Cuisine - recettes d'été - Carpaccio de betteraves

Publié à 16:03 par acoeuretacris Tags : cuisine recette carpaccio de betteraves
Cuisine - recettes d'été - Carpaccio de betteraves

Carpaccio de betteraves
à l'emmental, radis et mâche

 

Ingrédients :

• 2 betteraves (sous vide)
• 100 à 125 g d'Emmental français
• 1 petite botte de radis
• 2 poignées de mâche (120 g)
• 1 cuillère à soupe de vinaigre balsamique
• 4 cuillères à soupe huile d'olive
• 1 pincée de sel
• poivre du moulin
• quelques brins de ciboulette

 

• Laver les betteraves, les peler et les émincer en rondelles.
• Nettoyer les radis et la mâche.
• Couper quelques radis en rondelles fines.
• Emincer l'emmental en grandes lamelles à l'aide d'un économe ou d'une mandoline.

• Répartir les rondelles de betterave sur 4 assiettes.
• Disposer dessus les lamelles d'emmental et de radis.
• Parsemer de bouquets de mâche et arroser de vinaigrette.
• Servir aussitôt.

Cuisine - Brochettes - Brochettes sucré-salé

Publié à 15:59 par acoeuretacris Tags : cuisine brochettes sucré salé
Cuisine - Brochettes - Brochettes sucré-salé

Ingrédients :

 

• 3 pommes (granny smith, elstar ou jonagold)
• 5 figues sèches
• 5 tranches de jambon de pays
• 20 piques

 

Les différentes étapes :

• Coupez les pommes en quatre quartiers et ôtez les pépins.
• Coupez à nouveau les quartiers en quatre lamelles égales.
• Coupez chaque figue en quatre.
• Coupez chaque tranche de jambon de pays en quatre également et roulez chaque morceau.
• Assemblez les brochettes en enfilant successivement de la figue et du jambon, chaque ingrédient étant alterné d'un morceau de pomme.

Cuisine - Brochettes - Brochettes au Melon du Quercy

Publié à 15:56 par acoeuretacris Tags : cuisine brochettes melon du quercy
Cuisine - Brochettes - Brochettes au Melon du Quercy

Ingrédients :

• 1 melon du Quercy
• 6 figues fraîches
• 150 g de Comté fruité
• poivre du moulin (mélange de baies)
• piques brochettes de 15 cm

 

Recette :

 

• Coupez le melon en quatre, ôtez les pépins et la peau.
• Détaillez les quartiers de melon en cubes.
• Lavez les figues, essuyez-les et coupez-les en quatre. Préparez le Comté en cubes.


• Placez les dés de melon dans une assiette et poivrez-les au moulin.
• Confectionnez les brochettes en répartissant les cubes de melon, les cubes de Comté et les quartiers de figues.

• Vous pouvez également ajouter des lamelles de canard fumé ou de jambon cru à cette composition de brochettes.

Monuments - Cathédrale de la Major (Marseille)

Publié à 15:07 par acoeuretacris Tags : monument cathédrale de la major
Monuments - Cathédrale de la Major (Marseille)

La cathédrale de la Major se dresse sur une esplanade, un peu à l'écart du centre-ville, entre le Vieux-Port et le nouveauport de commerce, à proximité du quartier de la Joliette, du Fort Saint-Jean et du futur Musée national des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée, que l'État a décidé de créer dans la deuxième ville de France, et que construira Rudy Ricciotti. Son architecture est grandiose, sa décoration intérieure, en marbre et porphyre, lui donne un aspect particulier pour un édifice religieux.

Elle a été érigée en basilique mineure par Léon XIII le 24 Janvier 1896.

Depuis le Vè siècle plusieurs édifices religieux se sont succédés à cet emplacement.

La cathédrale, dite de « la nouvelle Major » s’élève à l'ouest des vestiges de l’église romane dite de « la vieille Major ». Mais les destructions et les fondations nécessaires à l’implantation de la nouvelle cathédrale ont par ailleurs révélé l’existence d’une troisième église paléochrétienne et d’un baptistère établis sur le même site : ainsi peut-on parler des cathédrales de Sainte-Marie-Majeure dite la Major.

