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International Harvester

Publié à 17:13 par dessinsagogo55 Tags : centerblog sur merci
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Cochise

Cochise

Cochise (« chêne » en apache) est un chef apache du groupe des Chiricahuas, né vers 1810, probablement dans l'Arizona, et mort le 9 juin 1874.

 

Premières années

 

Les date et lieu de naissance de Cochise ne sont pas précisément connus ; il serait né entre 1800 et 1815, probablement vers 1810, dans le nord du Mexique ou dans le sud-est de l'Arizona. Certains historiens pensent qu'il est né dans les montagnes Chiricahua, territoire qu'occupaient alors les Chokonens, groupe d'Apaches Chiricahuas dont Cochise faisait partie. Il est le fils d'un chef des Chokonens, probablement Pisago Cabezón, et a au moins deux jeunes frères nommés Coyuntura et Juan, ainsi qu'une sœur. Le nom que Cochise reçut à la naissance nous est aujourd'hui inconnu. Dans sa jeunesse, il se fait appeler Goci, ce qui signifie littéralement « son nez », en référence à son nez aquilin

Peu de choses sont connues sur ses premières années mais, étant fils de chef, il a probablement reçu une éducation et un entraînement supérieurs à la plupart des autres jeunes de son âge.

À la naissance de Cochise, les Apaches vivent dans une paix relative avec les Espagnols. En effet, après des décennies de conflits, le vice-roi de Nouvelle-Espagne, Bernardo de Gálvez, fait publier en 1786 l'Instrucción dans laquelle il préconise une nouvelle politique vis-à-vis des Amérindiens. Le gouvernement tente de persuader les Apaches de venir s'installer à proximité des presidios où on leur fournit des rations, des vêtements ou encore de l'alcool, afin de briser le système social apache en les rendant dépendants des Espagnols. Le début de la guerre d'indépendance du Mexique qui coïncide approximativement avec la naissance de Cochise, change de manière significative les relations entre les Apaches Chiricahuas et le Mexique. En effet, la guerre a épuisé l'argent public et réduit les fonds alloués au maintien des presidios et aux rations prévues pour les Apaches.

À la fin des années 1830, il épouse Dos-teh-seh, fille de Mangas Coloradas, avec qui il a deux fils : Tazha né au début des années 1850 et Naiche né vers 1856

 

Affaire Bascom

 

En 1861, il est accusé injustement par les autorités américaines de l’enlèvement d’un enfant blanc. Après lui avoir proposé l’hospitalité sous sa tente, le lieutenant George Nicholas Bascom tente de le prendre en otage pour obtenir la libération de l’enfant.

Si Cochise réussit à s’échapper, plusieurs membres de sa famille sont capturés. Rapidement, il fait prisonnier quatre Américains pour négocier la libération des Apaches retenus prisonniers. Finalement soldats et Apaches exécutent leurs otages respectifs. Ulcéré par la pendaison de son frère Coyuntura et de deux de ses neveux, Cochise commence alors une guerre ouverte qui dure plus de dix ans. Il s’allie alors avec son beau-père Mangas Coloradas et devient chef d’une bande de deux cents guerriers Chiricahuas et Mimbreños.

 

 
Les monts Dragoon en Arizona, lieu qui servit de refuge à Cochise et ses hommes.
 

Il entreprend une guerre de résistance contre les colons blancs qui envahissent son territoire. À la bataille d'Apache Pass en 1862, il subit une défaite face à l’artillerie du général James Henry Carleton. Il devient peu après le principal chef apache à la suite de la mort de Mangas Coloradas capturé par traîtrise, torturé et mis à mort. Il se réfugie avec ses hommes dans les monts Dragoon et Chiricahua et ils échappent à leurs poursuivants pendant près de dix ans, faisant régner la terreur sur tout le territoire apache.

Puis, un jour, un blanc, Thomas Jeffords, chargé de transporter le courrier et de traverser le territoire apache, vient voir Cochise sans armes avec un drapeau blanc. Tous les deux sont honnêtes, hommes de parole et loyaux. Une amitié naît que le temps n'a pas détruit. Cochise s’engage à ce que le courrier passe toujours sans être attaqué, du moment qu'il s'agit de courrier public et non de messages de l'armée. La guérilla continue mais « le courrier » passe toujours sans la moindre anicroche.

En 1872, conseillé par Thomas Jeffords, Cochise accepte d’engager des négociations de paix avec le général Oliver Otis Howard. Les deux parties s’entendent sur l’arrêt des hostilités et la création d’une réserve à Sulphur Springs, sur le territoire Chiricahua, à la condition que celui qui dirige la réserve soit son ami, Thomas Jeffords. Cochise y a vécu jusqu'à sa mort en 1874.

 

Citations

 

À son ami Thomas Jeffords :

« Ce sont toujours les faibles qui perdent. Longtemps nous avons été les plus forts. Maintenant, nous sommes les plus faibles. Nous serons battus et nous mourrons, lentement si l'on réussit à nous enfermer dans des réserves, rapidement si l'on nous anéantit au cours d'une bataille. Puis ce sera votre tour. Après en avoir fini avec nous, vous vous tournerez vers d'autres peuples. Je suis certain que vous ne cesserez jamais de vous battre contre ces peuples qui sont sur des terres lointaines, de l'autre côté des océans et qui parlent des langues incompréhensibles. Serez-vous plus forts qu'eux ? Vous écraseront-ils ? Peu importe. Je ne sais qu'une chose : vous vous battrez sans répit. Partout où il y a des êtres vivants, la guerre est permanente. Nous autres Indiens, nous approchons de notre fin. La vôtre viendra aussi. Un homme fort rencontre toujours un homme plus fort que lui. »

« Shikissen (« mon frère »), crois-tu que tu me reverras encore en vie ? Je sens la mort venir, ce sera pour demain matin vers dix heures. Crois-tu alors qu'on se retrouvera ? Durant ma maladie, j'ai eu l'occasion d'y réfléchir bien souvent, et j'en suis venu à la conclusion que les vrais amis se rejoignent là-haut, plus loin que les montagnes, quelque part au-delà des cieux. C'est ce que je crois. »

Réponse faite après la proposition concernant le déplacement de son peuple sur la réserve de Tularosa au Nouveau-Mexique :

« Ceci est un bien long voyage. Là-bas, les mouches dévorent les yeux des chevaux. De mauvais esprits hantent ces lieux. Je veux rester dans nos montagnes, là où leurs eaux m'ont si souvent désaltéré. Je ne veux pas quitter mon pays. »

 

Dans la culture populaire

Films

 

La négociation entre Cochise et Thomas Jeffords et la bataille d'Apache Pass firent l'objet au cinéma de trois westerns américains :

Le Massacre de Fort Apache (Fort Apache) de John Ford (1948)

La Flèche brisée (The Broken Arrow) de Delmer Daves (1950)

Au mépris des lois (Battle at Apache Pass) de George Sherman (1951)

Dans la saga Arme Fatale, Martin Riggs (interprété par Mel Gibson) appelle son coéquipier Roger Murtaugh (interprété par Danny Glover) par le nom du chef apache.

Dans la série Falling Skies, Cochise est le surnom donné par les Humains à Chichauk Il'sichninch Cha'tichol, allié et fils du chef de la race alien des Volm.

Dans la série le Bureau des légendes, Cochise est le nom de code donné par les analystes à un ancien officier supérieur de Saddam Hussein, devenu haut responsable militaire de l'organisation Etat Islamique situé à Raqqa qui cherche à faire défection.

 



Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cochise#:~:

text=Cochise%20(%C2%AB%20ch%C3%AAne%

20%C2%BB%20en%20apache,mort%20le%209%20juin%201874%20.

 

 
     
     
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Fer à repasser

Fer à repasser

 

 
Fers à repasser anciens conservés au Musée de la technique et de l'industrie textile de Bielsko-Biała, en Pologne. L'étagère supérieure présente des fers à repasser simples, celle du milieu des fers creux à chauffage interne, et l'étagère inférieure montre des supports en métal.

Un fer à repasser est un appareil utilisé pour le repassage du tissu — en général des vêtements et du linge de maison —, c'est-à-dire pour lisser les plis accumulés par le tissu au fil de son usage et pendant son nettoyage.

Il existe de nombreux types de fer à repasser, les plus anciens mécaniques, les plus récents utilisant la vapeur et fonctionnant à l'électricité. La forme du fer, pointu à son extrémité, permet de repasser tous les coins des vêtements, tandis que son poids lisse le tissu. La partie du fer directement en contact avec le linge est appelée la « semelle ». Le fer à repasser doit être chaud pour être efficace : selon les modèles, il doit être chauffé de l'extérieur ou bien possède un mécanisme de chauffage interne. À partir du xixe siècle, l'apparition des fers à vapeur permet également d'humidifier le linge pendant le repassage.

Divers accessoires accompagnent un fer à repasser, par exemple des supports permettant de le poser pendant ou après son utilisation, ou bien, dans le cas des fers devant être chauffés de l'extérieur, des supports conçus pour chauffer le fer avant utilisation. Le repassage se fait sur une surface horizontale dure et propre, qui peut être un support non spécialisé (comme une table quelconque) ou bien le plus souvent un support spécialisé, comme une table à repasser.

 

Histoire

 

 
Une calandreuse dans les années 1930.
 

Des casseroles en métal remplies de charbon de bois ont été utilisées pour lisser les tissus en Chine au ier siècle av. J.-C. À partir du xviie siècle, en Europe, on commence à employer des outils en fonte de forme triangulaire et munis d'une poignée que l'on chauffe dans un feu. Par la suite, on utilisa une boîte en fer remplie de charbons chauds périodiquement aérés à l'aide d'un soufflet attaché. Ce type de fer était en vente aux États-Unis au moins jusqu'en 1902.

Dans la seconde moitié du xviiie siècle en France, l'article « Fer à repasser » de l’Encyclopédie connaît deux types de fers à repasser : les fers simples et les fers dits « en cage », chauffés par un morceau de fer chauffé à blanc que l'on place à l'intérieur. L'article accorde une attention particulière aux procédés de fabrication des fers : à cette époque, ils sont fabriqués à la main par des taillandiers qui en forgent et en ajustent les éléments métalliques.

L'invention du fer à résistance électrique est attribuée à Henry W. Seely de New York en 1882 (brevet du 6 juin 1882). La même année, un fer utilisant un arc de carbone a été présenté en France, mais il fut jugé trop dangereux. Le premier fer utilisant un thermostat est apparu dans les années 1920. Léo Trouilhet, ingénieur Arts & Métiers Supélec, fonde la société Calor, lançant la même année sur le marché le premier fer à repasser électrique européen, puis en 1963 le Vapo Matic, premier fer à vapeur. En 1959, Dominique Berduçone fait breveter le premier fer à repasser sans fil et en 1983, le Français André Sallé, un retraité de Cabourg, invente le Chromex vapeur, premier fer à repasser à vapeur sans fil.

 

Principaux types de fers à repasser

Fers simples

 

Les fers les plus simples sont des ustensiles lourds et durs, plus pointus à leur extrémité afin de lisser les coins des vêtements. Il faut les chauffer de l'extérieur jusqu'à la température voulue en les plaçant sur une surface chaude quelque temps avant le début du repassage. À l'époque contemporaine, les modèles de fers électriques, plus sophistiqués, sont les plus répandus, mais les fers mécaniques sont toujours utilisés.

Selon les lieux et les époques, il a existé de nombreuses formes de fers à repasser, ainsi que de multiples décorations possibles. Les fers anciens faits de métal étaient parfois décorés sur le dessus.

 

Fers spécialisés

 

 
Schéma d'un fer à gaufrer.
 

Il existe de très nombreux modèles différents de fers mécaniques spécialisés, conçus pour le repassage d'un type de vêtement ou d'un élément de vêtement en particulier. Dans la seconde moitié du xviiie siècle en France, l'article « Fer à repasser » de L'Encyclopédie évoque, en plus des fers à repasser courants, les fers spécialement adaptés utilisés par les chapeliers : ils sont décrits comme « presque aussi larges que longs, mais presque toujours ronds de la tête ».

