Cryptozoologie - le Dragon -

Publié à 14:54 par acoeuretacris Tags : cryptozoo dragon
Cryptozoologie - le Dragon -
Le Dragon

Depuis des millénaires, le mythe du dragon hante l’imagination des peuples. Le dragon est probablement le plus notoirement connu de tous les monstres de légende. Mais, est-on bien sûr qu’il s’agit d’un mythe ?

On constate que pendant des siècles, le dragon a joué un rôle dans les arts, les légendes et la religion. Saint Georges terrassant le dragon n’est qu’une des nombreuses légendes relatives à cette créature symbolique.

L’homme n’a jamais eu suffisamment d’imagination pour inventer ou créer sans se servir d’un modèle.
Mais, quel est ce modèle ? Un animal ? Plusieurs animaux dont on a mélangé les attributs ? La question se pose donc de savoir si le dragon a réellement existé.

Portrait du dragon

La queue en pointe, le corps couvert d’écailles, des flammes qui sortent de sa gueule : tel est le portrait traditionnel du dragon en Occident. Vaguement reptilien, cet animal vole silencieusement.

La littérature a depuis longtemps mis en vedette le dragon même si les représentations modernes sont bien différentes des dragons des lointaines légendes.

Initialement, le dragon était censé dormir au fond des étangs, ce qui en fait un animal amphibie.

Son sang contenait de foudroyants poisons. Le dragon était donc un animal probablement venimeux.

Depuis, les écrivains ont rajouté des caractéristiques. Par exemple, l’écrivain de science-fiction Anne MacCaffey a imaginé que les dragons se nourrissaient de substances minérales, et celles-ci, combinées aux acides de l’estomac, donnent naissance à des gaz toxiques, spontanément inflammables.

Représentation moderne du dragon

Le dragon cracheur de feu a été repris plus récemment au cinéma dans le règne du feu réalisé par Rob Bowman en 2002. Les dragons deviennent alors les responsables de l’extinction des dinosaures. Assoiffés de sang, ils tentent d’anéantir l’humanité.

La conception des dragons dans le Règne du Feu

"Nous les avons faits puissants et denses", explique Rob Bowman. "Leurs mouvements sont dictés par leur morphologie plus que par une recherche esthétique. Ils ont des gestes efficaces, ils combinent des caractéristiques reptiliennes et aériennes. Nous les avons élaborés comme pour un documentaire".

Le Règne du feu

L'un des points qui a particulièrement intéressé le cinéaste était la façon dont les dragons crachaient des flammes. "Nous avons imaginé que ces créatures crachaient deux jets d'une sorte de venin qui, en se mélangeant plus loin devant leur museau, s'enflammeraient. Comme les serpents, elles comprimeraient des glandes situées dans leur gueule et pulvériseraient les deux produits qui brûleraient au contact l'un de l'autre".
(Source "secrets du tournage" Allociné.fr)

Le Règne du feu

Cependant, il existe une grande variété de dragons à travers le monde. Certains sont terrestres, d’autres aquatiques. Nos lointains ancêtres les avaient affublés d’attributs humains et bestiaux afin de mieux suggérer leur pouvoir surnaturel.
Ils façonnaient également l’apparence du dragon en fonction des bêtes sauvages qu’ils côtoyaient. Ainsi, on a un dragon-éléphant aux Indes, un dragon-cerf en Chine et un dragon-reptile en Europe.

Persée et Andromède peint par Piero di Cosimo, un peintre de la Renaissance. Dans la mythologie grecque, Andromède est attachée à un rocher, offerte en sacrifice à un dragon de mer. Persée la délivre grâce à ses armes magiques ( Giraudon)

Dans de nombreuses civilisations, le serpent était l’ancêtre du dragon. Les deux animaux sont d’ailleurs très liés dans de nombreuses civilisations.

Il est donc très difficile de faire un portrait robot de cette créature tant les descriptions divergent.

Symbole du Mal ou du Bien ?

Les interprétations sont différentes en Orient et en Occident.
La tradition chrétienne a fait du dragon le serviteur du Diable et l’incarnation du Mal. C’est le « Serpent maudit » chassé du Paradis par l’archange saint Michel.

Illustration du combat dans les cieux entre l'archange Michel et un Dragon décrit dans le Livre de la Révélation du Nouveau Testament (Condé, Chantilly/Giraudon)

Mais, il n’en a pas toujours été ainsi. Les dragons des mythes ancestraux étaient des créatures beaucoup moins malfaisantes.

Certes, ils inspiraient de la terreur mais ils causaient peu de ravages. Les dragons pouvaient vivre en paix avec les hommes, qui se conciliaient leurs bonnes grâces en échange d’un tribut annuel d’or ou de vies humaines.

Dans les anciens mythes, le dragon est aussi le gardien des eaux. Ces monstres détenaient le pouvoir de faire tomber la pluie.

Ils étaient aussi des symboles de régénération. Le sang des dragons morts pouvait fertiliser la terre. Un peu partout dans le monde, en Occident comme en Orient, les traditions populaires ont perpétré ce rôle symbolique des dragons, au cours de rites de fertilité immémoriaux.

En Occident, l’histoire du dragon terrassé connaît beaucoup de variantes. Pour la plupart des héros anciens, Siegfried, Sigurd, Beowulf, saint Georges, saint Michel, Arthur, Tristan ou Lancelot, c’était le couronnement d’une carrière que de tuer un cruel dragon. Sur ce thème, les légendes ont foisonné.

Saint Georges qui sauve la belle princesse du dragon (artiste flamand du XVe siècle. National Gallery of Art Washington)

Par opposition à l’Occident, le dragon personnifie en Chine la douceur et la bonté. Les dragons étaient les dieux de la pluie. Ils formaient des nuages avec leur souffle et arrosaient les champs de riz.

Les dragons chinois changeaient de couleur selon les circonstances. Le noir symbolisait la destruction et c’était aussi le dragon-tonnerre de la famille impériale.

Le jaune signifiait la chance et l’azur annonçait la naissance des grands hommes.

Les dragons pouvaient également devenir invisibles et luire dans l’obscurité.

Dragon de la Cité interdite

En Corée, chaque fleuve, chaque rivière accueillait son propre dragon.

En Asie, les os de dragons faisaient partie de la pharmacopée traditionnelle. Il est presque certain qu’il s’agissait de fossiles d’animaux préhistoriques.

Aujourd’hui encore, en Chine, on célèbre la nouvelle année en promenant dans les rues d’immenses dragons de papier et de bambou.

En France, à Tarascon, un mannequin figurant un animal monstrueux, est promené chaque année dans la ville. Cette procession est conduite en souvenir d’un monstre amphibie qui a fait régner la terreur dans la région des bords du Rhône, avant d’être selon la légende, apprivoisé par sainte Marthe.

Comment interpréter le symbolisme du dragon ?

On interprète généralement le combat de saint Georges contre le Dragon comme une allégorie illustrant la victoire du christianisme sur les puissances des ténèbres.

