Mayotte (en mahorais : Maoré), officiellement nommée département de Mayotte, est à la fois une région française d'outre-mer et une collectivité territoriale unique, dirigée par le conseil départemental de Mayotte.
Au plan géographique, Mayotte est un ensemble d'îles situé à l'est de l'archipel des Comores, au nord du canal du Mozambique et au nord-ouest de Madagascar dans l'océan Indien. Mayotte est constituée de deux îles principales, Grande-Terre et Petite-Terre, et de plusieurs autres petites îles dont Mtsamboro, Mbouzi et Bandrélé. Son code départemental officiel est « 976 ». Jusqu’en août 2023, Dzaoudzi, situé en Petite-Terre, était le chef-lieu de jure tandis que le chef-lieu de facto était Mamoudzou, sur Grande-Terre, qui est aussi la ville la plus peuplée de Mayotte ; à partir du 24 août 2023, Mamoudzou devient le chef-lieu officiel de la collectivité. Le siège du conseil départemental et les services administratifs de la préfecture sont tous deux à Mamoudzou. Du fait de son statut de département et région d'outre-mer, Mayotte est également une région ultrapériphérique de l'Union européenne. Ses habitants sont appelés les Mahorais et les langues locales sont le mahorais (shimaoré) et le shibushi.
Le 25 avril 1841, sous le règne de Louis-Philippe Ier, le dernier sultan de Mayotte Andriantsoly, menacé par les royaumes voisins, vend son île au royaume de France en échange de sa protection. En 1848, l'île intègre la République française. En 1886, la France établit un protectorat sur le reste de l'archipel des Comores, composé de la Grande Comore, Mohéli et Anjouan qui se retrouvent placées sous la direction du gouverneur de Mayotte. Toutefois, à partir de 1958, l'administration quitte Mayotte pour Moroni (en Grande Comore), ce qui provoque le mécontentement des Mahorais, qui réclament la départementalisation.
Dans les années 1960 et 1970, Zéna M'Déré et le mouvement des chatouilleuses militent pour le rattachement définitif de Mayotte à la République française. En 1974, la France organise, sur l'ensemble de l'archipel des Comores, un référendum pour décider d'une éventuelle indépendance, mais les Mahorais ne votent qu'à 36,78 % pour l'indépendance. Un second référendum est organisé uniquement à Mayotte en 1976, qui confirme ce choix de la population. À la suite du référendum local de 2009, Mayotte devient département et région d'outre-mer (DROM) à assemblée délibérante unique : le conseil départemental exerce également les compétences d'un conseil régional en 2011. En 2014, Mayotte change également de statut au niveau européen, devenant une région ultrapériphérique, et fait depuis partie de l'Union européenne. L'État Comorien revendique toujours la souveraineté sur Mayotte depuis son indépendance.
En 2022, Mayotte comptait 310 000 habitants selon le dernier recensement, contre 256 518 habitants en 2017 et 212 645 en 2012, répartis sur 376 km2, soit une densité de plus de 800 h/km2.
Du fait de la forte immigration depuis les Comores voisines, Mayotte a ainsi la plus forte densité de population de la France d'outre-mer, mais aussi le plus fort taux de croissance avec près de cinq enfants par femme en moyenne.
Ce jeune département doit faire face à des difficultés sociales de taille. Selon un rapport de l'INSEE publié en 2018, 77 % de la population vit sous le seuil de pauvreté national, comparé à 14% pour la France métropolitaine.
Priorité pour la France ː transformer 40 % des résidences principales aujourd'hui des cases en tôle en maisons de bois ou briques séchées, relier 29 % des ménages qui n'ont pas l'eau courante. Améliorer toutes les infrastructures, ports et adductions d'eau. Et surtout aider TPE et PME pour aider les 66 % des 15–64 ans chercheurs d'emploi à en trouver un. Seuls un tiers ont un emploi. Le taux de pauvreté défini par ce même rapport est de 84 %. En 2019, avec une croissance démographique de 3,8 %, la moitié de la population avait moins de 17 ans. En outre, en raison de l'arrivée massive des migrants en kwassa kwassa, petits bateaux des passeurs, en provenance des Comores, chaque année, des milliers de personnes périssent en tentant de rallier les côtes de l'île, de manière illégale, en dépit du danger de la mer, qui est réputée pour être particulièrement périlleuse.
De ce fait, plus de 50 % des résidents du département sont des Comoriens ou étrangers
Photo de personnels de la Sécurité civile déployés à Mayotte avant le passage du cyclone tropical Chido (Photo by Handout / Securite Civile / AFP). HANDOUT / AFP
Catastrophe naturelle. L’archipel de Mayotte ravagé par le cyclone Chido
Le cyclone tropical Chido a frappé Mayotte, samedi 14 décembre, avec une violence “exceptionnelle”, provocant des dégâts considérables. Les premières informations font état de deux morts mais les autorités craignent que le bilan ne s’alourdisse sensiblement dans les prochains jours.
