Monde : Etats Unis
Joseph Ira Dassin, dit Joe Dassin, né le 5 novembre 1938 à New York (États-Unis) et mort le 20 août 1980 à Papeete (Polynésie française), est un chanteur, compositeur et écrivain américano-français
En seize ans de carrière (1964-1980), il a connu de nombreux succès en France et dans la francophonie, mais aussi, en chantant dans d'autres langues que le français, en Russie, en Finlande, en Grèce, et en Allemagne. Au total, Joe Dassin a vendu plus de 50 millions de disques dans le monde dont près de 17 millions en France (10 millions de 45T et 7 millions d'albums).
Joseph Levitc, dit Jerry Lewis, est un humoriste, acteur, producteur et réalisateur de cinéma américain, né le 16 mars 1926 à Newark (New Jersey) et mort le 20 août 2017 à Las Vegas (Nevada).
Biographie
Premières années et duo humoristique avec Dean Martin
Dean Martin et Jerry Lewis en 1955.
Né de parents russes juifs, fils de Daniel Levitch, acteur de spectacles de variétés, il monte sur scène avec eux à l'âge de 5 ans, provoquant l'hilarité du public. Cependant, il est élevé par sa grand-mère et souffre de l'absence de ses parents, continuellement en tournée. À 15 ans, il crée un numéro de pantomime dans lequel il parodie des artistes à la mode, ce qui lui vaut un succès réel mais modeste.
Danny Lewis de son nom d'artiste, Jerry Lewis se fait connaître en formant le duo comique Martin and Lewis avec le chanteur Dean Martin. Ils se démarquent de la majorité des comiques des années 1940 en jouant surtout sur l'interaction entre deux comiques, plutôt que de réciter des sketches planifiés. À la fin des années 1940, ils sont nationalement connus, d'abord pour leurs représentations dans les boîtes de nuit, puis en tant que vedettes de cinéma (Parachutiste malgré lui, Amours, délices et golf, etc.). Ils embrayent sur la production de films pour la télévision et se séparent en 1956.
Succès cinématographique en solo
Jerry Lewis, alors en solo, joue dans le film Le Délinquant involontaire (The Delicate Delinquent) en 1957. Il est ensuite tête d'affiche de cinq autres films, avant d'écrire, jouer, produire et réaliser lui-même Le Dingue du palace (The Bellboy) en 1960. Il est le pionnier de la régie vidéo (Video assist), en utilisant une caméra vidéo sur le plateau en même temps qu'il filme, pour pouvoir visualiser immédiatement le résultat. Cette technique devient un standard dans l'industrie.
Il réalise plusieurs autres films, dont Le Tombeur de ces dames (The Ladies Man) 1961, Le Zinzin d'Hollywood (The Errand Boy) 1961 et le fameux Docteur Jerry et Mister Love (The Nutty Professor) 1963. La popularité de Jerry Lewis décline aux États-Unis à partir de la fin des années 1960 mais il conserve une partie de sa renommée à l'étranger, essentiellement en Europe. Alors que sa popularité baisse aux États-Unis, il est particulièrement soutenu en France par les revues Positif et Les Cahiers du cinéma, et le critique Robert Benayoun contribue grandement à éclairer l'importance de ses films.
Mauvaise chute et déclin
En mars 1965, à la suite d'une cascade ratée dans un gag où il tomba sur le dos sur un câble métallique, il se blesse deux vertèbres. Il reste paralysé pendant une journée (27 heures exactement). Pour contenir la douleur chronique, il prend des antalgiques pendant des dizaines d'années. Il pense, un moment, au suicide, puis il découvre en 2002 la neurostimulation. Il vivait alors avec des électrodes implantées dans la colonne vertébrale et un dispositif type pacemaker placé dans l'abdomen.
En 1966, il organise le Labor Day Telethon For The Muscular Dystrophy Association, œuvre de charité à laquelle il était déjà publiquement associé depuis dix ans.
Il ouvre une chaîne de 2 400 salles de cinéma mais ses affaires, autrefois florissantes, fluctuent. En 1972, il joue et réalise The Day the Clown Cried, une comédie dont l'action se déroule dans un camp de concentration nazi. À cause d'un imbroglio juridique, le film ne sort pas en salles et partage les quelques personnes à l'avoir visionné. Cet échec le terrasse.
Retour au premier plan
Après huit ans d'absence cinématographique, Jerry Lewis revient au début des années 1980 dans Au boulot... Jerry ! (Hardly Working), qu'il joue et réalise. Il enchaîne, en 1983, avec un rôle à contre-emploi dans La Valse des pantins (The King of Comedy) de Martin Scorsese, qui est applaudi par la critique.
En 1984, Jack Lang, ministre de la Culture français, lui remet la Légion d'honneur. En 2006, le ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres l'élève au rang de commandeur du même ordre.
En 1984, il joue dans deux nanars français, Par où t'es rentré ? On t'a pas vu sortir et Retenez-moi... ou je fais un malheur !, à la condition qu'ils ne soient pas diffusés aux États-Unis.
Le 6 décembre 1987, il présente le 1er Téléthon en France, diffusé sur Antenne 2.
En janvier 1993, on le retrouve dans le long-métrage d'Emir Kusturica Arizona Dream, aux côtés de Johnny Depp, Faye Dunaway et Vincent Gallo.
Dernières années
En 2006, il interprète le rôle-titre d'un épisode de la série télévisée américaine New York, unité spéciale (Law & Order Special Victims Unit) (saison 8, épisode 4, « Uncle »).
En 2008, Jerry Lewis travaille avec Drake Bell dans le film d'animation The Nutty Professor. En mai 2011, Jerry Lewis annonce qu'il présentera son dernier Téléthon contre la dystrophie musculaire, l'acteur étant affaibli par d'importants problèmes de santé, notamment une fibrose pulmonaire.
En 2009, il reçoit un Oscar d'honneur.
L'avant-dernier film où Jerry Lewis apparaît en tant qu'acteur, Max Rose (sorti en 2013), est un drame écrit et réalisé par Daniel Noah, produit par Lawrence Inglee (en). Lewis y joue le rôle d'un vieil homme qui retrouve goût à la vie malgré la disparition de sa femme. Le film est sélectionné au festival de Cannes 2013.
Dans son dernier film, Le Casse (The Trust), tourné à l'âge de 90 ans, sorti en 2016, il joue le père vieillissant de Nicolas Cage.
Mort
Il meurt le 20 août 2017, à l'âge de 91 ans, d'une maladie cardiovasculaire à Las Vegas.
Vie privée
Première épouse : Patti Palmer (née Esther Calonico), une chanteuse du groupe The Ted Fio Rito Orchestra ; ils se marient le 3 octobre 1944 et divorcent en septembre 1980. Ils ont eu six enfants : Gary Lewis (né le 30 juin 1945, il fait partie du groupe Gary Lewis and the Playboys), Ronald Lewis (adopté en juin 1950), Scott Lewis (né en février 1956), Christopher Lewis (né en octobre 1957), Anthony Lewis (né en octobre 1959), Joseph Lewis (né en janvier 1964, mort d'une surdose de stupéfiants en 2009).
Seconde épouse : SanDee Pitnick, une actrice ; ils se marient le 13 février 1983. Ils ont eu un enfant, Danielle Sarah Lewis (adoptée en mars 1992).
Il a sept petits-enfants et une arrière-petite-fille.
Politique
Jerry Lewis s'est défendu de vouloir donner à ses films une dimension politique, même si les critiques français saluent sa critique du consumérisme et de l'American way of life. Il a affirmé que les deux pires catastrophes des dernières décennies avaient été l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy et l'élection de Richard Nixon.
Le 29 août 1970, il organise avec Frank Sinatra à Richmond, dans l'Indiana, un concert en soutien à la famille de Dan Mitrione, agent du FBI exécuté par les Tupamaros qui avait mis en oeuvre pour la dictature uruguayenne une procédure de torture systématique et est alors présenté aux États Unis comme un héros de l'anticommunisme. En 2017, il déclare que « Trump ferait un bon président car c'est un bon showman »
Hommage
1984 : Officier de la Légion d'honneur
2006 : Commandeur de la Légion d'honneur
(11548) Jerrylewis, astéroïde.
