Mythologie - Les parents des Dieux - Cronos ou Saturne

Publié à 09:30 par acoeuretacris
Mythologie  - Les parents des Dieux - Cronos ou Saturne
Cronos ou Saturne est une figure cruelle de la théogonie grecque et maître de l'Univers qui régna pendant l'Âge d'or.

Il était l'un des douze Titans et le plus jeune fils d'Uranus et de Gaïa, personnification du Ciel et de la Terre. Uranus avait eu auparavant trois fils, les Hécatonchires, des monstres pourvus de cent bras et de cinquante têtes, et les avait emprisonnés dans un endroit secret. Gaïa, leur mère, essaya de les libérer et appela à l'aide tous ses autres rejetons, y compris les Cyclopes, mais seul Cronos releva le défi. Il attaqua son père et l'émascula. Cronos devint alors maître de l'Univers et replongea les Hécatonchires dans leur prison avec les Cyclopes.

Cronos s'accoupla à une Océanide pour engendrer le centaure Chiron, puis épousa sa sour Rhéa et eut d'elle six enfants qui figurent parmi les douze dieux et déesses de l'Olympe. On avait prédit à Cronos qu'il serait détrôné par l'un de ses enfants!; aussi, dès leur naissance, s'empressa-t-il de dévorer chacun de ses cinq premiers enfants. Cependant, Rhéa parvint à substituer une pierre enveloppée de langes au sixième enfant, Zeus, qui fut caché en Crète. Parvenu à l'âge adulte, avec l'aide de Gaïa, celui-ci força Cronos à restituer les cinq autres enfants, Hestia, Déméter, Héra, Hadès et Poséidon, en même temps que la pierre, qui fut plus tard transportée à Delphes. Zeus et ses cinq frères et sours firent la guerre à Cronos et à ses Titans!; ils reçurent dans ce combat l'aide des Hécatonchires et des Cyclopes qu'ils avaient libérés de leur prison. Après dix ans de combat, Zeus réussit à enfermer Cronos et les Titans dans le Tartare, une caverne située au plus profond du royaume d'Hadès. C'est l'image d'un Cronos plein de bonté et réconcilié avec Zeus, construite à une période postérieure, qui donna naissance au mythe de Cronos dieu de l'Âge d'or. L'équivalent romain de Cronos est Saturne, dieu des Semailles et des Graines.

bonjour à tous...

Publié à 08:37 par acoeuretacris

bonne soirée à tous.....

Publié à 20:19 par acoeuretacris

C'est arrivé un jour - Le 27 Mai -

Publié à 17:38 par acoeuretacris
C'est arrivé un jour - Le 27 Mai -
1498 : Le fils du poète Charles d'Orléans et de Marie de Clèves, Louis d'Orléans a trente-six ans, lorsqu'il entre dans la basilique. Il succède à Charles VII dont il est le cousin au cinquième degré sous le nom de Louis XII.

1564 : Mort du théologien et Réformateur français Jean Cauvin, dit Calvin, né à Noyon (Oise), en 1509.
Né en Picardie, à Noyon, en 1509, Jean Cauvin étudia les lettres et la philosophie à Paris, le droit à Orléans et Bourges puis le grec, le latin et l'hébreu au Collège Royal. En 1533, il adhéra à la Réforme et entama une existence de prédicateur, oeuvrant surtout en Saintonge et dans l'Angoumois. Contraint de quitter la France, il s'exila à Bâle où il publia la première édition en latin de L'institution de la religion chrétienne" (1536) . Après avoir enseigné la théologie à Strasbourg où il rencontra et épousa Idelette de Bure, Calvin s'installa à Genève où il joua un r"le religieux et politique. Sous sa direction, l'Académie de la ville devint rapidement un centre universitaire renommé et il se consacra à l'éducation religieuse des genevois, n'hésitant pas pour celà à se débarrasser de ses opposants.

1610 : Mort de François Ravaillac.
Ce jour, Ravaillac subit son supplice en représaille contre le régicide qu'il a commis un la personne de Henri IV. "Sa main droite, percé d'un couteau, avait été brûlée à feu de soufre" et son corps ensuite démembré par quatre chevaux.

