Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
08.11.2024
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nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
très bien fait http://titi.ce nterblog.net
Par han.t, le 03.09.2024
wsl
Par Anonyme, le 26.06.2024
Charles Trenet, né Louis Charles Augustin Georges Trenet le 18 mai 1913 à Narbonne (Aude) et mort le 19 février 2001 à Créteil (Val-de-Marne), est un auteur-compositeur-interprète français.
Surnommé « le Fou Chantant », il est l'auteur de près de mille chansons à l'inspiration souvent poétique, dont certaines, comme La Mer, Y'a d'la joie, L'Âme des poètes, Ménilmontant ou encore Douce France, demeurent des succès populaires intemporels, au-delà même de la francophonie.
Charles Trenet naît en 1913 à Narbonne, quatre ans après son frère Antoine (1909-1969), dans la maison de ses parents, Lucien Trenet (1882-1966) et Marie-Louise Caussat (1889-1979), au 2 rue Anatole-France (à l'époque, maintenant le 13 avenue Charles-Trenet) — maison devenue depuis le musée Charles-Trenet. Son père est mobilisé pendant la Première Guerre mondiale, mais sa famille garde le niveau de vie de la bourgeoisie de province grâce à son grand-père maternel Auguste, marchand de bois qui s'est opportunément reconverti en tonnelier et fournit en vin les soldats en guerre.
En 1920, ses parents divorcent. Charles partage alors son enfance entre Narbonne où réside sa mère, et Saint-Chinian où habite son père, notaire et violoniste amateur. Plus tard, Trenet évoquera sa vision de la féminité à Narbonne comme celle de la masculinité pour Perpignan. Il développe sa sensibilité à la musique et au rythme grâce à sa mère, qui joue au piano le morceau Hindustan et écoute sur le phonographe familial des standards de jazz de George Gershwin, et aussi grâce à son père qui a découvert ces rythmes par les soldats américains pendant la guerre.
Charles et son frère Antoine sont placés chez les Pères de la Trinité, un collège religieux à Béziers. « L'école était libre mais pas moi » confie-t-il plus tard. Il garde de ses années de pensionnat le souvenir douloureux de l'absence maternelle, thème récurrent dans son œuvre (Le Petit Pensionnaire, L'Abbé à l'harmonium, Vrai vrai vrai…).
Trenet découvre le théâtre, la poésie et le sens du canular grâce à Albert Bausil, poète de Perpignan, ami de son père qui y a acheté une étude de notaire en 1922, et de son journal hebdomadaire Le Coq catalan, dont le titre est déjà un calembour (coq à talent). Dès l'âge de 13 ans, il y publie des poèmes sous le pseudonyme de « Charles » ou « Jacques Blondeau », et joue dans différentes pièces. Pendant deux ans, il dévore les ouvrages de poésie de la bibliothèque de Bausil, développant sa culture littéraire. Période joyeuse faite de complicité intellectuelle où Bausil l'initie aux jeux de mots mais aussi probablement aux jeux sexuels.
En 1928, après avoir été renvoyé du lycée à la suite d'une injure envers le surveillant général, Trenet quitte Perpignan pour Berlin, où vivent sa mère Marie-Louise et son second mari, le réalisateur Benno Vigny, tandis que son père s'est remarié l'année précédente avec Françoise Prats, une jeune Catalane de 27 ans. Pendant dix mois, il fréquente une école d'art et rencontre des célébrités allemandes, amies de son beau-père, comme Kurt Weill ou Fritz Lang, et voyage également à Vienne et Prague aux côtés de sa mère. À 16 ans, à son retour en France, il se rapproche du poète Albert Bausil. Il se destine à la peinture — son premier vernissage a lieu en 1927 — prépare un roman, Dodo Manières, qui va finalement être publié en 1939, et s'identifie totalement au monde des arts
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Vianney Bureau, dit Vianney, né le 13 février 1991 à Pau, est un auteur-compositeur-interprète français.
À 24 ans, il remporte le trophée d'artiste interprète de l'année aux Victoires de la musique 2016, un an après avoir été nommé dans les Révélations des Victoires de la Musique 2015. Son premier album, Idées blanches, est certifié disque de platine.
Son deuxième album, Vianney, est sorti le 25 novembre 2016 et est certifié disque de diamant.
En 2020, Vianney sort un troisième album, N'attendons pas.
Il intègre le jury de Belle Voix">The Voice en 2021.
Vianney est né d'un père militaire pilote d'hélicoptère dans l'aviation légère de l'armée de terre et d'une mère pilote d'avion, instructeur en écoles de pilotage, avant de se reconvertir dans l'enseignement comme professeur agrégée d'économie-gestion. Il est issu d'une famille catholique pratiquante, avec trois frères. L'un d'eux, Édouard Bureau est un écrivain reconnu, notamment pour son ouvrage Un lion sans crinière. Au moment de sa naissance, en pleine guerre du Golfe, son père est affecté dans un régiment d'hélicoptères à Pau. Vianney grandit avec des parents mélomanes. Écoutant son père chanter à la guitare des chansons de Georges Brassens, François Béranger, Maxime Le Forestier ou même Rickie Lee Jones, Vianney se découvre une passion pour la chanson dès ses 12 ans et commence dès lors à écrire des chansons. Dans son enfance, Vianney a également joué au rugby. Adolescent, il a fait du saut en longueur.
En 2005, son père le présente à des amis musiciens avec qui il enregistre son premier disque auto-produit avec son frère aîné. En 2007, il fait son premier concert dans une grande salle, le New Morning à Paris, en finale d'un parcours Emergenza permettant à des musiciens amateurs de se produire.
Il grandit à Paris et entre au collège Notre-Dame-des-Oiseaux dans le 16e arrondissement ; il en écrira une chanson du même nom, présente sur son premier album Idées blanches. Il entre ensuite au lycée militaire de Saint-Cyr où il passera trois ans. Après son baccalauréat, il entre en 2009 à l'ESG Management School de Paris pour trois années d'études. Dans ce cadre, il obtient un bachelor à l'université Middlesex à Londres.
Il étudie ensuite le stylisme à l'École supérieure des arts et techniques de la mode (ESMOD) et en sort diplômé en juin 2014.
Il estime que ces expériences lui ont « ouvert l'esprit, socialement et artistiquement ».
Catholique assumé et pratiquant, son prénom Vianney est inspiré de saint Jean-Marie Vianney, plus connu comme le curé d’Ars. Il a fait du scoutisme dans sa jeunesse. Il fut chef de patrouille au sein des Scouts d'Europe.
Il participe régulièrement à l’accueil de personnes sans domicile fixe dans une paroisse parisienne dans le cadre de l'opération « Hiver solidaire ». Sa chanson Les gens sont méchants fait référence à cet engagement bénévole. Il est également engagé auprès de l'association Imagine for Margo pour aider les enfants et adolescents atteints du cancer. Il est régulièrement lecteur lors de la messe dans une église du 9e arrondissement de Paris.
Le chanteur fait souvent des références à Dieu ou à ses pèlerinages solitaires dans ses chansons. « Quand je fais mes voyages à vélo, qu'il fait 3 degrés et que je dors dehors, j'ai des choses auxquelles me raccrocher et la foi en fait partie. », déclare-t-il.
Il dédie sa chanson L'homme et l'âme au père Jacques Hamel, martyr de l'Église catholique, mort égorgé dans l'attentat de l'église de Saint-Étienne-du-Rouvray
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Louis Renault, né le 12 février 1877 à Paris et mort le 24 octobre 1944 à la prison de Fresnes, est un inventeur, pilote de course et chef d'entreprise français. Il est le fondateur de l'empire industriel Renault, ce qui en fait un pionnier de l'industrie automobile française.
Avec son entreprise, il contribue intensivement à l'effort de guerre durant la Première Guerre mondiale. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, accusé de collaboration économique avec l'occupant, il est arrêté en septembre 1944 et meurt en détention le mois suivant sans que son procès puisse avoir lieu. Son entreprise est ensuite saisie et nationalisée par le Gouvernement provisoire de la République française.
Louis Renault naît au 14 place de Laborde à Paris 8e dans une famille bourgeoise parisienne dont il est le dernier enfant sur cinq. Il a une sœur, Marie Berthe (1868-1889), et trois frères, Marie Joseph (1863-1886), Fernand (1865-1909) et Marcel (1872-26 mai 1903).
Par son arrière-grand-mère paternelle, Victoire Angibau, elle-même, petite-fille de Marie Abraham, il descend d'une ancienne famille juive alsacienne)
Son père, Alfred Renault avait construit une solide fortune dans le commerce de tissus et de boutons. Sa mère, Louise Berthe Magnien était fille de grands commerçants.