Filmographie
Comme acteur
1949 : How to Smuggle a Hernia Across the Border (court métrage)
1949 : Ma bonne amie Irma (My Friend Irma) : Seymour
1950 : Irma à Hollywood (My Friend Irma Goes West) : Seymour
1950 : Le Soldat récalcitrant (At War with the Army) : Première classe Alvin Korwin
1951 : Bon sang ne peut mentir (That's My Boy) : Junior Jackson
1952 : La Polka des marins (Sailor Beware) : Melvin Jones
1952 : Parachutiste malgré lui (Jumping Jacks) : Hap Smith
1952 : En route vers Bali (Road to Bali) : Femme dans le rêve de Lala (non crédité au générique)
1952 : Le Cabotin et son compère (The Stooge) : Theodore Ted Rogers
1953 : Fais-moi peur (Scared Stiff) : Myron Mertz
1953 : Amour, Délices et Golf (The Caddy) : Harvey Miller, Jr.
1953 : Un galop du diable (Money from Home) : Virgil Yokum
1954 : C'est pas une vie, Jerry (Living It Up) : Homer Flagg
1954 : Le clown est roi (Three ring circus) : Jerome F. Jerry Hotchkiss
1955 : Un pitre au pensionnat (You're Never Too Young) : Wilbur Hoolick
1955 : Artistes et Modèles (Artists and Models) : Eugene Fullstack
1956 : Le Trouillard du far west (Pardners) : Wade Kingsley Jr. / Wade Kingsley Sr.
1956 : Un vrai cinglé de cinéma (Hollywood or Bust) : Malcolm Smith
1957 : Le Délinquant involontaire (The Delicate Delinquent) : Sidney L. Pythias
1957 : P'tite tête de troufion (The Sad Sack) : Meredith C. Bixby
1958 : Trois bébés sur les bras (Rock-a-Bye Baby) : Clayton Poole
1958 : Le Kid en kimono (The Geisha Boy) : Gilbert Wooley
1959 : Tiens bon la barre matelot (Don't Give Up the Ship) : John Paul Steckler I / John Paul Steckler IV / John Paul Steckler VII
1959 : Li'l Abner : Itchy McRabbit (brève apparition)
1960 : Mince de planète (Visit to a Small Planet) : Kreton
1960 : Raymie : Chanteur du générique
1960 : Le Dingue du Palace (The Bellboy) : Stanley / Lui-même
1960 : Cendrillon aux grands pieds (Cinderfella) : Cinderfella
1961 : Le Tombeur de ces dames (The Ladies Man) : Herbert H. Heebert / Mama Heebert
1961 : Le Zinzin d'Hollywood (The Errand Boy) : Morty S. Tashman
1962 : L'Increvable Jerry (It'$ Only Money) : Lester March
1963 : Docteur Jerry et Mister Love (The Nutty Professor) : Professeur Julius Kelp / Buddy Love / Baby Kelp
1963 : Un chef de rayon explosif (Who's Minding the Store?) : Norman Phiffier
1964 : Jerry souffre-douleur (The Patsy) : Stanley Belt / Chanteurs du trio
1964 : Jerry chez les cinoques (The Disorderly Orderly) : Jerome Littlefield
1965 : Les Tontons farceurs (The Family Jewels) : Willard Woodward / James Peyton / Everett Peyton / Julius Peyton / Capitaine Eddie Peyton / Skylock Peyton / « Bugs » Peyton
1965 : Ligne rouge 7000 (Red Line 7000) : Le chauffeur (brève apparition)
1965 : Boeing Boeing : Robert Reed
1966 : Trois sur un sofa (Three on a Couch) : Christopher Pride / Warren / Ringo / Rutherford / Heather
1966 : Batman (épisode le Rat de bibliothèque) : Lui-même
1966 : Tiens bon la rampe, Jerry (Way... Way Out) : Pete Mattemore
1966 : Un monde fou, fou, fou, fou (It's a Mad Mad Mad Mad World) (brève apparition)
1967 : Te casse pas la tête Jerry (Don't Raise the Bridge, Lower the River) : George Lester
1967 : Jerry la grande gueule (The Big Mouth) : Gerald Clamson / Syd Valentine
1968 : Silent Treatment
1969 : Cramponne-toi Jerry (Hook, Line & Sinker) : Peter Ingersoll / Fred Dobbs
1970 : One More Time : Bandleader (voix)
1970 : Ya, ya, mon général ! (Which Way to the Front?) : Brendan Byers III
1972 : The Day the Clown Cried : Helmut Doork
1980 : Rascal Dazzle : Narrateur
1980 : Au boulot... Jerry ! (Hardly Working) : Bo Hooper
1982 : Slapstick (Of Another Kind) (en) : Wilbur Swain / Caleb Swain
1983 : La Valse des pantins (The King of Comedy) : Jerry Langford
1983 : T'es fou Jerry (Smorgasbord ou Cracking Up) : Warren Nefron / DrPerks
1984 : Par où t'es rentré ? On t'a pas vu sortir : Clovis Blaireau
1984 : Retenez-moi... ou je fais un malheur ! : Jerry Logan
1987 : Fight for Life (TV) : Dr Bernard Abrams
1988 : Un flic dans la mafia (Wiseguy) (série TV) : Eli Sternberg
1989 : Cookie : Arnold Ross
1990 : Super Force (Super Force) (série TV)
1992 : Mr. Saturday Night : Invité
1993 : Arizona Dream : Leo Sweetie
1995 : Les Drôles de Blackpool (Funny bones) : George Fawkes
1995 : Jerry Lewis Stars Across America (TV) : Présentateur
2007 : New York, unité spéciale (saison 8, épisode 4) : Andrew Munch
2008 : The Nutty Professor (en) (TV) : Professeur Julius Kelp / Buddy Love (voix)
2013 : Max Rose de Daniel Noah : Max Rose
2016 : Le Casse d'Alex et Benjamin Brewer : le père de Stone
Comme réalisateur
1949 : How to Smuggle a Hernia Across the Border
1960 : Le Dingue du Palace (The Bellboy)
1961 : Le Tombeur de ces dames (The Ladies Man)
1961 : Le Zinzin d'Hollywood (The Errand Boy)
1963 : Docteur Jerry et Mister Love (The Nutty Professor)
1964 : Jerry souffre-douleur (The Patsy)
1965 : Les Tontons farceurs (The Family Jewels)
1966 : Trois sur un sofa (Three on a Couch)
1967 : Jerry la grande gueule (The Big Mouth)
1969 : The Bold Ones: The New Doctors (série TV)
1970 : One More Time
1970 : Ya, ya, mon général ! (Which Way to the Front?)
1972 : The Day the Clown Cried
1980 : Au boulot... Jerry ! (Hardly Working)
1983 : T'es fou Jerry (Smorgasbord ou Cracking Up)
Comme producteur
1957 : Le Délinquant involontaire (The Delicate Delinquent)
1958 : Trois bébés sur les bras (Rock-a-Bye Baby)
1958 : Le Kid en kimono (The Geisha Boy)
1960 : Le Dingue du Palace (The Bellboy)
1960 : Cendrillon aux grands pieds (Cinderfella)
1961 : Le Tombeur de ces dames (The Ladies Man)
1964 : Jerry chez les cinoques (The Disorderly Orderly)
1965 : Les Tontons farceurs (The Family Jewels)
1966 : Trois sur un sofa (Three on a Couch)
1967 : Jerry la grande gueule (The Big Mouth)
1969 : Cramponne-toi Jerry (Hook, Line & Sinker)
1970 : Ya, ya, mon général ! (Which Way to the Front?)
