Monde : Etats Unis
2013
Miss de l'année :
Miss Janvier :
Miss Février :
Miss Mars : Ashley Doris
Miss Avril :
Miss Mai :
Miss Juin :
Miss Juillet :
Miss Août :
Miss Septembre :
Miss Octobre :
Miss Novembre :
Miss Décembre :
Le petit-fils d'Elvis Presley, Benjamin Keough, est mort à l'âge de 27 ans
D'après les médias américains, le fils de Lisa Marie Presley et Danny Keough se serait suicidé.
DECES - Le petit-fils d’Elvis Presley, Benjamin Keough, est mort ce dimanche 12 juillet à 27 ans, a indiqué à l’AFP le manager de sa mère, Lisa Marie Presley, confirmant une information du site d’information TMZ.
Le manager, Roger Widynowski, n’a pas donné d’information sur les causes du décès. Selon TMZ, les premiers éléments d’information indiqueraient qu’il s’agit d’un suicide.
Contacté par l’AFP, le bureau du shérif du comté de Los Angeles, dont dépend la ville de Calabasas où se trouvait Benjamin Keough, n’a pas donné suite.
Sa mère “est complètement effondrée, inconsolable et dévastée, mais elle essaye de tenir bon pour ses jumelles de 11 ans et sa fille aînée, Riley”, a écrit le manager dans une déclaration transmise à l’AFP.
1990
Miss de l'année :
Miss Janvier :
Miss Février :
Miss Mars :
Miss Avril : Deborah Driggs
Miss Mai :
Miss Juin :
Miss Juillet :
Miss Août :
Miss Septembre :
Miss Octobre :
Miss Novembre :
Miss Décembre :
La 7th division blindée
La 7e division blindée US (surnommée Lucky Seventh) était une division blindée de l'armée de terre des États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale.
Créée en 1942, Lucky Seventh participa notamment à la bataille des Ardennes (Saint-Vith) en 1944 avant d'être dissoute puis être brièvement réactivée pendant la guerre de Corée (1950-1953).
Les membres de la division se virent notamment décerner 1 047 Meritorious Service Medal, 1 211 Purple Heart, 888 Bronze Star Medal, 351 Silver Star et 9 Distinguished Service Cross.
Elle détruisit au total 621 blindés ennemis, 583 pièces d'artillerie et fit prisonniers 113 041 allemands lors de la Libération.
Elle débarque en août 1944 en Normandie et se lance vers Châtres. Durant la Bataille de France, elle livra de nombreux et meurtriers combats.
Elle est dissoute en 1945, puis recréée en 1950 lors de la guerre de Corée et de nouveau dissoute en 1953.
Composition
Headquarters Company
Command Combat A
Command Combat B
Reserve Command
17th Tank Battalion
31th Tank Battalion
40th Tank Battalion
23th Armored Infantry Battailon
38th Armored Infantry Battailon
48th Armored Infantry Battailon
87th Cavalry Reconnaissance Squadron (Mechanized)
33rd Armored Engineer Battalion
147th Armored Signal Company
434th Armored Field Artillery Battailon
440th Armored Field Artillery Battailon
489th Armored Field Artillery Battailon
129th Ordnance Maintenance Battalion
77th Armored Medical Battalion
Military Police Platoon
Band
Commandants
Maj. Général Lindsay M Silverster : 13 juin 1944
Brig. Général Robert W Hasbrouck : 1er novembre 1944 (Il sera nommé Maj. Général le 4 janvier 1944)
Brig. Général Truman E. Boudinot : septembre 44
Maj. Général Robert Sink : février 1953 à novembre 1953
New Holland T6090
Depuis sa création en 1895 par Abel Zimmerman à New Holland en Pennsylvanie, la société New Holland a toujours fabriqué des machines agricoles. Jusque dans les années 1980, l'essentiel de son activité réside dans la conception, la fabrication et la vente de moissonneuses-batteuses ainsi que de presses.
En 1986, à la suite de la fusion de Sperry Rand avec Burroughs Corporation, Ford Motor Company rachète la division Sperry New Holland, la fusionne avec son activité agricole et la renomme Ford New Holland. Cette fusion permet à Ford de proposer à ses clients agriculteurs à la fois des tracteurs et des matériels de récolte.
