Yurizan Beltran, née le 2 novembre 1986 à Los Angeles et morte le 13 décembre 2017 était une actrice américaine de films pornographiques.
Biographie
Carrière
Yurizan Beltrán Lebanue est née d'un père canadien (québécois) et d'une mère brésilienne
Décès
Elle est retrouvée morte le 13 décembre 2017 par son propriétaire dans son appartement de Los Angeles, apparemment des suites d'une overdose.
Ylenia Maria Sole Carrisi, née le 29 novembre 1970 à Rome et disparue depuis le 6 janvier 1994 à La Nouvelle-Orléans, est une actrice italienne.
Biographie
Ylenia Carrisi est la fille aînée des chanteurs Albano Carrisi et Romina Power. Elle a disparu dans des circonstances mystérieuses alors qu'elle séjournait à La Nouvelle-Orléans en janvier 1994.
En janvier 2013, à la demande de son père.Ylenia est déclarée décédée par un jugement du tribunal de Brindisi au jour du dernier contact téléphonique avec la famille, soit le 1er janvier 1994 en Italie et le 31 décembre 1993 à La Nouvelle-Orléans, en raison de la différence de fuseau horaire
Yuka Haneda (羽田夕夏, Haneda Yuka?), née le 14 juillet 1985 à Tokyo, est le nom de scène d'une japonaise idole de la vidéo pornographique, effeuilleuse et mannequin de charme réputée pour son tour de poitrine.
Biographie et carrière
Haneda est née à Tokyo (Japon) le 14 juillet 1985. Sa distraction favorite est de visionner des films, marcher, danser et fabriquer des faux ongles artistiques. Elle entre dans la pornographie en 2005 avec la série BOING. Elle est alors âgée de 20 ans. Elle interprète surtout des scènes de viol simulé, mazophallation, saphisme et masochisme mais son métier favori reste celui d'effeuilleuse. Elle est surtout réputée pour son tour de poitrine de 105 cm.
Filmographie partielle
Les titres sont à la fois en anglais et en japonais. Les titres japonais, qui apparaissent sur la couverture de la boîte, sont traduits en anglais ou sont ceux utilisés lors de leur parution en langue anglaise. Ils ne sont pas toujours en rapport. Une filmographie regroupant 250 films peut être consultée
Jeux
Yuka Haneda prête sa voix au personnage Seseri dans le jeu Espgaluda II.
Justice
19/12/2024 09:59 Actualisé le 19/12/2024 14:07
Procès des viols de Mazan : Dominique Pelicot condamné à la peine maximale, 20 ans de prison
L’homme a été déclaré coupable de viols aggravés sur son ex-épouse, Gisèle Pelicot, devant la cour criminelle du Vaucluse.
Par Maxime Birken avec AFP
JUSTICE - Un verdict qui fera date. Rarement un procès n’aura eu autant d’ampleur que celui des viols de Mazan, qui a connu son dénouement ce jeudi 19 décembre à Avignon, après trois mois et demi d’audiences éprouvantes devant la cour criminelle du Vaucluse.
Vers 10h15, Dominique Pelicot, 72 ans, a été condamné à la peine maximale, soit 20 ans de réclusion criminelle, comme l’avait requis le ministère public. À cette peine d’emprisonnement est associée une peine de sûreté des « deux tiers », a précisé le président de la cour, Roger Arata, ajoutant qu’en fin de peine, sa situation « fera l’objet d’un réexamen pour juger de sa sûreté ». Il sera en outre inscrit au fichier national des délinquants sexuels.
Peu avant, Dominique Pelicot avait été déclaré « coupable des faits de viol aggravé, sur la personne de Gisèle Pelicot » ainsi que sur une seconde femme, avait annoncé Roger Arata. Il est « également déclaré coupable de l’ensemble des délits connexes », avait-il précisé, notamment l’administration d’une substance à l’insu d’une personne, l’atteinte à la vie privée et la diffusion d’images, celles de son ex-épouse mais aussi de sa fille Caroline et de ses deux belles-filles.
Durant l’énoncé du verdict, Dominique Pelicot s’est levé et a écouté le président attentivement, mais sans exprimer une émotion particulière. Gisèle Pelicot et ses trois enfants étaient présents.
