Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
11.02.2025
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
26e R.I. : | (11e D.I. ; 21e Brigade) | 28/mars | Pendant la nuit, il monte en ligne à l'est du boyau de la Garoupe avec les 37e, 69e et 79e R.I. (cote 304). Il relève des éléments des 157e, 163e, 210e et 227e R.I. |
26e R.I. : | (11e D.I. ; 21e Brigade) | 30/mars | Des éléments prennent position aux ouvrages de Vassancourt, Peyron, Palavas, au ruisseau des Forges et aux retranchements R2 et R3. |
26e R.I. : | (11e D.I. ; 21e Brigade) | Du 31 mars au 4 avril | Il se bat héroïquement pour empêcher l'ennemi de percer sur la cote 304. Ses pertes sont énormes durant cette période. |
26e R.I. : | (11e D.I. ; 21e Brigade) | 05/avr. | A la nuit, un bat. et un du 153e R.I. reçoivent l'ordre de contre-attaquer Palavas qui vient de tomber aux mains de l'ennemi. Ils se mettent en route. |
26e R.I. : | (11e D.I. ; 21e Brigade) | 06/avr. | A 4 h 40, sous un violent bombardement All, les 2 bat. partis la veille au soir viennent s'enterrer devant Palavas, au bois Camard. Ils sont stabilisés mais leur situation est précaire. Cette tentative, réalisée trop tard, n'a pas permis une reconquête du village, mais permet néanmoins de stopper l'ennemi et de l'empêcher de continuer sa progression au delà du village. |
26e R.I. : | (11e D.I. ; 21e Brigade) | 07/avr. | Ces éléments résistent toute la journée sous le pilonnage et les assauts All. |
26e R.I. : | (11e D.I. ; 21e Brigade) | 08/avr. | Depuis le 30 mars devant Palavas, les pertes sont de 20 officiers et de 800 hommes. |
26e R.I. : | (11e D.I. ; 21e Brigade) | 09/avr. | Devant l'avancée All, le général Pétain décide de retirer les éléments en ligne sur Palavas. Pendant la nuit, ils sont envoyés en soutien entre le bois Equerre et les ouvrages Alsace et Lorraine (au sud de Béthincourt). |
26e R.I. : | (11e D.I. ; 21e Brigade) | 12/avr. | Le régiment est relevé. Il quitte le front avec les 37e, 69e et 79e R.I. |
27e R.I. : | (15e D.I. : 30e Brigade) | 21/juil. | Il monte en ligne dans le secteur Marceau avec les 10e, 56e et 134e R.I. |
27e R.I. : | (15e D.I. : 30e Brigade) | 28/juil. | Pendant la nuit, il essaie de s'emparer de la tranchée de Montbrison, mais les mitrailleuses All. lui causent de lourdes pertes. |
27e R.I. : | (15e D.I. : 30e Brigade) | 1er août | Le 2e bat. et le 3e sont en ligne entre l'arête de Vaux-Chapitre et la ferme de Dicourt. Dans le bois de Vaux-Chapitre, ils repoussent une sévère attaque. Le 1er bat. en réserve au fort de Souville est envoyé à la contre-attaque. A midi, la 1ère comp. et un peloton de la 2e comp. du 1er bat. s'élancent sous les rafales d'obus et de mitrailleuses mais l'assaut échoue. Elles se replient sur leur point de départ. |
27e R.I. : | (15e D.I. : 30e Brigade) | 05/août | Il est relevé pendant la nuit par le 4e Zouaves. |
29e R.I. : | (16e D.I. ; 32e Brigade) | 11/juil. | Il monte en ligne dans le secteur de Tavannes avec les 85e et 95e R.I. Il renforce les 217e, 221e, 358e et 370e R.I. |
29e R.I. : | (16e D.I. ; 32e Brigade) | Du 13 au 15 juillet | Il les relève. |
30e R.I. : | (28e D.I. ; 56e Brigade) | 21/avr. | Pendant la nuit, il monte en ligne dans le secteur sud du fort de Douaumont avec les 22e, 99e et416e R.I. Il relève les 19e, 62e, 116e et 118e R.I. |
30e R.I. : | (28e D.I. ; 56e Brigade) | Du 22 avril au 2 mai | A.N.D. |
30e R.I. : | (28e D.I. ; 56e Brigade) | 03/mai | Des éléments occupent le ravin de la Mort. |
30e R.I. : | (28e D.I. ; 56e Brigade) | 11/mai | Chaque bat. lance de petites attaques locales sur ses positions au ravin de la Mort. Peu de progression. |
30e R.I. : | (28e D.I. ; 56e Brigade) | 12 et 13 mai | Les attaques locales commencées le 11 se poursuivent mais sans nouveaux résultats. |
30e R.I. : | (28e D.I. ; 56e Brigade) | Du 14 au 18 mai | Violent bombardement All. Les hommes se terrent dans leur tranchée, attendant l'éclat d'obus qui les frappera. La fatigue morale et physique est à son comble. Un grand nombre sont commotionnés, ils sont sourds, hébétés, suffoqués. Leur visage et leurs mains ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et de sable) qui se mêle à la poussière et forme des caillots affreux. |
30e R.I. : | (28e D.I. ; 56e Brigade) | 23/juin | Les 6e et 10e comp. lancent une violente contre-attaque devant l'ouvrage de la Poudrière et parviennent à stabiliser la crête. Elles vont la tenir pendant 3 jours. |
30e R.I. : | (28e D.I. ; 56e Brigade) | 27/juin | Il est relevé pendant la nuit. |
30e R.I. : | (28e D.I. ; 56e Brigade) | 15/août | Il remonte en ligne dans le secteur de Dicourt et au pied des cotes de Meuse avec les 22e, 99e et 416e R.I. |
30e R.I. : | (28e D.I. ; 56e Brigade) | Jusqu'au 15 octobre | La bataille s'atténue dans tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur de Thiaumont. Chaque unité prépare le terrain pour la grande offensive prévue par le général Mangin pour fin octobre. Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique avec les 1ère lignes par câbles enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur transformation en parallèles de départ, la création d'abris et de P.C. Partout, la pioche s'enfonce dans les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans les narines pour échapper à l'odeur épouvantable. Le 15 octobre, tout est prêt. |
30e R.I. : | (28e D.I. ; 56e Brigade) | 24/oct. | Après 4 jours d'un pilonnage intense sur les positions All., l'heure de l'attaque est fixée à 11 h 40. A l'heure H, le bat. Baillods s'élance et enlève les tranchées Werber et Von Kluck au sud de Damloup. De nombreux soldats All. sont capturés. |
30e R.I. : | (28e D.I. ; 56e Brigade) | 25/oct. | Le bat. Baillods continue sa progression sur la batterie de Damloup. |
30e R.I. : | (28e D.I. ; 56e Brigade) | Après le 25 octobre | A.N.D. |
32e R.I. | (18e D.I. ; 35e Brigade) | 02/mars | Pendant la nuit, des comp. relèvent le 110e R.I. dans le village de Douaumont et ses abords. |
32e R.I. | (18e D.I. ; 35e Brigade) | Du 3 mai au 27 avril | A.N.D., les comp. sont relevées. |
32e R.I. | (18e D.I. ; 35e Brigade) | 28/avr. | Il remonte en ligne avec les 66e, 77e et 135e R.I. dans le secteur de la cote 304. Il relève les 2e et 4e B.C.P. et les 418e R.I. |
32e R.I. | (18e D.I. ; 35e Brigade) | Du 29 avril au 5 mai | A.N.D., il tient le saillant de la cote 287. |
32e R.I. | (18e D.I. ; 35e Brigade) | 06/mai | Des éléments prennent position vers le bois d'Avocourt. |
32e R.I. | (18e D.I. ; 35e Brigade) | 07/mai | Des éléments contre-attaquent sur 304 avec les 114e, 125e et 296e R.I. pour stopper l'avancée All. Le soir, l'ennemi est stoppé et tout le terrain perdu les jours précédents est repris. |
32e R.I. | (18e D.I. ; 35e Brigade) | Du 9 au 11 mai | Violent bombardement. L'épuisement est à son comble des 2 côtés, les pertes sont énormes. le régiment est relevé. |
33e R.I. | (2e D.I. ; 3e Brigade) | 02/mars | Pendant la nuit, il prend position à l'est du village de Douaumont. Dans la journée, sévère attaque All. sur le village, 6 comp. sont anéanties. Ne parviennent à se replier que 2 sections commandées par le sergent Dacbert. Le village de Douaumont est perdu. |
33e R.I. | (2e D.I. ; 3e Brigade) | 03/mars | Les éléments repliés la veille repoussent à 20 h et à minuit de violentes attaques entre le Calvaire et le village de Douaumont. D'autres éléments cantonnent aux abords de la ferme de Thiaumont (A.N.D.). |
33e R.I. | (2e D.I. ; 3e Brigade) | Après le 3 mars | A.N.D. |
34e R.I. | (36e D.I. ; 71e Brigade) | 06/mars | Des éléments sont en ligne au Mort-Homme. Ils subissent une sévère attaque All. 2 comp. sont anéanties, les autres résistent. |
34e R.I. | (36e D.I. ; 71e Brigade) | 08/mars | Nouvelle attaque All. sur le Mort-Homme, des éléments Fr. sont capturés. |
34e R.I. | (36e D.I. ; 71e Brigade) | Du 9 mars au 21 mai | A.N.D., il est relevé et remonte en ligne sur la rive droite, dans le secteur du fort de Douaumont. |
34e R.I. | (36e D.I. ; 71e Brigade) | 22/mai | Il fait partie des régiments qui doivent appuyer l'attaque du fort de Douaumont. A 23 h, une section de la 5e comp. est envoyée vers le fort et parvient à atteindre une tranchée construite à la hâte le long de la paroi du fort par les 36e et 129e R.I. |
34e R.I. | (36e D.I. ; 71e Brigade) | 23/mai | A 7 h, le commandant de Vulpillières (2e bat.) prend la direction des opérations devant le fort de Douaumont (une grande offensive Fr. a été lancée la veille sur le fort). A 9 h, violent bombardement All. Les 2e et 3e bat. soutiennent une résistance désespérée |
34e R.I. | (36e D.I. ; 71e Brigade) | 24/mai | Les 2e et 3e bat. qui ont subi des pertes considérables ces 2 derniers jours sont contraints à se replier. Ils retrouvent des éléments des 18e et 49e R.I. qui ont été envoyés en renfort dans la nuit. |
34e R.I. | (36e D.I. ; 71e Brigade) | 25/mai | Aux côtés des 18e et 49e R.I., ils repoussent plusieurs attaques très violentes sur leur nouvelle position. |
34e R.I. | (36e D.I. ; 71e Brigade) | 27/mai | Pendant la nuit, les survivants sont relevés et regagnent Verdun. Le régiment a perdu en 3 jours, 390 officiers et 1381 hommes. |
35e R.I. | (14e D.I. ; 28e Brigade) | 24/févr. | 2 bat. montent en ligne le matin et se placent aux cotes de Talou et du Poivre. Ils résistent aux assauts All. toute la journée. |
35e R.I. | (14e D.I. ; 28e Brigade) | Du 25 février au 21 avril | A.N.D., les 2 bat. sont relevés. |
35e R.I. | (14e D.I. ; 28e Brigade) | 22/avr. | De nouveaux éléments montent en ligne dans le secteur sud du fort de Douaumont avec les 42eet 44e R.I. |
35e R.I. | (14e D.I. ; 28e Brigade) | Du 23 avril au 18 mai | A.N.D. |
35e R.I. | (14e D.I. ; 28e Brigade) | 19/mai | Les éléments en ligne sont relevés par les 53e, 101e, 124e et 142e R.I. Ils quittent le front avec les 42e, 44e et 60e R.I. |
36e R.I. | (120e D.I. ; 49e Brigade) | 26/févr. | Un bat. monte en ligne et occupe les baraquements de Souville. |
36e R.I. | (120e D.I. ; 49e Brigade) | Du 24 février au 8 avril | A.N.D., le bat. est relevé. |
36e R.I. | (120e D.I. ; 49e Brigade) | 06/avr. | Pendant la nuit, il monte en ligne dans le secteur de le Caillette aux côtés du 129e R.I. Il relève les éléments du 74e R.I. qui reculent pour se reposer. Il parvient à reprendre avec le 129e la tranchée Morchée. |
