Monde : Etats Unis
Theodore Roosevelt, Jr. dit Teddy Roosevelt, né le 27 octobre 1858 à New York et mort le 6 janvier 1919 à Oyster Bay (État de New York), est un homme d'État américain, vingt-sixième président des États-Unis, en poste de 1901 à 1909. Il est également historien, naturaliste, explorateur, écrivain et soldat.
Membre du Parti républicain, il est successivement chef de la police de New York entre 1895 et 1897, adjoint du secrétaire à la Marine de 1897 à 1898, engagé volontaire dans la guerre hispano-américaine de 1898 où il s'illustre à la tête de son régiment de cavalerie, les Rough Riders, à la bataille de San Juan à Cuba puis gouverneur de l'État de New York entre 1899 et 1900.
Vice-président des États-Unis sous le second mandat de William McKinley, il lui succède après son assassinat par un anarchiste le 14 septembre 1901 et termine son mandat jusqu'au 3 mars 1905. Élu en novembre 1904, Roosevelt entame alors son propre mandat présidentiel ce 3 mars 1905 qu'il termine le 3 mars 1909. Conformément à ses engagements, il ne postule pas en novembre 1908 à un nouveau mandat présidentiel.
En prêtant serment le 14 septembre 1901, Theodore Roosevelt entre en fonction à l'âge de 42 ans, 10 mois et 18 jours. Il demeure à ce jour le plus jeune président de l'histoire des États-Unis. Sa présidence est notamment marquée, sur le plan international, par sa médiation dans la guerre russo-japonaise, qui lui vaut le prix Nobel de la paix et son soutien à la première conférence de La Haye en ayant recours à l'arbitrage pour résoudre un contentieux opposant les États-Unis au Mexique. Sa politique dite du Big Stick (« Gros Bâton »), puis l'affirmation du corollaire Roosevelt à la doctrine Monroe, justifie la prise de contrôle par les États-Unis du canal de Panamá. En politique intérieure, son mandat est marqué par une politique volontariste de préservation des ressources naturelles et par l'adoption de deux lois importantes sur la protection des consommateurs, le Hepburn Act (en) de 1906, qui renforce les pouvoirs de la Commission du commerce entre États, et le Pure Food and Drug Act de 1906, qui fonde la Food and Drug Administration.
En 1912, mécontent de la politique de son successeur, le Républicain William Howard Taft, il se présente comme candidat du mouvement progressiste. S'il remporte plus de suffrages que le président Taft, il divise le camp républicain et permet l'élection du candidat démocrate Woodrow Wilson à la présidence des États-Unis.
L'effigie de Roosevelt a été reproduite sur le mont Rushmore aux côtés des présidents George Washington, Thomas Jefferson et Abraham Lincoln.
La chargeuse sur pneus P&H L-2350 (anciennement la chargeuse L-2350 ) est une chargeuse utilisée pour l'exploitation minière à ciel ouvert . Il est fabriqué par Komatsu Limited . Il détient le record Guinness pour Biggest Pelleteuse . Conçu pour les camions de transport à chargement central d'une capacité allant jusqu'à 400 tonnes, le L-2350 offre une charge utile de 160 000 livres ou 80 tonnes, une hauteur de levage de 24 pieds et une portée de 11,5 pieds.
Histoire
Le L-2350 a été fabriqué à l'origine par LeTourneau Inc. , LeTourneau Inc. a été acquis par Marathon en 1972, Rowan Companies en 1986 et Joy Global en 2011
Joy Global a renommé l'équipement en P&H L-2350.
Spécifications
Poids opérationnel 260 tonnes
2300 chevaux
Moteur de refroidisseur d'admission turbocompressé à 4 temps Detroit Diesel de 65,0 litres à 16 cylindres (2300 ch) ou moteur de refroidisseur d'admission turbocompressé à 4 temps Cummins Diesel de 60,0 litres à 16 cylindres (2300 ch)
Charge utile de levage hydraulique 72 tonnes
Godet standard 40,52 m³ (53.0 yd³)**
Réservoir de carburant 3974.68 litres (1050.0 US gal liquide)**
Huile hydraulique 1230 litres (324.93 US liquide Gal)**
Pneus 70/70-57 SRG DT (diamètre 4 m et largeur 1,78 m) [d=13.12 ft & w=5.84 ft]**
Coût 1,5 M$ (2012)
Les attentats du 11 septembre 2001 (communément appelés 11 Septembre, ou 9/11 en anglais) sont quatre attentats-suicides islamistes perpétrés le même jour aux États-Unis et provoquant la mort de 2 977 personnes, dans le centre de Manhattan à New York, à Arlington et à Shanksville en Pennsylvanie, en moins de deux heures, entre 8 h 14 et 10 h 3. Ils sont réalisés par des membres du réseau djihadiste Al-Qaïda, deux jours après l'attentat-suicide de l'organisation tuant le commandant anti-taliban et ancien ministre de la Défense Ahmed Chah Massoud en Afghanistan. Ils visent des bâtiments symboliques du nord-est du pays, dont le World Trade Center déjà attaqué en 1993. L'opération Bojinka, découverte en janvier 1995, est considérée par les services de renseignement américains comme un plan précurseur de ces attentats.
Au matin du mardi 11 septembre 2001, dix-neuf terroristes détournent quatre avions de ligne. Deux avions sont projetés sur les tours jumelles du World Trade Center (WTC) à Manhattan (New York) et un troisième sur le Pentagone, siège du département de la Défense, à Washington, D.C., tuant toutes les personnes à bord et de nombreuses autres travaillant dans ces immeubles. Les deux tours du World Trade Center, dont les sommets culminent à un peu plus de 415 m de hauteur, s'effondrent moins de deux heures plus tard, provoquant la destruction de deux autres immeubles. Le quatrième avion, qui vole en direction de la capitale fédérale sans que l'on sache quel bâtiment gouvernemental il visait, s'écrase en rase campagne à Shanksville, en Pennsylvanie, après que des passagers et membres d'équipage, prévenus par téléphone de ce qui se passe alors ailleurs, tentent en vain d'en reprendre le contrôle.