 

L'actuelle église de la Major est l'ancienne cathédrale de Marseille. C'est la plus ancienne église de Marseille. Érigée à l'origine au IVè siècle, elle a été reconstruite aux XIè et XII siècles, à l'emplacement de l'ancienne cathédrale, détruite par les Sarrasins en 923. Agrandie au XVIIè siècle, elle ne présente plus qu'une seule travée. Le chœur date du XIIè siècle, l'abside de la fin du VIè.

Construite en pierre rose de La Couronne, selon un plan en croix latine, c'est un très bel exemple d'architecture romane provençale. Elle comprend un chœur à abside, avec absidioles et des bas-côtés. Elle est voûtée en berceau, avec une coupole octogonale sur la croisée de transept et une demi-coupole sur l'abside heptagonale. Le clocher n'a été édifié qu'au XIVe siècle. Entre le XVe et le XVIIIe siècle, une travée est rajoutée, avec une travée transversale sur la face nord.

Le décor de l'ancienne cathédrale est composé essentiellement de l'autel de saint Lazare, (XVe siècle), en marbre de Carrare sculpté de 1475 à 1481 par Franjo Vranjanin, dit Francesco Laurana, sculpteur croate de l'école italienne. Il est situé dans le croisillon nord du transept, qui présente une arcature jumelée de style Renaissance, une des premières manifestations de ce mouvement en France. Dans la chapelle Saint-Sérénus, on trouve, outre l'autel-reliquaire de Saint-Sérénus en marbre (XIIIe siècle), un bas-relief en faïence d'une déposition de croix - « La mise au tombeau » - attribué à l'atelier du sculpteur italien Luca Della Robbia (fin XVe-début XVIe siècle).

La destruction de l'ancienne cathédrale de la Major, qui s'étendait jusqu'au bord de mer, fut décidée en 1852, pour permettre la construction de la nouvelle cathédrale. Mais, les protestations en 1853 de la Société française pour la conservation des monuments et la pression de l'opinion populaire ont permis de la sauver de la destruction totale et de conserver ce qui en subsistait après le début des travaux : le chœur et une travée. Elle s'est donc trouvée amputée de deux travées. Elle a été déclassée en église paroissiale lors de la construction de la nouvelle cathédrale, et est restée affectée au culte jusque dans les années cinquante. Elle est actuellement fermée pour restauration.

Elle avait été classée « Monument historique » en 1840, mais cela ne lui a pas épargné les déboires que l'on vient d'évoquer.

 

Sainte-Marie-Majeure (souvent appelée « la Major ») est la seule cathédrale édifiée en France, où l'on n'en avait pas construit depuis deux siècles, au XIXe siècle. Construite entre 1852 et 1893, elle est considérée comme l’une des plus grandes cathédrales bâtie dans ce pays depuis le Moyen Âge. Ses dimensions, comparables à celle de la basilique Saint-Pierre de Rome, devaient, selon la conception de l’époque, être dignes de l’importance de la deuxième ville et du premier port de France, « porte de l’Orient » ; elles lui permettent d'accueillir 3 000 personnes. Sa construction a nécessité une amputation importante - deux travées - de l’ancienne cathédrale Notre-Dame (l’ancienne Major).

Décidée par Mgr Eugène de Mazenod, qui sollicita les autorités, comme il se doit en régime concordataire, la construction d’une nouvelle cathédrale fut entreprise en 1852. C’est le prince-président Louis-Napoléon Bonaparte qui en posa la première pierre le 26 septembre 1852. Ses architectes successifs accordèrent une large part à l’historicisme. Avec son appareillage de pierres alternativement vertes et blanches, cet édifice d’inspiration byzantine (emploi de la mosaïque, des coupoles) juxtapose des éléments romans et gothiques.

Le plan en croix latine a été conçu par Léon Vaudoyer dans le style romano-byzantin déjà expérimenté à Notre-Dame de la Garde. Mais ici, c’est dans des dimensions d’une autre importance que l’architecte va exercer son art. La présence simultanée de clochers et de coupoles est due à la volonté de l' architecte de faire référence à l'Occident et à l'Orient, sur le modèle de Notre-Dame des Doms à Avignon. Mais, ses dômes et ses coupoles rappellent ceux des églises d'Istanbul.