36e R.I. | (120e D.I. ; 49e Brigade) | 08/avr. | Le soir, aidé d'éléments du 129e R.I., il lance une attaque sur les tranchées Couderc et Morchée (reperdue la veille). Les hommes parviennent à enlever la 1ère ligne et à progresser dans la seconde. |
36e R.I. | (120e D.I. ; 49e Brigade) | 9 et 10 avril | Violent bombardement All. Un grand nombre sont commotionnés, ils sont sourds, hébétés, suffoqués. Leur visage et leurs mains ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et de sable) qui se mêle à la poussière et forme des caillots affreux. |
36e R.I. | (120e D.I. ; 49e Brigade) | 11/avr. | Plusieurs comp. au ravin de la Caillette doivent se replier devant la masse All. Cependant, grâce aux mitrailleuses du 74e R.I., elles parviennent à reprendre le terrain perdu. Plus tard dans la journée, la tranchée Morchée est de nouveau perdue. |
36e R.I. | (120e D.I. ; 49e Brigade) | 12/avr. | La lutte au sud de Douaumont a repris à 18 h. A 22 h 30, des éléments lancent une contre-attaque sur la tranchée Morchée mais elle échoue. |
36e R.I. | (120e D.I. ; 49e Brigade) | 13/avr. | 2 attaques All. à 9 h 30 et à 16 h sur la tranchée de Douaumont sont repoussées. |
36e R.I. | (120e D.I. ; 49e Brigade) | 15/avr. | A 18 h 10, les éléments en place attaquent les tranchées All. de 1ère ligne sur le plateau sud-est du fort de Douaumont. Le départ se fait des tranchées Hauteville et Driant mais les hommes sont vite arrêtés par les rafales ennemies. Par 3 fois, ils tentent une percée mais sans succès. Le 2e bat. parvient néanmoins à reprendre quelques éléments de tranchées. |
36e R.I. | (120e D.I. ; 49e Brigade) | 16/avr. | A 4 h 40, à la faveur du brouillard, contre-attaque All. sur les éléments perdus la veille. Les unités Fr. sont refoulées sur les positions qu'elles occupaient la veille. Le bombardement All. qui est déclenché ensuite empêche toute riposte. |
36e R.I. | (120e D.I. ; 49e Brigade) | 22/mai | Une grande offensive est mise sur pied pour reprendre le fort de Douaumont. Elle sera menée en relation avec le 129e R.I. Le 3e bat. a pour objectif d'enlever la tranchée Morchée. A 11 h 50, l'heure H, le bat. s'élance et d'un seul élan, parvient à y prendre pied ainsi que dans la tranchée du Bonnet d'Evêque. Il s'y maintient dans un combat continuel à la grenade, envoyant vers l'arrière 150 prisonniers All. et abattant de nombreux autres qui tentent de rejoindre le fort de Douaumont. Cette réussite n'a pas été sans dommage et les pertes ont été cruelles. A peu près tous les officiers et sous-officiers ont été tués ou grièvement blessés. A 13 h, la 8e comp. restée en renfort est envoyée dans le fossé sud-ouest du fort au secours du 129e R.I. Elle y arrive vers 14 h 30 sous un violent bombardement et retrouve les éléments du 129e qui tentent désespérément de forcer l'entrée du fort à la grenade. L'entreprise s'avérant finalement impossible, tous les hommes encore valides se mettent à creuser une tranchée commençant en avant du saillant nord-est, longeant la paroi et s'arrêtant vers l'entrée du fort (soit 200 m). Le reste de l'après-midi, l'ennemi reste bien à l'abri dans le fort de Douaumont et son artillerie bombarde violemment. Les éléments Fr. sont décimés dans les positions qu'ils viennent de conquérir. Dans la soirée, plusieurs attaques All. sortant du fort sur cette nouvelle tranchée sont néanmoins repoussées. A 23 h, il est rejoint par une section de la 5e comp. du 34e R.I. Le bilan de la journée est triste, toute la partie est du fort a échappé aux Fr. Par ce côté, de nouveaux effectifs très importants et de nombreux autres qui avaient quitté le fort pour ne pas être faits prisonniers regagnent la forteresse. D'importants ravitaillements en matériel sont également acheminés. Partout, les hommes qui ont attaqué aujourd'hui luttent désespérament et de façon précaire pour conserver les maigres positions qu'ils sont parvenus à conquérir. |
36e R.I. | (120e D.I. ; 49e Brigade) | 23/mai | Dans la matinée, plusieurs attaques All. sortant du fort entrecoupées de violent bombardements sont repoussées mais les hommes s'épuisent. La 8e comp. qui a rejoint le 129e R.I. la veille supporte 2 assauts All. sur sa nouvelle tranchée à 13 h et 17 h. Il ne reste plus qu'une poignée d'hommes. |
36e R.I. | (120e D.I. ; 49e Brigade) | Du 24 au 27 mai | Il est relevé peu à peu, il a perdu avec les 74e, 129e et 274e R.I., 130 officiers et 5507 hommes. |
37e R.I. : | (11e D.I. ; 22e Brigade) | 28/mars | Pendant la nuit, il monte en ligne à l'est du boyau de la Garoupe avec les 26e, 69e et 79e R.I. Il relève les 157e, 163e, 210e et 227e R.I. |
37e R.I. : | (11e D.I. ; 22e Brigade) | 30/mars | Des éléments prennent position dans les ouvrages au nord du ruisseau de Forges. |
37e R.I. : | (11e D.I. ; 22e Brigade) | 31/mars | Etant menacé d'encerclement, les éléments au ruisseau des Forges se replient. |
37e R.I. : | (11e D.I. ; 22e Brigade) | 05/avr. | Un bat. en ligne au village de Béthincourt repousse une attaque All. |
37e R.I. : | (11e D.I. ; 22e Brigade) | 07/avr. | Au matin, 2 comp. tentent de reprendre une tranchée sur Palavas. Bien qu'elles soient aidées des grenadiers du 161e R.I., la contre-attaque échoue. |
37e R.I. : | (11e D.I. ; 22e Brigade) | 09/avr. | Devant l'avancée All., le général Pétain décide de retirer les éléments en ligne sur Palavas. Pendant la nuit, ils sont envoyés en soutien entre le bois Equerre et les ouvrages Alsace et Lorraine (au sud de Béthincourt). Dans la journée, ces éléments sont écrasés sous le bombardement All. et doivent se replier plus au sud. |
37e R.I. : | (11e D.I. ; 22e Brigade) | 10/avr. | Au sud de Béthincourt, le bombardement All. continue et les éléments en place sont obligés de reculer jusqu'aux pieds des pentes nord de la cote 304. Ils se placent à la droite des 146e et 153eR.I. et à la gauche des 8e et 16e B.C.P et des 94e, 151e et 162e R.I. |
37e R.I. : | (11e D.I. ; 22e Brigade) | 12/avr. | Le régiment est relevé. Il quitte le front avec les 26e, 69e et 79e R.I. |
38e R.I. : | (D.I.: ?; Brigade: ?) | 09/mars | A 12 h, 1 comp. monte en ligne au village de Vaux entre le 408e et le 409e R.I. A 1 h, elle est faite entièrement prisonnière. |
38e R.I. : | (D.I.: ?; Brigade: ?) | 10/mars | La comp. Durel (4e) en renfort au fort de Vaux, subit l'assaut de nombreux bat. ennemis. 2 fois, elle les arrête avec des feux qui témoignent d'un parfait sang-froid. Relevée ensuite par les territoriaux, elle laisse refroidir ses fusils, les nettoie et demande aussitôt à reprendre sa place au danger. Les 3/4 des hommes sont tués ou blessés, mais l'ennemi est repoussé. |
38e R.I. : | (D.I.: ?; Brigade: ?) | Fin mars | Il est relevé. |
39e R.I. : | (130e D.I. ; 260e Brigade) | 10/juin | Il arrive à Verdun en camion. |
39e R.I. : | (130e D.I. ; 260e Brigade) | 12/juin | Il monte en ligne dans le secteur de Thiaumont (entre le fort de Douaumont et Fleury) avec les 239e, 405e et 407e R.I. Il n'y a plus de tranchées, les hommes se blottissent dans les trous d'obus sous un bombardement All. incessant. |
39e R.I. : | (130e D.I. ; 260e Brigade) | Du 13 au 21 juin | Le régiment tient toujours la position qu'il a prise le 12. Le bombardement All. est toujours aussi intense. Commencé au petit jour, il ne se ralentit qu'à la tombée de la nuit. Un grand nombre d'hommes sont commotionnés, ils sont sourds, hébétés, suffoqués. Leur visage et leurs mains ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et de sable) qui se mêle à la poussière et forme des caillots affreux. Les pertes sont sévères, il fait très chaud et il n'y a plus d'eau. |
39e R.I. : | (130e D.I. ; 260e Brigade) | 22/juin | Le bombardement All. est encore plus intense que jamais. A 20 h 30, ce sont des obus à gaz qui sont lancés. Le 2e bat. qui est totalement isolé depuis plusieurs jours reçoit l'ordre de se replier et de rejoindre Fleury pour s'y reposer. Un violent barrage All. par obus à gaz rend ce mouvement très lent et difficile. Les éléments restés en ligne doivent garder le masque toute la nuit. |
39e R.I. : | (130e D.I. ; 260e Brigade) | 23/juin | Le bombardement à gaz commencé la veille se poursuit par un bombardement d'une extrême intensité qui dure jusqu'à 8 h. Après 8 h, une violente attaque All. est déclenchée sur Fleury. Les hommes encore valides se lèvent aussitôt et se battent magnifiquement. L'ennemi qui est surpris de trouver encore devant lui une telle résistance, retourne dans ses lignes. De nouveaux éléments prennent position à Vaux-Chapitre avec des unités des 239e, 405e et 407e R.I. Leur lutte est ardente, les 1er et 2e bat. en ligne entre l'abri 320 et Fleury sont disloqués. Seuls les 6e et 10e comp. parviennent à se maintenir sur leur position. Le soir, 2 comp. viennent en renfort au sud de Fleury et à l'ouest de la Poudrière. |
39e R.I. : | (130e D.I. ; 260e Brigade) | 25/juin | Il est relevé. Il a perdu 48 officiers et 1633 hommes. Il quitte le front avec les 239e, 405e et 407e R.I. A l'emplacement de la chapelle Sainte-Fine, s'élève maintenant un monument à la mémoire du 39e R.I. qui arrêta définitivement l'ennemi le 23 juin 1916. |
40e R.I. : | (30e D.I. ; 59e Brigade) | 20/juin | Il monte en ligne à la cote du Poivre avec les 58e, 61e et 240e R.I. |
40e R.I. : | (30e D.I. ; 59e Brigade) | Du 21 juin au 15 août | A.N.D. |
40e R.I. : | (30e D.I. ; 59e Brigade) | Du 16 au 20 août | Il est relevé par les 9e, 11e, 20e et 207e R.I. En ligne depuis le 20 juin, il est arrivé à limite d'usure. |
41e R.I. : | (131e D.I. ; 261e Brigade) | 23/juin | Sur les ordres du général Nivelle, il se dirige vers Verdun. |
41e R.I. : | (131e D.I. ; 261e Brigade) | 26/juin | Il reçoit l'ordre d'organiser une contre-attaque pour reprendre la crête Thiaumont-Fleury. Cette attaque doit se faire en relation avec le 241e R.I. et 6 comp. du 240e R.I. L'opération est fixée le 27 à 4 h 30. |
41e R.I. : | (131e D.I. ; 261e Brigade) | 27/juin | A 4 h 30, le 2e bat. bondit sur l'ennemi et parvient à prendre 300 à 400 m de tranchée. Sa progression est ensuite enrayée par un tir de barrage infernal. Le soir, grâce aux combats menés par les forces Fr., la ruée All. sur Verdun commencée le 23 a été arrêtée, mais au prix d'un lourd sacrifice. |