Lecture 2 min. Publié le 15 décembre 2024 à 06h15, mis à jour le 15 décembre 2024 à 09h17
L’archipel de Mayotte, 101e département français, a été dévasté samedi par “le pire cyclone à avoir frappé les îles depuis près d’un siècle”, observe la BBC. “Au moins deux personnes auraient été tuées lorsque le cyclone Chido a touché terre samedi, provoquant des rafales de vent de plus de 225 km/h.”
Avant même que le cyclone “ne frappe [l’archipel] de plein fouet samedi matin, des témoignages faisaient déjà état d’arbres déracinés, de toits de bâtiments arrachés et de chutes de lignes électriques”, ajoute la radiotélévision publique britannique.
“L’heure est à l’urgence”, a déclaré sur X le président Emmanuel Macron, assurant que “tout le pays” était aux côtés des Mahorais. Le ministre de l’Intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau, a évoqué pour sa part une “situation dramatique”, et averti qu’il faudrait sans doute plusieurs jours pour “affiner” le bilan humain, craignant qu’il ne soit “lourd”. Le ministre se rendra sur l’archipel lundi.
Selon lui, l’“habitat précaire”, qui concerne au moins un tiers de la population de l’archipel, a été “entièrement détruit”.
Aéroport “impraticable”
“Mayotte traverse une crise sans précédent, laissant ses habitants dans une situation critique”, s’alarme pour sa part Le Matin des Comores.
“L’île est pratiquement isolée du reste du monde, avec des échanges limités aux seuls avions militaires. L’aéroport, désormais impraticable, paralyse l’arrivée des secours et complique les efforts pour répondre à une situation humanitaire alarmante.”
Le média comorien précise en outre qu’une “coupure d’électricité affecte près de 15 000 foyers” et que “l’effondrement des infrastructures a également touché la maternité, un pilier du système de santé local”, infligeant “une pression supplémentaire sur des services de santé déjà fragilisés”.
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Le Premier ministre François Bayrou, fraîchement nommé, a participé samedi soir à une réunion interministérielle de crise, à l’issue de laquelle il a assuré que “les services de l’État [étaient] présents et organisés” face à un cyclone “d’une violence inattendue”. Il a lui aussi déploré une situation “dramatique” et “absolument exceptionnelle”.
Prévenir les pillages
La BBC souligne que Mayotte avait initialement été placée “sous alerte violette, le niveau le plus élevé”, imposant “un confinement strict de l’ensemble de la population, y compris les services d’urgence”. Il a depuis été “abaissé au niveau rouge, pour permettre aux secours de quitter leurs bases”.
Selon Euronews, quelque “1 600 policiers et gendarmes ont été déployés” pour “aider la population et prévenir d’éventuels pillages”, et “110 secouristes et pompiers ont été envoyés à Mayotte depuis la France et le territoire voisin de La Réunion”. Un renfort supplémentaire de 140 personnes sera envoyé dimanche.
L’archipel de Mayotte, “nettement plus pauvre” que la métropole, “est aux prises avec la violence des gangs et les troubles sociaux depuis des décennies”, remarque la Deutsche Welle. “Ces tensions ont également été attisées par des coupures d’eau en début d’année.”
Après avoir balayé Mayotte, le cyclone Chido se trouvait dimanche matin au large du Mozambique, où il devrait toucher terre dans les prochaines heures. Avec des vents de plus de 210 km/h, il est l’équivalent d’“un ouragan de catégorie 4” dans l’océan Atlantique, précise le New York Times.
Le « sapin » de Noël des origines en Europe du Nord ne peut être représenté que par l'épicéa commun (Picea abies) et le pin sylvestre (Pinus sylvestris), seules espèces présentes naturellement dans ces contrées. Le premier est généralement considéré comme l'espèce traditionnelle. En France, le « sapin » utilisé pour Noël n'est pas le sapin blanc (Abies alba) qui est le sapin le plus répandu dans les forêts françaises, mais surtout l'épicéa commun (Picea abies). L'épicéa est plus parfumé que le sapin blanc et dans la nature les sujets assez grands présentent la forme typique qui a inspiré celle du sapin de Noël de l'imagerie populaire : forme conique et branches arquées portant une ramure dense qui retombe en drapés. La culture de l'épicéa est aussi plus facile et moins coûteuse grâce à sa croissance plus rapide et sa moindre sensibilité au gel de printemps. Mais de nos jours, il est nettement supplanté par le sapin de Nordmann (Abies nordmanniana), originaire du Caucase, apparu plus récemment sur le marché et qui est en constante progression. Ce dernier se montre plus adapté à l'usage à l'intérieur des foyers car il est plus dense avec des branches plus fortes et mieux étagées dès son jeune âge, il a des aiguilles plus grandes d'un beau vert luisant qui se conservent très longtemps sur l'arbre. Mais de croissance plus lente, son prix reste plus élevé et son parfum résineux beaucoup plus discret. En 2016, le sapin de Nordmann représente les trois quarts des achats en France. Le sapin noble (Abies procera), espèce d'origine américaine, avec son port majestueux plus étagé, son parfum balsamique et la robustesse de ses aiguilles vert-bleuté, est un compromis entre l'épicéa et le sapin de Nordmann.
