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Monde : Etats Unis

Déclaration d'indépendance des États-Unis

Déclaration d'indépendance des États-Unis

La Déclaration unanime des treize États unis d’Amérique (en anglais : The unanimous declaration of the thirteen united States of America), généralement appelée « Déclaration d'indépendance des États-Unis d'Amérique », est un texte politique par lequel les Treize Colonies britanniques d'Amérique du Nord ont fait sécession de la Grande-Bretagne le 4 juillet 1776, pour former les « États-Unis d'Amérique ». Ce texte est marqué par l'influence de la philosophie des Lumières et tire également les conséquences de la Révolution anglaise de 1688 : d'après les abus constatés, les délégués des colons estiment qu'ils ont le droit et le devoir de se révolter contre la monarchie britannique (en fait, le Parlement britannique a voté de lourds impôts et taxes frappant les colonies). Depuis, le 4 juillet est devenu la fête nationale des États-Unis : l'Independence Day (« Jour de l'Indépendance » en français).

Depuis 2005, elle est classée sur la Liste Mémoire du monde de l'UNESCO.

 

 
Déclaration d'indépendance des Etats-Unis présentée par A. Szyk, 1950.
 
 

Histoire

 

La Déclaration d'indépendance est une étape majeure dans l'histoire des relations anglo-américaines : après une série de crises entre la métropole et les colonies, principalement sur les questions de taxation des produits (dont le fameux Stamp Act), le texte proclame la naissance d'une nouvelle nation et représente un acte révolutionnaire.

En janvier 1776, Thomas Paine prend parti pour les insurgés (insurgents) américains dans son Sens commun (1776) qui remporte un vif succès (environ 500 000 exemplaires vendus). Son livre est un plaidoyer pour la rupture avec la Grande-Bretagne et aurait inspiré George Washington. En effet, dans ce petit livre, il estime ridicule qu'un pays si petit que la Grande-Bretagne gouverne et impose des lois à l'immense et lointaine Amérique. Il oppose aussi une Amérique des Lumières à une Angleterre puritaine et moins développée philosophiquement.

Le 12 juin 1776, la Virginie se dote d'une Déclaration des droits de l'État de Virginie (Virginia Declaration of Rights). Le Second Congrès continental, composé de délégués des Treize colonies réunis à Philadelphie, décide de rédiger la Déclaration d'indépendance. Le projet est confié à un comité de cinq représentants (Committee of Five : John Adams, Roger Sherman, Benjamin Franklin, Robert Livingston et Thomas Jefferson).

 

 
Copie manuscrite, de la main de Thomas Jefferson, d'une ébauche de la déclaration d'indépendance, soulignant les passages éliminés.
 

C'est finalement Thomas Jefferson qui élabore une ébauche. Il devient de fait le principal auteur du texte. Il finit son travail le 21 juin 1776 et le soumet au comité qui fait quelques modifications. La déclaration est encore amendée au cours des débats du Congrès : les passages sur la traite et l'esclavage sont supprimés, afin de ne pas mécontenter les régions du Sud. Le document définitif, écrit sur du papier de chanvre, est approuvé et signé le 4 juillet par 56 délégués réunis à l'Independence Hall. Jefferson fait six copies du manuscrit du 28 juin et il souligne les passages éliminés.

La Déclaration est ensuite envoyée à l’imprimerie pour être largement diffusée. La nouvelle de la Déclaration d’indépendance prit le même temps (soit 29 jours) pour aller de Philadelphie à Charleston que de Philadelphie à Paris.

Le texte initial dénonçait les propriétaires « déterminés à garder ouvert un marché où les hommes peuvent être achetés ou vendus » et le roi George III accusé de pratiquer la traite des esclaves. Le paragraphe est finalement supprimé, l'esclavage étant maintenu.

 

 
Fac-similé de la Déclaration d'indépendance américaine avec les portraits des signataires.
 

Analyse

L'auteur

 

 
Statue de Jefferson devant le préambule de la Déclaration d'indépendance américaine. Jefferson Memorial, Washington, D.C.
 

Il fallut trois semaines à Thomas Jefferson pour rédiger le premier texte. Même si à l'époque, on voulut faire penser que la Déclaration était une œuvre collective, les recherches des historiens et des juristes ont démontré que Jefferson en était bien le principal rédacteur. Jefferson était un Virginien âgé de 33 ans en 1776. Il fut formé comme avocat comme bien d'autres acteurs de la révolution américaine. Homme des Lumières, il avait beaucoup lu et restait influencé par la pensée des philosophes Alfred F. Jones, John Locke et Henry Home. Jefferson était également un planteur qui possédait des esclaves

 

Le plan

 

La déclaration d'indépendance américaine peut être découpée en trois parties :

un préambule qui énumère les droits fondamentaux ;

la liste de griefs : les atteintes britanniques à ces droits ;

la conclusion qui s'impose : la rupture avec la Grande-Bretagne et la création de treize États indépendants.

 

Influences

 

L'acte de La Haye, rédigé par les états généraux des Pays-Bas le 26 juillet 1581, proclamant de facto l'indépendance des Provinces-Unies, fut l'une des sources d'inspiration de la Déclaration. Thomas Jefferson s'appuya également sur le Second Traité sur le Gouvernement de John Locke ; mais il remplaça le droit de propriété par celui de la recherche du bonheur. Le texte reprend aussi la tradition anglaise républicaine, qui s'était exprimée au cours des révolutions du xviie siècle.

Thomas Jefferson fut aussi influencé par la Ligue des Iroquois, confédération pacifique organisée autour d'une constitution, la « Grande loi de l'Unité » ou Gayanashagowa : en 1787, Jefferson déclarait à propos des Iroquois : « Je suis convaincu que les sociétés indiennes qui vivent sans gouvernement jouissent globalement d'un degré de bonheur bien supérieur à ceux qui vivent sous les régimes européens ».