1707 : Mort de Madame de Montespan
Née en 1640 au sein de la plus ancienne maison du royaume, Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart vint à la cour en 1660 et fut nommée dame d'honneur de la reine. Sa beauté blonde et plantureuse, ses yeux bleus, son esprit la firent rapidement remarquer. En 1663, elle épousa Louis-Henri de Gondrin de Pardaillan, marquis de Montespan avant de devenir la maîtresse du roi succédant, en 1670, à Louise de La Vallière comme favorite en titre. Si la Montespan n'exerça pas d'influence politique réelle, elle fut encensée par la Cour qui redoutait son esprit mordant. Elle sut également protéger des artistes et des écrivains comme Racine et Boileau. Mais après douze années de liaison orageuse, Louis XIV commença à se détacher d'elle. Ce fut d'abord une passade avec Melle de Fontanges puis, bien plus difficile à combattre, l'influence grandissante de Mme de Maintenon, décidée à ramener le roi vers la piété. Déjà compromise dans l'affaire des poisons (1680) en raison de ses relations qui lui avaient fourni des philtres pour conserver l'amour du roi, Mme de Montespan, en butte également aux intrigues de Louvois, dut se retirer au couvent Saint-Joseph qu'elle avait fondé rue Saint-Dominique à Paris. Elle mourut le 27 mai 1707, pendant une cure à Bourbon-l'Archambault. De sa liaison avec le roi, elle avait eu huit enfants dont six survécurent et furent légitimés, excitant la hargne de la noblesse.

1792 : Nouveau décret contre les prêtres réfractaires.

1797 : Le chef de la conjuration des "Égaux", Gracchus Baboeuf, est exécuté.

1840 : Mort du violoniste Niccolo Paganini à Nice.

1848 : Abolition de l'esclavage en Martinique
Dans la foulée des événements révolutionnaires, le gouvernement provisoire décrète l’abolition de l’esclavage sur tous le territoire de France et des colonies. Mais une insurrection des esclaves en Martinique oblige le gouverneur de l’île à accorder la liberté à tous les esclaves, le 27 Mai 1848, avant même que ne parvienne la nouvelle de l’abolition générale.

1860 : Les partisans de Giuseppe Garibaldi débarquent en Sicile et s'emparent de Palerme.

1861 : Découverte d'un trésor archéologique
Ce 27 mai 1861 fut trouvé dans une carrière de sable de Neuvy-en-Sullias (Loiret), petit village de la rive droite de la Loire, près de Saint-Benoît, un trésor, placé dans une cachette peut-être dans la seconde moitié du IIIe siècle après J.-C.. Il se compose de statuettes et d’objets en bronze. Ces œuvres sont très importantes, autant pour la connaissance de l’art celtique du début de l’époque gallo-romaine que pour celle de la religion gauloise de la même époque. Ce trésor provenait vraisemblablement d’un sanctuaire rural voisin. Les pièces datent du ~ Ier siècle au Ier ; siècle après notre ère. Acquis dès 1864 par la ville d’Orléans pour le Musée historique et archéologique de l’Orléanais. Cet ensemble a été augmenté en 1882 par l’acquisition de la Danseuse nue et, en 1993, par celle d’une statuette d’Homme nu dansant, également en bronze. Le trésor comprend dix figurines d’hommes et de femmes d’un style gallo-romain traditionnel, et sept statuettes d’animaux et, parmi divers objets, une trompette droite. Ces statuettes sont d’un style gallo-romain traditionnel. Mais avec une naïveté, un réalisme maladroit qui contraste avec les œuvres connues de cette époque.

1867 : Naissance de l'écrivain anglais Arnold Bennett (1931)

1871 : Naissance du peintre français Georges Rouault (1958)
Naissance dans une cave de Belleville, en pleine bataille révolutionnaire, au milieu des gravats, des éclats d’obus, de la mitraille, du peintre Georges Rouault Ces circonstances expliqueront une partie de son œuvre. Dramatiques et marquées par l’aspect religieux, ses œuvres font partie du pinacle de la peinture. Expressionniste et satirique, c’est l’auteur du fameux " Miserere ". Il meurt en 1958.

1878 : Naissance de la danseuse américaine Isadora Duncan (1927)