En 1891, alors que Louis est âgé de 14 ans, passionné de mécanique et d'électricité, timide et solitaire, peu bavard, il installe un atelier au fond du jardin de la résidence secondaire familiale à Boulogne-Billancourt près de Paris. Il modifie un moteur Panhard, multiplie les inventions, dessine inlassablement des plans, dépose ses premiers brevets et s’enferme dans sa solitude créative. Sa passion le pousse à négliger ses études. L'historien Jean-Pierre Rioux parle de "médiocres études couronnées par un refus de passer Centrale." Il passe une grande partie de son temps dans l’atelier où Léon Serpollet fabrique des moteurs de voiture à vapeur.
Il étudie au lycée Condorcet dans le 9e arrondissement où il côtoie notamment un certain André Citroën, qui va s'avérer être son grand rival. Il abandonne les études qui ne sont pas son fort après le baccalauréat et compte sur son imagination prolifique, son intuition et son pragmatisme.
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Filmographie
1955 : Les salauds vont en enfer, d'après Frédéric Dard
1956 : Pardonnez nos offenses
1959 : Toi, le venin, d'après Frédéric Dard
1959 : Les Scélérats, d'après Frédéric Dard
1959 : Nuit des espions">La Nuit des espions
1961 : Le Jeu de la vérité
1961 : Le Goût de la violence
1964 : Mort d'un tueur">La Mort d'un tueur
1964 : Les Yeux cernés
1965 : Le Vampire de Düsseldorf
1967 : J'ai tué Raspoutine
1969 : Une corde, un Colt…
1970 : Point de chute
1982 : Les Misérables
1986 : Le Caviar rouge
1948 : Les souvenirs ne sont pas à vendre, de Robert Hennion
1948 : Le Diable boiteux, de Sacha Guitry
1948 : Aux yeux du souvenir, de Jean Delannoy
1949 : Maya, de Raymond Bernard
1954 : Quai des blondes, de Paul Cadéac
1955 : Série noire, de Pierre Foucaud
1955 : Du rififi chez les hommes, de Jules Dassin
1955 : Les salauds vont en enfer, de Robert Hossein d'après Frédéric Dard
1956 : Pardonnez nos offenses, de Robert Hossein
1956 : Crime et châtiment, de Georges Lampin
1957 : Sait-on jamais..., de Roger Vadim
1957 : Méfiez-vous fillettes, d'Yves Allégret
1958 : Liberté surveillée d'Henri Aisner et Vladimir Voltchek
1959 : Toi, le venin, de Robert Hossein d'après Frédéric Dard
1959 : La Sentence, de Jean Valère
1959 : Les Scélérats, de Robert Hossein
1959 : Des femmes disparaissent, d'Édouard Molinaro
1959 : Du rififi chez les femmes, d'Alex Joffé
1959 : Nuit des espions">La Nuit des espions, de Robert Hossein
1960 : Les Canailles, de Maurice Labro
1961 : La Menace, de Gérard Oury
1961 : Le Jeu de la vérité, de Robert Hossein
1961 : Le Goût de la violence, de Robert Hossein
1961 : Madame Sans-Gêne, de Christian-Jaque
1962 : Pourquoi Paris ?, de Denys de La Patellière (non confirmé)
1962 : Les Petits Matins, de Jacqueline Audry
1962 : Le Monte-charge, de Marcel Bluwal
1962 : Le Repos du guerrier, de Roger Vadim
1963 : Le commissaire mène l'enquête (segment Pour qui sonne le ...), de Fabien Collin
1963 : Chair de poule, de Julien Duvivier
1963 : Le Meurtrier, de Claude Autant-Lara
1963 : Le Vice et la Vertu, de Roger Vadim
1963 : Les Grands Chemins, de Christian Marquand
1964 : Mort d'un tueur">La Mort d'un tueur, de Robert Hossein
1964 : Banco à Bangkok pour OSS 117, d'André Hunebelle
1964 : Les Yeux cernés, de Robert Hossein
1964 : Angélique, Marquise des anges, de Bernard Borderie
1965 : Le Vampire de Düsseldorf, de Robert Hossein
1965 : Guerre secrète (The Dirty Game), de Christian-Jaque, Werner Klingler, Carlo Lizzani et Terence Young
1965 : La Fabuleuse Aventure de Marco Polo, de Denys de La Patellière et Noël Howard
1965 : Le Tonnerre de Dieu, de Denys de La Patellière
1966 : La Seconde Vérité, de Christian-Jaque
1966 : Mademoiselle de Maupin (Madamigella di Maupin), de Mauro Bolognini
1966 : La Longue Marche, d'Alexandre Astruc
1966 : Angélique et le Roy, de Bernard Borderie
1966 : Brigade antigangs, de Bernard Borderie
1967 : Lamiel, de Jean Aurel
1967 : L'Homme qui trahit la mafia, de Charles Gérard
1967 : La Musica, de Marguerite Duras et Paul Seban
1967 : J'ai tué Raspoutine, de Robert Hossein
1967 : Indomptable Angélique, de Bernard Borderie
1968 : La Petite Vertu, de Serge Korber
1968 : La Leçon particulière, de Michel Boisrond
1968 : La Femme écarlate, de Jean Valère
1968 : Angélique et le Sultan, de Bernard Borderie
1968 : Pas de roses pour OSS 117, de Renzo Cerrato, Jean-Pierre Desagnat et André Hunebelle
1969 : Maldonne, de Sergio Gobbi
1969 : Le Temps des loups, de Sergio Gobbi
1969 : Les Conspirateurs (Nell'anno del Signore), de Luigi Magni
1969 : Les Libertines (Las Bellas), de Dave Young
1969 : La Bataille d'El Alamein (La Battaglia di El Alamein), de Giorgio Ferroni
1969 : Une corde, un Colt…, de Robert Hossein
1969 : La Vie, l'Amour, la Mort, de Claude Lelouch
1969 : Le Voleur de crimes, de Nadine Trintignant
1969 : Sept hommes pour Tobrouk (La Battaglia del deserto), de Mino Loy
1969 : Le temps des loups de Sergio Gobbi
1970 : Point de chute, de Robert Hossein
1971 : Le Juge, de Federico Chentrens et Jean Girault
1971 : La Part des lions, de Jean Larriaga
1971 : Le Casse, d'Henri Verneuil
1972 : Hellé, de Roger Vadim
1972 : Un meurtre est un meurtre, d'Étienne Périer
1973 : Don Juan 73 ou Si Don Juan était une femme..., de Roger Vadim
1973 : Un officier de police sans importance, de Jean Larriaga
1973 : Prêtres interdits, de Denys de La Patellière
1974 : Le Protecteur, de Roger Hanin
1975 : Le Faux-cul, de Roger Hanin
1978 : L'Amant de poche, de Bernard Queysanne
1979 : Démons de midi, de Christian Paureilhe
1981 : Les Uns et les Autres, de Claude Lelouch
1981 : Le Professionnel, de Georges Lautner
1982 : Les Misérables, de Robert Hossein
1982 : Le Grand Pardon, d'Alexandre Arcady
1983 : Surprise Party, de Roger Vadim
1984 : Liberté, Égalité, Choucroute, de Jean Yanne
1986 : Le Caviar rouge, de Robert Hossein
1986 : Un homme et une femme : vingt ans déjà, de Claude Lelouch
1987 : Lévy et Goliath, de Gérard Oury
1989 : Les Enfants du désordre, de Yannick Bellon
1992 : L'Inconnu dans la maison, de Georges Lautner (voix)
1994 : L'Affaire, de Sergio Gobbi
1995 : Les Misérables, de Claude Lelouch
1997 : Le Masque de cire, de Sergio Stivaletti
1999 : Vénus Beauté (Institut), de Tonie Marshall
1999 : Gialloparma, d'Alberto Bevilacqua
2003 : San-Antonio (San Antonio), de Frédéric Auburtin
2006 : La Disparue de Deauville, de Sophie Marceau
2008 : Un homme et son chien, de Francis Huster
2019 : Le Fruit de l'espoir, d'Alain Williams
1973 : Vogue la galère, de Raymond Rouleau
1974 : Le Tour d'écrou, de Raymond Rouleau
1978 : Emmenez-moi au théâtre : Pas d'orchidées pour Miss Blandisch, de Claude Barma
1983 : Les Uns et les Autres, de Claude Lelouch (série télévisée)
1988 : La Croisade des enfants, de Serge Moati
2005 : Le Juge, de Vincenzo Marano (feuilleton TV)
2006 : Petits Meurtres en famille d'Edwin Baily (feuilleton TV en quatre parties)
2008 : Vénus et Apollon (saison 2) (feuilleton TV) de Pascal Lahmani
2011 : Belmondo, itinéraire… de Vincent Perrot et Jeff Domenech : Témoignage
Théâtre
1949 : Les Voyous, théâtre du Vieux-Colombier
1954 : Responsabilité limitée, théâtre Fontaine
1957 : Vous qui nous jugez, théâtre de l'Œuvre
1963 : Six Hommes en question de Frédéric Dard & Robert Hossein, théâtre Antoine
Le Retour de l'enfant prodigue d'André Gide, mise en scène Jean Marchat, théâtre des Mathurins
1949 : Les Voyous de Robert Hossein, mise en scène de l'auteur, théâtre du Vieux-Colombier
1949 : La neige était sale de Georges Simenon, adaptation Frédéric Dard, mise en scène Raymond Rouleau, théâtre de l'Œuvre
1949 : Haute Surveillance de Jean Genet, mise en scène Jean Marchat, théâtre des Mathurins
1952 : La neige était sale de Georges Simenon, adaptation Frédéric Dard, mise en scène Raymond Rouleau, théâtre des Célestins
1953 : Du plomb pour ces demoiselles de Frédéric Dard, mise en scène Georges Vitaly, théâtre du Grand-Guignol
1954 : La Corde de Patrick Hamilton, mise en scène Jean Darcante, théâtre de la Renaissance
1954 : Responsabilité limitée de Robert Hossein, mise en scène Jean-Pierre Grenier, théâtre Fontaine
1957 : Vous qui nous jugez de et mise en scène Robert Hossein, théâtre de l'Œuvre
