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Par Anonyme, le 26.10.2024
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Par Anonyme, le 23.09.2024
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Par Anonyme, le 08.09.2024
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Par han.t, le 03.09.2024
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Par Anonyme, le 26.06.2024
Le procès de Nuremberg intenté par les puissances alliées contre 24 des principaux responsables du Troisième Reich, accusés de complot, crimes contre la paix, crimes de guerre et crimes contre l'humanité, se tient du 20 novembre 1945 au 1er octobre 1946 dans le palais de justice de Nuremberg et constitue la première étape de la mise en œuvre d'une juridiction pénale internationale.
Sur la base de différentes négociations intervenues entre les Alliés, ce procès se déroule sous la juridiction du Tribunal militaire international siégeant à Nuremberg, alors en zone d'occupation américaine. Le tribunal siège en exécution de l'accord de Londres signé le 8 août 1945 par les gouvernements des États-Unis d'Amérique, du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, de l'Union des républiques socialistes soviétiques et par le gouvernement provisoire de la République française, afin de juger les dirigeants du Troisième Reich. Quatre chefs d'accusation sont invoqués : complot, crimes contre la paix, crimes de guerre, et crimes contre l'humanité, ce dernier point étant une notion partiellement nouvelle.
Le choix des accusés est contraint par l'absence de plusieurs hauts responsables nazis, qui par leur mort ou leur fuite échappent à la mise en accusation. Mis sous le feu des projecteurs par la présence de la presse internationale, le cours du procès est plusieurs fois perturbé par des tensions créées par les avocats des accusés ou les procureurs, voire par l'un des juges. Mais malgré ces difficultés et autres incompatibilités de point de vue qui se manifestent également lors des délibérations, le procès se déroule de manière assez calme, voire lente pour de nombreux observateurs.
Il aboutit à la condamnation à mort par pendaison de douze condamnés : Martin Bormann (par contumace), Hans Frank, Wilhelm Frick, Hermann Göring (qui se suicide juste avant l'exécution de la sentence), Alfred Jodl, Ernst Kaltenbrunner, Wilhelm Keitel, Joachim von Ribbentrop, Alfred Rosenberg, Fritz Sauckel, Arthur Seyß-Inquart et Julius Streicher. Des peines de prison allant jusqu'à la perpétuité sont prononcées contre Karl Dönitz, Walther Funk, Rudolf Hess, Konstantin von Neurath, Erich Raeder, Baldur von Schirach et Albert Speer. Enfin, Hans Fritzsche, Franz von Papen et Hjalmar Schacht sont acquittés. Robert Ley est mort avant le procès ; Gustav Krupp von Bohlen und Halbach est considéré médicalement inapte à être jugé.
D'autres procès concernant les faits découverts durant ces audiences ont eu lieu. Suivant cet exemple, une cour similaire, le Tribunal militaire international pour l'Extrême-Orient, est réunie pour juger des crimes commis sur le front du Pacifique. De nombreuses critiques ont été faites qui pointent des problèmes quant à la forme et au fond de la procédure choisie.
Le procès de Nuremberg a permis de poser certaines des règles reprises ensuite par les tenants d'une justice internationale et reste dans l’Histoire comme la première mise en application de la condamnation pour crime contre l'humanité.
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La Porsche Panamera est une berline quatre portes sportive de luxe du constructeur automobile allemand Porsche. D'un genre inédit pour la marque, la Panamera est censée directement concurrencer les Maserati Quattroporte, Mercedes-Benz Classe CLS Shooting Brake, Classe S , Classe E 63 AMG, Audi S7, et RS6, RS7 S8, BMW Série 6 Gran Coupé et BMW Série 7, Aston Martin Rapide, Jaguar XJ ou encore la toute dernière Tesla Model S. La Panamera, dont le nom a été choisi en hommage à la course mexicaine dénommée Carrera Panamericana, a pour objectif de concilier la sportivité d'une GT et le confort d'une berline, tout en maîtrisant la consommation et les rejets de CO2. Le magazine Auto Bild lui décerne d'ailleurs le « volant d'or »1 dans la catégorie « voiture performante de luxe ».
La version définitive, bien qu'auparavant dévoilée sur le site Porsche, est présentée au salon de Shanghai en 2009. Réalisé sans collaboration extérieure malgré un coût de conception estimé à un milliard d'euros, ce nouveau véhicule est une propulsion à moteur avant. L'usine de Leipzig, que ce nouveau modèle sert à amortir, l'assemble et la livre aux concessions allemandes depuis le 12 septembre 2009. Le prix de base de la version Panamera est fixé à 93 407 € TTC.