Siegfried, héros de la mythologie germanique, triomphant du dragon Fafnir ( Mary Evans Picture Library)

Mais, des légendes et des traditions recueillies en des endroits différents révèlent que ce combat a une valeur symbolique plus ancienne et plus universelle.

A l’origine, dans tous les pays, le dragon représente le principe de fertilité. Il naît à chaque printemps d’un œuf déposé sous l’eau. Chaque année, en hiver, il faut tuer le vieux dragon pour faire place au nouveau qui naîtra au printemps prochain.
On peut également interpréter ce symbolisme comme une victoire sur la mort et la renaissance de tout être à travers la naissance : le vieil homme déclinant est remplacé par son jeune fils plein de vigueur.

Une chose est certaine, à l’origine, le dragon est un animal qui vit en partie dans l’eau.

Le commerce des dragons

Les légendes du monde entier provoquèrent jadis un commerce florissant de faux dragons dans toute l’Europe.
On fabriquait et vendait des imitations de dragons qui venaient, disait-on, tout droit des cavernes et des bancs de sable d’Asie.

Ces prétendus monstres apparurent dès le XVIe siècle. Ces faux dragons n’étaient pas plus gros que des chatons et étaient vendus comme étant des bébés dragons.

Faux dragon qui remonte environ au XVIe siècle ( Aldus Archives)

En fait, il s’agissait probablement de petits lézards volants ramenés de la péninsule malaise et des Indes orientales qu’on avait mutilés.

D’autres faux dragons furent créés de toutes pièces à partir de morceaux de raie géante ou bien en ajoutant des ailes de chauve-souris au corps desséché d’un lézard.

Le dragon a-t-il existé ?

Pourquoi ces créatures hybrides exercent-elles un tel pouvoir sur nos esprits ? On rencontre des dragons terrestres mais plus récents et des dragons aquatiques, le modèle original. Un peu partout dans le monde, il y a une grande variété de dragons.

D’où viennent-ils ? Ont-ils été créés pour satisfaire un besoin humain, pour personnifier des forces naturelles alors inexplicables ?

Illustration fantaisiste d'un livre ancien sur l'exploration de l'Amérique montrant la rencontre d'une créature ressemblant à un dragon ( Aldus archives)

En 1960, les dragons firent la une des journaux. L’histoire se passe en Nouvelle-Guinée. On racontait que les habitants d’une région avaient été attaqués par des dragons dont certains atteignaient 6 mètres.

Les rumeurs les plus folles circulaient : les monstres crachaient le feu et la fumée et suçaient le sang de leurs victimes.
Des cadavres présentaient des blessures de plus de 30 cm de long que l’on prétendait faites par des griffes de dragon.
La panique fut telle que les autorités gouvernementales rassemblèrent la population dans des enceintes protégées et promirent une grosse récompense pour la capture de l’un des monstres, mort ou vif.

Personne ne partit à la chasse aux dragons. Ces derniers devaient sans doute être repus car on ne les revit jamais…

Dessin d'un dragon dont on avait signalé l'apparition dans les Alpes en 1660 ( Mary Evans Picture Library)

Aujourd’hui, la plupart des gens considèrent le dragon comme un animal purement légendaire.

Plusieurs questions peuvent se poser. D’une part, les dragons sont-ils vraiment les descendants des grands reptiles du secondaire qui auraient survécu comme le prétendent certains jusqu’à l’aube de notre histoire ?

D’autre part, on retrouve les histoires de dragons dans tant de pays différents que l’on peut se demander s’il n’y a pas à la base une origine commune.

Enfin, les représentations initiales que l’on en fit évoquent de manière étonnante certains reptiles volants tels que les scientifiques ont pu les reconstituer.

Miniature d'un manuscrit médiéval qui illustre les soldats d'Alexandre le Grand contre de terribles dragons ( British Library Board)

L’expression « dragon » personnifie certainement plusieurs espèces différentes, certaines aquatiques et d’autres terrestres. Ces animaux, bien réels, ont apparemment suffisamment impressionnés nos lointains ancêtres pour que mythes et légendes en fassent des créatures surnaturelles.
Cependant, je souligne le fait qu’aucune peinture pariétale, ni aucune autre représentation datée de la préhistoire (sculptures, roches sculptées, poteries décorées …) à travers le monde ne représente un animal se rapprochant du dragon.


Que doit-on en conclure ?

Que cet ou ces animaux n’ont jamais existé ? Ou que leur population était extrêmement réduite et endémique à quelques régions reculées ?

Chacun est libre d’en tirer ses propres conclusions. Mais, il est certain que ces monstres ailés à l’haleine de feu continueront pendant longtemps à assouvir notre soif de merveilleux.

Boissons et cocktails, etc... - Le Rhum -

Publié à 11:19 par acoeuretacris Tags : Boissons
Boissons et cocktails, etc... - Le Rhum -

 

La canne à sucre " ce roseau qui donne du miel sans le concours des abeilles ", selon un autour latin, est originaire de Nouvelle Guinée. Elle aurait été découverte en 325 Av. J.C. par les armées d'Alexandre.



Elle gagne les rivages méditerranéens avant le début de notre ère. Pline l'Ancien la mentionne et introduit, à partir du mot SARKARA. Le mot SACCHARUM qui est sans doute à l'origine du mot Rhum, inventé par les Anglais à partir de la simplification de " Saccharum".



Mais l'essor de la canne à sucre viendra seulement après la découverte du Nouveau Monde où elle trouve un millieu extrémement favorable à son développement, particulièrement dans les Caraïbes.



Au début du XVIIème siècle les travaux du père Labat, à Marie Galante (Dépendance de La Guadeloupe), contribuent à développer et améliorer l'élaboration du Rhum des Antilles. En 1854, au moment où la france connaît une grave crise viticole (le vignoble est ravagé par une attaque d'oïdium), un décret supprime les droits de douane sur les alcools coloniaux. Pour le Rhum, c'est le début de la gloire. Mais c'est en 1876, avec la dévastation du vignoble français par le phylloxera et l'arrêt de la production des eaux de vie de métropole, que le rhum devient le premier alcool français.



Pendant la guerre de 14-18 cette position de leader est encore confortée et c'est ensuite, pour protéger les eaux de vie de Cognac et Armagnac renaissantes, que le gouvernement français dut prendre des mesures de contingentement du Rhum.



Le Rhum Agricole est le fruit de la distillation directe du jus de la canne à sucre, par opposition au Rhum "industriel" qui définit la distillation des sous produits du raffinage du sucre. Ruinées par l'émergence du sucre de betterave en France, les sucreries des Antilles disparurent. Elles se convertirent en distilleries de jus de canne ( Vesou) : le rhum agricole était né.



PAr les quantités produites, le rhum blanc est le premier alcool du monde. Paradoxalement, la production de rhums vieux agricoles en fait la plus rare des eaux de vie. En effet, Les seules distilleries qui en fabrique, se trouvent en Guadeloupe, en Martinique et à Marie-Galante que l'on peut comparer aux centaines de distilleries de Wisky écossais, d'Armagnac et de Cognac.