1996 : Le Professeur Foldingue (The Nutty Professor)
2000 : La Famille Foldingue (Nutty Professor II: The Klumps)
Comme scénariste
1949 : How to Smuggle a Hernia Across the Border
1960 : Le Dingue du Palace (The Bellboy)
1961 : Le Tombeur de ces dames (The Ladies Man)
1961 : Le Zinzin d'Hollywood (The Errand Boy)
1963 : Docteur Jerry et Mister Love (The Nutty Professor)
1964 : Jerry souffre-douleur (The Patsy)
1965 : Les Tontons farceurs (The Family Jewels)
1967 : Jerry la grande gueule (The Big Mouth)
1972 : The Day the Clown Cried
1980 : Au boulot... Jerry ! (Hardly Working)
1983 : T'es fou Jerry (Smorgasbord ou Cracking Up)
Comme compositeur
1961 : Le Zinzin d'Hollywood (The Errand Boy)
Voix françaises
Jacques Dynam dans : - La Polka des marins
- Fais-moi peur
- Amour, délices et golf
- Un galop du diable
- C'est pas une vie, Jerry
- Le clown est roi
- Un pitre au pensionnat
- Artistes et Modèles
- Le Trouillard du Far West
- Un vrai cinglé de cinéma
- Le Délinquant involontaire
- Trois Bébés sur les bras
- Tiens bon la barre matelot
- Mince de planète
- Le Dingue du Palace
- Cendrillon aux grands pieds
- Le Zinzin d'Hollywood
- Le Tombeur de ces dames
- L'Increvable Jerry
- Docteur Jerry et Mister Love
- Un chef de rayon explosif
- Jerry chez les cinoques
- Jerry souffre-douleur
- Boeing Boeing
- Trois sur un sofa
- Jerry la grande gueule
- Cramponne-toi Jerry
- Ya, ya, mon général !
| - Roger Carel dans :
- La Valse des pantins
- Retenez-moi... ou je fais un malheur !
- Un flic dans la mafia
- New York, unité spéciale
- Eddy Rasimi dans :
- Parachutiste malgré lui
- Le Kid en kimono
- William Coryn dans :
- La Polka des marins
- Le Kid en kimono
- Michel Roux dans :
- Les Tontons farceurs
- Tiens bon la rampe, Jerry
- Philippe Ariotti dans :
- et aussi
- Serge Lhorca dans Batman
- Francis Lax dans T'es fou Jerry
- Dominique Paturel dans Par où t'es rentré ? On t'a pas vu sortir
- Philippe Dumat dans Arizona Dream
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Télévision
Jerry Lewis est apparu à de nombreuses reprises à la télévision américaine dès 1950, soit dans des fictions ou des émissions de divertissement comme The Red Skelton Show (1970) ou What's My Line? émission populaire de jeu où il fut l'invité surprise sept fois (1954 avec Dean Martin, 1956 à deux reprises, 1960, 1961, 1962, 1966). Il prête sa voix au professeur John Frink dans l'épisode en version originale Simpson Horror Show XIV de la série Les Simpson. Dans les années 1970, il a également inspiré une série de dessins animés en 17 épisodes de 26 minutes réalisée par Filmation et intitulée Jerry Lewis (Will the Real Jerry Lewis Please Sit Down).
La Tuatara (terme Maori du nom d'un lézard de Nouvelle-Zélande) est une supercar conçue par le constructeur américain SSC North America (anciennement Shelby Super Cars) à partir de 2020, pour succéder à la SSC Ultimate Aero. Elle devait sortir en 2012, mais le projet fut abandonné par la marque, puis relancé en 2018 par Jerod Shelby.
Présentation
La Tuatara est annoncée en 2011 pour remplacer l'Aero, voiture la plus rapide au monde en 2007. Elle reçoit alors un V8 bi-turbo de 5,9 L de cylindrée développé en interne développant 1 350 ch et 1 733 N m de couple, accouplé à une boîte de vitesses robotisée à sept rapports.
Après l'abandon du projet et sept ans d'absence, le constructeur, toujours dirigé par Jerod Shelby, présente la SSC Tuatara de pré-série au Pebble Beach Concours d'Elegance en août 2018.
Le premier modèle de série de la SSC Tuatara est présenté au salon de Philadelphie le 8 février 2020 avec un nouveau moteur développé par Nelson Racing Engines basé en Californie du Sud.
Elle est dessinée par Jason Castriota, ancien designer de Pininfarina et Saab, qui a supervisé les Ferrari P4/5 by Pininfarina, Maserati GranTurismo et Ferrari 599 GTB Fiorano, et elle est produite à cent exemplaires à West Richland dans l'État de Washington.
Le châssis 001/100 est livré dans une teinte noire aux liserés rouges au Dr Lawrence Caplin (Larry Caplin), fondateur de la Dentrust Optimized Care Solutions, qui possède aussi une SSC Ultimate Aero.
Caractéristiques techniques
La SSC Tuatara est chaussée de pneus Michelin Pilot Sport Cup 2 245/35YR20 à l’avant et 345/30YR20 à l’arrière.
Motorisation
La Tuatara est motorisée par un V8 biturbo de 5,9 L développant 1 350 ch lorsqu'il est alimenté à l'essence et 1 750 ch lorsqu'il fonctionne à l'éthanol. Ce gain de puissance s'explique par la surconsommation lorsque le moteur est alimenté avec de l'E85. La vaporisation de l'E85 dans le moteur permet de refroidir la chambre de combustion, donc de réduire les risques de cliquetis et d'augmenter l'avance à allumage. Il est accouplé à une boîte de vitesses automatique CIMA à sept rapports.
Séries spéciales
Striker
V8 biturbo 1750 ch, 100 exemplaires.
Aggressor
V8 biturbo 2200 ch, 10 exemplaires.
Record de vitesse
Le 10 octobre 2020, la SSC Tuatara bat le record de vitesse détenu par la Bugatti Chiron, avec une vitesse de 508,7 km/h de moyenne sur un aller-retour, et 532,93 km/h en vitesse maximale, aux mains du pilote britannique Oliver Webb. Le record a été établi sur la même route, une portion de la route 160 à Pahrump dans l'État du Nevada aux États-Unis, où la Koenigsegg Agera RS a réalisé son record en 2017 avec 457,49 km/h. Mais ce record est sérieusement remis en doute notamment par le célèbre youtubeur Shmee150 qui accuse l'auto de n'avoir atteint que 450 km/h. Le constructeur SSC se défend en affirmant que le record a été homologué par Dewetron qui s’est appuyé sur plus de quinze satellites. Mais celle-ci dément les propos en expliquant qu'« aucune personne de Dewetron n’était présente lors du test ou n’était associée aux préparations » et « que nous ne pouvons pas garantir la validité des données ». SSC décide alors de retenter sa chance, et après un essai infructueux, le record est établi à 455,3 km/h avec une pointe à 460,4 km/h. Cette fois-ci, le record est certainement réel puisque la firme a fait appel à la société spécialisée Racelogic pour mesurer et valider les vitesses. Par ailleurs, ce record n'est pas définitif puisqu'il a été réalisé sur une distance plus courte, le tarmac du Kennedy Space Center (en Floride), au lieu d'une longue route en ligne droite du Nevada et que la voiture était pilotée par son propriétaire au lieu d'un pilote professionnel.
Concept car
La SSC Tuatara est préfigurée par le concept car SSC Tuatara concept présenté au Pebble Beach Concours d'Elegance 2011.
James Francis Cameron , né le 16 août 1954 à Kapuskasing (Canada) est un réalisateur, scénariste, producteur et explorateur de fonds marins canadien qui habite aux États-Unis. Il a réalisé et écrit les films, Terminator (1984), Aliens, le retour (1986), Abyss (1989), Terminator 2 : Le Jugement dernier (1991), True Lies (1994), Titanic (1997) et Avatar (2009).
En 1997, il bat un record avec Titanic, film consacré au naufrage de 1912. Le film est resté pendant onze ans le plus gros succès du box-office mondial et reçoit en 1998 l'Oscar du meilleur film et Cameron remporte la même année l'Oscar du meilleur réalisateur. Le film remporte également neuf autres Oscars. Le budget du film est de quelque 200 millions de dollars.
Il bat son propre record en 2009, avec Avatar, film de science-fiction, dont le budget est estimé à près de 400 millions de dollars. Le film bat également Titanic, en tant que plus grand succès du box-office mondial en 2010, et dégage en tout 2,78 milliards de dollars de recettes. Cameron, en tant que producteur et réalisateur de ce film, empoche environ 260 millions de dollars. Devant ce succès phénoménal, Cameron annonce rapidement qu’une trilogie est déjà prévue.
Il possède sa propre société de production : Lightstorm Entertainment.
Une étoile porte son nom sur l'Allée des célébrités canadiennes depuis 2008 ainsi que sur le Hollywood Walk of Fame depuis 2009.