 

Les principales idées

 

Les droits naturels

L'idée centrale du texte est la liberté : pour la première fois, les idées des philosophes des Lumières sont mises en application, en particulier celles de John Locke. Il ne s'agit plus des libertés collectives des époques précédentes, mais de libertés individuelles qui sont proclamées haut et fort. La Déclaration est donc un texte universel, qui pose des droits : « Tous les Hommes sont créés égaux ».

La tyrannie : elle vient de la rupture du contrat entre le roi de Grande-Bretagne et les colons américains.

Le texte a aussi ses limites, compréhensibles dans le contexte du xviiie siècle : si l'égalité est proclamée, elle est uniquement valable pour les hommes blancs, car l'esclavage n'est pas aboli, bien que la première version (rédigée par Thomas Jefferson) fût en faveur de cette décision.

 

Portée

 

La Déclaration d'indépendance est universelle. Elle s'adresse à l'opinion de l'humanité et elle énonce que tous les hommes sont créés égaux.

 

Dans l'histoire américaine

 

La Déclaration d'Indépendance eut un grand retentissement en Amérique du Nord. Le texte servit de propagande aux révolutionnaires américains pendant la guerre d’indépendance. Il fait partie des textes fondateurs de la nation américaine, aux côtés de la Constitution et de la Déclaration des Droits. Le 4 juillet marque « le véritable acte de naissance des États-Unis ». Elle fut lue en 1776 dans les églises de Boston, placardée dans les villes et les villages.

La déclaration d’indépendance servit de modèle à la Déclaration des Sentiments (Declaration of Sentiments) en 1848, signée par les délégués de la première convention sur les droits des femmes, à Seneca Falls (en), New York. Pendant la guerre de Sécession, dans son discours de la Gettysburg Address (1863), le président américain Abraham Lincoln mit en valeur l’importance de la Déclaration dans l’histoire du pays : « Four score and seven years ago our fathers brought forth on this continent, a new nation, conceived in liberty, and dedicated to the proposition that all men are created equal. » Le texte fut également repris par Martin Luther King, dans son fameux discours I have a dream. Le texte original est conservé aux Archives nationales des États-Unis, à Washington, D.C..

 

Dans le monde

 

Certaines sources affirment que le Maroc fut, en 1777, le premier pays à reconnaître l'indépendance des États-Unis. Selon d'autres sources, la France aurait officiellement reconnu les États-Unis en 1786, faisant ainsi de celle-ci le premier pays à reconnaître l'indépendance des États-Unis en 1778. La Déclaration d'indépendance américaine fondait aussi la première nation décolonisée du monde, bien que l’indépendance ne fût officiellement reconnue qu’en 1783 avec le traité de Versailles. Elle influença les rédacteurs de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789. Au xixe siècle et au xxe siècle, elle servit de référence aux chefs indépendantistes comme Hô Chi Minh au cours de la décolonisation.

Au Japon, la déclaration fut traduite en 1883 par Chōmin Nakae, en chinois classique, sous le titre "Déclaration d'indépendance de la confédération d'Amérique du Nord". Le texte servit de modèle pour les partisans du Mouvement pour la liberté et les droits du peuple, réclamant alors une constitution démocratique et un parlement

 

Dans la culture populaire

 

La comédie musicale de 1969 intitulée 1776 évoque les débats autour de l’esclavage au moment de la Déclaration d’indépendance américaine.

Dans le film Benjamin Gates et le Trésor des Templiers de Jon Turteltaub (2004), le héros incarné par Nicolas Cage vole la Déclaration d’indépendance.

 

Signataires

 

 
Portraits et autographes des signataires de la Déclaration d’indépendance américaine.

 

 

Liste des signataires par État et ordre de signature :

 

 

Président du Congrès

 

1 John Hancock(Massachusetts)

 

New Hampshire

 

2 Josiah Bartlett

3 William Whipple

4 Matthew Thornton

 

Massachusetts

 

5 Samuel Adams

6 John Adams

7 Robert Treat Paine

8 Elbridge Gerry

 

Rhode Island

 

9 Stephen Hopkins

10 William Ellery

 

Connecticut

 

11 Roger Sherman

12 Samuel Huntington

13 William Williams

14 Oliver Wolcott

 

New York

 

15 William Floyd

16 Philip Livingston

17 Francis Lewis

18 Lewis Morris

 

New Jersey

 

19 Richard Stockton

20 John Witherspoon

21 Francis Hopkinson

22 John Hart

23 Abraham Clark

 

Pennsylvanie

 

24 Robert Morris

25 Benjamin Rush

26 Benjamin Franklin

27 John Morton

28 George Clymer

29 James Smith

30 George Taylor

31 James Wilson

32 George Ross

 

Delaware

 

33 Caesar Rodney

34 George Read

35 Thomas McKean

 

Maryland

 

36 Samuel Chase

37 William Paca

38 Thomas Stone

39 Charles Carroll de Carrollton

 

Virginie

 

40 George Wythe

41 Richard Henry Lee

42 Thomas Jefferson

43 Benjamin Harrison V

44 Thomas Nelson Junior

45 Francis Lightfoot Lee

46 Carter Braxton

 

Caroline du Nord

 

47 William Hooper

48 Joseph Hewes

49 John Penn

 

Caroline du Sud

 

50 Edward Rutledge

51 Thomas Heyward Junior

52 Thomas Lynch Junior

53 Arthur Middleton

 

Géorgie

 

54 Button Gwinnett

55 Lyman Hall

56 George Walton

 

Bibliographie et autres médias

 

Richard Hétu, « Jefferson, Trump, et le triomphe de l'ignorance », 3 juillet 2017

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9claration_d%27ind%C3%A9pendance_des_%C3%89tats-Unis

 
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/4_juillet

 
     
     
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Cessna 140

Publié à 10:09 par dessinsagogo55 Tags : center cheval centerblog sur chevaux merci air pouvoir
Cessna 140

 

Cessna 140A

 

 

Le Cessna 140 est un avion de tourisme de l'avionneur américain Cessna réalisé dans l'immédiat d'après-guerre. Avec plus de sept mille exemplaires construits c'est un des premiers véritables succès du constructeur. Une version à bas coûts désignée Cessna 120 a également vu le jour.