En Amérique du Nord, un grand nombre d'espèces sont cultivées pour produire des sapins de Noël. L'un des plus utilisés aux États-Unis est le pin sylvestre (Pinus sylvestris), espèce d'origine européenne. Ce pin a dominé le marché américain des années 1950 aux années 1980. Le douglas (Pseudotsuga menziesii) et le sapin de Fraser (Abies fraseri) remportent désormais beaucoup de succès. En Amérique du Nord les arbres de Noël du commerce sont souvent fortement taillés durant leur croissance pour leur donner un port dense et régulier, ce qui explique en partie la différence dans le choix des espèces par rapport à l'Europe où est privilégié plutôt les arbres de forme naturelle, orientant le choix vers des espèces ayant un port naturel attractif.
Au Canada, la tradition veut que le sapin baumier (Abies balsamea) soit utilisé ; il a la propriété de dégager un parfum fort apprécié. Mais le sapin de Fraser (Abies fraseri) est aussi utilisé, car il conserve mieux ses aiguilles.
Stewball (prononcé : [ˈstjuːbɔːl]) est une chanson d'origine anglo-saxonne adaptée en français par Pierre Delanoë et Hugues Aufray et interprétée par ce dernier. Elle sort en 1966 sur un super 45 tours de quatre titres où figure également Céline. Ces deux chansons comptent parmi les plus importants succès de Hugues Aufray.
Origine de la chanson et variations dans les paroles originales
Au départ, il y a, au XVIIIe siècle, un cheval de course britannique nommé Skewball (en) dont la réputation de gagnant est telle que cela a donné naissance à une ballade devenue elle aussi célèbre et intemporelle.
L'origine de la chanson remonte au XVIIIe siècle. Elle fut créée pour célébrer une victoire de Skewball, le cheval blanc à taches alezanes sur une jument grise lors d'une course hippique qui eut lieu à Kildare en Irlande. Les origines de Skewball étant modestes alors que la jument grise appartenait à un riche propriétaire, la chanson célèbre symboliquement la victoire du pauvre sur le riche.
Au fil des ans, des variantes de la ballade apparaissent, une version intitulée The Plains of Kildare, chantée par Andy Irvine et Paul Brady, voit le jour en 1976, ainsi qu'une autre, Skewbald interprétée par Albert Lloyd mais l'histoire globale du cheval d'origine modeste qui gagne la course demeure.
La chanson s'implante en Amérique, avec les émigrés Irlandais et subit musicalement des transformations, le nom du cheval n'est plus Skewball mais Stewball. Elle devient un chant de travail, dans la communauté afro-américaine d'une part et, d'autre part, dans les pénitenciers du sud des États-Unis où Stewball est la plus répandue des chain gang songs selon John et Alan Lomax dans leur livre American Ballads and Folk Songs. Les bluesmen s'en emparent, Leadbelly, Woody Guthrie, Memphis Slim ou Willie Dixon l'enregistrent. Dans ces versions, Stewball est parfois un cheval noir et aveugle, il court tellement vite qu'il laisse son ombre derrière lui, c'est le cheval sur lequel il faut parier, alors que son adversaire malheureux, Molly la jument grise, tombe pendant la course.
Parallèlement, la chanson a fait son chemin chez les immigrants blancs venus d'Europe. Elle est enregistrée par le groupe folk The Weavers puis par The Greenbriar Boys. La version de ces derniers est reprise par Peter, Paul and Mary, Joan Baez et par The Hollies en Grande-Bretagne.
Influences
La musique de la chanson Happy Xmas (War Is Over) de John Lennon et Yoko Ono est basée sur celle de Stewball.
L'adaptation française par Hugues Aufray et Pierre Delanoë
En 1966, Pierre Delanoë et Hugues Aufray adaptent Stewball en français, avec un changement majeur dans le texte puisque ce n'est plus la jument Molly qui chute lors d'une course, mais Stewball qui se brise une jambe et doit être achevé.
Discographie
1966 : Super 45 tours Barclay 71061 : Céline, Les mercenaires - Stewball, Le bon dieu s'ennuyait. La chanson orthographiée sur la pochette Le Bon Dieu s'ennuyait, est en réalité Le Bon Dieu s'énervait
Reprises
Après Hugues Aufray, divers interprètes ont repris la chanson en français. Parmi eux, l'ensemble vocal Vox Angeli en 2010 ou Alpha Blondy dans une version reggae en 2011.
Céline est une chanson écrite et composée par Vline Buggy, Mort Shuman, Hugues Aufray et interprétée par ce dernier. Elle sort en 1966 sur un EP (ou super 45 tours) de quatre titres où figure également Stewball. Ces deux chansons comptent parmi les plus importants succès de Hugues Aufray.
Les deux autres titres du EP sont Les Mercenaires et Le Bon Dieu s'ennuyait.
Avant d'être interprétée par Hugues Aufray, Céline avait été proposée à Claude François et Richard Anthony qui la refusèrent.
