Les surprises de l'Ecologie - Marmottes insomniaques -

Publié à 14:22 par acoeuretacris
Les surprises de l'Ecologie - Marmottes insomniaques -
S'il y a une espèce animale dont la vie va etre totalement
chamboulée par le réchauffement climatique au point d'en
perdre le sommeil, c'est la marmotte.

Déjà lourdement affecté par la sécheresse, le rongeur pourrait ne plus
entrer en hibernation faute d'avoir suffisamment froid.

Un trou de cinq mois dans son emploi du temps, dont les
scientifiques, qui l'observent dans le massif de la Vanoise,
n'évaluent pas encore bien les conséquences.


Les surprises de l'Ecologie - Les bigorneaux "marchent plus vite -

Publié à 14:12 par acoeuretacris
Les surprises de l'Ecologie - Les bigorneaux "marchent plus vite -
Jusqu'ici, pour résister aux crabes, le bigorneau comptait sur
sa coquille épaissie par le carbonate de calcium de la mer.

Or, cet élément se raréfie avec l'acidification des océans.

Qu'à cela ne tienne !

Des scientifiques britanniques ont observé que les bigorneaux
à la caapace moins solide ont accru leur vitesse pour sprinter et ainsi
achapper aux crabes...


Les surprises de l'Ecologie - Profusion de vaches dans les alpages

Publié à 14:06 par acoeuretacris
Les surprises de l'Ecologie - Profusion de vaches dans les alpages
Ah ! la France, ses vertes prairies et ses vaches généreuses...

Vous les aimez ???? tant mieux...
Car grace à l'effet de serre, elles sont de plus nombreuses à
regarder passer les trains.

Plus de CO2 dans l'air, c'est plus de photosynthèse et une meilleure
fixation de l'azote par l'herbe.

Résultat : la prairie - le garde manger des vaches - pousse à toute
allure et en quantité.

En plus, l'augmentation des températures permet d'allonger la
saison de paturage d'un mois.
Donc, plus de vaches par herctare et qui broutent plus longtemps.

Une bonne nouvelle pour les éleveurs.
Oui, mais...

un bémol tout de meme : l'herbe est moins concentrée en protéines, ce qui
n'est pas très bon pour la croissance des ruminants, ni pour leur lait.


L'Egypte - Les Pharaons - Alexandre le Grand

Publié à 10:17 par acoeuretacris
L'Egypte - Les Pharaons - Alexandre le Grand
Alexandre le Grand ou Alexandre III de Macédoine (Alexandros III o Makedôn, Alexandros signifiant « protecteur de l'homme ») (21 juillet -356–13 juin -323).

Il portait le surnom de dikoros en raison d'une évidente hétérochromie.

Fils de Philippe II de Macédoine, élève d'Aristote et roi de Macédoine en -336. Il fut l'un des plus grands conquérants de l'Antiquité et fonda notamment Alexandrie en -331.

Le mythe d'Alexandre s'explique principalement par ses prétentions à la conquête universelle (du monde entier). Cette aspiration, à la fois impossible et presque réalisée avant qu'il ne soit foudroyé à l'âge de 33 ans, eut comme conséquence — durant un temps très court — une unité politique jamais retrouvée ensuite entre l'Occident et l'Orient.

L'héritage d'Alexandre, également marqué par les cultures grecque, occidentale, et orientale, fut partagé entre ses généraux : il s'agit des différents royaumes et dynasties de la période hellénistique.

Famille

Alexandre est le fils de Philippe II de Macédoine et d'Olympias, princesse d'Épire, sa troisième femme. Par sa mère, il est le neveu d'Alexandre le Molosse, roi d'Épire, territoire qui se situerait de nos jours entre la région grecque d'Épire et le Sud de l'actuelle Albanie.

La légende veut qu'Olympias n'ait pas été fécondée par Philippe, qui avait peur d'elle et de son habitude à dormir en compagnie de serpents, mais par Zeus. Alexandre se servit de ces contes populaires à des fins politiques, faisant référence au dieu plutôt qu'à Philippe quand il évoquait son père. Une autre légende, d'origine égyptienne celle-là, (Roman d'Alexandre) veut qu'Alexandre soit le fils du dernier pharaon égyptien de la XXXe dynastie, Nectanébo II.

Par son père Philippe II, Alexandre descendrait de Téménos d'Argos, lui-même descendant d'Héraclès, fils de Zeus — pour cette raison, la dynastie macédonienne s'appelle dynastie des Argéades ou des Téménides. Par sa mère, Olympias, Alexandre pensait descendre de Néoptolème, fils d'Achille et de Déidamie.