 

Historique

Contexte

 

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, il apparut évident aux responsables de Cessna que les nombreux pilotes démobilisés par l'US Army Air Forces et l'US Navy représenteraient une manne pour l'industrie aéronautique. Mais pour cela il fallait pouvoir concevoir et usiner un avion de tourisme léger, facile à piloter, et surtout bon-marché. C'est ainsi que fut lancé le développement du Cessna 140.

 

Développement & commercialisation

 

 
Cessna 120
 

 
 

Le design et le développement de l'avion furent lancés en mars 1945 alors même que la guerre continuait en Europe et dans l'océan Pacifique. Les responsables de Cessna allèrent au plus simple en matière d'architecture générale de l'avion avec une aile haute à haubans, un train d'atterrissage classique fixe doté de jambes non carénées et d'une roulette de queue orientable. L'habitacle également était des plus spartiate avec une configuration biplace côte-à-côte du pilote et de son passager, et une avionique réduite au minimum, avec tout de même un altimètre, un horizon artificiel et une radio UHF. La motorisation était assurée par un moteur en ligne Continental C-85 de 85 chevaux entraînant une hélice bipale en métal. L'avion était également assemblé en métal dans sa globalité. C'est dans cette configuration que l'avion réalisa son premier vol le 28 juin 1945

 

Dès 1946 et le début de la fabrication en grande série de l'avion il apparut nécessaire de développer une version plus légère, plus économique et donc plus à même d'être commercialisée aux vétérans américains. Désignée Cessna 120 celle-ci ne se différenciait que peu extérieurement du Cessna 140, si ce n'est son empennage très légèrement réduit. En outre une partie de l'avionique devenait optionnelle sur cette machine. Rapidement le Cessna 120 connut le succès auprès des clients civils américains, mais également au Canada et au Royaume-Uni.

 

Dans le même temps Cessna développa une version plus « luxeuse » du Cessna 140 d'origine. Désignée Cessna 140A celle-ci disposait de carénages pour les jambes de train, de hublots agrandis à l'arrière, et de la possibilité de motoriser l'avion avec un Continental O-200 de 100 ch. Le Cessna 140A connut lui aussi un assez rapide succès.

 

Impacts industriels

 

Lorsque la production en série cessa en 1950 l'avion avait été construit à 7 664 exemplaires. Il fut remplacé sur les chaînes de montage par le Cessna 170 qui en était un dérivé à train d'atterrissage tricycle fixe. Le Cessna 120 quant à lui dut attendre le Cessna 150 pour connaître un véritable successeur. Mais surtout les Cessna 140 et 120 avaient également permis d'asseoir la position dominante de l'avionneur sur ce marché1 de l'aviation de loisirs face principalement à Piper et à sa série d'avions dérivés du Cub puis du Super Cub. En 2013, le Cessna 120 demeure le plus léger de tous les monomoteurs produit en série par l'avionneur.

 

Versions

 

Cessna 140 : Désignation de la version de série d'origine.

Cessna 140A : Désignation de la sous-version de série à équipements spéciaux.

Cessna 120 : Désignation de la version de série à bas coût.

 

Préservation

 

 
Cessna 140 au décollage.

Si début 2013 plusieurs dizaines de Cessna 140 et 120 étaient encore en état de vol4, il faut remarquer que quelques exemplaires sont préservés dans des musées aéronautiques et notamment les suivants.

Le Golden Age Air Museum de Bethel aux États-Unis.

Le Hillier Air Museum de Modesto aux États-Unis.

Le Museu Asas de um Sonho de São Carlos au Brésil.

Le Port Townsend Aero Museum de Port Townsend aux États-Unis.

 

Développements liés

 

Cessna 170

Cessna L-19

 

 
Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Cessna_140
   
   
   
   
Notes et références                                                  
   
   
   
   
 
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Chewing-gum

Publié à 18:30 par dessinsagogo55 Tags : saint center place centerblog sur base merci france monde chez histoire 2010 divers cadre enfant livre
Chewing-gum

Le chewing-gum, gomme à mâcher, pâte à mâcher, chique, chiclette, ou gomme (en Amérique du Nord) est une gomme à laquelle sont ajoutés des arômes et parfums alimentaires. Elle est destinée à être mâchée et non avalée.

C'est Thomas Adams qui, en mélangeant du chiclé (latex issu du sapotillier) avec de la résine et du sirop, fabrique puis commercialise en 1872 les premiers chewing-gums.

 

Histoire

 

 
Publicité de 1897.
 

Préhistoire

 

Dès la Préhistoire, les hommes mâchaient de la sève de conifères : des empreintes dentaires ont été laissées sur des résines dont les polyphénols devaient servir d'antiseptique. Des traces de pâte à mâcher à base de sève de bouleau datant d'il y a plus de 6 500 ans ont été découvertes en 1997 en Suède. Il y a plus de 5 000 ans, les Mayas, au Mexique, mastiquaient de la sève de sapotillier. La sève de cet arbre originaire du Yucatan est un latex appelé chiclé ( « tchiclé »). Les Égyptiens - du temps des pharaons - utilisent un masticatoire à base de résine de lentisque pour fabriquer de la gomme à mâcher. Les Grecs utilisaient quant à eux le pistachier lentisque.