1957 : Jupiter de Robert Boissy, mise en scène Jacques-Henri Duval, théâtre des Célestins
1963 : Six Hommes en question de Frédéric Dard & Robert Hossein, mise en scène Robert Hossein, théâtre Antoine
1966 : L'Obsédé (L'Amateur) (en) de John Fowles adaptation France Roche, mise en scène Robert Hossein, théâtre des Variétés
1968 : La Moitié du plaisir de Steve Passeur, Jean Serge & Robert Chazal, mise en scène Robert Hossein, théâtre Antoine, théâtre des Variétés
1970 : La neige était sale de Georges Simenon, adaptation Frédéric Dard, mise en scène Robert Hossein d'après celle de Raymond Rouleau, théâtre des Célestins, tournée Herbert-Karsenty
1975 : Des souris et des hommes de John Steinbeck, adaptation Marcel Duhamel, mise en scène Robert Hossein, théâtre de Paris
1976 : Huis clos de Jean-Paul Sartre, mise en scène Andréas Voutsinas, théâtre Gérard-Philipe : Garcin
1977 : La Putain respectueuse de Jean-Paul Sartre, mise en scène Jacques Weber, théâtre Gérard-Philipe
1977 : Pas d'orchidées pour miss Blandish de James Hadley Chase, adaptation Frédéric Dard, mise en scène Robert Hossein, Maison de la Culture Reims, théâtre de la Porte-Saint-Martin
1978 : La Cinéscénie, Puy du Fou
1979 : Les Hauts de Hurlevent d'après Emily Brontë, mise en scène Robert Hossein, théâtre de Boulogne-Billancourt
1981 : Lorna et Ted de John Hale, mise en scène Michel Fagadau, théâtre de Boulogne-Billancourt
1985 : Lorna et Ted de John Hale, mise en scène Michel Fagadau, Petit Marigny
1987 : Lorna et Ted de John Hale, mise en scène Michel Fagadau
1994 : La Nuit du crime de Jean Serge, Robert Chazal et Robert Hossein d'après Steve Passeur, mise en scène Robert Hossein, théâtre de Paris
1999 : Ouragan sur le Caine de Herman Wouk, mise en scène Robert Hossein, théâtre des Champs-Élysées
2002 : Huis clos de Jean-Paul Sartre, mise en scène Robert Hossein, théâtre Marigny : Garcin
2003 : Antigone de Jean Anouilh, mise en scène Nicolas Briançon, théâtre Marigny : Créon
2007 : Lorna et Ted de John Hale, mise en scène Michel Fagadau
2010 : L'Affaire Seznec d'Éric Rognard et Olga Vincent, mise en scène Robert Hossein, théâtre de Paris
2010 : Dominici : un procès impitoyable de Marc Fayet, mise en scène Robert Hossein, théâtre de Paris
1949 : Les Voyous de Robert Hossein théâtre du Vieux-Colombier
1954 : Les salauds vont en enfer de Frédéric Dard, théâtre du Grand-Guignol
1954 : L'Homme traqué de Frédéric Dard, théâtre des Noctambules, théâtre municipal de Nice
1954 : Docteur Jekyll et mister Hyde de Frédéric Dard, théâtre du Grand-Guignol
1955 : La Chair de l'orchidée adaptation Frédéric Dard et Marcel Duhamel d'après James Hadley Chase, théâtre du Grand-Guignol
1957 : Vous qui nous jugez de Robert Hossein, théâtre de l'Œuvre
1963 : Six hommes en question de Frédéric Dard et Robert Hossein, théâtre Antoine
1966 : L'Obsédé (L'Amateur) (en) de John Fowles adaptation France Roche, théâtre des Variétés
1968 : La Moitié du plaisir de Steve Passeur, Jean Serge & Robert Chazal, théâtre Antoine, théâtre des Variétés
1970 : La neige était sale de Georges Simenon, adaptation Frédéric Dard, mise en scène Robert Hossein d'après celle de Raymond Rouleau, théâtre des Célestins, tournée Herbert-Karsenty
1971 : Crime et Châtiment de Fiodor Dostoïevski, Reims
1972 : Les Bas-fonds de Maxime Gorki, Reims, théâtre de l'Odéon
1972 : La Prison d'après Georges Simenon, Reims
1972 : Roméo et Juliette de William Shakespeare, Reims, 1973 : théâtre de la Porte-Saint-Martin
1974 : La Maison de Bernarda Alba de Federico García Lorca, Comédie-Française
1974 : Hernani de Victor Hugo, Comédie-Française
1975 : Crime et Châtiment de Fiodor Dostoïevski, théâtre de Paris
1975 : Des souris et des hommes de John Steinbeck, théâtre de Paris
1977 : Pas d'orchidées pour miss Blandish de James Hadley Chase, adaptation Frédéric Dard, Maison de la Culture Reims
1977 : Procès de Jeanne d'Arc, théâtre de Paris
1978 : Le Cauchemar de Bella Manningham de Frédéric Dard d'après Patrick Hamilton, théâtre Marigny
1979 : Les Hauts de Hurlevent d'après Emily Brontë, théâtre de Boulogne-Billancourt
1980 : Six hommes en question de Frédéric Dard et Robert Hossein, théâtre Antoine
1983 : Un grand avocat d’Henry Denker, théâtre Mogador
1986 : Les Brumes de Manchester de Frédéric Dard, théâtre Marigny, théâtre de Paris en 1987
1987 : Kean de Jean-Paul Sartre d'après Alexandre Dumas, théâtre Marigny
1990 : Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand, théâtre Marigny, théâtre de Nice
1992 : Les Bas-fonds de Maxime Gorki, théâtre Mogador
1998 : Surtout ne coupez pas d'après "Sorry, wrong number" de Lucille Fletcher, théâtre Marigny
1999 : Ouragan sur le Caine d'Herman Wouk, Comédie des Champs-Élysées
2000 : Huis clos de Jean-Paul Sartre, théâtre Marigny
2001 : Coupable ou non coupable d'Ayn Rand, théâtre Marigny
2001 : Crime et Châtiment de Fiodor Dostoïevski, théâtre Marigny
2002 : Huis clos de Jean-Paul Sartre, théâtre Marigny
2010 : L'Affaire Seznec d'Éric Rognard et Olga Vincent, théâtre de Paris
2010 : Dominici : un procès impitoyable de Marc Fayet, théâtre de Paris
1975 : Le Cuirassé Potemkine, palais des sports de Paris
1978 : Notre-Dame de Paris, palais des sports de Paris
1979 : Danton et Robespierre d'Alain Decaux, Stellio Lorenzi et Georges Soria, palais des congrès de Paris
1980 : Les Misérables, d'après Victor Hugo, palais des sports de Paris, spectacle musical
1983 : Un homme nommé Jésus, palais des sports de Paris
1985 : Jules César, palais des sports de Paris
1987 : L'Affaire du courrier de Lyon d'Alain Decaux et Robert Hossein, palais des sports de Paris
1988 : La Liberté ou la mort, d'après Danton et Robespierre d'Alain Decaux, Stellio Lorenzi et Georges Soria, palais des congrès de Paris
1989 : Dans la nuit la Liberté, palais des sports de Paris
1989 : Un Jour la Liberté, final du concert de Michel Sardou, palais omnisports de Paris-Bercy
1991 : Jésus était son nom, palais des sports de Paris
1993 : Je m'appelais Marie-Antoinette, palais des sports de Paris
1994 : La Nuit du crime, d'après Steve Passeur, adaptation de Jean Serge, Robert Chazal et Robert Hossein, théâtre de Paris
1995 : Angélique, Marquise des anges, d'après Anne et Serge Golon, palais des sports de Paris
1997 : La Vie en bleu, comédie musicale de Jean-Michel Bériat et Raymond Jeannot, musique de Pascal Stive, création à l'opéra de Monaco puis au théâtre Mogador à Paris
1999 : Celui qui a dit non, palais des congrès de Paris, retraçant le combat de Charles de Gaulle durant la Seconde Guerre mondiale, coécrit par Alain Peyrefitte et Alain Decaux
2000 : Jésus la résurrection, palais des sports de Paris
2002 : C'était Bonaparte, palais des sports de Paris
2004 : On achève bien les chevaux, spectacle musical d'après Horace McCoy, palais des congrès de Paris
2006 : Ben-Hur, Stade de France
2007 : N'ayez pas peur ! Jean-Paul II, palais des sports de Paris
2011 : Une femme nommée Marie (aux sanctuaires de Lourdes)
2013 : De Gaulle, en grand, participation à la création du spectacle en mapping vidéo de Christophe Marlard, mémorial Charles-de-Gaulle
2014 : De Gaulle, en grand, participation à la création de la saison 2 du spectacle de Christophe Marlard, mémorial Charles-de-Gaulle
2014 : Napoléon, bicentenaire de la bataille de Reims, participation au spectacle en mapping vidéo de Christophe Marlard
2015 : De Gaulle, en grand, collaboration à la création de la saison 3 du spectacle de Christophe Marlard, mémorial Charles-de-Gaulle
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Philippe Léotard, né le 28 août 1940 à Nice et mort le 25 août 2001 à Paris 11e, est un acteur, poète et chanteur français. Il a tourné dans plus de 70 films
La fratrie compte sept enfants, quatre filles, puis trois garçons dont Philippe est l'aîné. Il est le petit-fils du pionnier de la photographie, Ange Tomasi, le fils du maire de Fréjus, André Léotard et le frère de l'homme politique François Léotard. Il s’est présenté comme « l'arrière-arrière-petit-neveu du clown Léotard qui fonda le cirque Bouglione et inventa l'art du trapèze volant et le justaucorps des danseuses ». Mais Jules Léotard n’était pas clown, n’a rien à voir avec le cirque Bouglione et n’a pas eu de neveu.