L’avocate de Dominique Pelicot, Béatrice Zavarro, a indiqué que son client, « quelque peu hébété » par la période de sûreté prononcé, n’excluait pas un appel afin qu’il soit rejugé par « un jury populaire », la cour criminelle étant elle constituée uniquement de magistrats professionnels. « Je voulais que madame Pelicot puisse sortir apaisée de ces débats, je pense que les verdicts qui ont été prononcés vont participer de cet apaisement, » a aussi déclaré l’avocate.
Les 50 coaccusés tous déclarés coupables
La grande inconnue de ce verdict résidait surtout dans les peines des 50 coaccusés, la cour devant individualiser ses sanctions pour chaque homme présent sur le banc des accusés. Âgés de 27 à 74 ans, ceux-ci ont tous été déclarés coupables « de viol aggravé par deux circonstances, la réunion et l’administration de substance », a annoncé la cour.
Pour ces hommes, les peines s’étalent ce jeudi de 3 à 15 ans de prison. Une grande majorité des accusés ont été condamnés à des peines en dessous de 10 ans de prison, et six d’entre eux sont même ressortis libres, sans que des mandats de dépôt ne soient réclamés, ceux-ci ayant déjà effectué leur peine en détention provisoire. La peine la plus basse, trois ans de prison dont deux avec sursis, a été pour Joseph C., 69 ans, accusé d’« attouchements » sur Gisèle Pelicot, et qui échappe donc à la prison. La plus lourde, de 15 ans de réclusion criminelle, a visé Romain V., 63 ans, venu six fois à Mazan pour violer Gisèle Pelicot.
Fin novembre, le ministère public avait réclamé de 10 à 18 ans de réclusion contre 49 des coaccusés, jugés pour viols aggravés ou tentative de viol, et quatre ans de prison contre le dernier, poursuivi pour « attouchements » sur Gisèle Pelicot. Ces réquisitions étaient plus sévères que la moyenne des condamnations pour viols en France, qui était de 11,1 ans en 2022, selon le ministère de la Justice.
Au total l’accusation avait demandé 652 ans de prison contre les 51 accusés, qui ont finalement été condamnés à 428 années derrière les barreaux.
« Les enfants sont déçus de ces peines basses », a commenté un membre de la famille Pelicot, qui a demandé à garder l’anonymat.
L’affaire des viols de Mazan, au retentissement international, avait permis de jeter une lumière nouvelle sur les violences faites aux femmes et la question de la soumission chimique en France. Ce jeudi matin, le verdict était à la une d’une majorité des grands sites de médias internationaux, à commencer par le New York Times et le Guardian.
Le Yorkshire terrier, plus couramment appelé York, est une race de chien de petite taille appartenant au groupe des terriers et originaire du comté anglais du même nom. Les traits distinctifs de la race sont sa petite taille (poids maximal 3,2 kg) et son pelage long et soyeux de couleur bleue, grise et feu. Très populaire auprès du grand public et en concours, ce chien surnommé « Yorkie » a également été à l'origine d'autres races comme le Terrier australien à poil soyeux.
Histoire
C’est au XIXe siècle que le Yorkshire a vu le jour, dans le comté anglais éponyme. La race est en effet originaire du Yorkshire et des environs de Manchester, une région accidentée du nord de l'Angleterre. Au milieu du XIXe siècle, des ouvriers écossais en quête de travail commencèrent à s'installer dans la région du Yorkshire, en y apportant avec eux des terriers de petite taille qui leur servaient à braconner et les débarrassaient des nuisibles. La petite taille du Yorkie permettait à son propriétaire de le transporter dans une besace et de le sortir au besoin pour débusquer un lapin de son trou. L'élevage des Yorkies était principalement le fait des mineurs et des ouvriers employés dans les filatures de coton et de laine des comtés de Yorkshire et de Lancashire.
La race a pour origine connue trois individus, un mâle nommé Old Crab, une femelle nommée Kitty et une autre femelle dont le nom n'a pas été retenu par l'histoire. Des chiens de race Paisley Terrier (une version réduite du Skye terrier) semblent également avoir participé aux premiers croisements. Ils étaient sélectionnés à partir de terriers écossais et connus sous le nom de Yorkshire Terriers, du fait que la race avait réellement émergé et évolué dans cette région.