Biographie
Jeunesse
James Cameron, fils de Phillip, un ingénieur électricien, et Shirley, une artiste, est né et a passé sa jeunesse au Canada, près des chutes du Niagara. Il a deux frères et deux sœurs. En 1971, il déménage à Brea (Californie), États-Unis, où il sera diplômé de physique à l'université d'État de Californie. Mais ses premiers gagne-pain seront mécanicien et conducteur de camions car il nourrit une tout autre ambition : le cinéma. Son premier court métrage : Xenogenesis, est financé par un consortium de dentistes.
Il officie alors comme réalisateur, producteur, coscénariste, monteur, directeur de la photographie, maquettiste et superviseur des effets spéciaux. Cette expérience lui permet de se faire remarquer en 1980 par Roger Corman qui l'engage dans sa compagnie New World Picture.
James Cameron travaille alors principalement sur les effets spéciaux avant d'être nommé directeur artistique sur Les Mercenaires de l'espace puis directeur de la photographie et réalisateur de deuxième équipe sur Galaxy of terror. Il travaille également aux effets spéciaux de New York 1997 de John Carpenter.
Remarqué, il est nommé réalisateur de Piranha 2 : Les Tueurs volants, une coproduction italo-américaine. Mais ses relations avec le producteur Ovidio G. Assonitis se dégradent, tant et si bien que celui-ci lui retire le contrôle artistique du film. James Cameron tente bien de pénétrer par effraction, la nuit, dans la salle de montage mais ses modifications sont systématiquement écartées par le producteur. Bien qu'étant cocrédité comme réalisateur, il reniera le film (souvent absent de ses filmographies officielles). Comme la plupart de ses œuvres suivantes, il existe deux versions du film, celle du producteur, la plus répandue, et le très rare remontage du réalisateur, exploité autrefois aux États-Unis en vidéo et disque laser.
Premiers succès
James Cameron en septembre 1988 .
En 1984, sur les cendres de son premier film, Cameron entame l'écriture du scénario de Terminator. Tourné pour 6 millions de dollars, Terminator en rapportera 80. Le film est produit par Gale Anne Hurd, qui devient ensuite sa femme. Mais bien avant cet immense succès, Hollywood l'avait remarqué, et les sollicitations se multiplient. Avant de tourner Terminator, il écrit la première mouture de Rambo 2 : La Mission, réécrit ensuite par Sylvester Stallone.
Pour la société de production Brandywine, il écrit Aliens le retour, avant de se voir proposer l'opportunité de le réaliser lui-même, à la suite du succès de Terminator. C'est sur ce tournage, dans les fameux Studios Pinewood en Angleterre, qu'il se mettra à dos les techniciens, les traitant de « syndicalistes fainéants », ceux-ci se vengeant en arborant des tee-shirts « je peux tout supporter : j'ai travaillé avec James Cameron ». Il renverra le premier directeur de la photographie, assurant lui-même la fonction avant qu'un remplaçant n'arrive. Finalement le film est un succès qui le conforte dans sa position de nouveau génie d'Hollywood, et lui permet de monter avec Gale Anne Hurd un nouveau projet, Abyss.
Pour tourner Abyss, James Cameron se donnera les moyens de ses ambitions : budget hollywoodien, tournage dans une centrale nucléaire en cours de construction noyée par plus de 26 000 m3 d'eau, invention (avec son frère Mike) de caméras révolutionnaires pour filmer sous l'eau, effets spéciaux en images de synthèse dernier cri. Il pousse ses acteurs à bout, dans des conditions de tournage déjà éprouvantes (Ed Harris craquera à plusieurs reprises et Mary Elizabeth Mastrantonio quittera définitivement le plateau après le tournage de la scène de sa résurrection). Pourtant le film ne recevra qu'un accueil mitigé (1989).
À cette époque, il a déjà eu deux épouses. La troisième sera Kathryn Bigelow, réalisatrice au style assez violent, dont le goût pour les scènes d'action musclées et les personnages de femmes fortes la rapprochent indéniablement de son mari. Celui-ci produira pour elle Point Break et Strange Days, tout en co-écrivant également ces deux films, bien qu'il ne soit pas crédité à l'écran pour le premier3. Son prochain projet personnel sera Terminator 2 : Le Jugement dernier, suite des aventures de Sarah Connor campée par Linda Hamilton, qui deviendra plus tard sa quatrième épouse. Comme il l'avait prouvé avec ses films précédents, James Cameron est un pionnier des images de synthèse, repoussant toujours plus loin les limites du possible. Terminator 2 n'y fera pas exception. Pour un budget record à l'époque de 100 millions de dollars, cette nouvelle association avec Arnold Schwarzenegger rapportera plus de 500 millions de dollars à travers le monde, tant et si bien que lorsque l'acteur essuie un de ses premiers échecs avec Last Action Hero, c'est tout naturellement qu'il se tournera vers son réalisateur fétiche pour redorer son blason.
Après la tentative avortée de monter un film autour du personnage de Spider Man, avec l'autrichien dans le rôle du super-vilain, la troisième collaboration entre les deux hommes sera finalement True Lies, remake de la comédie française La Totale ! de Claude Zidi. Bénéficiant d'un budget bien supérieur, le film de Cameron multiplie les scènes d'actions, dans une ambiance tranchant avec le reste de sa filmographie. Une partie des effets spéciaux numériques est pour la première fois assurée par Digital Domain, compagnie qu'il a fondée en 1993, et qu'il quittera en 1998.
1997 : Titanic
Après une décennie passée à révolutionner les effets spéciaux et à monter des projets toujours plus novateurs, James Cameron n'est toujours pas comblé. Lors de la production d'Abyss, il a accumulé une abondante documentation à propos du destin tragique du Titanic. L'idée a fait son chemin, et il s'attelle à réaliser ce qui s'avèrera être le film de tous les excès. Coproduit par deux studios « frères ennemis », 20th Century Fox et Paramount Pictures, le film, budgété à 150 millions de dollars, en coûtera finalement plus de 200, un nouveau record, soit plus que le prix qu'avait coûté la fabrication du Titanic en son temps, le paquebot étant reconstruit presque à l'identique. De nombreuses rumeurs circuleront sur ce film, notamment qu'il sera un gouffre financier, menant à une faillite certaine les deux studios qui en assurent le financement. James Cameron sera d'ailleurs obligé de sacrifier son salaire de réalisateur et son intéressement aux recettes afin de prouver sa foi dans le projet. Finalement, Titanic devient à sa sortie le plus gros succès de l'histoire du cinéma avec plus de 1,8 milliard de dollars de recettes et le réalisateur en sera largement récompensé, financièrement d'abord, mais aussi par onze oscars dont trois pour lui-même (seuls Ben-Hur et Le Retour du Roi en ont obtenu autant).
Par la suite, James Cameron décide d'élargir ses visées avec la série télévisée Dark Angel pour commencer, qu'il produit et dont il réalise l'épisode final, puis avec une série de documentaires : Les Fantômes du Titanic dans lequel il expérimente le tournage en trois dimensions, Expedition: Bismarck sur un autre naufrage célèbre, Aliens of the Deep sur les étranges créatures des fonds sous-marins, et Volcanoes of the Deep Sea. Il fut même question qu'il embarque à bord d'un Soyouz russe à destination de la station Mir, épopée qu'il n'aurait sans doute pas manqué de filmer. En outre, il produira le film Solaris pour Steven Soderbergh, en sa qualité d'expert en science-fiction et en effets spéciaux.
En mai 2006 James Cameron revend à la firme d'investissement WyndCrest (dont fait notamment partie le réalisateur Michael Bay) Digital Domain, la compagnie spécialisée dans les effets spéciaux en images de synthèse qu'il avait cofondée avec son collaborateur de longue date Stan Winston. Depuis sa création en 1993, Digital Domain aura notamment contribué à Apollo 13, Armageddon, Le Jour d'après, I, Robot ou encore L'Étrange Histoire de Benjamin Button, oscar des meilleurs effets spéciaux en 2009.