Les attentats du 11 septembre 2001 sont les attentats les plus meurtriers jamais perpétrés, le bilan officiel est de 2 977 morts et 6 291 blessés . L'attaque des tours jumelles provoque à elle seule le décès de 2 753 personnes, dont 343 pompiers et 60 policiers, mais seules 1 647 victimes sont formellement identifiées entre 2001 et 2021. Le 17 octobre 2001, Mary Robinson, chargée du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme, qualifie ces attentats de crimes contre l'humanité, alors qu'ils font par ailleurs l'objet de multiples théories du complot, dénoncées comme des théories « révisionnistes », voire « négationnistes »,. La Commission nationale sur les attaques terroristes contre les États-Unis est créée en 2002 pour expliquer comment ces attentats peuvent se produire et surtout éviter que cela ne se reproduise. Dans son rapport publié fin juillet 2004, elle établit la responsabilité du réseau Al-Qaïda, en affirmant que les dix-neuf terroristes auteurs de ces attentats-suicides en sont membres et que le commanditaire en est Oussama ben Laden, qui les revendique à plusieurs reprises.
Khalid Cheikh Mohammed est désigné comme le principal organisateur de ces attaques et reconnaît les faits, lors d'interrogatoires préliminaires à son procès, qui s'ouvre le 11 janvier 2021. Le rapport final de la commission nationale sur les attaques terroristes contre les États-Unis estime que le coût pour Al-Qaïda de la préparation et de l'exécution des attentats du 11 septembre est de 400 000 à 500 000 dollars. Les attentats du 11 septembre 2001 sont vécus presque en temps réel par des centaines de millions de téléspectateurs à travers le monde et provoquent un choc psychologique considérable, les images de l'avion heurtant la deuxième tour du World Trade Center, ainsi que celles de l'effondrement complet en quelques secondes des tours jumelles, étant diffusées en direct. Plusieurs lieux sont évacués par précaution à travers le pays, dont le siège des Nations unies, la statue de la Liberté, les parcs Disney et Universal en Floride et Californie, mais aussi la tour CN à Toronto et le Parlement du Canada.
Le gouvernement fédéral des États-Unis et celui de nombreux autres pays réagissent en renforçant leur législation antiterroriste. L'administration américaine lance ensuite une « guerre contre le terrorisme », notamment en Afghanistan dès octobre 2001 (dont le régime taliban favorable à Al-Qaïda héberge Ben Laden et oppose une fin de non recevoir aux demandes américaines de le leur livrer) et en Irak en mars 2003, dont le régime baasiste est désigné par l'administration américaine comme un soutien du terrorisme international et détenteur d'armes de destruction massive. Oussama ben Laden est finalement repéré au Pakistan et tué par un commando américain le 2 mai 2011. Le Pentagone est réparé en un an, tandis que six nouvelles tours, dont le One World Trade Center (la plus haute des États-Unis), un mémorial et musée installé sur l'emplacement des tours jumelles et une nouvelle gare sont construits et en service, ou en cours d'achèvement, sur le site du World Trade Center.
(55) Pandore (désignation internationale (55) Pandora) est un astéroïde de la ceinture principale, découvert par George Mary Searle le 10 septembre 1858.
Il est nommé d'après Pandore, la première femme dans la mythologie grecque.
Richard Anderson est un acteur américain né le 8 août 1926 à Long Branch dans le New Jersey et mort le 31 août 2017 à Beverly Hills en Californie.
Visage familier de la télévision, il multiplie les rôles dans divers épisodes de séries télévisées souvent devenues cultes. Il est notamment connu pour son rôle de Oscar Goldman (en) dans les séries télévisées L'Homme qui valait trois milliards et Super Jaimie.
Biographie
Enfance, formation et débuts
Richard Anderson nait dans le New Jersey. Il est le fils de Harry et Olga (née Lurie) Anderso. Ses parents déménagent pour Los Angeles quand il a 10 ans.
Au retour de la Seconde Guerre mondiale, il étudie l'art dramatique à l'Actors' Laboratory Theatre (en) d'Hollywood. En 1947, il joue dans plusieurs pièces de théâtre.
Carrière
Richard Anderson dans Cupidon photographe (1953).
En 1949, Richard Anderson signe un contrat de six ans avec la MGM, durant lequel il joue dans vingt-six films.
Remarqué dans la série télévisée Zorro dans le rôle de Ricardo del Amo, il décroche le rôle récurrent du lieutenant Steve Drumm dans Perry Mason et enchaîne en jouant le beau-frère du docteur Kimble dans la série Le Fugitif
.
En 1973, il obtient le rôle qui le rend mondialement célèbre : celui d'Oscar Goldman dans les séries L'Homme qui valait trois milliards et Super Jaimie. Les deux séries sont cousines, en ce sens qu'elles traitent du même sujet (un être humain bionique) et Richard Anderson y tient le même rôle. À cette occasion, la société Kenner édite une poupée à son effigie
.
