Les Favorites Royales - Isabelle de Ludres, maîtresse éphémère de Louis XIV

Publié à 13:36 par acoeuretacris
Les Favorites Royales - Isabelle de Ludres, maîtresse éphémère de Louis XIV
Née en 1647, Marie-Elisabeth de Ludres dite Isabelle fut admise très jeune parmi les chanoinesses à Poussay pour faire son éducation. A l’âge de 15 ans, Isabelle se retrouve fiancée au duc Charles IV de Lorraine. Les fiançailles furent rompues en 1663 car Charles était plus attiré par une jeune fille de 13 ans. C’est à cette époque que Marie-Elisabeth quitte sa Lorraine pour la cour du roi de France. Belle jeune femme aux yeux bleu et cheveux châtain clair, Isabelle séduit les plus hauts hommes de la cour entre autre le prince Philippe de Vendôme. En 1666, la jeune fille est promue au rang de dame d’honneur de la duchesse d’Orléans. Louis XIV la remarque lorsqu’elle participa au ballet des Muses durant l’année. Mais à cette époque, le souverain est encore épris de Louise de la Vallière et la belle marquise de Montespan se profile déjà dans l’ombre. Ce n’est qu’en 1675 que Louis XIV entreprend une liaison avec Madame de Ludres.

A cette époque, le clergé fait pression sur le roi pour qu’il cesse sa relation avec Athénaïs de Montespan qui était mariée. La marquise s’éloignant de la cour, Louis XIV se rapproche dangereusement d’Isabelle. Elle a d’ailleurs un accent lorrain qui plait beaucoup au roi. Une fois, Isabelle fut mordue par un chien dont on était persuadé qu’il avait la rage. La jolie dû prendre un bain et la postérité a retenu cette phrase de la belle dame : « Zézus ! L’étranze zoze que d’être zétée tout nue tant la mer » En apprenant la nouvelle liaison de son amant, Athénaïs déclare qu’Isabelle a le corps couvert de dartres et qu’elle avait contracté la gale. Cela n’empêcha pas Louis XIV de poursuivre son idylle avec la chanoinesse. De retour à la cour en 1676, la marquise de Montespan désigne sa rivale par « le haillon » et enrage de voir que toute la cour se prosterne devant Isabelle lorsqu’elle traverse les salons. Déjà, Madame de Ludres se voit favorite officielle et évincer la belle marquise. En 1677, Athénaïs s’absente de la cour pour faire ses couches et Isabelle en profite pour annoncer qu’elle est enceinte de Louis XIV !!! On imagine la fureur d’Athénaïs et la satisfaction d’Isabelle car la naissance d’un enfant renforce considérablement la position de favorite royale. Là où Madame de Ludres a fait une grosse erreur c’est de s’être mise en avant comme maîtresse supplantant la marquise de Montespan. Mais surtout, c’est d’avoir inventer sa prétendue grossesse car Isabelle ne mettra jamais d’enfant au monde. Isabelle s’était crue trop vite « héritière de Mme de Montespan » et le roi se détourne d’elle définitivement. En 1678, Isabelle démissionna de sa charge chez la duchesse d’Orléans pour se retirer au couvent de la Visitation Sainte-Marie à Paris. Bien des années plus tard au début du siècle suivant, Isabelle retourna en Lorraine. La ravissante Marie-Elisabeth de Ludres mourut le 28 janvier 1726 restant dans l’histoire comme la femme qui avait fait trembler la marquise de Montespan.

Favorites Royales - Henriette d'Entragues, favorite exigeante d'Henri IV

Publié à 11:57 par acoeuretacris
Favorites Royales - Henriette d'Entragues, favorite exigeante d'Henri IV
Henriette-Catherine de Balzac d’Entragues née en 1579 à Orléans. Elle a pour parents François de Balzac et Marie Touchet, maîtresse du défunt Charles IX. Elle rencontre le roi Henri IV en août 1599, quelques mois après la mort de Gabrielle d’Estrées, grand amour du monarque. Henri IV a alors un véritable coup de foudre pour cette femme de grande beauté. Mais Henriette vise plus haut que la place de favorite. Bientôt, sa famille demande à Henri IV de renoncer à Marie de Médicis et d’épouser Henriette. Contre toute attente, le roi signe une promesse de mariage en octobre 1599 précisant qu’Henriette doit pour cela lui donner un héritier d’ici un an. En secret de la jeune femme, Henri poursuit donc les préparatifs de son mariage avec Marie de Médicis. Henriette tombe finalement enceinte du roi mais accouche prématurément en juin 1600 d’un fils mort-né. Le roi annonce alors son union avec « la Florentine». Henriette demeure néanmoins à la cour où elle occupe malgré son rêve de devenir reine, la place de maîtresse officielle. Henri IV l’installe au Louvre et toutes les fêtes sont en son honneur. Henriette commence par manquer de respect à Marie de Médicis, la ridiculise ouvertement, se considérant comme la véritable reine de France à cause de la promesse de mariage que lui avait faite Henri IV. Haïe par la nouvelle reine, Henriette aura du roi deux autres enfants :
- Henri-Gaston (1601-1682) marquis de Verneuil
- Gabrielle-Angélique (1603-1627) duchesse d'Epernon

