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Monde : France

Autocuiseur

Publié à 02:47 par dessinsagogo55 Tags : png belgique photo histoire centerblog prix sur bonne merci france fond société
Autocuiseur

 

L’autocuiseur, appelé également « Cocotte-minute » (marque déposée, propriété de la société SEB), est un ustensile de cuisine constitué d'un récipient en métal épais hermétiquement clos par un couvercle équipé d'une valve de dépressurisation. Il permet de cuire les aliments sous haute pression.

 

Il est également appelé marmite à pression ou casserole à pression en Belgique, ainsi que marmite à vapeur, mais également « Duromatic » (marque déposée, propriété de la société Kuhn Rikon (de)) en Suisse et « Presto » au Québec, (marque déposée par la société National Presto Industries).

 

Les aliments sont cuits sous pression directement dans la marmite ou à la vapeur dans un panier métallique.

 

Principe

 

Le point d'ébullition de l'eau dépendant de la pression atmosphérique, l'augmentation de pression permet de faire monter la température de cuisson plus haut que 100 °C (jusqu'à 118 °C). Une soupape relâche la vapeur dès que la pression absolue dépasse 1,8 bar. On diminue alors l'intensité du feu et on commence le décompte du temps de cuisson. Il existe plusieurs systèmes de fermeture du couvercle : étrier, baïonnette, bouton-poussoir et couvercle rentrant.

 

Histoire

 

En 1679, Denis Papin met au point une marmite en fer très épais, munie d'une soupape de sécurité et d'un couvercle à pression bloqué par une traverse à vis. Il l'appelle Digesteur. On la désigne aussi sous le nom de « marmite de Papin », terme maintenant utilisé par extension pour désigner tout type d'autocuiseur.

 

Parmi les premiers autocuiseurs commercialisés le Dampftopf (pot à vapeur) était vendu en Alsace en 1898 par la société De Dietrich. Réalisé en fonte, il comportait une soupape de sécurité et une soupape de décompression. Il ne connut cependant pas le succès car il ne correspondait pas aux besoins des ménagères de l'époque, pour lesquelles la rapidité de la cuisson n'était pas une préoccupation première. Un exemplaire est exposé au Musée du fer de Reichshoffen.

 

L'« Auto-Thermos » des Ateliers de Boulogne, présenté au Salon des arts ménagers de 1926, remporte la médaille d'or du concours Lépine et connaît un certain succès au cours des années trente, mais son prix élevé et son maniement délicat empêchent, en dépit des affiches de Paul Mohr et du soutien publicitaire de Joséphine Baker, une large diffusion si bien que l'entreprise, fournisseur de laboratoires, fermera en 1968. En Allemagne un autocuiseur moderne est commercialisé sous la marque Sicomatic par la société Silit (de). Aux États-Unis, la National Pressure Cooker Company lance son poêlon à vapeur à la Foire internationale de New York de 1939. Sa cuisson diététique le fait adopter par des millions de ménagères américaines. Cette compagnie dépose par la suite plusieurs brevets d'autocuiseurs à vapeur.

 

En 1948, Roland Devedjian (1901-1974), père de Patrick Devedjian (1944-2020) , invente des autocuiseurs en fonte d'aluminium et fermeture à baïonnette, commercialisés sous le nom de Cocotte-minute, mais sa société fait faillite : elle est finalement rachetée par le Groupe SEB, qui produisait des autocuiseurs moins chers, en aluminium embouti. En 1952, Georges Lavergne, ancien président du Concours Lépine, invente un modèle de grande capacité (300 litres) acheté par la marine française pour ses sous-marins militaires.

 

En Suisse dans les années 1940, Jacques Kuhn (de) développe, grâce à l'ingénieur Zurichois Max Zeller, un autocuiseur doté d'une soupape sophistiquée évitant les risques d’explosion. En 1949, un brevet est déposé par Zeller sur son autocuiseur. En 1949, l'autocuiseur Duromatic est lancé par l'entreprise Kuhn Rikon (de), et il acquiert une position dominante sur le marché. En 2007, plus de dix millions de Duromatic ont été vendus.

 

En Autriche dans les années cinquante, la société Gruber & Kaja met sur le marché un autocuiseur appelé Kelomat (de). Ce nom deviendra synonyme d'autocuiseur dans ce pays. En janvier 1953 en France, Frédéric Lescure lance la « Super-Cocotte SEB » qui connaît un grand succès, supplantant rapidement la vingtaine d'autres modèles en fonte d'aluminium présentés par les sociétés concurrentes : la Super-Cocotte, en aluminium embouti, plus léger, mais beaucoup plus solide, s'avère plus sûre. En 1960, elle est vendue à 500 000 exemplaires.

 

En 1986, SEB lance le modèle Sensor, cocotte en inox équipée d'une poignée longue et de plusieurs niveaux de température de cuisson. En 1994, son modèle Clipso est équipé d'une soupape silencieuse et d'un système d’ouverture-fermeture à une seule main.

 

Sécurité

 

 
Aperçu du fonctionnement de la soupape (règle de Trouton).
 