Dans les premiers temps, n'importe quel chien de type terrier qui avait un poil long avec une touche de bleu sur le corps et des reflets fauve ou argent sur la tête et les pattes pouvait concourir dans la catégorie Yorkshire Terrier, pour peu qu'il ait la queue et les oreilles écourtées. Mais vers la fin des années 1860, un exemplaire de Paisley Terrier, présentant les traits typiques du Yorkshire et appelé Huddersfield Ben, dont la propriétaire, Mary Ann Foster, vivait dans le Yorkshire, commença à faire autorité dans les expositions canines à travers le Royaume-Uni, où il imposa le type moderne de la race.
Le Yorkshire Terrier arriva en Amérique du Nord en 1872 et le premier Yorkie à être enregistré à l'American Kennel Club (AKC) le fut en 1878. Comme la plupart des races de Terriers à partir de la fin du XIXe siècle, le Yorkshire s'éloigna progressivement de ses origines populaires et de ses fonctions primitives pour être adopté par les citadins et devenir un chien de compagnie.
En Martinique, la yole ronde est à l'origine une embarcation destinée aux marins pêcheurs. Il s'agit d'abord d'un outil de travail et de transport. La yole est un moyen de transport léger disposant d'une voile et ayant la particularité de ne pas comporter de bancs de nage mais des « bois dressés » sur les côtés et une godille à l'arrière. Elle est inscrite au patrimoine culturel immatériel de l'Unesco.
Historique
Après plusieurs années d'utilisation à des fins purement utilitaires, la yole est devenue une activité sportive dont la compétition (le tour de la Martinique des yoles rondes) est l’événement le plus populaire de l’île de la Martinique. C'est une création unique au monde, typiquement martiniquaise, qui y est même élevée au rang d’œuvre d'art. C'est à partir du XVIIe siècle que cette embarcation vit le jour, issue des techniques navales des différentes composantes de la population martiniquaise. Ce mélange de cultures a été déterminant dans la création d'un engin naval unique en son genre tant par fabrication que par sa navigation singulière.
La pêche était le principal moteur de la création de cette embarcation, elle est liée directement à la vie d'un marin pêcheur. La yole est restée pendant des années un moyen de subsistance pour la plupart des familles côtières. Pour effectuer leurs déplacements, les pécheurs se servaient très souvent de leurs yoles. Elles permettaient à la fois de transporter du matériel et de l'entreposer. À l'origine, plusieurs compétitions amicales étaient organisées par les pêcheurs eux-mêmes. Ces événements suscitaient un tel engouement que les différentes villes côtières ont commencé à organiser des compétitions officielles lors des fêtes communales. Aujourd'hui, la pratique de la yole ronde s'est démocratisée et la plupart des yoleurs sont issus de la population martiniquaise.
La construction de la yole est un savoir-faire qui se transmet de génération en génération. Dans un premier temps, ces connaissances était uniquement accordées aux fils, neveux et cousins du charpentier de marine. Ainsi sa création témoigne du caractère familial dans la construction de la yole martiniquaise. Toutes les créations suivent des méthodes traditionnelles depuis des générations de charpentiers, à savoir la non-utilisation de plan ou maquette, tout doit se faire de tête. Jusqu'à nos jours, cette embarcation est toujours restée propre à l’île de la Martinique.
En décembre 2020, la yole de Martinique, de la construction aux pratiques de navigation, un modèle de sauvegarde du patrimoine est inscrite au patrimoine culturel immatériel de l'Unesco
Le yaourt, yahourt, yogourt ou yoghourt, est un lait fermenté par le développement des seules bactéries lactiques thermophiles Lactobacillus delbrueckii subsp. bulgaricus et Streptococcus thermophilus qui doivent être ensemencées simultanément et se trouver vivantes dans le produit fini. C'est la définition officielle française depuis 1963 précisée par le décret de 1988. D'un pays à l'autre, les législations peuvent cependant différer.
Il fait partie des nombreux types de laits fermentés, et est introduit par les Turcs Seldjoukides dès le début du XIe siècle au Moyen-Orient, puis dans les Balkans par les Ottomans dès le XIVe siècle. Très populaire encore aujourd'hui, il est fait maison par de nombreuses familles dans les pays turcophones (Turquie, Azerbaïdjan, Kazakhstan...), dans les Balkans (Bulgarie, Roumanie, Grèce...) mais aussi au Proche-Orient (Syrie, Irak, Liban...). Sa standardisation et sa production industrielle dans la seconde moitié du XXe siècle, en ont fait un produit de grande consommation dans de nombreux pays du monde.