2009 : Le phénomène Avatar
Cameron au Comic-Con 2009 en train de promouvoir Avatar
En 2009, il réalise le nouveau film le plus cher de l'histoire, Avatar, basé sur un scénario qu'il avait écrit au début des années 1990, mais qu'il n'avait pu tourner pour des raisons techniques. En effet, la rumeur de l'époque voulait que ce film nécessite la mise au point de personnages en images de synthèse photoréalistes (le titre sous-entend que ces trompe-l'œil seraient au cœur de l'histoire), chose alors impossible. C'est en découvrant le personnage en synthèse de Gollum du Seigneur des Anneaux de Peter Jackson que Cameron se sent enthousiaste pour réaliser avec des effets spéciaux novateurs Avatar. Le long métrage de 2h42 sort en France le 16 décembre 2009. Douze ans après Titanic, Avatar devient le plus gros succès du réalisateur. Il pulvérise aussi son propre record de recettes avec 2 787 965 087 dollars aujourd'hui et prend donc la place de Titanic dans le box office mondial.
Fin août 2010, Avatar sera de retour dans les salles de cinéma. En effet, cette "édition spéciale avatar" comprend des scènes supplémentaires, au total neuf minutes complémentaires au film de départ.
2012 : Challenger Deep
Le 26 mars 2012, à bord du mini sous-marin Deepsea Challenger, James Cameron a exploré en solo plusieurs heures durant, le site le plus profond connu de la croûte terrestre, dans la fosse des Mariannes dans l'océan Pacifique, nommé Challenger Deep. Il a établi un record de profondeur en solitaire, par 10 898 mètres de fond à 7 h 52 heure locale, soit dimanche 25 mars 2012 à 21 h 52 UTC. Toutefois, dès 1960, l'explorateur océanographe suisse Jacques Piccard et le lieutenant américain de la Navy Don Walsh avaient réussi une plongée en bathyscaphe à 10 916 mètres de profondeur.
Lors de l'expédition Deepsea Challenge, le réalisateur d'Abyss y a passé plusieurs heures, réalisant des prises d'échantillons et ramenant des images destinés à mieux connaître et comprendre cette zone largement inconnue de la planète.
James Horner, né le 14 août 1953 à Los Angeles (Californie) et mort le 22 juin 2015 près de Santa Barbara (Californie), est un compositeur de musique de films américain.
Il est connu pour avoir introduit des éléments musicaux électroniques et des chœurs dans nombre de ses partitions musicales.
La musique qu'il a composée pour Titanic lui a valu plusieurs récompenses, dont deux Oscars, un Golden Globe et deux Grammy Awards.
Biographie
Enfance
James Horner, fils d'un couple d'immigrés autrichiens, Joan (née Fraenkel) et Harry Horner.
Ce dernier exerçait des fonctions de chef décorateur, scénariste et occasionnellement réalisateur de film.
Il commença à jouer du piano à l'âge de cinq ans puis passa ses jeunes années à Londres où il fréquenta le Royal College of Music. Il rejoignit plus tard le lycée de Verde Valley à Sedona en Arizona. Il obtint ensuite un diplôme de premier cycle à l'université de Californie du Sud puis un master. Il commença alors à travailler son doctorat à l'université de Californie à Los Angeles où il étudia entre autres avec Paul Chihara. Après plusieurs compositions pour l'American Film Institute au cours des années 1970, il cessa d'enseigner la théorie musicale à l'UCLA et se tourna vers la composition de bandes originales.
Œuvre
En 1979, James Horner compose sa première musique de film pour Les Mercenaires de l'espace réalisé par Jimmy T. Murakami, produit par Roger Corman. En 1982, il crée la musique originale du film Star Trek 2 : La Colère de Khan, devenant ainsi un compositeur de première importance.
Parmi ses œuvres fondatrices, il faut citer les partitions de Brainstorm, La Foire des ténèbres et Krull, toutes trois composées en 1983 et qui l'amènent très vite à travailler sur de grosses productions telles que Aliens, le retour de James Cameron ou bien encore Le Nom de la rose de Jean-Jacques Annaud en 1986.
Son style musical s'affirme avec la partition de Glory en 1989 puis Les Experts en 1992, où il s'oriente vers une orchestration plus mesurée et subtile. À ce titre, l'une de ses plus belles réussites est sa composition pour le film Braveheart en 1995, qui lui vaut une reconnaissance publique et un succès critique.
En 1997, il compose la musique de Titanic ainsi que la chanson titre My Heart Will Go On chantée par Céline Dion, qui bat le record précédent en restant 16 semaines à la première place du Top 200 des albums de Billboard, et qui lui vaut un Oscar de la meilleure musique en 1998. La bande originale du film s'est vendue a plus de 30 millions d'exemplaires dans le monde.
Il a à son actif plus de 150 musiques de films parmi lesquels Cocoon, Willow, Apollo 13 (Ron Howard), Le Masque de Zorro (Martin Campbell), Troie (Wolfgang Petersen), et plus récemment le blockbuster Avatar pour lequel il collabore une nouvelle fois avec James Cameron.
Après son éviction de Roméo et Juliette (2013) au terme de l'enregistrement de la musique et sa non-reconduction sur la franchise The Amazing Spider-Man, James Horner prend un peu de recul par rapport au cinéma. Il profite de cette année sabbatique pour se consacrer à des œuvres de concert (dont un double concerto pour violoncelle et orchestre créé en première mondiale le 12 novembre 2014 par Mari et Hakon Samuelsen avec l'Orchestre philharmonique royal de Liverpool placé sous la direction de Vasily Petrenko) puis préparer le concert Titanic qui a lieu en première mondiale les 13, 14 et 15 mars 2015 au KKL de Lucerne en Suisse, puis le 27 avril 2015 au Royal Albert Hall de Londres.
Controverses
L'œuvre de James Horner fait débat dans la communauté de la musique de films, certains de ses détracteurs l'accusant de plagier certains compositeurs classiques comme Sergueï Prokofiev ou Dmitri Chostakovitch, voire ses contemporains (Jerry Goldsmith), ainsi que cela lui était demandé par les producteurs des films en question, notamment au début de sa carrière, influence dont il s'émancipa assez rapidement.
La musique pour Willow est un exemple à charge : Willow's Theme ressemble ostensiblement au début du premier mouvement de la Symphonie no 3 en mi bémol majeur de Robert Schumann. Introduit dans Escape from the Tavern, le thème est orchestré dans un style musical évoquant celui des compositions de Erich Wolfgang Korngold pour les scènes d'action des films de cape et d'épée des années 1940. Le thème joué à la flute dans Elora Danan est emprunté à Mir Stanke le (Chant de moisson thrace), popularisé par le chœur Le Mystère des voix bulgares. Ces « emprunts » ne sont pas crédités au générique du film, ce sont pourtant ces deux thèmes que l'on retient de la musique du film.
D'autres ne voient en lui qu'un compositeur répétant à l'infini les mêmes techniques de composition, comme l'utilisation qu'il fait des quatre mêmes notes pour représenter le danger, surnommé le « Danger Motif » lui-même emprunté à la Symphonie No. 1 Op.13 en Ré mineur de Sergueï Rachmaninov (et que l'on peut retrouver dans Willow, Troie, En pleine tempête, Stalingrad, Le Masque de Zorro, Avatar ou Titanic). Dans le même ordre d'idées, certains passages musicaux du film 48 heures sont repris quasiment à l'identique dans Commando ou Danger immédiat.
Pour ses partisans, il s'agit en revanche de développer et parfaire des idées de composition, la différence notable avec ses confrères étant que James Horner n'hésite pas, de façon cyclique, à poursuivre et parfaire ses idées de film en film, parfois jusqu'à l'obsession comme en atteste le recours fréquent aux quatre notes, déclamées comme une métaphore de la mort ou du châtiment.
Décès
Considéré comme un pilote expérimenté, James Horner est mort le 22 juin 2015 dans le crash de l'un de ses avions, un S-312 Tucano dans la banlieue de Los Angeles. Le dernier film sur lequel il a contribué, Les Sept Mercenaires du réalisateur Antoine Fuqua, lui est d'ailleurs dédié.
