nous allons faire quelque chose avec de la glaise!»
«Bien!» pensa le petit garçon.
Il aimait beaucoup la glaise.
Il pouvait faire un tas de choses avec de la glaise:
Des serpents et des bonhommes de neige,
Des éléphants et des souris,
Des voitures et des camions.
Et il se mit à pétrir sa boule de glaise.
Mais la maîtresse dit:
«Attendez! Je n'ai pas dit de commencer!»
Et elle attendit que tout le monde soit prêt.
«Maintenant, dit la maîtresse,
Nous allons faire une assiette.»
«Bien!» pensa le petit garçon,
Car il aimait faire des assiettes.
Et il en fit quelques unes
De toutes les formes et de toutes les grosseurs.
Mais la maîtresse dit:
«Attendez! je vais vous montrer comment.»
Et elle leur montra comment faire une assiette profonde.
«Voilà, dit la maîtresse,
Maintenant vous pouvez commencer.»
Le petit garçon regarda l'assiette de la maîtresse
Puis il regarda les siennes.
Il aimait mieux ses assiettes que celles de la maîtresse
Mais il ne dit rien,
Il prit sa glaise et la remit en boule,
Puis, il fit une assiette comme celle de la maîtresse.
C'était une assiette profonde.
Le petit garçon eut bientôt fait d'apprendre,
À attendre
Et à regarder,
Et à faire les choses comme la maîtresse.
Et bientôt après,
Il ne faisait plus rien à sa manière à lui.
Puis il arriva que
Le petit garçon et sa famille
Déménagèrent dans une autre maison,
Dans une autre ville,
Et le petit garçon
Se retrouva dans une autre école.
L'école était encore plus grosse
Que la précédente,
Et il n'y avait pas de porte qui s'ouvrait
Directement sur sa classe.
Il devait gravir de grands escaliers,
Et traverser un long corridor
Pour se rendre à sa classe.
Et dès le premier jour,
La maîtresse dit:
«Aujourd'hui nous allons faire un dessin!»
«Bien!» pensa le petit garçon,
Et il attendit que la maîtresse
Lui dise quoi faire
Mais elle ne disait rien.
Elle se promenait simplement dans la classe.
Quand elle arriva près du petit garçon,
Elle dit: «Tu ne veux pas faire un dessin?»
«Oui, dit le petit garçon,
Mais le dessin de quoi?»
«Je ne peux pas savoir tant que tu ne l'as pas fait», dit la maîtresse.
«Comment dois-je dessiner?» demanda le petit garçon.
«Mais comme tu veux», dit-elle.
«Avec quelles couleurs?» demanda-t-il.
«N'importe quelle couleur, répondit la maîtresse.
Si tout le monde faisait le même dessin,
En prenant les mêmes couleurs,
Comment pourrais-je les différencier,
Et savoir qui a fait quoi?»
«Je ne sais pas», dit le petit garçon.
Et il se mit à dessiner des fleurs
Roses, orange et bleues.
Il aimait sa nouvelle école,
Même s'il n'y avait pas de porte
Qui s'ouvrait sur sa classe!
(Helen E. Buckley)
Y love you Mami
Je t'aime mami
Merci mon petit coeur
pour ces jolis cadeaux...
je t'aime aussi très fort..
gros gros....
de ta Mamie
Le Grèbe roussâtre ou Grèbe de Delacour (Tachybaptus rufolavatus) était une espèce de la famille des Podicipedidae trouvée uniquement sur le lac Alaotra et les lacs environnants à Madagascar, déclarée officiellement disparue en 2010 après 25 ans sans signalement et n'ayant guère laissé le temps d'être étudiée. Son extinction est principalement imputée à l'introduction par l'humain de poissons carnassiers concurrençant les oiseaux sur le plan alimentaire, ainsi qu'à la destruction de l'habitat. D'apparence similaire au Grèbe castagneux, il s'hybridait avec cette espèce de manière importante et la possibilité d'un phénomène de « dilution génétique », induisant une perte de ressource génétique, est également avancée.
Grèbe castagneux
Le Grèbe de Delacour mesurait environ 19 cm pour une envergure de 40 cm. Cette espèce ne présentait pas de dimorphisme sexuel, mais le mâle était légèrement plus grand que la femelle. En plumage nuptial, le front, la calotte et l'arrière du cou étaient noirs avec de faibles reflets verts, contrastant fortement avec les côtés de la tête, d'un chamois clair, parfois grisâtre. Sous l'œil, souligné par une fine ligne noirâtre et à l'iris jaune clair, une tache blanchâtre s'étalait jusqu'à la mandibule inférieure du bec. Les parties inférieures étaient sombres, d'un brun tirant sur le gris ou le rouge et avec une zone plus claire au milieu du ventre. La poitrine ainsi que les flancs et la partie basse de l'abdomen étaient d'un gris très sombre. La queue plumeuse était brun sombre. Les pattes étaient vert grisâtre, ou jaunâtres.
