Bonjour à tous...

Publié à 08:58 par acoeuretacris
Bonjour à tous...

 

Un sourire

 

Un sourire, c’est grandiose.

C’est une lumière un peu rose

Dans l’infini du désespoir,

C’est une étoile dans le soir.

 

Un sourire, c’est un parfum

Qui se répand, qui se promène,

C’est une barque qui ramène

Un peu d’espoir au cœur défunt.

 

Un sourire est une vie

Et, quand, parfois, on l’aperçoit,

Un peu de courage se lie

Au rêve qui ne finit pas !

 

 

Source: Paul BIRON

 

image

Bonne soirée, bonne nuit...

Publié à 18:15 par acoeuretacris
Bonne soirée, bonne nuit...

 

Belle image, un cadeau de Chantal...

Merci beaucoup... 

 

 

http://chezmaminou.centerblog.net/

 

 

Coeur de Femme !

 

 

Un coeur de femme brûle, et cherche un doux sourire ;
Un mot d’amour suffit pour la mettre en délire,
Les braises de son coeur nourrissent le foyer,
De son âme et son corps, tout prêts à flamboyer.

 


Elle cherche l’amour, un mot plein de tendresse,
Un souffle d’amitié, la main qui la caresse,
Quand l’amant ne vient pas, pour apaiser son coeur,
Un amer désespoir la remplit de rancoeur.



Son corps gémit, se plaint, s’insurge d’être femme,
Une aveugle révolte empoisonne son âme,
Elle cherche l’amant, dans ses rêves de nuit,
Pour la faire vibrer, pendant qu’il la séduit.



Un coeur de femme veut qu’on lui dise « je t’aime »
Pour élever sa vie aux hauteurs d’un poème,
Pour que sa lyre vibre aux cordes du plaisir,
Car elle veut calmer la faim de son désir.



Pourquoi cette âme soeur n’apparaît qu’à ses rêves,
Et le matin venu, rien ne reste qu’un glaive,
Qui lui perce le coeur, le laissant plein de fiel;
Ce triste coeur meurtri cherche son arc-en-ciel.


 

Christian Cally

 

 

 

A demain

Animaux - articles divers - Sommeil et rêve...

Publié à 17:21 par acoeuretacris Tags : divers animaux
Animaux  - articles divers - Sommeil et rêve...
Sommeil et rêve chez les animaux

Tous les animaux dorment et beaucoup, comme l’homme, rêvent. Certains oiseaux sommeillent en volant tandis que les poissons rouges se reposent sans se noyer. Le sommeil représente un moment précieux durant lequel l’animal refait le plein d’énergie. Mais, au-delà d’une simple nécessité physiologique, dormir et se reposer constituent aussi des stratégies de survie.


Le réflexe qui pousse un nourrisson à serrer le poing dès qu’il sent quelque chose lui caresser la paume de la main n’est qu’un souvenir de l’époque où notre espèce, luttait elle aussi, pour sa survie.

Quand les animaux rêvent

Pour être sûr d’avoir à faire à un véritable dormeur, il faut que l’absence de mouvements s’accompagne au moins de la posture de sommeil inhérente à l’espèce.
En effet, chaque espèce possède une position spécifique :

  • Le chien se met en boule
  • La guêpe garde la tête baissée, antennes enserrées entre les pattes antérieures
  • La chauve-souris se pend à l’envers

 

 

Chauve-souris qui dort. Image longhorndave

L’Ara se tait quand il dort et adopte une position typique des oiseaux, tête et bec enfouis sous une aile

Ara qui dort. Image Morning Glory

  • Les chevaux sauvagesdorment généralement debout, les uns serrés contre les autres

 

  • Le flamant rose replie l’une de ses pattes pour dormir

 

 

Flamant rose au repos. Image putneymark

La seule preuve que l’animal dort vraiment est en fait invisible. Il s’agit d’une onde électrique.
Lorsqu’un animal s’endort, les ondes électriques émises par son cerveau se ralentissent et prennent de l’amplitude.
De plus, les mammifères et plus faiblement les oiseaux, présentent durant leur sommeil une phase appelée « sommeil paradoxal ».


Cette phase est liée aux rêves.