Il n'est pas rare pour un constructeur d'automobiles de prestige tel que Porsche de choisir le patronyme de ses futurs modèles en l'honneur de victoires remportées lors de son engagement en compétition automobile. La Porsche Panamera porte ainsi un nom évocateur pour le constructeur allemand, la Carrera Panamericana étant probablement « la course la plus chère au cœur de la marque, l'une des plus mythiques, voire pour certains, la plus mythique de toutes ».
La Carrera Panamericana est une course organisée dans les années 1950 au Mexique, dont le parcours de plus de 3 000 km traversait le pays de part en part. Pouvant durer de quatre à six jours, la Carrera Panamericana était extrêmement éprouvante pour les participants — chaleur, route dégradée et changements d'altitude mettaient à rude épreuve aussi bien l'endurance des machines que celle des hommes — si bien que « quiconque en ressortait vivant et vainqueur méritait un respect atemporel ».
En 1954, Porsche y engage plusieurs 550 RS Spyder, fortes d'un nouveau moteur de 117 ch et doté de quatre arbres à cames. Le faible poids de ces modèles leur procure un net avantage, si bien que deux d'entre elles, pilotées par Hans Herrmann et Jaroslav Juhan, terminent respectivement troisième et quatrième au classement général, assurant la victoire de Porsche dans la catégorie des moins de 1 500 cm3. Ce doublé est une performance remarquable dans cette catégorie. C'est donc en l'honneur de cette victoire que Porsche décide de dénommer son nouveau modèle « Panamera ».
Bien que les puristes de la marque aient mal perçu l'arrivée en 2002 d'un véhicule tout-terrain à vocation sportive, le Cayenne, dans la gamme du constructeur allemand, la stratégie de diversification entamée par Wendelin Wiedeking – le président-directeur général de Porsche – se révèle être très efficace d'un point de vue économique. En s'implantant sur des marchés où il est alors absent comme la Chine, la Russie ou l'Amérique du Sud, Porsche parvient à doubler ses ventes et atteindre les 100 000 unités produites en 2007.
L'objectif incarné par la Panamera est de positionner Porsche sur le segment des berlines sportives haut-de-gamme. Klaus Berning, vice-président exécutif ventes et marketing, explique d'ailleurs qu'avec la Panamera, « Porsche entre dans un segment de marché complètement nouveau pour ses clients et que la marque ajoute ainsi à nouveau un modèle inédit à sa gamme ». D'ailleurs, Porsche estime que 90 % des futurs possesseurs de Panamera n'auront jamais acheté un de ses véhicules auparavant
.
Bien que la version définitive fut déjà prête, Porsche décide de ne pas présenter la Panamera au Salon international de l'automobile de Genève de mars 2009 pour en réserver l'exclusivité au marché asiatique, et tout particulièrement au marché chinois. Pourtant, deux versions étaient présentes sur le parking visiteurs du salon de Genève et n'ont pas manqué d'être photographiées sous tous les angles par les journalistes, très surpris de la voir là. Peut-être s'agissait-il d'une manière de la présenter de façon officieuse. C'est finalement le 20 avril 2009 que Wendelin Wiedeking présente officiellement la Panamera sur les stands du salon de Shanghai.
Cette volonté de présenter un nouveau modèle en première mondiale dans un pays dit émergent n'est pas sans arrière-pensée stratégique. Alors que la crise bouleverse les marchés américain et européen, dont les segments haut-de-gamme sont saturés, la Chine représente de grandes opportunités commerciales. Selon un récent rapport d'Hurun Report sur les richesses, « 825 000 Chinois affichent un revenu supérieur à 1,5 million de dollars annuels, et constituent une niche potentielle évidente pour Porsche ». Les ventes de Porsche sur le marché chinois étaient jusqu'alors marquées par une croissance de près de 140 %, si bien que le constructeur allemand espère vendre 2 000 unités de sa berline sur le premier semestre 2010 en Chine. Wendelin Wiedeking explique d'ailleurs que « [la marque compte] sur les marchés asiatiques et [a] pleine confiance dans le potentiel économique futur ».
Le design de la nouvelle Panamera est né d'un mélange des genres. Désignée comme la « première Porsche Grand Tourisme à quatre portes », son dessin est peu conventionnel, reprenant à l'avant le style de la Porsche 911, l'arrière typique d'un coupé et le volume d'une berline. Qualifiée d'« extraterrestre », la Panamera offre des dimensions généreuses, avec 4 970 mm de longueur pour 1 931 mm de largeur. L'objectif fixé par le constructeur allemand est de dessiner une automobile moins ostentatoire, mais plus sportive, avec des courbes agiles.