Structurée comme un édifice tripartite composé d’un portique monumental encadré de deux tours, d’une nef imposante et d’un massif groupant les sanctuaires, la cathédrale forme un ensemble architectural extraordinaire, qui n’a pas eu d’équivalent dans tout le XIXe siècle. La construction aura duré 40 ans et, même de nos jours, les revêtements prévus pour les voûtes et les coupoles n’ont pas tous été achevés.

Les matériaux utilisés pour la construction de cette cathédrale de style byzantin sont très variés : pierre verte de Florence, marbre blanc de Carrare, pierres de Calissane et du Gard, onyx d'Italie et de Tunisie, mosaïques de Venise.

Léon Vaudoyer décède en 1872. L'architecte nîmois Jacques Henri Esperandieu, collaborateur de Léon Vaudoyer, lui succède et mène à bien la pose des charpentes métalliques et la réalisation des coupoles. Il décède à son tour en 1874.

C’est Henri Antoine Révoil qui achèvera la construction, s’attachant plus particulièrement à la décoration : mosaïques, sculptures, bronze, en compagnie des inspecteurs Errard, Mouren et Joly. La décoration intérieure est somptueuse, en marbre et prophyre, inspirée par le style byzantin. Les coupoles et les balustrades sont décorées avec des éléments empruntées aux cathédrales de Luques et de Sienne. La nouveauté du décor tient surtout à l'importance des cycles de mosaïque.

Il remettra la cathédrale à Mgr Jean-Louis Robert le 30 novembre 1893. Celle-ci sera érigée en basilique mineure le 24 janvier 1896 par le pape Léon XIII, et consacrée le 6 mai 1897.

 

La cathédrale de la Major a une longueur de 142 mètres ; les tours du portique ont 60 mètres de haut ; la nef s’élève à 20 mètres ; la coupole centrale culmine à 70 mètres pour un diamètre de 17,70 mètres, ce qui en fait la sixième du monde. Le chœur est ceint d’un très long déambulatoire bordé de chapelles rayonnantes.

 

Le Portique

 

Les façades extérieures et les différentes hauteurs des couvrements traduisent très bien, par leurs divisions, les divers volumes intérieurs, encore soulignés par la présence de tourelles qui font fonction de séparation pour chaque partie de l'édifice. Les façades extérieures et intérieures sont traitées en bandes avec alternance de polychromie : pierre de Cassis et marbre vert de Florence pour l' extérieur, couleurs chaudes à l'intérieur. Cette utilisation de pierres et de marbres de différentes couleur la rendent unique, mais pas nécéssairement classique.

La façade extérieure est flanquée de deux tours surmontées de dômes. Surplombant la voûte du porche, qui la précède, court une galerie en architrave reliant les deux tours. Sous les arcades, on peut voir une rangée de sept hautes statues représentant Le Christ au centre entouré des apôtres Pierre et Paul, ainsi que Lazare - qui aurait été, selon la légende, le premier évêque de Marseille - et ses compagnons (sa sœur Marthe, Maximin, Marie-Madeleine), saints légendaires de Provence. Sur le parvis s’élève la statue de Monseigneur de Belsunce, qui s’illustra durant la dernière grande épidémie de peste que connut la France, la peste de 1720.

La voûte du porche est revêtue de mosaïque bleue et or inspirée du mausolée de Galla Placidia à Ravenne. Les faces internes de ce porche sont occupées par les statues monumentales des saints évêques de Marseille des premiers temps, groupés par trois.

Le tympan, surmontant la triple arcature de l’archivolte, porte une rosace en son centre accompagnée de la stylisation, en mosaïque, des cités de Jérusalem et de Bethléem. Aux tympans des portes sont sculptés en marbre, au centre : Le couronnement de la Vierge par Guillaume ; à l’est : Le symbole de la Résurrection ; à l’ouest, L’agneau mystique et La fontaine de vie par Brémond.