Enfant, il est atteint de la maladie de Bouillaud, qui le cloue au lit, chez sa grand-mère à Ajaccio. Cette épreuve est pour lui l'occasion de lire beaucoup en puisant dans la bibliothèque familiale. Il lit les poètes et il aime particulièrement Baudelaire, Lautréamont, Rimbaud, Cendrars… Il lit Victor Hugo, Flaubert…
À 18 ans, en 1958, il s'engage dans la légion étrangère à Bonifacio, il n'y reste pas. Élève d'hypokhâgne au lycée Henri-IV, en 1958-1959, Philippe Léotard n'intègre pas l'École normale supérieure mais il poursuit ses études à la Sorbonne où il obtient une licence de lettres. C'est là, dans le cadre de l'ATEP (Association théâtrale des étudiants de Paris), qu'il rencontre Ariane Mnouchkine avec qui il fonde le Théâtre du Soleil en 1964. Parallèlement il est professeur de lettres et de philosophie au collège Sainte-Barbe jusqu'en 1968. Il quitte le Théâtre du Soleil et joue avec le Théâtre national populaire Les Anges meurtriers en 1970.
Puis, tout en continuant le théâtre, il s'oriente vers le cinéma grâce à Claude Sautet et François Truffaut. Figurant dans Domicile conjugal en 1970, il poursuit son apprentissage avec François Truffaut qui lui offre un petit rôle dans Les deux Anglaises et le continent en 1971. Avoir 20 ans dans les Aurès de René Vautier marque son premier premier rôle. Son premier grand succès est Le Chat et la Souris de Claude Lelouch en 1975. Cette même année, il apparaît dans la distribution américaine de French Connection 2 de John Frankenheimer. En 1977, il obtient une nomination au César du Meilleur second rôle pour Le juge Fayard dit Le shériff d'Yves Boisset. Il reçoit le César du meilleur acteur en 1983 pour son rôle dans La Balance de Bob Swaim. La même année, il interprète le commissaire qui enquête sur plusieurs assassinats sur fond de trafic de drogue et, dans Tchao Pantin de Claude Berri, donne la réplique à Coluche, qui interprète un autre blessé de la vie. Cette période correspond à l'apogée de sa carrière.
Par la suite, il se dirige vers un cinéma plus intimiste avec des films comme Adieu Blaireau, Rouge-gorge, Le Paltoquet, Jane B. par Agnès V. et Le Sud.
Tardivement, dans les années 1990, il se lance dans une carrière de chanteur avec le concours du compositeur et accordéoniste Philippe Servain. Ses deux premiers albums À l'amour comme à la guerre et Philippe Léotard chante Léo Ferré, un an après la mort de Ferré, sont récompensés par le prix Charles-Cros. Il reçoit le Grand prix des poètes de la SACEM en 1997. Cette même année, il interprète son dernier rôle dans un court-métrage La momie à mi-mots de Laury Granier.
La drogue et l'alcoolisme ont beaucoup affecté cet artiste. Sa voix de plus en plus abîmée en portait les traces. En 1993, au Printemps de Bourges, alors que son frère est ministre de la Défense, il se proclame « ministre de la défonce ». En 1995, il est condamné à 18 mois de prison avec sursis pour un trafic de cocaïne. En 1999, du fait de son mode de vie, il est brièvement hospitalisé à la suite d'un malaise sur un tournage.
Il fut marié, puis divorça de l'actrice Liliane Caulier avec qui il a deux enfants (Frédéric, décorateur de cinéma et artiste peintre, connu sous le nom de Frédéri Léotard, et Laetitia). Il rencontre en 1972 l'actrice Nathalie Baye : il quitte alors femme et enfants pour vivre avec elle une liaison jusqu'en 1981. En pleine dépression, en 1986, il rencontre Emmanuelle Guilbaud qui lui redonne goût à la vie et avec qui il a une fille, Faustine.
Il meurt le 25 août 2001 d'une insuffisance respiratoire dans une clinique parisienne où il était hospitalisé depuis deux mois. Ses obsèques se sont déroulées au cimetière du Père-Lachaise où il a été incinéré. Ses cendres ont par la suite été déposées au cimetière du Montparnasse (9e division).
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_L%C3%A9otard | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
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Voici une liste non exhaustive des chansons écrites par ou pour Renaud.
Les chansons hors albums (celles de l'album « Introuvables » compris) et celles encore jamais enregistrées sont dans des tableaux séparés. Les reprises ne sont pas prises en compte.
Les cases vides signifient que Renaud Séchan est le compositeur et le parolier de la chanson.
Chansons de Renaud
Sont exclus les albums de reprises (Renaud chante Brassens, Le P'tit Bal du samedi soir et autres chansons réalistes et Renaud cante el' Nord) ainsi que les albums live.