En 1991, Fiat Group achète 80 % des parts de la société Ford New Holland et l'intègre à sa division agriculture FiatAgri. En 1994, Fiat devient le propriétaire intégral. Fiat renomme alors la société qui retrouve son nom d'origine « New Holland ». De même que l'a fait Ford, Fiat choisit d'inclure les modèles agricoles produits par FiatAgri sous le nom commercial New Holland, permettant au constructeur de proposer aux agriculteurs une gamme d'équipements très vaste et adaptée aux spécificités des marchés américains et européens (tracteurs, outils, moissonneuses, engins spécialisés dans la viticulture avec le rachat de Braud).
Enfin en 1999, FIAT SpA rachète CASE Corp. New Holland fusionne en 2001 avec Case IH formant la société CNH Global-Case New Holland, spécialisée dans la production d'engins agricoles et de chantier.
Par contre, contrairement à ce qui s'est produit lors des deux précédentes fusions, CNH choisit de conserver les marques Case et New Holland. Les deux marques proposent aux agriculteurs un certain nombre de machines communes, (tracteurs Magnum/TG/T8000 par exemple) mais conservent également dans leur catalogue des matériels spécifiques (matériels viticoles vendus par New Holland sous la marque Braud).
New Holland est, avec Case IH , le principal constructeur au monde de matériel agricole, loin devant les italiens SAME et Landini, l'allemand Claas et l'américain Massey Ferguson.
Présence dans le monde
New Holland Agriculture est présente dans 170 pays dans le monde. Le siège du groupe est implanté à Turin en Italie. Les directions opérationnelles sont distribuées au plus près des zones d'intérêt : en Amérique du Nord, en Amérique du Sud, en Europe, en Afrique, au Moyen Orient, en Asie et en Océanie.
New Holland Agriculure dispose de 25 usines de fabrication complètes.
Amérique du nord
Fargo, Dakota du Nord USA: fabrication de tracteurs.
Grand Island, Nebraska, USA : fabrication de moissonneuses-batteuses et machines pour la fenaison et les fourrages.
New Holland, Pennsylvanie, USA : fabrication de presses, machines pour la fenaison et les fourrages.
Racine, Wisconsin : montage de tracteurs et fabrication de transmissions.
Saskatoon, Canada : fabrication de machines pour les semis et le repiquage.
Amérique Latine
Ferreyra, Argentine : fabrication de tracteurs et moissonneuses-batteuses.
Curitiba, Brésil : fabrication de tracteurs et moissonneuses-batteuses.
Piracicaba, Brésil : fabrication de pulvérisateurs agricoles.
Querétaro, Mexique : fabrication de tracteurs et de composants pour l'agriculture.
Sorocaba, Brésil : fabrication de moissonneuses-batteuses.
Europe
Anvers, Belgique : fabrication de composants pour machines agricoles.
Basildon, Royaume Uni : fabrication de tracteurs.
Coëx, France (Braud) : fabrication de machines à vendanger.
Croix, France : fabrication de composants pour machines agricoles.
Jesi, Italie : fabrication de tracteurs.
Lecce, Italie : fabrication d'appareils télescopiques de soulèvement.
Modena, Italie : fabrication de composants agricoles.
Płock, Pologne : fabrication de moissonneuses-batteuses et presses.
Zedelgem, Belgique : fabrication de moissonneuses-batteuses, presses et trancheuses chargeuses.
Asie & Moyen Orient
Ankara, Turquie (Türk Traktör) : fabrication de tracteurs et de moteurs pour machines agricoles.
Harbin, Chine : fabrication de tracteurs.
Naberezhnye Chelny, Russie : fabrication de tracteurs et moissonneuses-batteuses, venture).
New Delhi, Inde : fabrication de tracteurs, moteurs et composants pour machines agricoles.
Shanghai, Chine : fabrication de tracteurs et de moteurs pour tracteurs.
Tachkent, Ouzbékistan : fabrication de tracteurs.
Etats-Unis : Mary Kay, l’enseignante tombée amoureuse de son élève de 12 ans, est décédée
Elle avait 34 ans, il en avait 12. Mary Kay Letourneau avait été condamnée en 1997 pour le viol de son élève Vili Fualaau. Le couple avait ensuite eu deux filles et s’était marié après la prison. Elle est décédée à 58 ans.