 

La Nef

 

Trois énormes travées constituent la nef principale. Elle est couverte par voûtes d'arêtes, la croisée de transept et le chœur par cinq coupoles, sur trompe pour la première avec tambour octogonal ouvert de baies plein-cintre géminées, les autres sur pendentifs. L’élévation est rythmée par de très nombreuses colonnes de marbre. Bâties sur des piles où la pierre et le marbre alternent leurs tons rouge et ocre clair, elles sont éclairées par groupe de trois fenêtres hautes cintrées aux vitraux à décor non figuratif. Les nefs latérales, percées dans l’épaisseur des piles, portent les tribunes soutenues d’une triple arcature reposant sur des colonnes monolithes en porphyre à chapiteaux de marbre sculptés de feuillage. Les balustrades en marbre supportent des candélabres de bronze. Le pavement en mosaïque multicolore de l’école vénitienne est remarquable par l’originalité de ses dessins. On peut admirer, dans la troisième travée, le groupe sculpté par Auguste Carli représentant Véronique essuyant la face de Jésus tombé à terre.

 

Le Transept

 

Long de 50 mètres, formant les bras de la croix, le transept donne accès par des gradins, au déambulatoire qui entoure le chœur en le séparant des deux grandes chapelles latérales. En son centre, à la croisée, les quatre arcs monumentaux supportent la coupole centrale montée sur pendentifs passant ainsi du plan carré à l’octogone ; Les murs des huit côtés sont éclairés par huit fenêtres géminées en plein cintre et placées dans des arcades encadrées de colonnes à chapiteaux sculptés surmontés d'une rosace dispensant ainsi la lumière à 60 mètres de hauteur.

À chaque bras du transept, une coupole de moindre importance accompagne l’entrée de chaque chapelle latérale. Aux quatre angles formés par chaque énorme pile, sont placées les statues monumentales des quatre évangélistes dûes au sculpteur marseillais Louis Botinelly.

 

Les Sanctuaires

 

Sept marches font passer du transept aux sanctuaires. Au centre, l’autel majeur en marbre de Carrare, décoré de mosaïques d’Henri Antoine Révoil est abrité sous un ciborium au dôme de bronze soutenu par quatre colonnes d’onyx de Tunis, don du marbrier et sculpteur Jules Cantini. L’autel est placé sous la cour médiane qui éclaire le presbyterium, meublé des stalles et de l’orgue.

De chaque côté, sur la gauche, on accède à la chapelle du Chapitre dédiée au Sacré-Coeur, et à droite, à la chapelle Saint-Lazare dévolue au culte dominical pour les fidèles du quartier.

 

Le Déambulatoire

 

Il contourne le sanctuaire et dessert six chapelles absidiales dont deux ont reçu leur revêtement de mosaïque et leur décoration de marbres polychromes. Il donne accès en son milieu à la chapelle axiale qui forme à elle seule comme un édifice autonome, avec son narthex, sa nef et son abside surmontée de sa coupole sur trompes ornées de bustes d’ange. Primitivement dédiée à la Vierge, cette chapelle recueille actuellement le tombeau de saint Eugène de Mazenod (1837-1861), évêque de Marseille et fondateur des Oblats de Marie-Immaculée, missionnaires présents dans les cinq parties du monde, canonisé par le pape Jean-Paul II le 3 décembre 1995.

La cathédrale Sainte Marie Majeure, seule église de cette ampleur construite en France au XIXe siècle, a été conçue en référence aux origines de la ville, fondée par des Grecs de Phocée en Asie mineure en 600 av. J.-C., et à son statut de « Porte de l’Orient », conféré par son activité portuaire, alors en plein essor.

Elle a été classée « Monument historique » dès le 9 août 1906.

Les travaux entrepris dans le cadre du Projet Euroméditerranée visent à la remettre en valeur : grâce à la liaison souterraine depuis le tunnel Prado-Carénage jusqu'à l'autoroute du littoral, la circulation de transit sera supprimée en surface et permettra de créer une esplanade et un espace public de qualité, qui seront redessinés par Bruno Fortier.