Les fers à gaufrer ou à plisser permettaient de plisser certaines pièces de dentelle. De nombreux fers possédaient des formes différentes permettant de repasser avec précision des éléments pour lesquels un fer de taille habituelle s'avérait trop peu précis.

 

Accessoires pour fers simples

 

Les fers à repasser les plus simples n'ont pas toujours de support de rangement, mais ils sont parfois pourvus d'un support de rangement séparé.

Au temps où les fers simples étaient répandus, il existait des modèles de supports conçus pour servir de foyers, chauffés comme des poêles à charbon, et permettant de mettre à chauffer de nombreux fers simultanément.

 

Fers anciens à chauffage interne

 

Il a très tôt existé des modèles de fers à repasser pourvus d'un mécanisme de chauffage interne. Ce sont des fers creux, dont la partie supérieure peut s'ouvrir comme un couvercle, et à l'intérieur desquels on place une source de chaleur. De nombreuses sources de chaleur différentes peuvent être employées. Dès le xvie siècle au moins il existe des fers à repasser creux dans lesquels on place un morceau de fer rouge ; un support intérieur évite au fer rouge de toucher directement le fond de l'ustensile, ce qui abîmerait le linge par un excès de chaleur.

Un autre type ancien de fer à chauffage interne emploie un chauffage au charbon : ce sont alors des braises que l'on place à l'intérieur du fer. Les fers de ce type comportent des ouvertures servant à l'aération sur les côtés, ou bien une ouverture placée sur le dessus, avec un conduit qui évacue la chaleur vers le côté

 

Fers à vapeur électriques à réservoir intégré

 

 
Fer à vapeur électrique contemporain (années 2010).
 

Le fer à repasser électrique est chauffé de l'intérieur au moyen d'une résistance électrique. La partie métallique, appelée semelle, n'est plus faite de fer mais d'aluminium, plus léger. L'élément de chauffe est commandé par un thermostat qui maintient la température souhaitée. Les modèles de fers à réservoir intégré sont creux et incluent un réservoir d'eau qui leur confère aussi une partie de leur poids. Les fers du xxe siècle et du début du xxie siècle sont généralement munis des dispositifs suivants :

éjection de vapeur par la semelle lors du repassage ;

un indicateur montrant la quantité d'eau disponible dans le réservoir ;

un thermostat assurant une température constante ;

un cadran indiquant la gamme des températures possibles (classées selon le type de tissu : laine, coton, etc.) ;

un dispositif qui envoie la vapeur dans les vêtements de façon continue ;

une commande anti-brûlure : si le fer reste immobile trop longtemps, le courant est interrompu pour empêcher les brûlures et les incendies, mais également pour économiser l'énergie.

Il existe généralement un dispositif permettant de mettre le fer au repos. Cela peut simplement consister à le poser verticalement sur son extrémité, l'arrière ou l'un des côtés du fer étant conçu pour lui permettre de rester stable dans cette position.

 

Fers à vapeur électriques à centrale à vapeur

 

 
Fers à vapeur électrique à centrale .
 

Un autre type de modèle de fer à repasser électrique utilise un réservoir d'eau externe, placé dans une centrale à vapeur. Le fer est relié à la centrale par un tuyau d'acheminement d'eau et par un fil électrique. La centrale à vapeur comprend généralement un support de rangement adapté qui permet d'y poser le fer entre les utilisations.

 

Autres modèles d'ustensiles à repasser

 

À l'époque contemporaine, il existe d'autres ustensiles spécialisés permettant de repasser les vêtements. Le rouleau à repasser consiste en un rouleau disposé horizontalement sur un support et chauffé à la vapeur comme un fer : il est adapté au repassage du linge de maison (par exemple des draps), que l'on presse entre le rouleau et le support. Il existe aussi plusieurs modèles de machines à repasser à vapeur, souvent destinées aux professionnels du nettoyage, qui permettent de repasser plus rapidement et plus efficacement que les fers destinés à un usage quotidien.

Enfin, il existe aussi des presses à repasser, fabriquées sur le modèle des machines professionnelles, mais destinées à l'usage domestique, des générateurs vapeur, et des défroisseurs.

 

Jouets

 

Aux époques anciennes et jusqu'à l'époque contemporaine, il existe des répliques de fers à repasser destinées aux enfants. Ce sont en général des répliques plus petites des ustensiles réels, en fer ou au xxe siècle en plastique, qui, contrairement aux fers réels, ne chauffent pas (ou pas autant).

 

Musées et collections

 

Les fers à repasser anciens sont parfois conservés dans les musées consacrés aux techniques ou à l'artisanat. En France, il existe un musée du lavage et du repassage, à Verneuil-en-Bourbonnais, dans l'Allier. Il existe également un musée consacré aux fers à repasser à Longwy, où l'on retrouve une des plus grandes collections d'Europe (plus de 3 000 pièces)

Le fer à repasser est aussi un objet de collection. Les collectionneurs de fers à repasser et d'objets en rapport avec le repassage sont appelés « pressophiles » ou « sidérophiles ».



Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Fer_%C3%A0_repasser  
     
     
Notes et références                                                    
   
    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Papillon (film, 1973)

Papillon (film, 1973)

 

 

Papillon est un film américano-français de Franklin J. Schaffner, sorti en 1973.

Le film est une adaptation du roman Papillon (1969) écrit par Henri Charrière, présenté par son auteur comme autobiographique. Il a pour acteurs principaux Steve McQueen dans le rôle d'Henri Charrière (« Papillon ») et Dustin Hoffman dans celui de Louis Delga. Le titre du film fait référence au tatouage et au surnom de Charrière.

 

Synopsis

 

Accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis, le malfrat Henri Charrière, dit « Papillon », est condamné aux travaux forcés à perpétuité. Sur le navire-prison « La Martinière » qui l'emmène vers le sinistre bagne de Cayenne en Guyane, il se lie d'amitié avec Louis Delga, un faussaire qui est parvenu à emporter une petite fortune avec lui.

À peine débarqués en Guyane, les deux compagnons n'ont qu'une idée en tête, s'évader. Ils trouvent une « combine » pour rester à Cayenne, où la vie est moins « rude ». Ils sont affectés l'un et l'autre à des travaux de déboisement. Au cours de l'un d'eux, Papillon parvient à obtenir d'un garde qu'il lui vende un bateau. Mais, le jour du rendez-vous, il tombe dans un traquenard entre les mains de deux chasseurs de primes. Cela lui vaut une condamnation de six mois de réclusion, ce qui signifie le silence total, la solitude et les privations. Il ne s'en décourage pas pour autant et se montre plus que jamais déterminé à se tirer d'affaire.

Delga parvient à lui envoyer un peu de nourriture. Ceci est bientôt découvert. Papillon, ne voulant pas donner le nom de son ami, se voit infliger six mois dans l'obscurité complète. Malade, il en sort néanmoins et est envoyé à l'infirmerie. Son ami Delga, grâce à quelque argent, est devenu indépendant. Le temps passe.

Papillon met au point un plan d'évasion. Il réussit et, malgré quelques incidents, lui, Delga ainsi qu'un jeune bagnard voguent vers le Honduras. Lorsqu'ils débarquent, ils se font arrêter par la police locale. Papillon fuit et se réfugie dans un village dont le chef l'adopte. Après quelques mois de vie paisible et « luxueuse », invité à reprendre la route, il se réfugie dans un couvent, où la mère supérieure le livre à la police. Il regagne sa cellule pour une réclusion de cinq ans.

Très vieilli, il sort de prison et retrouve son ami Delga, atteint de gâtisme. Pour la dernière fois, Papillon s'évade vers le continent, cette fois à bord d'un sac de noix de coco.

 

 

Fiche technique

 

Titre original : Papillon

Réalisation : Franklin J. Schaffner

Scénario : Dalton Trumbo et Lorenzo Semple Jr d'après le roman éponyme de Henri Charrière.

Production : Franklin J. Schaffner et Robert Dorfmann

Société de production : Solar Productions, General Production Company, Les Films Corona

Musique : Jerry Goldsmith

Photographie : Fred Koenekamp

Montage : Robert Swink

Coordination Cascades : Pierre Gare

Pays d'origine : Drapeau des États-Unis États-UnisDrapeau de la France France

Format : Couleurs par Technicolor - Panavision - 35mm - Ratio : 2,35:1 - Stéréo

Genre : Drame - Aventure

Durée : 125 minutes, 150 minutes (Version Longue)

Dates de sortie

États-Unis : 16 décembre 1973

France : 6 février 1974

 

Distribution

 

Steve McQueen (VF : Jacques Thébault) : Henri Charrière dit « Papillon »
Dustin Hoffman (VF : Philippe Ogouz) : Louis Delga
Victor Jory : Le chef Indien
Ratna Assan : Zoraima, La jeune Indienne
Don Gordon (VF : Serge Lhorca) : Julot
Anthony Zerbe : le Chef de la colonie des lépreux
Robert Deman (VF : Jean-Pierre Leroux) : Maturette
Gregory Sierra : Antonio
Woodrow Parfrey (VF : Claude Joseph) : Clusiot
Bill Mumy : Lariot
William Smithers (VF : Georges Riquier) : Warden Barrot
George Coulouris (VF : Pierre Leproux) : le docteur Chatal
Val Avery (VF : Jean Violette) : Pascal
Vic Tayback : le sergent
Barbara Morrison (VF : Paule Emanuele) : la mère supérieure
Don Hanmer (VF : Claude Bertrand) : l'échangeur de papillons
E.J. André : le vieux con
Richard Angarola : le commandant
Jack Denbo : l'agent de classification
Len Lesser : le garde du bateau
John Quade (VF : Henry Djanik) : le tatoué
Fred Sadoff (VF : Jean-Claude Michel) : le sous-directeur
Allen Jaffe : Turnkey
Liam Dunn : le vieux Trustee
Peter Brocco : un docteur (non crédité)

 

 

Production

Scénario

 

 
 
La prison telle qu'elle était en 1954, peu de temps avant qu'elle ne soit fermée et abandonnée.

Le film prend des libertés par rapport au livre. Lorsque Henri Charrière dit avoir embarqué pour la Guyane en 1933, il était âgé de 27 ans (contrairement à Steve McQueen qui en a 43 lorsqu'il fait le film). Quant à Louis Delga, il est raconté qu'il est âgé de 43 ans au même moment, il est interprété par Dustin Hoffman qui n'en a que 36.

Dans le film, Charrière est affecté sur les chantiers forestiers, là où les prisonniers sont anéantis au bout de quelques mois. En réalité, il avait été affecté à l'hôpital colonial André-Bouron comme aide-infirmier, où il côtoyait des bagnards récupérés après des tentatives d'évasion, ce qui lui a permis d'avoir des idées pour s'échapper lui-même.

La fin du film diffère également beaucoup de l'histoire authentique : lorsqu'il sort de ses cinq années de réclusion, Henri Charrière réapparaît bien vieilli (il a des cheveux blancs et la dentition plus abîmée), ce qui suggère qu'il a dans les 50-60 ans. Il est transféré sur l'Île du Diable où il retrouve son ami Delga. Il parvient à s'évader par la mer à l'aide d'un sac de noix de coco. En réalité, Charrière avait été transféré plusieurs fois avant de finir dans un camp indochinois de Guyane, comme infirmier-chef. Il s'était finalement évadé dans la nuit du 18 au 19 mars 1944, avec quatre autres hommes. Il avait alors 37 ans

 

 

Choix des acteurs et du réalisateur

 

Jean-Paul Belmondo et Warren Beatty étaient les acteurs auxquels on avait d'abord pensé pour le rôle-titre quand la réalisation devait être confiée à Roman Polanski.