Enfance et éducation

Située dans le Nord de la Grèce actuelle, la Macédoine est l'une des régions pélasgiques antiques. La langue parlée est alors l'un des nombreux dialectes grecs, cependant, dès l'époque du roi Archélaos (fin du Ve siècle av. J.-C.), la langue officielle de la cour et de la chancellerie macédonienne devient l'attique. Philippe, qui a séjourné à Thèbes comme otage (entre -369 et -367), le parle pour sa part couramment.

Après avoir été éduqué par Léonidas et Lysimaque d'Acarnanie, Alexandre reçoit pour précepteur le philosophe Aristote de -343 à -340. Ce dernier est le fils de Nicomaque, médecin d'Amyntas, le grand-père d'Alexandre. Il rédige une édition annotée de l'Iliade pour son élève. Alexandre lit également Hérodote et Xénophon, auteurs qu'il sut exploiter lors de ses conquêtes.

Plusieurs compagnons d'enfance d'Alexandre se retrouveront à ses côtés lors de la conquête de l'Asie.

Le roi de Macédoine

Bien que considéré comme barbare par les Athéniens, le royaume de Macédoine a, sous le règne de Philippe, étendu son hégémonie sur la Grèce classique. Il vainc Athènes aux Thermopyles en -352, intervient dans un conflit entre Thèbes et Phocis, triomphe d'une coalition d'Athènes et de Thèbes à la bataille de Chéronée, en -338. Alexandre y fait ses preuves en commandant la cavalerie. Philippe est également l'initiateur de la ligue de Corinthe, rassemblant toutes les cités grecques, à l'exception de Sparte, sous son commandement. La ligue doit porter la guerre contre l'Empire perse. En -340, en l'absence de son père, Alexandre devint régent de Macédoine.

À la mort de son père, Alexandre reprend le flambeau et est reconnu hégémon (??eµ??, « commandant en chef ») de la ligue. Il n'est pas seulement roi des Macédoniens, mais aussi, comme son père, archonte à vie des Thessaliens et hégémon stratège autocrate de la ligue de Corinthe. De, fait la politique de la Ligue est entièrement dictée par les Macédoniens Philippe puis Alexandre.

Au final, Alexandre est assez peu présent comme souverain dans son royaume.

Le Conquérant

Durant l'hiver -338/-337, Philippe de Macédoine a constitué la ligue de Corinthe qui avait déclaré la guerre à la Perse. Alexandre est le continuateur de l'œuvre de son père.

En -334 Alexandre passe en Asie et, dès le mois de mai, remporte la bataille du Granique. Dans la foulée Sardes se rend ; Halicarnasse à son tour est assiégée et prise. Durant l'hiver, il se rend à Gordion où, selon la légende, il tranche le nœud gordien.

En -333 il vainc Darius III à la bataille d'Issoset s'empare de la famille du Grand Roi, ainsi que de ses attributs royaux.

En -332 il conquiert la Phénicie et assiège Tyr pendant sept mois. À l'automne il entre en Égypte et se rend à Memphis où il est peut-être intronisé comme pharaon.

En -331 il fonde Alexandrie d'Égypte, se rend à l'oasis de Siwa où se trouve un sanctuaire oraculaire de Zeus-Ammon ; il y est salué par le grand prêtre à la manière d'un pharaon, c'est-à-dire appelé fils d'Ammon. Cette salutation, conforme à l'étiquette égyptienne, sera très largement exploitée par la propagande du Conquérant. Cette anecdote est rapportée ainsi par Plutarque:
Quelques-uns affirment que le prophète, voulant le saluer en grec d'un terme d'affection, l'avait appelé « mon fils » , mais que, dans sa prononciation barbare, il achoppa sur la dernière lettre et dit, en substituant au nu un sigma: «fils de Zeus» ; ils ajoutent qu'Alexandre goûta fort ce lapsus et que le bruit se répandit qu'il avait été appelé « fils de Zeus » par le dieu.
Plutarque (46-120), Vies Parallèles

Il quitte ensuite l'Égypte pour n'y jamais revenir.

Après un nouveau passage à Tyr, il se dirige vers l'Assyrie et rencontre l'armée du Grand Roi Darius III, le 1er octobre à Gaugamèles. Le succès du combat lui ouvre la route de Babylone, qui se rend suite à des négociations. Il entre en vainqueur dans la capitale de l'Empire perse et y demeure près d'un mois. Tandis que Darius, en fuite, tente de réunir une nouvelle armée royale dans les hautes satrapies, Alexandre prend la direction de Suse, laquelle se rend à son tour.