De nombreux accidents, ayant provoqué de graves brûlures, ont été causés par l'ouverture d'anciens modèles d'autocuiseurs restés sous pression après obstruction de la soupape. Les autocuiseurs modernes sont pourvus de mécanismes de sécurité qui empêchent l'ouverture du couvercle tant que le récipient reste sous pression.

 

Usage

 

En France l'utilisation classique de l'autocuiseur se présente classiquement sous 2 modes :

 

Une cuisson directe dans le fond de la cuve pour des recettes de type viandes en sauce, soupes, ou plats traditionnels.

 

Une cuisson dans le panier vapeur pour la cuisson vapeur de légumes

 

La cuisson vapeur en autocuiseur permet une bonne rétention des vitamines par rapport à d'autres modes de cuissons tels que la cuisson vapeur sans pression, et la cuisson a l'eau.

 

L'autocuiseur permet de réduire considérablement les temps de cuissons.

 

Contrairement à une cuisson plus longue en marmite traditionnelle, l'autocuiseur, avec une température montant jusqu'à 118 °C en fonction des marques et des modèles, garde les sels minéraux, utilise moins de matière grasse, mais, selon le Larousse gastronomique : « les viandes ont tendance à être plus fades et plus molles et les ingrédients mélangent indistinctement les saveurs. »

 

L'autocuiseur est utilisé par les alpinistes pour compenser la diminution du point d'ébullition de l'eau quand l'altitude augmente, ce qui rend plus longue la cuisson des aliments à la pression atmosphérique du lieu

 

 
Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Autocuiseur  
     
     
     
Notes et références                                                    
   
    Denis Papin
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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La Voisin

La Voisin

 

Catherine Deshayes, dite la Voisin (Paris, vers 1640 – Paris, 22 février 1680), est une tueuse en série (empoisonneuse) française, prétendue sorcière, mêlée à l'affaire des poisons.

 

Biographie

 

Née d'un milieu très modeste, La Voisin est mariée très jeune à un bijoutier de Paris, le sieur Antoine Montvoisin qui lui donna une fille Marie-Marguerite, et de qui elle devint vite veuve.

 

Entre-temps, elle amasse une fortune considérable avec ses activités de chiromancienne et de vente de poisons. Très connue par ses contemporains (principalement des femmes) dans ces domaines, elle est suspectée d'être à la tête d'un réseau d'environ 100 empoisonneurs qui sévirent pour le compte de la haute société à la fin du xviie siècle, ce qui la fit mêler à l'« affaire des poisons ». Elle est également connue pour sa pratique d'avortements, illégaux et sévèrement punis à l'époque.

 

Messes noires

 

La véracité historique des messes noires impliquant Mme de Montespan, décrites ci-dessous, est fortement sujette à caution, les documents issus des procès menés dans le cadre de l'affaire des poisons ayant été volontairement détruits sur ordre du roi.

 

La Voisin se serait livrée à la pratique de messes noires. Selon elle, la célèbre Mme de Montespan lui demanda d'en organiser une pour qu'elle puisse revenir dans les faveurs du roi en éliminant sa rivale, Mlle de Fontanges, La Voisin accepta et fit appel à l'abbé Étienne Guibourg pour l'aider.

 

Pour plus de résultats, la messe devait être récitée trois fois.

 

 
La Voisin et le prêtre Étienne Guibourg en train de célébrer une messe noire pour Madame de Montespan (allongée sur l'autel). Gravure de 1895 par Henry de Malvost.
 

La première fois, Mme de Montespan les rejoignit à Villebouzin dans un châtelet isolé entre Paris et Orléans. Elle se dévêtit et se coucha sur les dalles froides et humides du château, les bras en croix, un cierge dans chaque main, et l’abbé déclama la messe sur son corps, un calice sur son ventre. Puis, Guibourg souleva un nourrisson, lui trancha la gorge et récolta son sang dans le calice. Guibourg et la Voisin récitèrent ces paroles :
« Astaroth, Asmodée, princes d'amour, je vous conjure d'accepter le sacrifice de cet enfant. En échange, je voudrais conserver l'affection du roi, la faveur des princes et des princesses de la cour et la satisfaction de tous mes désirs ».

 

Le deuxième office eut lieu de la même manière, mais dans les ruines d’une cabane retirée en pleine campagne.

 

Le troisième se déroula dans une maison chic de la rue Beauregard, à Paris, la demeure de la Voisin en personne1. On a conservé le témoignage de la fille de la Voisin obtenu sous la torture, qui raconte comment elle aida sa mère à préparer la cérémonie. Elle étendit un matelas sur des sièges, un tabouret à chaque bout. La Voisin avait accroché des tentures sur les fenêtres, rendant la pièce sombre. Elle avait aussi disposé un ou deux chandeliers dans les coins. L’abbé Guibourg portait une chasuble blanche, brodée de pives noires. Mme de Montespan était entrée nue et s’était allongée sur le matelas. On lui mit un napperon sur le ventre, un crucifix et un calice dessus. On raconte aussi que durant ce culte, le sang du nourrisson ne coulait pas car il était né prématurément, et Guibourg avait dû transpercer son cœur pour recueillir un peu de son sang. Mme de Montespan en rapporta un petit peu pour en mettre dans la nourriture du roi.