Selon Porsche, leur principale difficulté dans la conception du design de la Panamera réside dans leur manque d'expérience dans le domaine des berlines. Pourtant, en 1988, le constructeur allemand avait présenté un concept-car, la 989, reprenant la face avant de la 993 ainsi que quelques détails de la 996. L'idée est alors d'étendre le succès de la 928, modèle d’ouverture, à un nouveau segment : celui des berlines. La ressemblance esthétique de ce modèle – qui ne verra jamais le jour en raison d'une chute des ventes de la 928 – avec la Panamera est notable.
La Panamera se démarque par sa silhouette massive en deux volumes, aux traits épais et aux ailes arrière rebondies ; munie d'un hayon très incliné, elle est loin du design de la concurrence, plus typé « coupé ». Pour le magazine Auto News, la Panamera a une présence imposante, bien que le style 911 convienne peu à « son empattement immense, son dos rond et sa poupe haut perchée ». La Panamera reprend ainsi les traits typiques des Porsche : le capot en U plongeant entre les ailes, la ligne de toit effilée et les blocs optiques ronds sont autant de caractéristiques propres à la marque. Cependant, leur intégration globale ainsi que l'arrière massif de la voiture ont fait l'objet de critiques, venant aussi bien du public que des journalistes.
Contrairement au Cayenne, développé en coopération avec Volkswagen, la Panamera est entièrement développée par Porsche. Elle dispose d'une structure toute particulière, résultat d'un travail innovant alliant acier, aluminium, matériaux plastiques et magnésium dans le but de réduire le poids de l'automobile. Ces efforts se sont davantage portés sur les pièces de carrosserie que sur la structure porteuse, qui reste en acier. Les portières comportent une structure porteuse en aluminium, obtenue par moulage sous pression traité au laser, et leur encadrement est réalisé en acier à très haute résistance microallié. Le revêtement extérieur utilise également l'aluminium tandis que les cadres des vitres sont en magnésium allégé. La Panamera a en outre été conçue pour accueillir un groupe motopropulseur hybride et partager des éléments avec la deuxième génération de Cayenne.
Le poids de la Panamera S s'en tient ainsi à 1 770 kg, ce qui est au niveau des meilleures de la catégorie, Audi A8 ou Jaguar XJ (X351). De surcroît, les ingénieurs ont apporté un soin particulier à la répartition des masses ; celle-ci s'établit à 54,3 % sur l'avant et 45,7 sur l'arrière pour les versions S et 4S, contre 54,6 à l'avant et 45,4 à l'arrière pour la Turbo.
Afin de maximiser l'aérodynamisme, notamment à hautes vitesses, et ainsi diminuer la consommation d'essence, le soubassement de la Panamera, comprenant également la zone du tunnel de transmission et du silencieux secondaire, est entièrement caréné. Première mondiale dans le segment, il a fait l'objet d'études pour en déterminer le meilleur profilage et ainsi réduire la résistance de l’air et les forces de levage sur les essieux. Le coefficient de traînée (Cx) de la Panamera atteint ainsi 0,29 et le SCx 0,68 m2. Le Cx perd en revanche un point sur la Turbo, car elle doit laisser entrer plus d'air pour refroidir correctement son moteur.
L'aileron arrière, intégré dans la malle, reçoit une cinématique d'ouverture inédite, s'adaptant aux situations de conduite grâce à quatre inclinaisons différentes. L'aileron s'extrait soit manuellement grâce à un bouton sur la console de bord, soit automatiquement dès 90 km/h. Il se braque alors de 3° vers le bas. À partir de 160 km/h, il s'inverse selon un angle de 5°, qui est porté à 14° à 205 km/h. Sur la Turbo, la surface du spoiler varie également en fonction des situations grâce à une géométrie en trois parties capable de se déplier, optimisant ainsi les performances aérodynamiques.
L'amortissement de la Porsche Panamera est assuré par un essieu à double triangulation avec cadre auxiliaire à l'avant, et un essieu multibras à l'arrière. Tous ces éléments sont en aluminium afin de réduire les masses non suspendues, et ainsi améliorer l'agilité de l'automobile. La Panamera est d'ailleurs, selon l'Autojournal, « très incisive, peu sujette au roulis et incroyablement dynamique ».
Désireuse de concilier la sportivité d'une Porsche au confort d'une berline, la Panamera adopte une technologie innovante de suspensions pneumatiques adaptatives, dénommée PASM. Il s'agit d'une suspension à amortissement variable, grâce à l’adjonction d’air selon le comportement désiré par le conducteur, le tout étant géré électroniquement selon une loi de commande prédéfinie. Confortable berline pour voyager, notamment grâce à une direction à la fois douce et précise, la Panamera peut adopter un comportement radicalement sportif par une pression sur la touche PASM, modifiant non seulement la loi de pilotage de la suspension, mais diminuant également la garde au sol et abaissant ainsi le centre de gravité. Grâce à une visibilité et une position de conduite excellentes, la Panamera appréhende avec aisance et agilité les courbes les plus sinueuses, malgré un poids de près de deux tonnes.