41e R.I. : | (131e D.I. ; 261e Brigade) | Après le 27 juin | A.N.D. |
42e R.I. : | (14e D.I. ; 28e Brigade) | 25/févr. | Pendant la nuit, il monte en ligne avec le 44e R.I. et prend position de Bezonvaux à Eix. |
42e R.I. : | (14e D.I. ; 28e Brigade) | 26/févr. | Le 1er bat. est misà disposition de la 27e brigade (44e et 60e R.I.) à Vaut-devant-Damloup (tout le 42e R.I. se trouve dès lors en ligne au front de Haut-de-Meuse). |
42e R.I. : | (14e D.I. ; 28e Brigade) | Du 27 février au 21 avril | A.N.D., il est relevé. |
42e R.I. : | (14e D.I. ; 28e Brigade) | 22/avr. | Des éléments remontent en ligne dans le secteur sud du fort de Douaumont avec les 35e et 44e R.I. |
42e R.I. : | (14e D.I. ; 28e Brigade) | Du 23 avril au 18 mail | A.N.D. |
42e R.I. : | (14e D.I. ; 28e Brigade) | 19/mai | Ils sont relevés par les 53e, 101e, 124e et 142e R.I. Il quitte le front avec les 35e, 44e et 60e R.I. |
44e R.I. : | (14e D.I. ; 27e Brigade) | 25/févr. | Pendant la nuit, il monte en ligne avec le 42e R.I. et prend position de Bezonvaux à Eix. Dans la journée, il résiste désespérément aux assauts All. dans le village de Bezonvaux et à l'ouvrage d'Hardaumont. |
44e R.I. : | (14e D.I. ; 27e Brigade) | 26/févr. | La résistance continue dans le secteur de Bezonvaux. |
44e R.I. : | (14e D.I. ; 27e Brigade) | Du 27 février au 21 avril | A.N.D., il est relevé. |
44e R.I. : | (14e D.I. ; 27e Brigade) | 22/avr. | Il remonte en ligne dans le secteur sud du fort de Douaumont avec les 35e et 42e R.I. |
44e R.I. : | (14e D.I. ; 27e Brigade) | Du 23 février au 18 mai | A.N.D. |
44e R.I. : | (14e D.I. ; 27e Brigade) | 19/mai | Il est relevé par les 53e, 101e, 124e et 142e R.I. Il quitte le front avec les 35e, 42e et 60e R.I. |
48e R.I. : | (19e D.I. ; 37e Brigade) | 30/mai | Pendant la nuit, il monte en ligne dans le secteur du Mort-Homme avec les 70e, 71e et 270e R.I. Il vient renforcer les 150e, 154e, 155e et 161e R.I. |
48e R.I. : | (19e D.I. ; 37e Brigade) | Du 31 mai au 21 juillet | A.N.D., il est relevé. |
48e R.I. : | (19e D.I. ; 37e Brigade) | 22/juil. | Il est mis à la disposition du général Delétoile et monte en ligne de la Hayette à Cumière. |
48e R.I. : | (19e D.I. ; 37e Brigade) | Du 23 juillet au 9 août | A.N.D. |
48e R.I. : | (19e D.I. ; 37e Brigade) | 10/août | Pendant la nuit, il se porte dans le secteur de Thiaumont et vient renforcer le 122e R.I. |
48e R.I. : | (19e D.I. ; 37e Brigade) | 11/août | Des éléments se portent sur les positions du 71e R.I. qu'il relève. Ils reçoivent l'ordre de poursuivre l'attaque commencée par le 71e R.I. et d'attaquer l'abri bétonné 118 et la crête de l'ouvrage de Thiaumont. Les 2e et 3e comp. du 3e bat. partent à l'assaut sur la gauche et progressent de 100 m malgré de lourdes pertes en officiers et en hommes (le 3e bat. aura perdu plus de 200 hommes durant la journée). Sur la droite, devant l'abri 118, les 10e et 11e comp. et 2 sections de mitrailleurs (du 3e bat) combattent vaillamment. Cependant, leur avance est également stoppée au bout de 100 m. |
48e R.I. : | (19e D.I. ; 37e Brigade) | 31/août | Il est relevé par les 103e, 104e et 315e R.I. |
49e R.I. : | (36e D.I. ; 71e Brigade) | 09/mars | Pendant la nuit, il monte en ligne au village de Béthincourt. Il repousse une attaque All. |
49e R.I. : | (36e D.I. ; 71e Brigade) | 11/mars | Après 3 jours de combats acharnés, il est anéanti aux ¾. Il est relevé par les 52e, 75e, 140e et 415e R.I. |
49e R.I. : | (36e D.I. ; 71e Brigade) | 31/mars | Il remonte en ligne dans le région du village et du fort de Vaux avec les 1er, 3e, 10e et 31eB.C.P. et le 158e R.I. Il relève les 17e, 57e, 60e et 61e B.C.P. et les 97e R.I. et 159e R.I. |
49e R.I. : | (36e D.I. ; 71e Brigade) | Du 1 avril au 22 mai | A.N.D. |
49e R.I. : | (36e D.I. ; 71e Brigade) | 23/mai | Pendant la nuit, des éléments sont envoyés en toute hâte sur le fort de Douaumont (2e bat.) et à la Caillette (1er bat.) . Ils y retrouvent des éléments du 18e R.I. et les restes du 34e R.I. |
49e R.I. : | (36e D.I. ; 71e Brigade) | 24/mai | Dans le secteur de la Caillette, le 1er bat reçoit l'ordre d'attaquer à 7 h 30. Il avance de 200 m mais les pertes sont telles que les hommes doivent stopper leur progression et se fortifier sur place dans les trous d'obus. A 8 h 30 et à 13 h, 2 contre-attaques All. sont repoussées grâce aux tirs des mitrailleuses. Dans la matinée, le 2e bat. qui occupe la tranchée de Douaumont, est cerné par l'ennemi. Des éléments se rendent mais d'autres parviennent à se replier. La tranchée de Douaumont est perdue. |
49e R.I. : | (36e D.I. ; 71e Brigade) | 25/mai | Dans le secteur de la Caillette, les assauts ennemis sont continuels. A 6 h, sur le 1er bat. A 7 h, sur le 2e. A 7 h 50 sur le 3e. A 15 h, de nouveau sur le 2e. Tous les départs offensifs de l'ennemi parviennent à être repoussés. |
49e R.I. : | (36e D.I. ; 71e Brigade) | 26/mai | Une nouvelle attaque All. est repoussée. |
49e R.I. : | (36e D.I. ; 71e Brigade) | 28/mai | Sur ordre du général Lebrun, le régiment est relevé. |
305e R.I. : | (63e D.I. ; 126e Brigade) | 03/juin | Il est mis à la disposition du groupement Lebrun. |
305e R.I. : | (63e D.I. ; 126e Brigade) | 04/juin | Il monte en ligne dans le secteur du bois de Nawé. |
305e R.I. : | (63e D.I. ; 126e Brigade) | 05/juin | Il reléve le 142e R.I. au bois de Nawé. |
305e R.I. : | (63e D.I. ; 126e Brigade) | 08/juin | Etant maître du fort de Vaux, les All. reportent leur effort vers Thiaumont, la cote de Froideterre et le bois de Nawé. Violent bombardement sur tout le secteur. Ensuite, le régiment reste inébranlable devant plusieurs assauts All. |
305e R.I. : | (63e D.I. ; 126e Brigade) | 19/juin | Il est relevé par les 54e, 67e, 106e et 132e R.I. |
305e R.I. : | (63e D.I. ; 126e Brigade) | 03/oct. | Il remonte en ligne dans le secteur de Tavannes avec les 216e et 298e R.I. Il relève le 71e B.C.P. et les 222e, 229e, 230e et 333e R.I. |
305e R.I. : | (63e D.I. ; 126e Brigade) | Jusqu'au 15 octobre | La bataille s'atténue dans tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur de Thiaumont. Chaque unités préparent le terrain pour la grandes offensive prévue par le général Mangin pour fin octobre. Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique avec les 1ère lignes par câbles enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur transformation en parallèles de départ, la création d'abris et de P.C. Partout, la pioche s'enfonce dans les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans les narines pour échapper à l'odeur épouvantable. Le 15 octobre, tout est prêt. |
305e R.I. : | (63e D.I. ; 126e Brigade) | Du 16 octobre au 1er novembre | Il tient ce secteur avec les 216e, 238e, 292e, 298e et 321e R.I. |
305e R.I. : | (63e D.I. ; 126e Brigade) | 02/nov. | Il est relevé par les 19e, 62e, 116e et 118e R.I. |
306e R.I. : | (69e D.I. ; 137e Brigade) | 10/avr. | Sur décision du général Pétain, il est mis à disposition du général Berthelot. Pendant la nuit, il monte en ligne dans la zone des Souhesmes avec les 251e, 254e, 267e, 287e et 332e R.I. Il renforce les 8e et 16e B.C.P et le 94e R.I. et relève les 151e et 162e R.I. |
306e R.I. : | (69e D.I. ; 137e Brigade) | 11/avr. | Ses ordres sont de venir en aide aux 8e et 16e B.C.P. qui luttent au bois des Caurettes (Mort-Homme). Des éléments rejoignent le bois pendant la de nuit. Le 8e B.C.P. étant anéantis avant l'arrivé des renforts, les comp. occupent d'urgence l'espace laissé vide. Cette opération est menée avec les 251e, 254e , 267e, 287e et 332e R.I. |
306e R.I. : | (69e D.I. ; 137e Brigade) | 18/avr. | Les éléments au Mort-Homme reçoivent du renfort des 150e, 154e, 155e et 161e R.I. |
306e R.I. : | (69e D.I. ; 137e Brigade) | 20/avr. | A 17 h 30, 1 bat. appuyer à gauche par 1 bat. du 150e R.I. et à droite par 1 autre du 154e R.I. tente de reprendre la cote 295 sur le Mort-Homme. Il parvient avec le 150e, à enlever l'ouvrage des Poutres et la tranchée Garçon. Et progresse ensuite jusqu'aux pentes nord de la cote 295. |
306e R.I. : | (69e D.I. ; 137e Brigade) | Du 21 au 23 avril | L'attaque et la progression commencée le 20 continue. |
306e R.I. : | (69e D.I. ; 137e Brigade) | 24/avr. | Il repousse 2 contre-attaques All. à 0 h et 4 h sur ses nouvelles positions. 2 autres sont repoussées dans l'après-midi. |
306e R.I. : | (69e D.I. ; 137e Brigade) | Du 25 avril au 18 mai | A.N.D. |
306e R.I. : | (69e D.I. ; 137e Brigade) | 19/mai | Des éléments prennent position avec les 287e et 332e R.I. à gauche du Mort-Homme . |
306e R.I. : | (69e D.I. ; 137e Brigade) | 20/mai | Sur la gauche du Mort-Homme, les éléments subissent une sévère attaque All. et sont obligés de reculer. |
306e R.I. : | (69e D.I. ; 137e Brigade) | 21/mai | Les unités contre-attaquent avec le 16e B.C.P. et les 112e, 287e et 332e R.I. pour tenter de reprendre le terrain perdu la veille (à gauche du Mort-Homme). Mais l'assaut n'améliore pas la situation. |
306e R.I. : | (69e D.I. ; 137e Brigade) | 31/mai | Il contre-attaque avec le 71e R.I. sur le bois des Caurettes mais ses efforts sont brisés. Néanmoins, en fin de journée, 300 m sont repris sur les 800 perdus le 28 par le 154e R.I. |
306e R.I. : | (69e D.I. ; 137e Brigade) | 03/juin | Le régiment est relevé avec les avec les 251e, 254e , 267e, 287e et 332e R.I. |
310e R.I. : | (D.I. : ? ; Brigade : ?) | 22/févr. | Pendant la nuit, 1 bat. est mit à disposition du général Boulangé. Dans la journée, un autre sous les ordres du lieutenant-colonel Hepp. Le bat. aux ordres de Boulangé vient aider le 243e R.I. sur Herbevoie et arrête l'ennemi à 11 h. |
310e R.I. : | (D.I. : ? ; Brigade : ?) | 23/févr. | Le régiment au ordre de Hepp occupe le bois le Fays avec les 233e , 243e R.I. et 327e R.I. Les combats sont acharnés. A gauche de Herbebois, les unités présentent sont obligées de se replier au bois des Fosses. |
310e R.I. : | (D.I. : ? ; Brigade : ?) | 25/févr. | A 12 h, les éléments repliés subissent une attaque All. entre Louvemont et la cote 347 mais parviennent à le repousser. |
310e R.I. : | (D.I. : ? ; Brigade : ?) | Du 26 février au 25 juin | A.N.D., il est relevé. |
310e R.I. : | (D.I. : ? ; Brigade : ?) | 26/juin | Il monte en ligne dans le secteur d'Avocourt. |
310e R.I. : | (D.I. : ? ; Brigade : ?) | Du 27 juin au 3 juillet | A.N.D. |