Henri IV insiste pour que ses enfants illégitimes vivent à la cour avec ceux qu’il a de la reine. Celle-ci ne le tolère pas et devient jalouse des enfants d’Henriette : son fils Henri-Gaston est né un mois après l’héritier du trône, le dauphin Louis (futur Louis XIII). Le roi aurait même affirmé que son bâtard était bien plus beau que son fils légitime. Et Henriette se permettra de dire « la Florentine tient son fils mais moi, je tiens le dauphin ». Mais en 1602, le roi apprend que sa favorite et sa famille sont impliqués dans un complot avec l’Espagne : il s’agit de faire en sorte qu’à la mort d’Henri IV, son fils légitimé monte sur le trône à la place du dauphin. Gravement compromis dans l’affaire, François de Balzac et le demi-frère d’Henriette, Charles de Valois (fils de Marie Touchet de Charles IX) échappent de peu à la peine capitale lorsque le roi découvre le complot. Après avoir fait ses excuses au roi, Henriette est pardonnée et retrouve les faveurs de son amant. Mais en 1609, on présente au monarque une jeune fille de 15 ans, d’une rare beauté et très intelligente : Charlotte de Montmorency. Une fois encore pour le roi, c’est le coup de foudre. Il courtise alors la jeune fille et délaisse Henriette qui tente de rendre jaloux le roi en s’affichant avec de nombreux soupirants. Ce fut en vain. Lorsqu’Henri IV est assassiné en 1610, des soupçons se portent sur Henriette : on la dit complice de Ravaillac. La favorite se serrait vengée de son amant qui ne l'a jamais épousé, a refusé son fils comme héritier du trône et l'a délaissé pour la jeune Charlotte. Henriette d’Entragues se fait alors oublier. En 1622, elle fera construire un couvent à Paris où elle finira ses jours. Elle meurt le 9 février 1633 sans s’être jamais mariée.


bisous à vous tous...

Publié à 10:08 par acoeuretacris

bon dimanche

Publié à 09:48 par acoeuretacris

Bonjour... bonne journée à tous..

Publié à 09:45 par acoeuretacris

Je me souviens... du Bed-in de Lennon et Yoko Ono à Montréal

Publié à 11:48 par acoeuretacris
Je me souviens...  du Bed-in de Lennon et Yoko Ono à Montréal
Le 26 mai 1969, John Lennon et Yoko Ono s'installent dans un lit à l'Hôtel Reine Elizabeth à Montréal. En fait ce bed-in pour la paix est le deuxième du couple. La carrière solo de Lennon a commencée en 1968, lorsqu'il enregistre avec Yoko Ono "Unfinished Music", ils se marient en mars 1969. C'est lors de leur lune de miel à Amsterdam qu'ils organisent le premier bed-in pour la paix, Lennon argumentant que si tout le monde restait au lit pendant une semaine entière, il n'y aurait plus de guerre.

Ono et Lennon refusés d'entrée aux États-Unis après cet épisode avaient mis le cap sur Toronto, puis Montréal. Dominic Cobello qui a finalement organisé cette seconde manifestation raconte comment entendant la nouvelle de l'arrivée du beatle, il s'est rué à l'aéroport pour voir Lennon : "J'étais producteur à l'époque, et c'est le genre d'évènement qui ne pouvait pas me passer entre les doigts. J'ai pu l'accueillir dès sa descente de l'avion. On s'est serré la main et je pense que ça a cliqué. Je lui ai demandé s'il avait une réservation dans un hôtel, il m'a dit non. Je m'en suis occupé."

C'est la aussi que naitra le slogan, «Give Peace a Chance», repris comme hymne du mouvement pour la paix . Le 1er juin 1969, Lennon et Ono sont rejoints par la chanteuse Petula Clark et des adeptes de Hare Krishna, qui forment les chœurs l'enregistrent grâce à un studio improvisé dans leur chambre d’hôtel.

C'est à Montréal que Jerry Levitan alors agé de 14 ans, fan des beatles, arrive à s'introduire dans la chambre et a interviewé Lennon pour le journal de son école. En 2007 il produira un film d'animation de Josh RASKIN "I Met the Walrus" dont la bande sonore est cet interview réalisé 38 ans auparavant.

De 1968 à 1970 Lennon avec Yoko Ono va protester publiquement contre la guerre du Viêt-Nam. Il renverra même la médaille de Membre de l’Empire britannique qui lui a été décernée au plus fort de la Beatlemania pour protester contre l’intervention britannique au Biafra (Nigéria) et le soutien apporté aux États-Unis dans la guerre du Viêt-Nam. Il organise également une campagne d'affichage sur le thème : «La guerre est finie ! Si vous le voulez.»