En option, Porsche propose un dispositif de contrôle du châssis, combiné à un verrouillage de différentiel inter-roues régulé dénommée PDCC. Ce dispositif diminue non seulement le roulis en virage en modifiant en continu l'inclinaison latérale du véhicule, mais améliore également le comportement en ligne droite en compensant les irrégularités de la route.
La Panamera étant avant tout une berline, sa conception a privilégié l'habitabilité à bord, très satisfaisante tant à l'avant qu'à l'arrière. En outre, l'ambiance à bord est particulièrement réussie, le magazine Sport Auto la qualifiant de magnifique et aussi proche d'un « cockpit d'avion » que d'un « cocon ».
Malgré une ligne de toit effilée, les grands gabarits s'installent aisément aux quatre places grâce à une garde au toit et un espace aux jambes confortables. La largeur aux épaules aux places arrière est néanmoins nettement plus faible qu'à bord d'une Mercedes-Benz Classe S, avec 133 cm pour la Panamera contre 148 cm pour la Classe S. En outre, seuls deux occupants peuvent prendre place à l'arrière, contrairement aux modèles concurrents. Si la sonorité du V8 est bien présente — la Panamera est une sportive avant tout — le confort acoustique des occupants a fait l'objet de nombreux soins. En réalisant des essais sur une maquette en argile, les ingénieurs ont pu déterminer l'origine des phénomènes acoustiques et réduire les sons parasites. Les essais réalisés par l'Autojournal affichent entre 40,6 et 56,1 dB en dessous de 50 km/h, et de 62,2 à 66,3 dB entre 90 et 130 km/h
L'intérieur est entièrement revêtu de cuir naturel lisse, d'Alcantara et de bois précieux ; l'ensemble est disponible en treize combinaisons de matériaux et de coloris. La Panamera met également en avant des objectifs de modularité et confort. Les sièges sont dotés d'appuis-tête spéciaux, et sont de surcroît disponibles en option avec de multiples fonctions de réglage électrique et de climatisation.
La console centrale s'étend sur toute la longueur de l'habitacle, depuis l'écran central tactile de sept pouces jusqu'aux places arrière. On note le grand nombre de boutons présents sur le tableau de bord et la console, bien que disposés de façon fonctionnelle par thème : climatisation, châssis, etc. Une approche à l'opposé des standards actuels, désireux de simplifier l'impression visuelle et tactile. La position d'assise basse, le démarreur à gauche, un volant sport placé à la verticale et un compte-tours central en évidence sont autant de traits caractéristiques de la marque
Concernant la capacité de chargement, la Panamera propose un coffre d'un volume honorable de 445 litres, dont la contenance peut néanmoins atteindre les 1 263 litres une fois les sièges arrière rabattus. L'accès au coffre, par un hayon unique dans la catégorie, est aisé et peut être facilité par une ouverture électrique en option. En revanche, le seuil de chargement est placé assez haut du sol, à 80 cm. La Panamera offre de série un nouveau système GPS à écran tactile, tandis qu'un système audio à 16 haut-parleurs d'une puissance de 1 000 watts, développé par la marque allemande Burmester, et la climatisation automatique à quatre zones sont disponibles en option sur certaines versions
Outre la boîte de vitesses mécanique à 6 rapports, la Panamera peut être munie d'une boîte robotisée PDK à double embrayage. Utilisant des embrayages humides ZF-Sachs, cette boîte à sept vitesses se révèle à la fois douce et rapide lors des changements de rapport. Elle se montre en revanche hésitante à basse vitesse, faisant tourner le moteur dans le vide avant d'enclencher un rapport de boîte, produisant ainsi des à-coups.
La position de la boîte, accolée au moteur plutôt qu'à hauteur d'essieu, défavorise la répartition des masses mais facilite l'implantation des organes de transmission ; la Panamera n'a pas ainsi recours à deux arbres longitudinaux parallèles pour assurer la transmission intégrale. Le différentiel est implanté sur le flanc droit du bloc-moteur, entre les 3e et 4e bancs de cylindres. La transmission intégrale est entraînée par un embrayage multidisque, actionné par un moteur électromagnétique. Sa gestion est assurée électroniquement par le Porsche Traction Management qui répartit le couple entre les essieux avant et arrière dans des proportions allant de 5/95 à 50/50, en fonction de la vitesse, de l'accélération transversale, de l'angle au volant et de l'accélération
La gamme de motorisations de la Porsche Panamera propose en 2009 deux moteurs à essence à 8 cylindres en V, ouverts à 90°, d'une cylindrée de 4 806 cm3 — le rapport alésage par course est de 96,0 × 83,0 mm. Une autre motorisation essence complète la gamme en 2010 : un V6 de 3,6 litres de cylindrée développant 300 ch.