Poussins en plein sommeil. Image Lap Strake

Chez l’homme, ce sommeil paradoxal est également associé, dans 90% des cas, aux rêves.
Bien sûr, aucun animal ne peut raconter ses rêves. Il a donc fallu inventer un protocole expérimental.
Dans les années 1950, Michel Jouvet imagina une procédure originale. Il localisa chez le chat les neurones qui font que, pendant ce sommeil paradoxal, les muscles restent immobiles. Ces neurones neutralisés, le chat pouvait donc manifester ses éventuels rêves.

Le chat, comme d'autres mammifères, connaît durant son sommeil une phase appelée « sommeil paradoxal ». Image Magh

De fait, les yeux fermés, le chat en sommeil paradoxal, se met à courir comme s’il poursuivait une souris et à hérisser son poil comme si un danger approchait.
Tout porte à penser que les rêves animaliers reflètent les préoccupations de chaque espèce. A quoi peut bien rêver un tigre ? A des proies succulentes sans doute.

A quoi rêve un tigre ? Image Cayusa

Ce sont les primates qui bénéficient d’un sommeil identique à celui de l’homme avec un sommeil paradoxal qui intervient toutes les 90 minutes.

Femelle gorille et son petit. Image Bart dubelaar

Ni les insectes, ni les animaux à sang froid ne présentent de sommeil paradoxal. En revanche, le sommeil des oiseaux abrite des périodes de sommeil paradoxal embryonnaire.

Le sommeil des oiseaux se rapproche de celui des mammifères. image looseends

Une stratégie de vie et de survie

Le sommeil constitue d’abord un moyen de s’économiser et de conserver les calories indispensables.
On connaît bien le crocodile qui se repose, gueule ouverte, pour emmagasiner de la chaleur.

Le crocodile emmagasine de la chaleur en ouvrant sa gueule. Image Thaï Jasmine

Mais, le sommeil est également une stratégie pour éviter les prédateurs. Les proies s’activent quand leurs prédateurs dorment et lorsque les ennemis s’agitent, elles se dissimulent dans un abri.

Dans la nature, la trêve du sommeil est fragile. Il faut toujours faire face à la dure loi de la jungle.
Deux stratégies s’imposent et s’opposent :

  • Soit s’économiser en dormant beaucoup
  • Soit s’activer, manger et donc chasser ce qui revient à dormir peu

 

Carnassiers et herbivores ne sont pas égaux face à ce choix. Les herbivores doivent ingurgiter une très grande quantité de végétaux car leur alimentation est peu énergétique.
Aussi, de manière générale, les herbivores dorment-ils moins que les carnassiers qui, eux, s’octroient de longues siestes digestives.


Les herbivores, proies par excellence, dorment d’un sommeil inquiet, léger et par courtes périodes.

Le lion est un gros dormeur. Image Mozzer 502

Le paresseux est le champion du sommeil puisqu’il dort une vingtaine d’heures par jour. Pendu à sa branche, tête en bas, son plus grand effort consiste à descendre de son arbre une fois par semaine pour déféquer au sol.

Paresseux à gorge brune.

Le koala dont la nourriture est peu énergétique passe également une grande partie de son temps à dormir ou somnoler dans les arbres.

A l’inverse le manchot royal et le manchot empereur sont de petits dormeurs. Droits comme des « i », ils ne sommeillent que quelques minutes par jour.

Le sommeil constitue un danger

Le sommeil constitue un danger pour l’animal et surtout sa progéniture. De ce fait, chaque espèce, en fonction des dangers qui la menacent, a développé une position idéale pour se reposer.

Le babouin dort assis sur une branche en position instable. Le moindre balancement de la branche le réveille.
La girafe dort peu et surtout debout. La position couchée pourrait lui être fatale étant donné sa taille.


Les rares fois où l’on voit des girafes couchées, elles se mettent dos à dos pour s’avertir mutuellement du danger mais alors elles ne dorment pas. Les bébés girafes peuvent dormir couchés mais cette position est très dangereuse.

Jeune girafe qui se repose. Image godsmac

Par contre, le lion ne craint personne. Il dort, étalé au sol de tout son long. Il ne s’éveille que pour bailler, s’étirer et reprendre sa sieste.

Lion qui dort photographié au Masaï Mara. Image Autan

Le bâillement n’est pas le propre de l’homme. Dans un troupeau d’éléphants, si un individu se met à bailler, les autres l’imitent par contagion et le groupe se dirige vers une clairière qui servira de dortoir.