 

Tournage

 

Le film a été tourné à Fontarrabie (Espagne), dans l'île de Maui (Hawaï) et à la Jamaïque (falaise de Xtabi (en) à Negril, ainsi qu'à Falmouth (en)).

La scène finale du saut de la falaise a été tournée à PaepaeMoana Point sur l'île de Maui (anse de Paulawu Point). Steve McQueen effectua lui-même la cascade, confiant après coup que « ce fut un des plus grands moments de [s]a vie »).

Le générique final a été filmé dans les ruines du Bagne de Saint-Laurent-du-Maroni et de l'Île Saint-Joseph.

Afin de bien mettre en évidence le climat équatorial de la Guyane française, montrer l'enfer vert végétal, sa chaleur moite, torride et pénible pendant le tournage, les vêtements des comédiens étaient régulièrement mouillés et aspergés d'eau par des employés de la réalisation.

 

Accueil

Critique

 

Sur le site agrégateur de critiques Rotten Tomatoes, le film est crédité d'un score de 79 % d'avis favorables, sur la base de 28 critiques collectées et une note moyenne de 7.60/10. Sur Metacritic, le film obtient une note moyenne pondérée de 58 sur 100, sur la base de 10 critiques collectées ; le consensus du site indique : « Avis mitigés ou moyens ».

Selon le critique Vincent Souriau du Monde, le film développe deux thèmes : l’innocent plein de noblesse qui met tout en œuvre pour recouvrer sa liberté, et la cruauté du bagne. Il met ainsi en scène un personnage dont l’humanité est mise à mal, successivement par une décision judiciaire qu’il estime erronée, et une incarcération qui n’a plus rien d’humain : corruption, saleté, cruauté et arbitraire règnent à Cayenne. Ces conditions pénibles mettent en valeur l’amitié qui peut naître entre deux hommes

Le cinéaste Quentin Tarantino l'a qualifié de « film assez iconique pour les garçons de mon âge qui l'ont vu à sa sortie... Le film est très engageant. Il contient peut-être le meilleur moment d'acteur sérieux de McQueen au cinéma, quand il sort la tête de la porte de la cellule d'isolement et qu'il est non seulement méconnaissable, mais complètement dérangé. Et le film contient l’une des coupures de temps les plus puissantes que j’ai jamais vues dans un film. Le film n’est pas non plus prétentieux, consciemment apprêté, implacablement sombre, extrêmement exténuant, et sauf pour Dustin Hoffman qui garde des fonds et une paire de lunettes supplémentaire dans son cul, [le film est] complètement dépourvu de toute valeur de divertissement »

 

Box-office

 

Le film a été un succès en salles, rapportant 3 126 574 $ lors de sa première semaine d'exploitation. Il a rapporté au total 21,3 millions de dollars aux États-Unis et au Canada

 

Sortie en France

 

Lors de sa sortie au cinéma en France, le film avait été amputé de quelques scènes qui se situent à partir du moment où Papillon est débarqué sur l'Île du Diable.

À son arrivée, Papillon s'assied sur un banc de pierre. Un autre prisonnier l'interpelle et lui affirme qu'il s'agit de l'emplacement du capitaine Dreyfus.

Louis Delga nourrit ses cochons. Peu après, il affirme à Papillon qu'il voudrait construire une véranda pour sa cabane.

Tandis que Papillon est bien décidé à s'échapper, Delga songe à récupérer ses carottes avant de partir.

La scène de la tentative d'évasion démarre désormais à la quatrième vague (Papillon les comptant une par une jusqu'à la septième).

Ces scènes demeurent cependant sur le DVD en version originale sous-titrée.

 

Distinctions

 

En 1974, le film est nommé pour l'Oscar de la meilleure musique, celui de la Meilleure chanson originale (pour Jerry Goldsmith) et pour le Golden Globe du meilleur acteur dans un film dramatique (pour Steve McQueen).

 

Adaptation

 

Une autre adaptation du livre d'Henri Charrière, intitulé également Papillon est réalisée par Michael Noer et sort en 2017.

 



Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Papillon_(film,_1973)  
     
     
Notes et références                                                    
   
    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Liste des actrices pornographiques américaines

Publié à 15:37 par dessinsagogo55 Tags : center paris air candy centerblog sur mer merci saint belle rose bleu
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A.J. Applegate Christy Mack Kacey Jordan Peta Jensen
Aaliyah Love Cindy Crawford Kagney Linn Karter Phoenix Marie
Abbey Brooks Claire Dames Kaitlyn Ashley Piper Perri
Abella Anderson Colleen Brennan Karina Kay Porsche Lynn
Abella Danger Constance Money Karlie Montana Presley Hart
Abigail Mac Cory Chase Karma Rx Princess Donna
Ada Mae Johnson Courtney Cummz Katie Gold Prinzzess
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Adriana Sage Cytherea Katrina Jade Rachel Ashley
Adrianna Luna D Kayden Kross Rachel Roxxx
Adrianna Lynn Dahlia Grey Kaylynn Rachel Starr
Adrianna Nicole Daisy Marie Keira Nicole Rachele Richey
Aidra Fox Dana DeArmond Keisha Racquel Darrian
Air Force Amy Dana Vespoli Keisha Grey Raven Alexis
Aja  Dani Daniels Kelli McCarty Raven Rockette
Ajita Wilson Dani Jensen Kelly Divine Raylene
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Alanah Rae Danni Ashe Kelly Leigh Rebecca Bardoux
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Alexa Rae Darryl Hanah Kelly Wells Remy LaCroix
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Alicia Alighatti Desiree West Keri Sable Riley Mason
Alicia Rio Devinn Lane Keri Windsor Riley Reid
Alina Li Devon  Kiara Diane Riley Shy
Alisha Klass Devon Lee Kiki Daire Riley Steele
Allanah Starr Devon Michaels Kimber James Romi Rain
Allie Haze Diamond Foxxx Kimberly Chambers Roxanne Blaze
Amber Lynn Dillan Lauren Kimberly Kane Roxy Deville
Amber Michaels Dillion Harper Kimmy Granger Ruby 
Amber Rayne Domonique Simone Kinzie Kenner Ryan Keely
Amia Miley Dorothy LeMay Kira Kener Ryan Ryans
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Amy Fisher Dylan Ryder Kissa Sins Sabrina Maree
Amy Reid E Kleio Valentien Samantha Ryan
Anastasia Blue Ela Darling Kobe Tai Samantha Saint
Ander Page Elena Koshka Krissy Lynn Samantha Sin
Andrea True Elsa Jean Krista Lane Samantha Strong
Andy San Dimas Erica Boyer Kristina Rose Sammie Rhodes
Angel  Erika Vution Krystal Steal Sandy Sweet
Angel Kelly Eva Angelina Kylie Ireland Sarah Blake
Angela Sommers Eva Lovia L Sarah Shevon
Angela Stone F Lacey Duvalle Sarah Vandella
Angela Summers Faith Leon Lacie Heart Sasha Grey
Angelica Sin Farrah Abraham Lacy Rose Sasha Heart
Angelina Valentine Faye Reagan Lana Lopez Satine Phoenix
Angie Savage Faye Runaway Lana Rhoades Sativa Rose
Anikka Albrite Felecia Lauren Anderson (mannequin) Savanna Samson
Anjanette Astoria Felicia Fox Lauren Brice Savannah Stern
Ann Marie Rios Felony Layla Rivera Seka
Anna Bell Peaks Flower Tucci Leah Luv Selena Rose
Anna Malle Francesca Le Leena Selena Steele
Annabel Chong Friday Leilani Leeane Sensi Pearl
Annette Haven G Lela Star Serena Blair
Annie Cruz Gabriella Fox Lena Paul Serenity
Annie Sprinkle Gauge Leslie Bovee Shane
April Flores Gen Padova Letha Weapons Shanna McCullough
April O'Neil (actrice pornographique) Georgia Jones Lexi Belle Shannon Wilsey
Aria Giovanni Georgina Spelvin Lexi Lamour Sharon Kane
Ariana (actrice) Gia Darling Lexi Love Sharon Mitchell
Ariana Jollee Gia Paloma Lexi Swallow Shauna Grant
Ariana Marie Gianna Lynn Lexie Marie Shawna Leneé
Ariel X Gianna Michaels Lexxi Tyler Shay Jordan
Asa Akira Gina Lynn Lezley Zen Shay Sweet
Ashley Blue Gina Ryder Lily Carter Shayla LaVeaux
Ashley Fires Ginger Banks Lily LaBeau Sheena Shaw
Ashli Orion Ginger Jolie Lily Thai Shelly Fujii
Ashlyn Gere Ginger Lynn Linda Lovelace Sheri St. Clair
Ashlynn Brooke Gloria Leonard Linda Wong Shy Love
Ashton Moore Gracie Glam Lindsey Meadows Shyla Jennings
Asia Carrera H Lisa Ann Sindee Coxx
Aubrey Addams Haley Paige Lisa De Leeuw Sindee Jennings
Aubrey Kate Harmony Rose Lisa Sparks Sinnamon Love
Audrey Bitoni Heather Brooke Lizz Tayler Skin Diamond
Audrey Hollander Heather Carolin London Keyes Sky Lopez
Aurora Jolie Heather Hunter Lorelei Lee Skye Blue
Aurora Snow Heather Starlet Lovette Sophia Rossi
Austin Kincaid Heidi Mayne Lucy Thai Sovereign Syre
Autumn Falls Hillary Scott  Luscious López Spencer Scott
Ava Devine Holly Hendrix Lynn LeMay Stacy Valentine
Ava Lustra Holly Michaels M Stefani Morgan
Ava Rose Holly Sampson Maddy O'Reilly Stephanie Swift
Ava Vincent Houston  Madelyn Marie Stormy Daniels
Avy Scott Hyapatia Lee Madison Ivy Stoya
B I Madison Young Summer Brielle
Bailey Jay Ice La Fox Maitland Ward Sunny Lane
Bambi Woods Inari Vachs Malena Morgan Sunny Leone
Barbara Dare India Mandy Muse Sunrise Adams
Bella Moretti India Summer Mari Possa Sunset Thomas
Belladonna Indica Monroe Maria Beatty Syd Blakovich
Belle Knox Isabella Soprano Marie Luv Sydnee Steele
Bethany Benz Isis Love Marie McCray Syren De Mer
BiBi Jones Isis Taylor Marilyn Chambers T
Bionca J Mary Carey T. J. Hart
Blair Williams Jada Fire Mason Moore Tabitha Stevens
Bobbi Starr Jada Stevens Maxi Mounds Taija Rae
Bonnie Rotten Jade Starr Megan Rain Tanner Mayes
Brandi Love Jaelyn Fox Meggan Mallone Tanya James
Brandy Aniston Jaimee Foxworth Melanie Moore Tara Lynn Foxx
Brandy Talore Jamie Lynn Melissa Hill Taryn Thomas
Brea Bennett Jana Jordan Melissa Jacobs Tasha Reign
Bree Daniels Jandi Lin Melissa Monet Tasha Voux
Bree Olson Janet Jacme Melissa Moore Tawny Roberts
Brett Rossi Janet Mason Memphis Monroe Taylor Hayes
Briana Banks Janice Griffith Mia Banggs Taylor Rain
Briana Blair Janine Lindemulder Mia Isabella Taylor St. Clair
Brianna Love Jasmin St. Clair Mia Khalifa Taylor Vixen
Bridgette Kerkove Jasmine Byrne Mia Malkova Teagan Presley
Brigitte Maier Jassie Mia Presley Teanna Kai
Britney Amber Jayden Cole Mia Rider Tera Patrick
Britt Morgan Jayden Jaymes Mia Rose  Tera Wray
Brittany Andrews Jayme Langford Michelle Lay Teri Weigel
Brittney Skye Jayna Oso Michelle Maylene The Love Twins
Brooke Ashley Jazmine Cashmere Midori (actrice) Tia Tanaka
Brooke Ballentyne Jazy Berlin Mika Tan Tiana Lynn
Brooke Haven Jeanie Marie Mikayla Mendez Tianna
Brooke Lee Adams Jeanna Fine Miko Lee Tiffany Clark
Brooklyn Lee Jeannie Pepper Mimi Miyagi Tiffany Mason
Brynn Tyler Jelena Jensen Mindi Mink Tiffany Mynx
Bunny Bleu Jenaveve Jolie Missy Tiffany Taylor
Bunny Luv Jenna Haze Missy Monroe Tina Russell
C Jenna Jameson Missy Stone Tish Ambrose
Calli Cox Jenna Presley Misti Dawn Tori Black
Candida Royalle Jenna Sativa Misty Rain Tori Welles
Candy Apples Jennifer Stewart Misty Stone Tory Lane
Candy Barr Jennifer Welles Monique Tracey Adams
Candye Kane Jennifer White Monique Alexander Traci Lords
Capri Anderson Jenny Hendrix Monique DeMoan Trina Michaels
Cara Lott Jenteal Monique Gabrielle Trinity Loren
Careena Collins Jesie St. James N Trinity Post
Caressa Savage Jessa Rhodes Nadia Ali  Trinity St. Clair
Carmella Bing Jesse Jane Nadia Pariss Tyffany Million
Carmen Hart Jessi Palmer Nadia Styles V
Carmen Luvana Jessica Bangkok Naomi Russell Val Dodds
Carmen Moore (actrice américaine) Jessica Drake Nica Noelle Vanessa Blue
Carolina Sweets Jessica Jaymes Nicki Hunter Vanessa del Rio
Carter Cruise Jessica Lynn Nicole Aniston Vaniity
Casey Calvert Jessie Andrews Nicole Ray Velicity Von
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Catalina Cruz Jewel De'Nyle Nikki Charm Veronica Avluv
Celeste  Jewell Marceau Nikki Delano Veronica Hart
Celeste Star Jezebelle Bond Nikki Dial Veronica Rayne
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Charley Chase Jiz Lee Nikki Rhodes Vicki Chase
Charlie Laine Joanie Laurer Nikki Sexx Victoria Paris
Charlotte Stokely Joanna Angel Nikki Tyler Viper
Charmane Star Johnni Black Nina Hartley W
Chasey Lain Joslyn James Nina Mercedez Wendy Williams
Chastity Lynn Juli Ashton Nyomi Banxxx Wifey
Chelsea Blue Julia Ann O Y
Chelsea Charms Julia Bond Obsession Yasmin Lee
Chelsea Marie Julie Meadows Olivia O'Lovely Yurizan Beltran
Cherie DeVille Julie Night Ona Zee Yvette Bova
Cheyenne Silver Juliet Anderson P Z
Chloe (actrice pornographique) Justine Joli Pamela Mann Zoe Britton
Chloe Jones Justine Romee Paulina James Zoe Voss
Christie Stevens Jynx Maze Penny Flame Zoey Holloway
Christina Angel      