Ce V8 n'est pas nouveau puisqu'il s'agit de celui du Porsche Cayenne GTS ; celui-ci s'est néanmoins vu infliger une importante opération d'allègement : couvercle de carter de distribution et couvre-culasse en magnésium, actuateurs d'arbres à cames en aluminium, vis en aluminium pour tous les éléments en magnésium et parois de collecteur amincies. Le vilebrequin et les bielles ont également été allégés, offrant ainsi la possibilité d'atteindre un régime moteur plus élevé. Le moteur, monté en position longitudinale centrale avant, est uniquement associé à une injection directe pour diminuer la consommation d'essence. Toujours dans l'optique d'obtenir un poids minimal, la culasse monobloc et le carter de vilebrequin de type closed-deck sont réalisés en aluminium.
La Porsche Panamera inaugure par ailleurs une nouveauté majeure en ce qui concerne le maintien du bloc moteur. Toujours dans l'optique de réduire le poids, la Panamera s'équipe d'une biellette stabilisatrice innovante en polyamide, conçue en collaboration entre le fabricant de supports moteur ContiTech Vibration Control et le fournisseur de matières plastiques BASF. Outre le fait qu'elle a pour fonction de « contrecarrer » une partie du couple développé par le moteur, cette pièce doit assurer une très bonne absorption phonique et une fixation très sûre du moteur dans le compartiment. L'utilisation de cette biellette en polyamide offre un gain de poids de 35 % par rapport à une pièce métallique équivalente, pour des performances comparables.
Les versions S et 4S de la Panamera sont mues par un V8 atmosphérique développant une puissance de 400 ch atteinte aux alentours de 6 500 tr/min, pour un couple de 500 N m disponible sur une plage de régime s'étendant de 3 500 tr/min à 5 000 tr/min. Paisible à bas régime, le moteur « délivre sa puissance avec une grande linéarité ».
Comme son nom l'indique, la plus puissante version, la Panamera Turbo, est équipée de deux turbocompresseurs montés en parallèle. Pour la première fois chez Porsche, les turbos sont intégrés dans les collecteurs d'échappement, ce qui offre l'avantage de minimiser les pertes de pression en amont de la turbine et d'améliorer ainsi l'écoulement des gaz dans les tubulures. Forte d'une puissance de 500 ch et d'un couple de 700 N m, la Panamera Turbo offre des accélérations « franches et soutenues ». Les décélérations sont toutes aussi franches puisque, équipée du système de freinage en carbone-céramique PCCB avec des disques ventilés de 390 mm de diamètre à l'avant et 350 mm à l'arrière, la Panamera réalise le 200 à 0 km/h sur une distance de 147 mètres. Bien que mordants, les freins classiques en fonte d'acier équipant les versions S et 4S sont à l'inverse peu endurants.
En option, Porsche offre la possibilité de doter la Panamera du Pack Sport Chrono. Associé à la boîte de vitesses robotisée PDK, ce pack propose la fonction Launch Control optimisant les accélérations départ arrêté, tandis que la fonction Overboost, uniquement disponible pour la Panamera Turbo, augmente la pression de suralimentation pendant un court laps de temps. Le couple ainsi amélioré, la Panamera Turbo développe alors 770 N m. Le 0 à 100 km/h est alors effectué en 4,3 s, le 0 à 200 km/h en 14,4 s et le kilomètre départ arrêté en 22,6 s. Pour comparaison, une BMW M5 réalise le 0 à 200 km/h en 17,7 s.
Certains laissent entendre qu'il est également envisagé, à la suite de nouvelles réglementations en Allemagne, que soit produite en 2011 une version hybride de 350 chevaux, moins polluante, de façon à éviter une surtaxe qui entraînerait pour Porsche une importante perte de bénéfices.
La Panamera est la première berline de luxe à proposer le système Stop & Start associé à une boîte à commande robotisée à double embrayage PDK. En coupant le moteur lorsque le véhicule est à l'arrêt, la technologie Stop & Start permet d'économiser, selon Porsche, 10 % de carburant en cycle urbain et 5 % en cycle mixte.