 

Moyen Âge

 

Les Asiatiques mâchaient le bétel (pratique toujours actuelle en Inde avec la noix d'arec), les Amérindiens des Andes chiquaient les noix du kolatier et ceux d'Amazonie chiquaient des boulettes de tabac. Les Européens adoptèrent cette habitude à la suite de l'importation de cette plante en France, en 1560.

 

Invention du chewing-gum moderne

 

Le chewing-gum moderne naît en Amérique du Nord : en 1869, Antonio López de Santa Anna, général mexicain, est chassé de son pays par la révolution. Il arrive à New York avec son « Trésor de Mexico » : 250 kg de sève séchée de sapotillier pour en faire un substitut au caoutchouc. Il charge Thomas Adams de négocier le chiclé qui, finalement, s’avère impropre à l'usage envisagé ; mais Adams conserve le stock, et le revend en pharmacie à un coût inférieur à la paraffine. C’est le début du succès. D’autres pionniers tentent d’améliorer le produit mexicain : William J. Whit ajoute du sirop de glucose dans son « Yucatan Chewing Gum ». William Semple, dentiste de l’Ohio, obtient le premier brevet d’invention du chewing-gum moderne en dissolvant du naphte et de l’alcool, et en y ajoutant une petite dose de réglisse pour lui donner un goût agréable. William Wrigley Jr., quant à lui, se charge de lancer le produit sur tout le sous-continent nord-américain, grâce à de grandes campagnes de publicité à la fin du XIXe siècle.

Le premier chewing-gum commercialisé l'est par John B. Curtis.

 

Les chewing-gum d'aujourd'hui

 

 
Paquets de gomme à mâcher mentholés.
 

Le chewing-gum est popularisé en Europe par les Américains à la fin de la Première Guerre mondiale. La Croix-Rouge américaine expédie 4,5 millions de chewing-gum en France en 1918 pour les troupes américaines. À la suite de cette introduction, des sociétés françaises, belges, britanniques et italiennes passent des commandes massives aux États-Unis pour commercialiser le chewing-gum en Europe. Dès le début des années 1920, des compagnies européennes se lancent dans la fabrication de chewing-gum.

En France, c'est avec l'arrivée des G.I. en 1944, à l'occasion du Débarquement, que le chewing-gum est vraiment popularisé. L'un de ces soldats, Courtland E. Parfet, décide de revenir en France en 1952, pour y lancer la marque Hollywood, un chewing-gum à la chlorophylle entièrement fabriqué en France (la première usine est installée à Montreuil)

Dans différents marchés, le chewing-gum a été associé à la collection de petites vignettes (les marques Globo, dès l'entre-deux-guerres, Malabar ou Bazooka Joe par exemple) ou des tatouages temporaires. Depuis les années 1870, plusieurs artistes l'ont utilisé dans leurs créations. À l'origine, et dans des marchés haut de gamme comme au Japon, le chewing-gum est à base de chiclé et de gélatine.

 

Préparation

 

 
Gomme à mâcher en tablette.
 

La gomme de base est un produit complexe à fabriquer : les ingrédients sont dosés avec rigueur pour obtenir des gommes plus ou moins élastiques. Les ingrédients sont malaxés entre une heure et demie et deux heures dans un pétrin qui fonctionne comme celui des boulangers. Le malaxage fait chauffer la gomme. Elle atteint à la fin une température de 95 °C à 98 °C. L'élastomère utilisé (à la place du chiclé) est un copolymère isobutylène-isoprène (butyl) de qualité alimentaire.

On ajoute à cette base les arômes, les édulcorants ou le sucre ainsi que divers additifs et auxiliaires de fabrication (colorant, gélatine, émulsifiant, stabilisant, agent gélifiant, bicarbonate, cire de carnauba)10. Les ingrédients et la gomme de base sont mélangés dans un pétrin pendant 15 à 20 minutes. En fin de malaxage, la pâte atteint une température de 50 °C environ. On verse ensuite la pâte à mâcher à l'intérieur d'une extrudeuse. Bien pressée, elle forme alors des bandes plus ou moins épaisses. Ces bandes passent ensuite dans le laminoir et sont découpées en tablettes. Après refroidissement, les tablettes ou les noyaux de dragées sont maintenus à une température et une humidité précises pendant 6 à 48 heures. Cette phase est très contrôlée, la qualité des gommes à mâcher en dépend.

Les tablettes sont enveloppées dans un emballage en aluminium pour conserver toute leur saveur. Elles sont ensuite mises en paquets. Les dragées sont d’abord recouvertes de sucre durci avant d’être emballées dans de petites boîtes en carton.

 

Consommation

 

D'après le Livre Guinness des records 2007, les États-Unis sont le pays qui en consomme le plus, suivi de la France avec 1 chewing-gum par jour et par habitant en moyenne. L'INSEE liste les chewing-gums dans sa liste des principales quantités consommées par les ménages.

 

Marché

 

Le groupe Mars ayant racheté en 2008 la Wm. Wrigley Jr. Company est devenu le leader du marché avec des marques comme Freedent, Airwaves, Orbit. Cadbury est le deuxième acteur mondial sur ce segment avec les marques Hollywood, Trident ou Clorets. À eux deux, ils possèdent 16 des 20 marques les plus vendues et contrôlent les deux tiers du marché mondial. Entre 1998 et 2009, le marché mondial a doublé pour se situer à 23,2 milliards de dollars américains.