 

Liens externes
  https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Cat%C3%A9gorie:Actrice_pornographique_am%C3%A9ricaine&pageuntil=Heart%2C+Lacie%0ALacie+Heart#mw-pages

 

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Impitoyable

Impitoyable

 

Impitoyable ou Impardonnable au Québec (Unforgiven) est un film américain réalisé par Clint Eastwood et sorti en 1992.

Le film est un succès, aussi bien critique que public, et reçoit de nombreuses distinctions comme l'Oscar du meilleur film et l'Oscar du meilleur réalisateur.

 

Synopsis


En 1880, à Big Whiskey, une petite ville du Wyoming. Delilah, une prostituée, est défigurée au couteau par un client ivre pour avoir ri de la taille de son pénis. Le shérif de la ville, "Little Bill" Daggett, un ancien tueur qui fait régner l'ordre dans la ville, impose au coupable une amende de sept chevaux à verser au proxénète. Les prostituées de la maison close, indignées par la clémence du shérif, promettent une récompense de mille dollars à quiconque tuera le coupable et son complice.

Loin de là, dans une ferme isolée, William Munny, tueur repenti à la sinistre réputation, élève seul son fils et sa fille et tente d'assurer leur quotidien depuis la mort de sa femme Claudia. Elle est morte de la variole presque trois ans auparavant et a sauvé son mari de l'alcool et de sa vie violente. Quand le Kid de Schofield, apprenti-tueur aussi myope qu'inexpérimenté, lui propose de s'associer pour emporter la récompense, Munny, dans un premier temps, refuse. Mais, ayant besoin de cet argent, il reprend sa carabine et son six-coups pour rejoindre le Kid. En chemin, il convainc son ami et ancien comparse Ned Logan de le suivre dans l'affaire. Logan, esclave affranchi autrefois très habile avec son Spencer et qui connaît toutes les atrocités qu'a perpétrées Munny, est devenu un paisible fermier. Sous le regard désapprobateur de la femme de Logan, ils partent, rattrapent le Kid de Schofield et s'associent avec lui, tout en remarquant très vite ses faibles capacités.

Pendant ce temps, Daggett, qui a pris connaissance de la récompense offerte, tient à maintenir le calme dans la ville où il a interdit les armes : quand arrive English Bob, célèbre tueur attiré par la récompense et accompagné de son biographe W. W. Beauchamp, le shérif lui confisque ses armes, le roue de coups, l'emprisonne puis le chasse de la ville, non sans l'avoir, plus grave encore, humilié devant son biographe devant assurer sa célébrité. La démonstration brutale de Daggett rassure la population et jette les prostituées dans la consternation.

Malade, Munny arrive à Big Whiskey de nuit, sous la pluie, et, accompagné de Logan et du Kid, s'arrête au saloon. Alerté de la venue d'étrangers, Daggett désarme Munny et le tabasse devant tous. Munny, qui n'a opposé aucune résistance, parvient à sortir du saloon en rampant car Daggett, faute de savoir qui il est vraiment, l'a épargné. Alité pendant trois jours, Munny est soigné et nourri par Delilah dans une grange éloignée de la ville.

Avec Logan et le Kid, qui ont réussi à s'esquiver pendant que Daggett rossait Munny, les trois tueurs partent à la recherche de Davey, le complice du cow-boy ivre. Ils le trouvent pendant qu'il travaille et Logan le blesse sans le tuer car il n'est plus aussi infaillible qu'autrefois. Munny, qui a repris la carabine de Logan paralysé par l'émotion, l'atteint mortellement au ventre, et assiste à son agonie pathétique.

Mais Logan, qui décidément n'a plus la vocation, rompt l'association et, renonçant à sa part, retourne chez lui vers le sud. Malheureusement, il est capturé par les hommes du shérif, qui, pour retrouver ses complices, le torturent à mort. Pendant ce temps le Kid de Schofield parvient à tuer péniblement et sans gloire l'agresseur de Delilah, puis s'enfuit avec Munny. Le contrat est donc accompli et Munny, en recevant l'argent, apprend les circonstances de la mort de Logan, dont le cercueil ouvert est exposé sur la façade du saloon.

Le Kid, choqué par la mort des cow-boys, renonce à la récompense, craignant même que Munny ne l'abatte. Mais Munny le rassure et le renvoie avec l'argent porter la part de Logan à sa veuve. Précédé par sa réputation (avant de mourir, Logan a dit qu'il s'agissait du très connu « Will Munny du Missouri ») et rattrapé par ses démons, Munny retourne en ville venger Logan. Par une nuit d'orage, il débarque inopinément dans le saloon où Daggett et les autres fêtent leur victoire et préparent la chasse à ses complices. Il abat froidement son propriétaire. Lucide sur son passé, Munny dit de lui-même : « j'ai tué des femmes et des enfants. J'ai tué à peu près tout ce qui marche ou rampe, à un moment ou à un autre ». Il abat alors Daggett (le seul à ne pas avoir eu peur et qui a proposé à ses hommes l'unique stratégie susceptible de leur donner la victoire) et tous les hommes qui avaient une arme à la main. Il fait sortir les autres. Seul le biographe, qui n'était pas armé, survit aussi.

Daggett, grièvement blessé, essaie d'abattre Munny, en vain. Ce dernier pointe un fusil sur la tête du shérif et l'achève sans remords. « Je ne mérite pas cela » dit Dagett à Munny, « le mérite n'a rien à voir là-dedans », répond Munny.

Sous l'œil apeuré des derniers hommes du shérif qui n'osent lui tirer dessus, Munny sort du saloon et, suivi par le regard admiratif mais également terrorisé de ses employeuses, quitte Big Whiskey sous la pluie et le grondement du tonnerre après avoir proféré l'ordre d'enterrer Logan le plus dignement possible et de laisser les prostituées tranquilles (Munny menace clairement les habitants de Big Whiskey « vous avez intérêt à ne plus taillader ni faire aucun mal aux putains, ou je reviendrai et je vous tuerai tous, salopards ! »).

 

Fiche technique


Icône signalant une information Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
Titre original : Unforgiven
Titre français : Impitoyable
Titre québécois : Impardonnable
Réalisation : Clint Eastwood
Scénario : David Webb Peoples
Musique : Lennie Niehaus, Clint Eastwood
Photographie : Jack N. Green
Direction artistique : Adrian Gorton et Rick Roberts
Décors : Henry Bumstead
Montage : Joel Cox
Production : Clint Eastwood, David Valdes (exécutive) et Julian Ludwig (associée)
Sociétés de production : Warner Bros. et Malpaso Productions
Société de distribution : Warner Bros.
Budget : 14 400 000 $
Format : couleur (Technicolor) — 2,35:1 — 35 mm — son Dolby
Langue originale : anglais
Pays d'origine : Drapeau des États-Unis États-Unis
Durée : 131 minutes
Dates de sortie :
États-Unis : 7 août 1992
France : 9 septembre 1992
Classification :
France : tous publics

Distribution

 


Clint Eastwood (VF : Jean-Claude Michel ; VQ : Jean Fontaine) : William Munny


Gene Hackman (VF : Claude Joseph ; VQ : Vincent Davy) : Little Bill Daggett
Morgan Freeman (VF : Benoît Allemane ; VQ : Yves Corbeil) : Ned Logan
Richard Harris (VF : Pierre Hatet ; VQ : Ronald France) : English Bob
Jaimz Woolvett (VF : Serge Faliu ; VQ : Jacques Lussier) : le Kid de Schofield
Frances Fisher (VF : Anne Ludovik ; VQ : Sophie Faucher) : Strawberry Alice
Saul Rubinek (VF : Philippe Peythieu ; VQ : Luc Durand) : W. W. Beauchamp
Anna Thomson (VF : Véronique Augereau ; VQ : Anne Bédard) : Delilah Fitzgerald
Rob Campbell : Davey Bunting
David Mucci : Quick Mike
Anthony James (VF : Vincent Grass ; VQ : Jean-Marie Moncelet) : Skinny Dubois
Tara Frederick : Little Sue
Beverley Elliott : Silky
Liisa Repo-Martell : Faith
Josie Smith : Crow Creek Kate
Ron White : Clyde Ledbetter
John Pyper-Ferguson (VF : Vincent Violette) : Charley Hecker
Jeremy Ratchford : le deputy Andy Russell
Jefferson Mappin : Fatty Rossiter
Cherrilene Cardinal : Sally Two Trees
Shane Meier : Will Munny
Aline Levasseur : Penny Munny
Lochlyn Munro : Texas Slim
Henry Kope : Joe Schultz
Sources et légende : Version française (VF) sur AlloDoublage et RS Doublage. Version québécoise (VQ) sur Doublage Québec


Production

Le script du film existait déjà depuis 20 ans et Gene Hackman, qui ne l'aimait pas, avait déjà refusé d'y jouer. C'est finalement Clint Eastwood qui a réussi à le faire changer d'avis.
Le film a été tourné en 39 jours. La petite ville de Big Whiskey avait été construite auparavant dans le temps relativement court de 2 mois.
La séquence du train a été tournée à Sonora en Californie où une voie ferrée du xixe siècle est toujours opérationnelle. Les autres séquences ont été tournées en Alberta.
Accueil
À sa sortie, Impitoyable reçoit un accueil critique très favorable. Sur l'agrégateur américain de critiques Rotten Tomatoes, il recueille 96 % de critiques positives, avec une note moyenne de 8,7/10 et sur la base de 106 critiques collectées6. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 85⁄100 pour 33 critiques.