Titre | Année | Compositeur(s) | Album |
---|---|---|---|
500 connards sur la ligne de départ | 1991 | Renaud Detressan | Marchand de cailloux |
À la belle de mai | 1994 | À la Belle de Mai | |
À la Close | 2006 | Alain Lanty | Rouge Sang |
À la téloche | 2006 | Alain Lanty | Rouge Sang |
À quelle heure on arrive ? | 1981 | Le Retour de Gérard Lambert | |
Adieu l'enfance | 2006 | Jean-Pierre Bucolo | Rouge Sang |
Adieu Minette | 1977 | Laisse béton | |
Adios Zapata ! | 1994 | Julien Clerc | À la Belle de Mai |
Allongés sous les vagues | 1988 | Putain de camion | |
Amoureux de Paname | 1975 | Amoureux de Paname | |
Animals (Les) | 2019 | Les Mômes et les enfants d'abord ! | |
Aquarium (L') | 1991 | Jean-Pierre Bucolo | Marchand de cailloux |
Arrêter la clope ! | 2006 | Michaël Ohayon | Rouge Sang |
Auto-Stoppeuse (L') | 1980 | Marche à l'ombre | |
Aventures de Gérard Lambert (Les) | 1980 | Alain Ranval | Marche à l'ombre |
Baby-sitting blues | 1985 | Mistral gagnant | |
Ballade de Willy Brouillard (La) | 1994 | Amaury Blanchard / Pierre Delas | À la Belle de Mai |
Ballade nord-irlandaise (La) | 1991 | Chant traditionnel / arr : Pete Briquette | Marchand de cailloux |
Baltique | 2002 | Alain Lanty | Boucan d'enfer |
Bande à Lucien (La) | 1977 | Laisse béton | |
Banlieue rouge | 1981 | Le Retour de Gérard Lambert | |
Baston ! | 1980 | Michel Roy | Marche à l'ombre |
Blanche (La) | 1981 | Le Retour de Gérard Lambert | |
Blues de la Porte d'Orléans (Le) | 1977 | Laisse béton | |
Bobos (Les) | 2006 | Jean-Pierre Bucolo | Rouge Sang |
Boucan d'enfer | 2002 | Jean-Pierre Bucolo | Boucan d'enfer |
Boum (La) | 1977 | Laisse béton | |
Buffalo débile | 1977 | Laisse béton | |
Ça va gueuler | 2019 | Les Mômes et les enfants d'abord ! | |
Camarade bourgeois | 1975 | Amoureux de Paname | |
Cent ans | 1988 | Pierre-Jean Gidon | Putain de camion |
C'est la récré | 2019 | Les Mômes et les enfants d'abord ! | |
C'est mon dernier bal | 1979 | Ma gonzesse | |
C'est pas du pipeau | 1991 | Renaud Detressan / Thomas Noton | Marchand de cailloux |
C'est quand qu'on va où ? | 1994 | Julien Clerc | À la Belle de Mai |
Chanson dégueulasse | 1988 | Jean-Louis Roques | Putain de camion |
Chanson du loubard (La) | 1977 | Laisse béton | |
Chanson pour Pierrot | 1979 | Ma gonzesse | |
Charognards (Les) | 1977 | Laisse béton | |
Cheveu blanc | 1994 | Mourad Malki | À la Belle de Mai |
Ch'timi rock | 1979 | Ma gonzesse | |
Cinq sens (Les) | 2006 | Alain Lanty | Rouge Sang |
Cœur perdu | 2002 | Alain Lanty | Boucan d'enfer |
Coupole (La) | 1975 | Amoureux de Paname | |
Corsic'armes | 2002 | Jean-Pierre Bucolo | Boucan d'enfer |
Dans la jungle | 2005 | Jean-Pierre Bucolo | Rouge Sang |
Dans mon H.L.M. | 1980 | Marche à l'ombre | |
Dans ton sac | 1991 | Mourad Malki | Marchand de cailloux |
Danser à Rome | 2006 | Rouge Sang | |
Dès que le vent soufflera | 1983 | Morgane de toi | |
Déserteur | 1983 | Morgane de toi | |
Deuxième Génération | 1983 | Morgane de toi | |
Devant les lavabos | 1994 | Alain Labacci | À la Belle de Mai |
Dimanches à la con (Les) | 1991 | Marchand de cailloux | |
Docteur Renaud, Mister Renard | 2002 | Jean-Pierre Bucolo | Boucan d'enfer |
Doudou s'en fout | 1983 | Morgane de toi | |
Dylan | 2016 | Alain Lanty | Renaud |
Écoutez-moi les gavroches | 1975 | François Bernheim/ J. Nero / Renaud Séchan | Amoureux de Paname |
Elle a vu le loup | 2002 | Boucan d'enfer | |
Elle est facho | 2006 | Rouge Sang | |
Elsa | 2006 | Rouge Sang | |
En cloque | 1983 | Morgane de toi | |
Enfant différent (L') | 2016 | Renaud | |
En la Selva | 2006 | Rouge Sang | |
Entarté (L') | 2002 | Jean-Pierre Bucolo | Boucan d'enfer |
Étudiants poils aux dents | 1981 | Le Retour de Gérard Lambert | |
Fatigué | 1985 | Renaud Séchan / Franck Langolff | Mistral gagnant |
Fille de joie | 2006 | Rouge Sang | |
Germaine | 1977 | Laisse béton | |
Greta | 1975 | Amoureux de Paname | |
Gringalet (Le) | 1975 | Amoureux de Paname | |
Gueule d'aminche | 1975 | Amoureux de Paname | |
Héloïse | 2016 | Michaël Ohayon | Renaud |
Hexagone | 1975 | Amoureux de Paname | |
Hyper Cacher | 2016 | Michaël Ohayon | Renaud |
Il pleut | 1988 | Putain de camion | |
It Is Not Because You Are | 1980 | Marche à l'ombre | |
J'ai embrassé un flic | 2016 | Michaël Ohayon | Renaud |
J'ai la vie qui m'pique les yeux | 1979 | Ma gonzesse | |
J'aime rien | 2019 | Les Mômes et les enfants d'abord ! | |
J'ai raté Télé-Foot | 1981 | Le Retour de Gérard Lambert | |
J'ai retrouvé mon flingue ! | 2006 | Romane Serda | Rouge Sang |
Java sans joie (La) | 1975 | Amoureux de Paname | |
Je cruel | 1991 | Jean-Louis Roques | Marchand de cailloux |
Je m'appelle Galilée | 2006 | Jean-Pierre Bucolo | Rouge Sang |
Je suis une bande de jeunes | 1977 | François Bernheim | Laisse béton |
Je vis caché | 2002 | Jean-Pierre Bucolo | Boucan d'enfer |
Jojo le démago | 1977 | Laisse béton | |
Jonathan | 1988 | Luc Bertin | Putain de camion |
Jusqu'à la fin du monde | 2006 | Jean-Pierre Bucolo | Rouge Sang |
La vie est moche et c'est trop court | 2006 | Renaud | |
Laisse béton | 1977 | Laisse béton | |
Le petit chat est mort | 1994 | Jean-Louis Roques | À la Belle de Mai |
Leonard's Song | 2006 | Alain Lanty | Rouge Sang |
L.O.L.I.T.A | 2019 | Les Mômes et les enfants d'abord ! | |
Lolito Lolita | 1994 | À la Belle de Mai | |
Loulou | 1983 | Morgane de toi | |
Ma blonde | 2006 | Jean-Pierre Bucolo | Rouge Sang |
Ma gonzesse | 1979 | Alain Brice | Ma gonzesse |
Ma chanson leur a pas plu... | 1983 | Morgane de toi | |
Ma chanson leur a pas plu (suite) | 1991 | Marchand de cailloux | |
Mal barrés | 2002 | Alain Lanty | Boucan d'enfer |
Malone | 2006 | Alain Lanty | Rouge Sang |
Manhattan-Kaboul (avec Axelle Red) | 2002 | Jean-Pierre Bucolo | Boucan d'enfer |
Manu | 1981 | Le Retour de Gérard Lambert | |
Marchand de cailloux | 1991 | Marchand de cailloux | |
Marche à l'ombre | 1980 | Marche à l'ombre | |
Mélusine | 1977 | Laisse béton | |
Me jette pas | 1988 | Putain de camion | |
Médaille (La) | 1994 | À la Belle de Mai | |
Menthe à l'eau (La) | 1975 | Amoureux de Paname | |
Mère à Titi (La) | 1988 | Franck Langolff | Putain de camion |
Mes copains | 2019 | Les Mômes et les enfants d'abord ! | |
Mimi l'ennui | 1980 | Marche à l'ombre | |
Miss Maggie | 1985 | Jean-Pierre Bucolo | Mistral gagnant |
Mistral gagnant | 1985 | Renaud/Jean-Philippe Goude | Mistral gagnant |
Mon amoureux | 1994 | François Ovide | À la Belle de Mai |
Mon anniv' | 2016 | Michaël Ohayon | Renaud |
Mon beauf' | 1981 | Alain Ranval | Le Retour de Gérard Lambert |
Mon bistrot préféré | 2002 | Jean-Pierre Bucolo | Boucan d'enfer |
Mon nain de jardin | 2002 | Alain Lanty | Boucan d'enfer |
Morgane de toi | 1983 | Franck Langolff | Morgane de toi |
Morts les enfants | 1985 | Franck Langolff | Mistral gagnant |
Mots (Les) | 2016 | Renan Luce | Renaud |
Mulholland Drive | 2016 | Michaël Ohayon | Renaud |
Nos vieux | 2006 | Jean-Pierre Bucolo | Rouge Sang |
Nuit en taule (La) | 2016 | Renan Luce | Renaud |
Olé ! | 1991 | Jean-Pierre Bucolo | Marchand de cailloux |
On va pas s'laisser pourrir | 2019 | Les Mômes et les enfants d'abord ! | |