En 1999, le marché du chewing-gum représentait approximativement 560 000 tonnes de chewing-gum vendues donnant 5 milliards de dollars avec 374 milliards de chewing-gum vendus

 

Avantages et inconvénients

Effets sur la santé ou associé

 

La consommation de chewing-gum peut être mortelle chez l'enfant de moins de trois ans, car jusqu'à cet âge tout ce qui est avalé peut obstruer la trachée au lieu d'être conduit dans les voies digestives.

Une légende urbaine affirme qu'il ne faut pas l'avaler mais selon les stomatologistes, ne contenant aucun effet nutritif, la gomme ne colle pas aux parois du tube digestif, est ramollie par la salive et est simplement évacuée par l'organisme.

Par ailleurs, la mastication favorise les ballonnements et évite la production de caries grâce à la sécrétion salivaire. L'effet du chewing-gum sur la reprise précoce du transit digestif a été démontré dans le cadre de la récupération rapide après chirurgie du côlon. Les chewing-gums sans sucre ont, en cas de consommation excessive, des effets laxatifs. Ces effets sont dus à la présence d'un édulcorant particulier, le sorbitol. Le xylitol réduit cet effet.

Par ailleurs, les chewing-gums sans sucres ne peuvent pas donner de caries mais n'ont pas non plus d'effet protecteur mais la salive créée par la mastication va favoriser l'hygiène dentaire et il peut être utile de mâcher du chewing-gum après manger si il est impossible de se brosser les dents. A l'inverse, les chewing-gum contenant du sucre sont déconseillés car ils peuvent provoquer des caries

Des études ont montré que le chewing-gum peut améliorer l'humeur de celui qui en consomme. Il peut aussi être utilisé pour combattre la mauvaise haleine.

La mastication de chewing-gums est déconseillée chez les personnes possédant de nombreux amalgames dentaires contenant du mercure. D'après une étude réalisée sur deux ans, les sujets possédant ce type d'amalgame avaient des concentrations cinq fois plus élevé de mercure sanguin en moyenne, et cette concentration était étroitement corrélée au nombre d'amalgames dentaires

Les chewing-gum contenant de la nicotine ont prouvé leur efficacité en tant que substitut nicotinique pour réduire voire arrêter la consommation de tabac chez les fumeurs, cependant, leur usage doit être strictement conforme aux instructions données

 

Effets sur l'environnement urbain

 

 
Des gommes à mâcher sur un trottoir à Reykjavik en 2008.
 

Les villes du monde voient leurs trottoirs et autres couloirs de métro constellés de chewing-gums usagés (dont la biodégradabilité atteint 5 ans) jetés par des consommateurs, un chewing-gum collé et piétiné est difficile à enlever. Cependant, des machines spécifiques de nettoiement des sols permettant d'éliminer les chewing-gums collés sont apparues depuis 2010. Celles-ci fonctionnent grâce à la vapeur saturée. Au Royaume-Uni, le marché du chewing-gum estimé à 400 millions d’euros par an nécessite un budget de 200 millions d’euros pour le nettoyage.

Certains pays jugeant ce fait comme disgracieux, comme Singapour qui en interdit l'importation et la vente depuis 1992 (excepté les chewing-gums à effets thérapeutiques), réglementent sévèrement la consommation de gomme à mâcher.

D'autres pays sont indifférents à cet état des choses ou le relativisent.

À Seattle, le Gum Wall est une portion de mur entièrement recouverte de chewing-gum usagés, et est devenu une attraction touristique de la ville.

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Chewing-gum

   
   
   
   
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Nancy Allen

Publié à 08:40 par dessinsagogo55 Tags : center centerblog sur merci homme enfants mort rose heureux film
Nancy Allen

Nancy Allen est une actrice américaine, née le 24 juin 1950 à New York.

 

Biographie

 

Nancy Anne Allen est née le 24 juin 1950  dans l'arrondissement du Bronx à New York, la plus jeune des trois enfants d'Eugene et de Florence Allen. Son père était lieutenant de police à New York. Allen a été élevé sur la 196th Street dans la section Pelham Bay du Bronx. Elle est connue pour ses rôles dans les films de son ex-époux Brian De Palma (CarriePulsionsBlow Out) et dans la trilogie RoboCop.

Brian De Palma a estimé qu'ils ont fait « trop de films ensemble » et que cela a usé leur couple. Leur dernier film en commun est Blow Out, en 1981. De Palma n'avait pas vraiment envie qu'elle tourne mais sur insistance de John Travolta qui faisait avec elle partie du casting de Carrie au bal du diable en jouant la vilaine lycéenne qui persécute Carrie, il accepta. Si De Palma se déclarera heureux du jeu de l'actrice, le tournage s'avère difficile pour le couple et ils divorcent peu après.

Souffrant de claustrophobie, elle a eu une violente crise sur le tournage de Blow Out dans la séquence de l'accident où son personnage se trouve dans une voiture qui tombe dans un lac. Elle devait entrer dans un cube transparent lui-même placé dans la voiture qui se remplissait d'eau. Brian De Palma, avait tout d'abord proposé de la faire remplacer par une doublure mais Nancy Allen a tenu à jouer la scène elle-même. « Pâle comme la mort », elle a commencé à pleurer et à paniquer lorsqu'il lui a été demandé d'entrer dans le cube. Une dispute a éclaté entre elle et De Palma et il a annoncé qu'il tournerait la scène d'une autre manière. Entendant cela, Nancy Allen est alors entrée dans le cube et la scène a pu être tournée.

Elle est connue pour le rôle de l'officier Anne Lewis dans Robocop.