En France, le film obtient une note moyenne de 4,8⁄5 sur le site AlloCiné, qui recense 5 titres de presse.

Le film a connu un important succès commercial, rapportant environ 159 157 000 $ au box-office mondial, dont 101 157 000 $ en Amérique du Nord, pour un budget de 14 400 000 $. En France, il a réalisé 793 304 entrées. Le résultat du film au box-office permet à Clint Eastwood de renouer avec le succès après les contre-performances de ses dernières réalisations (Bird, Chasseur blanc, cœur noir et La Relève).

Distinctions
Récompenses


Oscars 1993 :
meilleur film ;
meilleur réalisateur : Clint Eastwood ;
meilleur second rôle masculin : Gene Hackman ;
meilleur montage : Joel Cox.
British Academy Film Award du meilleur acteur dans un second rôle pour Gene Hackman
Golden Globes 1993 de la meilleure réalisation et du meilleur acteur dans un second rôle pour Gene Hackman
LAFCA du meilleur film 1992
Prix Sant Jordi du cinéma du meilleur film étranger 1993
Fotogramas de Plata du meilleur film étranger 1993
National Film Preservation Board en 2004
Nominations
Oscars 1993 :
meilleur acteur : Clint Eastwood ;
meilleure direction artistique (décors): Henry Bumstead et Janice Blackie-Goodine ;
meilleure photographie : Jack N. Green ;
meilleur mixage de son : Les Fresholtz, Vern Poore, Dick Alexander et Rob Young ;
meilleur scénario original : David Webb Peoples.
5 nominations aux BAFTA Awards : meilleur film, meilleure réalisation, meilleur scénario original, meilleure photographie et meilleur son en 1993
Golden Globes 1993 du meilleur film dramatique et du meilleur scénario
Prix Edgar-Allan-Poe du meilleur film 1993


Commentaires
Clins d’œil


Les crédits s'achèvent par « Dedicated to Sergio and Don », en hommage aux mentors du cinéaste, les réalisateurs Sergio Leone et Don Siegel.
Les bottes qu'Eastwood porte dans le film sont les mêmes que celles qu'il portait dans la série télévisée Rawhide. Elles font maintenant partie d'une collection privée.
Les enfants Munny se nomment Will et Penny, une référence au film Will Penny dans lequel un cowboy vient au secours d'une veuve et de ses deux enfants.
William Munny était un des surnoms que portait Billy the Kid. Le film peut suggérer que le personnage interprété par Clint Eastwood est un Billy the Kid vieilli qui aurait survécu à la fusillade de Pat Garrett. Cependant, le film se passe en 1881 (le président Garfield vient d'être abattu) or Billy the kid meurt cette année-là le 14 juillet à 21 ans ; l'hypothèse est donc invalide.
Le film se déroule vers 1880. Après l'intégration du Colorado l'union compte 38 États. Mais dans le film, la bannière étoilée compte plus de 38 étoiles.
Morgan Freeman utilise le mot « Viagra » dans la version française lors d'un dialogue avec Clint Eastwood. Or, la célèbre pilule bleue ne fut découverte qu'en 1996 et commercialisée aux USA en 1998 !


Influence culturelle et postérité


En juin 2008, Impitoyable est classé comme le quatrième meilleur film américain dans le genre western de la liste AFI's 10 Top 10 de l'American Film Institute.

AFI's 100 Years...100 Movies – 98e
AFI's 100 Years...100 Movies (10e anniversaire) – 68e
En 1992, Bill Gold, concepteur d'affiches de films et collaborateur de longue date de Clint Eastwood, remporte le prestigieux prix Key Art du Hollywood Reporter.

En 2013, la Writers Guild of America West (en) a classé le scénario de Impitoyable écrit par Peoples comme le 30e plus grand jamais écrit15.

En 2013, un remake japonais, Unforgiven (許されざる者, Yurusarezaru mono?), est sorti. Réalisé par Lee Sang-il, c'est l'acteur Ken Watanabe qui y reprend le rôle principal. L'histoire est transposée dans les années 1880 à Hokkaidō durant l'ère Meiji. Le film est notamment coproduit par la Warner.

 

 
Liens externes                                                  
   
     
Notes et références                                                    
   
   
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Le Dernier des Mohicans

Le Dernier des Mohicans

 

 

Le Dernier des Mohicans (The Last of the Mohicans) est un film américain réalisé par Michael Mann, sorti en 1992. C'est l'adaptation cinématographique du roman du même nom de James Fenimore Cooper publié en 1826, mais avec plusieurs changements effectués, qui modifient l'histoire originelle.

 
Résumé

 

En 1757, en pleine guerre de la Conquête, dans ce qui est alors la Province de New York, les Français, soutenus par les Hurons, se battent contre les Britanniques, aidés par les Mohicans.

Nathanael « Œil de Faucon », Européen élevé parmi les Mohicans, sauve avec l'aide de son père, Chingachgook, et son frère adoptifs Uncas, l'officier major Duncan Heyward et ses deux protégées, Cora et Alice Munro. Celles-ci devaient en effet rejoindre leur père, le colonel Munro, commandant du Fort William Henry. L'officier et sa compagnie étaient tombés dans une embuscade tendue par leur guide, un Huron nommé Magua, ou « Renard Subtil », s'étant fait passer pour un Mohawk. C'est alors que Nathanael, est intervenu pour sauver les Britanniques. Ces derniers reprennent ensuite leur route mais se retrouvent dès leur arrivée pris à partie dans la bataille de Fort William Henry.

La bataille s'articule en effet autour d'un siège mis en place par les Français pour contraindre les Britanniques à abandonner leur position. Disposant de moins de soldats et pièces d'artillerie que ses adversaires, le colonel Munro envisage à trois jours la durée maximale de résistance du fort. Arrivent alors ses deux jeunes filles en compagnie de Nathanael, son père et son frère, qui lui font part de la trahison de Magua. Pour Munro, il n'y a plus qu'une solution, celle d'envoyer un messager capable de rejoindre les troupes du général Webb, qui ne sont qu'à une journée de marche, à Fort Edward, afin de demander assistance et bénéficier de l'arrivée des renforts.

Mais alors que l'éclaireur est dépêché, Munro apprend qu'Œil-de-Faucon, qui avait en parallèle demandé à ses amis de la Milice coloniale s'ils désiraient rester ou non combattre aux côtés de l'armée anglaise, en a profité de son côté pour aider les miliciens qui voulaient sortir à quitter le fort. Considérant cet acte comme une trahison, il le met aux fers et ordonne sa pendaison pour le lendemain, même s'il a sauvé ses filles. Cora, qui lui avait fait part de son amour juste avant son emprisonnement, vient alors le voir pour lui apprendre la nouvelle.

Mais la pendaison n'a pas lieu, car le jour suivant, l'activité du fort est interrompue par l'envoi d'une délégation française, dirigée par le marquis de Montcalm, et qui demande la reddition de la garnison anglaise. Munro, qui s'apprête à rejeter la demande de Montcalm, apprend alors de sa part que les renforts sur lesquels il comptait n'arriveront pas, puisque la réponse du général anglais Webb a été interceptée par les Français et celui-ci stipule qu'aucune aide ne pourra être fournie.

Munro, qui a compris que la bataille était perdue, accepte les conditions de reddition de Montcalm, qui lui promet que tous les soldats du fort pourront repartir sains et saufs, avec armes et couleurs, mais seulement si ceux-ci se dirigent vers le port le plus proche pour regagner l'Angleterre. La veille du départ de la garnison, Magua fait alors savoir à Montcalm que pour lui, la justice n'a pas été rendue, puisque les Anglais, dont l'armée a brûlé le village de sa famille, sont toujours vivants. Montcalm, quant à lui, avoue à Magua qu'il sait pertinemment que, si Munro respectera sa promesse de repartir en Angleterre, son supérieur le général Webb ne le fera pas : les soldats qu'il s'apprête à laisser partir se retrouveront tôt ou tard sur sa route.

Le lendemain, la garnison anglaise quitte le fort, et s'engage dans la route qui mène à Fort Edward. Mais le trajet est interrompu par l'embuscade que tend Magua et ses guerriers à la troupe. Dans la bataille, Œil-de-Faucon, qui marchait, prisonnier en fin de troupe, pour son acte de trahison, parvient à se libérer avec l'aide de Uncas et à rejoindre Cora et Alice en tête de cortège, pour les protéger. Entre-temps, Magua parvient à atteindre le cheval de Munro, et lui déclare, avant de lui arracher le coeur, qu'il tuera ensuite ses deux filles afin d'annihiler sa descendance. Mais Nathanael parvient à sauver Alice et Cora de l'embuscade, et avec son père et son frère prend la fuite et embarque sur des canoës pour échapper aux Hurons en compagnie de soldats anglais. Sur le fleuve, il retrouve, naviguant en parallèle, le major Heyward, qui lui promet de le faire pendre, sitôt arrivés à Fort Edward. Mais les Hurons qui les ont pris en chasse sur les eaux obligent les fugitifs à se réfugier dans une grotte, sous une chute d'eau, après avoir essayé de ruser en faisant croire qu'ils avaient continué à fuir au-delà des chutes d'eau. Mais la nuit venue, les guerriers de Magua les retrouvent, contraignant Œil-de-Faucon, son père et son frère, à sauter au travers de la chute d'eau pour leur échapper et tenter ensuite de revenir libérer Cora, Alice et Duncan par la suite. Arrivés dans le village des guerriers hurons de Magua, ceux-ci demandent alors d'obtenir audience avec le grand sachem pour lui rendre compte de leurs exploits. Après avoir proposé de vendre l'officier anglais aux Français pour continuer à entretenir des relations avec ces derniers, Magua annonce qu'il compte brûler Cora et Alice, afin d'honorer la promesse qu'il avait faite à leur père avant de le tuer.

C'est alors que Nathanael, qui avait réussi à retrouver leur trace, fait son entrée dans le village afin d'empêcher l'exécution des deux sœurs. Pris à partie par les guerriers hurons, il parvient néanmoins à atteindre le grand sachem et lui proposer sa propre requête, le major Eyward servant d'interprète anglais-français (français que parlent les hurons). Il demande donc à ce que tous les prisonniers soient relâchés afin d'éviter la vengeance des Anglais. Magua prétexte alors que les Hurons n'ont rien à craindre des Anglais, puisque leur étant supérieurs en nombre, eux et leurs amis Français. Œil-de-Faucon argue alors que puisque les Français viennent de signer un compromis avec les Anglais, ils n'ont donc plus de raison de venir aider les Hurons, ce à quoi Magua répond en disant que c'est par la peur du nombre qu'ils représentent que les Français accepteront de venir les aider.

Magua ajoute ensuite que grâce à leur force, ils pourront voler les biens des autres peuples indiens, et ainsi avoir de quoi marchander avec les Blancs, pour récupérer de l'or. Ce à quoi Œil-de-Faucon s'empresse d'ajouter que si c'est l'avidité que Magua compte apporter au peuple huron, il n'y aura aucun intérêt à faire ainsi, si ce n'est pour fonctionner de la même manière que les hommes blancs. Tombant finalement d'accord avec les propos de Nathanael, le sachem déclare que Duncan pourra retourner auprès de l'armée anglaise, mais qu'en revanche, Magua prendra Alice comme épouse pour assurer sa descendance, et brûlera sa sœur Cora pour venger sa famille.