310e R.I. : | (D.I. : ? ; Brigade : ?) | 04/juil. | Il est relevé. |
311e R.I. : | (65e D.I. ; 129e Brigade) | 10/juin | Il monte en ligne dans le secteur du Mort-Homme-Cote 304 avec les 203e, 312e et 341e R.I. Il renforce les 48e, 70e, 71e et 270e R.I. déjà dans le secteur. |
311e R.I. : | (65e D.I. ; 129e Brigade) | 15/juin | Il reçoit l'ordre d'attaquer au sud-ouest du Mort-Homme avec les 22e et 23e comp. du 312e R.I. A 15 h , au moment du départ, les All. sortent de leurs tranchées de 1ère ligne est se rendent. Le sommet du Mort-Homme est assez vite reconquis. |
311e R.I. : | (65e D.I. ; 129e Brigade) | 16/juin | Un nouvel assaut est prévu à 1 h vers les tranchées All. de 2e ligne. Cepandent, l'ennemi a eu le temps d'acheminer des renforts et la résistance est plus vigoureuse. Les Fr. retournent dans les tranchées de départ. Le reste de la journée, l'artillerie Fr. qui n'est pas au courant de l'avance réalisé la veille, bombarde sans répit les positions Fr. S'ajoute à cela le bombardement All. |
311e R.I. : | (65e D.I. ; 129e Brigade) | 17/juin | A 2 h, l'ennemi déclenche une violente contre-attaque. Le combat dure 1 h mais pas un pouce de terrain n'est perdu. Le bombardement All. reprend ensuite avec encore plus de violence, pendant 12 h d'affiler. Les pertes sont sévères. Un grand nombre d'hommes sont commotionnés, ils sont sourds, hébétés, suffoqués. Leur visage et leur main ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et de sable) qui se mêle à la poussière et forme des caillots affreux. Ils sont physiquement et moralement à bout de force. |
311e R.I. : | (65e D.I. ; 129e Brigade) | 18/juin | A 1 h, les éléments sur la crête du Mort-Homme sont relevés. Ils quittent le front avec 2 comp. du 312e R.I. En 3 jours, ils ont littéralement été fauchés par les obus mais sont néanmoins parvenu à enlever plus de 1000 m de tranchée, à faire 200 prisonniers et à s'emparer de plusieurs mitrailleuses. Ils ont eu 800 tués ou blessés. D'autres éléments sont toujours en ligne sur les pentes sud-ouest du Mort-Homme et la cote 304 avec le 312e R.I. |
311e R.I. : | (65e D.I. ; 129e Brigade) | Du 20 au 22 juin | Les All. s'efforcent de rejeter les Fr. des pentes sud-ouest du Mort-Homme. Dans la soirée du 22, 2 attaques All. sur la cote 304 sont repoussées. |
311e R.I. : | (65e D.I. ; 129e Brigade) | 23 et 24 juin | Violent bombardement All. par obus toxiques sur la régions du Bois-Bourrus (cote 304). Les unitées en ligne résistent comme elles le peuvent mais beaucoup d'hommes succombent à cause des gaz. |
311e R.I. : | (65e D.I. ; 129e Brigade) | 25/juin | Violente attaque All. sur les pentes sud-ouest du Mort-Homme. Les hommes doivent se replier et céder le terrain. |
311e R.I. : | (65e D.I. ; 129e Brigade) | Avant la fin du mois | Les derniers éléments en ligne au Mort-Homme et la cote 304 sont relevés. |
312e R.I. : | (65e D.I. ; 129e Brigade) | 10/juin | Il monte en ligne dans le secteur du Mort-Homme-cote 304 avec les 203e, 311e et 341e R.I. Il renforce les 48e, 70e, 71e et 270e R.I. déjà dans le secteur. |
312e R.I. : | (65e D.I. ; 129e Brigade) | 15/juin | Les 22e et 23e comp. reçoivent l'ordre d'attaquer au sud-ouest du Mort-Homme avec des éléments du 311e R.I. A 15 h , au moment du départ, les All. sortent de leurs tranchées de 1ère ligne est se rendent. Le sommet du Mort-Homme est assez vite reconquis. L'avance se poursuit mais sur la 2e ligne All, les 2 comp. se heurtent à un feu assez nourri et doivent se replier sur la crête. |
312e R.I. : | (65e D.I. ; 129e Brigade) | 16/juin | Violent bombardement All. |
312e R.I. : | (65e D.I. ; 129e Brigade) | 17/juin | A 2 h, l'ennemi déclenche une violente contre-attaque. Le combat dure 1 h mais pas un pouce de terrain n'est perdu. Le bombardement All. reprend ensuite avec encore plus de violence, pendant 12 h d'affiler. Les pertes sont sévères. Un grand nombre d'hommes sont commotionnés, ils sont sourds, hébétés, suffoqués. Leur visage et leur main ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et de sable) qui se mêle à la poussière et forme des caillots affreux. Ils sont physiquement et moralement à bout de force. A 23 h, un nouvel assaut All. avec liquide enflammé oblige les survivants des 2 comp. à se replier dans les positions qu'elles tenaient le 15 juin. Quelques heures plus tard, malgré la fatigue des hommes, une contre-attaque rétabli la situation. Les 1ère lignes All. sont reconquises. |
312e R.I. : | (65e D.I. ; 129e Brigade) | 18/juin | A 1 h, les 2 comp. sur la crête du Mort-Homme sont relevées avec les éléments du 311e R.I. En 3 jours, elles ont littéralement été fauchées par les obus mais sont néanmoins parvenu à enlever plus de 1000 m de tranchée, à faire 200 prisonniers et à s'emparer de plusieurs mitrailleuses. D'autres éléments sont toujours en ligne sur les pentes sud-ouest du Mort-Homme et la cote 304 avec le 311e R.I. |
312e R.I. : | (65e D.I. ; 129e Brigade) | Du 20 au 22 juin | Les All. s'efforcent de rejeter les Fr. des pentes sud-ouest du Mort-Homme. Dans la soirée du 22, 2 attaques All. sur la cote 304 sont repoussées. |
312e R.I. : | (65e D.I. ; 129e Brigade) | 23 et 24 juin | Violent bombardement All. par obus toxiques sur la régions de Bois-Bourrus (cote 304). Les unitées en ligne résistent comme elles le peuvent mais beaucoup d'hommes succombent à cause des gaz. |
312e R.I. : | (65e D.I. ; 129e Brigade) | 25/juin | Violente attaque All. sur les pentes sud-ouest du Mort-Homme. Les hommes doivent se replier et céder le terrain. |
312e R.I. : | (65e D.I. ; 129e Brigade) | 25/juin | Violente attaque All. sur les pentes sud-ouest du Mort-Homme. Les hommes doivent se replier et céder le terrain. |
312e R.I. : | (65e D.I. ; 129e Brigade) | 26/juin | Les éléments au Mort-Homme lancent une contre-attaque est reprennent le terrain perdu la veille. |
312e R.I. : | (65e D.I. ; 129e Brigade) | Avant la fin du mois | Les derniers éléments en ligne au Mort-Homme et la cote 304 sont relevés. |
313e R.I. : | (9e D.I. ; 18e Brigade) | 06/oct. | Il monte en ligne dans le secteur de Souville-Froideterre avec le 66e B.C.P. et les 4e et 82e R.I. Il renforce les 39e, 239e et 407e R.I. |
313e R.I. : | (9e D.I. ; 18e Brigade) | Jusqu'au 15 octobre | La bataille s'atténue dans tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur de Thiaumont. Chaque unités préparent le terrain pour la grandes offensive prévue par le général Mangin pour fin octobre. Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique avec les 1ère lignes par câbles enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur transformation en parallèles de départ, la création d'abris et de P.C. Partout, la pioche s'enfonce dans les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans les narines pour échapper à l'odeur épouvantable. Le 15 octobre, tout est prêt. |
313e R.I. : | (9e D.I. ; 18e Brigade) | Du 16 octobre au 1er novembre | Il tient la ligne de la Tourelle à l'étang de Vaux avec le 66e B.C.P. et les 4e, 82e et 113e R.I. |
313e R.I. : | (9e D.I. ; 18e Brigade) | Après le 1ernovembre | A.N.D. |
315e R.I. : | (7e D.I. ; 13e Brigade) | 31/août | Il monte en ligne dans le secteur de la Margueritte avec les 103e et 104e R.I. Il relève les 48e, 70e, 71e et 270e R.I. |
315e R.I. : | (7e D.I. ; 13e Brigade) | 1er septembre | Des éléments se sont portés sur Thiaumont et au ravin des Vignes. |
315e R.I. : | (7e D.I. ; 13e Brigade) | 12/sept. | Dans l'après-midi, les éléments à Thiaumont et au ravin des Vignes partent à l'attaque. Toute la journée, il progresse lentement en faisant reculer l'ennemi à la grenade. Ce n'est que vers 19 h 45 que les All. se replie en cessant le combat. |
315e R.I. : | (7e D.I. ; 13e Brigade) | 13/sept. | La lutte commencée la veille continue par petits groupes, 20 m de terrain supplémentaires plus sont conquis. |
315e R.I. : | (7e D.I. ; 13e Brigade) | 14/sept. | Idem. mais l'avance est cette fois ci de 40 m. |
315e R.I. : | (7e D.I. ; 13e Brigade) | Du 15 au 21 septembre | Sa lutte se poursuit. |
315e R.I. : | (7e D.I. ; 13e Brigade) | Du 22 au 30 septembre | Il est renforcé puis relevé par les 204e, 246e, 276e et 289e R.I. Il quitte le front avec les 102e, 103e et 104e R.I. |
317e R.I. : | (8e D.I. ; 15e Brigade) | 05/juil. | Sur ordre du général Nivelle, il est mis à la disposition du général Mangin. |
317e R.I. : | (8e D.I. ; 15e Brigade) | 08/juil. | Des éléments montent en ligne dans le secteur de Thiaumont. |
317e R.I. : | (8e D.I. ; 15e Brigade) | 11/juil. | De nouveaux éléments montent en ligne sur la cote de Froideterre. Ils relève les 202e, 225e, 247e et 248e R.I. |
317e R.I. : | (8e D.I. ; 15e Brigade) | 15/juil. | Une comp. se joint au bat. du 115e R.I. qui doit attaquer le P.C. 119. et tenter de le reprendre. Vers 18 h 30, Le P.C. est reconquis. |
317e R.I. : | (8e D.I. ; 15e Brigade) | 19/juil. | A 2 h , une contre-attaque All. est brisée sur le P.C. 119. A 20 h, la comp. passe à l'attaque pour tenter d'avancer plus loin mais elle est arrêtée devant la tranchée dite "des 3 arbres" (à l'ouest du Dépôt). Elle se fortifie sur place. |
317e R.I. : | (8e D.I. ; 15e Brigade) | Du 20 au 30 juillet | A.N.D. |
317e R.I. : | (8e D.I. ; 15e Brigade) | Du 31 juillet au 4 août | Il est relevé par les 81e, 96e, 122e et 322e R.I. Il quitte le front avec les 117e, 130e et 130e R.I. |
320e R.I. : | (59e D.I. ; 104e Brigade) | 04/juin | Il est mis à la disposition du général Lebrun. |
320e R.I. : | (59e D.I. ; 104e Brigade) | 07/juin | Pendant la nuit, il monte en ligne aux abords de fort de Vaux et Thiaumont avec les 49e et 58eB.C.P. et les 245e, 347e et 348e R.I. |
320e R.I. : | (59e D.I. ; 104e Brigade) | 08/juin | Etant maître du fort de Vaux, les All. reportent leur effort vers Thiaumont, la cote de Froideterre et le bois de Nawé. Violent bombardement sur tout le secteur puis sévère attaque All. La situation est très confuse des abords de la ferme de Thiaumont au ravin des Fontaines. Vers midi, il est presque anéantis mais l'ennemi est stoppée. |
320e R.I. : | (59e D.I. ; 104e Brigade) | 13/juin | Il est relevé pendant la nuit. |
320e R.I. : | (59e D.I. ; 104e Brigade) | 20 et 21 juin | Il exécute des travaux de terrain entre Souville et Tavannes avec les 49e et 58e B.C.P. et le 245eR.I. |