Par Julie Cloris Le 8 juillet 2020 à 11h13
Son histoire d'amour avait défrayé la chronique. Mary Kay Letourneau, cette enseignante condamnée pour pédophilie après être tombée amoureuse de son élève de 12 ans, est décédée lundi à 58 ans d'un cancer du côlon. C'est son ancien avocat qui l'a annoncé mardi.
Mary Kay, enseignante dans un collège de Seattle (Etats-Unis), avait été condamnée à plusieurs mois de prison pour le viol de Vili Fualaau, le garçon dont elle était tombée follement amoureuse. Ils avaient entamé une liaison en novembre 1997. Elle avait 34 ans, il en avait 12 et était en 6e. Leur histoire est secrète pendant un an, jusqu'à ce que le mari de Mary-Kay découvre les preuves de l'adultère de sa femme. Des camarades de classe confirment à la police : l'élève et sa professeur ont bien une liaison.
À son procès pour viol sur mineur, en 1997, la jeune femme blonde au visage angélique, déjà mère de quatre enfants avec son mari Steve, apparaît enceinte en tenue orange. Elle accouchera au mois de mai d'une petite fille, avant d'être condamnée à six mois de prison, dont trois avec sursis, l'obligation de se faire soigner pour délinquance sexuelle et l'interdiction de contacter Vili. Mais impossible de s'y tenir et deux semaines à peine après sa remise en liberté, le couple est surpris en plein ébat dans une voiture. Un nouveau procès donne lieu à une nouvelle condamnation, pour n'avoir pas respecté les termes de sa probation, et Mary Kay est condamnée à 99 mois de prison. Une deuxième petite fille naît en 1998, en détention.
Mariés en 2005, ils avaient divorcé en 2019 Détestée des autres détenues, rebelle, tentant de faire passer des lettres à son amant, Mary Kay passe de longs mois à l'isolement avant de rentrer dans le rang et de devenir une détenue modèle.
Un téléfilm diffusé en 2000 et trois livres, dont un - cosigné par les deux amants - a été édité en France, naissent de cette incroyable histoire. Perdu, disent les uns, éperdu, défendent d'autres, Vili vit pourtant des années noires, commettant des faits de petite délinquance et tombant dans l'alcool.
Après la libération de sa maîtresse, en août 2004, le jeune homme, désormais âgé de 21 ans, fait annuler en justice leur interdiction de se voir. Ils se marient en 2005, vendant l'exclusivité de la cérémonie à une chaîne américaine, et s'installent avec leurs deux filles, Audrey et Georgia, dans la banlieue de Seattle.
Pendant ces dernières années, le couple s'était séparé et réconcilié à plusieurs reprises, avant de divorcer en août dernier, à la demande du mari. Vili Fualaau était revenu s'occuper de son ancienne femme lorsqu'elle avait appris souffrir d'un cancer au début de l'année. Depuis un mois, il veillait sur elle 24 heures sur 24. Il était encore là lundi soir quand elle est décédée. Selon David Gehrke, l'ancien avocat de Mary Kay, « une partie » de sa famille était également présente.
Vue l'hécatombe aux Etats Unis concernant le Covid 19.
Les américains vont pouvoir remplacer l'Indépendence Day par le Covid 19 Day
Laura Branigan, née le 3 juillet 1957 à Brewster (New York) et morte le 26 août 2004 à East Quogue (New York), est une chanteuse américaine de pop music des années 1980 et 1990.
Laura Branigan suit les cours de la Academy of Dramatic Arts à New York et finance ses études en travaillant comme serveuse. Dans les années 1970, elle devient la chanteuse du groupe Meadow. Elle est choriste pour Leonard Cohen avant d'être engagée en 1979 par Ahmet Ertegün pour le label Atlantic Records. Elle sort son premier album, Branigan, en 1982. Sur cet album figure Gloria, chanson qui sera un tube en Italie — il faut dire que ce titre est une reprise du chanteur italien Umberto Tozzi, — avant de devenir un succès international l'année suivante quand il sera repris sur la bande originale du film d'Adrian Lyne Flashdance, elle reprendra aussi en anglais le titre Ti amo.