Avec le succès de la chanson (plus de 200 000 exemplaires vendus en France), le prénom Céline devient populaire, et Céline Dion, née en 1968, est prénommée d'après la chanson
En 1985, la chanson a fait l'objet d'une reprise par Gilles Marchal.
Paroles de la chanson Céline par Hugues Aufray
Dis-moi, Céline, les années ont passé.Pourquoi n'as-tu jamais pensé à te marier?De tout' mes sœur qui vivaient ici,Tu es la seule sans mari.Non, non, non, ne rougis pas, non, ne rougis pas.Tu as, tu as toujours de beaux yeux.Ne rougis pas, non, ne rougis pas.Tu aurais pu rendre un homme heureux.Dis-moi, Céline, toi qui es notre aînée,Toi qui fus notre mèr', toi qui l'as remplacée,N'as-tu vécu pour nous autrefoisQue sans jamais penser à toi?Non, non, non, ne rougis pas, non, ne rougis pas.
Tu as, tu as toujours de beaux yeux.Ne rougis pas, non, ne rougis pas.Tu aurais pu rendre un homme heureux.
Dis-moi, Céline, qu'est-il donc devenuCe gentil fiancé qu'on n'a jamais revu?Est c' pour ne pas nous abandonnerQue tu l'as laissée s'en aller?Non, non, non, ne rougis pas, non, ne rougis pas.Tu as, tu as toujours de beaux yeux.Ne rougis pas, non, ne rougis pas.Tu aurais pu rendre un homme heureux.Mais non, Céline, ta vie n'est pas perdue.Nous sommes les enfants que tu n'as jamais eus.Il y a longtemps que je le savaisEt je ne l'oublierai jamais.
Ne pleure pas, non, ne pleure pas.
Tu as toujours les yeux d'autrefois.
Ne pleure pas, non, ne pleure pas.
Nous resterons toujours près de toi,
Nous resterons toujours près de toi
Les Hurons-Wendats constituent un peuple autochtone de famille linguistique iroquoienne originaire du sud de l’Ontario, au Canada. Bien qu'établis à cet endroit à l’arrivée des Européens au XVIIe siècle, la majorité d'entre eux se trouvent aujourd'hui au Québec, en Oklahoma, au Kansas et au Michigan. Les orthographes Ouendat (nom) et ouendat/ouendate (adjectif) sont aussi utilisées.
Lors du premier contact franco-wendat en 1609, les Hurons-Wendats étaient, d'après les premiers Européens entrant en contact avec eux, organisés en une confédération de cinq tribus ou peuplades distinctes : les Attignawantan, les Attignaenongnehac, les Arendaronon, les Tahontaenrat et les Ataronchronons.
Les Hurons-Wendats3, étaient en guerre contre les Iroquois à l’arrivée des Français dans la région. L’alliance franco-wendate et les alliances formées par les Iroquois avec les Néerlandais (qui anéantirent les Adirondacks), puis avec les Anglais, imbriquèrent cette guerre à celle des puissances colonisatrices. Fusils et couteaux en acier accrurent la mortalité au sein des combats, et dès 1649 les Iroquois massacrèrent les Wendats. Ils prirent un grand nombre de captifs : après une année, suivant les coutumes iroquoiennes, les uns furent adoptés par mariage avec un membre de la tribu et les autres torturés et tués.
Un groupe d'environ 300 Wendats catholiques se réfugia près de la ville de Québec après la dispersion de leur peuple par les Iroquois. Leurs descendants y vivent dans la réserve indienne de Wendake, aussi appelé le « Village Huron », près de Loretteville. Un autre groupe, les actuels Wyandots, s’enfuit vers l’ouest, où il trouva refuge dans les États actuels de l’Ohio et du Michigan.
Vers la fin du XVIIIe siècle, les Hurons-Wendats de l’Ouest obtinrent une position d’importance symbolique en tant qu'« oncles » de la Confédération du Wabache qui combattait aux États-Unis dans les années 1790. Les descendants des Wendats de l'ouest sont divisés en trois groupes : un certain nombre resté dans le Michigan et l’Ontario (la Nation Wyandot d'Anderdon), un autre groupe conduit au Kansas et un troisième, le plus grand, dans l’Oklahoma.
Les 3 000 Hurons-Wendats vivant au Québec sont pour la plupart catholiques et francophones, bien qu’il y ait actuellement un mouvement en faveur de l’étude et de l’utilisation de la langue Wendate.
Les Hurons-Wendats de Loretteville sont connus depuis longtemps pour leur production d'artisanat et d'objets traditionnels, entre autres les mocassins et les raquettes de babiche.
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Le husky de Sibérie, le husky sibérien, ou tout simplement appelé husky, est une race de chien originaire de Sibérie orientale, en Russie, où il est traditionnellement élevé comme chien d'attelage.
Étymologie
Husky signifie « enroué, rauque » en anglais, caractéristique de l'aboiement de ce chien.
Deux pluriels existent pour ce mot : « huskys » (pluriel conforme à l'orthographe française) ou « huskies » (anglicisme).