 

Procession du 15 août

 

Chaque année, dans la cathédrale de la Major, on peut assister à l'accomplissement d'une tradition populaire très forte, rapportée du Sud de l'Italie. Pour la fête de l'Assomption, le 15 août, les Marseillais célèbrent avec ferveur et dévotion la Procession à la Madone. La Vierge dorée sort de la Major pour partir en procession, portée par un groupe d'hommes, dans les vieilles rues du quartier du Panier, tout proche, au milieu d'une foule de fidèles, qui l'accompagnent jusqu'à son retour. Des chapelets et des messages sont accrochés sur les bras de la Vierge de la Major, les enfants lui sont présentés, les mouchoirs effleurent son manteau doré (et sont conservés jusqu'au 15 août suivant, car c'est un gage de protection).

Cadeau de Mumu -

Publié à 10:26 par acoeuretacris

C'est arrivé un jour - Le 07 juillet -

Publié à 10:16 par acoeuretacris
C'est arrivé un jour - Le 07 juillet -

7 juillet 1815: début de la "Terreur blanche" dans le Midi de la France

 

Après Waterloo, les haines des ultraroyalistes se déchaînèrent contre les anciens révolutionnaires et contre les bonapartistes restés fidèles à Napoléon pendant les Cent-Jours. Cette "Terreur blanche", ainsi appelée en souvenir de la grande "Terreur rouge" des années 1793-1794, sévit surtout dans le Midi, où des milices irrégulières, comme les "verdets" ou les "miquelets", exercèrent des vengeances collectives ou privées.

 

A Marseille, on massacra d'anciens mamelouks de la Garde et de vieux jacobins; à Montpellier, la garnison bonapartiste dut capituler et les soldats, désarmés, furent écharpés par la foule. Parmi les plus illustres victimes, on compta le maréchal Brune, accusé à tort d'avoir participé au massacre de la princesse de Lamballe et qui fut abattu à Avignon le 2 août 1815, et le général Ramel, commandant royaliste de la garnison de Toulouse, lardé de coups alors qu'il tentait de protéger des bonapartistes contre leurs ennemis. A Paris, les ultras considéraient qu'une répression légale était préférable aux déchaînements sauvages. Dès la réunion de la "Chambre introuvable", des lois d'exceptions furent promulguées. On institua des tribunaux mi-civils, mi-militaires, appelés "cours prévôtales". Les officiers supérieurs furent particulièrement visés. Certains s'exilèrent mais d'autres furent arrêtés, jugés, condamnés à mort et exécutés comme Mouton-Duvernet ou le maréchal Ney. Louis XVIII, qui déplorait le zèle terrible des ultras, souhaitait apaiser les passions: en septembre 1816, il décida de dissoudre la chambre, mettant fin du même coup à l'épidémie de vengeance qui venait de toucher le pays.

 

Cela s'est aussi passé un 7 juillet:

 

2008 -- Un attentat-suicide perpétré contre l'ambassade indienne à Kaboul fait au moins 58 morts.

 

2007 -- Un attentat-suicide au camion piégé fait plus de 100 morts sur un marché de la ville chiite d'Armili, au nord de Bagdad.

 

2006 -- Décès de Syd Barrett, 60 ans, guitariste, chanteur et peintre britannique, premier leader du groupe Pink Floyd.

 

2005 -- Des attentats-suicide dans les transports en commun de Londres -trois dans le métro et un dans un bus- font 56 morts, dont les quatre kamikazes, et plus de 700 blessés.

 

2002 -- Le paléontologue Michel Brunet présente "le doyen de l'humanité": Toumaï, un crâne trouvé au Tchad datant de sept millions d'années.

 

1999 -- Le gouvernement de la Sierra Leone et les rebelles du Front révolutionnaire uni (FRU) signent à Lomé (Togo) un accord de paix mettant fin à huit ans de guerre civile.

 

1998 -- L'Assemblée générale des Nations unies accorde au représentant de la Palestine le statut de membre de l'Assemblée générale sans droit de vote.

 

1974 -- L'âge de la majorité est abaissé à 18 ans en France.

 

1967 -- La province nigériane du Biafra fait sécession.

 

1960 -- Bruxelles envoie des troupes dans l'ex-Congo belge, où l'armée s'est mutinée.

 

1950 -- Retour en France du comte de Paris.

 

1937 -- Près de Pékin, au pont Marco Polo, un incident oppose des Japonais en manoeuvre aux Chinois: ce sera le début de la guerre sino-japonaise.

 

1930 -- Décès de l'écrivain britannique Sir Arthur Conan Doyle, né en 1859.