Laura Branigan connaît l'année suivante un succès mondial énorme avec une reprise d'un autre chanteur italien, Raf, intitulée Self Control, les deux versions sortant presque en même temps. Ce morceau se classe dans les meilleures places en Europe (nº 1 notamment en Allemagne), mais aussi aux États-Unis.
Laura Branigan joue la comédie dans des films indépendants comme Mugsy's Girls (1985) ou Backstage (1988). Elle fait aussi des apparitions dans des séries télévisées comme CHiPs ou Automan.
Ironiquement, deux des chansons de Laura Branigan rencontrent un succès plus important lorsqu'elles sont reprises par d'autres artistes : How Am I Supposed to Live without You? par Michael Bolton en 1990 et I Found Someone en 1985 reprise par la chanteuse Cher, elle reprend une chanson du groupe suédois ABBA The Winner Takes It All, aussi Forever Young du groupe allemand Alphaville, le titre Cry wolf de Stevie Nicks ainsi qu'une chanson du chanteur autrichien Falco.
On lui a souvent attribué par erreur le titre The Power of Love repris par Céline Dion en 1994, car elle l'a repris. Ce morceau sorti en 1985 est de Jennifer Rush, autre artiste newyorkaise. Des duos comme Believe Me avec David Hasselhoff, Sin hablar avec Luis Miguel et Heart of Me avec Marc Cerrone.
Laura Branigan se retire du monde du spectacle en 1994 quand on diagnostique un cancer du côlon chez son mari Larry Kruteck. Celui-ci meurt en 1996.
En 2002, elle fait son retour sur la scène dans le rôle de Janis Joplin pour la comédie musicale off-Broadway Love, Janis.
Laura Branigan s'éteint à l'âge de 47 ans le 26 août 2004 d'une rupture d'anévrisme.
Albums studio
Branigan (1982)
Branigan 2 (1983)
Self Control (1984)
Hold Me (1985)
Touch (1987)
Laura Branigan (1990)
Over My Heart (1993)
Les Radium Girls sont des ouvrières américaines ayant été exposées pendant de longues périodes à du radium contenu dans une peinture utilisée pour marquer des cadrans lumineux. Elles ont reçu de fortes doses de rayonnements ionisants à l’usine de l’United States Radium Corporation (US Radium), à Orange dans le New Jersey vers 1917. Cinq d'entre elles se firent connaître par leurs efforts visant à assigner leur employeur en justice. Quelques-unes sont décédées au cours de la procédure judiciaire des suites de leur exposition antérieure au rayonnement.
United States Radium Corporation
De 1917 à 1926, l’United States Radium Corporation s’est lancée dans l'extraction et la purification du radium à partir du minerai de carnotite pour produire une peinture fluorescente, commercialisée sous la marque « Undark ». Sous contrat avec le Département de la Défense des États-Unis, l’US Radium était un important fournisseur de montres radioluminescentes pour l'armée. Son usine du New Jersey employait plus d'une centaine de travailleurs, principalement des femmes, pour peindre au radium les cadrans des montres lumineuses.
Exposition aux rayonnements
Le cas des Radium Girls tient une place importante dans l'histoire, à la fois dans le domaine de la santé et dans celui du mouvement pour les droits des salariés. L’United States Radium Corporation avait embauché quelque 70 femmes pour accomplir différentes tâches, y compris la manipulation du radium, tandis que les propriétaires et techniciens qui travaillaient pour eux — connaissant les effets nocifs du radium — avaient soigneusement évité de s’exposer eux-mêmes au danger; les chimistes de l'usine utilisaient des écrans de plomb, des masques et des pinces. On estime que 4 000 travailleurs ont été embauchés par la société aux États-Unis et au Canada pour peindre au radium le cadran des montres.