Historique
Originaire de Sibérie orientale, le husky sibérien apparut autour de 2000 av. J-C, auprès des Tchouktches, peuple à la langue d’origine paléosibérienne. Au Kamtchatka, le peuple tchouktche vivait autour du bassin de la rivière Kolyma. L'isolement de la tribu et un système méthodique d'élevage ont conduit à une amélioration continuelle de la race : les Tchouktches, en éliminant systématiquement les chiens agressifs, ont réussi à produire un chien de trait adéquat pour le traîneau mais aussi comme gardien des biens et compagnon pour les enfants. Chez eux, les chiens faisaient partie de la famille et partageaient souvent l'habitation.
La légende tchouktche veut que le husky soit né de l'amour d'un loup et de la lune : le husky a l'apparence du loup et porte la queue en croissant de lune. Selon la légende, les soirs de pleine lune, huskys et loups hurlent pour appeler la lune afin qu'elle redescende à nouveau.
En 1909, neuf chiens sont amenés en Alaska par un marchand de fourrure russe pour participer à la course All Alaska Sweepstakes, longue de 653 km. Ce premier attelage, malgré la taille plus petite des chiens, se classe troisième. Un Écossais, impressionné par l'extraordinaire résistance de ces chiens, en importa 61 autres pour se constituer trois attelages au All Alaska Sweepstakes de 1910, ils terminèrent premier, deuxième et quatrième.
Lors de l'hiver 1925, lorsqu'une épidémie de diphtérie frappe le village de Nome en Alaska, c'est un relais d'attelages de huskys, menés par les chiens Balto et Togo qui permit de livrer le sérum. Cette prouesse valut à ces chiens et à leurs maîtres une notoriété nationale.
La race est reconnue par l'American Kennel Club dès 1930 et le Siberian Husky Club of America est fondé en 1938. En France, les premiers huskys de Sibérie sont importés en 1970 et la première inscription au LOF a lieu en 1973. Faisant partie dans un premier temps au club « Réunion d'Amateurs de Samoyèdes et Chiens Nordiques », la race est à présent gérée par le club Siberian Husky France depuis le 1er avril 1992. Le husky a été exterminé en URSS, peu ont survécu. Le Canada a toutefois préservé la race. Ils sont revenus en Russie en 1991, grâce au spécimen Nival du Loup Sibérien (Élevage Belge) qui fait partie encore aujourd’hui d’1/3 des pédigrées dans ce pays. Le nom « husky » a été proposé par Mme Tatiana Ochkova, ce qui a permis de mettre l’accent sur la différence entre les « Laika », très proches de la race mais plutôt destinés à la chasse, et les huskies qui gardent ça dans leurs gènes mais sont plutôt adeptes à traîner (d’où « chiens de traîneau »). Mme Tatiana Ochkova a monté en 1992 le premier club de huskies russes, (depuis le retour de la race dans le pays d’origine) : « le Croc blanc ».
Contrairement au husky d'Alaska, il est classé à la section 1 du groupe 5 de la fédération cynologique internationale : chien nordique de traineau de type spitz.
Description
Manteau
Le husky de Sibérie a un pelage double qui est plus épais que celui de la plupart des autres races de chiens. Il se compose de deux couches : un sous-poil dense et finement ondulé et un poil de couverture plus long et plus épais. Cela protège efficacement les chiens contre les rigoureux hivers de l'Arctique et reflète également la chaleur en été. Ils peuvent supporter des températures aussi basses que −50 à −60 °C (−58 à −76 °F). Le sous-poil est souvent absent pendant la mue. Leur pelage épais nécessite un toilettage hebdomadaire.
Un pelage excessivement long, parfois appelé "wooly" ou "woolie", est considéré comme un défaut selon les normes de la race car il manque à la fois la protection plus épaisse des poils de garde du pelage standard, obscurcit le contour bien défini du chien, provoque une surchauffe plus rapide lors de travaux sérieux de harnais, et devient facilement emmêlé et recouvert de neige et de glace.
Les Huskies de Sibérie se déclinent en différentes couleurs et motifs, souvent avec des pattes et des jambes blanches, des marques faciales et une pointe de queue blanche. Les exemples de couleurs de pelage incluent le noir et blanc, le cuivre-rouge et blanc, le gris et blanc, le blanc pur et le rare pelage "agouti", bien que de nombreux individus aient des taches blondes ou piebald. Certains ont également le motif "saddle back", dans lequel les poils de garde noirs sont limités à la zone du dos, tandis que la tête, les reins et les épaules sont soit rouge clair, soit blancs. Il existe une grande variété de marques faciales frappantes, de lunettes et d'autres marques. Toutes les couleurs de pelage, du noir au blanc pur, sont autorisées. Les motifs de pelage Merle ne sont pas autorisés par l'American Kennel Club (AKC) et le Kennel Club (KC). Ce motif est souvent associé à des problèmes de santé et à une reproduction impure.