Certains éléphants se couchent, la tête sur un oreiller de feuilles, confectionné du bout de la trompe.
A l’abri entre les pattes de sa mère, l’éléphanteau suce sa trompe, comme un bébé son pouce.

L'éléphanteau suce sa trompe comme un bébé son pouce. Image Laurenz

Le poisson-perroquet secrète chaque nuit un sac de couchage avec une étrange substance qui se solidifie au contact de l’eau.

Poisson-perroquet qui se repose. Image Stompy

C’est un système automatique de la vessie natatoire qui permet aux poissons d’arrêter de nager pour dormir. Cette vessie de stabilisation communique avec l’intestin. Pour la gonfler, le poisson avale de l’air à la surface, juste assez pour atteindre la profondeur qui lui convient. Pour modifier sa position, il dégaze en faisant des bulles.

Un sommeil qui suit l’évolution du cerveau

Il est certain que le repos s’est complexifié au fur et à mesure que s’élaborait un cerveau de plus en plus sophistiqué.
Seuls les oiseaux et les mammifères connaissent un sommeil véritable présentant deux phases principales :

  • Le sommeil lent
  • Le sommeil paradoxal

 

Le sommeil lent est vital pour la régénération de l’organisme. Le sommeil paradoxal aurait plutôt des prérogatives cérébrales.

Ce bébé macaque s'est endormi assis. Image Jasohill

Les nouveau-nés, de même que les prématurés humains, connaissent un taux de sommeil paradoxal deux fois supérieur à celui des adultes.

Le taux de sommeil paradoxal est deux fois supérieur chez le bébé par rapport à l'adulte. Image peasap .

On suppose donc que la maturation cérébrale, non achevée à la naissance, se poursuit durant le sommeil paradoxal.


De même, l’hormone de croissance est secrétée, chez les juvéniles, durant le sommeil.
En dormant bien, en rêvant, animaux et hommes deviennent grands.

Animaux - articles divers - Les animaux peintres

Publié à 16:00 par acoeuretacris Tags : divers animaux
Animaux  - articles divers - Les animaux peintres
Cholla, le cheval peintre, des éléphants qui exposent leurs toiles en Thaïlande, Cheddar de Tillamook, un jack-russel à la renommée internationale, autant d'artistes insolites qui nous surprennent et nous rapellent que l'homme n'est pas le seul à posséder une certaine créativité.

Les éléphants peintres

En Asie, environ 15 000 éléphants étaient encore utilisés dans l’industrie forestière il n’y a pas si longtemps. Ils pouvaient travailler là où les machines modernes ont difficilement accès. Sur ce continent, les éléphants y sont domestiqués depuis environ 5 000 ans.

En Thaïlande, depuis les années 1980, les autorités ont pris des mesures pour stopper le déboisement sauvage mais également pour protéger la faune dont notamment les éléphants. Beaucoup d’animaux ont donc été abandonnés par leur cornac car devenus inutiles.

Afin d’assurer leur survie, ces animaux doivent « démontrer » à l’homme qu’ils peuvent encore être rentables.
Heureusement pour eux, les éléphants et particulièrement ceux d’Asie, ont une âme d’artiste. Parmi tous les mammifères, avec les primates, ce sont les animaux les plus doués pour développer des capacités censées être propres à l’homme.


L'éléphant d'Asie est plus petit que l'éléphant d'Afrique. Son front est bombé et ses oreilles sont plus petites et triangulaires.

Certains d’entre eux, et particulièrement les femelles, possèdent un talent artistique indéniable.

Ces éléphants expriment leur créativité et leur sensibilité grâce à la peinture.

Il ne s’agit pas de gribouillages sans aucune signification, ce que certains appellent avec diplomatie l’art abstrait, mais de véritables toiles qui représentent leur environnement.

Peinture représentant un arbre peinte par un éléphant. Asian Elephant Art Conservation Project

Comme vous le savez l’éléphant possède une trompe nasale. C’est le résultat de la fusion du nez et de la lèvre supérieure.
Elle est composée de milliers de minuscules muscles qui la rendent à la fois puissante, souple et délicate.

Elle permet à l’animal de ramasser sa nourriture au sol comme les branches les plus élevées des arbres.
La trompe de l’éléphant d’Afrique se termine par deux appendices préhensiles tandis que celle de l’éléphant d’Asie n’en possède qu’un ce qui ne semble pas l’handicaper outre mesure.
Ce « doigt » permet à l’éléphant d’Asie de manipuler les objets et dans ce cas précis un pinceau.