Par jeu, les Radium Girls peignaient leurs ongles, leurs dents et leur visage avec la peinture mortelle fabriquée à l'usine, parfois pour surprendre leur petit ami quand les lumières s'éteignaient. Elles mélangeaient de la colle, de l'eau et du radium en poudre, et ensuite elles se servaient de pinceaux en poils de chameau pour appliquer la peinture luminescente sur les numéros des cadrans. La rémunération alors en vigueur, pour peindre 250 cadrans par jour, était d'environ un cent et demi par cadran. Les pinceaux s’abîmaient au bout de quelques coups, aussi les contremaîtres de l’US Radium encourageaient les ouvrières à épointer les pinceaux avec leurs lèvres, ou à se servir de leur langue pour les effiler.
Maladie des radiations
Beaucoup de femmes ont commencé bientôt à souffrir d’anémie, de fractures osseuses, et de nécrose de la mâchoire. Plus tard apparurent des tumeurs cancéreuses des os (ostéosarcomes). Quatre premiers décès sont signalés entre 1922 et 1924.
Les appareils de radiographie, assez primitifs à l’époque, pourraient avoir contribué à aggraver l’état des travailleurs en mauvaise santé en les soumettant à des doses de radiations supplémentaires au cours des soins médicaux qu’ils ont dû suivre. Il s'est avéré qu’au moins l'un des cas attribués à la radiographie était mensonger, monté de toutes pièces par un avocat de l'US Radium Corporation, dans une véritable campagne de désinformation.
L’US radium et d'autres sociétés fabriquant des cadrans de montre rejetaient les plaintes des travailleurs atteints, leurs souffrances n'étaient pas consécutives à l'exposition au radium, mais à des « impuretés dans la peinture ». Pendant un certain temps, les médecins, les dentistes et les chercheurs firent l’objet de pressions de la part des entreprises pour ne pas divulguer leurs données. À la demande pressante des employeurs, les décès des travailleurs étaient attribués par les professionnels de santé à d'autres causes. La syphilis a souvent été citée dans de nombreuses tentatives de dénigrement pour ruiner la réputation de ces femmes.
Importance
L'histoire de ces abus perpétrés contre des travailleurs se distingue de la plupart des autres cas analogues par le fait que le contentieux qui s'est ensuivi a été largement relayé par les médias. Une ouvrière de l’usine Grace Fryer a décidé d'intenter des poursuites, mais il a lui fallu deux ans pour trouver un avocat prêt à assigner l’US Radium devant les tribunaux en 1927. Au total, quatre ouvrières de l'usine, surnommées les « Radium Girls », ont rejoint le mouvement. L’indemnisation des victimes du radium s’est montée à 10 000 $ plus 600 $ annuels pour chacune des plaignantes, qui (quasiment) moururent toutes entre 1928 et 1933
.
Conséquences historiques
Le droit individuel des travailleurs à engager des poursuites à l’encontre des sociétés qui les emploient en raison d’un préjudice subi au travail a été établi par le précédent de l'affaire des « Radium Girls ». Dans le sillage de l'affaire, les normes de sécurité industrielle furent notablement améliorées pour de nombreuses décennies.
Toutefois, en ce qui concerne les règlementations sur le radium, il faudra attendre la mort, en 1932, d'un riche industriel, intoxiqué par un fortifiant au radium, le « Radithor ».
Conséquences scientifiques
Le Radium jaw (la mâchoire du Radium) a été identifiée comme une maladie professionnelle provoquée par l'ingestion et l'absorption de radium dans les os des peintres de cadrans lumineux. Les symptômes sont l’ostéonécrose soit du maxillaire inférieur, soit du maxillaire supérieur, ainsi que des saignements des gencives et après plusieurs années, des tumeurs de l’os de la mâchoire inférieure (ostéosarcome).
La maladie a été reconnue pour la première fois par le Dr H. S. Martland en 1924, comme consécutive à l'ingestion de peinture au radium après que de nombreuses travailleuses de diverses entreprises similaires utilisant cette substance eurent signalé des douleurs des dents et de la mâchoire. La maladie ressemble au « Phossy jaw », la maladie des ouvrières des manufactures d’allumettes, provoquée par l'ingestion et l'absorption de phosphore. L’ostéosarcome figure actuellement encore en France sur la liste des maladies inscrites au Tableau no 6 des maladies professionnelles.