La campagne se poursuit en direction de la Perse proprement dite. Après avoir été un temps arrêté par la résistance aux Portes persiques, il parvient dans la ville la plus symbolique du pouvoir perse, Persépolis. La ville est livrée au pillage, puis quelques temps après, pour un geste symbolique mûrement réfléchi, à la fois en direction des Perses et des Grecs de la Ligue, les palais de la terrasse sont livrés aux flammes.

En -330 la Médie et le pays des Parthes sont conquis. Courant juillet, Darius est assassiné.

En -329, Alexandre traverse le Caucase indien (Hindu-Kuch) et parvient en Bactriane. Puis passant le fleuve Amou-Daria poursuit en Sogdiane.

En -328, il épouse Roxane.

En -327, il poursuit son trajet vers la vallée de l'Indus, où régnent des rois anciennement tributaires des Achéménides. Après avoir soumis un certain nombre d'entre eux et battu le roi Poros dans un combat terrible sur l'Hydaspe (affluent de l'Indus), Alexandre pense franchir l'Hyphase (affluent le plus oriental de l'Indus) pour atteindre la vallée du Gange et l'Océan extérieur. Mais à l'automne -326, sur les rives de ce fleuve, les troupes se révoltent et le roi ne parvient pas à les convaincre d'aller plus loin. Le Conquérant est obligé de se plier aux volontés de la troupe et donne l'ordre du retour. Il fait ériger douze autels marquant le point extrême de sa progression à l'Est.

En -324 il est de retour à Suse, et à Babylone au printemps -323. C'est là qu'il meurt subitement des conséquences d'un mal qui pourrait avoir été une forme de paludisme, probablement aggravé par l'épuisement.

Le pharaon

Quand Alexandre entre en Égypte en -332, il semble être accueilli en libérateur. Il est même possible que ce soit les Égyptiens eux-mêmes qui aient demandé son aide, pour les affranchir de la domination perse qui s'exerce sur le pays depuis deux siècles. Toujours est-il qu'il ne rencontre que peu de résistance, et qu'il étend rapidement son royaume jusqu'à la première cataracte du Nil.

Alexandre se fait proclamer pharaon à Memphis la même année. Il sacrifie au taureau Apis — gage de respect des traditions égyptiennes — et honore les autres dieux. Il se dirige ensuite vers la côte meditérannéenne où il choisira l'emplacement de la future Alexandrie qui ne sera achevée que sous Ptolémée Ier ou II. La légende veut qu'Alexandre ait choisi lui-même les plans de la nouvelle cité. Il se rend ensuite dans l'oasis de Siwa où il rencontre l'oracle d'Amon-Zeus qui le confirme comme descendant direct du dieu Amon. De retour à Memphis, il se fait officiellement couronner dans le temple de Ptah et réorganise le pays avant de repartir à la conquête du Moyen-Orient.

Son cheval

Alexandre le Grand sur son cheval Bucéphale
Bronze Museo Nazionale di Villa Guilia, Rome, Italie.

Bucéphale était le cheval favori d'Alexandre. Selon la tradition, avant lui, personne n'avait pu le dresser. Ayant remarqué que l'animal était ombrageux — c'est-à-dire avait peur de son ombre —, Alexandre parvint à le maîtriser en le plaçant face au soleil. Bucéphale mourut lors de la bataille de l'Hydaspe (-326). En son honneur, Alexandre fonda sur son tombeau la ville de Bucéphalie (ou Boukêphalia).

L'héritage

Selon Plutarque, lorsqu'Alexandre, mourant, reçoit la question de Perdiccas : « À qui entends-tu léguer l'Empire ? », il lui fait cette réponse : « Au plus digne ». La scène — réelle ou non — laisse en tous cas augurer des déchirements qui vont opposer ses généraux après que son corps a été rapporté à Alexandrie. Dans un premier temps Philippe III Arrhidée et Alexandre IV lui succèdent avec pour régent Antipater. Cependant l'appétit de pouvoir des généraux sera plus forte que la fidélité dynastique.

Alexandre a eu deux fils avec Roxane. Il est dit du premier qu'il est mort en bas âge. Cependant, certaines traditions helléniques pontiques font oralement référence à la mise en scène de la mort de ce dernier, qui aurait engendré une descendance. Le second, posthume, qui se prénomait aussi Alexandre, Aegos, a été assassiné en -310.

Les Diadoques

Les Diadoques sont les généraux d'Alexandre qui se partagèrent sa succession : Antigone le Borgne (ancêtre des Antigonides), Ptolémée Lagos ou Sôter (ancêtre des Lagides) et Séleucos (ancêtre des Séleucides). Les différentes composantes de l'empire d'Alexandre — pour leur partie occidentale — ne seront plus réunies sous la même puissance pendant deux siècles, jusqu'à l'Empire romain.