Le rhum agricole est une spécificité, unique au monde, des Antilles françaises. Si l'île de Marie-Galante est entièrement dédiée, depuis le XVIIème siècle, à la canne à sucre et au rhum, les rhums de la Martinique sont les seuls à bénéficier de l'Appellation d'Origine Contrôlée.



Histoire légendaire du rhum :



Un texte du milieu du 17ème siècle parle de cette eau-de-vie sous le nom de "tue-diable"et "rumbullion" -"tue diable" décrivant la force dégagée par cet alcool. À la fin de ce siècle, la désignation "tue-diable" semble disparaître et le mot rum (traduction anglaise de rhum) -abréviation de "rumbullion"- est utilisé communément.



À ses débuts, le rhum était la boisson des esclaves et des marins. En 1655, l'Amiral Penn, membre éminent de la Royal Navy, institua la distribution quotidienne de rations de rhums aux marins. Mais c'est en 1731 que l'Amiral Vernon la remplaça par un mélange constitué de deux volumes d'eau pour un volume de rhum. Le plus souvent, un trait de jus de citron y était ajouté pour lutter contre le scorbut. Ce mélange fut bâptisé "grog" en hommage au surnom de l'Amiral Vernon qui portait toujours une veste dont le nom était "grogram" ( gros-grain en anglais).



Aux Antilles, les Anglais avaient également pris l'habitude de marier le rhum à plusieurs autres ingrédients : thé, sucre, citron, cannelle...Ils donnèrent à ce cocktail le nom "punch". Une fois encore, l'origine du nom est incertaine et donne lieu à de nombreuses interprétations. La plus plausible d'entre elles est indienne. En effet, dans cette langue le mot "panch" signifie cinq, précisement le nombre d'ingrédients nécessaires à la composition d'un vrai punch.



Les plus gros buveurs de rhum étaient le plus souvent les boucaniers et autres aventuriers. A cette époque, l'un des problèmes les plus graves auxquels la Marine anglaise devait faire face était la désertion : les pirates avaient pour habitude de recruter leurs équipages en saoûlant les marins dans les ports ; ils n'étaient alors plus en état de répondre à l'appel. Les bateaux anglais partaient en abandonnant ces quelques marins qui n'avaient plus d'autres solutions que de devenir pirates à leur tour !



Mais les pirates étaient parfois pris à leur propre piège comme en témoigne la mésaventure survenue à John Rackam dit "Rackam le Rouge" et à son équipage. Après avoir vidé toute la cargaison de rhum prise à un bateau qu'ils avaient abordé, les redoutables pirates, trop saoûls pour résister, furent capturés par la Marine Royale anglaise. Cette aventure se termina par leur pendaison en 1720.

Boissons et cocktails - Le Calvados -

Publié à 11:12 par acoeuretacris Tags : Boissons
Boissons et cocktails - Le Calvados -

En l'an 1588, un des vaisseaux de l'invincible Armada du roi Philippe II d'Espagne, qui voulait envahir l'Angleterre, se fracassa sur les rochers au large de nos côtes. Ce bateau qui devait être important, soit par les personnes qu'il transportait, soit pour son trésor de guerre, se nommait "El Salvador". La légende indique que les habitants donnèrent au lieu du naufrage ce nom qu'ils transformèrent en Calvados. Nom que prit le département à sa création en 1790.



La naissance de l'eau de vie de cidre, qui ne s'appelait pas encore Calvados, est très lointaine, le premier écrit officiel date du XVIème siècle.
Le Sire de Gouberville, gentilhomme du Cotentin, parle dans son journal, le 28 Mars 1553 très exactement, de la distillation du cidre en vue d'obtenir une eau de vie de bouche. C'est à cette même époque, en 1600, que se créa la corporation des distillateurs d'eau de vie de cidre qui obtient ainsi son acte de naissance.



En 1942, le Calvados est devenu une Appellation d'Origine Contrôlée.



1821 est l'année de naissance de la Société qui aujourd'hui élève et produit les Calvados du Père Magloire. Cette marque a toujours été synonyme de qualité, et d'année en année s'est affirmée comme la première marque en France et dans de nombreux pays d'Europe.

Boissons et cocktails - Le Floc de Gascogne -

Publié à 11:03 par acoeuretacris Tags : Boissons
Boissons et cocktails - Le Floc de Gascogne -

Né d'une recette gasconne au XVIème siècle et bien gardé par les traditions paysannes, le Floc de Gascogne, ("Lou Floc", le bouquet de fleurs en occitan) est aujourd'hui un mélange de savoir-faire et de traditions.


A la fois sensuel, doux et envoûtant, il résulte du mariage subtil entre le charme du jus de raisin frais et la vigueur de jeunes Armagnacs.



En 1954, Le Floc de Gascogne est interdit à la vente. Il est réservé aux amis et à la consommation familiale des vignerons. Il ne sera autorisé à la vente qu'en 1976 et n'obtiendra l'Appelation d'Origine Controlée qu'en 1990.

Bonjour à tous...

Publié à 08:44 par acoeuretacris
Bonjour à tous...

 

Aujourd'hui, c'est Lundi...

Le week end est fini...

Bon courage à tous ceux qui ont

repris le chemin du boulot

ou celui de l'école...

Bonne journée et gros bisous

à tous....

Bonsoir à tous....

Publié à 18:40 par acoeuretacris
 
  
 
je vous souhaite une belle et douce nuit.... 
à demain.... 
 
  
 

Archéologie-Dolmen, tumulus et menhir

Publié à 17:58 par acoeuretacris Tags : tumulus dolmen menhir archeologie
Archéologie-Dolmen, tumulus et menhir
Dolmen, tumulus et menhir

Tables de pierre, cercles magiques, menhirs, les constructions mégalithiques sont les plus anciens monuments de l’humanité.


Les monuments les plus caractéristiques de cette époque lointaine sont les dolmens et les menhirs. Ces deux mots, d’origine celtique, signifient respectivement « table de pierre » et « pierre longue ».

Carnac, pays des menhirs par excellence, constitue sans aucun doute le site mégalithique le plus impressionnant.


Les mégalithes « grandes pierres », en grec, suscitent depuis des siècles l’intérêt des archéologues sans qu’ils aient pu en percer totalement tous les secrets.

Par qui ont été construits les monuments mégalithiques ? Pourquoi a-t-on construit les dolmens et les menhirs ?

Quelle différence existe-t-il entre un dolmen et un menhir ?

Un dolmen « table de pierre » abrite une tombe « tumulus ». Les dolmens peuvent abriter des tombes individuelles ou collectives. Ils sont formés de plusieurs blocs fixés dans le sol et d’une dalle horizontale.

Dolmen de Poulnabrone, Irlande, vers 4000 avant notre ère. Image Sitomon

Un menhir « pierre longue » est un bloc dressé qui se présente isolé ou, plus rarement, disposé en alignement ou en cercle. Quand plusieurs menhirs sont disposés en cercles, on parle de « cromlechs ».