Désemparé par la nouvelle décision du doyen du village, Nathanael implore alors le sachem de remplacer Cora par sa personne, afin de permettre à cette dernière de vivre. Mais Duncan, amoureux éconduit de Cora et connaissant les sentiments de cette dernière pour Nathanael, insiste pour être désigné à leur place et mourir sur le bûcher. Œil-de-Faucon, d'abord surpris par la décision de l'officier est vivement éloigné du village en compagnie de Cora. Il décide alors, à distance, d'abréger les souffrances du major déjà pris par les flammes du bûcher, en lui logeant une balle en pleine tête. Le couple retrouve ensuite Chingachgook et Uncas, le père et le frère adoptifs de Nathanael, et leur troupe part alors vers le haut des falaises qui surplombent le village, car c'est là-bas que Magua compte passer pour ramener Alice vers le village des Hurons du lac afin d'y négocier la continuité du conflit avec les Anglais. S'ensuit alors, face aux Hurons, une embuscade frontale de la part d'Uncas, qui avait pris les devants, afin de tenter de leur enlever Alice, les deux jeunes gens étant tombé également amoureux. Mais lors du combat qui l'oppose à Magua, Uncas périt, égorgé par le chef huron, qui pousse ensuite son corps dans le vide, alors que son père, Chingachgook, arrive sur la corniche, en retrait des combats. Alice, toujours prisonnière des indiens, choisit alors de se donner la mort en se jetant du haut de la falaise devant les yeux de sa sœur impuissante, qui arrive à son tour sur la corniche derrière Œil-de-Faucon. Alors, après avoir éliminé l'arrière-garde huron, Chingachgook s'oppose en combat singulier contre Magua. Et, au terme d'un duel où les deux protagonistes se combattent à l'arme blanche, Chingachgook venge son fils en tuant Magua.

Le film se termine sur la scène qui réunit Chingachgook, Œil-de-Faucon et Cora sur le haut des falaises, et qui disséminent au vent les herbes symbolisant les cendres d'Uncas. Chingachgook, en s'adressant au Grand Esprit, lui demande de bien vouloir réserver une place à son fils au sein du Conseil de son peuple, « car ils sont tous là, sauf un ; moi, Chingachgook, le dernier des Mohicans. »

 

 
 
 
 
Fiche technique

 

Titre original : The Last of the Mohicans

Titre français : Le Dernier des Mohicans

Réalisation : Michael Mann

Scénario : Christopher Crowe et Michael Mann, avec la participation de John L. Balderston, Paul Perez et Daniel Moore, d'après le roman Le Dernier des Mohicans de James Fenimore Cooper

Photographie : Dante Spinotti

Montage : Dov Hoenig et Arthur Schmidt

Décors : Wolf Kroeger

Costumes : Elsa Zamparelli

Musique : Trevor Jones et Randy Edelman

Musique additionnelle de Ciaran Brennan et Dougie Maclean (en)

Production : Hunt Lowry et Michael Mann

Producteur délégué : James G. Robinson

Société de production : Morgan Creek Productions

Sociétés de distribution : 20th Century Fox (États-Unis), AMLF (France)

Langues originales : anglais, français, mohawk

Format : Couleur - 2,20:1 - son Dolby

Genre : drame historique

Durée : 112 minutes, 117 minutes (version director's cut)

Budget : ~ 40 000 000 $ US

Dates de sortie

 France : 26 août 1992

États-Unis : 25 septembre 1992

 

Distribution

 

Daniel Day-Lewis (VF : Patrick Poivey) : Hawkeye / Nathanael Poe dit « Œil de faucon »

Madeleine Stowe (VF : Micky Sébastian) : Cora Munro

Russell Means : Chingachgook

Eric Schweig (VF : Pascal Renwick) : Uncas

Jodhi May (VF : Anne Rondeleux) : Alice Munro

Steven Waddington (VF : Bernard Lanneau) : Major Duncan Heyward

Wes Studi (VF : Simon Abkarian) : Magua

Maurice Roëves (VF : William Sabatier) : Colonel Edmund Munro

Patrice Chéreau : Général Montcalm

Edward Blatchford (en) (VF : Philippe Vincent) : Jack Winthrop

Terry Kinney : John Cameron

Tracey Ellis (en) : Alexandra Cameron

Justin M. Rice : James Cameron

Dennis Banks (en) : Ongewasgone

Pete Postlethwaite : Capitaine Beams

Colm Meaney : Major Ambrose

Mac Andrews : Général Webb

Malcolm Storry (en) : Phelps

David Schofield : Sergent major

Eric D. Sandgren : Coureur de bois

Mike Phillips : Sachem

Mark A. Baker : un colonialiste

Dylan Baker : Capitaine de Bougainville

Tim Hopper (en) : Ian

Jared Harris : un lieutenant britannique

Sebastian Roché : Martin

 

Production

Genèse et développement

 

Le film de Michael Mann est la neuvième adaptation audiovisuelle du célèbre roman éponyme de James Fenimore Cooper publié en 1826. La première date de 1911, et les plus connues sont celles de Clarence Brown et Maurice Tourneur en 1920, celle de George B. Seitz en 1936 et celle de James L. Conway en 1977.

 

Distribution des rôles

 

Russell Means, qui incarne ici Chingachgook, était un représentant des Lakotas, membre du mouvement amérindien AIM et promoteur d'une République Lakota.

 

Tournage

 

Le tournage a eu lieu dans le parc d'État de Chimney Rock, situé en Caroline du Nord à 40 km d'Asheville, en particulier pour la bataille finale dans les 17 dernières minutes du film.

 

Musique

 

The Last of the Mohicans
Original Motion Picture Soundtrack

Trevor Jones était à l'origine l'unique compositeur de la musique du film, qui devait avoir plus d'accent de musique électronique, comme les précédents films du réalisateur. Pourtant, à la suite de désaccords avec Michael Mann, Trevor Jones quitte le film avant même d'avoir achevé son travail. Cette tâche est donc confiée à Randy Edelman. Les deux compositeurs sont donc crédités au générique, ce qui exclut alors toute nomination aux Oscars. Ils seront cependant nommés aux Golden Globes 1993 pour la meilleure musique.

Une partie de la musique est inspirée des Folies d'Espagne.

La musique du générique était toujours utilisée dans l'émission À prendre ou à laisser sur TF1 lors du moment crucial où l'on va savoir si le candidat a gagné ou perdu la partie.

Une version réenregistrée est commercialisée en 2000 par Varèse Sarabande. Les pistes sont présentées dans l'ordre chronologique du film et la chanson I Will Find You du groupe Clannad est absente.

 

Liste des titres (1992)
  1. Main Title – 1:44
  2. Elk Hunt – 1:49
  3. The Kiss – 2:47
  4. The Glade Part II – 2:34
  5. Fort Battle – 4:22
  6. Promentory – 6:15
  7. Munro's Office/Stockade – 2:30
  8. Massacre/Canoes – 6:52
  9. Top of the World – 2:43
  10. The Courier – 2:27
  11. Cora – 2:30
  12. River Walk and Discovery – 5:30
  13. Parlay – 3:46
  14. The British Arrival – 2:00
  15. Pieces of a Story – 4:58
  16. I Will Find You (interprété Clannad) – 1:42
Liste des titres (2000)
  1. Elk Hunt – 1:50
  2. Bridge at Lacrosse – 1:23
  3. Garden Scene – 3:20
  4. Ambush – 2:35
  5. The Glade – 3:16
  6. Fort Battle – 4:18
  7. The Courier – 2:30
  8. The Kiss – 2:49
  9. Stockade – 2:47
  10. Massacre – 6:54
  11. Ascent/Pursuit – 3:06
  12. Promontory – 5:38
  13. Top of the World – 3:01
  Box-office

 

Recettes

 États-Unis ~ 75 505 856 $ US

 Royaume-Uni ~ 5 337 079 £

 France ~ 1 240 746 entrées en salle

 

Distinctions

Récompenses

 

BAFTA Awards 1993

Meilleure photographie pour Dante Spinotti

Meilleurs maquillages et coiffures pour Peter Robb-King

Oscars 1993

Meilleur son

 

Nominations

 

BAFTA Awards 1993

Meilleur acteur dans un rôle principal pour Daniel Day-Lewis

Meilleurs costumes pour Elsa Zamparelli

Meilleure direction artistique pour Wolf Kroeger

Meilleur son pour Simon Kaye, Lon Bender, Larry Kemp, Paul Massey, Doug Hemphill, Mark Smith et Chris Jenkins

Meilleure musique de film pour Trevor Jones et Randy Edelman

Golden Globes 1993

Meilleure musique

 

Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Dernier_des_Mohicans_(film,_1992)

Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
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Lee Marvin

Publié à 16:20 par dessinsagogo55 Tags : center you film centerblog sur merci vie homme mode femme mort société histoire
Lee Marvin

 

 

Lamont Waltman Marvin Jr, dit Lee Marvin, né le 19 février 1924 à New York, dans l'État de New York, aux (États-Unis), et mort le 29 août 1987 à Tucson, dans l'Arizona, aux (États-Unis), est un acteur américain.

 

D'abord notoire pour ses seconds rôles et spécialisé dans le registre du méchant, où il incarne souvent des tueurs sadiques autant dans les films noirs (Règlement de comptes) que dans les westerns (L'Homme qui tua Liberty Valance), il accède à la célébrité avec Les Douze Salopards, et obtient l'oscar du meilleur acteur pour son double rôle dans le western Cat Ballou.

 

Né d'un père directeur de publicité et d'une mère journaliste de mode, il doit son prénom, à l'instar de son frère ainé Robert, au général confédéré Robert Lee.

 

Élève indiscipliné, il se fait régulièrement renvoyer des établissements où il est inscrit. Le dernier lycée qui l'accueille est situé en Floride, ce qui permet au jeune Lee de passer le plus clair de son temps libre à chasser le cerf, le dindon sauvage et le puma dans les Everglades.

 

En 1942, à 18 ans, il décide de s'engager dans l'armée et rejoint le United States Marine Corps. Intégré à la 4e division des Marines, il est envoyé sur le théâtre des opérations de la Guerre du Pacifique. Il est blessé le 18 juin 1944 durant la Bataille de Saipan, lors de l'assaut sur le Mont Tapaucho. Sa blessure à la colonne vertébrale lui vaudra un an d'hôpital militaire. Il est rendu à la vie civile en 1945, avec le grade de soldat de première classe, et plusieurs décorations, dont la Purple Heart et la Presidential Unit Citation.

 

Carrière

 

Travaillant comme plombier après sa démobilisation, Lee se découvre une vocation pour le théâtre alors qu'il effectue des travaux durant une répétition et que le producteur lui demande de remplacer un comédien tombé malade. En janvier 1951 il fait sa seule apparition au théâtre dans Billy Budd de Louis Coxe et Robert Chapman au Schubert Theatre à New Haven puis au Biltmore Theatre à New York, pour une centaine de représentations, à la suite de quoi Lee Marvin part pour Hollywood. Durant les années 1950, il tient de nombreux seconds rôles dans des westerns et films de guerre. Il témoigne par exemple au procès de Ouragan sur le Caine. Après quelques personnages hauts en couleur comme le motard de L'Équipée sauvage, il tient pendant plusieurs années un rôle de policier dans la série M-Squad. John Ford lui offre un de ses rôles les plus célèbres dans L'Homme qui tua Liberty Valance.

 

Il obtient l'Oscar du meilleur acteur en 1965 pour le rôle comique du Kid Shelleen dans Cat Ballou de Elliot Silverstein. Son rôle devenu légendaire dans Les Douze Salopards de Robert Aldrich en 1966, en fait une star mondiale.

 

Lee Marvin interprétait lui-même les chansons de ses films : Cat Ballou d'Elliot Silverstein (1965), La Kermesse de l'ouest de Joshua Logan (1969).