321e R.I. : | (63e D.I. ; 126e Brigade) | 03/juin | Il est mis à la disposition du général Lebrun. |
321e R.I. : | (63e D.I. ; 126e Brigade) | 06/juin | A 2 h, en réponse aux appels du commandant Raynal au fort de Vaux, 2 comp. partent à l'assaut du fort. Elles sont aidées de 2 comp. du 238e R.I. Les 2 comp. abordent le fossé est du fort mais sont accueillies par un barrage à la grenade très nourri. Elles tentent désespérément de forcer le passage mais bientôt, tous les officiers tombent ainsi que la moitié des effectifs. Les débris des 2 comp. se rassemblent et regagnent leur tranchée de départ. |
321e R.I. : | (63e D.I. ; 126e Brigade) | 08/juin | Etant maître du fort de Vaux, les All. reportent leur effort vers Thiaumont, la cote de Froideterre et le bois de Nawé. Violent bombardement sur tout le secteur puis attaque All. Le régiment reste inébranlable devant plusieurs assauts. |
321e R.I. : | (63e D.I. ; 126e Brigade) | 19/juin | Il est relevé par les 54e, 67e, 106e et 132e R.I. |
321e R.I. : | (63e D.I. ; 126e Brigade) | 16/sept. | Pendant la nuit, il monte en ligne dans le secteur de Souville avec les 32e, 107e et 116e B.C.P. Il vient renforcer les 214e, 220e, 283e et 288e R.I. |
321e R.I. : | (63e D.I. ; 126e Brigade) | Du 17 au 30 septembre | A.N.D. |
321e R.I. : | (63e D.I. ; 126e Brigade) | 1er octobre | Il est relevé par les 239e et 407e R.I. et part en repos entre Bar-Le-Duc et St Dizier. |
321e R.I. : | (63e D.I. ; 126e Brigade) | 23/oct. | Il est rappeler pour participer à la grandes offensive prévue par le général Mangin pour le 24 octobre à 11 h 40. Il regagne Verdun et monte en ligne sur ses emplacements de départ. |
321e R.I. : | (63e D.I. ; 126e Brigade) | 24/oct. | Ses objectifs sont de s'emparer à la hauteur de Fleury, du ravin de Brazil, des pentes de la caillettes et du ravin de la Fausse-Cote. Cette mission est réalisée en liaison avec les 32e, 102e, 107e et 116e B.C.P. et le 401e R.I. A 11 h 40, il débouche de la tranchée de Pauly et Vidal, au nord-ouest de Fleury, et pique vers le nord-est pour atteindre à 12 h 35 la croupe du bois de la Caillette. Il reprend sa marche à 13 h 30 et arrive en vue du fossé sud-est du fort de Douaumont. A 15 h 30, il est en possession de la tourelle est du fort. Il gravit la superstructure sans rencontrer beaucoup de résistance et attend ensuite l'arrivé du 8e bat. du R.I.C.M. Son objectif est atteint. (Le 8e bat. du R.I.C.M. doit théoriquement tenter de pénétrer dans le fort et le nettoyer). |
321e R.I. : | (63e D.I. ; 126e Brigade) | Du 26 octobre au 1er novembre | Il se déplace dans le secteur de Vaux et le tient avec les 216e, 238e, 292e, 298e, 305e R.I. |
321e R.I. : | (63e D.I. ; 126e Brigade) | 02/nov. | Il est relevé par les 19e, 62e, 116e et 118e R.I. |
322e R.I. : | (31e D.I. ; 62e Brigade) | Du 31 juillet au 4 août | Il monte en ligne dans le secteur de la Marguerite avec les 81e, 96e et 122e R.I. Il relève les 11e, 20e, 115e, 117e, 130e et 317e R.I. |
322e R.I. : | (31e D.I. ; 62e Brigade) | 05/août | Il se positionne au bois des Trois-Cornes aux cotés du 122e R.I. |
322e R.I. : | (31e D.I. ; 62e Brigade) | 07/août | Il repousse 2 attaques en support avec le 122e. |
322e R.I. : | (31e D.I. ; 62e Brigade) | Après le 7 août | A.N.D. |
324e R.I. : | (72e D.I. ; 143e Brigade) | 21/févr. | Il se trouve dans le secteur d'Haumont aux premières heures de l'attaque All. Il est pris dans la fournaise du bombardement All. |
324e R.I. : | (72e D.I. ; 143e Brigade) | 22/févr. | Le soir, un bat. se tient en arrière à Samogneux et aux abords. |
324e R.I. : | (72e D.I. ; 143e Brigade) | 24/févr. | Le bat. subit une violente attaque sur Samogneux. les pertes sont lourdes. |
324e R.I. : | (72e D.I. ; 143e Brigade) | Après le 24 février | A.N.D. |
327e R.I. : | (D.I. : ? ; Brigade : ?) | 21/févr. | Il se trouve au bois des Caures et dans les secteur de Beaumont et de la Wavrille aux premières heures de l'attaque All. |
327e R.I. : | (D.I. : ? ; Brigade : ?) | 22/févr. | Les éléments sur Beaumont se replient sur Herbebois. Ceux de la Wavrille résistent toujours. |
327e R.I. : | (D.I. : ? ; Brigade : ?) | 23/févr. | Une comp. occupe le bois le Fays avec les 233e, 243e et 310e R.I. Les combats sont acharnés. Les éléments sur Herbebois se replient sur le bois des Chaumes. A gauche de Herbebois, sur la Wavrille, toutes les unités présentes se font encercler et sont capturées. |
327e R.I. : | (D.I. : ? ; Brigade : ?) | 24/févr. | Le 5e bat. aux ordres du commandant Bordage défend le village de Beaumont s'événement attaqué. |
327e R.I. : | (D.I. : ? ; Brigade : ?) | Après le 24 février | A.N.D. |
328e R.I. : | (4e D.I. ; 7e Brigade) | 14/avr. | Pendant la nuit, il monte en ligne dans le secteur sud de Douaumont avec les 9e et 18e B.C.P. et les 120e et 147e R.I. Il relève les 36e, 74e, 129e et 274e R.I. Dans la journée, le combat est continu sur la tranchée Morchée. |
328e R.I. : | (4e D.I. ; 7e Brigade) | 18/avr. | Très tôt le matin, un bat. aidé d'un bat. du 62e R.I. contre-attaque pour dégager le plateau au nord du ravin des Dames. L'assaut échoue. |
328e R.I. : | (4e D.I. ; 7e Brigade) | 22/avr. | Pendant la nuit, il est relevé par les 170e et 174e R.I. Il quitte le front avec les 9e et 18e B.C.P. et les 120e et 147e R.I. |
332e R.I. : | (69e D.I. ; 137e Brigade) | 10/avr. | Sur décision du général Pétain, il est mis à disposition du général Berthelot. Pendant la nuit, il monte en ligne dans la zone des Souhesmes avec les 251e, 254e, 267e, 287e et 306e R.I. Il renforce les 8e et 16e B.C.P et le 94e R.I. et relève les 151e et 162e R.I. |
332e R.I. : | (69e D.I. ; 137e Brigade) | 11/avr. | Ses ordres sont de venir en aide aux 8e et 16e B.C.P. qui luttent au bois des Caurettes (Mort-Homme). Des éléments rejoignent le bois pendant la de nuit. Le 8e B.C.P. étant anéantis avant l'arrivé des renforts, les comp. occupent d'urgence l'espace laissé vide. Cette opération est menée avec les 251e, 254e , 267e, 287e et 306e R.I. |
332e R.I. : | (69e D.I. ; 137e Brigade) | 18/avr. | Les éléments au Mort-Homme reçoivent du renfort des 150e, 154e, 155e et 161e R.I. |
332e R.I. : | (69e D.I. ; 137e Brigade) | Du 19 avril au 2 mai | A.N.D. |
332e R.I. : | (69e D.I. ; 137e Brigade) | 03/mai | Avec les 150e et 287e R.I., il organise un assaut qui lui permet d'avancer sa ligne de front sur la crête du Mort-Homme. |
332e R.I. : | (69e D.I. ; 137e Brigade) | Du 4 au 18 mai | A.N.D. |
332e R.I. : | (69e D.I. ; 137e Brigade) | 19/mai | Des éléments prennent position avec les 287e et 306e R.I. à gauche du Mort-Homme. |
332e R.I. : | (69e D.I. ; 137e Brigade) | 20/mai | A gauche du Mort-Homme, les éléments subissent une sévère attaque All. et sont obligés de céder du terrain à l'ennemi |
332e R.I. : | (69e D.I. ; 137e Brigade) | 21/mai | Il contre-attaque avec les 16e B.C.P. et les 112e, 287e et 306e R.I. pour tenter de reprendre le terrain perdu la veille (à gauche du Mort-Homme). L'assaut n'améliore pas la situation. |
332e R.I. : | (69e D.I. ; 137e Brigade) | Du 22 mai au 2 juin | A.N.D. |
332e R.I. : | (69e D.I. ; 137e Brigade) | 03/juin | Le régiment est relevé avec les avec les 251e, 254e , 267e, 287e et 306e R.I. |
333e R.I. : | (74e D.I. ; 147e Brigade) | 09/sept. | De nuit, il monte en ligne du "Nez de Souville" au bois de la Laufée avec les 50e et 71e B.C.P et les 229e, 229e et 230e R.I. du " Nez de Souville " au bois de la Laufée. |
333e R.I. : | (74e D.I. ; 147e Brigade) | 16/sept. | Il change de secteur et se place dans le secteur de Tavannes avec le 71e B.C.P et les 229e, 229eet 230e R.I. |
333e R.I. : | (74e D.I. ; 147e Brigade) | Du 17 septembre au 2 octobre | A.N.D. |
333e R.I. : | (74e D.I. ; 147e Brigade) | 03/oct. | Il est relevé par les 216e, 298e et 305e R.I. |
333e R.I. : | (74e D.I. ; 147e Brigade) | 23/oct. | Il est de ceux qui vont participer à la grandes offensive prévue par le général Mangin pour le 24 octobre à 11 h 40. Il regagne Verdun et monte en ligne sur ses emplacements de départ. |
333e R.I. : | (74e D.I. ; 147e Brigade) | 24/oct. | Ses objectifs sont de s'emparer du Chênois, du bois Fumin, puis du fort de Vaux. Il exécutera cette mission en relation avec les 50e et 71e B.C.P et les 229e, 229e et 230e R.I. A 11 h 40, il s'élance vers les tranchées de Moltka et Fulda et parvient à les enlèver malgré la violence du feu All. Il s'élance ensuite vers la Vaux-Régnier et aborde l'ouvrage des Grandes-Carrières et s'en empare à 12 h 15. Cette avancée lui a coûté de nombreuses pertes et c'est avec des forces réduites qu'il tente d'atteindre les Petites-Carrières nord. Il souhaite contourner le fort de Vaux par l'ouest. Malgré l'aide du 50e B.C.P., il ne peut exécuter se mouvement. Les comp. se fortifient sur place. Commence alors un violent bombardement de l'artillerie Fr. sur ses positions. Il est contraint de reculer et de laisser le terrain qu'il vient de conquérir. |
333e R.I. : | (74e D.I. ; 147e Brigade) | 25/oct. | Il tente de reprendre le terrain qu'il a dut quitter la veille, mais sans succès. |
333e R.I. : | (74e D.I. ; 147e Brigade) | Après le 25 octobre | A.N.D. |
337e R.I. : | (151e D.I. ; 302e Brigade) | 27/mai | Il est mis à la disposition du général Nollet avec les 293e, 403e et 410e R.I. Il monte en ligne dans le secteur de Froideterre et relève les 65e et 69e B.C.P. et les 350e, 354e,355e et 361e R.I. |
337e R.I. : | (151e D.I. ; 302e Brigade) | 08/juin | Des éléments se sont positionnés du bois de Nawé à la ferme de Thiaumont aux cotés du 293eR.I. Etant maître du fort de Vaux, les All. reportent leur effort vers Thiaumont, la cote de Froideterre et le bois de Nawé. Violent bombardement sur tout le secteur puis attaque All. Le régiment repousse l'attaque mais ses pertes sont trés lourdes. Plusieurs tranchées sont successivement perdues puis reprises. |
337e R.I. : | (151e D.I. ; 302e Brigade) | 09/juin | Il reçoit des renforts du 137e R.I. dans le secteur de Thiaumont. |
337e R.I. : | (151e D.I. ; 302e Brigade) | 12/juin | Il est relevé par les 64e, 65e et 93e R.I. |
339e R.I. : | (64e D.I. ; 128e Brigade) | 10/juin | Il est en réserve à la forteresse de Verdun avec (entre autre) les 252e, 261e et 340e R.I. |
339e R.I. : | (64e D.I. ; 128e Brigade) | 26/juin | Sur les ordre du général Nivelle, il monte vers le front dans le secteur de Avocourt. |