Confortablement installé devant sa toile, le « maître » peut laisser s’exprimer son art.

Nous savons depuis plusieurs années que la conscience de soi n’est pas le propre de l’homme. Cette notion très abstraite et très complexe apparaît chez l’enfant vers l’âge de deux ans. De manière schématique, cela signifie posséder une image mentale de soi-même.


Des expériences ont été menées et il apparaît que le chimpanzé, l’orang-outan et le gibbon possèdent cette conscience.


Le dauphin partage également avec l’homme cette caractéristique.

Cet éléphant est en pleine créativité. Image pontman

Au vu des autoportraits peints par quelques éléphants, on ne peut nier que cet animal possède lui-aussi une image mentale de lui-même.

Peinture florale par un éléphant. Image bato93

Certains pourraient penser qu’ils sont simplement dressés mais ce n’est pas le cas. La plupart des artistes sont jeunes.


Bien sûr, ils ont au début un  « coach » qui leur montre comment mélanger les couleurs et tenir la brosse mais ensuite, chacun exprime sa sensibilité comme il l’entend.

On peut d’ailleurs constater en comparant les peintures qu’il y a des styles très différents propres à chaque individu.

Un autoportrait de Hong. Asian Elephant Art Conservation Project

Outre l’intérêt scientifique de ces séances de peinture, cela permet également et surtout de financer les sanctuaires dans lesquels vivent les animaux.

Tous les ans, des milliers de touristes viennent admirer les pachydermes en pleine création et l’argent récolté leur assure un avenir confortable.


L’une des dernières créations est une peinture à l’huile qui mesure 2,5 m de haut et près de 12 m de long qui a été vendue 22 000 euros.

Peinture florale d'un éléphant. Asian Elephant Art Conservation Project

Plusieurs éléphants ont eu une renommée internationale. C’est le cas par exemple de Ruby, une éléphante d’Asie, décédée en 1998.
C’était une grande artiste peintre et ses toiles ont rapporté des sommes considérables qui ont permis d’améliorer le sort des éléphants des zoos américains.

Une des nombreuses peintures de Ruby

Elle a pu exprimer son art au zoo de Phoenix après qu’un soigneur l’aie vue dessiner de manière spontanée sur un mur avec un bâton.
Sa carrière a malheureusement été interrompue par une infection suite à un accouchement. L’animal a été euthanasié pour lui éviter toutes souffrances.

Eléphant peintre devant son chevalet. Image ckmck

Un autre éléphant, baptisé Chiang Maï, du nom de la ville où il exerce son art possède un style unique.
Il est le seul à pratiquer le pointillisme. Il réalise chaque jour 5 ou 6 toiles de petit format.

Ainsi les éléphants prennent leur revanche sur l’homme en nous démontrant une fois de plus à quel point notre soi-disant supériorité est bien surfaite.

Une peinture très colorée et pleine de vie d'une éléphante baptisée Maesa. Asian Elephant Art Conservation Project


vidéo d'élaphants peintres en Thailande

Cholla, le cheval peintre

Cholla est un mustang (mustang-quarter horse)  qui a préféré la carrière artistique à celle de simple monture. Agé de 23 ans, ce cheval peintre expose ses toiles à la Galleria Giudecca de Venise.
Ses tableaux se vendent plus de 2000 euros.
Le cheval tient le pinceau entre ses dents et peint sur des toiles montées sur un chevalet installé dans son enclos.
Toutes ces toiles sont abstraites et très colorées.

Cholla, le cheval peintre

Bien sûr, de nombreux artistes qui pratiquent eux-aussi l’art abstrait sont un peu sceptiques mais cependant très curieux d’en apprendre plus sur cette nouvelle technique chevaline.
Cet insolite passe-temps pour un cheval a commencé il y a quelques années alors que sa propriétaire repeignait la barrière de son enclos.


Cholla a semblé très intéressé et pour plaisanter les propriétaires lui ont donné une brosse, de la peinture et une toile.


Imaginez leur stupéfaction quand le cheval s’est mis à peindre.

Une des peintures de Cholla exposée à Venise.