Très demandé à la télévision, où il devient un visage familier dans le monde entier, il multiplie également les rôles dans divers épisodes de séries souvent devenues cultes, telles Columbo, Drôles de Dames, L'Homme qui tombe à pic, K 2000, La croisière s'amuse, L'Agence tous risques, Les Mystères de l'Ouest, L'Île fantastique, Les Envahisseurs, Cannon, Des agents très spéciaux, Hawaï police d'État, Mannix, Bonanza, Le Frelon vert, Arabesque, Dynastie, Les Rues de San Francisco, etc
En français, il était principalement doublé par l'acteur Jacques Deschamps.
Mort
Richard Anderson s'éteint le 31 août 2017 à l'âge de 91 ans dans sa maison de Beverly Hills en Californie
Vie privée
Richard Anderson a été marié avec Carole Lee Ladd et Katharine Thalberg, les deux mariages se terminant par un divorce. Il a eu trois filles avec Katharine Thalberg: Deva, Brooke et Ashley Anderson
Filmographie
Cinéma
1947 : La Perle (La Perla), d'Emilio Fernández
1949 : Un homme de fer (Twelve O'Clock High), d'Henry King : lieutenant McKessen
1950 : The Magnificent Yankee, de John Sturges : Reynolds
1950 : The Vanishing Westerner, de Philip Ford : député Jeff Jackson
1951 : Le Droit de tuer (The Unknown Man), de Richard Thorpe : Bob Masen
1951 : Au-delà du Missouri (Across the Wild Missouri), de William A. Wellman : Dick
1951 : Le peuple accuse O'Hara (The People Against O'Hara), de John Sturges : Jeff Chapman
1951 : Riche, jeune et jolie (Rich, Young and Pretty), de Norman Taurog : Bob Lennart
1951 : Discrétion assurée (No Questions Asked), d'Harold F. Kress : détective Walter O Bannion
1951 : Jour de terreur (Cause for Alarm!), de Tay Garnett : un marin solitaire à l'hôpital
1951 : L'Ambitieuse (Payment on Demand), de Curtis Bernhardt : Jim
1951 : J'épouse mon mari (Grounds for Marriage), de Robert Z. Leonard : Tommy
1952 : Une fois n'engage à rien (Just This Once), de Don Weis : Tom Winters
1952 : Scaramouche, de George Sidney : Philippe de Valmorin
1952 : Holiday for Sinners (en), de Gerald Mayer : Père Victor Carduchie
1952 : L'Intrépide (Fearless Fagan), de Stanley Donen : capitaine Daniels
1953 : La Femme rêvée (Dream Wife), de Sidney Sheldon : Henry Malvine
1953 : Histoire de trois amours (The Story of Three Loves), film à sketches, section Equilibrium, de Gottfried Reinhardt : Marcel
1953 : Cupidon photographe (I Love Melvin), de Don Weis
1953 : Donnez-lui une chance (Give a Girl a Break), de Stanley Donen : Burton Bradshaw
1953 : Fort Bravo, de John Sturges : lieutenant Beecher
1954 : Le Prince étudiant (The Student Prince), de Richard Thorpe : Lucas
1955 : La Fille de l'amiral (Hit the Deck), de Roy Rowland : lieutenant Jackson
1956 : Planète interdite (Forbidden Planet), de Fred McLeod Wilcox : Quinn
1957 : Les Sentiers de la gloire, de Stanley Kubrick : major Saint-Auban
1958 : Le Génie du mal (Compulsion), de Richard Fleischer : Max Steiner
1958 : Les Feux de l'été (The Long Hot Summer), de Martin Ritt : Alan Stewart
1959 : Le Shérif aux mains rouges (The gunfight at Dodge City), de Joseph M. Newman : Dave Rudabaugh
1960 : Le Rafiot héroïque (The Wackiest Ship in the Army), de Richard Murphy : lieutenant Dennis M. Foster
1963 : La Revanche du Sicilien (Johnny Cool), de William Asher : un correspondant
1964 : Sept jours en mai (Seven Days in May), de John Frankenheimer : colonel Murdock
1964 : Kitten With a Whip (en), de Douglas Heyes : Grant
1966 : L'Opération diabolique (Seconds), de John Frankenheimer : Dr Innes
1967 : The Mystery of the Chinese Junk, de Larry Peerce : Fenton Hardy.