Les Lagides

Ptolémée Lagos, général d'Alexandre et son frère naturel selon Pausanias, s'approprie à la mort d'Alexandre l'Égypte dont il est alors satrape en 305 avant notre ère, et ouvre la période dire lagide, c'est-à-dire la Dynastie des Ptolémées, sous le nom de Ptolémée Ier. Cette dynastie pharaonique, la dernière, s'éteindra en l'an 30 avant notre ère avec la mort de Ptolémée XV Césarion (fils de Cléopâtre et de Jules César) et l'avènement de la domination romaine. Durant cette période, 16 Pharaons (dont deux femmes) se succéderont sur le trône d'Égypte et auront pour principal objectif de faire ressurgir la grandeur passée du pays.

Les Séleucides

Les Séleucides, à qui échut la Babylonie, furent — avec la dynastie des Ptolémées en Égypte — la plus puissante des dynasties héréditaires qui se partagèrent l'empire d'Alexandre.

Les royaumes indo-grecs

Lors de la conquête de l'Inde, Alexandre institua des satrapies : satrapie de l'Indus supérieur (Gandhâra) gouvernée par Nikanor, l'Indus Moyen comprenant le royaume de Taxila et l'ouest du Penjab, dirigée par Philippos, et l'Indus inférieur couvrant le Sind et la côte dont le pouvoir est partagé entre son beau-père Oxyartès et Péithon. Des royaumes et principautés indépendants s'intercalent, dont le royaume de Pôrôs.

Au milieu du IIIe siècle av. J.-C. les satrapies orientales se trouvent coupées de l'Empire séleucide par l'avancée des Parthes. Vers -240 Diodote, satrape de Bactriane prend le titre de roi. Vers -230, Euthydème s'empare du trône et son fils Démétrius lui succède. Euthydème initie un accroissement vers le sud mais c'est son fils, profitant de l'effondrement de l'Empire maurya, qui accroît le plus le royaume en ajoutant l'Arachosie, la Gédrosie et la Carmanie.

Se constitue alors un royaume indépendant dans le Gandhâra avec Agathocle et Pantaléon (vers -190/-180) puis Appolodote (vers -180/-160).

En Bactriane, un dénommé Eucratide (-170/-145) s'empara du pouvoir et parvint à créer une « Grande Bactriane » incluant la Sogdiane, la Margiane et l'Arie. Puis il conquit l'Arachosie, le Gandhâra et une partie du Penjab. Il fut assasiné par son fils et son empire s'effondra.

Ménandre — ou Milinda pour les Indiens — (vers -155/-130), souverain dans le Penjab, représenta alors une nouvelle puissance. Mais son royaume lui survécut peu.

Ensuite les connaissances sont fragmentaires : Antialcidas, souverain de Taxila vers -100, Archébios son successeur vers -90/-80 soumis par les Saces. Vers -55 les souverains grecs du Penjab oriental Apollodote II et Hippostrate reprennent Taxila. Le dernier souverain grec connu est Straton II, roi de Sâgala, vaincu par les Scythes.

Villes fondées par Alexandre

Selon Plutarque et Appien, Alexandre aurait fondé 70 villes, seules 13 d'entre elles étant aujourd'hui identifiées.
Alexandrie d'Égypte : l'actuelle Alexandrie, la plus connue de ses fondations.
Alexandrie d'Arachosie : l'actuelle Kandahar
Alexandrie d'Asie :
Alexandrie de Margiane : sans doute à l'emplacement de l'actuelle Mary au Turkménistan.
Alexandrie Eschate : Léninabad.
Alexandrie Prophthasia : Farah.
Alexandrie Areion : Hérat.
Alexandrie Sogdiane :
Alexandrie Susiane : Harax.
Alexandrie de Carmanie :
Alexandrie du Caucase :
Alexandrette : Iskenderun dans la province du Hatay en Turquie.
Bucéphalie

Anecdotes

L'incendie du temple d'Artémis à Éphèse

Le jour même de la naissance d'Alexandre le Grand, le temple d'Artémis à Éphèse, l'une des sept merveilles du monde antique, était victime d'un incendie criminel. En effet, le 21 juillet -356, Érostrate mit le feu à un monument vénéré par toute la Grèce pour sa beauté : il voulait ainsi s'assurer que son nom resterait dans l'histoire. Pour ce méfait, il fut torturé puis mis à mort et les autorités interdirent que soit prononcé son nom. Mais les consignes n'ont pas été respectées par tous, et le nom d'Érostrate nous est parvenu. Ses vœux ont donc finalement été exaucés.