Je me souviens de... "Ca va bouillir" avec Zappy Max

Publié à 11:43 par acoeuretacris
Je me souviens de... "Ca va bouillir" avec Zappy Max
12h 48, à table les conversations s'arrêtaient. C'était l'heure, sur Radio Luxembourg, du feuilleton "Ça va bouillir" avec le "fantaisiste" Zappy Max. Zappy Max y incarne un bouillant reporter d'un grand journal, l'Eclat. Le feuilleton tire son nom de l'expression qu'emploie Zappy Max au moment fort de l'action. C'est l'un des grands succcés populaire des années 50 avec Signé Furax , sur Paris-Inter, puis Europe 1 et La famille Duraton sur Radio-Luxembourg aussi . Le rite était immuable : Zappy Max lançait un sonore "Ça va bouillir" et enchaînait sur un résumé des péripéties précédentes et sur une réclame pour la poudre de lavage Sunil (qui "ajoute l'éclat à la blancheur"), le lessivier finançant l'émission).

Autour de Zappy Max on retrouve la belle espionne Edith Jeanson (incarnée par Arlette Josselin), le père Labise le rédacteur en chef (André Legall), Puce la photographe (Monique Laurie), le colonel Dordogne, chef du contre espionnage français (Yves Bainville); mais surtout un méchant d'anthologie : Kurt von Straffenberg, dit Le Tonneau (joué aussi par André Legall) . Le premier épisode est diffusé le 1er janvier 1957. Le feuilleton était enregistré au théâtre du Ranelagh par série de douze épisodes. "Le cinéma-théâtre du Ranelagh était prodigue en ambiances sonores et cette diversité nous permettait de jouer en décors naturels (....) Une possibilité pour nous de descendre de véritables escaliers; courir dans de vrais couloirs; hurler des ordres sous les voutes bien réelles d'une cave en pierre non moins vraie." Zappy Max. Au gré des épisodes on verra passer Rosy Varte, Pierre Tornade, Micheline Dax, Jacques Ballutin...

L'auteur est le même que celui du précédent feuilleton de Zappy Max "Vas y Zappy" : Hugo de Haan et le réalisateur Jacques Lafond. Il n'existe, apparemment, plus aucune trace sonore des quelque 3000 épisodes du célèbre feuilleton.

Le succès de la série propulse Zappy Max au rang de héros d'une bande dessinée inspirée du feuilleton, pour l’hebdomadaire Pilote. 44 planches, dessinées par Maurice Tillieux, racontent l'enlèvement du lieutenant de vaisseau Hubert Lhertier, détenteur de documents secrets concernant la défense nationale, par Le Tonneau. Un seconde série, dessinée par Jacques Devaux, raconta le retour du Tonneau, que l'on croyait mort, et de sa tentative de s'emparer d'armes secrètes pour devenir le maitre du monde. (la première série a été réédité en 1979 par les éphémères éditions Furioso)

Je me souviens.... de Cité-Radio, ancêtre des radios "libres"

Publié à 11:37 par acoeuretacris
Je me souviens....  de Cité-Radio, ancêtre des radios "libres"
Radio-cité a émis (durant deux ans) jusqu'en 1954 à Caen et dans un rayon de 50 km. "Le poste régional Cité-Radio a pour studio une simple cuisine, celle de M. René Henri, qui exerce l'honorable profession de tableautiste à la Société Métallurgique Normande. Vous savez ce que c'est : après une journée de bureau, d'atelier, de culture ou d'usine, nous éprouvons tous, ou presque, le besoin de faire enfin quelque chose qui nous amuse. René Henri avait choisi de monter un poste. Mais un poste émetteur.

D'abord il avait dit à ses copains : "A telle heure, prenez telle longueur d'ondes, vous m'entendrez parler...." Bientôt, on avait demandé mieux. Un groupe avait monté un orchestre ; des bonnes volontés s'étaient proposées pour le chant, la comédie. Tout le monde n'était pas dépourvu de talent, loin de là. Bref, le poste était devenu une station. Depuis deux ans elle fonctionnait elle fonctionnait à la satisfaction générale, ce qui n'est pas commun. Sans coûter un sou au contribuable et sans rien demander à la publicité, ce qui est encore plus rare.

Mais si l'activité de René Henri et de ses amis n'était pas clandestine (puisque les commerçants affichaient ses programmes), elle était illicite? En outre il y'a récidive puisque, voila sept ans, m. Henri avait créé un Radio-Bikini sur la Côte d'Azur ou il est né...." "Nord France" 11-17 juin 1954

Une descente de police mit donc fin à la joyeuse expérience radiophonique d'une bande de copains en 1954.

bisous à vous tous...

Publié à 09:17 par acoeuretacris

Bon début de week end...

Publié à 09:15 par acoeuretacris