 

1918 -- La Marine britannique bombarde Istanbul.

 

1913 -- La Chambre des Communes vote le projet de Home Rule (autonomie) pour l'Irlande.

 

1904 -- En France, promulgation d'une loi qui interdit l'enseignement à toutes les congrégations religieuses.

 

1898 -- Les Etats-Unis annexent Hawaï.

 

1815 -- Les Alliés entrent à Paris à la suite de l'abdication de Napoléon; début de la Terreur Blanche dans le midi de la France, où des monarchistes s'en prennent aux révolutionnaires, aux bonapartistes et aux protestants.

 

1801 -- Le général Toussaint Louverture proclame l'indépendance de Haïti, possession française.

 

1753 -- Une loi de naturalisation des Juifs est votée en Angleterre.

 

1718 -- Alexis, héritier de Pierre Le Grand, est assassiné à l'instigation de son père.

 

1647 -- Naples se soulève contre l'Espagne.

 

1585 -- Le roi de France Henri III est contraint par la Ligue catholique de signer la Paix de Nemours, qui annule toutes les mesures de tolérance à l'égard des protestants.

 

1456 -- Vingt-cinq ans après son exécution, début de la réhabilitation de Jeanne d'Arc.

 

Ils sont nés un 7 juillet:

 

-- L'écrivain allemand Lion Feuchtwanger (1884-1958)

 

-- Le metteur en scène italien Vittorio de Sica (1902-1970)

 

-- L'ex-Beatle Ringo Starr (1940).

 

 

La fête du jour: Raoul

(archevêque de Bourges, mort en 866)

 

Le prénom du jour: Raoul

 

Les Raoul cultivent avec acharnement leur désir d'indépendance. Pas question pour eux d'obéir au moindre ordre. Ils font tout à leur façon, même si cela ne plaît pas beaucoup. Pleins de charme, ils séduisent sans forcer. Mais ils ne s'investissent jamais totalement dans une relation sentimentale par peur d'y perdre leur âme.

 

Le proverbe météorologique du jour:

 

"En juillet,

Faucille au poignet"

 

Une idée de menu

 

Entrée: Bouquet de crevettes

Plat principal: crepes savoyardes

Dessert: Pêches

 

 

 

 

bonjour à tous....

Publié à 10:11 par acoeuretacris
bonjour à tous....

je vous souhaite un excellent mardi...

chez nous pour l'instant sous la pluie...

mais avec du soleil dans le coeur !

bisous à vous qui passez

par là...

 

à demain...

Publié à 20:55 par acoeuretacris
à demain...

bonne et douce nuit à tous

bisous...

Patrimoine mondial - Grande barrière de corail

Publié à 15:04 par acoeuretacris Tags : patrimoine barriere de corail
Patrimoine mondial - Grande barrière de corail

La grande barrière de corail (Great barrier reef en anglais) est le plus grand récif corallien du monde. Il est situé au large du Queensland, en Australie.

Il s'étend sur 2 600 kilomètres, de Bundaberg à la pointe du Cap York. D'une superficie de 350 000 km², il peut être vu de l'espace. À titre de comparaison, l'Allemagne a une superficie de 357 000 km². La Grande barrière de corail compte plus de 2 000 îles et près de 3 000 récifs de toutes sortes. On peut en apercevoir près des côtes, mais les plus spectaculaires se trouvent à quelque 50 km du large. Elle est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

 

Le récif est considéré comme la plus grande structure vivante sur Terre. Il est parfois appelé le plus grand animal vivant du monde. En réalité, il est constitué de nombreuses colonies de coraux. Du fait de sa vaste biodiversité, ses eaux claires et chaudes et de sa grande accessibilité, le récif est une destination très populaire pour les plongeurs sous-marins. Pour les Australiens, les milliers d'îles, d'îlots et d'atolls composant la Grande Barrière de corail constituent la 8e merveille du monde. 350 espèces de coraux de tailles, de formes et de couleurs différentes y abritent, dans une eau d'un bleu lumineux, plus de 1 500 espèces de poissons et de crustacés.