Grèbe de Delacour
Le plumage internuptial différait du plumage nuptial par une teinte générale plus pâle et plus terne. Le bec, plus long que celui du Grèbe castagneux, était noir et ne comportait alors pas de tache commissurale.
L'immature, pour lequel les renseignements sont peu nombreux, présentait un plumage proche de celui de l'adulte en période internuptiale avec des taches sombres sur les côtés du cou.
Son aptitude au vol devait être amoindrie par ses petites ailes, ne l'autorisant à voler que sur de faibles distances et sédentarisant peut-être même l'espèce.
Cette espèce aquatique était endémique de Madagascar où elle ne vivait que sur le lac Alaotra et les étendues d'eaux environnantes. Ce grèbe affectionnait particulièrement les roselières et les massifs de papyrus du lac pour nidifier.
L'espèce a connu le déclin au cours du XXe siècle, principalement à cause de la destruction de son habitat et de la prédation par le poisson à tête de serpent Channa striata, un poisson carnivore introduit par l'homme pour la pêche dans les années 1980 au même titre que Tilapia zillii et des achigans, qui, s'ils pouvaient manger les oisillons, entraient surtout en concurrence avec l'oiseau sur le plan alimentaire en consommant de petits poissons ainsi que des nénuphars, utiles aux oiseaux pour nidifier. Il est également envisageable que le Grèbe de Delacour, oiseau plongeur, ait été victime de noyades dues aux filets de nylon des pêcheurs. Enfin un autre facteur humain est celui de la destruction de l'habitat (massifs de papyrus et roselières) et sa pollution par les pesticides dans le cadre de l'essor de la culture du riz.
Channa striata
Il faut ajouter à cela l'hybridation de plus en plus importante avec le Grèbe castagneux (Tachybaptus ruficollis capensis à Madagascar), duquel il a même été un temps considéré comme sous-espèce, et qui fait halte dans les zones humides lors de sa migration ; les espèces différant en plusieurs aspects essentiels, les oiseaux hybrides pourraient avoir souffert d'une diminution de leur fitness, au détriment de la ressource génétique : on peut parler de « dilution génétique ». Le Grèbe castagneux s'implante lui de plus en plus, puisque Delacour ne releva que cinq spécimens en 1933 et qu'il fut trouvé en grand nombre au lac Anosy par le colonel Philippe Milon une douzaine d'années plus tard.
La sous-espèce capensis du Grèbe castagneux s'hybridait avec le Grèbe roussâtre, induisant un processus de disparition de l'espèce de dynamique inverse à la spéciation, et irréversible.
Encore abondant durant les années 1940, une cinquantaine d'oiseaux a pu être observée sur le lac en 1960. Après l'observation en décembre 1982 de douze grèbes roussâtres puis en septembre 1985 de deux individus mêlés à des hybrides, les observations suivantes, en 1986 et 1988 sont celles d'hybrides n'ayant que quelques caractères de T. rufolavatus. Lors de recherches en 1999 et en 2000, aucun grèbe n'est aperçu dans les environs du lac. L'espèce est désormais considérée éteinte par l'UICN depuis le 26 mai 2010, lors de l'année internationale de la biodiversité. Cette extinction pourrait être rapprochée de celles du Grèbe de l'Atitlan (Podilymbus gigas), non observé depuis 1989 et du Grèbe des Andes (Podiceps andinus) tous deux disparus à cause d'une concurrence avec la piscifaune — des achigans du genre Micropterus — ainsi qu'à cause de la destruction de l'habitat côtier et, pour le Grèbe de l'Atitlan, une hybridation avec le Grèbe à bec bigarré (Podilymbus podiceps).
Grèbe de l'Atitlan
La redécouverte du Fuligule de Madagascar (Aythya innotata) en 2006, qui avait aussi disparu du lac Alaotra, peut être vue comme un signe d'espoir pour l'espèce. Cependant, contrairement au fuligule, le grèbe avait de faibles capacités de dispersion et n'a jamais été retrouvé ailleurs, les prétendues découvertes en dehors du lac Alaotra étant celles de Grèbes malgaches (Tachybaptus pelzelnii) ou de Grèbes castagneux. Des grèbes non identifiés aperçus en 2000 sur le lac Amparihinandriambavy ont peu de chance d'appartenir à l'espèce. Leon Bennun, directeur de l'organisation pour la conservation BirdLife International a déclaré qu'il ne restait « aucun espoir pour cette espèce » et en fait « un nouvel exemple des conséquences inattendues que peut avoir l'activité humaine ».
Fuligule de Madagascar
Cette extinction porte à 162 le nombre d'extinctions d'oiseaux confirmées depuis 1600, alors qu'une espèce d'oiseaux sur huit est considérée comme « menacée », soit un total de 1 240 espèces. La dernière espèce d'oiseaux officiellement déclarée éteinte avant ce grèbe était le Nicobar ponctué (Caloenas maculata), en 2008.
Nicobar ponctué
Le vêtement de Lumière...