1894 : Naissance de Louis-Ferdinand Céline, le dernier des écrivains " maudits ".
Longtemps après sa mort, Céline ne se laisse toujours pas ranger parmi ceux que l’on a coutume d’appeler les " classiques de notre temps ". Comme Camus, Malraux ou Sartre, humanistes aux innovations langagières mesurées. Ou comme Yourcenar et Giono, ennoblis récemment. Même Bataille, Artaud et Genet – hier encore clandestins et maudits – sont aujourd’hui intégralement édités Brasillach, Drieu, condamnés pour leurs positions d’extrême droite ont été amnistiés, à titre posthume en quelque sorte. Tout Sade est en collection de poche. Céline, lui, continue de gêner : il pourrait bien être le dernier occupant de l’enfer littéraire. Bien sûr depuis des années, on l’étudie. C’est normal, l’absence de catégorie où le ranger intrigue et suscite la recherche. Certes, il fut l’un des rares écrivains à connaître, de son quasi-vivant, les honneurs d’une intronisation dans ce panthéon littéraire que constitue la collection de la Pléiade, où il devrait, en trois tomes, faire pendant à " À la recherche du temps perdu " de Proust. .Mais enfin, une partie décisive de son œuvre – les pamphlets – demeure inédit. Et même si l’on ne compte plus les ouvrages, les articles, les cahiers, les numéros spéciaux de revue qui lui sont consacrés, il n’existe sur lui aucune monographie exhaustive ; la célèbre série des " Écrivains de toujours " ne le compte toujours pas parmi ses membres. Mais, surtout, l’attitude des lecteurs ne semble pas varier. Beaucoup continuent de le rejeter en raison soit de ses violences verbales, soit de ses outrances thématiques, soit de ses errements idéologiques, ou de ces trois faits réunis.D’autres l’adulent et voient en lui non seulement, avec Proust, le principal romancier français du XXe siècle, mais aussi l’un de ses témoins les plus authentiques : brutal, excessif et irrationnel, mais correspondant à son époque marquée par l’acccélération de l’histoire et par ses propres abominations. Certains, enfin, tentant de faire la part des choses, admirent en lui le grand révolutionnaire du langage et de la narration, quitte à fermer un peu les yeux sur son idéologie sulfureuse, sur son antisémitisme de choc, et à donner une image tout à fait schizophrénique. C’est pourquoi il n’existe pas actuellement d’explicitation de " tout " Céline. C’est le 27 Mai 1894 que naît à Courbevoie, Louis, Ferdinand, Auguste Destouches – c’est à sa grand-mère maternelle, Céline Guillou, qu’il empruntera son nom de plume. Cette origine ne sera pas sans conséquences sur son œuvre : tout comme la Provence chez Giono et le Bordelais chez Mauriac, la région, la faune et la langue parisienne seront des éléments fondamentaux de sa thématique et de son expression. Il meurt, connu, célèbre, mais " maudit ", le 1 juillet 1961, d’une congestion cérébrale.

1905 : Les Japonais détruisent 32 bâtiments de la flotte russe dans le détroit de Tsushima, prés des côtes de la Corée.

1910 : Mort de Robert Koch, médecin et microbiologiste allemand, qui découvrit le bacille de la tuberculose, né en 1843.

1918 : Les forces allemandes déclenchent une grande offensive sur le front occidental.
L'infanterie allemande attaque et elle a depuis quelques jours réalisé une percée considérable dans les lignes alliées, de plus elle menace aussi Paris. En ce 27 mai, les positions franco-britanniques établies dans ce secteur du chemin des Dames sont balayées.

1922 : Naissance de l'acteur anglais Christopher Lee

1923 : Naissance d'Henry Kissinger, ancien secrétaire d'Etat américain .

1927 : L'armée japonaise intervient au Chantoung et enraye l'avance des nationalistes chinois sur Pékin.

1936 : Le paquebot de luxe britannique "Queen Mary" appareille pour sa première traversée de l'Atlantique.

1937 : Inauguration du Golden Gate Bridge à San Francisco.
Avec ses 1 280 m de long, il est à l'époque le plus grand pont suspendu du monde. Sa construction qui a duré 4 ans a coûté 35 millions de dollars. En Angleterre, la section centrale du pont de la Humber, détient le record mondial des ponts suspendus. Elle est accrochée à 2 piliers de 162 m de haut séparé de 1 410 m. Le pont de Normandie, en France, détient le record mondial de portée centrale des ponts à haubans avec 856 mètres. Ce remarquable ouvrage du génie civil, long de 2 141 m rejoint Honfleur au Havre surplombant de 60 mètres la surface de l'eau. Construit en 7 ans, Il est soutenu par 184 haubans en câbles d'acier dont les plus longs atteignent 450 mètres. Son amplitude de balancement dans sa partie centrale, lors de vents violents (150 km/h) est de 1,40 mètre.

1940 : Début de l'évacuation des forces franco-britanniques de Dunkerque.

1940 : Capitulation de l’armée belge, qui prendra cours le 28 Mai.
Le Roi Léopold III, soucieux d’éviter le bain de sang et la mort de milliers de soldats, décident de cesser les combats contre les Allemands. Il faut dire que les Anglais refluaient et avaient pris la décision de réembarquer à Dunkerke. Quant aux Français, écrasés eux aussi, leur commandement est désorganisé, ils ne sauraient durer bien longtemps. La décision de léopold III n’a pas influencé la suite des opérations et la victoire totale des Allemands.