 

La fin

 

Jugée avec 36 complices, La Voisin raconta lors des interrogatoires qu'elle avait « brûlé dans le four, ou enterré dans son jardin, les corps de plus de 2 500 enfants nés avant terme », fut condamnée à mort et brûlée vive en place de Grève le 22 février 1680. Quant à Mme de Montespan, elle ne fut pas inquiétée, par protection du roi, et continua à fréquenter la Cour.

 

 
La Voisin, ses exploits, ses malheurs, gravure (bibliothèque interuniversitaire de Santé).
 

Témoignage

 

« Je ne vous parlerai que de Madame Voisin ; ce ne fut point mercredi, comme je vous l'avais dit, qu'elle fut brûlée, ce ne fut qu'hier. Elle savait son arrêt dès lundi, chose fort extraordinaire. Le soir elle dit à ses gardes : « Quoi ? Nous ne faisons pas médianoche ? » Elle mangea avec eux à minuit, par fantaisie, car ce n'était point jour maigre ; elle but beaucoup de vin, elle chanta vingt chansons à boire.
À cinq heures on la lia ; et, avec une torche à la main, elle parut dans le tombereau, habillée de blanc : c'est une sorte d'habit pour être brûlée. Elle était fort rouge, et on voyait qu'elle repoussait le confesseur et le crucifix avec violence.
À Notre-Dame, elle ne voulut jamais prononcer l'amende honorable, et devant l'Hôtel-de-Ville elle se défendit autant qu'elle put pour sortir du tombereau : on l'en tira de force, on la mit sur le bûcher, assise et liée avec du fer. On la couvrit de paille. Elle jura beaucoup. Elle repoussa la paille cinq ou six fois ; mais enfin le feu augmenta, et on l'a perdue de vue, et ses cendres sont en l'air actuellement. Voilà la mort de Madame Voisin, célèbre par ses crimes et son impiété. »

— Madame de Sévigné à sa fille, 23 février 1680

 

 

 
Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Voisin  
     
     
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Donnet-Zédel

Publié à 02:30 par dessinsagogo55 Tags : centerblog france sur base merci société
Donnet-Zédel

 

 

Donnet (à l'origine Donnet-Denhaut) est une entreprise industrielle française du début du XXe siècle.

 

Fondée en 1915 par le Suisse Jérôme Donnet (ancien de Donnet-Lévêque) et François Denhaut, elle s'installe à Neuilly-sur-Seine au 13 boulevard de Levallois.

 

La société fabrique à cette époque une série très réussie d'hydravions de patrouille pour la Marine française. Après la Première Guerre mondiale, en 1919, l'entreprise devient simplement « Donnet » lorsque Denhaut la quitte (remplacé par Maurice Percheron) et oriente alors ses activités uniquement vers l'industrie automobile.

 

 

Jérôme Donnet achète alors les automobiles Zédel (société créée par Ernest Zürcher et Herman Luthi) à Pontarlier et change le nom de l'entreprise en « Donnet-Zédel ». Il produit la Donnet-Zédel CI-6 à moteur 2 120 cm3, sur la base d'un modèle de 1912. Une nouvelle voiture, la Type G à moteur 1 098 cm3, produite dans l'ancienne usine parisienne d'hydravions de l'ile de le Jatte, est présentée en janvier 1924 et son succès fera de Donnet le cinquième producteur d'automobiles de France en 1927, après Renault, Citroën, Peugeot et Mathis, et juste avant Chenard & Walker.

 

En 1926, l'entreprise acquiert l'usine Vinot & Deguingand de Nanterre qui, bien que de taille modeste, offre des possibilités d'extension. Une usine ultra-moderne qui sera inaugurée en 1928 est alors construite sur un terrain de 100 m x 100 m – sur cinq niveaux – et est équipée de 2 chaines de montage à l'américaine. Tous les ateliers existants y sont alors regroupés. Les véhicules sortant de la nouvelle usine portent simplement la marque Donnet. L'usine Zédel de Pontarlier, désuète, et dont les machines ont été transférées à Nanterre, cesse son activité en 1929.

 

Une large gamme de modèles de voitures est produite de la fin des années 1920 et jusqu'au début des années 1930 incluant des modèles luxueux à six cylindres. Mais l'époque faste de l'automobile se termine avec la crise de 1929 qui va plonger l'entreprise dans de graves difficultés financières, et la production cesse définitivement avec la mise en faillite de l'entreprise en décembre 1934. L'usine de Nanterre est rachetée par SIMCA en 1935.

 

La plupart des voitures produites par Zédel, Donnet-Zédel et Donnet ont été mues par des moteurs à quatre cylindres de 7 CV ou 11 CV. Le moteur Zédel avait une cylindrée de 3 168 cm3 et les moteurs Donnet-Zédel de 1 098 cm3 ou 2 120 cm3.

 

Un des meilleurs modèles était un six cylindres 14 CV Donnet de 2 540 cm3 à soupapes latérales.

 



Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Donnet-Z%C3%A9del  
     
     
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Le Canard enchaîné

Publié à 02:20 par dessinsagogo55 Tags : sommaire center centerblog presse sur france monde homme merci
Le Canard enchaîné

 

Le Canard enchaîné est un hebdomadaire de la presse satirique en France paraissant le mercredi. Fondé le 10 septembre 1915 par Jeanne et Maurice Maréchal, aidés par Henri-Paul Deyvaux-Gassier, c’est l’un des plus anciens titres de la presse française actuelle, notamment le plus ancien titre de presse satirique encore actif. Depuis les années 1960, c'est aussi un journal d'enquête qui révèle nombre d'affaires scandaleuses.