Les projets sur lesquels il devait travailler sont alors confiés à d'autres compositeurs, notamment John Debney et Rupert Gregson-Williams pour le film Tu ne tueras point, réalisé par Mel Gibson. James Horner devait également poursuivre sa collaboration avec le réalisateur James Cameron sur les quatre suites du film Avatar prévues entre 2018 et 2023
Filmographie
Cinéma
1978 : The Watcher
1979 : Up from the Depths de Charles B. Griffith (non crédité)
1979 : Du rouge pour un truand (The Lady in Red) de Lewis Teague
1980 : Les Monstres de la mer (Humanoids from the Deep) de Barbara Peeterset Jimmy T. Murakami
1980 : Les Mercenaires de l'espace (Battle Beyond the Stars) de Jimmy T. Murakami
1981 : La Main du cauchemar (The Hand) d'Oliver Stone
1981 : Wolfen de Michael Wadleigh
1981 : La Ferme de la terreur (Deadly Blessing) de Wes Craven
1981 : Deux cent mille dollars en cavale (The Pursuit of D. B. Cooper) de Roger Spottiswoode
1982 : Star Trek 2 : La Colère de Khan (Star Trek II : The Wrath of Khan) de Nicholas Meyer
1982 : 48 heures (48 Hours) de Walter Hill
1983 : La Foire des ténèbres (Something Wicked This Way Comes) de Jack Clayton
1983 : Space Riders de JHoward R. Cohen
1983 : Krull de Peter Yates
1983 : Brainstorm de Douglas Trumbull
1983 : Le Dernier Testament (Testament) de Lynne Littman
1983 : L'Habilleur (The Dresser) de Peter Yates
1983 : Gorky Park de Michael Apted
1983 : Retour vers l'enfer (Uncommon Valor) de Ted Kotcheff
1984 : Star Trek 3 : À la recherche de Spock (Star Trek III : The Search for Spock) de Leonard Nimoy
1984 : The Stone Boy de Christopher Cain
1985 : Tutti Frutti (Heaven Help Us) de Michael Dinner
1985 : Barbarian Queen d'Héctor Olivera
1985 : Cocoon de Ron Howard
1985 : Toujours prêts (Volunteers) de Nicholas Meyer
1985 : Natty Gann (The Journey of Natty Gann) de Jeremy Kagan
1985 : Les Magiciens du royaume perdu (Wizards of the Lost Kingdom) d'Héctor Olivera
1985 : Commando de Mark L. Lester
1986 : Le flic était presque parfait (Off Beat) de Michael Dinner
1986 : Aliens, le retour (Aliens) de James Cameron
1986 : Quand la rivière devient noire (Where the River Runs Black) de Christopher Cainn
1986 : Le Nom de la rose (The Name of the Rose) de Jean-Jacques Annaud
1986 : Fievel et le Nouveau Monde (An American Tail) de Don Bluth
1987 : P.K. and the Kid de Lou Lombardo
1987 : Project X de Jonathan Kaplan
1987 : Miracle sur la 8e rue (Batteries Not Included) de Matthew Robbins
1988 : Willow de Ron Howard
1988 : Double Détente (Red Heat) de Walter Hill
1988 : Enquête en tête (Vibes) de Ken Kwapis
1988 : Le Petit Dinosaure et la Vallée des merveilles (The Land Before Time) de Don Bluth
1988 : Cocoon, le retour (Cocoon : The Return) de Daniel Petrie
1988 : Andy Colby's Incredible Adventure de Deborah Brock
1989 : Jusqu'au bout du rêve (Field of Dreams) de Phil Alden Robinson
1989 : Chérie, j'ai rétréci les gosses (Honey, I Shrunk The Kids) de Joe Johnston
1989 : Un héros comme tant d'autres (In Country) de Norman Jewison
1989 : Mon père (Dad) de Gary David Goldberg
1989 : Glory d’Edward Zwick
1990 : Je t’aime à te tuer (I Love You to Death) de Lawrence Kasdan
1990 : 48 heures de plus (Another 48 hours) de Walter Hill
1991 : Ce cher intrus (Once Around) de Lasse Hallström
1991 : My Heroes Have Always Been Cowboys de Stuart Rosenberg
1991 : Affaire non classée (Class Action) de Michael Apted
1991 : Les Aventures de Rocketeer (The Rocketeer) de Joe Johnston
1991 : Fievel au Far West (An American Tail : Fievel Goes West) de Phil Nibbelink et Simon Wells
1992 : Cœur de tonnerre (Thunderheart) de Michael Apted
1992 : Les Experts (Sneakers) de Phil Alden Robinson
1992 : Obsession fatale (Unlawful Entry) de Jonathan Kaplan
1992 : Jeux de guerre (Patriot Games) de Phillip Noyce
1993 : Swing Kids de Thomas Carter
1993 : Kalahari (A Far Off Place) de Mikael Salomon
1993 : Jack the Bear de Marshall Herskovitz
1993 : Le Voyage d'Edgar dans la forêt magique (Once Upon a Forest) de Charles Grosvenor
1993 : Le château de cartes (House of Cards) de Michael Lessac
1993 : À la recherche de Bobby Fischer (Searching for Bobby Fischer) de Steven Zaillian
1993 : L'Homme sans visage (The Man Without a Face) de Mel Gibson
1993 : Bopha ! de Morgan Freeman
1993 : Les Quatre Dinosaures et le Cirque magique (We're Back! A Dinosaur's Story) de Phil Nibbelink, Dick Zondag, Ralph Zondag, Simon Wells
1993 : L'Affaire Pélican (The Pelican Brief) d’Alan J. Pakula
1994 : Danger immédiat (Clear and Present Danger) de Phillip Noyce
1994 : Richard au pays des livres magiques (The Pagemaster) de Joe Johnstonet Maurice Hunt
1994 : Légendes d'automne (Legends of the Fall) d’Edward Zwick
1995 : Braveheart de Mel Gibson
1995 : Casper de Brad Silberling
1995 : Apollo 13 de Ron Howard
1995 : Jade de William Friedkin
1995 : Jumanji de Joe Johnston
1995 : Balto chien-loup, héros des neiges (Balto) de Simon Wells et Brenda Chapman
1996 : The Spitfire Grill de Lee David Zlotoff
1996 : À l'épreuve du feu (Courage Under Fire) d’Edward Zwick
1996 : Par amour pour Gillian (To Gillian on Her 37th Birthday) de Michael Pressman
1996 : La Rançon (Ransom) de Ron Howard
1997 : Ennemis rapprochés (The Devil's Own) d’Alan J. Pakula
1997 : Titanic de James Cameron
1998 : Deep Impact de Mimi Leder
1998 : Le Masque de Zorro (The Mask of Zorro) de Martin Campbell
1998 : Mon ami Joe (Mighty Joe Young) de Ron Underwood
1999 : L'Homme bicentenaire (Bicentennial Man) de Chris Columbus
2000 : En pleine tempête (The Perfect Storm) de Wolfgang Petersen
2000 : Le Grinch (How the Grinch Stole Christmas!) de Ron Howard
2001 : Stalingrad (Enemy at the Gates) de Jean-Jacques Annaud
2001 : Un homme d'exception (A Beautiful Mind) de Ron Howard
2001 : Iris de Richard Eyre
2002 : Windtalkers : Les Messagers du vent (Windtalkers) de John Woo
2002 : Frères du désert (The Four Feathers) de Shekhar Kapur
2003 : Sans frontière (Beyond Borders) de Martin Campbell
2003 : Radio de Michael Tollin
2003 : Les Disparues (The Missing) de Ron Howard
2003 : House of Sand and Fog de Vadim Perelman
2004 : Bobby Jones, naissance d'une légende (Bobby Jones: Stroke of Genius) de Rowdy Herrington
2004 : Troie (Troy) de Wolfgang Petersen
2004 : Mémoire effacée (The Forgotten) de Joseph Ruben
2005 : The Chumscrubber d'Arie Posin
2005 : Flight Plan (Flightplan) de Robert Schwentke
2005 : La Légende de Zorro (The Legend of Zorro) de Martin Campbell
2005 : Le Nouveau Monde (The New World) de Terrence Malick
2006 : Les Fous du roi (All the King's Men) de Steven Zaillian
2006 : Apocalypto de Mel Gibson
2007 : La Vie devant ses yeux (The Life Before Her Eyes) de Vadim Perelman
2008 : Les Chroniques de Spiderwick (The Spiderwick Chronicles) de Mark Waters
2008 : Le Garçon au pyjama rayé (The Boy in the Striped Pyjamas) de Mark Herman
2009 : Avatar de James Cameron
2010 : Karaté Kid (The Karate Kid) de Harald Zwart
2011 : Or Noir (Black Gold) de Jean-Jacques Annaud
2012 : The Amazing Spider-Man de Marc Webb
2012 : Cristeros (For Greater Glory: The True Story of Cristiada) de Dean Wright
2015 : Le Dernier Loup de Jean-Jacques Annaud
2015 : La Rage au ventre (Southpaw) d'Antoine Fuqua
2015 : Les 33 (The 33) de Patricia Riggen
2016 : Les Sept Mercenaires (The Magnificent Seven) d'Antoine Fuqua