1941 : Le croiseur de la royal Navy, le "Hood", est coulé par le plus grand navire de la flotte allemande, le "Bismarck".

1941 : Le cuirassé "Bismarck", orgueil de la marine allemande, est coulé par la flotte britannique au large des côtes françaises : 2 300 morts.

1941 : Signature des Protocoles entre l'Allemagne et le régime de Vichy.

1943 : Création du Conseil National de la Résistance (CNR) à Paris.
Crée en pleine occupation allemande, leC.N.R., ou Conseil National de la Résistance, va remplacer le M.U.R. ou Mouvement Uni de la Résistance. Tous les partis, ainsi que la Presse, aux idéaux et aux moyens parfois opposés, radicaux, communistes, socialistes, démocrates etc. acceptent de s’unir et de collaborer entre eux pour mieux lutter, en France et dans la clandestinité, contre les mesures du gouvernement pro-allemand de Vichy et hâter l’heure de la Libération. Jean Moulin, préfet de Paris, en devient le chef, et le Général de Gaulle, à Londres bien sûr, en reçoit la direction politique.

1944 : Naissance du chanteur et acteur français Alain Souchon.

1951 : La Chine prend la direction de la Défense et des Affaires étrangères au Tibet.

1952 : Signature du Traité de Paris sur la Communauté Européenne de Défense (CED).

1955 : Le premier prototype de la "Caravelle" française prend son envol.

1960 : Renversement du gouvernement du premier ministre Adnan Mendérès et du président Célal Bayar en Turquie, où le général Cémal Gursey prend le pouvoir.

1964 : Mort à New Delhi de Jawaharlal Nehru, 74 ans, premier ministre de l'Inde depuis son indépendance.
Il fut un eader politique Indien et un artisan charismatique avec Gandhi, de l’Indépendance de l’Inde, obtenue en 1948. Né en 1889 dans une riche famille de commerçants et d’homems d’affaires, éduqué en Angleterre à Cambridge notamment, Nehru fut, dès l’âge de vingt-trois ans, un militant du mouvement national contre l’autorité britannique en Inde. À la veille de l’indépendance, il devint le leader politique le plus important de son pays, après Gandhi. Entre-temps, il avait fait neuf séjours en prison. Après l’indépendance de l’Inde, Nehru fut celui que Gandhi choisit pour présider aux destinées de son pays et il occupa ce poste pendant dix-sept ans. Depuis le IIIe siècle av. J.-C., l’Inde n’avait plus jamais été une unité administrative gouvernée par un seul centre et dominée par un seul homme comme ce fut le cas sous Nehru et, après la mort de Gandhi, plus personne en Inde ne fut idolâtré comme il le fut.

1968 : Signature des accords de Grenelle.

1971 : L'URSS signe un pacte de 15 ans avec l'Egypte, qu'elle s'engage à aider à recouvrer tous les territoires occupés par Israël.

1972 : Le président Nixon s'incline à Léningrad sur la tombe des victimes du siège allemand pendant la guerre.

1974 : Le nouveau président Valéry Giscard d'Estaing entre en fonctions.

1976 : Le général Eanès est élu président de la République portugaise.

1981 : Sortie en salles du film "Les Uns et les autres" de Claude Lelouch.

1985 : Ouverture à Rome du procès des "complicités bulgares" d'Ali Agca, le jeune Turc qui a tenté d'assassiner Jean Paul II le 13 mai 1981.

1986 : Cyclone sur le Bangladesh: 3.000 morts selon la Croix-Rouge, 20.000, selon d'autres informations.

1987 : Les ministres de la défense de l'OTAN, réunis à Bruxelles, font appel à une coopération soviétique en vue d'une réduction des forces concentionnelles.

1988 : L'armée syrienne entre à Beyrouth-Ouest, où de violents combats opposaient des factions musulmanes rivales.

1990 : Solidarité obtient 85% des sièges aux premières élections municipales totalement libres depuis 52 ans.

1990 : Cesar Gaviria élu président de la Colombie.

1991 : Un jeune beur asthmatique interpellé par la police dans le quartier du Val-Fourré de Mantes-la-Jolie meurt à l'issue de sa garde à vue.

1992 : Sortie en salles du film "L'homme de ma vie" avec Jean-Pierre Bacri.

1994 : Alexandre Soljenitsyne, de retour en Russie après 20 ans d'exil, rend hommage aux victimes des camps de travail.