 

Pour l’historien Laurent Martin, ce journal, très attaché à la protection des sources d'information des journalistes, représente « une forme alternative de presse qui n’a guère d’équivalents en France et dans le monde »

 

Son nom fait malicieusement allusion au quotidien L'Homme libre édité par Georges Clemenceau, qui critiquait ouvertement le gouvernement lors de la Première Guerre mondiale. Il subit alors la censure de la guerre et son nom fut changé pour L’Homme enchaîné. S’inspirant de ce titre, les journalistes Maurice et Jeanne Maréchal, aidés par le dessinateur H.-P. Gassier, décident d’appeler leur propre journal Le Canard enchaîné, « canard » signifiant « journal » en français familier. Le premier numéro parût le 10 septembre 1915.

La première série, faite avec des moyens limités, se termine au cinquième numéro. Le journal renaît cependant le 5 juillet 1916, point de départ de la série actuelle. Le titre du journal a connu une variante : Le Canard déchaîné, du 15 octobre 1918 au 28 avril 1920.

Les deux canards de la manchette du journal (chacun dans une des oreilles du titre du journal) et les canetons qui s'ébattent dans les pages sont l'œuvre du dessinateur Henri Guilac, un des premiers collaborateurs du journal.

À la suite de l'attentat du 7 janvier 2015 contre le journal Charlie Hebdo, la rédaction du Canard enchaîné indique dans son édition du 14 janvier avoir reçu des menaces le lendemain de l'attaque. À cette occasion, le journal rend hommage à Cabu, dessinateur dans les deux journaux.

 

 



Liens externes                                                  
     
     
     
Notes et références                                                    
   
    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Yvette Horner

Yvette Horner

 

Yvette Marie Eugénie Hornère, dite Yvette Horner, née le 22 septembre 1922 à Tarbes et morte le 11 juin 2018 à Courbevoie, est une accordéoniste, pianiste et compositrice française.

 

Vainqueur de la Coupe mondiale de l'accordéon en 1948 et lauréate du grand prix du disque de l’académie Charles-Cros en 1950, elle établit sa popularité en accompagnant la caravane du Tour de France à onze reprises.

 

Durant sa carrière, longue de soixante-dix ans, Yvette Horner donne plus de deux mille concerts et réalise cent cinquante disques, dont les ventes cumulées s'élèvent à trente millions d'exemplaires.

 

Biographie

Origines familiales

 

Yvette Horner (née Yvette Marie Eugénie Hornère, patronyme modifié par sa mère qui trouvait cela plus « commercial »), passe quelques années de son enfance à Rabastens-de-Bigorre, où son père, Louis Hornère, est entrepreneur en bâtiment. Enfant unique, sa mère l'incite à faire de la musique. Son professeur, Marguerite Lacoste, lui enseigne ses premières notes de musique au piano. Elle étudie la musique au conservatoire de Tarbes, puis au conservatoire de Toulouse où, âgée de 11 ans, elle obtient un 1er prix de piano. Sa mère l'oblige à abandonner son instrument pour l'accordéon chromatique, lui disant : « des accordéonistes femmes, il n'y en a pas, et là tu te feras une situation ». Au long de sa vie, Yvette Horner garde la nostalgie de son premier instrument, avec lequel elle enregistre même en 1950 un récital d'œuvres classiques sur l'album 33 tours Le Jardin secret d'Yvette Horner, et se produisant maintes fois en pianiste lors d'émissions télévisées.

 

Cependant, elle fait ses débuts au Théâtre Impérial de Tarbes (renommé par la suite Théâtre des Nouveautés), qui appartient à sa grand-mère paternelle.

 

La jeune fille commence à se produire dans les casinos. Son éducation se poursuit à Paris, où elle est l'élève de Robert Bréard.

 

Premiers prix

 

Elle remporte à Paris, en 1937, le Concours international de l’accordéon, organisé par l'Association internationale des accordéonistes, ex aequo avec André Beauvois et devant Freddy Balta.

 

En 1938, elle participe, en compagnie de Freddy Balta et d'André Lips, aux premiers championnats du monde d'accordéon (actuelle Coupe mondiale de l'accordéon) qui réunissent les joueurs d'accordéon chromatique et diatonique, organisés à Paris, au Moulin de la Galette, par l'Association internationale des accordéonistes.

 

Elle donne son premier concert en 1947 à Paris et en 1948, remporte la deuxième édition de la Coupe mondiale de l'accordéon. Le grand prix international d'accordéon de Paris lui est attribué en 1950.

 

Carrière artistique

 

image

Yvette Horner en compagnie de Gastone Nencini,

le 28 juin 1960, lors du Tour de France cycliste.

En 1950, elle reçoit le grand prix du disque de l’académie Charles-Cros pour l'album Le Jardin secret d'Yvette Horner, récital d'œuvres classiques interprétées au piano et à l'accordéon .