 

De nombreuses villes le long de la côte du Queensland offrent des départs quotidiens en bateau vers le récif. La ville de Cairns, au Nord du Queensland, est le point de départ le plus populaire pour se rendre sur certains d'entre eux. Plusieurs îles continentales ont aussi été transformées en centre de vacances.

Une grande partie du récif est aujourd'hui protégée par le Great Barrier Reef Marine Park. Elle est en danger à cause de la pollution marine, du réchauffement climatique et de la pêche.

Le premier explorateur européen à avoir vu la grande barrière fut le capitaine britannique James Cook, lors de son voyage de 1768. Il découvrit le récif en s'échouant dessus le 11 juin 1770.

 

Formation

 

Le corail qui constitue la grande barrière ne peut pas vivre à plus de 30 m de profondeur. Cependant, on trouve des récifs sur des socles bien plus profonds. Les premières colonies de polypes vivants se forment en effet à proximité des côtes, mais tandis que le niveau de la mer monte ou que le fond de l'océan s'enfonce, de nouvelles colonies se développent sur les squelettes des individus morts.

La Grande barrière de corail est relativement jeune. Les scientifiques pensent qu'il y a 18 000 ans, pendant la dernière ère glaciaire, le niveau de l'eau a diminué, laissant émerger des collines. Le corail s'est alors formé sur le plateau continental, devant ces collines.

A la fin de l'ère glaciaire, il y a 9 000 ans, l'océan est remonté et a submergé à nouveau les collines. Les colonies de coraux ont pu coloniser de nouveaux endroits, notamment au sommet des anciennes collines. Dans le même temps, les colonies les plus anciennes ont suivi l'élévation de l'eau, les nouveaux coraux se développant au-dessus des coraux morts.

Depuis, au fil des siècles, des "murs" de coraux se sont formés, les récifs s'élevant. Sur les anciennes collines submergées sont apparus platures coralliennes, récifs frangeants et cayes.

  • Platures coralliennes

Elles se forment en eau peu profonde et croissent horizontalement plutôt que verticalement, prenant des formes circulaires ou elliptiques.

  • Cayes

Les cayes sont des îles de sable composées de débris calcaires, notamment des coquillages et des squelettes de polypes, que les vagues ont réduits en poudre.

  • Récifs frangeants

Ils se forment près des côtes, entourant les îles ou longeant les littoraux.

 

Menaces environnementales

 

La menace la plus significative pour l'avenir de la Grande Barrière de corail et d'autres écosystèmes tropicaux est le réchauffement climatique.

Plusieurs des espèces de coraux de la Grande Barrière vivent actuellement à leur limite supérieure de tolérance à la température, comme le démontre les blanchissements de coraux des étés 1998 et 2002.

Sous l'effet des eaux qui restent trop chaudes pendant trop longtemps, les coraux expulsent leurs zooxanthelles responsables de la photosynthèse et perdent leurs couleurs, exposant leurs squelettes blancs, et meurent peu après.

Le réchauffement climatique a déclenché l'effondrement des écosystèmes de récifs dans l'ensemble des zones tropicales. Les températures globales accrues apportent des orages tropicaux plus violents, mais les systèmes de récifs sont naturellement résistants et récupèrent des effets des orages.

Ces dernières années, le lessivage des intrants agricoles (engrais et produits phytosanitaires), particulièrement ceux provenant des exploitations de canne à sucre, a eu un impact significatif.

L'accroissement de l'envasement et le blanchissement du corail ont détruit de larges secteurs du récif. On ne sait pas encore quels effets aura le récent quasi-effondrement de l'industrie du sucre australienne.

 

Les étoiles de mer Acanthaster pourpre (Acanthaster planci) sont des prédateurs des coraux. Quand le système du récif n'est plus en équilibre, les populations d'étoiles de mer peuvent augmenter dangereusement. Ces dernières décennies, plusieurs secteurs populaires du récif ont été sévèrement endommagés par leurs attaques.

Les coraux souffrent aussi beaucoup de maladies dont les principales causes sont la pollution et le réchauffement climatique actuel.

Le nombre de visiteurs du récif est lui-même un problème. Les secteurs populaires comme Green Island ont subi des dommages considérables par les touristes.