1967 : Les Détrousseurs (Ride to hangman's Tree), d'Alan Rafkin : Steve Carlson
1970 : Tora ! Tora ! Tora !, de Richard Fleischer, Kinji Fukasaku et Toshio Masuda : capitaine John Earle
1970 : Macho Callahan, de Bernard L. Kowalski : un officier
1971 : Femmes de médecins (en) (Doctors Wives), de George Schaefer : avocat Douglas
1972 : Les Centaures (The Honkers), de Steve Ihnat : Royce Owens
1972 : Play It as It Lays, de Frank Perry : Les Goodwin
1974 : Black Eye, de Jack Arnold : Dole
1983 : The Retrievers (no) d'Elliott Hong (en)
1993 : Gettysburg, de Ronald F. Maxwell : major George W. Meade
1994 : The Glass Shield, de Charles Burnett : Massey
1998 : Breakout, de John Bradshaw : un homme d'affaires américain
Télévision
1958-1959 : Zorro (série) : Ricardo Del Amo
1959 : La Grande Caravane (série) : Matthew Lowry
1959-1963 : L'Homme à la carabine (The Rifleman) (série) : Duke Jennings / Griff / Harry Chase / Jason Gowdy / Lariat Jones
1960 : Les Incorruptibles : L' Histoire de Frank Nitti : Sidney Rogers
1960-1961 : Au nom de la loi (Wanted Dead or Alive) (série) : Jim Kramer / Tom
1960 : Thriller
1963 : Le Virginien (The Virginian) (série) : Harry Clark
1963 : Le Jeune Docteur Kildare (série) : Dr Norman Phelps
1964-1966 : Perry Mason (série) : lieutenant Steve Drumm
1964-1966 : Des agents très spéciaux (The Man From U.N.CL.E.) (série) : Adam Pattner / Sénateur Bryant
1964-1967 : Le Fugitif (The Fugitive) (série): Leonard Taft / George Foster / Lieutenant Sloan
1964, 1970 et 1974 : Gunsmoke (série): Major Coltrain
1966-1969 : La Grande Vallée (The Big Valley) (série) : Hen Matson / Warden Garreck / Nathan Springer / Travers / Mel Trevor
1966-1973 : Sur la piste du crime (The F.B.I.) (série) : Alex Ramsey / Higgins / Dan Wheaton / Clifford !Banning / Dr Latimer / Charles Fillmore
1967 : Mission impossible (série) : juge Wilson Chase
1967 : Ghostbreakers (téléfilm) : Timothy Selfridge
1967 : Bonanza (série): Jameson Filmore
1967 : Le Frelon vert (The Green Hornet) (série) : Phil Trager
1967 : Cimmaron (Cimmarron Strip) (série) : capitaine Bragg
1967 : Les Envahisseurs (The Invaders) (série) : Blake
1967 : Ride to Hangman's Tree (téléfilm) : Steve Carlson
1967 : Les Mystères de l'Ouest (The Wild Wild West), (série) - Saison 3 épisode 17, La Nuit du Mannequin (The Night of the Headless Woman), d'Alan Crosland Jr. : James Jeffers
1968 : Mannix (série) : District Attorney Bartlett
1969 : Daniel Boone (série) : sergent Tim Rafferty
1969 : Au pays des géants (Land of the Giants) (Série) - Saison 2 épisode 2, Six heures à vivre (Six Hours To Live) : le journaliste Joe Simmons
1970 : Menace on the Mountain (téléfilm) : major Galt
1970 : Along Came a Spider (téléfilm) : Freiberg
1970 : Double Jeopardy (téléfilm) : chef George Untermeyer
1970-1971 : Dan August (Série) : chef George Untermeyer
1971 : Columbo, Attente (Lady in Waitin) (série) : Bryce Chadwick
1971-1973 : Cannon (série) : Byron / M. Gibson
1972 : The Astronaut (en) (téléfilm) : Dr Wylie
1972 : The Longest Night (en) (téléfilm) : Harvey Eaton
1973 : Les Rues de San Francisco (The Streets of San Francisco) (série) : M.. Llewyllin
1973 : Hawaï police d'État (Hawaii Five O) (série) : Goodman
1973 : Partners in Crime (téléfilm) : Roger Goldsmith
1973 : Jarrett (téléfilm) : Spencer Loomis
1973 : The Six Million Dollar Man: Wine, Women and War (téléfilm) : Oscar Goldman
1973 : The Six Million Dollar Man: Solid Gold Kidnapping (téléfilm) : Oscar Goldman
1973-1978 : L'Homme qui valait trois milliards (The Six Million Dollar Man) (série) : Oscar Goldman
1976-1978 : Super Jaimie (The Bionic Woman) (série) : Oscar Goldman
1978 : Pearl (en) (série) : Michael North
1978 : The Immigrants (téléfilm) : Thomas Seldon
1979 : La croisière s'amuse (The Love Boat) (série) : Dr Art Aker
1980 : Condominium (téléfilm) : Henry Churchbridge
1981 : Drôles de dames (Charlie's Angels) (série) : Sam Knight
1981, 1982 et 1984 : L'Île fantastique (Fantasy Island) (série) : Edgar Linton / Richard Martinique
1982 : K2000 (Knight Rider) (série) : Dr Ralph Wesley
1983 : L'Homme qui tombe à pic (The Fall Guy) (série) : Sam Garrick
1983, 1984 et 1985 : Matt Houston (série) : Carl Conrad / Wayne Slokam / juge David Myer
1983, 1986 et 1987 : Simon et Simon (série) : Alfred Klein / John Price / Jeffrey Newhall
1984 : Automan (série) : Carl Donovan
1984-1985 : Espion modèle (Cover Up) (série) : Henry Towler
1985 : L'Agence tous risques (The A-Team) (série) : Dr Richter
1985 : Perry Mason Returns (téléfilm) : Ken Braddock
1986 : Le Juge et le Pilote (Harcastle and McCormick) (série) : J. J. Norcross
1986-1987 : Dynastie (Dynasty) (série) : Buck Falmont
1987 : The Stepford Children (en) (téléfilm) : Lawrence Dalton
1988 : Stranger on My Land (téléfilm) : major Walters
1989 : Arabesque (Murder She Wrote) (série) : Lew Brackson
1994 : Bionic Ever After? (téléfilm) : Oscar Goldman
1996 : In the Lake of the Woods (téléfilm) : Claude Rasmussen
Récompense
En 2007, Richard Anderson est honoré d'une Golden Palm Star sur le Palm Springs Walk of Stars (en)
Braveheart ou Cœur vaillant au Québec (Braveheart) est un film américain produit, réalisé et interprété par Mel Gibson, sorti en 1995.
Il raconte de manière romancée la vie de William Wallace, héros et symbole de l'indépendance écossaise, qui à la fin du xiiie siècle, affronta, à la tête des clans écossais unis, les troupes du roi Édouard Ier d'Angleterre qui tentait d'envahir l'Écosse. Le film a remporté cinq oscars à la 68e cérémonie, dont ceux du meilleur film et du meilleur réalisateur. Cependant, le film contient de nombreuses erreurs historiques, principalement liées au fait que le film est inspiré d'un poème épique du xve siècle lui-même critiqué pour sa partialité historique : The Wallace.