1994 : Didier Pineau-Valencienne, PDG du groupe Schneider, placé en détention provisoire à bruxelles pour sa gestion des filiales financières belges.

1996 : Le président Boris Eltsine et le chef des séparatistes tchétchènes Zelimkhan Iandarbïev signent un accord prévoyant l'instauration d'un cessez-le-feu en Tchétchénie à compter du 1er juin.

1997 : Signature à Paris, par 17 chefs d'Etat et de gouvernement, de l'Acte fondateur destiné à régir les relations futures entre l'OTAN et la Russie.

1997 : La cour d'appel de Paris confirme l'interdiction de diffusion du livre "Le Grand Secret" (Plon) écrit par le docteur Claude Gubler, ancien médecin personnel de François Mitterrand.

1998 : Sortie en France du film "Blues Brothers 2000".

1998 : Sortie en France du film "Kundun".

1999 : Le Tribunal pénal international (TPI) de La Haye annonce officiellement l'inculpation de Slobodan Milosevic et de quatre autres responsables serbes pour crimes contre l'humanité.

Mythologie - La place de l'arbre dans la mythologie germano-scandinave

Publié à 14:37 par acoeuretacris
Mythologie - La place de l'arbre dans la mythologie germano-scandinave
Ask et Embla: statue dans la ville de Sölvesborg (Suède).


Introduction

Historiquement, chez les Européens de l'ensemble germanique (comme sans doute chez d'autres peuples), l'arbre et la forêt ont tenu une place de premier ordre. Bien évidemment pour les propriétés du bois en tant que tel, qui a permis de construire des habitations, des statuettes religieuses, des bateaux (tels les drakkar), qui a permis de se chauffer, de se chausser (sabots en bois), de chasser (arcs, lances), de réaliser des enclos (avec du bois mort ou des haies plus ou moins travaillées), etc.

Au-delà de cet aspect utilitaire (et vital), l'importance paraît plus grande encore. Par exemple, dans le Hainaut français (lieu de colonisation germanique avec les Saxons puis les Francs saliens et ripuaires), la toponymie est explicite: le Quesnoy (la chênaie), le Quesnes-au-leu (le chêne au loup en patois), Fresnoy-le-grand (la frênaie), Frasnoy, Aulnoye (aulnaie), Tilloy les Marchiennes (tilleul), sans parler des Preux-au-bois, Vendegies-au-bois, Raucourt-au-bois et de nombreux autres villages qui témoignent de l'importance accordée aux forêts. A ce sujet notons que pour cet article les termes « bois » et « forêt » seront considérés comme synonymes, bien que l'époque moderne considère que le terme « forêt » s'applique aux bois exploités par l'homme (d'où des redondance apparentes dans certains noms comme la « forêt domaniale de bois-l'évêque »).

L'importance de la forêt chez les peuples germaniques s'exprime aussi dans la stratégie militaire: Arminius vainquit les Romains (habitué aux formations en lieux découverts) en les entraînant dans une forêt.

I) L'arbre, objet de culte

Les anciens chrétiens ne s'y sont pas trompés, tel « Saint » Boniface qui abattit en 723 un chêne légendaire (arbre sacré des Frisons consacré à Donar/Thorr) pour prouver aux païens que ce culte sylvestre n'était qu'idolâtrie. Il est dit que les païens présents s'attendaient à voir la foudre s'abattre lors de l'abattage de l'arbre; mais Donar ne s'étant pas manifesté, il se seraient alors convertis. Ce récit a sans doute été enjolivé par l'église; pour ma part j'y vois l'aveuglement fanatique d'un « saint » incapable de percevoir le sacré dans la Nature et n'ayant pas réussit (ni même sans doute essayé) d'établir un lien avec un être vivant que l'on peut supposer plus que millénaire. Il en va de même lorsque Charlemagne, sans doute pour des raisons politiques, abattit l'Irminsul des Saxons en 772.

Cela n'a pas empêché de nombreuses traditions de type religieux de s'organiser autour de l'arbre à travers les âges. Ainsi il y a quelques années, à la Pentecôte, lors de la traditionnelle troménie de Landeleau (Finistère), une procession dédiée à saint Télo, l'évêque de Quimper s'était fâché d'assister à une scène surprenante. «Arracher des bouts d'écorce du chêne de Saint-Télo en guise de talisman, c'est une pratique païenne que condamne l'Église», avait déclaré le prélat fraîchement nommé dans la région. L'écorce était considérée comme un porte-bonheur.