 

Il tourne (en vedette) dans les futurs classiques de l'histoire du cinéma : Le Point de non-retour (1967) et Duel dans le Pacifique (1968), deux films de John Boorman dont il deviendra un intime.

 

En 1980, il interprète avec éclat le rôle du sergent Possum dans l'excellent film de guerre réalisé par Samuel Fuller : Au-delà de la gloire.

 

Mort

 

Il succombe à une crise cardiaque à Tucson à l'âge de 63 ans. Il est inhumé dans le Cimetière national d'Arlington, section 7-A..

 

En 2000, treize ans après la disparition de Lee Marvin, John Boorman (avec l'aide de la dernière femme de l'acteur) réalisera le très émouvant documentaire Lee Marvin, un portrait.

 

Figure du film noir

 

Il est révélé en 1953 par Fritz Lang dans Règlement de comptes, où il incarne un tueur sadique.

 

Marqué par ce rôle, il enchaîne dans d'autres films criminels comme Les Inconnus dans la ville de Richard Fleischer (1955) ou la même année Un homme est passé de John Sturges. Autre série B spectaculaire : La Peur au ventre de Stuart Heisler encore en 1955.

 

Il incarne à nouveau un tueur dans À bout portant de Don Siegel en 1964. Série B nerveuse et violente très éloignée du classique Les Tueurs de Robert Siodmak en 1946 dont il est le remake.

 

Il trouve enfin en 1967, un rôle sommet avec le deuxième film de John Boorman : Le Point de non-retour dans lequel il incarne le taciturne et énigmatique Walker. Boorman dira qu'il s'agissait pour lui de réaliser "un documentaire sur le visage de Lee Marvin".

 

Après ce sommet, il ne lui restera plus qu'à décliner ce rôle mythique sur un mode parodique avec : Carnage (1972) de Michael Ritchie et Canicule d'Yves Boisset (1984).

 

Anecdotes

 

Jim Jarmusch est le fondateur d'une société secrète humoristique, Les fils de Lee Marvin, rassemblant des célébrités dont les traits du visage pourraient laisser croire qu'ils sont les fils de Lee Marvin. Tom Waits, Nick Cave, Richard Bose et John Lurie en font aussi partie. Le véritable fils de Lee Marvin désapprouve l'existence de cette organisation et l'a directement fait savoir à Tom Waits.

 

Il a inspiré Jean Van Hamme et William Vance pour les traits du général Benjamin Carrington dans la bande dessinée XIII.

 

Lee Marvin est nettement moins connu comme chanteur et pourtant, dans la comédie musicale La Kermesse de l'Ouest, il est l'interprète de la chanson The wandering star qui a eu un certain succès à l'époque. Le début des paroles était, avec sa voix grave et rocailleuse : I was born under a wandering star… (« Je suis né sous une étoile filante… »).

 

Lee Marvin avait été choisi par Sergio Leone pour incarner la Brute dans Le Bon, la Brute et le Truand, mais c'est Lee Van Cleef qui a décroché le rôle.

 

 



Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Lee_Marvin

 
     
     
     
Notes et références                                                    
   
   
   
   
    Lee Marvin
    Lee Marvin : Filmographie
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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John Wilkes Booth

John Wilkes Booth

John Wilkes Booth (10 mai 1838-26 avril 1865) est un acteur de théâtre américain et sympathisant des Confédérés qui a assassiné Abraham Lincoln, seizième président des États-Unis, au théâtre Ford de Washington le 14 avril 1865. Lincoln, qui avait reçu de Booth une balle dans la nuque, mourut le lendemain, devenant le premier président de l'histoire des États-Unis à être assassiné.

 

Booth avait rencontré le succès dans le Maryland où il était acteur de théâtre et membre d'une famille d'acteurs. Il éprouvait un profond mécontentement à la suite de la défaite des Sudistes, à l'issue de la guerre de Sécession (1861-1865) ; il était notamment fermement opposé à la décision de Lincoln d'étendre le droit de vote aux esclaves récemment émancipés.

 

Booth constitua un groupe de conspirateurs dont le but était de tuer Abraham Lincoln et d'autres personnalités, comme le vice-président, Andrew Johnson, le secrétaire d'État, William Seward, et le secrétaire à la Guerre, Edwin Stanton, dans une tentative désespérée de venir en aide à un Sud vacillant. Bien que l'armée de Virginie du Nord, menée par le général Lee, eût capitulé quatre jours plus tôt, Booth pensait que la guerre n'était toujours pas terminée dans la mesure où l'armée du général confédéré Joseph Johnston affrontait toujours l'armée de l'Union, conduite par le général Sherman. De tous les conspirateurs, Booth fut le seul à atteindre son objectif.

 

Après l'attentat contre Lincoln, Booth s'enfuit à cheval vers le sud du Maryland et s'abrita dans une ferme du Nord de la Virginie, où il fut repéré et abattu par des soldats de l'Union deux semaines plus tard. Plusieurs autres conspirateurs furent jugés et pendus peu de temps après.

 

Ironiquement, le propre frère de Booth, Edwin Booth, avait sauvé la vie du fils de Lincoln, quelques années auparavant.

 

Contexte et premières années de Booth

 

Ses parents, le célèbre acteur shakespearien Junius Brutus Booth et sa maîtresse l'actrice Mary Ann Holmes, émigrèrent d'Angleterre aux États-Unis en 1821 et achetèrent une ferme près de Bel Air, dans le comté de Harford (Maryland), où John Wilkes Booth vit le jour le 10 mai 1838. Il devait son prénom au révolutionnaire britannique John Wilkes, dont la famille se disait cousine.

 

Booth fut éduqué par la littérature classique et notamment Shakespeare. Il suivit les cours de l'académie de Bel Air, dont le proviseur le décrivait comme un jeune homme « non déficient en intelligence mais réticent à profiter des opportunités éducatives qui lui étaient offertes. Chaque jour il venait de sa ferme à cheval, prêtant plus d'attention à ce qui se passait sur la route qu'au fait d'arriver à l'heure en classe ».

 

En 1850-1851, il étudia à la Boarding School de Milton, une école pour garçons située à Sparks (en), dans le Maryland. Comme le racontait la sœur de Booth, Asia Booth Clarke, dans son livre The Unlocked Book, le futur acteur rencontra une vieille femme gitane dans les bois près de l'école ; celle-ci lui prédit des moments difficiles et lui dit qu'il mourrait jeune. En 1851, à l'âge de 13 ans, Booth était à Saint Timothy's Hall, l'académie militaire de Catonsville, dans le Maryland. Marchant sur les traces de leur père qui était mort en 1852, Booth et ses frères, Edwin et Junius Brutus Jr. devinrent des acteurs très renommés pour le milieu du XIXe siècle.

 

Carrière théâtrale et guerre civile

 

 
John Wilkes Booth, Edwin Booth et Junius Brutus Booth Jr. jouant dans le Jules César de Shakespeare en 1864.
 

À l'âge de 17 ans, Booth joua le comte de Richmond dans le Richard III de Shakespeare, mais il ne joua plus jusqu'en 1857, lorsqu'il rejoignit la compagnie du théâtre d'Arch Street, à Philadelphie. À sa demande, il figurait au générique sous le nom de « J.B. Wilkes », un pseudonyme qu'il avait choisi pour faire oublier le nom célèbre qu'il portait. En 1858, il fut accepté comme membre de la compagnie du théâtre de Richmond (Virginie), et devint extrêmement populaire. Certains critiques l'avaient même élu « plus bel homme d'Amérique ». Il mesurait 1,73 m, avait des cheveux de jais et était fin et athlétique. Il était excellent escrimeur. Nombre d'observateurs contemporains notaient ses performances physiques et acrobatiques. Une actrice qui le côtoyait se souvient qu'il s'était un jour coupé avec sa propre épée.

 

Le 2 décembre 1859, Booth assista à la pendaison du militant abolitionniste John Brown, exécuté pour sa prise de l'arsenal de Harpers Ferry, en Virginie (aujourd'hui en Virginie-Occidentale). Booth acheta un uniforme à un soldat de la milice des Gris de Richmond, qui allait à Charles Town, et rejoignit les soldats confédérés qui assuraient la surveillance du procès de Brown. Lorsque Brown fut pendu, Booth s'avança jusqu'au pied de l'échafaud.

 

Abraham Lincoln fut élu président le 6 novembre 1860 et le mois suivant Booth écrivit un long discours condamnant l'abolitionnisme du Nord et dénotant son soutien franc au sud et à son système d'esclavagisme. Le 12 avril 1861, la guerre civile éclata et onze États du Sud firent sécession de l'Union. La famille de Booth était originaire du Maryland, un État frontière qui demeura dans l'Union durant la guerre, en dépit d'une partie importante de la population favorable à l'Armée confédérée. Comme le Maryland avait une frontière commune avec le district de Columbia (Washington), Lincoln y instaura la loi martiale et ordonna l'emprisonnement des leaders politiques du Maryland pro-sécession au fort McHenry afin de prévenir la sécession de cet État. Beaucoup, dont Booth, jugèrent cet acte anticonstitutionnel.

 

Bien que Booth fût en faveur des Confédérés, sa famille, comme beaucoup de gens du Maryland, était divisée. Afin de préserver l'harmonie parmi ses frères, Booth promit à sa mère qu'il ne s'engagerait pas dans l'Armée confédérée. Sa carrière d'acteur l'obligeait à voyager beaucoup, au nord comme au sud, et jusqu'à La Nouvelle-Orléans, à l'ouest. Fidèle à ses convictions pro-sudistes et anti-Lincoln, Booth fut arrêté au début de l'année 1862 par un prévôt de Saint-Louis pour avoir parlé contre le gouvernement.

 

Booth et Lincoln se croisèrent à plusieurs reprises. Lincoln était un grand amateur de théâtre et aimait particulièrement Shakespeare. Le 9 novembre 1863, il assista à une représentation du Cœur de marbre de Charles Selby, au théâtre Ford de Washington, dans laquelle Booth interprétait le rôle de Raphaël. À un moment de la pièce, Booth aurait pointé le doigt en direction de Lincoln en déclamant une tirade. Lincoln était alors assis dans la tribune présidentielle où il serait plus tard assassiné.

 

La dernière apparition de Booth sur la scène du théâtre Ford eut lieu le 18 mars 1865, dans le rôle du duc Pescara, dans L'Apostat. Ce fut la dernière interprétation de sa carrière. Sa famille était amie de longue date avec John Thomson Ford, le propriétaire du théâtre, et Booth y avait ses habitudes. Il s'y faisait même livrer son courrier. Il avait donc la possibilité de pénétrer dans le théâtre à sa guise, de jour comme de nuit.

 

Complot pour l'enlèvement de Lincoln

 

 
Booth avait décidé d'enlever Lincoln dans la vieille maison des Soldats.
 

En 1864, la guerre tournait à la faveur du Nord. Celui-ci bloqua les échanges de prisonniers afin de tenter de diminuer la taille de l'Armée confédérée et parce que les Confédérés refusaient d'échanger des prisonniers afro-américains. Booth commença à échafauder un plan pour enlever Lincoln dans sa résidence d'été, la Vieille Maison des Soldats (Old Soldiers Home), située à 5 km de la Maison-Blanche, et lui faire traverser le Potomac pour Richmond. Il aurait été échangé contre environ 10 000 soldats sudistes retenus dans les geôles du Nord. Il parvint à recruter de vieux amis comme complices : Samuel Arnold et Michael O'Laughlen.