Résumé
À la fin du xiiie siècle (1280), Édouard Ier d'Angleterre, surnommé Longshanks (« aux longues jambes ») mais aussi The Hammer of Scots par les Anglais, occupe une bonne partie du Sud de l'Écosse. Son oppression conduit à la mort du père et du frère du jeune William Wallace. Des années plus tard, après que Wallace a été élevé à l'étranger par son oncle, les Écossais continuent de vivre sous les lois cruelles d'Édouard Ier. Wallace revient dans son village natal avec l'intention de vivre comme paysan et d'éviter de s'impliquer dans les troubles qui agitent le pays. Il retrouve son amie et amour d'enfance, Murron MacClannough, à laquelle il montre le chardon, soigneusement préservé, qu'elle lui avait donné quand ils étaient enfants. Les deux jeunes gens se marient en secret afin d'éviter le décret du noctis primae (droit de la « première nuit ») que le roi a énoncé. Plus tard, quand un soldat anglais brutalise Murron et tente de la violer, Wallace vole à son secours. Il l'aide à monter à cheval pour qu'elle s'échappe pendant qu'il retient les soldats. Mais elle est finalement capturée et le shérif lui coupe la gorge en public, en proclamant : « une attaque contre les soldats du roi est pareille à une attaque contre le roi lui-même ». En représailles, Wallace, bientôt rejoint par les villageois, massacre la garnison anglaise et tranche la gorge du shérif à l'endroit même où celui-ci a tué Murron, et avec le même poignard. Ainsi débute la quête de Wallace pour l'indépendance de l'Écosse.
Quand Édouard Ier apprend la nouvelle de la rébellion de Wallace, il charge son fils, le premier prince de Galles de l'Histoire, également prénommé Édouard, d'y mettre fin. Le prince Édouard est marié à Isabelle de France mais la délaisse car il est homosexuel. Pendant ce temps, Wallace et ses troupes multiplient les coups d'éclat et de nouvelles forces se joignent à lui au fur et à mesure que sa renommée grandit. Wallace inflige une cuisante défaite à l'armée anglaise envoyée contre lui lors de la bataille de Stirling. Il met ensuite à sac la cité d'York. Wallace cherche également à obtenir le soutien de Robert Bruce, solide prétendant au trône d'Écosse, mais celui-ci, malgré son admiration pour Wallace, est très influencé par son père, lépreux, qui le presse de soutenir Wallace officiellement tout en restant secrètement proche des Anglais.
Devant l'ampleur que prend la rébellion, Édouard Ier envoie la princesse Isabelle négocier la paix avec Wallace. Celui-ci refuse l'or, les titres et les terres qui lui sont offerts en échange de sa soumission et fait forte impression sur Isabelle, qui s'attendait à rencontrer un barbare assoiffé de sang et non un homme cultivé. Plus tard, apprenant qu'Édouard Ier prépare une attaque surprise contre Wallace, Isabelle envoie sa servante le prévenir du danger. Wallace tente d'unir les nobles écossais contre les Anglais mais, sur le champ de bataille de Falkirk, il est trahi par les nobles Lochlan et Mornay. Les Écossais sont vaincus et Wallace découvre que Robert Bruce était dans l'état-major anglais. Il refuse néanmoins de le tuer et Bruce, saisi de remords, lui permet d'échapper à la capture. Wallace tue ensuite Lochlan et Mornay en représailles et mène désormais une guérilla contre les Anglais. Édouard Ier fait tendre une embuscade à Wallace par ses tueurs, mais prévenu à nouveau par Isabelle, il déjoue le piège et fait brûler vifs les tueurs anglais. Il retrouve Isabelle qui tombe sous son charme et couche avec lui, découvrant l'amour que son époux Édouard ne lui a pas donné.
Robert Bruce est désormais désireux de joindre ses forces à celles de Wallace mais, lors d'une rencontre organisée entre eux deux, le père de Bruce et d'autres nobles écossais les trahissent. Wallace est capturé et livré aux Anglais alors que Bruce renie son père. Wallace est emmené à Londres et condamné à mort pour haute trahison, tandis qu'Édouard Ier est désormais gravement malade et proche de la fin. Isabelle, venue voir Wallace en prison, lui offre de s'empoisonner pour échapper à la torture mais il refuse. Isabelle apprend au roi, désormais incapable de parler, que l'enfant qu'elle attend, a priori le futur Édouard III d'Angleterre, est de Wallace, et lui promet de mettre un terme à sa lignée. Wallace subit publiquement une terrible torture mais refuse d'implorer la grâce du roi. Au lieu de crier « Pitié » pour que cessent ses tourments, il hurle « Liberté », ce qu'entend le roi d'Angleterre, et les deux personnages meurent en même temps, Wallace décapité à la hache et le roi sur son lit.
Des années plus tard, Robert Bruce refuse de se soumettre à une armée anglaise et, invoquant la mémoire de Wallace, mène les Écossais à une écrasante victoire en 1314 à la bataille de Bannockburn face à Édouard II d'Angleterre, assurant l'indépendance définitive de l'Écosse.