Nous pouvons aussi mentionner le tilleul aux épousailles de Lucheux (nord de la Picardie), dans lequel doivent passer les couple fraîchement mariés. Ou encore ces arbres des Flandres françaises couverts de loques appartenant à un malade, afin de lui apporter guérison...
Nous pourrions multiplier les exemples à volonté. Juste pour l'amusement, voyons comme l'église justifie cela... Sur le chêne de Bonnoeuvre (Loire-Atlantique), les loques sont remplacées par des clous que les pèlerins plantent dans le tronc après en avoir fait sept fois le tour. «Le clou qui a touché la partie malade d'une personne est planté dans le tronc pour lui transférer le mal», explique James Eveillard, coauteur d'un ouvrage sur les croyances populaires en France. Voici la réaction du prêtre, Clarisse: «Ce clou est un symbole, assez révélateur du mélange des croyances dans les rites populaires, car il fait probablement référence aux clous du Christ sur la Croix». Eh oui, l'église arrive même à récupérer des « rituels » n'ayant rien de chrétien !

Tacite, dans son ouvrage De origine et situ Germanorum écrit en 98, fait-il part de rites liés aux arbres ou à la forêt? Eh bien oui! Lisons la fin du chapitre IX:
« D'autre part, conscients de la majesté des dieux, les Germains ne conçoivent pas de les emprisonner dans des murs ni de les représenter à l'image de l'homme. Ils leur consacrent des bois et des bosquets et donnent des noms de divinités à ce mystère, que seul leur sens religieux leur fait voir. »
Poursuivons avec le chapitre suivant: « Ils manifestent le plus grand respect envers les auspices et les oracles. Voici leur procédé oraculaire, tout simple d'ailleurs. On coupe une petite branche d'un arbre fruitier, on la dépouille de ses rejetons, que certains signes permettront de reconnaître, et on les éparpille au hasard sur un tissu blanc. »
Dans la description du culte de Nerthus, toujours une référence à un bois sacré: « Dans une île de l'Océan est un bois consacré, et, dans ce bois, un char couvert, dédié à la déesse. Le prêtre seul a le droit d'y toucher ; il connaît le moment où la déesse est présente dans ce sanctuaire ; elle part traînée par des génisses, et il la suit avec une profonde vénération. Ce sont alors des jours d'allégresse ; c'est une fête pour tous les lieux qu'elle daigne visiter et honorer de sa présence. »

Voilà donc quelques exemples de l'aspect religieux liés à l'arbres dans l'histoire et les histoires. Mais pourquoi cet aspect religieux? En quoi l'arbre est-il considéré comme sacré dans nos légendes?

II) Yggdrasil et Irminsul

Yggdrasil est dans la religion germano-nordique le pilier, le soutien de l'univers. Considéré comme un Frêne (arbre très vivace) ou un If (feuillage persistant ; contient une toxine alcaloïde qui affecte le système nerveux central et qui, correctement préparé, peut être hallucinogène, de même que si l'on repose sous un if un jour de forte chaleur), la rune Eihwaz peut lui être associée: c'est l'axe vertical du monde, symbole de vie et de mort, garant de l'équilibre. La rune est un vecteur de communication, et non de séparation ; tout comme Yggdrasil qui relie l'ensemble des mondes de l'univers, qui en est la colonne vertébrale.

Yggdrasil, c'est aussi l'arbre éternel, invincible, qui survivra au Ragnarök, même s'il « se mettra à trembler ». Bien que ses racines soient rongées par Nídhögg et son feuillage brouté par un cerf et une chèvre, il reste toujours aussi résistant. A propos de cet aspect d'éternité, nous pouvons aussi mentionner un autre arbre de nos légendes qui a son importance (et non des moindres): le pommier. En effet, la déesse Idunn (nom signifiant probablement « celle qui rajeunit ») est la détentrice des pommes qui permettent aux dieux de conserver leur jeunesse jusqu'au Ragnarök. Le vol des pommes à cause de Loki qui l'a entraînée dans une forêt est un épisode célèbre de la mythologie germano-scandinave.

Yggdrasil c'est aussi la source du savoir. Tout d'abord parce qu'à son pied se trouve la fontaine de Mimir, source de sagesse et d'intelligence à laquelle Odin vint boire. Pour ce faire, il dut donner en gage l'un de ses yeux. Odin ira consulter la source lors du déclenchement du Ragnarök.

Ensuite par le fait que la pendaison d'Odin durant neuf nuits et neufs jours se fit sur cet arbre; c'est lors de cette pendaison qu'Odin ramassa les runes en hurlant et acquis un savoir extraordinaire.
Cet arbre qui est « le plus grand et le meilleur de tous les arbres » (quinzième chapitre de la Gylfaginning) a donc indirectement un rôle de dispensateur du savoir à qui consent des sacrifices.