Yeux
L'American Kennel Club décrit les yeux du Husky de Sibérie comme "en forme d'amande, modérément espacés et légèrement obliques." La norme de la race du AKC stipule que les yeux peuvent être marron, bleus ou noirs ; un de chaque couleur ou avec hétérochromie est acceptable. Ces combinaisons de couleurs d'yeux sont considérées comme acceptables par l'American Kennel Club. L'hétérochromie n'affecte pas la vision du chien.
Nez
Les chiens de qualité pour les expositions préfèrent ne pas avoir le nez pointu ni carré. Le nez est noir chez les chiens gris, marron chez les chiens noirs, foie chez les chiens couleur cuivre et peut être de couleur beige clair chez les chiens blancs. Dans certains cas, les Huskies de Sibérie peuvent présenter ce qu'on appelle un "nez de neige" ou "nez d'hiver." Cette condition est appelée hypopigmentation chez les animaux. Le "nez de neige" est accepté en exposition.
Queue
Les queues des Huskies de Sibérie sont lourdement fournies en poils ; ces chiens ont souvent tendance à se recroqueviller avec leur queue sur leur visage et leur nez pour fournir une chaleur supplémentaire. Lorsqu'il se recroqueville pour dormir, le Husky de Sibérie couvre son nez pour se réchauffer, souvent appelé « le tourbillon sibérien ». La queue devrait être expressive, tenue basse lorsque le chien est détendu et courbée vers le haut en forme de « faucille » quand il est excité ou intéressé par quelque chose.
Taille
La norme de la race indique que les mâles doivent idéalement mesurer entre 20 et 24 pouces (51 et 61 cm) au garrot et peser entre 45 et 60 livres (20 et 27 kg). Les femelles sont plus petites, mesurant entre 19 et 23 pouces (48 et 58 cm) au garrot et pesant entre 35 et 50 livres (16 et 23 kg). Les habitants de Nome appelaient les Huskies de Sibérie des "rats de Sibérie" en raison de leur taille de 40 à 50 livres (18 à 23 kg), par rapport à la taille des Malamutes de l'Alaska de 75 à 85 livres (34 à 39 kg).
Comportement
Le Husky a généralement tendance à hurler plutôt qu'à aboyer. On les décrit comme des artistes de l'évasion, cela peut inclure creuser sous les clôtures, mâcher à travers celles-ci, voire sauter par-dessus.
Étant donné que le Husky de Sibérie a été élevé dans un cadre familial par les Chukchis et non laissé pour se débrouiller seul, on peut lui faire confiance avec les enfants. L'ASPCA classe la race comme étant bonne avec les enfants. Elle indique également qu'ils ont une grande énergie à l'intérieur, ont des besoins d'exercice spéciaux et peuvent être destructeurs "sans les soins appropriés".
Les Huskies de Sibérie ont une forte tendance à la chasse en raison du fait que les Chukchis les laissaient se promener librement en été. Les chiens chassaient en meute et s'en prenaient aux chats sauvages, aux oiseaux et aux écureuils, mais avec une éducation, ils peuvent être de confiance avec d'autres petits animaux. Ils ne revenaient dans les villages des Chukchis que lorsque la neige revenait et que la nourriture devenait rare. Leurs instincts de chasse se retrouvent toujours dans la race aujourd'hui, comme en témoigne leur tendance généralement élevée à la chasse.
Une clôture d'environ 6 pi (1,83 m) est recommandée pour cette race en tant qu'animal de compagnie, bien que certains aient réussi à franchir des clôtures de 8 pi (2,44 m). Les barrières de confinement pour animaux électriques peuvent ne pas être efficaces. Ils ont besoin de la compagnie fréquente des humains et d'autres chiens, et leur besoin de se sentir partie intégrante d'une meute est très fort.
Le caractère du husky de Sibérie est amical et doux. Le husky ne peut pas être utilisé comme chien de garde ; les huskies de Sibérie n'ont généralement aucune agressivité envers les humains. De plus, la race montre souvent de l'indépendance, ce qui est un désavantage pour les chiens de service. Essayer d'enseigner un comportement agressif aux huskies de Sibérie peut entraîner des problèmes mentaux chez le chien. Cela peut être dangereux pour le propriétaire. Le chien est intelligent, mais peut être têtu en raison de son indépendance, de son impulsivité et de son inattention. Pour obtenir l'obéissance, il est très bénéfique de commencer l'entraînement dès le plus jeune âge.
Les huskies de Sibérie ont été classés 77e sur 138 races comparées pour leur intelligence par le psychologue canin Stanley Coren. Cependant, les classements dans les travaux publiés de Coren utilisaient uniquement l'une des trois formes définies d'intelligence canine, "Intelligence de Travail et d'Obéissance", qui se concentre sur la facilité d'entraînement - la capacité d'un chien à suivre des instructions et des commandes dans un contexte direct, spécifiquement par des juges d'essai dans un parcours contrôlé. Le travail du husky de Sibérie en tant que chien de traîneau, avec un minimum de direction active d'un conducteur, et la dépendance d'un conducteur sur les chiens pour prendre leurs propres décisions dans des conditions difficiles, utilisent les deux autres formes, "Intelligence Instinctive" et "Intelligence Adaptative", de manière beaucoup plus importante.