Fiche technique
Titre original et français : Braveheart
Titre québécois : Cœur vaillant
Réalisation : Mel Gibson
Scénario : Randall Wallace
Musique : James Horner
Photographie : John Toll
Montage : Steven Rosenblum
Décors : Thomas E. Sanders
Costumes : Charles Knode
Maquillage : Peter Frampton (en)
Son : Andy Nelson
Générique : Kyle Cooper
Sociétés de production : Icon Productions (Mel Gibson et Bruce Davey), The Ladd Company (Alan Ladd Jr.) et B.H. Finance C.V. (Stephen McEveety)
Sociétés de distribution : 20th Century Fox et Paramount Pictures
Budget : 72 000 000 $
Pays d'origine : États-Unis
Langues originales : essentiellement en anglais, partiellement en français, gaélique écossais et latin
Format : couleurs - 2,35:1 - 35 mm - DTS - Dolby Digital
Genre : historique
Durée :
178 minutes (métrage : 4 750 m)
225 minutes (version longue)
Dates de sortie :
États-Unis : 18 mai 1995 (Festival de Seattle), 19 mai 1995 (première à Los Angeles), 24 mai 1995 (sortie nationale)
France : 4 octobre 1995
(fr) Mention CNC : tous publics (visa d'exploitation no 88091 délivré le 8 septembre 1995)
Film déconseillé aux moins de 12 ans à la télévision (CSA), déconseillé aux moins de 10 ans sur Club RTL (Belgique) et RTL9 (Luxembourg).
Film classé Accord Parental sur les premières éditions DVD.
Distribution
Mel Gibson (VF : Jacques Frantz ; VQ : Hubert Gagnon) : William Wallace
Sophie Marceau (VF : elle-même ; VQ : Violette Chauveau) : Isabelle de France
Patrick McGoohan (VF : Bernard Dhéran ; VQ : Vincent Davy) : Édouard Ier d'Angleterre
Angus Macfadyen (VF : Bernard Lanneau ; VQ : Luis de Cespedes) : Robert le Bruce
Brendan Gleeson (VF : Marc Alfos ; VQ : Benoît Rousseau) : Hamish Campbell
Peter Hanly (VF : Denis Laustriat ; VQ : Jacques Lavallée) : Prince Édouard
Catherine McCormack (VF : Rafaèle Moutier ; VQ : Geneviève De Rocray) : Murron MacClannough
Brian Cox (VF : Benoît Allemane ; VQ : François L'Écuyer) : Argyle Wallace
Sean Lawlor (VF : Michel Fortin ; VQ : Jean-Luc Montminy) : Malcolm Wallace
David O'Hara (VF : Dominique Collignon-Maurin ; VQ : Pierre Auger) : Stephen l'Irlandais
James Cosmo (VF : Michel Vocoret ; VQ : Claude Préfontaine) : Campbell
Ian Bannen (VF : André Falcon ; VQ : François Cartier) : le père lépreux de Robert le Bruce
Tommy Flanagan (VQ : Gilbert Lachance) : Morrison
John Kavanagh (VF : Jean-Claude Balard ; VQ : Jean-Marie Moncelet) : Craig
Alun Armstrong (VF : Michel Barbey ; VQ : Ronald France) : Mornay
Tam White (en) (VF : Benoît Allemane ; VQ : Edgar Fruitier) : MacGregor
John Murtagh (VF : Michel Ruhl ; VQ : Alain Clavier) : Lochlan
Sean McGinley (en) (VF : Georges Berthomieu ; VQ : Mario Desmarais) : MacClannough
Rupert Vansittart : lord Bottoms
James Robinson (VF : Donald Reignoux) : William Wallace jeune
Mhairi Calvey : Murron MacClannough jeune
Gerard McSorley (VF : Bernard Woringer ; VQ : Jean Brousseau) : Cheltham
Peter Mullan : vétéran
Conception et production
Genèse et développement
Le scénario de Braveheart se base principalement sur The Actes and Deidis of the Illustre and Vallyeant Campioun Schir William Wallace, un poème épique de Harry l'Aveugle, auteur du xve siècle. Face aux critiques, le scénariste Randall Wallace s'est défendu ainsi : « Est-ce que Blind Harry a raison ? Je ne sais pas. Je sais que cela parlait à mon cœur et c'est ce qui m'importait
Icon Productions, la société de production de Mel Gibson, a des difficultés à trouver des investisseurs, même en mettant en avant Mel Gibson comme tête d'affiche du film. Warner Bros. est prêt à apporter des fonds au projet si Mel Gibson accepte de signer pour un nouvel épisode de L'Arme fatale, ce que refuse l'acteur. Paramount Pictures est d'accord pour distribuer le film aux États-Unis et au Canada, à condition que la 20th Century Fox se porte comme partenaire pour les droits internationaux. Le projet de Braveheart prend tellement de temps à Mel Gibson que Luc Besson finit par abandonner l'idée de lui donner le rôle principal du Cinquième Élément, malgré l'accord de l'acteur pour tourner dans ce film. Entretemps, Mel Gibson a fait appel à Terry Gilliam pour diriger Braveheart, mais ce dernier a décliné la proposition et il a donc décidé de le réaliser lui-même.
Tournage
Durant le tournage, l'équipe passe six semaines en Écosse alors que les principales scènes de bataille sont tournées en Irlande, avec la participation de membres de la réserve de l'armée irlandaise, auxquels il a été accordé exceptionnellement le droit de se faire pousser la barbe. Pour minorer les coûts, Mel Gibson utilise les mêmes figurants pour jouer les soldats des deux camps. Le nombre de figurants monte jusqu'à 1 600 pour certaines scènes. Mel Gibson a par la suite adouci les scènes de bataille pour éviter que le film soit classé NC-17 par la MPAA.
Les séquences d'intérieur furent filmées dans les studios Ardmore, et de nombreuses scènes ont été tournées au château du Roi Jean à Limerick, qui fut déjà utilisé pour des scènes de Au-delà de la gloire de Samuel Fuller. Les scènes concernant le quartier général de Wallace sont elles tournées au glen Nevis. La ville fortifiée d'York est en fait le château de Trim, dans le comté de Meath en Irlande
Mel Gibson a dit s'être inspiré des grandes épopées cinématographiques qu'il aimait dans son enfance, comme Spartacus de Stanley Kubrick ou Les Grands Espaces de William Wyler. Dans le making-of du DVD, il raconte qu'il a beaucoup appris de George Miller et Peter Weir, deux réalisateurs qui l'ont dirigé au début de sa carrière. L'atmosphère celtique du film est en partie expliquée par les origines irlandaises de Mel Gibson.