 

En 1952, la société Calor, qui sponsorise le Tour de France, lui propose d'accompagner la course, ce qui lance sa carrière. Elle joue sur un podium à l'arrivée de chaque étape. Coiffée d'un sombrero et juchée sur le toit d'une Citroën Traction Avant aux couleurs de la marque Suze, elle réitère les années suivantes, accompagnant au total onze fois le Tour de France (de 1952 à 1963). Elle est également reine des Six jours de Paris en 1954.

 

Curiosité : à la sortie de la Renault 12 en 1969, la presse surnomme « Yvette Horner » son volant en forme d’accordéon.

 

Dans les années 1980, elle change la couleur de ses cheveux, passant de brune à rousse, et adopte des tenues de scène plus extravagantes (telles que la célèbre « robe Tour Eiffel ») créées par le couturier Jean-Paul Gaultier, qui en fait l'une de ses égéries.

 

En 1987, elle devient la marraine du club d'accordéon de Doudeville, le Cany-Accordéon-Club, dirigé par sa fondatrice, Annie Lacour, qui travailla à la Schola Cantorum de Paris pendant cinq ans.

 

En 1989, elle prend part aux célébrations du Bicentenaire de la Révolution en se produisant sur la place de la Bastille5. L'année suivante, elle est la vedette d'une revue au Casino de Paris. Dans les années 1990, elle se produit sur scène en compagnie de Marcel Azzola puis collabore avec le chorégraphe Maurice Béjart lorsque celui-ci monte le ballet Casse-Noisette de Tchaïkovski au théâtre du Châtelet en 1999.

 

En 2005 paraît son autobiographie, intitulée Le Biscuit dans la poche. En juin 2006, la musicienne entame un documentaire sur sa vie avec le réalisateur canadien Damian Pettigrew. Son album Double d'Or sort en 2007. En 2009, elle prend part à la tournée La plus grande guinguette du monde.

 

En 2011, l'accordéoniste est invitée par le chanteur Julien Doré à participer à l'enregistrement de son album Bichon. Un nouvel album d'Yvette Horner, intitulé Hors Norme, est édité en mai 2012. Il est réalisé par Patrick Brugalières. Parmi les artistes invités figurent Lio, Didier Lockwood, Richard Galliano et Marcel Amont. La pochette est illustrée par Jean-Paul Gaultier.

 

Elle donne son dernier concert en 2011.

 

Durant sa carrière, l'accordéoniste donne plus de 2 000 concerts. Yvette Horner enregistre pour les labels Pathé-Marconi, CBS et Erato. Sa discographie compte 150 disques, dont les ventes ont atteint les 30 millions d'exemplaires.

 

Décès et sépulture

 

Yvette Horner meurt le 11 juin 2018 à Courbevoie, à l'âge de 95 ans. « Elle n'était pas malade. Elle est morte des suites d'une vie bien remplie », déclare son agent, Jean-Pierre Brun.

 

Elle est inhumée au cœur du cimetière Saint-Jean à Tarbes (Hautes-Pyrénées).

 

Neuf mois après son décès, une statue la représentant est posée sur son monument funéraire. C’est à la demande de cette dernière que le sculpteur Yves Lacoste a réalisé cette pièce pour un hommage à son public mais aussi à ses parents, à son mari, à ceux qui l'ont aidée dans ses efforts pour accéder à la notoriété. Finalement, l'œuvre est grandeur nature (soit 1,54 m), avec une Yvette Horner portée par des mains qui l'applaudissent, émergeant d'un cocon et empoignant un accordéon, réplique directe de celui qu'elle utilisait pour l'un de ses morceaux préférés.

 

Vie privée

 

La musicienne épouse le 30 avril 1947 à Vielle-Adour dans les Hautes-Pyrénées René Droesch (1915-1986), originaire de Bourg-en-Bresse, footballeur aux Girondins de Bordeaux, qu'elle a rencontré en 1936. Droesch interrompt sa carrière pour devenir son manager, son mari et la décharger des « soucis matériels ». Yvette Horner a regretté de ne pas avoir eu d'enfant avec son mari, mort le 3 mars 1986 à Créteil.

 

En 2005, l'accordéoniste vend la maison de Nogent-sur-Marne où elle avait vécu durant une cinquantaine d'années. Elle met aux enchères à l'hôtel Drouot des objets personnels, dont sa collection de robes Jean Paul Gaultier. La vente se tient au profit de l'Institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM) et d'une association de lutte contre le cancer. Après la vente de sa maison de Nogent, l'artiste vit dans une résidence pour personnes âgées située à Paris.

 

Décorations

 

Commandeur de la Légion d'honneur Commandeure de la Légion d'honneur (2011) ; officière (1996) ; chevalière (1986)

Commandeur de l'ordre national du Mérite Commandeure de l'ordre national du Mérite (2002)

 

Style musical

 

Selon Maurice Béjart, Yvette Horner « est à cheval entre le savant et le populaire ».

 

Durant sa carrière, elle aborde de nombreux styles musicaux, ce qui l'amène à collaborer avec le pianiste classique Samson François, le trompettiste de jazz Jac Berrocal, ou encore l'harmoniciste américain Charlie McCoy, avec lequel elle enregistre à Nashville un album d'inspiration country. En 1990, elle sort même un single d'inspiration eurodance, Play Yvette, qu'elle joue avec le DJ Andy Shafte.