Robley D. Evans a réalisé les premières mesures du radon dans l’air expiré et dosé le radium excrété dans les urines d'un ancien peintre de cadrans lumineux dès 1933. Au MIT il a pu mesurer de manière fiable la charge corporelle en radium pour 27 peintres de cadrans. Ces analyses ont été utilisées en 1941 par le National Bureau of Standards pour fixer la charge corporelle admissible pour le radium, dite dose de tolérance, à 0,1 μCi, soit 3,7 kBq.
Le Centre pour la radiobiologie humaine a été créé à l’Argonne National Laboratory en 1968. Le premier objectif du Centre était de réaliser des examens médicaux sur les peintres de cadrans lumineux encore vivants. Le projet a également mis l'accent sur la collecte d'informations et, dans certains cas, des échantillons de tissus provenant des peintres de cadran au radium. Lorsque le projet a pris fin en 1993, des informations détaillées avaient été recueillies sur 2403 cas. Aucun symptôme n’a été observé chez les peintres ayant reçu moins de 1 000 fois la dose d’irradiation naturelle par le 226Ra absorbée par les individus non exposés, ce qui suggère l’existence d'un seuil pour les affections malignes induites par le radium
Postérité dans la culture
Dès 1937, une screwball comedy, La Joyeuse Suicidée, met en scène une « radium girl » (interprétée par Carole Lombard) empoisonnée par son travail.
L'histoire des travailleurs a été dépeinte par le poème « Radium Girls » d’Eleanor Swanson, paru dans son œuvre, A Thousand Bonds : Marie Curie and the Discovery of Radium (2003).
L’écrivain D. W. Gregory a retracé également l'histoire de Grace Fryer dans sa pièce primée aux awards Radium Girls, qui fut créée en 2000 au Playwrights Theatre of New Jersey à Madison, dans le New Jersey.
Il y a aussi une référence à cette histoire dans un des romans de Kurt Vonnegut.
Le poète Lavinia Greenlaw a aussi écrit sur le sujet dans son poème « The Innocence of Radium » (Night Photograph, 1994).
Le livre de Ross Mullner Deadly Glow: The Radium Dial Worker Tragedy décrit de nombreux événements précédant et entourant l’histoire des Radium Girls.
Jean-Marc Cosset, cancérologue-radiothérapeute, professeur à l'institut Curie de Paris, a romancé l'histoire dans un thriller : Radium girl, publié en 2013.
Anne-Sophie Nédélec a écrit la pièce de théâtre Radium girls en 2018
Vie des anciennes ouvrières après le scandale
Mae Keane, sans doute la dernière radium girl, est décédée en 2014 à l'âge de 107 ans; bien qu'elle n'ait manipulé du radium que pendant quelques mois, elle avait perdu ses dents et contracté un cancer du colon et un cancer du sein dans les années qui ont suivi
Mort de Linda Cristal, la fougueuse beauté qui donna la réplique à John Wayne, Tony Curtis ou Charles Bronson
D'origine argentine, cette star américaine des années 1960 s'est éteinte à Beverly Hills à l'âge de 89 ans. Elle a joué dans Comanche, Alamo, Les Deux cavaliers, Les Légions ou Mister Majestyk.
Par Olivier Delcroix
Publié hier à 15:16, mis à jour hier à 18:55
Elle restera sans doute dans la mémoire des cinéphiles telle une ardente beauté mexicaine qui donna la réplique à des légendes d'Hollywood, tels que John Wayne, Tony Curtis, James Stewart, ou Charles Bronson. D'origine argentine, Linda Cristal s'est éteinte samedi à l'âge de 89 ans à son domicile de Beverly Hills, en Californie. Sa mort a été confirmée par son fils Jordan Wexler, qui a dit qu'elle était morte dans son sommeil.
Linda Cristal aura tout d'abord tourné une douzaine de films au Mexique avant d'arriver à Hollywood pour son premier rôle anglophone, dans le film Comanche (1956) de George Sherman, incarnant la fille kidnappée d'un aristocrate espagnol au Mexique.
Née Marta Victoria Moya Burges, le 23 février 1931 à Buenos Aires, Linda Cristal passe d'abord sa jeunesse en Argentine. Son père Antonio Moya Burges est un immigrant français, un homme de presse qui publie des magazines. Sa mère Rosario Pego est italienne. Dans plusieurs interviews, Linda Cristal a déclaré que son père était entré en conflit avec un gang criminel et avait dû fuir avec sa famille à Montevideo, en Uruguay. À l'âge de 13 ans, ses deux parents meurent d'une intoxication au monoxyde de carbone dans leur voiture.