Les plus vieux dolmens

Les plus vieux dolmens ont pu être datés de 5 000 ans avant notre ère, soit au début du Néolithique.
Il est très difficile de dater les dolmens car une grande partie d’entre eux a été vidée, pillée et transformée.

On sait par contre que c’est durant le Néolithique, quand l’homme commença à se servir d’outils de pierre polie, que se répandit la « civilisation des mégalithes ».


Entre 5 000 et 2 000 ans avant notre ère environ, toute l’Europe côtière est touchée par le phénomène
mégalithique.

Dolmen dans les Cornouailles.

Les centres les plus anciens se trouvent à l'Ouest de la France et au Portugal.

Au Portugal, les tumulus recouvrent des chambres de pierre, précédées d’un petit couloir. Ces chambres contiennent une dizaine de squelettes.

Dolmen de Zambujeiro au Portugal. Image Gbaku

En Bretagne, Barnenez, mesure plus de 70 m de long et recouvre quinze chambres funéraires. Les fouilles ont prouvé que le tertre qui le recouvre avait été édifié en deux fois mais il a été impossible aux archéologues d’étudier les squelettes dissous par le sol acide.

En revanche, le mobilier prouve que le monument a servi de 4 000 à 2 000 ans avant notre ère.

Une légende non fondée

Il faut se débarrasser d’une légende popularisée par la célèbre bande dessinée « Astérix le Gaulois ». Les menhirs ne sont pas l’œuvre des Gaulois, ni des Celtes.

Menhirs. Pierres Droites de Monteneuf (Morbihan, France). Image Andy Hay

Même si ces derniers n’ont pas hésité, dès leur arrivée, à utiliser les dolmens comme lieu de culte, ceux-ci dominaient les landes bretonnes depuis plus d’un millénaire.

Qui a construit les dolmens et les menhirs et pourquoi ?

Les chercheurs pensent qu’il y a eu contamination entre les différents peuples qui ont migré au début du Néolithique. Ces peuples sont surtout des chasseurs et plus rarement des agriculteurs.

Ces peuples se sont répandus de l’Espagne jusqu’en Angleterre où arrivés au sommet de leur art, ils ont bâti le monument de Stonehenge.

Stonehenge. Image Phillip C

Menhirs et dolmens ont des fonctions très différentes. Le dolmen est une sépulture et si, on trouve parfois des tombes au pied de menhirs, elles sont le plus souvent postérieures à leur construction.

A Gavrinis, près du village de Larmor-Baden, un tumulus de 8 m de haut et 100 m de circonférence, abrite un dolmen à couloir menant à une chambre sépulcrale carrée dont les monolithes sont ornés de gravures en relief (IVe millénaire avant J.-C.).

Tumulus de Barnenez (Bretagne, France). Sur la photo, couloir du tumulus . Image Mtkopone

Le menhir est un édifice commémoratif ou votif mais en aucun cas un monument funéraire.

Concernant les dolmens, le pourquoi de leur construction semble évident. L’emplacement des tumulus, visibles de très loin, éloignés de tout endroit habité, permet de supposer qu’ils n’étaient pas seulement des tombes, mais aussi le lieu du culte des ancêtres, commun à plusieurs villages.


Les habitants avaient su s’allier pour réaliser de tels monuments.
Concernant les menhirs, la controverse n’est toujours pas terminée. La dimension religieuse paraît actuellement l’explication la plus logique. Seul le sentiment religieux a pu justifier des efforts aussi importants.

Cependant, c’est à la fin du 19e siècle que sont remarquées pour la première fois les correspondances entre les structures des ensembles mégalithiques de Carnac et les positions du Soleil à certaines périodes de l’année.

Les alignements de Carnac

Carnac « le lieu des carn » est la capitale française du mégalithisme. On y trouve tous les types de construction : les alignements sont formés de menhirs isolés, mais aussi de cairns qui forment les tumulus de pierres plates que constituent les dolmens ainsi que des cromlechs.

Alignements de Carnac. Image David Barrena

C’est au total un rassemblement de plus de 3 000 pierres. Elles ne sont qu’une petite partie de la construction d’origine, qui comprenait sans doute près de 10 000 menhirs.
L’ensemble s’étendait sur environ 8 km.

On peut aujourd’hui distinguer trois séries d’alignements.

  • Un cromlech en demi-cercle ouvre celui du Ménec. Là, répartis sur 11 rangées, s’élèvent 1 169 menhirs, hauts de 60 cm à 4 m. L’alignement du Ménec atteint une longueur de 1 170 m
  • L’alignement de Kermario se limite à 10 rangées et à 1 029 menhirs, de 50 cm à 7 m de haut. Il est long de 1 120 m
  • L’alignement de Kerlescan est constitué de 13 files de 880 m de long qui regroupent 594 pierres hautes de 80 cm à 4 m. Il est précédé d’un cromlech en demi-cercle

 

Menhirs de Carnac. Image Bournagain

En dehors des alignements, le site de Carnac comprend le grand tumulus Saint-Michel à l’intérieur duquel on trouve plusieurs chambres funéraires. Il semble postérieur aux alignements.


Enfin, de très nombreux dolmens et menhirs isolés sont disséminés hors de la zone d’alignement.

Menhis isolés à quelques kilomètres de Carnac. Image Timtom.ch

Dans chaque alignement, les menhirs sont placés par ordre décroissant et chaque série forme un angle précis avec la précédente.

  • Kerlescan est orienté selon les levers de soleil à l’équinoxe
  • Kermario est orienté selon le lever au solstice d’été
  • Le Ménec est orienté selon les levers intermédiaires

 

Certains observateurs voient dans cette disposition des dates correspondant aux principales phases du cycle agricole, une activité toute nouvelle pour les peuples occidentaux.
Le fait que certains menhirs isolés soient percés d’un trou a donné à penser à certains qu’ils servaient de support calendaire et astronomique. Ce trou pouvait servir à la visée.

Site de Carnac. Image Gaspa

Cependant, ces alignements ne servaient pas uniquement comme observatoire solaire. Les autres astres n’ont pas été oubliés.


Dans les années 1970, le professeur A.Thom a démontré que Carnac était aussi un observatoire lunaire.

Il a déterminé que le grand menhir de Locmariaquer, haut de 23 m, est sans doute l’élément central d’un grand dispositif destiné à prédire les éclipses.

Plusieurs autres menhirs isolés, éloignés parfois de 15 km, comme celui de Quiberon, auraient servi de crans de mire, correspondant à des moments extrêmes de la déclinaison lunaire.
L’ensemble du système constituerait ainsi un véritable instrument d’observation et de prévision, propre à permettre notamment, la prédiction des éclipses.

Site de Carnac. Image Gaspa

Thom, spécialiste de la géométrie des grandes constructions mégalithiques, a remarqué également l’utilisation d’une unité de longueur mégalithique universelle en Europe occidentale, à laquelle il accorde la valeur précise de 0 ,8293 m.