Dans les pays développés et en développement, ce mets naturellement acide est souvent additionné de sucre et de fruits pour être consommé en dessert ou au petit-déjeuner.
Spécificités du yaourt
En France, le terme « lait fermenté » est réservé à un produit à base de lait qui a subi une fermentation lactique aboutissant à la formation d'un gel. Il doit être distingué du « fromage frais à fermentation lactique » par le fait qu'il n'y a pas de fragmentation du gel suivie d'un égouttage, afin d'éliminer en partie la phase aqueuse.
Les premières productions de lait fermenté ont été faites à partir de fermentations spontanées dues au développement de la microflore naturellement présente dans le lait frais, les outres en peau de chèvre et l'environnement. Les agents de la fermentation sont principalement des bactéries lactiques qui transforment les sucres du lait en acide lactique. L'acidification du milieu déstabilise les agrégats de protéines en suspension aqueuse et entraîne la formation d'un gel (le caillé). Mais la fermentation peut être aussi affectée par les micrococcus, les corynéformes, les levures et les moisissures. D'une région à l'autre, la très grande diversité des souches fermentaires et des techniques de fabrication artisanale conduit à des produits de goût, de couleur et de texture très différents. Les bactéries lactiques de nombreux genres ont été identifiées dans les laits fermentés traditionnels (Lactobacillus, Lactococcus, Leuconostoc, Pediococcus, Streptococcus, et Bifidobacterium) mais aussi des bactéries pathogènes comme Escherichia coli, Staphylococcus aureus ou Listeria monocytogenes.
Dans la seconde moitié du XXe siècle, lorsque les yaourts sont devenus des produits de grande consommation vendu sur un marché de plus en plus large, le besoin s'est fait sentir de savoir à quoi référait de manière précise et constante l'étiquette « yaourt ».
Si en France, pour avoir droit à l'appellation de yaourt, le produit doit être ensemencé avec les bactéries lactiques, Lactobacillus delbrueckii subsp. bulgaricus et Streptococcus thermophilus, qui doivent se retrouver vivantes dans le produit consommé, la réglementation prévoit toutefois que le yaourt peut aussi contenir des morceaux de fruits, du sucre, du miel, des arômes... à raison de moins de 30 % du produit final.
Les produits laitiers contenant des additifs (colorants), des agents de texture (émulsifiants, stabilisants, épaississants ou gélifiants (amidon, pectine, gélatine)), ou ayant subi un traitement thermique après la fermentation, tuant les bactéries lactiques, n'ont plus droit à l'appellation « yaourt ». Ce sont les « laits fermentés aromatisés », « boissons à base de lait fermenté », et « laits fermentés ayant subi un traitement thermique après fermentation » et « boissons à base de lait fermenté ayant subi un traitement après fermentation ».
Le yaourt est un produit vivant très différent des produits traités thermiquement (étuvés ou pasteurisés) dont on allonge la durée de conservation en inactivant leur flore bactérienne. L'intérêt d'avoir un produit vivant tient au fait que les cultures vivantes améliorent la digestion du lactose chez les individus ayant des difficultés à les digérer.
Plusieurs laits fermentés traditionnels sont appelés yaourt, bien que les bactéries lactiques entrant dans leur fabrication ne soient pas les mêmes que celles du yaourt (Lactobacillus delbrueckii subsp. bulgaricus et Streptococcus thermophilus).
Étymologie
On dénombre environ quatre cents dénominations différentes des laits fermentés dans le monde : yo’ourt (yoğurt) en Turquie, yaourti (γιαούρτι) en Grèce, kisselo mlyako (Кисело мляко) en Bulgarie, kisselo mleko (Кисело млеко, qui signifie lait acide) en Serbie et Macédoine, viili en Finlande, zabade en Égypte, rayeb (رَآيب) au Maghreb et Proche-Orient, matsoni en Géorgie, madzoun en Arménie, mast (ماست) en Iran, dahi (दही) en Inde, katyk (et l’airag fait avec le lait de jument) en Mongolie... Hormis la plupart des langues européennes qui ont emprunté leur vocable au turc yoğurt, les autres langues utilisent des termes sans parenté indiquant probablement des créations locales indépendantes d'autres variétés de lait fermenté.