Depuis 2008, elle s'est éloignée des plateaux de cinéma pour devenir directrice d'une organisation de lutte contre le cancer, weSPARK Cancer Support Center.

 

 

Filmographie

Cinéma

 

1973 : La Dernière Corvée (The Last Detail) de Hal Ashby : Nancy

1975 : Forced Entry (en) de Jim Sotos : Auto-stoppeuse

1976 : Carrie au bal du diable (Carrie) de Brian De Palma : Chris Hargensen

1978 : Crazy Day (I Wanna Hold Your Hand) de Robert Zemeckis : Pam Mitchell

1979 : 1941 de Steven Spielberg : Donna Stratton

1980 : Home Movies de Brian De Palma : Kristina

1980 : Pulsions (Dressed to Kill) de Brian De Palma : Liz Blake

1981 : Blow Out de Brian De Palma : Sally

1983 : Les envahisseurs sont parmi nous (Strange Invaders) de Michael Laughlin : Betty Walker

1984 : Copain, copine (en) (The Buddy System) de Glenn Jordan : Carrie

1984 : Philadelphia Experiment (The Philadelphia Experiment) de Stewart Raffill : Allison Hayes

1984 : Not for Publication de Paul Bartel : Lois

1987 : Sweet Revenge (en) de Mark Sobel : Jillian Grey

1987 : RoboCop de Paul Verhoeven : Anne Lewis

1988 : Poltergeist 3 de Gary Sherman : Patricia Wilson-Gardner

1989 : Limit Up (en) de Richard Martini : Casey Falls

1990 : RoboCop 2 de Irvin Kershner : Anne Lewis

1993 : RoboCop 3 de Fred Dekker : Anne Lewis

1994 : Les Patriotes de Eric Rochant : Catherine Pelman

1997 : Against the Law (en) de Jim Wynorski : Maggie Hewitt

1997 : Last Assassins (en) de William H. Molina : Anna Bishop

1998 : The Pass de Kurt Voss : Shirley Duprey

1998 : Hors d'atteinte (Out of Sight) de Steven Soderbergh : Midge

1999 : Secret of the Andes (en) de Alejandro Azzano : Brenda Willings

1999 : Les Démons du maïs 6 (Children of the Corn 666: Isaac's Return) de Kari Skogland : Rachel Colby (vidéo)

1999 : Y a-t-il un parrain pour sauver la mafia ? (Kiss Toledo Goodbye) de Lyndon Chubbuck : Madge

2001 : Circuit (en) de Dirk Shafer : Louise

2008 : Quality Time (en) de Chris LaMont : Linda Savage

 

Téléfilms

 

1986 : Gladiator (The Gladiator) de Abel Ferrara : Susan Neville

1990 : Meurtre en mémoire (en) (Memories of Murder) de Robert Michael Lewis : Alice

1993 : Roses mortelles (en) (Acting On Impulse) de Sam Irvin : Cathy Thomas

1995 : L'Homme qui refusait de mourir (The Man Who Wouldn't Die) de Bill Condon : Jessie Gallardo

 

Séries télévisées


1983-1984 : Another Life : Paula James
1984 : Faerie Tale Theatre : Princesse Elizabeth (Saison 3 - Épisode 2)
1994 : Les Anges du bonheur (Touched by an Angel) : Megan (Saison 1 - Épisode 7)
1995 : Au-delà du réel : L'aventure continue (The Outer Limits) : Rachel Rose (Saison 1 - Épisode 2)
1995 : L'As de la crime (The Commish) : Gina Raposo (Saison 4 - Épisode 18)
2001 : Amy (Judging Amy) : Helen White (Saison 2 - Épisode 18)
2002 : Division d'élite (The Division) : Christine Ogden (Saison 2 - Épisode 16)
2003 : New York, unité spéciale (Law & Order: Special Victims Unit) : Carin Healy (Saison 5 - Épisode 11)

 

 

Distinctions

 

1981 : Nomination au Golden Globe du meilleur espoir féminin pour Pulsions

1981 : Nomination au Razzie Award de la pire actrice pour Pulsions

1985 : Nomination au Saturn Award de la meilleure actrice pour Philadelphia Experiment

1988 : Nomination au Saturn Award de la meilleure actrice pour RoboCop

1994 : Nomination au Saturn Award du meilleur second rôle féminin pour RoboCop 3

 

Voix françaises

 

Maïk Darah dans :

Philadelphia Experiment

RoboCop

RoboCop 2

RoboCop 3

Catherine Lafond dans :

Pulsions

Blow Out

Et aussi :

Béatrice Delfe dans Carrie au bal du diable

Annie Sinigalia dans 1941

Sophie Deschaumes dans Poltergeist 3

Martine Irzenski dans Limit Up

Frédérique Tirmont dans Les Patriotes

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Nancy_Allen

 
     
     
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Peterbilt

Publié à 07:06 par dessinsagogo55 Tags : merci centerblog sur
Peterbilt

 

 
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Retour vers le futur II (Back to the future II) : Oh là là

Publié à 01:54 par dessinsagogo55 Tags : histoire centerblog sur merci
Retour vers le futur II (Back to the future II) : Oh là là

 

 

Retour vers le futur II

(Back to the future II)

 

 

 

 

Ceci est la couverture du magazine français de lingerie érotique "Oh Là Là" n°29 que le jeune Biff de 1955 essaie de camoufler dans la jaquette de l’almanac des sports.

Il faut croire qu’à cet instant, Biff Tannen n’avait pas conscience de la valeur du véritable contenu de l’almanach des sports 1950-2000 et préférait un autre type de lecture...