Grâce à d'autres dispositifs tels que les pneumatiques à faible résistance au roulement ou le système de réduction du couple de freinage résiduel permettant de diminuer la friction entre le disque et les garnitures de frein lorsque celui-ci n’est pas sollicité, la Panamera 4S annonce une consommation standardisée en cycle mixte de 11,1 L/100 km, inférieure à celle de ses concurrentes telles que la Mercedes S500 4Matic (12,1 L/100 km) ou la Maserati Quattroporte (14,7 L/100 km). La plus puissante des Panamera, la Turbo, revendique quant à elle une consommation standardisée en cycle mixte de 12,2 L/100 km.
Il faut également noter que d'autres versions se sont ajoutées au catalogue, comme la Panamera Edition, Diesel Edition, Diesel, 4Edition, S-E Hybrid, 4S Executive, GTS, Turbo, Turbo Executive, Turbo S Executive et enfin le Turbo Exclusive Series (production de 100 exemplaires) qui constitue le haut-de-gamme de la Panamera, pour des prix de base allant de 85 967 € à 253 967 € hors options (décembre 2015)
PSC : Pack Sport Chrono
Seconde génération (2016-)
En raison des bons scores de ventes de la première génération et dans le but de remplacer sa berline de luxe, Porsche dévoile la seconde génération de la Panamera le 29 juin 2016, puis au Mondial de Paris 2016 avant d'être commercialisée en 2017. En février 2016, elle a été aperçue en vidéo lors des tests camouflants sur route.
Porsche dévoile, en même temps que la nouvelle Panamera originelle, une version longue nommée Executive en transmission intégrale au Salon de Los Angeles 2016.
La version restylée de la Panamera de seconde génération est présentée le 26 août 2020.Hybride
En 2017, 60% des Porsche Panamera vendues en Europe sont des hybrides.
Dans une volonté de diversification de sa gamme Panamera et de respect de l'environnement, Porsche a commercialisé une version hybride rechargeable équipée d'un nouveau moteur V6 2,9 litres biturbo développant 330 chevaux et d'un nouveau moteur électrique de 136 chevaux. Cette Panamera permet au conducteur de rouler en tout électrique jusqu'à 140 km/h, les batteries autorisant une autonomie de 50 km et pouvant être rechargées soit par une prise de courant soit en conduisant.
De plus, les autres modes de conduite permettent une conduite avec une puissance combinée de l'électrique et du thermique pour tirer toute la puissance des deux systèmes, ou encore un mode « croisière » permettant de désaccoupler le moteur thermique lorsque cela est possible.
Il est à noter que pour des prestations équivalentes en matière de performances et de consommation (cette version consommant réellement environ 6 L/100km en cycle mixte ), cette version hybride se pose en rivale avec la version 4S Diesel notamment sur l'aspect financier, car vendue environ 10 000 euros moins chère que la version Diesel, sans compter les aides gouvernementales favorables à la version hybride.
Porsche dévoile ensuite au Salon de Genève 2017 une seconde version hybride de la Panamera, la Panamera Turbo S E-Hybrid, équipée du même moteur électrique de 136 ch, mais avec un moteur V8 4.0 biturbo de 550ch, portant la puissance cumulée du véhicule à 680 ch. La voiture offrant les mêmes prestations hybrides que le modèle hybride « de base », avec des consommations modérées voire nulles en mode « tout-électrique » et une sportivité au rendez-vous grâce à la mise en commun des deux moteurs, à la manière de la Porsche 918 Spyder.
Inspirée du concept car Sport Turismo dévoilé en 2012, la version Sport Turismo de la Panamera a été dévoilée au Salon international de l'automobile de Genève 2017. Cette version est une version « break de chasse » de la Panamera, un peu à la manière de la Mercedes Classe CLS « Shooting Brake », Mercedes Classe E Break , BMW Serie 5 touring , Audi A6 Avant . Cette version reprend la base de la Panamera en y ajoutant une carrosserie avec un hayon bas à l'arrière mais malgré cette carrosserie « familiale routière », les dimensions ne changent pas (à l'exception d'un gain de 5 mm en hauteur).
Début 2019 sont présentées la GTS Berline et Sport Tourismo. Développant 460 ch, elles font le 0 à 100 km/h en 4,1 s. Prix d'entrée : 141 000 € environ.
Cette nouvelle génération est notamment équipée de feux full LED avec la traditionnelle signature lumineuse de Porsche, avec ses 4 points
Porsche Panamera Edition 10 ans
En juin 2016, la Porsche Panamera Turbo établit un record du tour sur la boucle Nord du Nürburgring en 7 min 38 s 00.