Le plus amusant est que Cholla participe à des concours d’art contemporain et qu’il se retrouve donc en compétition avec des êtres humains.


L’un des jurys a d’ailleurs failli le disqualifier quand il s’est rendu compte que les toiles avaient été réalisées par un cheval.


Mais devant la renommée internationale de l’artiste, il n’a pu que s’incliner et lui a attribué la mention honorable pour ses œuvres.

Concernant le travail de Cholla, ce qui est important ce n’est pas la valeur artistique qui est d’ailleurs bien subjective mais plutôt que ces peintures reflètent ses émotions du moment. Ce cheval donne vie à ses pensées et nous les fait partager.


Si on en juge par les jolies couleurs et les traits énergiques,  Cholla est un cheval heureux  et bien dans sa peau.


N’est-ce pas l’essentiel ?

Cheddar de Tillamook, le chien peintre

Cheddar de Tillamook, baptisée Tillie par les intimes, est une chienne jack-russel terrier qui est née en 1999.
Elle a vécu dans l’Oregon d’où son nom qui est celui d’un fromage produit dans cet Etat.

Son propriétaire, Archer Hastie, a pris conscience de ses talents artistiques alors qu’elle n’avait que 6 mois.
Elle a fait sa première exposition en octobre 1999 à Brooklyn alors qu’elle n’avait que 9 mois.

Ses peintures sont généralement monochromes bien que certaines soient polychromes.

Peinture de Cheddar de Tillamook.

Contrairement à Cholla ou aux éléphants, elle ne tient pas de brosse dans sa gueule mais elle crée avec ses griffes et ses dents.


Son propriétaire met à sa disposition un morceau de papier vélin de lithographie qui est préparé avec un enduit et attaché sur un panneau de mousse par un ruban adhésif.


Il lui prépare ses couleurs à l’huile non toxique.

Une fois le matériel prêt, la chienne saisit le panneau, se place au-dessus de la toile puis raie et creuse avec ses griffes, déchire parfois les coins ou lèche le panneau pour mélanger les couleurs.
Le tout est accompagné de grognements et d’aboiements.
Depuis 10 ans, Tillie a exposé ses toiles dans plusieurs pays dont les Etats-Unis, la Belgique ou le Japon.

Cheddar de Tillamook. Image Shawn.

Depuis 2007, elle participe à une sorte de show pendant lequel elle crée une œuvre en étant accompagnée par un groupe de jazz célèbre : le pianiste Dred Scott, le saxophoniste Bill McHenry et le batteur R-J Miller.

Là encore, ce chien a l’air de bien s’éclater sur scène. La technique de Tillie est décrite comme vigoureuse et frénétique par son propriétaire mais elle fait peut-être simplement ce que tous les chiens adorent faire : gratter, déchirer et aboyer avec force.

Peut-être est-ce la musique qui ne lui convient pas ?


vidéo cheddar de Tillamook la chienne peintre

on nous l'a dit - idées reçues - Manger du poisson...

Publié à 15:51 par acoeuretacris
on nous l'a dit - idées reçues - Manger du poisson...

Manger du poisson rend intelligent

(faux)

 

Pour l’intelligence, c’est cuit !

 

Le phosphore est un constituant indispensable de notre organisme. Même si la majeure partie est trouvée dans les os, associé au calcium, il participe à la constitution des nerfs et du cerveau.

 

Et comme le poisson est sensé être "bourré de phosphore", manger du poisson ne peut rendre que plus intelligent. Cette histoire a certainement été inventée par une maman qui tenait à faire manger un truc plein d’arêtes à son pauvre enfant qui rêvait d’un "jambon purée".

 

Malheureusement pour les poissonniers, il n’y a pas plus de phosphore dans le poisson que dans la viande et il n’a jamais été démontré que la consommation de phosphore (en poisson immangeable ou en ampoules imbuvables) augmente l’intelligence.

 

Soyez intelligent pour manger du poisson sans penser qu’il vous rend plus intelligent.

on nous l'a dit - idées reçues -Le moustique...

Publié à 15:44 par acoeuretacris
on nous l'a dit - idées reçues -Le moustique...