L'ambassade de Gaule à Alexandre le Grand

Suivant Strabon et Arrien, des émissaires celtes — les ancêtres des Scordisques du milieu du IIIe siècle — rencontrèrent Alexandre sur le Danube, où il combattait d'autres peuples en -335. L'anecdote suivante est rapportée à cette occasion :
« Quand Alexandre eut vaincu les Gètes et rasé leur ville, sur le Danube, il lui vint des ambassades de tous côtés et entre autres des Gaulois, qui sont (dit-il) de grands hommes. Alexandre leur demanda alors ce qu'il craignaient le plus au monde, en s'attendant à ce que ces gens disent qu'ils ne craignaient rien plus que lui : mais il fut détrompé car il avait affaire à des gens qui ne s'estimaient pas moins que lui ; ils lui dirent que la chose de ce monde qu'ils craignaient le plus était que le ciel ne tombât sur eux, ce qui signifiait qu'ils ne craignaient rien. »

La construction du mythe

Onésicrite et Callisthène compagnons d'Alexandre sont à l'origine de la légende dans leurs récits des campagnes d'Asie. Au IVe siècle avant J.-C., l'historien grec Clitarque d'Alexandrie écrit une Histoire d'Alexandre déjà remplie de fables. Ce fut le premier ouvrages a construire le mythe.

En Égypte, sous le règne des Ptolémées, se crée la plus grande part du mythe. Pour légitimer leur dynastie, ils inventent un Alexandre égyptien de caractère divin par une assimilation à des dieux ou à des héros comme Héraclès. L'admiration pour le conquérant gagne progressivement Rome. Pendant la deuxième guerre punique, Plaute y voit le modèle parfait du héros. Mais à Alexandrie, on entend rester maître de la légende. Une Histoire d'Alexandre le Grand, écrite par un pseudo Callisthène vers 222, raconte qu'Alexandre n'est pas le fils de Philippe de Macédoine mais le fils d'Olympias et du dernier pharaon d'Égypte qui va se réfugier à Pella, capitale de la Macédoine, pour fuir l'armée Perse. Le héros du pseudo Callisthène parcourt tout l'univers connu et mythique, agrémentant ses déplacements d'aventures merveilleuses. Ces voyages et ces récits sont repris et enjolivés dans des versions postérieures de ce premier « roman » d'Alexandre. Une des dernière est écrite en France au XIIe siècle.

Les récupérations

Les juifs:

Le pseudo-Callisthène leur a déjà ouvert la voie, narrant une rencontre entre Alexandre et le grand prêtre de Jérusalem. Le Talmud reprenant cette tradition, fait d'Alexandre un héros sémitique, défenseur et propagateur de la religion du Dieu unique.

Les chrétiens d'orient:

Une version syriaque du pseudo Callisthène (vers 514) insiste sur le voyage au pays des ombres et la construction de la muraille destinée à contenir les assauts de Gog et Magog.

Les musulmans:

La Sourate de la caverne (Sourate XVIII) mentionne Dhû'l-Qarnâ' «le Bicornu».
Dans cette Sourate, le Coran s'inspire de l'histoire légendaire d'Alexandre.

Alexandre dans le Coran

Le Coran fait d'Alexandre un de ses héros, de ses prophètes, sous le nom de Dhû'l-Qarnâ'
« Ils t'interrogent au sujet de Dhû'l-Qarnâ'. Dis: «Je vais vous raconter une histoire qui le concerne.» Nous avions affermi sa puissance sur la terre et nous l'avions comblé de toutes sortes de biens. »
Le Coran (XVIII, 83)

Tabarî a tenté une explication sur l'origine de la relation aux cornes. Cette thèse n'est cependant appuyée par aucune preuve concrête :
« Alexandre est appelé Dhû'l-Qarnâ' pour cette raison qu'il alla d'un bout à l'autre du monde. Le mot qarn veut dire une corne, et on appelle les extrémités du monde cornes. Lui, étant allé aux deux extrémités du monde, tant à l'orient qu'à l'occident, on l'appelle Dhû'l-Qarnâ'.[...] »
Tabarî, La Chronique (De Salomon à la chute des sassanides), Actes Sud / Sindbad

On considère généralement que le nom de Dhû'l-Qarnâ' donné à Alexandre le Grand a une explication plus simple. En effet, on peut voir Alexandre, portant les cornes du dieu Ammon, sur le tétra-drachme frappé à son effigie. Cette pièce a circulé dans tout l'orient et a servi de modèle aux monnaies arabes (???? [dirham], vient du grec drachme, drakhmê).





L'Egypte - Les Pharaons - Cleopatre VII -

Publié à 10:06 par acoeuretacris
L'Egypte - Les Pharaons - Cleopatre VII -
Le dernier pharaon fût une femme et d'origine grecque de surcroit.