Il est dommage que le site ne soit pas resté intact car malheureusement il est difficile de savoir si cette théorie est la bonne dans la mesure où les alignements et les cromlechs placés à leurs extrémités sont incomplets.

Cependant, la seule chose dont on peut être sûr c’est que ces alignements n’ont pas été positionnés au hasard.

Bien sûr, la question qui reste en suspend est:
Comment les hommes du Néolithique pouvaient-ils posséder des connaissances astronomiques aussi avancées ?

Comment les monuments ont-ils été construits ?

Comment a-t-il été possible de déplacer depuis des carrières distantes de plusieurs kilomètres des masses aussi lourdes ?


Il faut reconnaître à ces peuples une bonne dose d’opiniâtreté. En moyenne, les pierres pèsent entre une et deux tonnes mais beaucoup sont nettement plus lourdes.

Si le transport et la pose des menhirs ont suscité, dans le passé, de nombreuses hypothèses, aujourd’hui cette énigme n’en est plus une.

Dolmen de la grotte aux fées. Saint-Antoine du Rocher, France. Image Annie Roi

Les expériences qui ont été faites à Bougon, sous la direction de J.P Mohen, ont montré que quelques centaines d’hommes, armés de haches de pierre et de bois de cerf, pouvaient parfaitement extraire une pierre de 30 tonnes, la soulever, et, à l’aide de cordes, de troncs d’arbres, de leviers, la traîner sur quelques kilomètres et la dresser sur le site.

200 volontaires réussirent il y a quelques années à déplacer ainsi un bloc de 32 tonnes. Un menhir de 4 m pèse entre 10 et 12 tonnes. Par conséquent, les équipes n’étaient pas aussi nombreuses qu’on a pu le penser.

Dolmen en Irlande. Image Seba Sofariu

Les hommes du Néolithique avaient surtout besoin de cordes de très bonne qualité et de grandes quantités de bois afin de construire des traîneaux, des rondins et des leviers.

Découvertes médicales

Les ossements retrouvés dans les tumulus nous renseignent sur certaines carences de nos ancêtres.

Faute d’une alimentation équilibrée, le rachitisme sévissait et les lésions vertébrales en témoignent.

Les femmes mourraient plus jeunes que les hommes, probablement en couches.

On n’a pas retrouvé de traces de cancer.

Les fractures étaient fréquentes et la plupart ont été réduites. Les peuples du néolithique avaient des caries dentaires, contrairement aux chasseurs du paléolithique. Ils consommaient des féculents et des sucres.

Dolmen de la Chianta en Italie. Image Loloieg

Le cas le plus curieux est celui des trépanations. Les « médecins » du IIe millénaire avant notre ère ont pratiqué des opérations des os du crâne.


Le trou creusé dans le pariétal existe toujours mais un bourrelet osseux s’est formé ce qui prouve que les opérations réussissaient souvent.

Mégalithes et légendes

Les théories les plus farfelues ont été émises concernant dolmens et menhirs. Pendant longtemps les gens ont cru qu’ils avaient été édifiés par des êtres surnaturels d’où les noms comme Pierre-des-Fées ou Roche-aux-fées.

Rabelais le rappelle dans son Gargantua. Ces monuments avaient des pouvoirs magiques. On y accomplissait des rites pour avoir un mari, un enfant …


L’Eglise ne vit jamais d’un très bon œil ces pratiques païennes. Elle fut d’ailleurs à l’origine de beaucoup de destruction. Faute de pouvoir éliminer tous les sites, elle fit sculpter des croix sur les menhirs et fit construire des chapelles au-dessus des tumulus.

Dolmen de Carrowmore en Irlande. Image Jule Berlin

Au 19e siècle, on réutilise les mégalithes et menhirs qu’on transforme en autels druidiques. On va jusqu’à creuser des rigoles pour le sang des sacrifices humains.

Aujourd’hui encore, certains continuent à parcourir les sites, calculatrice en main, en attribuant dolmens et alignements aux extra-terrestres.

Parcs, réserves... - L'Ile de Paques -

Publié à 17:29 par acoeuretacris Tags : réserves parcs
Parcs, réserves... - L'Ile de Paques -
L’île de Pâques. Entre Enigme et Tourisme

Les statues gigantesques qui parsèment l’île de Pâques ont toujours fait rêver les voyageurs. Quelle civilisation a érigée les moai et avec quels moyens techniques ?

L’île de Pâques, située au milieu de l’océan Pacifique, est devenue aujourd’hui une destination touristique.

Totalement isolée du reste de la Polynésie et de l’Amérique du Sud, l’île ne mesure que 162 km². Inhospitalière, l’île de Pâques dépend du Chili.

Après de multiples théories sur ces énigmatiques statues, aujourd’hui l’île a révélé une grande partie de ses secrets.

La découverte de l’île de Pâques

Lorsque les navigateurs néerlandais accostent sur l’île, pour la première fois, le jour de Pâques 1722, d’où le nom de l’île, ils y trouvent environ 5 000 habitants d’origine malayo-polynésienne, qui vivent d’agriculture et de pêche.
Tout le long des côtes de l’île et sur les pentes du Rano Raraku, un volcan éteint, se trouvent de grandes plates-formes, les âhu, sur lesquels sont érigées d’immenses sculptures, les moai.
Les plus hautes atteignent 20 m.

Ces statues ont le regard vide et un long visage énigmatique.

Moai de l'île de Pâques. Image magical-world

En 1863, des navigateurs tahitiens trouvant à l’île une ressemblance avec Rapa Iti, un îlot de Polynésie française, la baptisèrent Rapa Nui « Nombril du monde ».

Quant à la population locale, on l’appela Te Pito O te Henua, « le vaisseau du monde ».

Le peuplement de l’île de Pâques et son déclin

La datation de quelques statues au carbone 14 a apporté la preuve que l’île avait été peuplée dès 380 de notre ère.
L’origine du peuple qui a érigé les sculptures a fait l’objet de nombreux débats. Des analyses effectuées sur des squelettes datant de 1100 à 1868 ont montré que les habitants de l’île avaient connu trois mutations génétiques que l’on retrouve dans toutes les populations polynésiennes.

La théorie d’une colonisation venue d’Amérique du Sud a donc été largement remise en cause.

L'île de Pâques est déserte. image Individuo

Il est donc apparemment prouvé que les Polynésiens ont été les premiers à coloniser cette île. Dès le Ve siècle, ils y développèrent une culture complexe.

La population de l’île, au moment de sa découverte, se divisait en une dizaine de clans sur lesquels règnait un roi.

Le premier roi aurait été Hotu Matua. Une trentaine de souverains se sont succédés ensuite jusqu’en 1862.
Très hiérarchisée, la société pascuane est continuellement en proie à des luttes violentes. Le cannibalisme y est une pratique courante.

image Phillie Casablanca

Apparemment, la population était devenue trop importante pour les maigres ressources de l’île.
La société aurait alors sombré dans des désordres sociaux et certains moai auraient été volontairement renversés en signe de révolte contre la classe des prêtres.
Il semble qu’à partir du XIVe siècle, une nouvelle vague de Polynésiens a colonisé l’île. Ces nouveaux envahisseurs auraient cohabité avec la population primitive pendant un certain temps.