 



Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Yvette_Horner

 
     
     
Notes et références                                                    
   
   
   
   
    Yvette Horner
    Tour de France 1954 : Yvette Horner
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Première République (France)

Publié à 21:27 par dessinsagogo55 Tags : histoire center png sur centerblog merci france saint coup pouvoir
Première République (France)

 

 

La Première République, officiellement nommée République française, est le nom conventionnellement donné par les historiens à la période correspondant à l'ensemble des régimes républicains de la France de septembre 1792 à mai 1804. Amenée par la Révolution française, la Première République succède à la monarchie constitutionnelle qui disparaît le 10 août 1792 avec la prise du palais des Tuileries par les sans-culottes, annonçant une nouvelle guerre d'exercice du pouvoir en Europe. Elle exerce sa souveraineté sur les territoires actuels de la France et sur toutes les provinces du Saint-Empire situées sur la rive gauche du Rhin et formant les territoires actuels de la Belgique, du Luxembourg et d'une partie de l'actuelle Allemagne.

 

Le 21 septembre 1792, les députés de la Convention, réunis pour la première fois, décident à l'unanimité l'abolition de la monarchie constitutionnelle en France.

 

Bien que la République n'ait jamais été officiellement proclamée, le 22 septembre 1792, la décision est prise de dater les actes de l'an I de la République. Le 25 septembre 1792, la République est déclarée « unie et indivisible ». De 1792 à 1802, la France est en guerre avec le reste de l'Europe. Elle connaît également des conflits intérieurs, avec les guerres de Vendée.

 

La République française, avant l'Empire, passa par trois formes de gouvernement ou régimes politiques différents :

Blason
Blason de la République

 

la Convention nationale, entre le 21 septembre 1792 et le 26 octobre 1795, inclut la période dite de la Terreur (1793 – 1794), durant laquelle l'essentiel du pouvoir réside dans le Comité de salut public dominé par les Montagnards (6 avril 1793 – 27 juillet 1794). À partir du 5 octobre 1793, le calendrier républicain est officiellement utilisé. Le 6 messidor an I (24 juin 1793) est proclamée la Constitution de l'an I, qui se substitue à la Constitution de 1791 : elle ne fut jamais appliquée. La chute de Robespierre, le 9 thermidor an II (26 juillet 1794), amène à la fin de la Terreur ;

 

le Directoire, fondé par la Constitution de l'an III. Il s’étend entre le 26 octobre 1795 et le 9 novembre 1799 ;

 

le Consulat, entre le 10 novembre 1799 et le 18 mai 1804, est issu du coup d'État du 18 brumaire et défini par la Constitution de l'an VIII. Le Consulat prend fin avec l'instauration du Premier Empire. Dans la Constitution de l'an XII, il est précisé que le gouvernement de la République est confié à un empereur héréditaire. L'usage du nom de République, qui avait alors son sens latin d’État ou d'organisation de l'État, dans le sens que Jean Bodin donnait à ce mot3 appliqué à la royauté, tombe ensuite en désuétude pour disparaître complètement en 1808. Lorsqu'il sera repris, il signifiera uniquement un système démocratique électif.

 



Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Premi%C3%A8re_R%C3%A9publique_(France)

 
     
     
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Renault 8CV

Publié à 19:00 par dessinsagogo55 Tags : sur gif center merci centerblog
Renault 8CV

 

Renault 8CV est l’appellation commerciale d'une automobile de la marque Renault produite de 1902 à 1914.

 

Durant sa carrière, la voiture a connu plusieurs types différents :

 

Renault Type L (1902–1903)

Renault Type M (1903)

Renault Type Z (1905)

Renault Type AG (1905–1914), nommée 8/9CV

Renault Type AJ (1906–1909)

Renault Type AL (1907)

Renault Type AN (1907)

Renault Type AX (1908–1913), nommée 7/8CV

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Renault_8CV

 
     
     
     
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Plaque d'immatriculation française

Publié à 18:50 par dessinsagogo55 Tags : center sur centerblog mer merci france background
Plaque d'immatriculation française

 

La plaque d'immatriculation française est l'un des éléments du dispositif permettant l'identification d'un véhicule du parc automobile français. Elle existe depuis 1901. La grande majorité des véhicules à moteur doivent en posséder une pour rouler sur les voies publiques. Les plaques d'immatriculation sont parfois appelées plaques minéralogiques, cela fait référence à l'Administration des Mines qui délivrait ces plaques au début du XXe siècle.

Depuis 1901, plusieurs systèmes d'immatriculation se sont succédé en France. Le plus récent date de 2009. Les plaques délivrées depuis cette date utilisent le format AA-001-AA, composé de sept caractères alphanumériques : deux lettres, trois chiffres et deux lettres, les trois parties étant séparées par des tirets. Ce format est administré au niveau national et chaque véhicule possède une seule et unique plaque de sa première immatriculation jusqu'à sa sortie de la circulation. Les plaques n'ont pas besoin d'être changées si le véhicule est vendu ou si le propriétaire s'installe dans un autre département ou une autre région du pays.