Alexandre, le Grand avait conquis l'Egypte en 332 avant notre ère et établit comme gouverneur Ptolémée, un de ses généraux, qui poursuivit la tradition en régnant comme pharaon.
L'histoire de l'Egypte en tant qu'Etat autonome prend fin à la mort de Cléopatre VII, la dernière souveraine ptolémaïque.

Née en 69 avant notre ère, elle monte sur le trône à l'age de 17 ans avec son frère, qui veut l'évincer. Cléopatre s'enfuit et s'allie avec César, venu en Egypte pour faire rentrer l'argent dû qui chasse son frère d'Alexandrie. Elle a 21ans et César 54ans, ils s'aiment, ils auront un fils: Césarion.

A la mort de César, Cléopatre s'enfuit d'Alexandrie, elle ne peut se passer de la protection de Rome, elle décide de séduire Marc-Antoine. Celui-ci tombe follement amoureux d'elle et se bat contre Octave, le neveu de César et perd la bataille d'Actium. Marc-Antoine perd tous ses territoires ainsi que l'Egypte.

A 39 ans Cléopatre se donne la mort et l'Egypte devint un province romaine, elle fut le dernier Pharaon.


L'Egypte - Les pharaons - Nefertari -

Publié à 10:02 par acoeuretacris
L'Egypte - Les pharaons - Nefertari -
[i]Nefertari,
grande épouse royale de Ramsès II

"Belle Parmi les Belles"[/i]

Les origines familiales de cette reine sont inconnues. Elle est la «Grande Épouse Royale» et l'épouse principale de Ramsès II. Avec Tiyi et Ahmès-Néfertari, elle est l'une des rares reines divinisées de son vivant. Elle joue un rôle de premier plan aux côtés de son époux, comme le démontrent de nombreuses représentations à proximité des statues royales et, surtout, le petit temple d'Abou Simbel, qui est dédié à la reine, identifiée à Hathor. Sa superbe tombé de la Vallée des Reines (QV 66) est une autre des raisons pour lesquelles Néfertari est restée célèbre jusqu'à nos jours.

Découverte en 1904 par Ernesto Schiaparelli, la tombe possède des fresques qui représentent le voyage de la noble défunte dans l'au-delà. Les scènes, qui s'inspirent du Livre des Morts, sont disposées de façon à retracer le parcours de l'âme de la reine. Après avoir descendu les escaliers et être parvenue dans la «salle d'or» (la salle du sarcophage), l'âme entre dans le royaume d'Osiris, où s'accomplit sa gestation. Ensuite elle subit les transformations de la transfiguration dans l'antichambre. C'est dans la petite salle annexe qu'est célébré le triomphe de la défunte qui, désormais, est prête à «sortir au jour», c'est-à-dire à ressusciter. Les magnifiques peintures murales étaient menacées par l'humidité et l'infiltration de sels qui faisaient disparaitre les enduits. Une première intervention, provisoire, a été effectuée en 1986 par l'Egyptian Antiquities Organization (E.A.O.) et par le Getty Conservation Institute, et a permis de sauver les parties les plus fragilisées (20% de la surface). Les travaux définitifs ont été menés à bien entre 1988 et 1994 par une équipe multidisciplinaire de l'E.A.O. et des archéologues italiens placés sous la direction de Paolo et Loura Mora.


L'Egypte - Les Pharaons - RAMSES II -

Publié à 09:57 par acoeuretacris
L'Egypte - Les Pharaons - RAMSES II -
Ramsès Le Grand nous a laissé de nombreux témoignages, des textes rédigés par lui ou composés à sa gloire et gravé dans la pierre, des statues, des vestiges du palais et du temple funéraire (le ramsesseum), à l'ouest de Thèbes, le Temple d'Abou Simbel creusé dans le roc.

Il a laissé sa trace dans tout le pays, du delta à la nubie. Ramses II monta sur le trône en 1279 avant notre ère et régna 66 ans.

Maître de la propagande, il sût à merveille se représenter sous son plus beau jour, dans les monuments mais aussi les textes. Ainsi a kadesh, il tomba dans le piège du Roi Hittite. Son armée fut écrasée et lui même échappa de peu à la mort. Sur les murs du Temple de Louxor, cette défaite imminente est devenue une action héroïque: "Sa Majesté massacra toute l'armée du pays Hittite, avec ses grands seigneurs et tous ses frères... Son infanterie et ses troupes en chars de guerres tombèrent face contre terre, l'un au dessus de l'autre. Sa majesté les tua... et ils gisaient de tout leur long devant ses chevaux. Pourtant Sa Majesté était seule, nul ne l'accompagnait..."