Oscar | 1981 | Le Retour de Gérard Lambert | |
Où c'est qu'j'ai mis mon flingue | 1980 | Marche à l'ombre | |
Parc Montsouris | 2019 | Les Mômes et les enfants d'abord ! | |
Pas de dimanches | 2006 | Alain Lanty | Rouge Sang |
Peau aime (en public) | 1979 | Ma gonzesse | |
Pêche à la ligne (La) | 1985 | Jean-Pierre Bucolo | Mistral gagnant |
Père Noël noir (Le) | 1981 | Le Retour de Gérard Lambert | |
Petit Bonhomme | 2016 | Jean-Pierre Bucolo | Renaud |
Petit Crabe et la Langoustine (Le) | 2019 | Les Mômes et les enfants d'abord ! | |
Petit Pédé | 2002 | Jean-Pierre Bucolo | Boucan d'enfer |
Petite | 1988 | Franck Langolff | Putain de camion |
Petite Fille des sombres rues | 1975 | Amoureux de Paname | |
Petite Fille slave | 2016 | Renan Luce | Renaud |
Pinpon | 2019 | Les Mômes et les enfants d'abord ! | |
Pochtron ! | 1983 | Morgane de toi | |
Pour Karim et pour Fabien | 2016 (création en 2007) | Romane Serda | Renaud |
Pourquoi d'abord ? | 1980 | Marche à l'ombre | |
Près des auto-tamponneuses | 1983 | Franck Langolff | Morgane de toi |
P'tit Voleur | 1991 | Jean-Louis Roques | Marchand de cailloux |
P'tite Conne | 1985 | Mistral gagnant | |
Putain de camion | 1988 | Putain de camion | |
Retour de Gérard Lambert (Le) | 1981 | Jean-Philippe Goude | Le Retour de Gérard Lambert |
Retour de la pépette (Le) | 1985 | Mistral gagnant | |
Rien à te mettre | 2006 | Benoît Dorémus | Rouge Sang |
Rita (chanson d'amour) | 1975 | Amoureux de Paname | |
Rouge-Gorge | 1988 | Putain de camion | |
Rouge sang | 2006 | Rouge Sang | |
RS & RS | 2006 | Jean-Pierre Bucolo / Renaud Séchan | Rouge Sang |
Salut manouche | 1979 | Ma gonzesse | |
Sans dec | 1979 | Ma gonzesse | |
Sentimentale mon cul ! | 2006 | Jean-Pierre Bucolo | Rouge Sang |
Sirop de la rue (Le) | 1994 | Julien Clerc | À la Belle de Mai |
Si t'es mon pote | 1985 | Jean-Pierre Bucolo / Renaud Séchan | Mistral gagnant |
Socialiste | 1988 | Putain de camion | |
Société tu m'auras pas | 1975 | Amoureux de Paname | |
Soleil immonde | 1981 | Coluche | Le Retour de Gérard Lambert |
Son bleu | 1994 | Jean-Louis Roques | À la Belle de Mai |
Ta batterie | 2016 | Leslie Bourdin et Alexandre Sarrazin | Renaud |
Tango de Massy-Palaiseau (Le) | 1979 | Ma gonzesse | |
Tango des élus (Le) | 1991 | Marchand de cailloux | |
Tant qu'il y aura des ombres (aux potes de la Sorgue) | 1991 | Marchand de cailloux | |
Teigne (La) | 1980 | Marche à l'ombre | |
Tire à Dédé (La) | 1979 | Ma gonzesse | |
Tonton | 1991 | Jean-Louis Roques | Marchand de cailloux |
Toujours debout | 2016 | Michaël Ohayon | Renaud |
Tout arrêter… | 2002 | Jean-Pierre Bucolo | Boucan d'enfer |
Triviale Poursuite | 1988 | Franck Langolff | Putain de camion |
Trois matelots | 1985 | Mistral gagnant | |
Tu vas au bal ? | 1985 | Mistral gagnant | |
Y'a un monstre sous le lit | 2019 | Les Mômes et les enfants d'abord ! | |
Y z'ont mis l'feu à l'école | 2019 | Les Mômes et les enfants d'abord ! |
Hors albums
Titre | Parole(s) | Compositeur(s) | Présent sur | Année |
---|---|---|---|---|
26 avril | Alain Lanty | Tchernobyl 20 de Greenpeace | 2006 | |
Anaïs Nin (avec Romane Serda) | François Bernheim / Christian Bouclier | François Bernheim / Christian Bouclier | 2005 | |
Camionneur rêveur (Le) | Jean-Luc Morel - FNACEM | Claude Engel | La Fugue du petit Poucet (pour la Croix-Rouge) | 1986 |
Corona Song | Thierry Geoffrey | Single indépendant | 2020 | |
Encore un rhum | Soldat Louis | Soldat Louis | Sorti sur l'album hommage à Soldat Louis, V.I.P. (Very Intimes Poteaux), 2010 | 2010 |
Envol du phénix (L') | Phénix Tour | 2017 | ||
Éthiopie (avec Chanteurs sans frontières) | Franck Langolff | Single pour Chanteurs sans frontières | 1985 | |
Fallait pas !... | Khalil Chahine | Bande originale d'du film homonyme | 1996 | |
Fanny de la Sorgue | 1995 | |||
La petite vague qui avait le mal de mer | Livre audio | 1989 | ||
Miss Maggie (version anglaise) | Tim Daly (traduction) | Jean-Pierre Bucolo | 1985 | |
Mon paradis perdu | Jean-Pierre Bucolo | Longbox Renaud | 2002 | |
Ourson prisonnier | Pierre Grosz | Henri Dès | L'évasion de Toni | 1994 |
Petit Garçon (Le) | Jean-Loup Dabadie | Jacques Datin | Autour de Serge Reggiani | 2002 |
Pondichéry | Alain Lanty | Open-Disc de Rouge Sang | 2006 | |
Princesse catalane | Jean-Pierre Bucolo | Open-Disc de Rouge Sang | 2006 | |
P'tit Dèj' blues | face B de Viens chez moi, j'habite chez une copine | 1980 | ||
Sidi h'Bibi | Traditionnel | Traditionnel/Mano Negra | Diversion | 1990 |
Touche pas à ma sœur ! | J.J. Cale | 1995 | ||
Toute seule à une table | Jean-Louis Roques | Urgence (contre le Sida) | 1992 | |
Viens chez moi j'habite chez une copine | Bande originale du film homonyme | 1980 | ||
Welcome Gorby | Single La ballade Nord-Irlandaise | 1992 | ||
Zénobe | Patrick Dewez | Robert Grahame / Arr : Patrick Dewez et Charles Loos | Natacha - Mambo à Buenos Aires | 1990 |
Chansons jamais commercialisées
Titre | Parole(s) | Compositeur(s) | Année |
---|---|---|---|
C.A.L. en bourse | 1968 | ||
Crève salope | 1968 | ||
La Goberge | 1969 | ||
Ravachol | 1968 | ||
Regardez, bourgeois ! | 1969 | ||
SDF |
Principales chansons
Chansons engagées
Société, tu m'auras pas ! : chanson où il attaque d'anciens chanteurs engagés qui selon lui se sont fait corrompre par la société. On peut aussi la prendre au premier degré, et entendre le narrateur de cette chanson comme le jeune Renaud lui-même.
Hexagone : raillerie corrosive sur les traditions populaires et la bêtise des Français (interdite d'antenne en 1980).
Banlieue rouge : tableau moqueur de la vie en Seine-Saint-Denis au début des années 1980.
Camarade bourgeois : tirade ironique contre les « fils à papa ».
Où c'est que j'ai mis mon flingue ? : réquisitoire nihiliste contre les « journaleux ». Il faut néanmoins savoir que Renaud regrette d'avoir écrit cette chanson, et ne veut donc plus la chanter. Chose qui pourrait changer puisqu'il en a écrit la suite qui figure sur un album récent.
La Blanche : il soutient son ami Michel (contrairement à ce qui est fréquemment dit, il ne s'agit pas de Coluche mais de Michel Roy, compositeur de Baston !) qui plonge dans la drogue.
Deuxième génération : les aventures du délinquant Slimane qui vit « à la Courneuve ». État des lieux de l'intégration des enfants des immigrés d'Afrique du Nord.
Déserteur : chanson antimilitariste, inspirée du classique de Boris Vian, Le Déserteur.
Miss Maggie : à l'origine, la chanson se voulait contre la catastrophe du Heysel, provoquée par les hooligans de Liverpool. Elle est rapidement devenue un hymne pour les femmes et une charge particulièrement agressive contre Margaret Thatcher et contre la violence masculine à travers le monde et les époques.
L'Aquarium ; Lolito Lolita ; Pourquoi d'abord ? : critique désabusée des curés, des militaires et des journalistes.
Le Tango des élus : « Et dire que chaque fois que nous votions pour eux, nous faisions taire en nous ce cri, "Ni Dieu ni maître", dont ils rient aujourd'hui, puisqu'ils se sont faits dieux, et qu'une fois de plus, nous nous sommes fait mettre. Et puis c'est tout ! » Selon Renaud, c'est une « chanson courte, mais suffisante ».