Les véhicules achetés avant 2009 peuvent encore présenter des plaques de l'ancien format, datant de 1950, à condition qu'aucune opération ayant nécessité l'édition d'un nouveau certificat d'immatriculation n'ait eu lieu (changement de propriétaire, de domicile, duplicata à la suite d'une perte ou d'un vol, etc.). En effet, le système de 1950 est géographique et les véhicules sont immatriculés auprès des préfectures. Les plaques devaient être changées dès que le propriétaire s'installait dans un autre département ou s'il vendait son véhicule à une personne vivant dans un autre département. Le système de 1950 utilise des immatriculations comprenant un numéro d'ordre d'un à quatre chiffres, une série d'une à trois lettres et un code départemental à deux chiffres, sauf exceptions (Corse et départements d'outre-mer).

 

   
   
Liens externes                                                  
   
Notes et références                                                    
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    Les plaques d'immatriculation: international de A à M
    Les plaques d'immatriculation: international de N à Z
    Plaque d'immatriculation française
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
                                                   
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DESSIN (S) X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
                                                   
   
    
    
   
   
   
   
   
   
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Sport-boules

Publié à 18:42 par dessinsagogo55 Tags : center divers centerblog sur merci france place monde jeux sport société création
Sport-boules

 

 

Le sport-boules (encore appelé boule lyonnaise, jeu de boules, jeu national, la lyonnaise, jeu lyonnais ou la longue par confusion avec le jeu provençal de la pétanque), ainsi renommé en 1981, d'origine lyonnaise, est un sport d'équipe en doublette ou quadrette, qui consiste à placer le maximum de boules le plus près possible d'une petite sphère de bois servant de but. Le joueur est tireur ou pointeur. La Fédération française du sport-boules comptait 64 900 licenciés en 2009.

 

Il est surtout pratiqué dans les régions de Lyon, Dauphiné, Savoie, Auvergne, Pyrénées, et Île-de-France.

 

Cette pratique est répertoriée par l'Inventaire du patrimoine culturel immatériel en France depuis 2012

 

Sous les noms de « jeu de boules » ou « jeu national » cette discipline voit le jour au XVIIIe siècle dans la région de Lyon, d’où son surnom de « boule lyonnaise ». C’est en 1850 que ce jeu est élevé au rang de sport, avec la création de la première société officielle : « le Clos Jouve ». Le premier concours dûment réglementé a lieu à Lyon les 3, 4 et 5 juin 1894 sur 63 jeux où évolueront 1 200 joueurs. Puis, en 1900, les joueurs commencent à se regrouper en secteurs puis en fédérations régionales. En 1922, les fédérations régionales du Rhône, du Dauphiné, de l'Ain, des deux Savoie, des Alpes-Maritimes et de la Loire se regroupent sous l'appellation « Union nationale des fédérations boulistes ». En 1933, sur décision de l'assemblée générale, l'UNFB devient la Fédération nationale des boules (FNB). En 1942, la FNB devient Fédération française de boules (FFB). Elle met en place une nouvelle structure avec de bas en haut : associations sportives, les comités départementaux, les comités boulistes régionaux et le comité directeur de la FFB. En 1946, création de la Fédération internationale de boules. En 1957, la FFB est admise au Comité olympique français. Les boules y sont reconnues comme sport de démonstration. En 1972, la FFB fête son cinquantenaire, elle compte 3 907 sociétés et 167 049 licenciés dont 17 760 jeunes. En 1980, la FFB est affiliée au ministère de la Jeunesse et des Sports et deviendra en 1981 la Fédération Française du sport-boules. En 1984, premier championnat de France des clubs sportifs. Depuis 1997, le sport-boules est au programme des jeux méditerranéens et des jeux mondiaux. On note beaucoup de grands sportifs, parmi lesquels les noms de Jars, champion du monde, ou de Vedrine, entraîneur national, qui animent les championnats divers, entre autres.

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Sport-boules

   
   
   
   
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Brigades régionales de police mobile

Brigades régionales de police mobile

 

 

Les Brigades régionales de police mobile (dites « Brigades du Tigre ») sont l’ancêtre de l’actuelle police judiciaire française. Elles ont été créées sur les conseils de Célestin Hennion (directeur de la Sûreté générale) par le Président du Conseil et ministre de l'intérieur Georges Clemenceau en 1907 afin d'avoir une police mobile. Jules Sébille, commissaire de police, est le premier dirigeant de ces brigades mobiles, de 1907 à 1921.

Nom

Entrée dans le langage courant, l'expression « Les Brigades du Tigre » est une invention de l’auteur de la série homonyme, Claude Desailly. Le créateur a choisi ce surnom pour les vraies « Brigades mobiles » de Georges Clemenceau, « le père la Victoire » de la Première Guerre mondiale, surnommé « Le Tigre »

Présentation

Ces « Brigades du Tigre » étaient au nombre de douze à l'origine, puis quinze par le décret du 31 août 1911 (brigades de Rennes la 13e, Montpellier la 14e et Nancy la 15e). Elles étaient implantées dans les principales villes de province. Chacune d'entre elles était dirigée par un commissaire divisionnaire, assisté de 3 commissaires de police et commandant quinze à vingt inspecteurs qui effectuaient leur travail vingt-quatre heures sur vingt-quatre en se relayant par groupes de cinq. L'effectif initial est composé de 168 policiers (12 commissaires divisionnaires, 36 commissaires et 120 inspecteurs). Ainsi, leur activité continue dans leurs enquêtes, surveillances et filatures optimisaient l'efficacité de leur mission et maintenaient une pression constante sur le banditisme.