 

Le moustique se nourrit de sang

(faux)

  

Elle suce mais n’avale pas (ben oui, faut le savoir.... note de moi mimi ... mdr)

  

Dès le soir tombé, le pique-nique tranquille auprès du barbecue se transforme en pantomime. De grands gestes balayent l’air réchauffé par le feu de bois. Les "clacs" des mains frappant les cuisses, la nuque ou les bras ponctuent la conversation. Ils sont suivis rapidement de gestes répétitifs à type de grattements compulsifs.

  

Les moustiques attaquent.

 

La plupart des gens savent qu’il n’y a que les femelles qui piquent. Mais peu d’entre eux se demandent pourquoi seulement les femelles. En fait, ces mères exemplaires essayent — au péril de leur vie — de prélever du sang pour favoriser la maturation de leurs œufs. Elles-mêmes ne se nourrissent que de nectar.

 

Après cette lecture, vous vous gratterez avec bonheur en pensant à tout cet amour maternel et à ces millions de petits moustiques en devenir qui vont profiter de votre don du sang.

On nous l'a dit... Les pyramides d'Egypte...

Publié à 15:19 par acoeuretacris

Aujourd'hui, nombreux sont ceux qui ont tendance à considérer que les pyramides du plateau de Gizeh, ces monuments colossaux, ne purent être érigées que par une main d'oeuvre servile. En effet, le cinéma et la télévision contribuèrent largement à la popularisation de cette image d'Epinal, sur laquelle nous pouvons voir des rangées d'esclaves, fouettés par leur cruels geôliers, suant sang et eau afin de faire mouvoir d'imposants blocs de pierres...

Plutot faux !!!!!


La réalité, une fois de plus, est toute autre. Le pharaon Kheops, montant sur le trône d'Egypte vers 2550 avant Jésus Christ, lança très rapidement les travaux de construction de sa pyramide sur le plateau de Gizeh (à noter que les prédécesseurs de Kheops avaient eux aussi entrepris de tels travaux, qui s'étaient étendus sur plusieurs décennies.).




Statuette à l'effigie de Khéops, musée du Caire.


L'historien grec Hérodote (vers 484 à 425 avant Jésus Christ.) nous indique dans ses écrits que Kheops était un pharaon vil et cruel, et qu'il usa la force pour faire travailler ses malheureux sujets. Cet auteur nous raconte encore que le pharaon, en manque d'argent, aurait alors décidé de prostituer sa jolie fille, afin de financer le coût de fabrication de la pyramide.



Buste à l'ffigie d'Hérode, IV° siècle avant Jésus Christ.


Toutefois, les récentes fouilles archéologiques nous ont récemment appris que la réalité était sans doute bien différente. A cette époque, la majorité des travailleurs n'étaient pas des esclaves, mais bel et bien des ouvriers et des artisans, rémunérés par le pharaon. A noter que les villages avoisinants participèrent de bon gré aux travaux de constructions, envoyant des vivres et des hommes pour prêter main forte aux ouvriers déjà sur place.

Ainsi, la construction de la pyramide était considéré comme un acte spirituel et fédérateur, symbole de l'unification de l'Egypte (en effet, le pays avait été divisé pendant plusieurs siècles entre les souverains de Haute Egypte, au sud, et ceux de Basse Egypte, au nord.).




La pyramide de Kheops.


A l'aube de ces récentes découvertes, l'on peut donc se demander ce qui entraina Hérodote à relater de telles histoires dans ses ouvrages ?

Lors de son voyage en Egypte, Hérodote chercha à rencontrer les membres du clergé égyptien (les prêtres étaient alors la mémoire vivante du pays.). Toutefois, considéré comme un barbare (ce terme désignant celui n'étant pas de culture égyptienne.), Hérodote ne fut mis en relation qu'avec des prêtres de basse classe.

Le Grec coucha alors sur le papier des récits issus de la bouche de ces prêtres, colportés, galvaudés et déformés depuis deux millénaires (à noter qu'Hérodote nous livra de nombreuses anecdotes dans ses écrits, souvent totalement fantaisistes.).



Toutefois, si Kheops n'employa pas d'esclaves pour construire sa pyramide, nombreux furent ses successeurs, plusieurs siècles plus tard, qui employèrent une main d'oeuvre servile.

Aujourd'hui, beaucoup s'imaginent que l'Egypte, au cours de l'Antiquité, n'évolua guère. Tout cela est faux. Au cours de ces 3 000 années, séparant l'apparition de ce pays et son annexion par l'Empire romain, l'Egypte a connu de très importants bouleversements.