Il convient enfin de nommer ici un autre arbre majeur chez certains peuples germaniques: Irminsul. Son étymologie signifie « grand, majestueux, puissant, immense, « qui englobe le tout » ». Là encore il s'agissait de l'arbre colonne vertébrale du multivers. On lui rapproche le rune Tyr dont le graphisme rappelle celui d'Irminsul (la voûte du ciel soutenue par la colonne universelle). Cet axis mundi permet de relier la terre au ciel ; là encore l'aspect de communication (et même de transcendance) est évident. Cet rune est à connotation spirituelle et symbolise l'ordre du monde et la justice (un petit lien: la justice se rendait souvent sous un arbre...).

III) Ask & Embla: l'humanité en lien avec les arbres

Au 9ème chapitre de la Gylfaginning, à la question « Mais d'où viennent les hommes qui habitent sur terre? », le Très-Haut (Odin) répond : « alors que les fils de Bor [Odin, Vili et Vé] marchaient le long du rivage de la mer, ils trouvèrent deux troncs d'arbres. Ils les relevèrent et façonnèrent deux hommes : le premier leur donna le souffle et la vie, le second l'intelligence et le mouvement, le troisième l'apparence, la parole, l'ouïe et la vue. Il leur donnèrent aussi des vêtements et des noms : l'homme fut appelé Ask et la femme Embla. Ce fut d'eux que naquit la race humaine, laquelle fut établie sur des terres protégées par Midgard. ».
Boyer donne une traduction légèrement différente de celle de Dillmann : « ils trouvèrent deux souches d'arbres et les prirent et en façonnèrent des êtres humains ».
Celane change pas fondamentalement la signification: c'est à partir d'arbres que les humains prirent forme et vie. Ce fait à lui seul prouve l'importance majeure de ces solides végétaux qui s'enracinent dans la terre et s'élèvent vers le ciel. Le nom des deux premiers humains n'est pas anodin: Ask signifie « frêne » et Embla « Orme ». L'origine de l'humanité, pour les peuples germano-scandinaves, ce n'est pas le singe, mais l'arbre, animé par le premier des dieux.

Qu'en est-il du Ragnarök, qui est presque la fin de l'humanité? L'arbre y joue-t-il encore un rôle? Évidemment! Reprenons l'Edda de snorri Sturlusson traduite par Dillmann: les deux derniers humains, Lif et Leif-Thrasir (« Vie » et « Vivace » selon Boyer), « se cacheront dans le bois de Hoddmimir, et de la rosée du matin ils se nourriront. Ce sont d'eux que les hommes naîtront ».

La boucle est bouclée ! L'humanité, façonnée à partir d'arbres, trouvera son salut dans un bois (le « trésor de Mimir »).

Texte de Ludovic Deloraine (auteur du roman basé sur la mythologie scandinave "Le Clan Fimbulsson")

Mythologie - La mythologie et les arbres (chez les Grecs et les Romains)

Publié à 14:30 par acoeuretacris
Mythologie - La mythologie et les arbres (chez les Grecs et les Romains)
Les Romains et les Grecs connaissaient bien des arbres de notre entourage. À la plupart, ils vouaient un culte qu'ils justifiaient en leur attribuant une incarnation divine :

Aubépine - dédiée à Maïa, mère d'Hermès, fêtée en Mai (de "Maïa").

Aulne arbre des Morts - (dieu Cronos).

Bouleau - les verges de bouleau ont été utilisées pour la flagellation et la " purification " des condamnés ; elles entouraient la hache symbolique des licteurs romains.

Cerisier - son nom vient de Cerasus, ville d'Asie mineure.

Châtaignier - la châtaigne était le "gland de Zeus".

Chêne - arbre de Zeus-Jupiter, dieu du tonnerre. Couronnes de chêne pour les guerriers valeureux.

Cognassier - son nom vient de La Canée (ville de Grèce). Son fruit est astringent.

Cyprès - un chasseur nommé Cyparisse, ami d'Apollon, tua sa biche par erreur. De chagrin, il se métamorphosa en cyprès : dés lors, les cyprès veillent sur les morts. Ils sont consacrés à Hadès, dieu des morts. De leur bois, on faisait les cercueils des guerriers morts pour la Patrie. Le bois de cyprès, imputrescible, est utilisé en charpente de temples. La flèche d'Éros était aussi en cyprès. La tradition recommandait de planter un cyprès à la naissance d'une fille. À son mariage, l'arbre est abattu et exploité.