 

Pour la petite histoire : la revue n’a jamais existé, mais le contenu est celui d’un véritable magazine, le numéro 29 de Paris sex-appeal de décembre 1935 dont le tarif était lui aussi de 4 francs 50 cts (0.85 euros)

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://www.rvlf.fr/Magazine-Oh-La-La

 
     
     
Notes et références                                                    
    Retour vers le futur II (Back to the future II)
    Paris sex-appeal
     
     
   
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Peterbilt

Peterbilt

Peterbilt 359

 

Peterbilt Motors est une société américaine, filiale de Paccar, fabriquant des camions. Son siège social se trouve à Denton au Texas.

 

Histoire

 

Au début du xxe siècle, Teodore Alfred Peterman, chef d'une entreprise de contreplaqué basée à Tacoma, Washington, est aux prises avec un problème logistique de rapidité et d'efficacité de transport de troncs d'arbres de la forêt où ils ont été abattus jusqu'à la scierie où ils sont débités. La méthode traditionnelle consistant à laisser flotter les troncs sur le courant d'une rivière n'étant plus suffisamment rapide pour les besoins modernes. L'idée de Peterman est alors d'utiliser la technologie automobile naissante pour développer des camions permettant d'assurer les transports. Dans ce but, il achète et remet en état plusieurs camions militaires, améliorant leur technologie au fur et à mesure de ses essais et de ses besoins.

 

En 1938, pour répondre à ses exigences d'un châssis spécifique pour les camions, Peterman prend le contrôle de l'usine et des droits de fabrication de Fageol d'Oakland (fabricant de bus), tandis que le réseau de distribution allait à Sterling Trucks. Fageol était alors à vendre depuis 1932, mais la Grande Dépression de 1929, avait réduit la valeur de cette entreprise à pratiquement rien. Peterman put ainsi l'acquérir pour une somme raisonnable et commence à produire des camions avec une transmission par chaîne pour son seul usage puis, dès 1939, pour des acheteurs intéressés. Ce qui permit aussi d'utiliser les surplus de bois de sa scierie pour équiper les cabines des véhicules avec; un tableau de bord, un volant, des vide-poches de portières, des armoires de rangements. Aujourd'hui ces accessoires sont très recherchés auprès des chauffeurs-propriétaires. Les camions Fageol avaient reçu le surnom de (Bill-Built) d'après l'ancien président de la société W.H. Bill, Peterman renomme la compagnie Peterbilt. En 1940, ce sont 82 camions du modèle 339 qui sont produits pour les besoins de l'entreprise et quelques clients dans l'ouest américain. Aussi lors de la Seconde Guerre mondiale, la firme fournit des véhicules à l'armée américaine.

 

Lorsque Theodore Alfred Peterman meurt en 1945, sa femme Ida vend la compagnie (sauf le terrain sur lequel elle se trouve) à sept employés de la direction qui vont la transformer en une vraie fabrique de poids lourds. En 1958, Ida Peterman informe de sa décision de vendre le terrain pour y construire un centre commercial. Les actionnaires, peu désireux de financer la construction d'une nouvelle usine, vendent alors la société à Paccar (Pacific Car & Foundry Company), alors principalement active dans la construction de trains et de wagons, et qui désirait augmenter sa part de marché dans la construction de camions après le rachat de Kenworth en 1945.

 

Centres de production et localisation

 

Peterbilt possède différentes usines à Melbourne en Australie (ouverte en 1966), Madison, au Tennessee, (depuis 1969) à Denton, (depuis 1980) et à Sainte-Thérèse, Québec. Du début des années 1960 jusqu'au milieu des années 1980, la société était basée dans la baie de San Francisco avec son quartier général à Newark. En 1973 la production monte à 8 000 véhicules. En 1986, le quartier général est transféré à Denton (provoquant la fermeture du site de Newmark qui était ouvert depuis 1960), suivi en 1993 par le département d'ingénierie.

 

Principaux modèles

 

Chez Peterbilt, les numéros de modèle commençaient traditionnellement par un « 2 » pour la transmission à simple essieu tracteur + essieu porteur et avec un « 3 » pour les modèles à double essieu tracteur. Peterbilt a éliminé cette distinction à la fin des années 1970.

 

En 1950, un camion à cabine avancée fut introduit, le modèle 280/350, et produit jusqu'en 1956.

 

En 1954, Peterbilt présente le 281/351 qui sera commercialisé jusqu'en 1976, même si peu ont été faits après environ 1968. Le camion dans le film culte Duel est un Peterbilt 281 des années 1950 auquel un essieu arrière supplémentaire a été ajouté

 

En 1959, Peterbilt inaugure le modèle 282/352 COE (Cab Over Engine, un camion à cabine avancée), avec une cabine en aluminium, des choix de moteurs diesel, de Detroit Diesel 8V92TA de 12 litres, de 432 chevaux, et Cummins NTC350 bigcam, de 6 cylindres, de 350 chevaux, des choix de transmissions de 10 à 18 rapports, une suspension pneumatique, de freins à air, disponible avec une cabine couchette de 110 pouces (2,80 mètres), et une cabine de jour, en configuration de 6 × 4, en porteur de plus de 14,9 tonnes de PTAC, et en tracteur routier de 38 tonnes de PTRA ou plus selon les États américains.

 

En 1974, la firme produisit le modèle 353, un camion pour les chantiers, avec un moteur diesel Cummins NTC350, de 6 cylindres, de 350 chevaux, une transmission manuelle Fuller RTO9513 à 13 rapports, de freins à air, une suspension avant avec ressorts multilames et amortisseur hydraulique, et pneumatique à l'arrière, en configuration de 6 × 4, en porteur de 14,9 tonnes de PTAC et en tracteur avec remorque de 38 tonnes de PTRA ou plus selon les États américains.