339e R.I. : | (64e D.I. ; 128e Brigade) | Du 27 juin au 3 juillet | A.N.D. |
339e R.I. : | (64e D.I. ; 128e Brigade) | 04/juil. | Il est relevé. |
339e R.I. : | (64e D.I. ; 128e Brigade) | 22/juil. | Il est mis à la disposition du général Delétoile et remonte en ligne de la Hayette à Cumière. |
339e R.I. : | (64e D.I. ; 128e Brigade) | Après le 22 juillet | A.N.D., il est relevé. |
339e R.I. : | (64e D.I. ; 128e Brigade) | 04/août | Il monte en ligne devant le bois Bourrus. |
339e R.I. : | (64e D.I. ; 128e Brigade) | 5 et 6 août | A.N.D. |
339e R.I. : | (64e D.I. ; 128e Brigade) | 07/août | Il est relevé. |
339e R.I. : | (64e D.I. ; 128e Brigade) | Mois d'octobre | Il est en ligne dans le secteur de Chattencourt. |
339e R.I. : | (64e D.I. ; 128e Brigade) | Fin octobre | Il change de secteur et se place face à la cote 304. |
339e R.I. : | (64e D.I. ; 128e Brigade) | Après le mois d'octobre | A.N.D. |
340e R.I. : | (64e D.I. ; 127e Brigade) | 10/juin | Il est en réserve à la forteresse de Verdun avec (entre autre) les 252e, 261e et 339e R.I. |
340e R.I. : | (64e D.I. ; 127e Brigade) | 25/juin | Pendant la nuit, il monte en ligne dans le secteur de Thiaumont. A 2 h, les 4e et 5e bat. lancent une contre-attaque et progressent par les pentes sud du ravin des Trois-Cornes. A 3 h, ils atteingnent d'un seul élan le retranchement Z près de l'ouvrage de Thiaumont. Beaucoups de soldats ennemis sont capturés. |
340e R.I. : | (64e D.I. ; 127e Brigade) | 26/juin | Le 6e bat. reçoit l'ordre du général Nivelle d'organiser une contre-attaque pour reprendre la cote 321 et l'ouvrage de Thiaumont. L'opération est fixée le lendemain à 4 h 30. Il sera accompagné du 261e R.I. |
340e R.I. : | (64e D.I. ; 127e Brigade) | 27/juin | A l'heure H, le bat. part de la croupe nord-ouest du bois des Trois-Cornes et progresse quelque peu mais se heurte assez tôt à la violence du feu All. Les hommes doivent se terrer sans pouvoir attendre leur objectif. Au soir, grâce à la résistance générale des troupes Fr., la ruée All. sur Verdun commencée le 23 juin a été arrêtée, mais au pris d'un lourd sacrifice. |
340e R.I. : | (64e D.I. ; 127e Brigade) | 28/juin | L'ennemi tente une attaque sur la cote 321 mais ne parvient pas à percer. Dans l'après-midi, l'ennemi commence une préparation d'artillerie intense avec l'emploi de gros calibres. Les pertes du côté Fr. sont importantes. A 18 h, les All. contre-attaquent violemment sur la cote 321 mais leur élan est brisé grâce aux tir des rares survivants Fr. qui sortent des trous d'obus. |
340e R.I. : | (64e D.I. ; 127e Brigade) | Du 29 juin au 3 juillet | Les éléments encore en place résistent à tous les assauts All. dans des conditions matériels très précaires (plus de ravitaillements depuis plusieurs jours et plus aucuns chefs en vie) |
340e R.I. : | (64e D.I. ; 127e Brigade) | 06/juil. | Pendant la nuit, le régiment est relevé. |
340e R.I. : | (64e D.I. ; 127e Brigade) | 30/sept. | Le régiment monte en ligne au Mort-Homme. |
340e R.I. : | (64e D.I. ; 127e Brigade) | Du 1er novembre au 10 octobre | A.N.D. |
340e R.I. : | (64e D.I. ; 127e Brigade) | 11/oct. | Pendant la nuit, le régiment est relevé et embarque par camion à Rembercourt-aux-Pots pour se reposer. |
340e R.I. : | (64e D.I. ; 127e Brigade) | 28/oct. | Il remonte en ligne dans le secteur de la cote 304. |
340e R.I. : | (64e D.I. ; 127e Brigade) | Après le 28 octobre | A.N.D. |
341e R.I. : | (65e D.I. ; 130e Brigade) | 10/juin | Il monte en ligne dans le secteur du Mort-Homme-Cote 304 avec les 203e, 311e et 312e R.I. Il renforce les 48e, 70e, 71e et 270e R.I. déjà dans le secteur. |
341e R.I. : | (65e D.I. ; 130e Brigade) | Du 20 au 22 juin | Les All. s'efforcent de rejeter les Fr. des pentes sud-ouest du Mort-Homme. Dans la soirée du 22, 2 attaques All. sur la cote 304 sont repoussées. |
341e R.I. : | (65e D.I. ; 130e Brigade) | 23 et 24 juin | Violent bombardement All. par obus toxiques sur la régions de Bois-Bourrus. Les hommes résistent comme ils le peuvent mais beaucoup succombes à cause des gaz. |
341e R.I. : | (65e D.I. ; 130e Brigade) | 25/juin | Violente attaque All. sur les pentes sud-ouest du Mort-Homme. Les hommes doivent se replier et céder le terrain. |
341e R.I. : | (65e D.I. ; 130e Brigade) | Avant la fin du mois | Les derniers éléments en ligne au Mort-Homme sont relevés. |
342e R.I. : | (32e D.I. ; 63e Brigade) | 16/avr. | Il monte en ligne dans le secteur Fleury-sous-Douaumont. |
342e R.I. : | (32e D.I. ; 63e Brigade) | Du 17 au 30 avril | A.N.D. |
342e R.I. : | (32e D.I. ; 63e Brigade) | 31 avril | Il est relevé. |
342e R.I. : | (32e D.I. ; 63e Brigade) | 14/août | Il est affecté au groupement Mangin avec les 15e, 80e et 143e R.I. |
342e R.I. : | (32e D.I. ; 63e Brigade) | 21/août | Il monte en ligne dans le secteur de Fleury avec l'ordre d'attaquer les organisations ennemies qui se trouvent sur la crête. |
342e R.I. : | (32e D.I. ; 63e Brigade) | 23/août | A 17 h 30, les hommes s'élancent sur la crête de Fleury. Cette position permet aux All. d'avoir une vue plongeante sur le ravin des Vignes, ce qui rend le secteur très dangereux et meurtrier. Toute la journée, les canons Fr. ont pilonné la crête avec acharnement. La progression est rapide, à 18 h, la crête est reconquise. En tués et blessés, les chiffres sont de 265 hommes. Ils sont sensiblement égaux au nombre de prisonniers capturés. |
342e R.I. : | (32e D.I. ; 63e Brigade) | 24/août | En réaction, violent bombardement All. sur la crête de Fleury. Les pertes sont sérieuses. Un grand nombre d'hommes sont commotionnés, ils sont sourds, hébétés, suffoqués. Leur visage et leur main ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et de sable) qui se mêle à la poussière et forme des caillots affreux. Ils sont physiquement et moralement à bout de force. |
342e R.I. : | (32e D.I. ; 63e Brigade) | 25/août | Au petit jour, les éléments sur la crête (reconquise le 23), subissent une forte contre-attaque. L'ennemi débouche plus particulièrement sur la position tenue par la comp. de mitrailleuses. Malgré leur fatigue, 8 mitrailleurs à eux seuls parviennent à briser la 1ère vague d'assaut et empêchent la seconde de sortir. |
342e R.I. : | (32e D.I. ; 63e Brigade) | Après le 25 août | A.N.D. |
344e R.I. : | (68e D.I. ; 136e Brigade) | 18/juin | Il monte en ligne dans le secteur du Mort-Homme avec les 206e, 212e et 234e R.I. Il relève les 59e, 83e, 88e et 209e R.I. |
344e R.I. : | (68e D.I. ; 136e Brigade) | Du 19 juin au 13 août | A.N.D. |
344e R.I. : | (68e D.I. ; 136e Brigade) | 14/août | Il est relevé par les 55e, 112e, 173e et 255e R.I. |
344e R.I. : | (68e D.I. ; 136e Brigade) | 22/août | Il monte en ligne dans le secteur de la Haie-Renard. Il a pour mission de tenir ce secteur jusqu'au dernier homme. |
344e R.I. : | (68e D.I. ; 136e Brigade) | 03/sept. | Dans l'après-midi à la Haie-Renard, violent assaut All. Les unités résistent avec acharnement mais les pertes sont lourdes. Les hommes doivent évacuer la 1ère ligne de tranchée. Tous les officiers sont tués et l'état major, un peu en retrait des 1ère lignes, est fait prisonnier. Le 6e bat. du 206e R.I. qui est en renfort apporte son aide mais ne parvient pas à retourner la situation. |
344e R.I. : | (68e D.I. ; 136e Brigade) | 05/sept. | Il est relevé par les 214e, 220e et 283e et 288e R.I. Il quitte le front avec les 206e, 212e et 234e R.I. |
346e R.I. : | (73e D.I. ; 145e Brigade) | 16/août | Il est mis à la disposition du groupement Baret avec les 356e, 367e et 369e R.I. Il renforce les 52e, 140e et 415e R.I. dans le secteur de Tavannes. |
346e R.I. : | (73e D.I. ; 145e Brigade) | 19/août | Pendant la nuit, il relève les 52e, 140e et 415e R.I. qu'il avait renforcé le 16. Le soir, la 17e comp. lance une attaque et parvient à s'installer au nord du fortin du Chênois. |
346e R.I. : | (73e D.I. ; 145e Brigade) | 20/août | Pendant la nuit, la 17e comp. creuse une tranchée profonde de 1 m à l'emplacement qu'elle à atteint la veille au soir. Ainsi "protégée", elle repousse successivement 4 retours offensifs. |
346e R.I. : | (73e D.I. ; 145e Brigade) | Du 21 août au 3 septembre | Le régiment se déplace et prend position dans les secteurs de Retegnebois, du Chênois et de la Lauffée. Ce mouvement est réalisé avec les 356e, 367e et 369e R.I. |
346e R.I. : | (73e D.I. ; 145e Brigade) | 04/sept. | Le 4e bat. reçoit l'ordre d'attaquer l'ouvrage Rond. Il s'engage sur la route de Vaux et prend ses positions de départ. A 13 h 20, sa 13e comp. part à l'assaut et s'empare de 3 lignes de tranchées All. Pendant ce temps, la 14e comp. suit le mouvement et le renforce. De son côté, 1 bat. vient en renfort au 214e R.I. pour mener une contre-attaque. Cet assaut permet la reconquête du terrain que le 214e avait perdu plus tôt dans la journée. |
346e R.I. : | (73e D.I. ; 145e Brigade) | 06/sept. | Il part à l'attaque à 17 h 40 et parvient à atteindre sans grande difficulté tous ses objectifs. Le 5e bat. les dépasse même et vient occuper la tranchées Hohenlohe que vient de conquérir le 367eR.I. (au nord de l'ouvrage Rond). |
346e R.I. : | (73e D.I. ; 145e Brigade) | 08/sept. | Au levé du jour, le 5e bat. qui tient toujours la tranchée Hohenlohe, subit une attaque All avec de gros effectifs. Il est contraint à reculer sur ses anciennes positions et d'abandonner la tranchée. Réorganisé, il se reporte immédiatement en avant et regagne les 2 lignes qu'il vient de perdre. Plus tard, une 2e attaque All. lui fait à nouveau perdre sa 1ère ligne qu'il reprend aussitôt sans attendre l'arrivé des renforts qu'on lui a annoncé. |
09/sept. | Le régiment est relevé pendant la nuit. Depuis le 16 août, il a perdu 20 officiers. et 794 hommes. | ||
347e R.I. : | (52e D.I. : 103e Brigade) | 04/juin | Il est mis à la disposition du général. Lebrun. |
347e R.I. : | (52e D.I. : 103e Brigade) | 07/juin | Pendant la nuit, il monte en ligne aux abords de fort de Vaux et Thiaumont avec les 49e et 58eB.C.P. et les 245e, 320e et 348e R.I. Ses ordres sont de tenir à n'importe quel prix. |
347e R.I. : | (52e D.I. : 103e Brigade) | 08/juin | Etant maître du fort de Vaux, les All. reportent leur effort vers Thiaumont, la cote de Froideterre et le bois de Nawé. Violent bombardement sur tout le secteur. Ensuite, l'ennemi attaque en force. La situation est très confuse des abords de la ferme de Thiaumont au ravin des Fontaines. Vers midi, le régiment est presque anéantis mais la poussée All. est stoppée. |