Puis, les deux communautés se seraient affrontées par les armes, probablement au XVIIe siècle.
Les anciens habitants auraient été massacrés et seuls auraient subsisté les Polynésiens.

image anoldent

Mais, c’est une grande rafle d’esclaves menée en 1862 par des négriers péruviens qui a porté un coup fatal à l’île.

La quasi-totalité de la population a alors été décimée. 2 000 habitants furent capturés et emmenés en Amérique du Sud.

Les rares rescapés qui revinrent quelques années plus tard sur l’île rapportèrent avec eux des maladies qui décimèrent le reste de la population.

image A.

En 1877, l’île ne comptait plus que 150 habitants environ.

Le rongorongo

La découverte de quelques tablettes de bois, dites « rongorongo », prouve que les Pascuans connaissaient l’écriture.
Mais, cette écriture reste toujours en partie indéchiffrable. On ignore toujours s’il s’agit d’un alphabet, d’idéogrammes ou de hiéroglyphes.

Les textes se présentent sous la forme d’alignements de caractères formant des mots écrits de gauche à droite.


Mais, la ligne suivante est écrite en sens inverse. On y trouve également des silhouettes d’hommes et d’animaux.

Les Moai

Beaucoup plus nombreuses à l’origine, les statues sont aujourd’hui environ 850 parsemées sur l’île. Quelques 250 moai jalonnent le périmètre de l’île, tandis que 600 autres, à divers stades d’exécution, sont dispersés le long de la côte et près du volcan Rano Raraku.

La taille des statues varie de un à vingt un mètres.

image P_R

Elles ont été taillées dans le tuf, roche du volcan Rana Raraku. Dans la carrière, creusée dans le flanc du volcan, se trouvent encore environ 200 statues inachevées.

Les plus anciens moai fabriqués datent de 500 de notre ère. Cependant, la plupart ont été exécutés entre 1000 et 1650.

Les moai peuvent être regroupés en deux catégories :

  • Les premiers se dressent sur les versants du Rano Raraku et leurs corps sont recouverts de symboles
  • Les seconds, ornés à l’origine de couvre-chefs « pukaos », ont été levés sur des autels « âhu » et tournent le dos à la côte
Les yeux des moai étaient à l’origine représentés par du corail blanc et du tuf rouge. Découverts en 1978, enfouis dans le sable, les yeux ont été replacés dans leur orbite.

Moai. Les yeux sont constitués de corail blanc et de tuf rouge. image A.

Il ne fait pas de doute que les âhu avaient une fonction religieuse. Mais, on ne dispose d’aucun renseignement sur la mythologie des premiers habitants.

Contrairement à ce que laisse penser le paysage actuel, l’île était autrefois recouverte d’arbres. Les habitants avaient donc la matière première pour fabriquer des traîneaux et transporter les statues.

En 1955, une expérience a prouvé que, en 18 jours, avec une douzaine d’hommes, on pouvait dresser une statue de 23 tonnes avec des cordes et des madriers.

Le tourisme sur l’île de Pâques

La population est aujourd’hui d’environ 3 800 personnes. L’île de Pâques est une île volcanique avec trois volcans dont aucun n'est encore en activité. C'est une terre dénudée qui est balayée de façon quasi permanente par des vents très violents.

Anakena, petit paradis pour touristes fortunés. image magical-world

L'île de Pâques fait partie du patrimoine mondial de l'UNESCO. Le parc national de Rapa Nui est inscrit au patrimoine depuis 1995.
Les Européens ont importé sur l’île des moutons et des chevaux. Les chevaux semi sauvages errent aujourd’hui sur l'île.

Cheval semi-sauvage près du volcan Rano Raraku. image scorbette37

L'île vit maintenant du tourisme. La majeure partie de la population vit dans la ville principale de l'île : Hanga Roa.

Le meilleur moyen d'arriver sur l'île est l'avion car l'île est entourée de rochers qui empêchent l'accostage des navires dans la plupart des endroits

Plusieurs excursions sont proposées :

  • Le volcan Rano Raraku qui culmine à 150 mètres
  • Anakena qui est le lieu le plus enchanteur de l’île. Les touristes y trouvent le cliché habituel des cartes postales : la palmeraie en bordure d’une plage dorée de sable fin.

Monde marin - Le barracuda -

Publié à 15:26 par acoeuretacris Tags : monde marin
Certains animaux se sont fait une très mauvaise réputation. Le barracuda fait partie de cette catégorie.
En réalité, c’est surtout un poisson très curieux. Tout ce qui est insolite l’attire et l’homme, vous en conviendrez, est pour un poisson un être vraiment étrange. La barracuda poursuit donc les plongeurs comme le fait un tigre dans la forêts d’où son surnom de « tigre des mers ».
 
  
Portrait du barracuda 
 
Parmi les 18 à 20 espèces de barracudas réparties dans les eaux tropicales et subtropicales, la plus grande est Sphyraena barracuda qui atteint plus de 2 mètres.
C’est cette espèce qui est à l’origine des légendes qui accablent les barracudas.
 
Il faut reconnaître que ce prédateur est impressionnant. Son corps profilé en forme de torpille, ses gros yeux et sa mâchoire armée d’une série impressionnante de dents n’ont rien pour rassurer. 
Les grands barracudas sont plutôt solitaires alors que les juvéniles et les petites espèces de moins de 60 cm se regroupent en bancs. 

La taille des barracudas varie de 45 cm pour le spet à plus de 2 mètres. 
Le Sphyraena barracuda est au sommet de la chaîne alimentaire. Il ne craint personne à part les requins. Seuls les jeunes sont attaqués par les thons. 
 
 
By Eugene 
 
Les barracudas ont une mâchoire dont la mandibule supérieure est non protractile et l’inférieure nettement proéminente. 

C’est ce qui leur donne cette tête peu sympathique. La gueule est armée de fortes canines et de dents en poignards, disposées en lame de scie. 
 
Le barracuda est un vorace et se montre d’une rapidité fulgurante. Il peut nager à près de 44 km/h. 
Son mode de reproduction est mal connu. On sait que la femelle est ovipare. Elle pond des œufs pélagiques. Mais, on ne sait pas grand-chose de son cycle biologique, ni de l’éducation des jeunes hormis que les juvéniles vivent en bancs importants. Ils frayent dans les eaux chaudes du large. La femelle déverse se soeufs directement dans l'eau. Les larves vivent dans le plancton. 
 
Témoignage d’un pêcheur Gabonais 
 
Ces faits ont été rapportés par Marc Lepetit. 
 