 

Durant l'été 1864, Booth rencontra plusieurs sympathisants bien connus des Confédérés à la Maison Parker, à Boston (Massachusetts). En octobre 1864, il fit sans raison apparente un voyage à Montréal. Montréal était alors un centre réputé pour héberger clandestinement des activistes pro-Confédérés. Il y resta dix jours et séjourna un temps à Saint-Lawrence Hall, un lieu de réunion des services secrets confédérés et y rencontra au moins un forceur de blocus. Il est vraisemblable que c'est en cette circonstance qu'il rencontra aussi le directeur des services secrets confédérés, James Dunwoody Bulloch, ainsi que George Nicholas Sanders (en), jadis ambassadeur des États-Unis en Grande-Bretagne. Booth aurait été un membre actif des « Chevaliers du Cercle d'or », décrit comme un « nid d'espions secesh » (c'est-à-dire pro-sécessioniste).

 

 
Portrait de John Wilkes Booth.
 

Des chercheurs en histoire se sont interrogés sur les motivations du voyage de Booth à Montréal et ce qu'il y a fait. Aucune preuve solide liant la tentative d'enlèvement ou d'assassinat de Lincoln au gouvernement confédéré n'a pu être établie, bien que cette éventualité ait été longuement développée dans deux ouvrages : Spying For America, de Nathan Miller, et Come Retribution: the Confederate Secret Service and the Assassination of Lincoln, de William Tidwell.

 

Booth commença à consacrer de plus en plus d'énergie et d'argent à mettre au point son plan d'enlèvement d'Abraham Lincoln après sa réélection au début de novembre 1864. Il rassembla une bande de sympathisants sudistes, dont David Herold, George Atzerodt, John Surratt et Lewis Powell (aussi connu sous le nom de Lewis Payne). Ils commencèrent à se rencontrer à la pension de la mère de Surratt, Mme Mary Surratt.

 

Le 25 novembre 1864, John Wilkes monta sur scène la première et unique fois accompagné de ses deux frères, Edwin et Junius, dans une représentation unique de Jules César de Shakespeare, au théâtre de Winter Garden à New York. La représentation fut interrompue par une tentative avortée d'agents confédérés clandestins de mettre le feu à plusieurs hôtels et, partant, à toute la ville de New York, par le moyen d'un feu grégeois. Un de ces hôtels se trouvait à côté du théâtre, mais le feu fut rapidement maîtrisé. Le lendemain matin, en compagnie de son frère Edwin, Booth se montrait très amer contre Lincoln et la guerre.

 

 
Lucy Hale, fiancée de Booth en 1865.
 

Trois mois plus tard, le 4 mars 1865, Booth assistait à la cérémonie d'investiture pour le second mandat de Lincoln. Booth avait été invité par sa fiancée secrète, Lucy Hale. Dans la foule se trouvaient Powell, Atzerodt et Herold. Il ne semble pourtant pas y avoir eu à cette occasion de tentative d'enlèvement ou d'assassinat contre Lincoln. Plus tard, Booth remarquera la « chance extraordinaire » qu'il aurait eu là de tuer le président, s'il l'avait voulu.

 

Le 17 mars, Booth apprit à la dernière minute que Lincoln allait assister à une représentation de la pièce de théâtre Still Waters Run Deep dans un hôpital près de la Maison des Soldats. Il rassembla son équipe sur une portion de route près de la Maison des Soldats, dans le but d'enlever Lincoln sur le trajet vers l'hôpital. Le président ne vint jamais. Booth apprendra plus tard que Lincoln avait changé ses plans au dernier moment pour assister à une réception au National Hotel de Washington, où, ironiquement, Booth séjournait alors.

 

L'assassinat

 
Illustration de l'assassinat de Lincoln. De gauche à droite : le major Rathbone, Clara Harris, Mary Todd Lincoln, Abraham Lincoln et Booth.
 

Le 10 avril, ayant appris que le général Lee avait abandonné le village d'Appomattox Court House, Booth dit à Louis J. Weichmann, ami de John Surratt en pension chez Mary Surratt, qu'il en avait fini de la scène et que la seule représentation qu'il accepterait de faire désormais serait Venise sauvée, de Thomas Otway. Bien que Weichmann ne comprît pas l'allusion, Venise sauvée a pour thème une conjuration menant à un assassinat.

 

Le 11 avril, Booth assistait, à l'extérieur de la Maison-Blanche, à un discours impromptu de Lincoln de sa fenêtre. Lorsque Lincoln déclara qu'il était favorable au droit de vote pour les anciens esclaves, Booth affirma que ce serait le dernier discours du président. « Notre cause est presque perdue, écrivit-il dans son journal. Il faut faire une chose décisive et grande. »

 

Le matin du 14 avril 1865, jour de Vendredi saint, Booth apprit que le président et son épouse assisteraient à la représentation de la pièce Notre cousin américain, au théâtre Ford. Il élabora immédiatement un plan pour l'assassiner, plan qui incluait la présence d'un cheval à l'extérieur pour lui permettre de s'échapper ainsi qu'un itinéraire soigneusement établi. Booth informa Powell, Herold et Atzerodt de son intention de tuer Lincoln. Il chargea Powell d'assassiner le secrétaire d'État Seward et Atzerodt le vice-président Johnson. Herold les assisterait dans leur évasion vers la Virginie.

 

 
Avis de recherche de Booth, Surratt et Herold.
 

En visant le président et ses deux successeurs immédiats, Booth cherchait semble-t-il à décapiter le gouvernement de l'Union et le jeter dans un état de panique et de confusion. Booth planifia aussi l'assassinat du général commandant l'Union, Ulysses S. Grant ; néanmoins, l'épouse de Grant ayant promis de rendre visite à sa famille, le couple était parti pour le New Jersey. Booth espérait que les assassinats créeraient le chaos au cœur de l'Union et permettrait au gouvernement confédéré de se réorganiser et de poursuivre la guerre.

 

En tant qu'acteur célèbre et populaire, Booth était l'ami du propriétaire du théâtre Ford, John Thomson Ford, et avait à ce titre libre accès à toutes les parties du théâtre. Installant un judas dans le box présidentiel le matin de la représentation, l'assassin pouvait voir si sa future victime était arrivée. Ce soir-là, aux alentours de 22 h, alors que la pièce était en cours de représentation, John Wilkes Booth s'introduisit dans le box de Lincoln et lui tira une balle de Derringer calibre 44 dans la nuque. La retraite de Booth fut empêchée par le major Henry Rathbone, qui était présent au moment de l'attentat, ainsi que Mme Lincoln.

 

Booth sauta de la tribune présidentielle et tomba sur la scène, et se blessa à la jambe en s'accrochant avec un drapeau de l'U.S. Treasury Guard, utilisé comme élément de décoration. Des témoins l'entendirent s'exclamer sur la scène : « Sic semper tyrannis » (devise de l'État de Virginie signifiant : « Ainsi tombent les tyrans »), alors que d'autres dirent qu'il avait ajouté : « Le Sud est vengé».

 

Booth s'enfuit par l'entrée des artistes qui donnait sur une allée où un cheval l'attendait. Galopant vers le sud du Maryland, il arriva avant l'aube du 15 avril à la maison du docteur Samuel Mudd, qui soigna sa jambe blessée.

 

Un détachement de vingt-cinq soldats de l'Union, du 16e régiment de cavalerie de New York, commandés par le lieutenant Edward P. Doherty (en) et accompagnés par le détective Everton Conger (en), poursuivirent Booth dans le Sud du Maryland et à travers les rivières Potomac et Rappahannock jusqu'à la ferme de Richard Garrett, juste au sud de Port Royal, en Virginie. Booth et son compagnon, David Herold, avaient été menés à la ferme par William S. Jett, ancien soldat du 9e de cavalerie de Virginie Cavalry, qu'ils avaient rencontré avant de traverser le Rappahannock.

 

Booth fut surpris du peu de sympathie dont il fut l'objet pour son acte et écrivit son désarroi dans son journal à la date du 21 avril, juste avant sa traversée du Potomac et son arrivée en Virginie : « La main de chaque homme contre moi, je suis ici désespéré. Et pour quoi ? Pour avoir fait une chose dont Brutus avait été honoré... Et encore, alors que j'ai abattu un tyran plus grand qu'aucun autre, on me regarde comme un vulgaire meurtrier. »

 

 
Porche de la ferme de Garrett, où Booth fut abattu en 1865.
 

Le détective Conger suivit Jett et, l'interrogeant, apprit que Booth se trouvait à la ferme de Garrett. De grand matin, le 26 avril 1865, les soldats y rattrapèrent Booth. Enfermé dans la grange à tabac, David Herold se rendit. Booth, lui, refusa de se rendre et les soldats mirent le feu à la grange.

 

Le sergent Boston Corbett fit feu sur Booth — alors qu'aucun ordre de tirer explicite n'avait été donné — et le toucha mortellement au cou. Booth fut tiré de la grange et mourut trois heures plus tard sur le porche de la ferme. Il avait 26 ans. La balle avait tranché sa colonne vertébrale, le paralysant totalement. Ses dernières paroles furent : « Inutile, inutile » (Useless, useless).

 

Le corps de Booth fut placé environ 36 heures sur le cuirassé USS Montauk, à quai au Washington Navy Yard, pour être identifié et autopsié. Le secrétaire d'État à la guerre, Edwin Stanton, ordonna l'enterrement du corps dans un lieu où il ne pourrait être visité : « Mettez-le à un endroit où il ne dérangera pas, jusqu'à ce que Gabriel sonne de sa dernière trompette ». Le corps fut donc discrètement embarqué sur un bateau, ce qui laissa courir la rumeur que les autorités avaient l'intention de le couler dans le Potomac. Il n'en fut rien. Le transport se fit sans embûche et le corps de Booth finit enterré dans une zone de stockage du vieux pénitencier de l'arsenal de Washington. Quand la prison fut rasée en 1867, il fut transféré dans un entrepôt sur un terrain de l'arsenal. En 1869, les restes furent identifiés une fois de plus avant d'être remis à la famille Booth, qui l'inhuma dans le caveau familial au cimetière de Greenmount Cemetery, à Baltimore.

 

Théories sur l'évasion de Booth

 

Un des auteurs ayant popularisé la théorie d'une évasion de Booth est Finis Langdon Bates (1848-1923), qui affirme avoir rencontré Booth à Granbury, au Texas, dans les années 1870 et plus tard avoir pris possession du corps de Booth après son suicide à Enid, dans l'Oklahoma, en 1903. Il exposa le corps momifié lors de tournées et écrivit The Escape and Suicide of John Wilkes Booth (« L'Évasion et le Suicide de John Wilkes Booth »), en 1907 dans le but d'authentifier la momie.

 

Certains ont prétendu que ce n'était pas Booth qui fut capturé à la ferme de Garrett, mais un double agent qui lui ressemblait, James William Boyd, qui mourut à sa place. Selon ce scénario, le gouvernement aurait eu toutes les peines du monde à couvrir cette bavure. Ces théories sont considérées par la plupart des historiens comme vides de substance. The Lincoln Conspiracy, livre écrit par David Balsiger and Charles Sellier en 1977, décrit l'assassinat en détail, le complot de Boyd et la fuite de Booth dans les marais.

 

The Curse of Cain: The Untold Story of John Wilkes Booth, de Theodore Nottingham (1997), affirme lui aussi que Booth s'est échappé. Selon l'auteur, il a ensuite trouvé refuge au Japon et a fini par revenir aux États-Unis, où il est mort en 1903, à Enid, dans l'Oklahoma. Une autre personne affirme que Booth a vécu jusque dans les années 1900 dans le Missouri.

 

Plus récemment, une action en justice tenta de faire autoriser une exhumation des restes présumés de Booth afin de réaliser une étude de superposition photographique. Cette action fut empêchée par le juge Joseph H. H. Kaplan, de Baltimore, qui cita, entre autres, « la faiblesse de la théorie moins que convaincante sur l'évasion et la disparition de Booth ». Cette phrase joua un rôle important dans la décision. La cour d'appel du Maryland confirma la décision. Les archives du FBI rendues publiques n'ont, depuis, apporté aucun élément pouvant confirmer la thèse de l'évasion.



Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Wilkes_Booth  
     
     
Notes et références                                                    
   
    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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