Il serait donc aussi incongru de comparer Kheops, Ramsès II et Ptolémée I°, que Clovis, Hugues Capet et Napoléon I°...

On nous l'a dit...Les hommes préhistoriques...

Publié à 15:07 par acoeuretacris

 Les hommes préhistoriques frappaient des silex pour faire du feu

(plutot faux)


Nos ancêtres utilisaient parfois un silex pour faire du feu, mais il est toutefois important de noter qu’il est quasiment impossible de faire naître des flammes en frappant simplement ces cailloux l’un contre l’autre.




Homme préhistorique taillant un silex.


Lorsque nos ancêtres souhaitaient faire du feu, ils devaient s’équiper de plusieurs accessoires :

De la pyrite ou de la marcassite (des pierres riches en sulfure de fer, qui lancent dès étincelles de couleur jaunâtres lorsqu’elles sont choquées par un caillou solide.), qui furent remplacées à l’âge du fer par de petits objets en acier, les fusils.

Une pierre suffisamment dure comme du silex ou du quartz, destinée à être percutée contre la pyrite, la marcassite, ou un fusil.




Reconstitution de fusil médiéval.


De l’amadou (une matière cotonneuse tirée d’un champignon nommé Ungulina fomentaria.), qui se consume en recevant les étincelles produites par le choc du silex contre le fusil (à noter que de nombreuses techniques furent mises en œuvre pour augmenter l’efficacité de l’amadou, comme le traitement au salpêtre dès le XIV° siècle.).

Une fois l’amadou embrasé, il suffit de le mettre rapidement en contact avec de la paille ou du lin, puis de souffler énergiquement afin que les flammes apparaissent.

De ce fait, il est impossible d’allumer un feu en n’utilisant que deux silex, ces pierres ne contenant pas de fer, responsable des étincelles nécessaires à la combustion de l’amadou.

Cette idée reçue proviendrait de l’usage très répandu des briquets à silex, qui furent utilisés pour faire du feu jusqu’au début du XX° siècle.

On nous l'a dit...Atlas porte le monde sur son dos?

Publié à 14:53 par acoeuretacris

  Aujourd'hui, tout le monde connaît la fameuse représentation du titan Atlas, portant le globe terrestre sur son dos ?

(plutot faux) 


Toutefois, il est important de préciser qu'Atlas ne soutient pas le globe terrestre mais bel et bien le globe céleste, c'est à dire le ciel.




Atlas portant le globe céleste.


En effet, si le titan portait la terre sur son dos, cela signifierait que les Grecs de l'Antiquité savaient déjà que la terre était ronde, et, qu'en outre, ils en connaissaient tous les continents... (à noter que les Grecs ne l'Antiquité avaient des connaissances sommaires en géographie, leurs explorations s'étant limitée aux côtes de la Méditerranée.).


A noter qu'Atlas faillit confier la voûte céleste à Héraclès, fils de Zeus.


Le demi-dieu, accomplissant ses douze travaux, avait reçu pour mission de cueillir les pommes d'or du jardin des Hespérides.


Dans un premier temps, Héraclès ne parvint pas à trouver son chemin, et demanda conseil au titan Prométhée, enchaîné sur le flanc d’une montagne (Héraclès libéra le captif, qui, reconnaissant, lui indiqua la route à suivre.).


Toutefois, peu de temps avant d'arriver dans le jardin, Héraclès rencontra Atlas, qui était le père des Hespérides (ces dernières étaient les femmes qui avaient été chargées par Héra de veiller sur le jardin.). Le titan proposa alors à Héraclès d'aller chercher les pommes à sa place, à condition que ce dernier porte pendant quelques temps la voûte céleste.


Héraclès accepta, et Atlas partit chercher les pommes. Toutefois, à son retour, il révéla à son compagnon d'infortune qu'il refusait de reprendre son fardeau. Finalement, Héraclès dut ruser et le titan se vit contraint de porter la voûte céleste pour l'éternité...

Cadeau pour Mumu...

Publié à 13:29 par acoeuretacris

 


5 000 visites


Bravo ma Mumu....
tu y mets tout ton coeur...
et tout le monde le sait...

la preuve, s'il en fallait une....


je te fais.....

5 000





Avec toute mon amitié....

encore bravo ma Mumu... tu le mérites....

bisous bisous de moi (et de Caline)....