La Médaille : chanson antimilitariste qui fut censurée France Inter fut poursuivie en justice pour l'avoir diffusée (Voir À la Belle de Mai).
Manhattan-Kaboul : chanson écrite après les événements du 11 septembre 2001 à New York et chantée en duo avec Axelle Red. Chanson la mieux vendue de sa carrière en single, elle marque son grand retour sur la scène française après sa période sombre.
Dans la jungle : Chanson de soutien à Íngrid Betancourt, franco-colombienne otage depuis février 2002, où Renaud répète sans faiblir "Et nous ne serons libres que lorsque tu le seras".
Elle est facho : le texte décrit une lepéniste vivant en banlieue et finit par la pointe « …qui vote Sarko ». Cette chute (qui n'était pas prévue initialement) a fait couler beaucoup d'encre dans des articles qui la sortaient du contexte de la chanson.
C'est quand qu'on va où : chanson engagée contre le système éducatif.
500 connards sur la ligne de départ : dénonciation de l'agression écologique et humanitaire que représente le Rallye Dakar, à travers ses participants, qui « prennent le sol africain pour une cour de récré ».
Fatigué : témoigne de l'incompréhension du chanteur face à tous les massacres que l'homme a causés. Il se sent « Responsable anonyme de tout le sang versé ». Cette chanson fut écrite sur la place Rouge, par un Renaud qu'avaient dépité les manœuvres des jeunes communistes protestant contre sa chanson pacifiste Déserteur.
Amoureux de Paname
Amoureux de Paname : ode à l'urbanité et pied-de-nez aux « écologistes du samedi soir ».
Écoutez-moi les gavroches : hymne aux titis parisiens, à « tous les gamins de Paris ».
Le Blues de la Porte d'Orléans : déclaration d'indépendance du 14e arrondissement.
Rouge-Gorge : hymne au Paris de Robert Doisneau « Prolo ordinaire, peuple de Paris, Rouge-gorge est fier d'être né ici ».
Chansons du loubard
Laisse béton : histoire des déboires (vestimentaires) d'un loubard non sans humour.
Je suis une bande de jeunes et La bande à Lucien : deux oraisons funèbres du mouvement loubard.
Adieu minette : l'amour impossible entre un « mariole » et une « fillette à papa » de Neuilly.
Dans mon HLM : Renaud décrit en termes sarcastiques tous les gens qu'on peut rencontrer dans une HLM (« …et la môme du huitième, le hasch elle aime »).
Marche à l'ombre : Renaud joue un petit loubard malingre qui renvoie tous les gens « bizarres » qui entrent dans son bistro. Cette chanson est aussi le thème du film Marche à l'ombre avec Michel Blanc comme acteur protagoniste.
Ma gonzesse : chanson d'amour d'un « mec » au « blouson clouté » à sa copine. La « gonzesse » de la chanson deviendra la première femme de Renaud.
C'est mon dernier bal : une bande de loubard se rendent à un bal où ils provoquent une pagaille se terminant avec l'arrivée des policiers « à grands coups de manche de pioche, une fracture, ça dessaoule »…
Chanson pour Pierrot : le loubard Renaud adresse son désir de devenir père.
Les Aventures de Gérard Lambert : un loubard à cyclomoteur rencontre le Petit Prince (référence à Antoine de Saint-Exupéry).
Le Retour de Gérard Lambert : une version moderne du conte du Petit chaperon rouge.
Baston ! : la violence « c'est peut-être con, mais tout est con ».
Manu : une chanson où Renaud réconforte Manu, un ami loubard qui sort d'une rupture : « une gonzesse de perdue, c'est dix copains qui reviennent »… Manuel étant son deuxième prénom, Renaud parle en fait de lui-même : sa future femme avait été tiraillée entre deux « amoureux », dont l'un était Renaud.
Chansons comiques
La Jeune Fille du métro (reprise) : petite valse légère sur un air de gentille guinguette avec quelques tournures sympathiques et distrayantes. Les rimes ne sont jamais celles que l'on attend
Les Auto-Tamponneuses : première apparition de la Pépette
Le Retour de la Pépette : ... qui s'en va en vacances
Chanson dégueulasse : …mais chanson d'amour
Ma blonde : Chanson drôle dans le sens des Blondes
Danser à Rome : Anagramme de Romane Serda.
Tu vas au bal ? : chanson humoristique qui, sur un rythme très rapide, décrit une bande d'amis ne voulant rien faire.
It Is Not Because You Are : « on my mob, it was super », chanson humoristique en franglais sur l'amour entre un Français et une Anglaise (« C'est pas parce que you are me qu'I am you »).
Pochtron ! : "c'est l'heure, il me faut mon biberon", chanson qui raconte les déboires alcooliques de Renaud (sans tout ce que cela a provoqué ensuite).
Touche pas à ma sœur : Chanson contre les boysbands et autres chanteurs chantant pour le succès et l'argent. Moqueries sur les journalistes de radio. Chanson pleine de naïveté, de colère et de surprises.
Cent ans : chanson d'un vieux pas si vieux. Sur un fond de musette, un centenaire qui nous raconte sa vie, en fait, un rêve pas encore réalisé.
Viens chez moi, j'habite chez une copine : Chanson du film Viens chez moi, j'habite chez une copine. Les paroles retracent la personnalité du "héros" du film: dragueur, squatteur, etc.
Étudiant - poil au dent : Chanson de l'album "Le retour de Gérard Lambert", contre le système universitaire de l'époque, contre les médecins, les avocats et bien d'autres. On y voit un Renaud un peu bohème.
Mon amoureux : Chanson de Lolita à son père. Elle veut lui présenter son amoureux et le compare avec son père. On y voit les défauts de Renaud et peut-être les espoirs de Renaud sur le "futur" copain de Lolita.
Arrêter la clope : Chanson où Renaud parle de la difficulté de stopper la cigarette.
Famille
Mon beauf : chanson où il utilise l'archétype du beau-frère pour dénoncer sa vision de la bêtise humaine.
Ma gonzesse : chanson d'amour pour sa copine Dominique (devenue ensuite sa compagne pendant plus de 25 ans)
Chanson pour Pierrot : chanson pour le fils qu'il rêvait d'avoir.
En cloque : chanson qui raconte la grossesse de sa première « gonzesse » et comment il le vit.
Morgane de toi : chanson d'amour sur sa fille qui venait de naître.
Mistral gagnant : chanson nostalgique où il raconte son enfance à sa fille dans la France des années 1950… et les friandises qu'on y mangeait («… et les vrais roudoudous qui nous coupaient les lèvres et nous niquaient les dents… et les Mistral gagnant »).
Oscar : chanson où il parle d'un homme ayant travaillé dans les mines puis à l'usine en région parisienne. Renaud semble avoir une grande estime pour Oscar, qui est en fait son grand-père maternel.
Il pleut : chanson qu'on peut d'abord prendre pour une simple histoire de rupture (« tu peux pas t'casser, il pleut ») mais à la fin de laquelle on se rend compte que Renaud s'adresse à sa fille (« et puis d'abord, ça suffit, on se casse pas à six ans et demi »).
Marchand de cailloux : tentative d'explication du monde des années 1990 par sa fille en pleine préadolescence (« J'veux partager mon McDo avec ceux qui ont faim »).
Mon amoureux : discours de Lolita à son père qui décrit ici son gendre idéal : « T'en fais pas Papa, mon amoureux tu l'aimeras ! ».
C'est pas du pipeau : Renaud met en garde sa fille contre les dangers du monde des adultes qui ne sont pas que des contes.
Elle a vu le loup : chanson à propos de la première relation sexuelle d'une copine de sa fille à 15 ans et les regrets possibles d'une relation si précipitée.
Adieu l'enfance : chanson où Renaud décrit avec nostalgie l'enfance révolue de sa fille devenue maintenant adulte
Heloïse : chanson pour sa petite-fille Héloïse Luce
Petit Bonhomme : chanson pour son fils Malone Séchan
Ta batterie : chanson pour son fils Malone.
Hommage
Baltique : hommage au chien de François Mitterrand tenu hors de l'église pendant la cérémonie des funérailles.
Dans la jungle : hommage aux otages de Colombie (notamment Íngrid Betancourt et Clara Rojas). Divers concerts de soutien furent mis en place après la sortie de cette chanson traduite en plusieurs langues (notamment par Melingo en espagnol). Renaud interprète la chanson en espagnol dans l'édition double de l'album Rouge Sang.