" Le barracuda attaque ses proies par l'arrière. Elles sont choisies en fonction de sa propre taille et la plupart du temps avalées en les déchiquetant au passage avec les dents avant.Il est plus du genre à larder qu'à mâchouiller.
Il possède 6 demie mâchoires articulées par cartilage et sans condyle associées à trois plaques articulées pour les ouies. Son diamètre d'ouverture peut atteindre deux fois sa section corporelle. Les dents centrales sont extrêmement coupantes sur le bord avant. On s'ouvre instantanément toute la main en la glissant dans sa bouche pour trouver l'hameçon."
 
" En surf j'ai été cerné par un banc de barracuda sans être attaqué. On dit chez nous qu'il ne faut pas porter d'objet brillant comme montre, chaînes... Les attaques constatées ont toujours eu lieu en eau remuée (par les vagues ou les baigneurs). Il ne fréquente pas les eaux calmes et troubles
Son comportement est très varié: solitaire il est plutôt calme et tourne autour avant de goûter plusieurs fois puis d'avaler sa proie; en groupe il devient fou et souvent attaque ses congénères.
J'ai trouvé deux sous espèces : une mince et assez légère pour sa taille présentant des rayures assez claires dite '" de mer " et une très trapue à forte section très lourde et à robe foncée dite " de roche "
 
 
L’alimentation 
 
Surtout actif de jour, le barracuda s’attaque à tous les poissons, céphalopodes et crustacés. Il ne fait pas dans la dentelle et tout est bon pour assouvir son immense appétit. 
Dans les eaux à faible profondeur, il repère ses proies grâce à sa vue performante. Son odorat ne semble pas être son atout majeur. 

Il s’approche alors doucement et bondit à une rapidité fulgurante sur la victime. Il saisit alors la proie à l’aide de ses dents antérieures développées.
 
 
By Philip Wade . 
 
On a découvert que le barracuda faisait des réserves. Après une attaque contre un banc de poissons, les barracudas rassasiés rassemblent les derniers survivants puis les conduisent tels des prisonniers, en cortège, vers les hauts fonds afin de pouvoir s’en régaler dès que la faim les reprend. 
 
Le barracuda et l’homme 
Le barracuda est tellement curieux qu’il n’hésite pas à s’approcher des plongeurs ou des embarcations.
En règle générale, il suit les plongeurs sans les attaquer. On ne connaît qu’une quarantaine d’attaques vérifiées.
 

Il faut souligner le fait que le sang attire le barracuda. De ce fait, un poisson harponné est une proie tentante.
Les pêcheurs sous-marins attachent leurs proies à la ceinture. Les cas de morsures sont neuf fois sur dix dues à ce type de contexte.
 

Il est donc préférable de haler sa proie à 5 ou 10 m derrière soi. 
 
 
By Mr Aaron 
 
Il faut également souligner que des nageurs ont été mordus en marchant dans moins de 30 cm d’eau. Il s’agissait d’une réaction défensive mais néanmoins très douloureuse pour les touristes. 
 
Le grand barracuda des Antilles est celui qui a la plus mauvaise réputation. L’espèce qui hante les côtes d’Hawaï paraît totalement inoffensive. En Méditerranée, la Bécune atteint 1,60 m de long. 
 
Dans certains pays d’Afrique, on le pêche. Mais, sa chair provoque des empoisonnements comme la ciguatera. La toxine n’est pas spécifique à l’espèce car tous les barracudas ne provoquent pas cet empoisonnement. Elle serait due à l’absorption, tout au long de la chaîne alimentaire, d’algues bleues. 
 
Fiche technique 
 
Nom scientifique : Sphyraena barracuda
Classe: Osteichthyes
Ordre : Perciformes
Famille : Sphyraenidés
Distribution : toutes les mers chaudes à l’exception de la partie est de l’océan Pacifique
 

Monde marin - La méduse -

Publié à 15:01 par acoeuretacris Tags : monde marin
La méduse est un animal unique en son genre, qui ne ressemble même pas à ses cousins les plus proches : les coraux et les anémones de mer. 

Le contact est l’une des armes de chasse les plus anciennes qui soit. La méduse s’en sert très bien et sa caresse peut être fatale. 

Il y a 600 millions d’années, les méduses peuplaient déjà les océans. Aujourd’hui, il en existe environ 4 000 espèces. 
 
Une fillette de sept ans a été tuée par une méduse géante au large des côtes australiennes le dimanche 8 janvier 2006. La fillette a été aperçue par ses parents sortant précipitamment de l'eau avant de s'évanouir sur la plage d'Umagico, dans la péninsule du Cap York (Queensland). Les secours ont tenté en vain de la ranimer mais elle a été déclarée morte à son arrivée à l'hôpital. 
 
Sa poitrine et ses jambes étaient couvertes de traces laissant à penser qu'elle a été piquée par une méduse géante. 
 
La méduse est un animal qu’il vaut mieux éviter. Malheureusement, leur aspect « translucide » les rend souvent invisible ce qui peut provoquer des drames. 
 
Méduse, Anémone de mer et corail 
 
La méduse appartient à l'embranchement des cnidaires. La classe des cnidaires se compose de 3 sous-classes : les scyphozoaires, les hydrozoaires et les anthozoaires. 

Les « méduses vraies » (grandes méduses) font partie des scyphozoaires. Il en existe environ 200 espèces. 
 
 
La méduse appartient à l'embranchement des cnidaires.. By cursedthing 
  
Quel rapport existe-t-il entre une méduse, une anémone de mer et le corail ? Tous font partie des cnidaires qui sont caractérisés par la possession de cellules urticantes (ou nématocystes). Ils présentent une symétrie radiaire c’est-à-dire qu’ils n’ont pas d’avant, ni d’arrière. La paroi de leurs corps n’est constituée que de deux couches de cellules au lieu de trois chez les autres animaux. 
 
Mais, la clef de l’énigme sur la relation entre méduses et coraux réside en partie chez les hydres d’eau douce actuelle (ou hydrozaires). 

Ils montrent, au cours de leur cycle reproducteur, une alternance régulière de générations entre une forme libre (la méduse) et une forme fixée (le polype). 
 
 
La méduse peut être dangereuse. By Mozo Man 
 
Chez les méduses (ou scyphozoaires), c’est le stade libre qui domine. Chez les coraux (ou anthozoaires), c’est le stade fixé. 
 
Les cnidaires posent donc un problème : qui du polype ou de la méduse est apparu le premier ? 
 
 
Les méduses peuvent prendre des formes surprenantes. By ^riza^ 
 
 Les paléontologues ne peuvent pour l’instant qu’émettre des hypothèses puisque des représentants des hydrozoaires, des scyphozoaires et des anthozoaires seraient présents simultanément au Précambrien terminal, vers 600 millions d’années, dans les faunes d’Ediacara, ce qui suggère une longue évolution auparavant. 
 
Caractéristiques de la méduse 
 
La méduse est un invertébré au toucher gélatineux dont le corps est essentiellement formé d’un disque, appelé ombrelle. 