A l'encontre des traditions, les commandants qui ont donné au roi de fausses informations sur l'ennemi sont blâmés dans le rapport officiel, ce qui servit probablement à révoquer des officiers contestants sa ligne politique. En effet Ramsès voulait la paix, ses prédécesseurs avaient élargi le territoire de l'Egypte qui allait maintenand de la frontière Turc à l'intérieur de la Nubie; lui voulait renforcer les frontières et ensuite vivre en paix et réduire les dépenses causées par l'armée.

Sous son règne, l'Egypte brilla de ses derniers feux, les bâtiments qu'il fit édifier servaient à la fois sa prope glorification et l'ordre intérieur: le roi était omniprésent dans le pays.

Si vous cherchez des explications plus précises sur ce grand pharaon lisez la biographie de Joyce Tyldesley intitulé: "Ramsès II le plus grand des pharaons"

Ramsès est le fils de Séthi premier du nom et de Touya. Il eu plusieurs femmes dont Nefertari, à qui il construit un temple juste pour elle: le temple d'abou simbel, iset la belle, sa seconde femme, une pricesse hittite pour sceller un pacte de paix et pleins d'autres femmes inconnues.

Personnellement je suis un grand admirateur de Ramsès, il est pour moi un idole. Il est un homme de paix mais également un grand guerrier.

Ramsès 2 s’est éteint vers 1236 av JC à l’âge d’environ 92 ans et après un long règne de 67 années !


L'Egypte - MOISE, PRINCE D'EGYPTE

Publié à 09:51 par acoeuretacris
L'Egypte - MOISE, PRINCE D'EGYPTE
Introduction

Moïse est né en Egypte vers 1200 avant J-C.

Sa vie de prophète et de rassembleur du peuple juif est relatée dans l’Exode et le Deutéronome (Ancien Testament). Ci-contre sculpture de Michel-Ange.

Moïse a transmis à son peuple les dix commandements.

Les cinq premiers livres de l’Ancien Testament (Genèse, Exode, Lévitique, Nombre et Deutéronome) appelés Pentateuque, et qui forment la Torah ("la Loi") lui ont également été attribués, mais les nombreuses exégèses effectuées permettent de penser que ces textes n'ont pas été écrits par un seul homme.

Moïse est mentionné dans le judaïsme, le christianisme et l’islam.

La jeunesse

L'Exode indique que Moïse est né à Goshen, en Egypte, fils d’Amran et Yokèbed, tous deux issus de la tribu de Lévi, et aurait pour frère et soeur, Aaron et Myriam.
Le pharaon d'Egypte ayant ordonné la mise à mort de tous les jeunes garçons nouveau-nés des Hébreux soumis à l’esclavage, la mère de Moïse place son fils dans une corbeille et le dépose sur les rives du Nil. L’enfant est recueilli par la fille du pharaon, qui l'élève comme son fils. Elle lui donne le nom de Moïse, car elle l’a "tiré des eaux".

La révélation au Buisson Ardent

Devenu adulte et informé de ses origines, Moïse visite l’un des chantiers où travaillent les Hébreux ; il tue un Egyptien qui persécute l’un d’eux. Il quitte l'Egypte pour aller dans le pays de Madian.
Il reçoit alors la révélation de sa mission au Buisson ardent: libérer le peuple hébreu de l’esclavage et le guider vers la Terre promise, le pays de Canaan,
conclure l’Alliance, enseigner la loi qui porte son nom.

Dieu lui dit :"Je suis celui qui est".

Moïse reçoit ensuite le don de faire des miracles, pour qu’il soit reconnu par les Hébreux comme l’élu de leur Dieu, et pour convaincre le pharaon. Moïse se rend donc en Egypte. Il obtient la libération des Hébreux, avec l’aide de son frère Aaron.

La traversée dans le désert et le passage de la Mer Rouge

Le peuple hébreu marche alors dans le désert et franchit la Mer Rouge grâce à un miracle de Moïse, ouvrant les flots en deux pour le passage de son peuple, et les refermant sur ses poursuivants qui sont noyés.

Les dix commandements

Au Sinaï, Moïse reçoit les dix commandements et engage Israël à suivre la Loi de l’Alliance, qui préconise la crainte et l’amour d’un Dieu unique invisible, omniscient et tout-puissant. Les dix commandements :

Je suis l'Eternel ton Dieu qui t'ai fait sortir du pays d'Egypte.
Tu n'auras pas d'autres dieux que moi. Tu ne te feras point d'idole.
Tu n'invoqueras point le nom de l'Eternel en vain.
Pendant six jours tu travailleras, mais le septième jour tu te reposeras.
Honore ton père et ta mère.
Tu ne tueras point.
Tu ne commettras pas d'adultère.
Tu ne voleras point.
Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain.
Tu ne convoiteras point ce qui appartient à ton prochain.
Moïse reçoit les Tables de la Loi (ci-dessus à droite).