Musique
La musique originale de Braveheart est composée et dirigée par James Horner, et interprétée par l'Orchestre symphonique de Londres. La bande originale est éditée en 1995 par le label Decca, puis un autre album, intitulé More Music from Braveheart et édité en 1997, également par Decca, proposait d'autres extraits et comportait des dialogues du film.
Accueil
Accueil critique
Braveheart recueille 77 % de critiques positives, avec une note moyenne de 7,1/10 et sur la base de 77 critiques collectées, sur le site internet Rotten Tomatoes. Il obtient un score de 68/100, sur la base de 20 critiques, sur Metacritic. En 2008, le magazine Empire l'a classé à la 320e place dans sa liste des 500 meilleurs films de tous les temps.
En France, le site Allociné propose une note moyenne de 2,6⁄5 à partir de l'interprétation de critiques provenant de 5 titres de presse
Box-office
Braveheart a rapporté au total 210 409 945 $ au box-office mondial (dont 75 609 945 $ aux États-Unis), se classant ainsi au treizième rang des plus grands succès cinématographiques de 1995. En France, il a réalisé 1 231 534 entrées. Il est actuellement le 696e plus grand succès de l'histoire du cinéma et le 12e plus grand succès mondial de l'année 1995
Controverses
Braveheart a créé la polémique à cause de son caractère extrêmement violent. Mel Gibson a eu des démêlés avec des organismes de protection des animaux qui ont cru que les chevaux utilisés dans les violentes scènes de combat étaient réels, alors qu'ils étaient en réalité faux.
Le film fut également pointé du doigt pour ses invraisemblances historiques :
La véritable bataille de Stirling a pour élément principal un pont. Ce pont n'apparaît pas dans le film. La bataille telle qu'elle apparaît présente plus de ressemblances avec celle de Bannockburn, citée à la fin du film.
William Wallace n'a jamais rencontré Isabelle. En 1305, année de la mort de Wallace, elle n'était pas encore mariée à Édouard II d'Angleterre (les noces n'ont lieu que trois ans plus tard) et elle n'était âgée que de 13 ans.
Aucun Écossais ne portait de kilt à l'époque, en effet c'est un vêtement plus tardif, datant du xvie siècle.
La révolte des Écossais aurait, d’après le film, débuté à la suite de la pratique du droit de cuissage par les seigneurs anglais. Dans la piste audio des commentaires du film, Mel Gibson dit qu'il a inventé cette pratique qu'il a dénommée : prima nocte. En réalité, il n'existe aucune preuve que cette pratique ait existé au Moyen Âge.
Enfin, le film a été qualifié d'anglophobe
Version Longue
Une version longue a été réalisée avec une scène principalement allongée de la torture de William Wallace, censée représenter la sentence médiévale hanged, drawn and quartered et montrer toutes les tortures que cet homme avait endurées.
Distinctions
Le 25 mars 1996, Braveheart a remporté cinq oscars sur dix nominations. Parmi les autres récompenses obtenues par le film, les plus importantes sont trois BAFTA Awards et un Golden Globe.
Autour du film
Braveheart a suscité un intérêt considérable pour l'Écosse et l'histoire écossaise, non seulement à travers le monde, mais aussi en Écosse elle-même. Les fans viennent de partout dans le monde pour voir les endroits en Écosse, où William Wallace s'est battu pour la liberté écossaise, et aussi pour voir les lieux de tournage en Écosse et en Irlande. Une convention Braveheart s'est tenue en 1997 à Stirling le jour suivant le vote de la dévolution écossaise et en présence de 200 délégués du monde entier, dont l'auteur Randall Wallace, Wallace Seoras du Clan Wallace, l'historien écossais David Ross et Bláithín FitzGerald d'Irlande qui ont donné des conférences sur divers aspects du film. Plusieurs des acteurs y ont également assisté, dont James Robinson (William jeune), Andrew Weir (Hamish Jeune), Julie Austin (la jeune mariée) et Mhairi Calvey (Murron jeune). Le film est considéré par Lin Anderson (en), auteur de Braveheart: From Hollywood to Holyrood, comme ayant joué un rôle significatif en affectant le paysage politique écossais du milieu vers la fin des années 1990.
Dans le milieu de la musique apparentée au genre punk hardcore ou metalcore, où le public anime un pogo très violent, l'une des phases (souvent amenées par le chanteur du groupe se produisant sur scène) s'appelle le « braveheart » (ou mur de la mort — wall of death — ou encore le war). Il s'agit, dans la fosse, de séparer le public en deux : une partie à gauche de la scène, l'autre à droite, et au moment d'un top départ (souvent donné par le chanteur depuis la scène), les deux parties se ruent l'une sur l'autre avec violence. Cette appellation vient de la scène du film où les deux armées opposées se ruent l'une sur l'autre lors d'une bataille.
« Suite »
En 2019, Angus Macfadyen reprend son rôle de Robert the Bruce dans Robert the Bruce de Richard Gray.
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Henry Kissinger, né Heinz Alfred Kissinger le 27 mai 1923 à Fürth en Allemagne, est un diplomate américain, politologue et consultant en géopolitique.
Allemand de naissance, de confession juive, il émigre aux États-Unis en 1938 pour fuir les persécutions nazies et est naturalisé en 1943. Interprète pour les services secrets américains durant la Seconde Guerre mondiale en Europe, il devient pour une courte période administrateur de la ville de Krefeld.