347e R.I. : | (52e D.I. : 103e Brigade) | 10/juin | Vers Thiaumont, les survivants attendent des renforts du 49e B.C.P. Dans l'après-midi, ne voyant pas ce renfort arriver et sachant toutes résistance inutile, les 2 officiers et les 35 hommes qui restent se replient. Leurs ordres était de tenir coûte que coûte et de se faire tuer sur place plutôt que de reculer. Ils sont donc coupable aux yeux de leurs généraux. Les 2 officiers sont fusillés. |
347e R.I. : | (52e D.I. : 103e Brigade) | 13/juin | Il est relevé pendant la nuit. |
348e R.I. : | (52e D.I. : 103e Brigade) | 04/juin | Il est mis à la disposition du général Lebrun. |
348e R.I. : | (52e D.I. : 103e Brigade) | 07/juin | Pendant la nuit, il monte en ligne aux abords de fort de Vaux et Thiaumont avec les 49e et 58eB.C.P. et les 245e, 320e et 347e R.I. |
348e R.I. : | (52e D.I. : 103e Brigade) | 08/juin | Etant maître du fort de Vaux, les All. reportent leur effort vers Thiaumont, la cote de Froideterre et le bois de Nawé. Violent bombardement sur tout le secteur. Ensuite, l'ennemi attaque en force. La situation est très confuse des abords de la ferme de Thiaumont au ravin des Fontaines. Vers midi, le régiment est presque anéantis mais la poussée All. est stoppée. |
348e R.I. : | (52e D.I. : 103e Brigade) | 12/juin | 2 comp. viennent renforcer le 93e R.I. sur les anciennes positions du 137e R.I. qui ont été reprises. |
348e R.I. : | (52e D.I. : 103e Brigade) | Du 13 au 24 juin | A.N.D., il exécute des travaux de terrain entre Souville et Tavannes. |
348e R.I. : | (52e D.I. : 103e Brigade) | 25/juin | Il est chargé de contre-attaquer sur Fleury, dépasser le village et atteindre l'abri 320. Dés le départ, les troutes sont soumissent aux feux très nourris des mitrailleuses ennemies. Les pertes sont énormes et la progression quasiment nulle. |
348e R.I. : | (52e D.I. : 103e Brigade) | Après le 26 juin | A.N.D. |
350e R.I. : | (56e D.I. ; 112e Brigade) | 10/mai | Il monte en ligne au bois de la Caillette avec les 65e et 69e B.C.P. et les 294e, 354e, 355e et 361eR.I. Il relève les 22e, 99e et 416e R.I. |
350e R.I. : | (56e D.I. ; 112e Brigade) | Du 11 au 22 mai | A.N.D. |
350e R.I. : | (56e D.I. ; 112e Brigade) | 23/mai | Durant la nuit, des éléments prennent position au ravin de la Caillette. La 17e comp. y est presque entièrement anéantie par un bombardement All. par obus de 210. |
350e R.I. : | (56e D.I. ; 112e Brigade) | 24/mai | Les 5e et 6e bat. sont attaquées de la tranchée des Caurette au ravin de la Mort et sont contraint à se replier. Le soir, les 21e et 22e comp. du 5e bat. lancent une contre-attaque et arrêtent l'ennemi. |
350e R.I. : | (56e D.I. ; 112e Brigade) | 27/mai | Il est relevé par les 293e, 337e, 403e et 410e R.I. Il quitte le front avec les 65e et 69e B.C.P. et les 294e, 354e, 355e et 361e R.I. |
Raymond Poincaré dans Saint-Mihiel
L'ordre de mobilisation générale est donné le 2 août 1914. La quasi totalité des militaires de Saint-Mihiel sont déplacés sur les zones de combat. En leur absence de la ville, à partir du 22 septembre et en quelques jours, les Allemands du général von Strantz s'emparent des Hauts-de-Meuse. La ville tombe dès le 24 septembre sous les bombardements du troisième corps d'armée bavarois commandé par le baron von Gebsattel. Le fort capitule après deux jours de lourds bombardements suivis des assauts du 11e IR, régiment von der Tann, commandé par le major-général baron Ludwig von Tautphoeus. L'acte de reddition signé entre le baron allemand et le lieutenant-colonel David Grignot pose les conditions suivantes : « la garnison est prisonnière de guerre, les officiers de tous les rangs gardent leur sabre et leurs bagages, les hommes gardent leurs sacs, la garnison sort du fort avec les honneurs militaires et les malades seront soignés d'après les règles de la Convention de Genève ». Les Allemands aménagent par la suite le fort comme observatoire
La prise de Saint-Mihiel et du territoire environnant constitue la zone occupée la plus avancée pour les Allemands, la ligne de front traçant un angle droit autour de la ville, reliant approximativement Verdun vers le nord et Toul vers l'est. Saint-Mihiel se retrouve occupée pour les quatre années de la guerre.
Devenue un point stratégique important, Saint-Mihiel fait l'objet de tentatives françaises de reconquêtes. La ville est régulièrement bombardée et les contre-attaques françaises sont un échec. Du 26 septembre au 9 octobre, des combats acharnés sont menés en vain par le huitième corps au sud du bois d'Ailly. Le 5 au 22 avril 1915, les Français prennent puis reperdent quelques hectares de forêt. 20 000 obus allemands sont tirés sur un front de 350 mètres. Dans la forêt d'Apremont, une tentative similaire du général Dubail est entreprise du 17 novembre 1914 au 4 janvier 1915, sans succès. C'est dans ce bois que l'adjudant Péricard lança son farouche Debout les morts ! durant un nouvel assaut le 8 avril 1915.
La population restante, constituée essentiellement de femmes et d'enfants, est isolée à quelques centaines de mètres des lignes françaises. Elle est privée totalement de nouvelles pendant un an. Elle éprouve de grandes difficultés à cohabiter avec l'occupant, particulièrement lors de l'hiver 1914-1915 où les vivres se font rares. Le 7 mars 1915, le général Von Strantz décide alors d'expulser la population n'étant d'aucune utilité pour l'armée allemande afin d'assurer son ravitaillement. Au 1er août 1915, un décompte de la population fait état 2 401 habitants, dont 1 320 femmes et 609 enfants. La municipalité sammielloise se retrouve contrainte de faire exécuter à la population les ordres militaires et est expulsée de l'hôtel de Ville où s'installe la Kommandantur jusqu'en octobre 1916. La ville est découpée en 14 secteurs où sont dressées des listes d'otages. Un inspecteur français de chacun de ces quartiers est désigné responsable de l'obéissance de ces concitoyens et est condamné à la délation pour se sauver lui-même. La liberté individuelle disparaît : chaque habitant doit disposer d'un laissé passer puis en 1917 d'une carte de séjour numérotée et en 1918 d'un certificat d'identité avec photographie. La circulation à l'intérieur de la ville est très restreinte. Aucune maison ne doit être fermée à clé, la liste des habitants est affichée sur la porte. À partir du 13 août 1917, on exige des hommes qu'ils saluent les officiers allemands en se découvrant et en retirant éventuellement leur pipe ou cigarette de leur bouche. L'armée allemande dispose de tous les biens des sammiellois, de leur maisons pour le logement des gens de guerre, de leurs avoirs en liquide ou en valeurs à la suite d'emprunts forcés en septembre 1914, août 1916, juillet puis décembre 1917, totalisant plus d'un million de francs. En avril 1915, ils pillent les coffres de la banque Varin-Bernier après une ouverture à la dynamite. Les biens matériels sont réquisitionnés. Dès 1914 des vins, des animaux, de la nourriture, en 1915 les métaux jusqu'aux statues, aux tuyaux d'orgues et aux cloches et après 1917, tout L'occupant réquisitionne aussi la main-d'œuvre, astreinte à l'obéissance immédiate. Le rationnement s'impose, on remet des tickets pour tous les biens de première nécessité stockés dans un seul centre commercial. Se chauffer est difficile, surtout durant l'éprouvant hiver 1916-1917. L'éclairage n'est possible qu'à raison d'une bougie par foyer et par semaine.
Toutes les maisons situées à proximité de la Meuse sont détruites ainsi que d'autres, soumises à un bombardement sporadique. Les Français ne cherchent plus à reprendre la ville en l'attaquant de front, à cause des habitants restés dans ses murs. 541 maisons sont à reconstruire après la guerre, 625 à réparer. Un obus tombe également sur l'église Saint-Étienne en octobre 1914 et endommage le Sépulcre de Ligier Richier. L'abbé Chollet refuse que les Allemands l'emmènent à Metz. Ceux-ci décident de bourrer la chapelle de sacs de terre pour protéger la sculpture des bombardements. Les vitraux datant du XVe siècle, par contre, finissent soufflés. 24 hommes, 24 femmes et 16 enfants sont tués par les bombardements. Plus de 300 périssent des mauvaises conditions de vie durant les quatre ans d'occupation. 221 autres sammiellois ont été tués sous les drapeaux.
En 1918, la ville fait l'objet d'une importante bataille : la bataille de Saint-Mihiel ou dite du Saillant de Saint-Mihiel, pendant laquelle les Américains (dont George Patton) entrent dans la ville et la libèrent le 13 septembre 1918. À la fin de l'été 1918, le généralissime Foch déclenche son vaste plan d'offensive généralisée rendu possible grâce au renfort américain, enfin opérationnel. 275 000 hommes, dont 48 000 français, plus de 1 400 avions et 267 chars, tous sous le commandement du général Pershing, font face aux 180 000 occupants du front de Saint-Mihiel. Le 12 septembre 1918, 3 100 canons noient quatre heures durant les lignes ennemies sous un déluge d'obus. L'assaut est donné dans la nuit du 12 au 13. Les Allemands se replient, 16 000 d'entre eux sont faits prisonniers et les alliés entrent dans Saint-Mihiel le matin du 13 septembre, après avoir perdu 7 000 hommes, blessés ou tués.
Le 14 septembre, une réunion extraordinaire du Conseil municipal se tient en présence du Président Raymond Poincaré, du ministre Albert Lebrun et diverses autorités préfectorales et militaires.
En 1919, la cité-martyre reçoit 50 millions de francs d'indemnisation des dommages de guerre. Le 15 février 1920, elle reçoit la citation suivante :
« Vaillante cité lorraine, captive dès les premières semaines de la guerre, restée sur la ligne de combat, a servi d'otage aux troupes ennemies qui l'occupaient, a subi courageusement, pendant quatre années, les plus durs sacrifices. Décimée par le bombardement, sa population a, par son héroïque attitude, bien mérité de la Patrie. »
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Le monument de la Voie sacrée.
C'est Maurice Barrès qui lui trouve le nom de Voie Sacrée en avril 1916. Ce n'est pas le seul honneur qu'elle reçoit.