Le terme yogourt est un emprunt au turc yoğurt, mot qui lui-même dérive du verbe obsolète turc yoğmak signifiant « cailler, coaguler », yogourt signifie donc « caillé ». La lettre ğ était traditionnellement rendue par gh dans les translittérations latines d'avant 1928, époque où l'alphabet arabe fut abandonné pour l'alphabet latin-turc. En turc moderne, cette lettre est élidée devant une voyelle arrière, donnant ainsi la prononciation /joˈuɾt/, ce qui adapté au français a donné yaourt.
La première mention en turc médiéval du terme yoğurt date de l'année 1070, époque où le terme apparaît dans deux ouvrages qui décrivent l'usage du yaourt par des populations turques nomades.
En français, le terme de yogourt apparaît sous la plume de Bertrandon de la Broquière, un voyageur intrépide qui dans les années 1432-1433, après avoir visité Jérusalem, entreprend de faire le chemin de retour par voie de terre, déguisé en Turc. Dans son ouvrage "Le voyage d'outremer", il écrit : « Les Turquemans nous baillerent une grande telle de lait quaillié qu'ils appellent yogourt ».
Le terme de yaourt est plus récent et est arrivé au 18e siècle venant également du turc mais en passant par l'anglais qui originellement avait adopté ce terme là avant d'adopter yogurt.
Usage actuel : « yaourt » ou « yogourt »
En France, yaourt est le terme d'usage courant alors qu'en Belgique, au Québec, au Nouveau-Brunswick et en Suisse, yoghourt et yogourt sont plus usuels.
En Belgique, l'usage de yoghourt peut s'expliquer notamment par la présence du néerlandais yoghurt dans les publicités bilingues. Au Québec la prononciation de yogourt omet le t final.
L'appareil servant à fabriquer le yaourt/yogourt est une yogourtière en Suisse et au Québec, et une yaourtière en France. En Belgique, les deux sont utilisés
Prendre un enfant est une chanson d'Yves Duteil issue de son album de 1977 Yves Duteil. Elle est sortie en single l'année suivante.
C'est l'une de ses chansons les plus connues.
Elle a été élue meilleure chanson française du xxe siècle, selon le mensuel Notre temps en 1987 et est arrivée en 1988 en tête d'un sondage organisé par la SACEM, RTL et Canal+, visant à déterminer le hit-parade des plus belles chansons du siècle.
Développement et composition
La chanson a été écrite et composée par Yves Duteil lui-mêm
Liste des pistes
Single 7" 45 tours Pathé-Marconi-EMI 2C 008 - 14.607
A. Prendre un enfant (à Martine) (4:17)
B. Vole à tire d'ailes, nage à tire d'eau (2:05)
Reprises
La chanson a été adaptée en plusieurs langues.
Elle a été enregistrée, entre autres, par Monika Martin (en allemand sous le titre Gib einem Kind deine Hand), Benny Neyman (dans une version néerlandaise intitulée Ode aan Maastricht, qui ne garde pas le sens original de la chanson), Nana Mouskouri (en français et en allemand), Kids United avec Claudio Capéo, Paul Roelandt (en néerlandais sous le titre Neem eens een kind bij de hand), Monika Martin avec Yvann (en allemand), Stefanie Hertel (en allemand), Peter Reber et Nina, André Rieu (dans une version multilingue de Ode aan Maastricht, intitulée Ode to Maastricht), Vox Angeli, Joan Baez et Miriam Makeba.
Elle est également utilisée dans le film 37°2 le matin de Jean-Jacques Beineix, chantée par Vincent Lindon jouant le rôle d'un gendarme.
En 2013, le groupe de punk-rock Opium du peuple reprend la chanson sur leur album La Révolte des Opiumettes, en modifiant légèrement les paroles
Paroles
Prendre un enfant par la main
Pour l'emmener vers demain
Pour lui donner la confiance en son pas
Prendre un enfant pour un roi
Prendre un enfant dans ses bras
Et pour la première fois
Sécher ses larmes en étouffant de joie
Prendre un enfant dans ses bras
Prendre un enfant par le cœur
Pour soulager ses malheurs
Tout doucement, sans parler, sans pudeur
Prendre un enfant sur son cœur
Prendre un enfant dans ses bras
Mais pour la première fois
Verser des larmes en étouffant sa joie
Prendre un enfant contre soi
Prendre un enfant par la main
Et lui chanter des refrains
Pour qu'il s'endorme à la tombée du jour
Prendre un enfant par l'amour
Prendre un enfant comme il vient
Et consoler ses chagrins
Vivre sa vie des années, puis soudain
Prendre un enfant par la main
En regardant tout au bout du chemin
Prendre un enfant pour le sien
Source : Musixmatch
Paroliers : Yves Duteil
Le złoty (prononcé en polonais : /ˈzwɔtɨ/ ; symbole : zł ; code ISO : PLN) est l'unité monétaire principale de la Pologne. Il est divisé en 100 groszy. Le terme złoty signifie littéralement « d'or » ou « doré ».