Il était une fois un pauvre pêcheur nommé Hakyu Ryu, qui prenait fort peu de poissons et subsistait à grand-peine. Il vivait seul n'étant pas assez fortuné pour prendre femme, dans une misérable cabane, située près d'une belle forêt de pins, au pied du mont Fuji-Yama, dont le sommet est recouvert de neiges éternelles. Devant sa porte s'étendait une longue plage de sable blanc, et il contemplait jusqu'à l'horizon le bleu éclatant de l'océan Pacifique.
Hakyu appréciait ce paysage enchanteur, et il rêvait souvent. Cela l'aidait à vivre. Un matin de printemps, il traversait la forêt de pins lorsqu'il aperçut accroché à une branche un vêtement magnifique ; il était fait de plumes légères argentées et dorées, l'étoffe semblait tissée de lumière, et Hakyu en fut comme étourdi. Tenté, il hésita, jeta un coup d'oeil alentour. Il était seul. Il prit le vêtement le porta dans sa cabane, et le dissimula sous un tas de bois. Le soir, sur son tatami, avant de glisser au sommeil, il calcula les bénéfices que lui procurerait son larcin.
« J'irai demain au marché, je vendrai ce vêtement un bon prix, j'achèterai des filets neufs et solides, peut-être une barque, je ferai ainsi de belles pêches, je deviendrai un homme riche, alors je prendrai femme... »
Sur ces visions merveilleuses, il s'endormit. Pendant la nuit il fit un rêve. Une très belle jeune fille lui apparut :
« Je suis un ange, dit-elle, je viens des cieux pour visiter le monde. Mais vous avez pris mon vêtement et je ne puis retourner au ciel sans ma robe. le vous en supplie, rendez-la moi ! »
Hakyu l'interrompit :
« Je ne comprends rien à vos paroles, je ne vous ai pas dérobé votre robe, que je n'ai jamais vue ! Mais puisque vous êtes dans ma maison à cette heure de la nuit venez donc partager ma couche. »
Et saisi d"un brusque désir, il l'enlaça et voulut l'embrasser. C'est alors qu'il se réveilla. Ce rêve lui laissa un goût amer dans la bouche, et il eut honte.
« Comment ! se dit-il, je vole un vêtement magnifique, je mens à la jeune fille à qui il appartient et je veux la contraindre à partager ma couche.»
Il se souvint d'un vieux maître zen dont il avait suivi les enseignements dans sa jeunesse.
« Il n'y aura ni paix ni bonheur pour toi si tu ne pratiques la justice, si tu t'écartes de la vérité, si tu n'éprouves pas de compassion. »
Hakyu décida alors de rechercher partout la jeune fille, et de n'avoir de repos qu'il ne lui ait restitué son vêtement de lumière. Le lendemain de très bonne heure, il se rendit sur la plage, scruta l'horizon, en vain. Il s'approcha du bois de pins, et là, sous un arbre, il aperçut la jeune fille de son rêve qui pleurait. Il lui rendit son vêtement. Elle le remercia avec beaucoup de joie et d'effusions. Quand elle revêtit sa robe de lumière, elle se transforma et devint un ange qui s'éleva doucement dans les cieux en dansant avec une grâce inouï.
Le théâtre Nô représente souvent cette danse de l'ange. C'est un spectacle extraordinaire, l'un des plus beaux que l'on puisse imaginer. Hakyu le vit le premier, et il tomba en extase. Il rentra dans sa cabane. Les jours suivants, il prit autant de poisson que ses filets pouvaient en contenir.
Il se maria, il eut de nombreux enfants, et tous vécurent heureux longtemps, longtemps.
Aimer la vie...
C'est d'abord apprendre
À s'aimer soi-même
À accepter ses limites, s'y adapter
À reconnaître ses forces, les utiliser au service des autres
Oser la vie...
C'est avoir un rêve
Assez puissant pour croire passionnément
Assez grand pour qu'il soi envahissant
Assez beau pour qu'il égaye chaque jour
C'est croire...
Croire que nous sommes une Étincelle divine
Une Étincelle venue rayonner, le temps d'un passage
Croire que nous avons une mission
Croire que nous pouvons l'accomplir, malgré les obstacles
Croire en soi, en l'autrui, en la vie
C'est voir...
Voir toutes les beautés du monde
Au-delà des nuages
Voir tous les élans du coeur
Avec les yeux de l'âme
C'est créer...
À travers le geste, la parole, le regard
Créer et recréer son existence
Et tendre vers l'espoir
Créer la plénitude du moment
C'est communiquer...
Abandonner sa solitude première
S'ouvrir au regard et aux paroles des autres
Reconnaître la puissance d'un groupe
Et s'y joindre en toute confiance
C'est se libérer...
Car la vraie liberté est intérieur
Elle brise les chaînes
Elle nous donne la clé qui mène vers la lumière
Cette Lumière qui nous fait...
Aimer la vie
Texte de lise Thibault
Lieutenant gouverneur du Québec