Races proches
Les malamutes, samoyèdes et chien du Groenland originaire d'Alaska et de Sibérie, sont proches du husky.
Caractère
Le husky de Sibérie est décrit dans le standard FCI comme d'un tempérament gentil et doux, éveillé et sociable, mais c'est un chien actif qui aime l'aventure. Il peut donc être amené à fuguer ou détruire comme tout chien dont les besoins ne sont pas respectés. Il n'est pas possessif et ne fait pas preuve de méfiance envers les étrangers ou les autres chiens. C'est un chien qui aime beaucoup les enfants. Étant donné sa force brute et son énergie plus qu’abondante, il est toutefois souvent évité dans les milieux familiaux, malgré cet amour insatiable pour les enfants et le jeu. Le husky de Sibérie est donc souvent, à tort, considéré comme un chien agressif selon la croyance populaire. D’ailleurs, un sondage de 1996 sur les morsures de chiens à travers le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse et l'Île-du-Prince-Édouard, montre que le husky sibérien ne se place pas du tout à l’avant-plan sur cet aspect. Bien entendu, ce caractère doux et domestique est en grande partie dû à l’élevage intransigeant mis en place par les communautés Tchouktches, en Russie. La technique consistant en la suppression automatique de chiens montrant des signes d’agressivité, plusieurs générations plus tard, il ne restait donc que ceux dont les gènes ont été corrigés pour subvenir aux besoins des peuples qui les ont élevés et dressés, sans imposer les désavantages qu’imposait la gestion d’un chien agressif. Aujourd’hui, le husky sibérien est un chien de salon aussi bien qu’il peut être un chien de la nature, on en voit dans les villes, comme dans les pâturages, et comme son ADN l’a si bien fait dans les communautés Tchouktches, le husky de Sibérie, au fil des générations, s’est adapté à un mode de vie beaucoup moins rural. Certains husky vivent aujourd’hui dans des centres-villes, dans des appartements : ils y sont heureux tant que leurs besoins sont respectés. Ces chiens sont joviaux, requièrent beaucoup d’attention de la part de leur propriétaire, et ne connaissent aucune limite à leur terrain de jeu.
Entretien
Les huskys muent deux fois par an : ils changent complètement de fourrure, ce qui peut durer trois semaines ou plus. Le reste du temps, les huskys perdent relativement peu de poils.
Le toilettage (en) est proscrit dans le standard de la race.
Troubles de santé
Dysplasie de la hanche
L'incidence de la dysplasie de la hanche est relativement faible. Toutefois, les chiens destinés à la reproduction devraient, entre autres, faire l'objet d'une certification de la « Fondation orthopédique animale » avant l'accouplement. Cette certification ne peut être obtenue avant l'âge de deux ans. Les efforts soutenus des éleveurs ont permis de maintenir l'incidence de ce problème à un faible niveau.
Problèmes oculaires
Selon la Canine Eye Registry Foundation (CERF), l'incidence de cataractes chez les animaux vérifiés par l'American College of Veterinary Ophtalmologist est d'environ 15 à 18 %. L'incidence véritable est probablement plus élevée, étant donné que nombre d'éleveurs d'expérience peuvent découvrir l'anomalie précocement et ne font pas certifier les chiots. Typiquement, ces cataractes affectent peu la vision du chien qui peut quand même mener une vie heureuse et normale après stérilisation. Cependant, il existe une forme de cataractes plus agressive qui progresse rapidement et peut entraîner une cécité totale vers l'âge de deux ou trois ans.
Il existe également un problème de dystrophie de la cornée au sein de la race. Cette maladie cause une perte de vision diffuse et progressive à partir de l'âge moyen. Chez plusieurs races, dont le husky, on a noté l'apparition d'un problème d'atrophie progressive de la rétine et d'atrophie rétinienne centrale progressive. Ce sont des affections d'origine génétique et le dépistage chez les couples éventuels a permis d'en réduire sensiblement l'incidence au sein de la race. À l'heure actuelle, l'incidence de l'atrophie centrale de la rétine est relativement faible.
Le husky peut également être sujet au glaucome, notamment certaines lignées développées pour la course. Le glaucome cause généralement des douleurs et une perte de vision significatives avant que le problème ne soit détecté.
Pyodermites
Cette race de chien est sujette aux pyodermites, des infections bactériennes de la peau. Une pyodermite est susceptible d’apparaître à la suite d'une irritation, une allergie ou une piqûre d'insecte. Il s'agit de petits boutons de pus parfois sous forme de tâches accompagnées de croûtes.
Utilité
Le husky est un chien de traîneau sélectionné pour parcourir des distances importantes à une vitesse modérée, par grands froids. Son caractère confiant en fait un piètre chien de garde.
Balto et Togo sont célèbres pour leur participation à la course au sérum de 1925, à Nome (Alaska), afin de transporter un médicament antidiphtérique.