Au milieu de ce corps, s’ouvre la bouche entourée de bras, les bras labiaux. 
Son corps, qui est une masse de gélatine, est appelé mésoglée. Il est constitué de collagène et contient environ 95% d’eau. C’est pour cette raison que lorsqu’une méduse s’échoue sur une plage, elle « fond » en quelques heures. 
 
 
La méduse est un invertébré au toucher gélatineux. By coda 
 
Du bord de l’ombrelle partent des tentacules qui portent de minuscules dards urticants. Ces dards peuvent tuer les petites crevettes et les petits poissons dont se nourrit la méduse. 
 
La méduse n’a pas d’organes propres pour respirer. Aussi absorbe t-elle l’oxygène par la bouche et la peau. 
La méduse possède des cellules photosensibles qui lui permettent de voir. 
 
 
La méduse n’a pas d’organes propres pour respirer. By Mike Johnston . 
 
Pour avancer, la méduse contracte son corps gélatineux qui projette un jet d’eau et la propulse.
Et pour freiner ou s’arrêter, elle redéploie son ombrelle qui fait office de « parachute ».
Au moment de sa progression, la méduse a les tentacules et les bras oraux allongés dans le sens du déplacement.
Elle peut atteindre une vitesse de 55 mètres à l’heure.
 
 
 
 
 
La longévité des méduses est variable selon les espèces. Aurelia aurita vit environ un an. Turritopsis nutricula est une méduse exceptionnelle qui est théoriquement immortelle. 
Leur taille est également très variable. Elle va de moins de 5 mm de diamètre pour les hydraires à 2 ou 3 mètres de diamètre pour les scyphozoaires. 

La longueur va de quelques millimètres à environ 40 mètres, tentacules compris. 
 
 
Méduse.Cephea cephea . By TANAKA Juuyoh 
 
  
Les méduses les plus grandes ne sont pas nécessairement les plus dangereuses. Les plus toxiques vivent dans les mers chaudes et leur piqûre peut être mortelle pour l’homme. 
 
Le principal prédateur de la méduse est la tortue marine, principalement les jeunes qui en font leur menu favori. Mais, les anémones de mer peuvent également devenir des prédatrices. Contrairement aux méduses, elles passent leur vie, ancrées à un rocher ou sur du corail. Si les méduses errent, telles des mines flottantes, les anémones de mer forment de véritables champs de mines. 
 
Une méduse géante 
 
La méduse à crinière de lion (Cyanea capillata) est l’une des plus grosse au monde. Son diamètre qui est, normalement, de 450 mm dans le fleuve Saint-Laurent peut atteindre 2 m de diamètre.
C’est dans l’océan Arctique qu’elle atteint ses dimensions maximales.
 
 
 
Méduse à crinière de lion. By Dan Hershman 
 
On la trouve dans l’Atlantique, de l’Arctique jusqu’au Mexique. Elle possède des centaines de tentacules.
Ces tentacules sont pourvus de nématocystes dont le venin est extrêmement toxique. Ces tentacules qui peuvent mesurer 70 m de long se prennent souvent dans les filets de pêche.
 
 
Si la cyanée est grande, elle n’est pas mortelle pour l’homme. 
 
 
Cyanea capillata. By derekkeats 
 
Ce n’est pas le cas des espèces appartenant au groupe des cuboméduses. Certaines cuboméduses, appelées guêpes de mer, sont extremement dangereuses. Sur les côtes du nord de l’Australie et du Sud-Est asiatique, Chiropsalmus quadrigatus et Chironex fleckeri sont de terribles tueuses. 

Un nageur touché par leurs tentacules peut mourir en quelques minutes seulement. 
 
Mode de vie et habitat de la méduse 
 
Les méduses dérivent au gré des courants. Elles sont solitaires bien que l’on puisse les observer dériver en groupe de plusieurs centaines de spécimens. 
 
Peu d’espèces vivent dans les zones polaires. La plupart des espèces préfèrent les eaux tempérées ou chaudes. Beaucoup vivent en bordure des côtes à faible profondeur, comme l’Aurelia aurita, à la belle couleur diaphane et aux gonades d’un violet intense. 
 
 
Les méduses dérivent au gré des courants. By brainware3000 . 
 
Cependant, certaines espèces se rencontrent à 600 mètres de profondeur et même au-delà de 2 000 mètres. 
 
Une chasseresse redoutable 
 
La méduse ne poursuit pas sa proie. Elle n’attrape que celles qui s’aventurent dans le piège formé par ses tentacules urticants. 
 
Elle tend simplement ses « filets » et attend qu’une victime les touche. Les tentacules abritent une quantité de cellules qui contiennent un micro-harpon et un venin dans une capsule.
Dès que les cils des tentacules ont détecté une proie, l’animal, par une contraction musculaire, fait éclater la capsule et libère le micro-harpon qui sert à injecter le poison.
 
 
 
La meduse chasse en tendant ses filets. By Cyberesque 
 
Plus la proie se débat, plus l’étau se ressert. Il ne lui reste plus qu’à hisser sa victime jusqu’à son tube digestif où elle l’a transforme en soupe de poisson. 
 
La capacité de digestion de la méduse est telle qu’elle peut, dit-on, commencer à digérer la tête d’un poisson alors que la queue frétille encore hors de sa bouche. 
 
 
La plupart des méduses sont carnivores. By jimg944 
 
Cette rapidité d’assimilation est due à la présence, dans l’estomac, d’enzymes protéolytiques qui dissolvent les protéines et de filaments gastriques qui en tapissent les cloisons. 
 
La méduse est exclusivement carnivore, exceptée Aurelia aurita qui, à l’âge adulte, se nourrit aussi de phytoplancton. 
 
Certaines espèces de méduses ont une technique de chasse plus passive. Elles attendent tout simplement que le plancton tombe directement dans leur bouche grande ouverte. 
 
 
Cotylorhiza tuberculata. By wrda 
 
Certaines méduses sont redoutées par les pêcheurs de homards, ce sont les cyanées qui dévorent les larves du homard. 
 
Les Japonais et les Chinois mangent les méduses en salade. 
 
La reproduction de la méduse 
 
Les méduses sont ovipares. Il n’y a pas d’accouplement car la fécondation est externe. Mâles et femelles émettent leurs spermatozoïdes et ovules dans l’eau. Ceux-ci fusionnent dans l’eau et donnent un œuf.
La glande sexuelle de la méduse est appelée gonade.
 
 
 
Chrysaora Fuscescens. By jimg944 
 
Certaines espèces incubent leurs œufs. Dans ce cas, les bras oraux de la femelle ont de petites poches qui servent de chambres incubatrices. 
 
De chaque œuf naît une larve, la planula, qui vit un temps dans l’eau. Ne dépassant pas un millimètre, elle se fixe sur une algue ou un rocher. 
 
Elle commence sa transformation en polype. Le polype finit par ressembler à une pile de minuscules assiettes qui vont se détacher de lui. 

Ces soucoupes flottantes, appelées éphyrules, grandissent rapidement et de jeunes méduses prennent forme.