La mort de Moïse

Moïse meurt à proximité de la Terre promise, le pays de Canaan, après l'avoir aperçue au sommet du mont Nébo, en face de Jéricho, et après avoir désigné Josué comme successeur et remis les tables de la Loi aux anciens pour les enseigner au peuple, avec une lecture tous les sept ans pendant la fête des Huttes.

Moïse dans le christianisme
Moïse est souvent mentionné dans le Nouveau Testament. Il apparaît pendant la Transfiguration du Christ en tant que représentant de la Loi (Evangile selon saint Matthieu) et son rôle dans l’Ancien Testament est mentionné dans l'Epître aux Hébreux par comparaison à celui du Christ. Il est également cité dans l'Evangile selon saint Jean.

Compléments ésotériques

Le Maître de Benjamin Creme (voir "La mission de Maitreya", tome I ou III ci-dessous) a indiqué que Moïse était un avatar humain, initié de 2ème degré, ce qui pour cette époque, était une initiation de haut niveau. Ame de 6ème rayon, il avait une personnalité de 6ème rayon, son corps mental était sur le 1er rayon et son corps astral sur le 4ème rayon.

L'Ancien Testament est écrit en langage symbolique, comme tous les textes sacrés: Moïse n'a pas séparé les eaux de la Mer Rouge, ne parlait pas avec Dieu mais avec son Maître, et n'a pas reçu de Dieu une tablette de pierre sur le Mont Sinaï, mais a formulé ce qu'il a entendu intérieurement.
Moïse est maintenant un Maître, non attaché à la Terre (sur Sirius).


L'Egypte - Les Pharaons - Seti Ier -

Publié à 09:46 par acoeuretacris
L'Egypte - Les Pharaons - Seti Ier -
Le père de Ramsès, Séthi I, a régné de 1290 à 1270 av. J.-C.. Il devait être âgé dans la trentaine lorsqu'il accéda au trône laissé vacant par son père, Ramsès I, le fondateur de la XIXe dynastie. Le vaillant pharaon se distingue par ses accomplissements à Abydos. Il fit construire son temple funéraire à Gourna. Sur le côté militaire, il fit quelques campagnes du côté de l'Amourrou et reconquit quelques territoires qui passaient constament du côté hittite ou égyptien. Il mourut probablement en désignant Ramsès comme corégent et fut enterré dans la Vallée des Rois.

Sa mère, Touy, devait être issue d'un père militaire. Nous ne connaissons son visage que part un portrait retrouvé dans sa tombe, la n°80, où sa momie fut déposée, vers les ans 22-23 du règne de son fils.


L'Egypte - Les Pharaons - Horemheb -

Publié à 09:43 par acoeuretacris
L'Egypte - Les Pharaons - Horemheb -
Horemheb (Horus-en-fête) (1340-1314 av. J.-C.), ancien général et ami d'Akhénaton. Ce souverain, comme Ramsès II plus tard, tente de faire disparaître toute trace de l'époque monothéiste. Il renie son ancienne religion atonienne - il trahit Akhenaton - et en détruit toute trace. Horemheb a un règne qui marque deux fins, celle de la XVIIIe dynastie et celle de l'Époque amarnienne. Ses premières traces remontent lorsqu'il était général des armées du roi Amenhotep IV (Akhénaton). Il soutint le chétif Toutankhamon sur le trône avec l'aide du grand prêtre divin Aÿ. À la mort de l'enfant-roi vers 18 ans, d'une blessure à la tête, Aÿ se proclame pharaon et prend pour épouse la femme de Toutankhamon.

Le prêtre-pharaon est déjà vieux, et il s'efface très vite, et on perd la trace de la jeune Ankesenamon (aurait-elle trahi sa patrie? Se serait-elle suicidée?) Entre en scène Horemheb, légitimé par son mariage avec Moutnedjemet, peut-être la sœur de Néfertiti.

Il signe la paix avec Mursil II le roi des hittites. Il endigue la misère générale en réprimant avec rigueur la corruption administrative.

Le pouvoir passe des pharaons « civils » aux pharaons « militaires », c'est-à-dire issus du corps des généraux (comme après lui Ramses Ier). La réorganisation administrative — reprise en main du pouvoir — est gravée sur la stéle dite du rétablissement, stèle vraisemblablement usurpée à Toutankhamon.


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