À l'adolescence, Linda Cristal étudie le chant et le piano au conservatoire. À l'âge de 16 ans, elle épouse l'acteur argentin Tito Gómez. Le mariage sera annulé après seulement quelques semaines. La future Linda Cristal pense alors suivre l'exemple de ses cinq tantes et entrer dans un couvent. Le destin en décidera autrement. Lors d'un voyage au Mexique avec son frère aîné, elle est repérée par le producteur Miguelito Alemán qui lui offre un petit rôle dans l'un de ses films. Sous le nom de Linda Cristal, la jeune femme tourne huit films avec l'acteur et producteur Raúl de Anda.
Des emplois de « jeunes femmes en détresse »
C'est à cette époque que l'actrice décide de tenter sa chance à Hollywood. Elle apprend par une petite annonce parue dans un journal mexicain que United Artists cherche une actrice mexicaine parlant anglais. Elle a 17 ans et ne parle pas anglais. Elle se présente pourtant au casting, obtient le script et un contrat de sept ans. Son premier film américain sera donc un western réalisé par George Sherman, Comanche, sorti en 1956 avec Dana Andrews.
Le cinéaste Blake Edwards la repère et l'engage deux ans plus tard dans sa comédie Vacances à Paris, (« The Perfect Furlough » en 1958), où elle donne la réplique à Tony Curtis et Janet Leigh. Elle incarne une star argentine, Sandra Roca, qui accompagne le caporal Paul Hodges à Paris. Grâce à ce rôle, elle remporte l'année suivante le prix de la révélation de l'année aux Golden Globes.
À la fin des années 1950, sa carrière cinématographique américaine se cantonne hélas à des emplois de « jeunes femmes en détresse » dans des westerns. Après être apparue dans Duel dans la sierra (« The Last of the Fast Guns », 1958), Le Tueur à la voix douce (« The Fiend Who Walked the West », 1958), elle apparaît dans La Fin d'un voyou (« Cry Tough»,1959), drame sur les Portoricains à New York.
Lasse d'incarner des beautés mexicaines, Linda Cristal tente de briser son image sensuelle d'actrice latino en jouant Cléopâtre dans Les Légions de Cléopâtre (Le legioni di Cleopatra), peplum italien signé Vittorio Cottafavi. Au moment où le film s'apprête à sortir aux Etats-Unis, la 20th-Century Fox annonce qu'elle vient de signer un contrat mirobolant avec Elizabeth Taylor pour la future super production de Joseph L. Mankiewicz, Cléopâtre. Le studio Fox rachète le film de Linda Cristal, le renomme Les Légions du Nil et lui réserve une sortie limitée en novembre 1960. Le film ne laissera aucune trace au Box-office américain.
Linda Cristal ne se décourage pas et retourne à Hollywood où elle joue aux côtés de John Wayne dans Alamo. Elle enchaîne avec un western de John Ford Les Deux Cavaliers (« Two Rode Together », en 1961) dans le rôle d'une noble mexicaine kidnappée, face à James Stewart et Richard Widmark.
À la télévision, Linda Cristal restera l'indomptable Victoria Montoya Cannon, dans la série télévisée Chaparral. Elle apparaît aussi dans la série western Rawhide où le jeune Clint Eastwood fait ses premières armes.
C'est dans Mr. Majestyk que Linda Cristal donne son dernier rôle marquant. Signé Richard Fleischer (le réalisateur de Soleil Vert), ce polar en forme de western moderne sorti en 1973 lui permet de s'offrir une romance avec Charles Bronson. Elle incarne une jolie journalière mexicaine, Nancy Chavez, qui va aider un vétéran du Vietnam reconverti en cultivateur de pastèques à affronter un tueur de la mafia et ses sbires. Mr. Majestyk est très souvent cité parmi les films préférés de Quentin Tarantino. En 1988, Linda Cristal sortira une dernière fois de sa retraite pour la série télé General Hospital.