Le processus de blanchissement s'était déjà produit en 1998 et 2002, où 60 à 95 % des populations de corail avaient été touchées. La situation s'était rétablie au bout de quelques semaines, mais environ 10 % ont péri.

Depuis le 1er juillet 2004, la pêche est interdite dans un tiers de la Grande Barrière de corail. Auparavant, seuls 4 % de la superficie était concernés par l'interdiction de pêche. Le Ministère australien de l'environnement soutient que l'interdiction affectera principalement les pêcheurs aux filets et les pêcheurs de crabes.

 

 Utilisations

 

La grande barrière de corail a longtemps été connue et utilisée par les Aborigènes d'Australie et les indigènes du Détroit de Torres. Les aborigènes vivent dans la région depuis au moins 40 000 ans et les indigènes du détroit de Torrès depuis environ 10 000. Pour ces groupes de quelque 70 clans, le récif est aussi une part importante de leur culture et de leur spiritualité.

Celle-ci fut découvert par les européens quand l'Endeavour  le navire commandé par l'explorateur James Cook, s'y échoua le 11 juin 1770, subissant de gros dommages. Le navire fut finalement sauvé après avoir été allégé au maximum pour le remettre à flot pendant une marée montante avant d'être amené à Cooktown pour y être réparé. Un des plus fameux naufrages fut celui du Pandora, qui coula le 29 août 1791, occasionnant la mort de 35 marins. Le Muséum du Queensland conduit des fouilles archéologiques sur le Pandora depuis 1983. Cependant, comme il n'y avait pas d'atolls sur l'ensemble des récifs, il est resté relativement peu étudié jusqu'au 19e siècle. Pendant ce temps, des puits furent creusés dans quelques-unes des îles de la grande barrière pour exploiter le guano et des phares furent construits dans l'archipel, celui de Raine Island en étant le premier exemple. Le comité de la grande barrière de corail fut établi en 1922 pour conduire la plupart des premières recherches sur le récif.

 

Quelques images de la grande barriere de corail...

(petit clic sur le lien)

 

http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://www.linternaute.com/voyager/unesco/oceanie/australie/la-grande-barriere-de-corail/diaporama/images/3-Pillar%2520Coral.jpg&imgrefurl=http://www.linternaute.com/voyager/unesco/oceanie/australie/la-grande-barriere-de-corail/diaporama/3.shtml&usg=__S6vtFR4ReY3BaqAKtkXcH0eNiBI=&h=358&w=540&sz=50&hl=fr&start=9&tbnid=VXrn7oGjYbVTgM:&tbnh=88&tbnw=132&prev=/images%3Fq%3Dgrande%2Bbarriere%2Bde%2Bcorail%26gbv%3D2%26hl%3Dfr

 

Patrimoine mondial - Minaret de Djam

Publié à 14:44 par acoeuretacris Tags : patrimoine minaret de djam
Patrimoine mondial - Minaret de Djam

Minaret et vestiges archéologiques de Djam

 

Afghanistan

Date d'inscription : 2002
Bien : 70.0000 ha
Zone tampon : 600.0000 ha
District de Shahrak, province du Ghor
 

Année d'inscription du bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril : 2002

 

Brève description

 

Haut de 65m, le minaret de Djam est une construction gracieuse et élancée datant du XIIe siècle. Recouvert d’une décoration complexe en briques et portant une inscription de tuiles bleues au sommet, il est remarquable par la qualité de son architecture et de ses motifs décoratifs, qui représentent l’apogée d’une tradition artistique propre à cette région. Son impact est renforcé par un environnement spectaculaire : une vallée profonde qui s’ouvre entre d’imposantes montagnes au cœur de la province du Ghor.

Justification d'inscription

 

Critère (ii) : L'architecture et la décoration innovatrices du Minaret de Djam ont joué un rôle significatif dans le développement des arts et de l'architecture du sous-continent indien et au-delà.

 

Critère (iii) : Le minaret de Djam et ses vestiges archéologiques associés constituent un témoignage exceptionnel de la puissance et de la qualité de la civilisation ghoride qui domina cette région aux XIIe et XIIIe siècles.

 

Critère (iv) : Le minaret de Djam est un exemple exceptionnel de l’architecture et de l’ornementation islamiques dans la région et joua un rôle dans leur diffusion.