Le 24 juillet 2020, la Porsche Panamera II phase 2 établit un nouveau record sur la Nordschleife en 7 min 29 s 81
Ventes
En 2009, Porsche espère en vendre 20 000 par an. Ce chiffre est dépassé, en 2013 la production totale a atteint les 100 000 véhicules
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La Porsche Macan est un SUV compact du constructeur automobile allemand Porsche, lancé en 2014. Basé sur l'Audi Q5, elle a une taille légèrement inférieure à la Cayenne. Elle se décline en cinq versions : Macan « standard », S, S Diesel, GTS et Turbo.
Lancé au printemps 2014, Elle rencontre rapidement un grand succès et réalise des ventes importantes. C'est en 2015 le modèle le plus vendu de la marque.
Nom
La Macan était connu originellement sous le nom de code « Cajun », un mot-valise composé de Cayenne et Junior. Le 16 février 2012, Porsche annonce que le modèle serait nommé « Macan ». D'après le constructeur, le mot « Macan » est « dérivé du mot indonésien pour « tigre » et combine la souplesse, la puissance, la fascination et le dynamisme ».
Présentation et annonces
La Macan est un SUV compact destiné à continuer la diversification de l'offre de Porsche et de permettre d'attirer une nouvelle clientèle plus jeune grâce à un modèle plus accessible. Il a été annoncé officiellement en mars 2011, et présenté en 2013 au Salon de l'automobile de Los Angeles et au Salon de l'automobile de Tokyo. Les ventes ont commencé à partir du printemps 2014.
Un modèle Macan « tout court », plus économique, a été lancé un peu plus tard à la destination du marché asiatique. Il reprend un moteur quatre-cylindres en ligne de 2 litres (237 ch) commun à plusieurs modèles Volkswagen. Il s'agit pour Porsche du premier moteur quatre-cylindres depuis l'arrêt de la 968. C'est le Macan à moteur essence le plus économique mais aussi le moins performant de la gamme. Cette déclinaison plus légère est d'abord uniquement disponible en Chine, mais un autre quatre-cylindres est finalement annoncé aussi en Europe en mars 2016, avec une disponibilité en France prévue pour l'été 2016. Il ne s'agit cependant pas du même moteur, le dernier étant équipé d'un quatre-cylindres turbo correspondant au 2,0 L TFSI d'Audi et disposant de 252 ch.
Le Macan GTS, d'abord annoncé lors du rapport annuel de Volkswagen sur les développements attendus, a été dévoilé officiellement au salon de Tokyo fin 2015. Il se situe entre les versions S et Turbo, avec une puissance de 360 ch.
D'autre part, Matthias Müller, alors PDG de Porsche, confirme début 2015 qu'une version hybride rechargeable est également attendue pour 2016 ou 2017.
Production
Le Macan est produit à hauteur de 50 000 unités par an dans l'usine de Leipzig, la même que les Cayenne et Panamera. Celle-ci a été spécifiquement agrandie pour accueillir ce nouveau modèle et est désormais l'une des usines de production automobile les plus modernes du monde.
Le SUV compact reprend la plate-forme de la Audi Q5, mais ils partagent finalement seulement 30 % des éléments, majoritairement invisibles, dont les suspensions avant et arrière, et l'empattement.
Caractéristiques
Le Macan reprend les codes de la marque et fait un certain nombre de références aux modèles passés. Il a notamment un design extérieur très proche du Cayenne ; il est cependant de taille plus réduite (17 cm de moins en longueur et 8 cm de moins en hauteur, et 175 kg de moins) ce qui lui donne une allure de « petit Cayenne ».
En comparaison de certains concurrents comme le Range Rover Evoque, le Macan paraît plus discret et classique, mais néanmoins dynamique et svelte. Par rapport à son cousin l'Audi Q5, il est plus bas et paraît ainsi plus musclé.
Son capot moteur s'étend jusqu'aux passages de roues en englobant les optiques avant, en un clin d'œil à la Porsche 917. Les sideblades (lames latérales) sont quant à elles inspirées de la 918 Spyder. Les optiques arrière font également référence à celles de la 918 Spyder, ou encore à celles de la plus ancienne Porsche 928. L'arrière, plus large à la base qu'en haut a selon Porsche un gabarit sportif, en hommage à la 911.
Les Macan S et S Diesel sont équipées de série de jantes en aluminium de 18 pouces, 19 pouces pour le Macan Turbo et 20 pouces pour le GTS.
Ce dernier se distingue grâce à des équipements supplémentaires de série : jantes « RS Spyder Design » de couleur noire, sideblades noirs mat. Il inclut aussi le pack SportDesign, avec un bouclier avant spécifique peint en couleur carrosserie qui présente des entrées d'air plus larges, entre autres.