Elsa : hommage à une de ses amies et de ses plus grandes fans qui l'a aidé lors de sa traversée du désert, Elsa, dont le grand frère, Lucas, s'est suicidé à 20 ans.
Jojo le démago : Lionel Jospin à son élection au conseil municipal de Paris.
Jonathan : hommage à Johnny Clegg qui lutta contre l'Apartheid en Afrique du Sud.
Leonard Song : hommage à Leonard Peltier, indien d'Amérique, qui croupit en prison depuis des dizaines d'années pour un meurtre qu'il n'a pas commis.
Les Charognards : Le 5 décembre 1975, un braquage avec prise d'otages, dans une banque de la rue Pierre Charon à Paris, finit mal pour ses auteurs. Renaud, présent sur les lieux, mettra sur papier dès qu'il sera retourné chez lui, les commentaires des « honnêtes » gens (les « charognards ») se regroupant autour des corps des voleurs.
Ma chanson leur a pas plu (suivie d'un deuxième opus portant presque le même titre quelques années plus tard) : exercice de style dans lequel chaque couplet est écrit à la manière de l'un de ses confrères (Bernard Lavilliers, Jean-Patrick Capdevielle, Francis Cabrel)
Miss Maggie : hommage aux femmes en général, et aux victimes du Drame du Heysel.
Mon bistrot préféré : chanson nostalgique où Renaud évoque quelques grands disparus qui l'ont inspiré (Georges Brassens, Serge Gainsbourg, René Fallet…).
P'tite Conne : chanson pour la fille de Bulle Ogier, Pascale, morte d'une overdose dans les milieux mondains.
Putain de camion : le célèbre hommage à Coluche qui a trouvé la mort dans un accident de la route. Ce titre sera même celui de l'album, dont la pochette est noire avec un cadre ouvrant sur des fleurs. L'album est dédié à Dominique, Lolita, Marius et Romain (les deux fils de l'humoriste).
Rouge-Gorge : hommage à Robert Doisneau.
Tonton : hommage à la fois tendre et critique de François Mitterrand.
Welcome Gorby : hommage à Gorbatchev
Hyper Cacher : hommage aux victimes de la prise d'otages du magasin Hyper Cacher de la porte de Vincennes du 9 janvier 2015
Pour Karim, pour Fabien : titre pour les slameurs Grand Corps Malade et Karim
Bibliographie
Johanna Copans, Le paysage des chansons de Renaud, Harmattan, 2014
Fabien Lecœuvre, La véritable histoire des chansons de Renaud, Hugo et Compagnie, 2019
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L'affaire Stavisky est une crise politico-économique française survenue en janvier 1934, succédant au décès dans des circonstances mystérieuses de l'escroc Alexandre Stavisky, dit « le beau Sacha ». Ce scandale symbolise la crise d'un régime instable soupçonné de corruption, et contribue à la chute du deuxième gouvernement Camille Chautemps et au déclenchement des émeutes antiparlementaires du 6 février 1934.
Les faits
Le 23 décembre 1933, sur ordre du sous-préfet Joseph Antelme, le directeur du Crédit municipal de Bayonne, Gustave Tissier, est arrêté pour fraude et mise en circulation de faux bons au porteur pour un montant de 261 millions de francs. L'enquête met rapidement en évidence que Tissier n'est que l'exécutant du fondateur du Crédit communal, Serge Alexandre Stavisky, qui a organisé cette fraude (par le système de Ponzi lui permettant de détourner plus de 200 millions de francs) sous la surveillance complice du député-maire de Bayonne, Dominique-Joseph Garat, qui, bénéficiant de circonstances atténuantes, sera condamné à deux ans de prison. Stavisky avait été poursuivi pour fraude à plusieurs reprises au cours des années précédentes et relaxé 19 fois. À la suite de cette arrestation, et en raison des liens étroits existant entre ces escrocs et des personnalités (voir ci-dessous), le sous-préfet Antelme est démis de ses fonctions
Les relations
L'enquête, menée tambour battant notamment par Albert Prince, chef de la section financière du parquet de Paris, permet de découvrir les nombreuses relations entretenues par l'escroc dans les milieux de la police, de la presse et de la justice : le député Gaston Bonnaure, le sénateur René Renoult, le ministre des Colonies et ancien ministre de la Justice Albert Dalimier, les directeurs de journaux Dubarry et Aymard ont profité de ses largesses en échange de leur appui ; le procureur général Pressard, beau-frère du président du Conseil Camille Chautemps, a fait en sorte que Stavisky voie son procès indéfiniment reporté. Beaucoup de personnalités ont été du dernier bien avec « le beau Sacha » et comptent sur son silence, de sorte que lorsque la police retrouve Stavisky agonisant dans un chalet de Chamonix, le 8 janvier 1934, on se demande à qui le suicide ou le crime (car les circonstances de la mort sont mystérieuses) profitent le plus. Le Canard enchaîné titre : « Stavisky se suicide d'un coup de revolver qui lui a été tiré à bout portant » ou encore « Stavisky s'est suicidé d'une balle tirée à 3 mètres. Voilà ce que c'est que d'avoir le bras long ». Les socialistes ayant mis comme condition pour leur soutien au gouvernement la révocation du préfet de police de Paris Jean Chiappe, le radical Édouard Daladier, nouveau président du Conseil, le démet le 3 février 1934, l'accusant également d'avoir freiné l'instruction de l'affaire Stavisky
La découverte du corps déchiqueté d'Albert Prince le 20 février 1934, ne fait que renforcer la polémique, même si les circonstances de sa mort ne sont pas élucidées : l'inspecteur Pierre Bonny arrête en effet à tort trois caïds du milieu marseillais (Paul Carbone, François Spirito et Gaëtan de Lussats). En 1944, Bonny « aurait déclaré au matin de son exécution que Prince avait été assassiné parce qu'il détenait des documents compromettants ».
Une affaire fantasmée
Stavisky aurait donc été couvert par des politiques. De fait, cette affaire a déclenché une grande polémique sur le degré de complicité des parlementaires, polémique comparable au scandale de Panama. Cependant, Paul Jankowski conclut « qu'il ne faut pas mésestimer la dimension imaginaire de cette affaire », l'impunité dont a longtemps bénéficié Stavisky tenant davantage à l'absence de moyens et à l'engorgement de la justice de l'époque qu'à ses supposées protections, tout en reconnaissant que « la puissance de la fonction élective sut mettre un terme aux tressaillements ou timides velléités de la justice » et que « les députés multipliaient les abus de pouvoir, tandis que l'administration sacrifiait son autonomie pour maintenir son rang ».
De même, selon Jankowski, la théorie de l'assassinat de Stavisky se heurte immédiatement à l'ampleur considérable du complot qu'il aurait fallu mettre en œuvre. Toujours selon lui, « les complicités de Stavisky sont au total plutôt issues des professions libérales. Les politiques n'ont donc pas été aussi impliqués qu'on se l'est imaginé et les élites de la IIIe République, si elles ont été négligentes et ont commis des erreurs, n'ont pas particulièrement failli ».
Les conséquences de l'affaire
En révélant que Stavisky était déjà poursuivi par la justice, poursuites étouffées sur intervention de ministres ou de parlementaires corrompus, l'affaire déclenche un scandale politique. Les adversaires du gouvernement affirment que cette mort profite le plus à la gauche, aux radicaux dont le président du Conseil Chautemps. Ils affirment également que Stavisky était lié avec certains parlementaires radicaux, avec le préfet de police Jean Chiappe, et que son avocat était le propre frère de Chautemps.
L'escroc ayant été retrouvé à Chamonix, tué d'une balle de revolver, il n'en fallut pas davantage pour qu'on accusât le gouvernement de l'avoir fait disparaître. L'antiparlementarisme se déchaîne : dans la rue, les manifestations des « Camelots du roi » se mêlent aux discours, à la Chambre, de Philippe Henriot. André Tardieu publia une liste fantaisiste de parlementaires ayant « touché », qui rappelait les « chéquards » de l'affaire de Panama. Léon Daudet dénonça en Chautemps le chef d'une bande de voleurs et d'assassins. Les adversaires du régime voyaient dans cette affaire une nouvelle preuve de son abaissement. Le scandale saisit le pays, encore plus violent que celui occasionné par l'affaire Hanau, ou encore l'affaire Oustric. Il aboutit à l'émeute du 6 février 1934. Léon Daudet inventa à l'occasion de cette affaire le néologisme de « stavisqueux » pour désigner les complices, ou prétendus complices, de Stavisky. À l'antiparlementarisme il faut ajouter un regain de la propagande antisémite, en raison du fait que Stavisky était juif. Survenant dans cette atmosphère troublée, la démission du ministre Albert Dalimier, compromis dans le scandale, ne pouvait qu'entraîner le retrait du cabinet Chautemps tout entier
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