Télévision
1981 : Angel Dusted (téléfilm)
1981 : A Few Days in Weasel Creek (téléfilm)
1982 : Un piano pour Mrs. Cimino (téléfilm)
1982 : Rascals and Robbers: The Secret Adventures of Tom Sawyer and Huck Finn (téléfilm)
1983 : Between Friends (téléfilm)
1985 : Surviving (téléfilm)
1985 : Faerie Tale Theatre (série) (1 épisode)
1985 : Histoires fantastiques (Amazing Stories) (série) (1 épisode)
1985 : In Her Own Time (documentaire)
1990 : Les Contes de la crypte (série) (1 épisode)
1990 : Extreme Close-Up (téléfilm)
1992 : Fish Police (série) (1 épisode)
1999 : Michelle Kwan Skates to Disney's Greatest Hits (téléfilm)
2000 : Freedom Song (téléfilm)
2000 : Krull: Marvel Comics Video Adaptation (vidéo)
2001 : Unmasking Zorro (documentaire)
2004 : Le nom de la rose (documentaire)
2004 : Star Trek: New Voyages (série télévisée) (1 épisode)
2006 : CBS Evening News with Katie Couric (série)
2012 : Reflections on Titanic (documentaire)
2015 : One Day in Auschwitz (documentaire)
2015 : Living in the Age of Airplanes (documentaire)
Courts métrages
1985 : Let's Go de Douglas Trumbull
1986 : Captain Eo de Francis Ford Coppola (court métrage en relief produit par George Lucas)
1989 : Bobo Bidon (Tummy Trouble) de Rob Minkoff
1991 : Norman and the Killer de Bob Graham
2012 : The Lost Berserker de Chase Coleman (en) et John F. Sullivan
2012 : First in Flight de Brandon Hess
Distinctions
Récompenses
Golden Globes 1998 : Meilleure musique de film pour Titanic
Oscars 1998 :
Meilleure chanson originale pour Titanic
Meilleure partition originale pour un film dramatique pour Titanic
Nominations
Oscars 1987 :
Meilleure chanson originale pour Fievel et le Nouveau Monde
Meilleure musique originale pour Aliens, le retour
Golden Globes 1990 : Meilleure musique de film pour Glory
Oscars 1990 : Meilleure musique originale pour Jusqu'au bout du rêve
Golden Globes 1995 : Meilleure musique de film pour Légendes d'automne
Golden Globes 1996 : Meilleure musique de film pour Braveheart
Oscars 1996 :
Meilleure partition originale pour un film dramatique pour Braveheart
Meilleure partition originale pour un film dramatique pour Apollo 13
Golden Globes 2002 : Meilleure musique de film pour Un homme d'exception
Oscars 2002 : Meilleure musique de film pour Un homme d'exception
Oscars 2004 : Meilleure musique de film pour House of Sand and Fog
British Academy Film Awards 2010 : Meilleure musique de film
Golden Globes 2010 :
Meilleure chanson originale pour Avatar
Meilleure musique de film pour Avatar
Oscars 2010 : Meilleure musique de film pour Avatar
L'incendie Dixie Fire dans la petite ville de Greenville, en Californie (Etats-Unis), le 5 août 2021. (JOSH EDELSON / AFP)
Etats-Unis : l'incendie Dixie Fire est devenu le deuxième plus grand feu de l'histoire de la Californie
Il est désormais plus étendu que la ville de Los Angeles. Les pompiers ont peu d'espoir d'en venir à bout avant les alentours du 20 août.
franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié 06:29Mis à jour 07:06
Temps de lecture : 1 min.
C'est un feu monstrueux, qui a déjà détruit 180 000 hectares. Le brasier Dixie Fire est devenu le deuxième plus gros incendie de l'histoire de l'Etat de Californie (Etats-Unis), dimanche 8 août. Le bureau du shérif du comté de Plumas est toujours sans nouvelles de trois personnes à Greenville, un bourg qui a été avalé par les flammes. Le gouverneur de l'Etat, Gavin Newsom, s'est rendu ce week-end sur les ruines de la ville, exprimant sa "profonde reconnaissance" au travail sans relâche des soldats du feu.
Ce brasier n'a pas arrêté de grossir depuis la mi-juillet, attisé par une chaleur étouffante, une sécheresse alarmante et des vents continus. Progressant sur des sentiers extrêmement escarpés, trois pompiers ont été blessés lors des opérations. Des milliers d'habitants ont fui la région, beaucoup d'entre eux se réfugiant dans des camps de fortune – voire des tentes – souvent sans savoir si leurs maisons ont résisté aux flammes. Quelque 370 structures ont déjà été détruites, que ce soit des maisons et d'autres bâtiments.
Des véhicules brûlés après le passade de l'incendie Dixie, vendredi 6 août 2021, à Greenville (Californie, Etats-Unis). (JOSH EDELSON / AFP)
Les feux de forêt sont courants en Californie mais en raison du changement climatique, cet été est particulièrement violent. La météo plus clémente ce week-end a apporté un peu de répit aux 5 000 pompiers qui combattent nuit et jour le brasier, déjà plus grand que la ville de Los Angeles. Mais des températures étouffantes sont attendues en milieu de semaine et les soldats du feu estiment que l'incendie, qui a débuté le 13 juillet, ne sera pas définitivement éteint avant le 20 août.
Selon une enquête préliminaire, la chute d'un arbre sur un des milliers de câbles électriques qui traversent le paysage américain est à l'origine du brasier. Cette ligne électrique est celle de Pacific Gas & Electric (PG&E), un opérateur privé déjà coupable d'avoir provoqué le Camp Fire, un incendie qui avait quasiment rayé la ville de Paradise de la carte et tué 86 personnes en 2018, à seulement quelques kilomètres de là.
Richard Milhous Nixon, né le 9 janvier 1913 à Yorba Linda (Californie) et mort le 22 avril 1994 à New York, est un homme d'État américain. Membre du Parti républicain, il est le 36e vice-président des États-Unis du 20 janvier 1953 au 20 janvier 1961 puis le 37e président des États-Unis, du 20 janvier 1969 au 9 août 1974.
Issu d’une famille modeste, il étudie à l'université Duke, puis devient juriste. Durant la Seconde Guerre mondiale, il sert dans la Marine.
Il est élu en 1946 représentant des États-Unis pour le 12e district de Californie, puis sénateur en 1950. Son engagement dans l'affaire d'espionnage Alger Hiss établit sa réputation d'anticommuniste et le fait connaître au niveau national. Élu en 1952 vice-président des États-Unis sur le ticket républicain mené par Dwight D. Eisenhower, il occupe la vice-présidence de 1953 à 1961. Il brigue la succession d’Eisenhower en 1960, mais est défait par le démocrate John F. Kennedy à l'issue d'une élection très serrée. Il échoue également à devenir gouverneur de Californie en 1962. Sa traversée du désert s'achève six ans plus tard par son élection à la Maison-Blanche ; il est ainsi une des rares personnalités à accéder à la présidence après avoir perdu une élection présidentielle auparavant.
Pendant sa présidence, s'il commence par accroître l'engagement américain au Viêt Nam, il négocie la fin du conflit et met fin à l'intervention en 1973. Sa visite en République populaire de Chine en 1972 permet l'ouverture de relations diplomatiques entre les deux pays ; la même année, il instaure la Détente et le traité ABM avec l'Union soviétique. En politique intérieure, son administration soutient des politiques de dévolution du pouvoir du gouvernement fédéral vers les États. Il renforce la lutte contre le cancer et les drogues, impose un contrôle sur les prix et les salaires, fait appliquer la déségrégation dans les écoles du Sud, et crée l'Agence de protection de l'Environnement. Bien qu'il soit président lors de la mission Apollo 11, il réduit le soutien au programme spatial américain.