Huso huso, communément appelé bélouga, béluga, grand esturgeon ou béluga européen, est une espèce de poissons de la famille des esturgeons. Il vit principalement dans les bassins de la mer Caspienne et la mer Noire, mais se rencontre aussi en mer Adriatique. Avec une taille pouvant atteindre 7,2 m pour une masse de 1 571 kg, c'est le plus gros poisson d'eau douce.
C'est un poisson très convoité pour ses précieux œufs, le caviar bélouga. Mais la surpêche et le braconnage ainsi que sa maturation tardive (18 ans), due à sa grande longévité (jusqu'à 118 ans, voire plus), font de lui une espèce en danger critique de disparition selon l'Union internationale pour la conservation de la nature. La diminution significative de ses effectifs a incité de nombreux gouvernements à adopter des restrictions sur le commerce de son caviar.
Description
Le béluga est un très grand poisson qui peut atteindre plus de 7 m de long pour une masse de plus de 1 500 kg qui pourrait vivre jusqu'à 150 ans (âge confirmé, 118 ans).
Le plus grand rapport généralement accepté fait état d'une femelle prise en 1827 dans l'estuaire de la Volga de 7,2 m pour une masse de 1 571 kg. Plusieurs autres rapports parlent d'esturgeons âgés dépassant 5 m de long. Ces grandes tailles font du béluga le plus gros poisson d'eau douce dans le monde, et un rival pour le poisson lune, parmi tous les poissons osseux vivants. Le Beluga rivalise également avec le grand requin blanc, le requin du Groenland et le requin-tigre pour le titre de plus grand poisson prédateur. Le béluga est beaucoup plus grand que le silure glane, le poisson-chat géant du Mékong ou le pirarucu. Néanmoins, certains scientifiques considèrent que le poisson-chat géant du Mékong est le plus grand vrai poisson d'eau douce, en raison de la capacité de l'esturgeon à vivre en eau de mer et qu'il passe beaucoup de sa vie en eaux saumâtres
Écologie et comportement
Le béluga est un grand prédateur qui se nourrit d'autres poissons, essentiellement des poissons marins de petite taille (gobies, Clupeonella, merlans, anchois, poissons-plats, mulets, aloses, fraies de poissons de fond, etc), mais également des crustacés et des mollusques. Mais il peut aussi avaler des poissons de très grande taille (carpe, esturgeons), et rarement des jeunes phoques de la Caspienne.
Reproduction
Pour la reproduction, le béluga remonte divers grands fleuves comme le Danube ou la Volga mais aussi des rivières de moindre importance. C'est donc un poisson migrateur anadrome. Il est parfois assimilé à un poisson marin, mais il est surtout considéré comme un poisson fluvial. La maturité sexuelle est tardive, 12 à 14 ans pour les mâles et de 16 à 18 ans pour les femelles. La femelle ne se reproduit que tous les 2 à 4 ans, au printemps ou à l'automne. Les poissons remontent les cours d'eau. La femelle pond ses œufs directement sur la pierre au fond de l'eau, leur nombre est impressionnant, entre 300 000 et 7 500 000 selon la taille de la femelle. Les œufs éclosent en un peu plus d'une semaine et les jeunes rejoignent rapidement la mer pour s'y développer (contrairement aux saumons par exemple qui restent plusieurs années en eau douce).
Des hybrides issus du croisement d'une femelle Huso huso avec un mâle Acipenser ruthenus ont pu être obtenus et élevés en étang avant d'être relâchés en milieu naturel. Ils présentent une croissance plus rapide et sont d'une taille plus grande que les A. ruthenus. Ils sont élevés en vue de l'obtention d'un caviar de grande qualité.
Répartition
Le béluga est une espèce anadrome que l'on rencontre principalement en mer Caspienne ou en mer Noire et parfois dans l'Adriatique ou en Méditerranée.
Étymologie et dénomination
Il ne faut pas le confondre avec le béluga (en russe : белуха), cétacé aussi appelé « baleine blanche ». De fait, le mot beluga vient directement du russe : белуга et signifie « blanc ». En russe, la même confusion a donné naissance à l'expression реветь белугой, qui signifie vociférer, pousser des cris désespérés.
Le béluga et l'homme
Caviar
La chair du béluga est peu estimée, par contre, le caviar béluga est un mets recherché de renommée mondiale. De tout temps, ce caviar a été rare et coûteux mais, en raison de la menace qui pèse actuellement sur ce poisson et sa raréfaction sur le marché, les prix sont de plus en plus élevés.
Conservation
En raison de la surpêche et du braconnage, la population de ce poisson a fortement diminué, ce qui a poussé de nombreux gouvernements à promulguer des restrictions à son commerce.
En 2014, l'Union internationale pour la conservation de la nature classe le béluga parmi les espèces en danger critique de disparition. Il s'agit de l'une des espèces protégées figurant dans l'appendice III de la Convention de Berne et son commerce est limité en vertu de l'appendice II de la CITES. La population méditerranéenne est fortement protégée en vertu de l'appendice II de la Convention de Berne, il est interdit de les tuer de manière intentionnelle.
Aux États-Unis, le FWS a interdit les importations de caviar de béluga et autres produits de la mer Caspienne depuis le 7 octobre 2005.