 

En 1981, l'entreprise remplace le 352COE, par le modèle 362, avec des choix de moteurs diesels de Caterpillar, Cummins ou Detroit Diesel, de 6 cylindres, de 350 à 450 chevaux, des choix de transmission manuelles Fuller de 9 à 18 rapports, une suspension pneumatique, de freins à air Eaton avec ABS, et de 3 dimensions de cabines avec couchette de 63 (de jour), 90, et 110 pouces (1,60, 2,30, et 2,80 mètres). En porteur de plus de 14,9 tonnes de PTAC, et en tracteur de 38 tonnes de PTRA ou plus selon les États Américains.

 

 

En 1984, Peterbilt introduit la gamme 349, pour les chantiers, avec deux essieux directeurs, dont un relevable.

 

En 1986, pour succéder au modèle 359, la firme inaugure le modèle 379, un camion à long capot, avec des filtre à air extérieur, des tuyaux d'échappements en hauteur à côté des portes, des phares avant non intégrés aux ailes, une cabine couchette de 0,91 à 1,60 mètre de long, avec un ou deux lits, des choix de moteurs diesel de Caterpillar, Cummins, ou Detroit Diesel, de 6 cylindres, de 350 à 550 chevaux, des choix de transmissions de 10 à 18 rapports, des freins à air Eaton avec ABS, une suspension pneumatique, en configuration de 6 × 4, en porteur de 14,9 tonnes de PTAC et en tracteur de 38 tonnes de PTRA ou plus selon les États américains. Et un autre camion de chantier fut développé, le modèle 357, avec des choix de moteurs diesel de Cummins ou Caterpillar, de 6 cylindres, de 350, 460, et 550 chevaux, une transmission RT13710B à 10 rapports, une suspension Hendrickson (en), des freins à air Eaton avec ABS, en configuration de 6 × 4, 8 × 4 et 10 × 4, en porteur de 35 tonnes et plus de PTAC.

 

En 1987, Peterbilt produisit le modèle 320, à cabine avancée surbaissée et destiné pour les livraisons urbaines et les services municipaux. En 1988, c'est le modèle 372, un camion à cabine avancée, avec un toit surélevé qui fut introduit, mais ce véhicule ne rencontra pas le succès commercial espéré.

 

En 1990, l'entreprise inaugure le modèle 385, avec un moteur diesel Caterpillar de 6 cylindres, de 305 à 370 chevaux, une transmission manuelle Fuller RT1370B à 10 rapports, une suspension pneumatique, des freins à air Eaton avec ABS, en configuration de 6x4, en cabine de jour et aussi avec une couchette, en porteur de plus de 14,9 tonnes de PTAC, et en tracteur de 38 tonnes de PTRA ou plus selon les États américains.

 

 

Gamme complète depuis 2007

classe 6 (cabine avancé) modèles 210 et 220.

classe 6 (cabine conventionnelle) modèle 325.

classe 7 (cabine conventionnelle) modèles 330, 335 et 340.

classe 8 (cabine conventionnelle construction) modèles 365 et 367.

classe 8 (cabine conventionnelle aérodynamique) modèles 384, 386 et 387.

classe 8 (cabine conventionnelle classique) modèles 388 et 389.

377.

378.

379, 379 extended hood, 379X Limited edition.

387.

Depuis 2007 les modèles 388 et 389 remplacent les 378 et 379.

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Peterbilt

 
     
     
Notes et références                                                    
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Marilyn Monroe

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Papier de verre

Publié à 17:15 par dessinsagogo55 Tags : musique papier art center centerblog sur base merci société
Papier de verre

 

 

Le premier exemple connu de papier abrasif similaire au papier de verre que nous connaissons remonte à la Chine du xiiie siècle. Il s'agissait de parchemin sur lequel des fragments de coquillages, de graines et/ou de sable étaient collés à l'aide de gomme naturelle. Néanmoins, on peut trouver plus anciennement un équivalent naturel qui est la peau de requin, laquelle était quelquefois utilisée comme papier abrasif. Cette dernière est d'ailleurs toujours utilisée comme râpe fine dans la cuisine japonaise.

 

« Papier de verre » peut se comprendre littéralement, le verre forme d'efficaces particules abrasives, mais d'autres matériaux que le verre peuvent être utilisés et le terme « papier de verre » s'entend souvent au sens large. Le sable est souvent employé ; on parle d'ailleurs de « sandpaper » en anglais et de « papier sablé » au Québec, sa traduction littérale. Il est moins efficace car les particules perdent leur tranchant à l'usage. Dès le xviie siècle, un auteur anglais met en garde contre l'utilisation de papier abrasif bon marché basé sur le sable et recommande le véritable papier « de verre ».

 

Dès 1833, la société de John Oakey à Londres produisait du papier de verre après avoir développé des procédés de collage et de fabrication permettant une production plus industrielle qu'auparavant. Un procédé concernant le papier abrasif à base de sable fut breveté dans l'État du Vermont aux États-Unis, le 14 juin 1834 par Isaac Fischer Jr.

 

En 1916, 3M invente un type de papier de verre vendu sous le nom « Wetordry » (marque déposée signifiant « humide ou sec » toujours utilisée en 2019) dont le dos est imperméable. Cela permet l'utilisation d'eau comme lubrifiant, à l'instar des pierres à aiguiser type coticule, et facilite la circulation des particules et évitant ainsi l'obstruction. Sa première application fut pour la finition des peintures automobiles.

 

Parmi les usages détournés du papier de verre, on peut citer son utilisation comme surface en art plastique principalement par Joan Miró et comme instrument de musique avec Leroy Anderson qui a composé un Ballet pour papier de verre

 

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Papier_de_verre#Histoire

 
     
     
Notes et références                                                    
   
   
     
     
   
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