Origines

À l'origine des Brigades du Tigre se trouve l'évolution de la société, de la technologie et du banditisme, comme le souligne l'introduction d'un des épisodes de la série télévisée :

« 1907. En ce début de siècle où la vie se transforme au rythme accéléré d'une industrie triomphante, les structures traditionnelles de la vieille société se brisent chaque jour davantage derrière la façade de la Belle Époque. La criminalité augmente dans des proportions d'autant plus inquiétantes qu'une délinquance nouvelle est née qui s'appuie, elle, sur le progrès technique et fait échec à une police archaïque dont les méthodes et le matériel n'ont guère évolué depuis Vidocq. Un chiffre est plus éloquent que tout : au cours de l'année 1906, 103 000 affaires criminelles et correctionnelles ont été classées sans que les auteurs aient pu être identifiés. L'année 1907 s'annonce pire encore. Il y va de la sécurité des villes et des campagnes. »

La bande Pollet et ses nombreux meurtres, vols, rackets, torture ou les chauffeurs de la Drôme terrorisent les campagnes entre 1905 et 1908.

Face à cette nouvelle montée du banditisme, la police est mal préparée. Elle est divisée en cantons. Il n'y a pas de police nationale. Les charges administratives sont lourdes. Clemenceau décide qu'il faut faire un effort financier pour la police ; Clemenceau obtiendra des députés la création du ministère de la police. Deux textes réglementaires fondent la future Police Judiciaire : arrêté ministériel du 6 mars 1907 qui crée un Contrôle Général des Services de Recherches Judiciaires placé sous le commandement du commissaire Jules Sébille ; décret du 30 décembre 1907 qui instaure les douze brigades régionales de police mobile.

Cinq cents policiers mobiles sont recrutés, majoritairement parmi les inspecteurs des chemins de fer comme Célestin Hennion, mesurant moins d'un mètre soixante-dix pour ne pas être repérés lors des filatures. En un an plus de 2 500 arrestations sont menées. Cette police trace les prémices d'Interpol par le truchement des coopérations internationales. Avec le temps leurs fonctions prennent de l'ampleur par la création de fichiers. Des dossiers sont mis en place avec les balbutiements de la police de renseignements généraux.

Cette nouvelle organisation policière est aussi une réponse à l'organisation très structurée des anarchistes illégaux, les Travailleurs de la nuit, de Marius Jacob, qui quelques années auparavant déjouèrent de nombreux pièges policiers à leur encontre. Les Brigades du Tigre, à l'image de leur fondateur Georges Benjamin Clemenceau, étaient autant un outil de répression contre le prolétariat révolutionnaire de l'époque, que de lutte contre le banditisme ordinaire.

Moyens

Les brigades mobiles étaient composées d'hommes entraînés à différentes techniques de combats, dont la savate (ancêtre de la boxe française) et la canne.

Ce corps de police spéciale est aussi le premier du monde à mettre en pratique contre le crime toutes les ressources de la science moderne. Ainsi, outre leur bonne condition physique, les « hommes du Tigre », comme on les appelle, bénéficiaient des dernières méthodes d'investigations techniques et de la modernisation du fichage des criminels (fiches anthropométriques avec empreintes digitales) issues des travaux d'Alphonse Bertillon.

Ce fichier avait été réorganisé comme premier Fichier central du grand banditisme par Célestin Hennion, quelques mois avant la création des brigades mobiles.

Cette nouvelle police d'élite disposait de tous les moyens modernes pour atteindre leurs objectifs : télégraphes, téléphones, et bientôt automobiles (initialement quatre De Dion-Bouton souvent en panne pour les douze brigades puis des Panhard & Levassor dès 1910). C'est cependant seulement à l'issue de l'Affaire Bonnot en octobre 1912 que chacune des brigades furent dotées d'une automobile.

Résultats

Dès les premiers mois d'activité, les « Mobilards » obtiennent des résultats spectaculaires dès la première arrestation de la « caravane à pépère » (bande d'une centaine de nomades dirigée par Jean Capello). En moins de deux ans ils totalisent 2 695 arrestations, dont 65 meurtriers, 7 violeurs, 10 faux-monnayeurs, 283 escrocs et 193 cambrioleurs.

Les Brigades du Tigre démantèleront, entre autres, la célèbre bande à Bonnot en 1912.

Les brigades du Tigre dans les arts

L'histoire des Brigades du Tigre a fait l'objet d'adaptations télévisuelle et cinématographique :

à la télévision, dans la série Les Brigades du Tigre, diffusée de 1974 à 1983

au cinéma, dans le film Les Brigades du Tigre, sorti en 2006.

Hommage

 
Logo de la DCPJ

Le logo de la Direction centrale de la Police judiciaire (DCPJ) représente une tête de tigre ainsi que le profil de Georges Clemenceau.

 



Liens externes                                                  
 

 

 
     
     
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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