De retour aux États-Unis en 1946, il étudie à Harvard avant de se lancer en politique. D'abord conseiller à la sécurité nationale américaine, il devient secrétaire d'État du gouvernement républicain de Richard Nixon, poste qu'il occupe ensuite sous Gerald Ford. Promoteur de la Realpolitik, il joue un rôle important dans la diplomatie américaine au cours de la guerre froide de 1968 à 1977, en étant notamment, en 1973, l'un des artisans de la signature des accords de paix de Paris. Il inspire la politique de la Détente avec l’Union soviétique et joue un rôle crucial dans le rapprochement avec la Chine à partir de 1971.
Kissinger reçoit le prix Nobel de la paix en 1973 pour son action dans la résolution de la guerre du Viêt Nam. Ce prix est notamment marqué par la démission de deux membres du comité, en guise de protestation. Figure médiatique, souvent décrit comme brillant, il reste un personnage controversé, sa politique étrangère lui crée de nombreuses inimitiés, aussi bien du côté de la gauche pacifiste, que de certaines associations humanitaires et de la droite anticommuniste.
Il est fondateur de Kissinger Associates et en assure la présidence. Entreprise de conseil en relations internationales, elle a pour clients des firmes multinationales qu'elle assiste dans leurs négociations de contrats commerciaux avec des États. Il a par ailleurs écrit une douzaine d'ouvrages sur l'histoire diplomatique et les relations internationales.
Omar Nelson Bradley, né le 12 février 1893 à Clark (Missouri) et mort le 8 avril 1981 à New York, est un militaire américain. Il a été l'un des principaux chefs de l'armée américaine sur les théâtres nord-africain et européen au cours de la Seconde Guerre mondiale. Il commandait le navire amiral USS Augusta au large d'Omaha Beach pendant l'opération Overlord. Il a été élevé au grade de General of the Army — « cinq étoiles » — et a été le premier chef d'État-Major inter-armes des États-Unis du 16 août 1949 au 15 août 1953.
Kenneth Donald Rogers dit Kenny Rogers, né le 21 août 1938 à Houston (Texas) et mort le 20 mars 2020 à Sandy Springs (Géorgie), est un acteur, chanteur de musique country et compositeur américain.
Famille
Kenny Rogers est le quatrième des sept enfants de Floyd Rogers et de sa femme Lucille, respectivement charpentier et infirmière. D'après les registres de naissances de l'État du Texas, son deuxième prénom est Ray et il est en effet parfois appelé "Kenneth Ray Rogers" dans les génériques des films auxquels il participe.
Carrière
Sa carrière commence pendant les années 1950, quand Kenny Rogers enregistre plusieurs chansons avec un groupe de doo-wop appelé The Scholars. Il n'est pas le chanteur principal, et le groupe s'arrête après deux singles quand le leader décide de faire une carrière solo.
Resté seul, Kenny Rogers lance son propre single That Crazy Feeling (1958) et connaît un petit succès. Il rejoint The Bobby Doyle Trio, groupe de jazz avec lequel il joue dans des clubs et enregistre avec Columbia Records. Le groupe se sépare en 1965 et le single jazz que Rogers enregistre l'année suivante pour Mercury Records est un échec. Rogers travaille en tant que producteur, auteur et musicien pour d'autres artistes, dont les chanteurs country Mickey Gilley et Eddy Arnold. En 1966, il rejoint les New Christy Minstrels en tant que chanteur et contrebassiste.
Le succès du groupe n'étant pas celui sur lequel il compte, Kenny Rogers quitte le groupe, entraînant avec lui trois autres membres : Mike Settle, Terry Williams et Thelma Camacho. Ensemble, ils créent First Edition en 1967, qui devient "Kenny Rogers and The First Edition", et accumulent les succès dans les classements de ventes de musique pop et country avec, entre autres, Somethings Burning, Ruby, Don't Take Your Love to Town, Reuben James et Just Dropped In (To See What Condition My Condition Was In). Pendant cette période, Rogers présente tous les aspects du hippie : long cheveux bruns, boucle d'oreille et lunettes de soleil rose. Rétrospectivement surnommé "Hippie Kenny", Rogers a un style vocal beaucoup plus doux à cette époque que celui qu'il aura plus tard.
Quand le groupe se sépare en 1976, Kenny Rogers lance sa carrière solo. Ses compositions deviennent rapidement plus policées, chantées avec une voix parfois rauque mais toujours mélodieuse qui attire le public pop tout comme les fans de country. Plus de 60 chansons enregistrées par Kenny Rogers ont atteint le top 40 des meilleures ventes US (dont 25 se sont placées en no 1 des ventes) et 50 de ses albums se sont classés dans les meilleures ventes. Ses compositions ont aussi été utilisées dans de nombreuses bandes originales de films tels que Convoy, Urban Cowboy et The Big Lebowski.
Sorti en novembre 1978, l'album The Gambler se vend entre 30 et 35 millions d'exemplaires, ce qui représente un quart de ses ventes totales d'albums
.
Kenneth Rogers chante également dans le célèbre morceau We Are the World.
Il sort en 1980 ce qui reste un des plus grands succès de sa carrière : Lady (en).
Il meurt le 20 mars 2020 à son domicile de Sandy Springs en Géorgie, de causes naturelles, et est inhumé au cimetière d'Oakland à Atlanta
Vie privée
Marié cinq fois, sa quatrième femme était l'actrice Marianne Gordon Rogers. Puis, jusqu'à sa mort, il vécut avec Wanda Miller. Il a une fille et quatre fils, dont des jumeaux nés en 2003.