Il est réélu en 1972 en remportant 49 des 50 États américains, soit une des plus larges majorités jamais obtenues aux États-Unis. Son second mandat est marqué par le premier choc pétrolier et ses conséquences économiques, par la démission de son vice-président Spiro Agnew et par les révélations successives sur son implication dans le scandale du Watergate. L'affaire coûte à Nixon la plupart de ses appuis politiques et le conduit à démissionner le 9 août 1974, alors qu’il est menacé d’être destitué. Après son départ du pouvoir, il bénéficie d'une grâce de la part de son successeur, Gerald Ford.
Durant sa retraite, il écrit plusieurs ouvrages et s’implique sur la scène internationale, ce qui contribue à réhabiliter son image publique. Il meurt à l'âge de 81 ans, quelques jours après avoir été victime d'une grave attaque cérébrale. L'héritage et la personnalité de Richard Nixon continuent à faire l'objet d'importants débats.
Brigitte Maier est une actrice de films pornographiques américaine d'origine allemande née le 7 août 1952 dans le Schleswig-Holstein
Biographie
Née en Allemagne d'un père autrichien et d'une mère d'origine yougoslave, Brigitte Maier a quatre ans quand sa famille part pour les États-Unis et s'établit à Chicago. Elle reçoit une éducation conservatrice et étudie dans une institution catholique réservée aux filles. À quinze ans, elle apparaît pour la première fois au cinéma dans le film A Margem du réalisateur brésilien Ozualdo Ribeiro Candeias mais cette expérience n'aura guère de lendemains. À dix-neuf ans, elle quitte sa famille et s'installe à Los Angeles.
Au début des années 1970, alors qu'elle travaille en boîte de nuit comme danseuse topless, son petit ami, amateur de loops l'initie à la pornographie. Brigitte Maier commence alors à tourner dans des films pornographiques. Ambitieuse, elle rêve de connaître le même succès que son amie Linda Lovelace. L'actrice obtient une certaine reconnaissance avec Tongue mais, trop sensible, elle peine à trouver son équilibre et songe à abandonner la profession.
Sa carrière ne décolle vraiment qu'avec son passage en Europe. En septembre 1973, elle reçoit une offre de 1 500$ pour tournerPorr i skandalskolan de Mac Ahlberg part pour la Suède. Restée à Stockholm après le tournage, Brigitte Maier rencontre Lasse Braun dont elle devient la compagne. Elle tourne dans French Blue, premier long métrage du réalisateur avec Dawn Cummings et Willy Braque. Le film se présente comme un making-of dans lequel un réalisateur (Braun lui-même) essaye de « mettre en boite » une double pénétration anale. Entrecoupé de loops fantaisistes, il bénéficie d'un générique dessiné par Siné et offre à sa vedette son premier succès international. Le film devient la production néerlandaise la plus rentable, tous genres confondus, alors que son actrice principale n'a reçu que 500$ pour sa prestation.
Après avoir posé pour de nombreux magazines, Brigitte Maier fait la couverture de Penthouse en juillet 1974 et apparaît au Royaume-Uni dans Club International et en Italie dans Playmen.
Lasse Braun obtient un budget important pour tourner son film suivant Sensations produit par Reuben Sturman. Brigitte Maier en tient naturellement la vedette aux côtés de Tuppy Owens et Tania Busselier. Premier porno présenté au marché du film du Festival de Cannes en 1975, le film triomphe auprès du public après s'être offert le soutien de la critique qui en fait un exemple du Porno chic à l'européenne. Brigitte Maier accède à la célébrité. Cette même année, on la retrouve dans une seconde production suédoise, Justine et Juliette, aux côtés d'Anne Bie Warburg et de Marie Forså.
Auréolée de ses succès européens, l'actrice rentre aux États-Unis avec un nouveau statut de vedette du porno. Elle y tourne encore quelques films qui ne suscitent pas le même enthousiasme. En 1976, après avoir tourné dans une trentaine de films, elle met un terme à sa carrière et s'installe à New York.
Filmographie
1967 : A Margem de Ozualdo Ribeiro Candeias :
1971 : Refinements in Love (Love, Sweat and Tears) de Carlos Tobalina :
1972 : The Landlord (The Lusty Landlord): La maîtresse
1973 : Swinger Girls (moyen-métrage) : Ginny
1973 : Dial a Model « loop » :
1973 : Suckula de Anthony Spinelli :
1973 : The True Way de Bob Kirk : Suzy Martin
1974 : The Lover : Bonnie
1974 : Mob Job de Stu Segall :
1974 : Love Lies Waiting de Simon L. Egree : Monique
1974 : Tongue de Kb : Cherry
1974 : Diamond Sexcapades :
1974 : Poor Cecily de Lee Frost : Gloria
1974 : Pretty Wet Lips de Carl Stanfill : Brigitte
1974 : La grande partouze (Marriage and Other Four Letter Words) de Richard Robinson : Mary
1974 : Porr i skandalskolan (Second Coming Of Eva / Allez les filles) de Mac Ahlberg :
1974 : Close-Up « loop » de Lasse Braun :
1974 : French Blue (Penetration / Les Bijoux de famille) de Lasse Braun :
1974 : Chris Warfield (Fulfillment) de Chris Warfield :
1974 : How Sweet It Is! de David Worth : Brigitte
1975 : The Reluctant Seducer « loop » :
1975 : Erotic Fantasies special edition (compilation)
1975 : Getting Off « loop » de Lasse Braun :
1975 : Puss O Rama (compilation)
1975 : Virgin Cowboy de George Watters : Nettie
1975 : Sensations de Lasse Braun : Margaret
1975 : Justine et Juliette de Mac Ahlberg : Bibi
1975 : Inside of Me : L'infirmière
1976 : Super Sandwich « loop » de Lasse Braun :
1976 : Kinkorama (scène d'archives) de Lasse Braun :
1977 : Double Pleasure « loop » de Lasse Braun :
1981 : Volupté sensuelle (Mädchen nach Mitternacht) de Erwin C. Dietrich :
1984 : Erotic Fantasies: Women with Women (compilation)
1986 : Kinky vision (new) (scène d'archives) :
1987 : Legends of Porn (compilation)
1989 : Only The Best From Europe (compilation)
1993 : Blue Vanities 15 (compilation)
2003 : Moi, roi du X (Ich, der King of Porn : Das abenteuerliche Leben des Lasse Braun) documentaire de Thorsten Schütte : Elle-même
2007 : Anal Assault, Vol. 1 (compilation)
Photographie
Leg Language. (États-Unis), été 1971, Swinging Talk
MR. (États-Unis), décembre 1971, Greta par Douglas Marshall, (couverture)
Blondes (États-Unis), septembre 1973, Phyllis is Ready par Marquis, (couverture)
Private Pleasures (États-Unis), 1973, Redhead Rarin' to Go par Marquis
Night & day (États-Unis), janvier 1974, Sun Raye
Party Girls (États-Unis), février 1974, Candid's raye of sunshine (couverture)
Candid (États-Unis), février 1974, This is Sunny par Gordon Winters (couverture)
Man to Man (États-Unis), juin 1974, Bridget (couverture)
Penthouse (États-Unis), juillet 1974, Brigitte bares it all par Earl Miller (couverture)
Club International (Royaume-Uni), 1974 n°7, Nola par Eugene Finkei
Climax (États-Unis), juillet 1974 Wet and Willing
Playmen (Italie), octobre 1974 La missione di Brandi Blue par Ettore Castellano
Sexy Swedes (États-Unis), hiver 1974 (couverture)
Split Lips (États-Unis), printemps 1975 Brigette Maier: The Queen of Pornography
Absolu (France), octobre 1975, Le premier festival du film porno à Paris par François Jouffa
Playboy (États-Unis), décembre 1975, Sex Stars Of 1975 par Arthur Knight
Showcase '76 (États-Unis), février 1976, Galaxy 8
Willing Teens (États-Unis), mars 1976 (couverture)
Man's World (États-Unis), mai 1976
Chick (Pays-Bas) n°61, 1976
Dapper (États-Unis), février 1979 (couverture)
Stocking parade '79 (États-Unis), 1979, n°4, Wet Stockings
Stocking parade '80 (États-Unis), 1980, n°5