Épicéa - dédié à Artémis, déesse de la Lune et de la vie sauvage, protectrice des femmes qu'elle assiste aux accouchements : l'épicéa est l'arbre de la naissance (tradition reprise avec l'arbre de Noël).

Érable - dédié à Phobos, dieu de l'Épouvante.

Figuier - arbre de Dyonisos, Priape, dieu de la fécondité.

Frêne - arbre de Poséidon, dieu de la mer et des séismes.

Houx - arbre de la Vie, parce qu'il mûrit en hiver, mais ses baies sont très toxiques (elles contiennent de la théobromine).

Laurier - arbre d'Apollon. Le demi-dieu s'éprend de la nymphe Daphné, qui lui échappe en se transformant en laurier. Le nom grec du laurier est daphne. Aux Jeux pythiques, à Delphes (en souvenir du serpent Python qu'Apollon terrassa), les vainqueurs recevaient une couronne de laurier.

Myrte - arbre d'Aphrodite. Ses baies sont appréciées par les buveurs qui leur attribuent le pouvoir de retarder l'ivresse. Les Grecs craignaient que l'ivresse ne rendit fou à vie.

Olivier - arbre d'Athéna (qui remporta le concours sur Poséidon en offrant cet arbre à la ville d'Athènes) et symbole de chasteté. Héraclès en a planté à Olympie et utilisait une massue en olivier. Aux Jeux olympiques (à Olympie, donc), on décernait des couronne de branches d'olivier à défaut de médailles.

Orme - arbre d'Oneiros, dieu des songes et de la nuit, fils d'Hypnos, dieu du sommeil, lui-même frère de Thanatos, le trépas. Dédié également à Hermès. Les fruits ailés accompagnaient les âmes des défunts devant le juge suprême.

Pin - arbre de Poséidon (il pousse en bord de mer). La nymphe Pithys, convoitée par Pan, lui échappa en se métamorphosant en Pin noir. Aux Jeux isthmiques (Corinthe), les vainqueurs reçoivent une couronne de pin. Son bois sert aux bateaux de commerce. De la résine, on extrait soit le calfat pour étanche les coques de bateaux, soit un additif qui conserve les vins tout en les aromatisant.

Peuplier blanc - la nymphe Leuké, convoitée par Hadès, lui échappa en se métamorphosant en Peuplier blanc qui est devenu l'arbre de la résurrection.

Platane - symbole de la régénération (l'écorce se régénère, par plaques, comme la peau du serpent). Il servit à construire le cheval de Troie.

Pomme arbre solaire (forme du fruit) ; fruit de l'immortalité ; Pomone est la déesse des fruits. Héraclès chercha des pommes au Jardin des Hespérides.

Saule - arbre dédié à Hécate, gardienne des Enfers.

Sureau - ses baies sont une nourriture des dieux.

Tilleul - la nymphe Philyie conçut du père de Zeus un enfant monstrueux, et, de honte, se métamorphosa en tilleul.

Des mythes similaires existent chez tous les peuples, Celtes, Germains, etc. Le chêne que les Romains associaient à Jupiter, dieu du tonnerre, était également assimilé au dieu de la foudre, Donar, chez les Germains. Pour les Germains et les Scandinaves, le frêne est l'arbre fondateur, Yggdrasil. Il supporte la voûte céleste et prend racine dans la Sagesse.

Les Slaves attribuent au même frêne le pouvoir de repousser les serpents : on peut se reposer à son ombre sans crainte. Certaines croyances ont perduré jusqu'à nos jours : par exemple, toucher du bois de la main droite préserve du mauvais sort.

Les forêts, parce qu'elles abritaient des loups, et occasionnellement les marginaux, les Robin des bois ou les hors-la-loi, ont toujours fait peur. Elles hantent l'imaginaire public et hébergent les lutins et les fées des contes. Les Druides y réalisaient leurs cérémonies, et, plus proche de nous, la religion a repris cette vénération des arbres remarquables.

bonjour, bonne journée à tous....

Publié à 09:43 par acoeuretacris
bonjour, bonne journée à tous....
Belle journée pour toi.
Ouvrons nos bras au soleil.
Ne fermons pas nos yeux à ce
Jour qui s'annonce si beau,
Offrant un futur radieux.
Une fois, mille fois, je te le
Redis, bonjour mon ami.


(auteur inconnu)

à demain.....

Publié à 21:52 par acoeuretacris

bisous à vous tous...

Publié à 21:50 par acoeuretacris

à demain....

Publié à 21:44 par acoeuretacris