Le 1er janvier 1995, le nouveau złoty (PLN) a remplacé l'ancien złoty (PLZ, créé en 1950) à la suite de l'hyperinflation du début des années 1990 au cours de 1 PLN = 10 000 PLZ.
La politique monétaire de la Pologne relève de la compétence de la Banque nationale de Pologne (en polonais : Narodowy Bank Polski, NBP), fondée en 1945.
Histoire du złoty polonais
Royaume de Pologne et Union polono-lituanienne
Le złoty est une unité monétaire polonaise traditionnelle qui remonte au Moyen Âge. Initialement, durant les XIVe et XVe siècles, le nom est utilisé pour toutes sortes de pièces d'or étrangères utilisées en Pologne, notamment les pièces de Venise et les ducats de Hongrie. La monnaie courante qui circule alors est le denar aux armes de la Pologne.
En 1496, la Diète approuve la création d'une monnaie nationale, le złoty, dont la valeur est fixée à 30 grosz, pièce de monnaie frappée depuis 1347 et calquée sur le gros de Prague (grosz praski). Le grosz est subdivisé en deux « połgrosz » et trois « solid ».
Jusqu'en 1787, le cours du złoty est lié à celui du thaler (talara) du Saint-Empire romain germanique (1 thaler = 8 złotys), puis il est dévalué à deux reprises avant le troisième partage de la Pologne (1795) tandis que des billets du Trésor (bilet Skarbowy) sont émis pour des valeurs allant de 1 à 1 000 złotys à partir de juin 1794, sous l'autorité de Tadeusz Kościuszko, Jean-Noel Roche et de Stéphane Boschung, régulateurs de monnaie.
La Pologne démembrée
Le złoty continue de circuler après ce partage. Le Duché de Varsovie (1807-1815) frappe des pièces libellées en « grosz », « złotys » et « thalers » et émet des billets libellés en « thalers ».
Lors du congrès de Vienne en 1815, le duché de Varsovie devient le royaume de Pologne, dévolu au tsar de Russie. À partir de 1816, le złoty est aligné sur le rouble (1 złoty = 15 kopecks, 1 grosz = 1/2 kopeck). Les grosz et les złotys sont frappés à Varsovie jusqu'en 1850, mais dès 1832, après l'échec de l'insurrection de 1830-1831, circulent aussi en Pologne des pièces libellées en roubles.
Par ailleurs, entre 1835 et 1846, la Ville libre de Cracovie, autre résultat du congrès de Vienne, émet sa propre monnaie, le złoty de Cracovie.
À partir de 1850, la seule monnaie émise dans le royaume de Pologne est le rouble ; les pièces de monnaie sont russes, les billets sont émis par la Banque de Pologne. Après l'échec du soulèvement de janvier 1863, le système monétaire polonais est totalement intégré à celui de l'Empire russe. Toutefois, les pièces d'or antérieures restent en circulation jusqu'en 1914, en même temps que les roubles-or, surnommés en Pologne świnki (« cochons ») et les souverains.
Après l'occupation de la Pologne par les Allemands pendant la Première Guerre mondiale en 1917, le rouble fut remplacé par le mark polonais, dont la valeur initiale était identique à celle du mark allemand.
Après la défaite allemande, les nouvelles autorités polonaises ne rétablirent pas immédiatement le złoty mais dès 1919, elle durent dévaluer plusieurs fois le mark polonais, entraînées dans une spirale d'hyperinflation. Le złoty fut finalement réintroduit lors de la réforme monétaire (du premier ministre Władysław Grabski) en 1924, au cours de 1 złoty pour 1 800 000 marks polonais, le złoty fut alors divisé en 100 grosz. Cette monnaie est appelée au regard de l'histoire économique polonaise, « deuxième złoty », et les premières frappes portent la date de « 1923 ».