Chacun de ses 75 kilomètres est balisé d'une borne de grande dimension et le circuit est inauguré par Raymond Poincaré (Président de la République) le 21 août 1922. Elle est classée route nationale le 30 décembre 1923. Quant au système mis au point par le capitaine Doumenc, il est répété au cours du conflit. Sur la Somme, ce sont les transports automobiles qui font charge de tous les ravitaillements et de toutes les relèves.
En novembre 1917, pendant la bataille de Cambrai, le commandement français décide de porter des réserves derrière le front britannique ; en 24 heures est monté le déplacement de trois divisions sur 140 kilomètres.
En 1918, le service automobile joue un rôle de premier plan pour tenir tête aux différentes offensives de Ludendorff. Le nombre de camions ne cesse d'augmenter et en juillet 1918, le service automobile transporte le chiffre record de 1 200 000 tonnes de matériels et 1 000 000 hommes. Les 170 véhicules automobiles en possession de l'armée française en août 1914 ne sont plus qu'un souvenir.
François Flameng, peintre officiel de l'armée a réalisé de nombreux croquis et dessins immortalisant ces lieux et qui parurent dans la revue: L'Illustration
En janvier 2006, la route a été déclassée en RD1916. Néanmoins, un arrêté du 15 février 2007 a réaffirmé son nom de Voie sacrée nationale.
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Qu'une seule et unique route, seulement empierrée et avec des pierres de mauvaise qualité, ait pu transporter tant d'hommes et de matériel tient littéralement du miracle. Les chiffres donnent le vertige. Ainsi, entre le 22 février et le 4 mars, soit pendant les deux premières semaines d'existence de la commission régulatrice, pas moins de 132 bataillons sont transportés sur la Voie Sacrée, de même que 20 700 tonnes de munitions et 1 300 tonnes de vivres. En mars, alors que le général Pétain réussit à établir « l'assiette » de la 2e armée, on compte jusqu'à 6 000 passages de camions par jour, soit un toutes les 14 secondes comme l'a écrit Pétain, mais comme il s'agit d'une moyenne, ce chiffre atteint un véhicule par cinq secondes.
Selon Gérard Canini, « le commandant Girard était assisté (outre le capitaine Doumenc) de 19 officiers et 250 sous-officiers et soldats. Pendant la bataille de Verdun, les 51 groupes (près de 9 000 véhicules, dont 6 000 roulaient sans cesse le long de cette noria) transportèrent par semaine 90 000 hommes, 50 000 tonnes de matériel en couvrant au total un million de kilomètres. Sept groupements automobiles étaient ainsi à la tache. Si l'on y ajoute les moyens organiques des armées, voitures sanitaires, etc., c'est un total de 8 000 véhicules qui se succédaient de Bar-le-Duc à Verdun. Pendant les mois de mars à juin 1916, le trafic mensuel a dépassé 500 000 tonnes et 400 000 hommes sans compter les 200 000 blessés évacués par le service sanitaire ». Jamais, tout au long de la guerre, un tel effort n'a été accompli si longtemps sur une seule et unique route.
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Les conditions de vie des chauffeurs ne sont pas idéales. Au début, les chauffeurs doivent tenir au volant 18 heures par jour et prennent seulement quelques heures de sommeil dans le fond de leur camion. Ce rythme infernal peut durer jusqu'à 10 jours d'affilée.
Une discipline de conduite très stricte est imposée par la prévoté. Il est interdit aux camions de circuler autrement qu'en groupes ou en convois régulièrement constitués. Personne n'a le droit de doubler, à part les véhicules sanitaires et les voitures de tourisme, c'est-à-dire celles d'état-major. Il est bien sûr interdit de doubler dans les villages. Des vitesses maximales sont imposées : les camionnettes sont les plus rapides, elles peuvent rouler à 25 km/h. Pour les camions, la vitesse limite est de 15 km/h. Les tracteurs d'artillerie lourde sont limités à 4 km/h, ou 8 km/h s'ils sont à vide. Il n'est pas inutile de rappeler que la Voie Sacrée est une voie à double sens, d'une largeur de sept mètres dans ses meilleurs endroits.
Dans les zones autorisées, c'est-à-dire loin du front, l'éclairage nocturne se fait par lanternes, des fanaux ou des phares blancs. Ailleurs, il faut avoir recours à des feux bleus, moins visibles.
Il est strictement interdit de s'arrêter sans motif grave. Et comme nous l'avons vu, les véhicules en panne ne pouvant être remorqués sont jetés sur les bas-côtés. Les groupes de camions ont leur insignes propres. On trouve ainsi le cygne, le trèfle, le coq, etc.
Les autres moyens de transports, convois hippomobiles et fantassins passent sur deux autres routes, plus étroites et sinueuses, qui sont parallèles à la Voie Sacrée, à l'est et à l'ouest.
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Camion Berliet CBA au Mémorial de Fleury
La solution du commandant Richard permet de maintenir la route praticable en permanence, ce qui est essentiel, mais le matériau utilisé est vraiment de piètre qualité. Commentaire du général Pétain :
« Mais nous dûmes faire face à une autre crise, car les bandages des roues des camions se déchiquetaient sur les pierres insuffisamment écrasées et les moteurs fatiguaient terriblement. La direction des transports fit preuve d'un zèle et d'une ingéniosité remarquables: les parcs automobiles de Bar-le-Duc et de Troyes améliorèrent rapidement leur outillage; les presses hydrauliques à bandages caoutchouté fonctionnèrent nuit et jour; on réussit à improviser la fabrication des pièces de rechange; on mit sur pied des sections de dépannage, et les camions purent continuer à se suivre sur la route, à un débit qui atteignit la moyenne d'une voiture par 14 secondes ».
Ce rythme soutenu est possible uniquement grâce à la quantité des camions disponibles. Dès le 29 février, la commission régulatrice dispose dans le secteur de 3 000 camions environ, sans compter les autobus parisiens de transport de viande fraîche et les sanitaires. Au plus fort de la bataille, plus de 8 000 véhicules circulent sur la Voie Sacrée. Ils représentent un bel assortiment de tout ce qui se fait en matière de camions, en France comme à l'étranger.
Voici les marques rencontrées entre Bar-le-Duc et Verdun: Ariès, Barron-Vialle, Berliet, Cottin-Desgouttes, Delaunay-Belleville, De Dion Bouton, La Buire, Latil, Lorraine, Luc Court, Packard, Panhard, Peugeot, Pierce Arrow, Renault, Rochet-Schneider, Saurer, Schneider, Vermorel, White.
L'importance de la bataille de Verdun est bien illustrée par la quantité de véhicules requis pour l'entretien de l'armée française dans son combat singulier contre l'armée allemande: au plus fort de la bataille, la C.R.A dispose de 24 groupes de transport de personnel et de 28 groupes de matériel, ce qui représente le quart de l'effectif du service automobile de l'époque.
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Pétain décrit ainsi dans son livre La bataille de Verdun les problèmes rencontrés à partir du 28 février 1916 :
« Lorsque, le 28 février, commença le dégel, la route devint subitement impraticable, il fallait trouver sans délai un procédé de remise en état, question de vie ou de mort de la 2e armée. Comme nous ne pouvions pas rechercher des matériaux au loin, ce qui eût exigé trop de temps et aggravé le problème des transports, je fis ouvrir entre Bar-le-Duc et Verdun un grand nombre de carrières de pierres tendres du pays, des équipes de civils et de territoriaux les exploitèrent aussitôt. D'autres équipes, réparties dans les six cantons, jetaient inlassablement sur la chaussée les matériaux arrivant des carrières, la file de camions faisait office de rouleaux compresseur ».
Le général Serrigny en dit un peu plus long dans ses mémoires :
« De son côté Barescut (chef d'état-major de la 2e armée) étudiant l'arrière s'aperçut bien vite que le sort de la bataille allait dépendre entièrement du débit qu'on pourrait obtenir de la route de Bar-le-Duc, le chemin de fer à voie étroite n'était susceptible en effet que d'un trafic très réduit. Celui de la route était déjà formidable le 26, les convois montants ou descendants se succédaient presque sans interruption et il fallait prévoir pour les jours suivants une intensification encore plus grande de ces mouvements »
Le problème est posé, reste à trouver la solution. Le plus délicat est de trouver un moyen de réparer la chaussée sans jamais interrompre la circulation. Le remède est fourni par le commandant Richard, chef du service des routes :
« Richard, qui était en temps de paix un brillant ingénieur des Ponts et Chaussée, chercha une solution qui n'était certes pas commode à trouver. Il était doué heureusement d'un esprit observateur et inventif. En étudiant la question sur place il s'aperçut que si l'on creusait le sol des champs avoisinant la route de quelques centimètres seulement on trouverait des cailloux calcaires, insuffisants pour un empierrement normal, mais susceptibles cependant d'assurer temporairement à la chaussée la résistance nécessaire. On avait ainsi la matière, mais comment l'utiliser ? On ne possédait aucun rouleau, en eût-on à sa disposition qu'il eût fallu renoncer à les employer étant donné l'impossibilité ou l'on se trouvait d'arrêter la circulation. Richard proposa alors d'échelonner tout le long de la route des équipes de territoriaux armés de pelles et appelés à jeter continuellement ces graviers sur la chaussée, les automobiles devaient se charger de les transformer en ballast. C'est ainsi que pendant des semaines et des mois, des milliers d'hommes espacés de quelques mètres seulement lancèrent jour et nuit des pelletées de pierres sans jamais se lasser et maintinrent finalement la Voie Sacrée en état. Si la bataille de Verdun s'est terminée à notre avantage c'est donc avant tout grâce à l'ingéniosité du commandant Richard concernant la logistique. »
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Le 19 février 1916, alors que l'offensive allemande est imminente et que l'état-major français en est bien persuadé, une séance très importante se tient à Bar-le-Duc. Le capitaine Doumenc, qui représente le service automobile, est chargé de mettre en place un organisme chargé des transports en direction de Verdun. Le lendemain est créée la Commission régulatrice automobile, qui doit acheminer 2 000 tonnes par jour à destination de Verdun, en même temps que 15 000 à 20 000 hommes. Les Français prennent donc des mesures vitales avant même le déclenchement de l'offensive allemande. Contrairement à ce qui a pu être retenu du discours de certains historiens, la bataille de Verdun ne se résume pas à une lutte entre la guerre industrielle des Allemands et les poitrines des Français. C'est bien l'organisation scientifique et industrielle de l'effort de guerre français qui va permettre d'arrêter les Allemands.
La Commission régulatrice automobile s'attache à la route départementale de Bar-le-Duc à Verdun, que Maurice Barrès appellera bientôt la Voie sacrée, terme grandiloquent mais qui a le mérite d'insister sur son rôle primordial dans la défense de Verdun et sur le sacrifice des hommes qui y sont passés.
Seuls les véhicules automobiles ont accès à cette route. Pour éviter tout embouteillage, Tout véhicule en panne non remorquable est aussitôt poussé dans le fossé. Sur le modèle de ce qui se fait dans les chemins de fer, la route est divisée en six cantons placés sous le contrôle d'un service de surveillance. À la tête de chaque canton, un officier responsable de la circulation dispose d'un personnel de prévôté. À chaque croisements, un service de pilotage fait passer les colonnes d'infanterie ou hippomobiles dans les intervalles des convois automobiles, selon les besoins.
La Commission régulatrice automobile ne s'occupe ni de l'artillerie, ni des convois hippomobiles, ni même des vivres, dont le transport se fait essentiellement par le « Meusien ». En revanche, le service automobile doit acheminer tout le reste à Verdun : infanterie, munitions et matériel divers. Tout ceci arrive dans la région de Bar-le-Duc et notamment à la gare de Baudonvilliers par chemin de fer. Le chef-lieu de la Meuse sert de point de départ à la Voie sacrée, qui chemine alors sur 75 kilomètres jusqu'au carrefour du Moulin brûlé. La route est sinueuse et son empierrement laisse à désirer, mais sa largeur a été portée à sept mètres en 1915. La Commission régulatrice est prête à fonctionner le 22 février, c'est-à-dire avant l'arrivée du général Pétain à Souilly. Elle est commandée par le commandant Girard. Est-ce à dire que Pétain n'a rien à voir avec son fonctionnement ? Non, car si tout fonctionne bien jusqu'au 28 février, un événement météorologique remet tout en cause à cette date
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