La monnaie du Gouvernement général durant la Seconde Guerre mondiale
À la suite de l’invasion de la Pologne en septembre 1939, les autorités allemandes décidèrent que les billets polonais d’avant-guerre conserveraient leur validité sur le territoire du Gouvernement Général, à l’exception des deux coupures les plus élevées, qui devaient être mises en dépôt pour être tamponnées en rouge au verso avec la mention en allemand : Generalgouvernement für die besetzten polnischen Gebiete (« Gouvernement général des territoires polonais occupés ») puis réintroduites en circulation en attendant l’émission de nouveaux billets, mais la consigne fut peu suivie d’effets et cette impression fut massivement falsifiée. Désireux de maintenir la confiance de la population dans la monnaie et de faciliter la gestion de trésorerie dans les territoires occupés, les Allemands se résolurent à conserver le nom złoty et proposèrent à Félix Mlynarski, ex-vice-président de la Banque de Pologne (dissoute), ainsi qu’à Wladyslaw Grabski, un autre économiste polonais de renom, d’administrer la monnaie sur le territoire du Gouvernement général. Ceux-ci parvinrent à obtenir des Allemands que les nouvelles coupures soient rédigées exclusivement en polonais, et que dans le nom de la banque émettrice figure le mot Pologne. La nouvelle institution, baptisée Banque d’émission de Pologne (en polonais : Bank Emisyjny w Polsce), fut créée en avril 1940 ; avec la Croix-Rouge de Pologne, elle demeura durant toute la seconde guerre mondiale le seul organisme officiel autorisé par les Allemands à porter un nom faisant explicitement référence à la Pologne. La politique monétaire resta cependant subordonnée dans les faits aux autorités allemandes, qui accrurent considérablement la quantité de monnaie en circulation, réduisant ainsi le niveau de vie (inflation).
Les territoires polonais situés en dehors du Gouvernement général furent soit incorporés au Troisième Reich, où seul le Reichsmark avait cours légal, soit occupés par l’Union soviétique, où circulait le rouble. Ce n’est qu’à partir du 21 juillet 1944 qu’une monnaie portant le nom de złoty fut réintroduite par les Soviétiques dans les territoires repris aux Allemands (uniquement sous forme de billets).
La monnaie de la république populaire de Pologne
En 1949, le gouvernement de la nouvelle république populaire de Pologne instaura un « troisième złoty », valant 100 zł. de 1944. Cette nouvelle monnaie ne devint convertible qu'en 1990.
Le « nouveau złoty »
Dans les années 1990, la chute du régime communiste et le passage à l'économie de marché entraîne une inflation galopante. Le nouveau gouvernement décide donc la création d'un « nouveau złoty » dont le cours est fixé à 10 000 « anciens złotys ». Ce złoty réévalué entre en circulation le 1er janvier 1995 et s'échange alors contre environ 0,62 Deutsche Mark.
Depuis 1999 (année d'introduction de l'euro), la parité moyenne du złoty face à l'euro est d'environ 4 złotys pour 1 euro. Celle-ci est descendue à 5 złotys pour 1 euro (minimum atteint le 23 février 2004), est progressivement remontée durant plus de quatre ans, atteignant 3,20 złotys pour 1 euro le 28 juillet 2008, puis elle a brutalement chuté jusqu’en février 2009, jusqu’à flirter avec son minimum atteint cinq ans plus tôt. Depuis le second semestre 2009, le złoty s’échange contre 0,22 à 0,26 euro.
Contrairement au Danemark, négociateur et signataire des traités européens antérieurs à l'entrée de la Pologne dans l'Union européenne (traité de Maastricht, d'Amsterdam et de Nice) et qui a obtenu des clauses particulières, la Pologne a repris sans dérogation tous les traités lors de son adhésion en 2004 et a donc vocation à adopter l'euro. Cependant, aucun délai n'ayant été fixé, cette obligation demeure théorique. La date d'entrée de la Pologne dans le mécanisme « ERM-2 » de stabilisation des changes, préalable indispensable à l'adoption de l'Euro, a ainsi sans cesse été repoussée.
Le 19 juin 2015, l'Union européenne a mis fin aux procédures concernant les déficits excessifs de Malte et de la Pologne, confirmant ainsi que ces deux pays avaient ramené leurs déficits sous la barre des 3 % du PIB, la valeur de référence de l'UE, mais les autorités polonaises ont dissous le service qui était chargé de préparer la Pologne à l'adoption de la monnaie unique, repoussant cette échéance sine die.
Émissions monétaires actuelles
Pièces de monnaie
1 grosz
2 grosze
5 groszy
10 groszy
20 groszy
50 groszy
1 złoty
2 złote, bimétallique
5 złotych, bimétallique
Billets de banque
La dernière série de billets représente des souverains polonais :
10 złotych, type Mieszko Ier de Pologne (2012-2016)
20 złotych, type Boleslas Ier de Pologne (2012-2016)
50 złotych, type Casimir III de Pologne (2012-2017)
100 złotych, type Ladislas II Jagellon (2012-2018)
200 złotych, type Sigismond Ier de Pologne (2015)
500 złotych, type Jean III Sobieski (2016-2017)
Orthographe et grammaire polonaise
L'accord en nombre des noms et des adjectifs est assez complexe en polonais car il existe plusieurs formes de pluriel :
la phrase nominale s’accorde au singulier avec le nombre 1, comme en français ;
la phrase nominale s’accorde au pluriel à tous les cas de déclinaison avec 2, 3 et 4 et tous les nombres dont le dernier chiffre est 2, 3 ou 4 (à l’exception de 12, 13, 14). En effet, si comme en français, « trente-et-un » se termine bien par « un » et « cinquante-quatre » se termine bien par « quatre », les nombres « douze », « treize » et « quatorze » font exception, bien qu'étant composés des mots « deux », « trois » et « quatre » (dwanaście, trzynaście, czternaście) ;
la phrase nominale s'accorde au génitif pluriel avec tous les autres nombres (notamment ceux qui se terminent par 5, 6, 7, 8, 9, 0, 11, 12, 13 ou 14) y compris les nombres comportant des fractions et des décimales. (Se référer au français (a) un euro, (b) deux euros et (c) un million d'euros).
Au nominatif et à l’accusatif (les cas qui expriment les notions du sujet et de l’objet), on utilise donc les formes : złoty, złote ou złotych et les formes grosz, grosze ou groszy :
(a) nominatif/accusatif singulier : złoty et grosz
avec le nombre 1 seulement
jeden złoty (1 zł), jeden grosz (1 gr)
(b) nominatif/accusatif pluriel : złote et grosze
avec les nombres 2, 3 et 4, et avec tous les nombres dont le dernier élément exprimé est 2, 3 ou 4
dwa złote (2 zł), cztery grosze (4 gr)
(c) génitif pluriel : złotych et groszy (comme un complément)
avec tous les nombres qui n’ont pas déjà été mentionnés, y compris les nombres aux fractions et aux décimales
pięć złotych (5 zł), jedenaście groszy (11 gr), dwa i pół złotych (2,50 zł), milion złotych (1 000 000 zł)
Remarque : dans l'article ci-dessus, les pluriels ont été francisés à la forme : zlotys (comme dans tous les articles relatifs aux unités monétaires). Par ailleurs, on trouve parfois dans des textes anciens la transcription française : zlote, ou encore sa traduction en florin ; en polonais, les deux termes sont néanmoins distincts (floren et złoty).
On appelait cette énorme souche de mille manières suivant les régions et les patois : son nom courant était tréfeu, tréfouet du latin tres foci, « trois feux », car elle devait brûler trois jours durant. Le gâteau en forme de bûche de Noël portait encore parfois au début du XXe siècle le nom de « coquille » ou petite bûche, en patois, le cogneù. En Normandie, souque ou chuquet. Elle s'appelle tronche dans la Bresse. En Bourguignon, ou suche ou gobe de Noël. En Berry cosse de Nau, en Breton kef nedeleck, dans les Vosges galenche de Noë; et encore Coque de Noël (Champagne), Choque en Picard). En Argonne, Lorraine, hoche, oche, hoque, toc, mouchon (Angoumois) suivant les communes. En Provençal la bûche du feu portait le nom de chalendon ou calegneaou, cacho fuech , cacho fio, calendaou, et autres noms suivant les régions, Souc de Nadal (en Languedoc), traditionnellement le bois d'un arbre fruitier. En Limousin, Cosso de Nadau, Tisou de Nado. Elle porte également le nom de bocque dans les Ardennes, de cachefioc dans le Roussillon et de capsaou en Aquitaine