Le modèle Turbo a également quelques éléments différents comme les sorties d'échappement de forme carrée, à la place des pots ronds des autres versions, des éléments chromés dans les prises d'air à l'avant ou encore un placement différent des clignotants et feux antibrouillards avant.
Le Macan offre une position de conduite relativement basse pour la catégorie et par rapport au Cayenne (- 70 mm), ceci afin d'affirmer son tempérament plus sportif. L'intérieur est typique des véhicules Porsche : compteurs ronds avec compte-tours au centre, console centrale avec de nombreux boutons conformément à la philosophie de Porsche (un bouton pour une fonction), ou encore démarreur à gauche du volant. Ce dernier est inspiré de celui de la 918. Un écran de 12 cmest destiné à l'affichage des informations de l'ordinateur de bord.
La climatisation automatique deux-zones afin de régler indépendamment la température pour le conducteur et le passager est de série. Elle filtre les éléments de l'air comme les particules ou le pollen.
La version GTS intègre de nouveaux équipements optionnels sur le Macan de base : des phares à LED avec Porsche Dynamic Light System Plus, et un nouveau système multimédia Porsche Communication Management avec écran tactile de 18 cm, et possibilité de connecter son smartphone via CarPlay
Le Macan dispose d'un grand coffre de 500 litres, 1 500 litres une fois les sièges arrière rabattus.
Le châssis du Macan est à ressorts hélicoïdaux. En option, la suspension pneumatique surbaisse le châssis de 15 mm, et permet de régler la garde au sol du véhicule selon le profil choisi : normal, tout-terrain (+ 40 mm) et rabaissé (- 10 mm) pour diminuer la prise à l'air. D'autre part, une touche placée dans le coffre permet de rabaisser l'arrière du véhicule de 40 mm pour faciliter le chargement de bagages. Le Macan GTS est rabaissé de 15 mm par rapport aux autres modèles, et de 10 mm supplémentaires avec la suspension pneumatique.
Le SUV dispose d'une gestion électronique des suspensions (appelée « PASM » chez Porsche) qui permet d'adapter l'amortissement à la route et au style de conduite du conducteur. Ce système censé améliorer la stabilité et le confort est de série sur le Macan Turbo et en option pour les autres.
La direction est électro-mécanique. Elle peut en option se doter d'un asservissement à la vitesse, permettant de la rendre plus ferme à vitesse élevée, et plus souple à faible vitesse pour faciliter les manœuvres.
Selon certains essayeurs, le comportement routier du Macan est caractérisé par une remarquable agilité et un grand équilibre, surtout en rapport à son poids de près de deux tonnes. Quant à sa direction, elle est plutôt lourde mais très précise et rigoureuse.
La boîte de vitesses robotisée PDK est de série sur tous les modèles Macan. Elle inclut un mode automatique ainsi qu'un mode manuel qui permet le passage des rapports avec les palettes au volant, ou bien le sélecteur PDK.
Tous les Macan, y compris le modèle Turbo, sont dotés d'une transmission intégrale, typée propulsion cependant. Ainsi, en temps normal le Macan est mu par l'essieu arrière, mais un différentiel Torsen sert à rediriger le couple vers l'avant si nécessaire. La transmission est active et est pilotée électroniquement, afin de répartir la motricité entre les roues avant et arrière et de garder une grande stabilité en courbe.
Quatre motorisations sont disponibles en France. Tous sont des moteurs V6 turbocompressés à injection directe, de 3 litres pour les Macan S, S Diesel et GTS, 3,6 L pour le modèle Turbo. Le moteur Diesel est d'origine Audi, tandis que les trois moteurs à essence sont de conception 100 % Porsche.
Le Macan disponible en Asie notamment est équipé d'un moteur avec quatre cylindres en ligne d'origine Volkswagen, d'une cylindrée de 2 litres.
Le Macan dispose également d'une version Diesel légèrement moins puissante (211 ch) nommée Macan S Diesel 211 ch, disponible en Norvège et en Belgique.
Tous disposent d'une fonction « stop-start » automatique afin d'économiser la consommation en ville ainsi que d'un mode « Croisière » mettant le véhicule en roue libre en cas de relâchement de l'accélérateur, pour éviter le frein moteur et économiser du carburant.
Fin Août 2016, Porsche a développé un « Performance Package » mis sur le Macan Turbo. Celui-ci dispose désormais de 440 ch et de 600 N m de couple.
Tous les Macan disposent avec le « Pack Sport Chrono » en option de la fonction « Launch control » qui permet de réaliser un départ arrêté optimal en appuyant à la fois sur le frein et l'accélérateur, puis en relâchant le frein pour partir.
Motorisations des modèles Porsche Macan | ||||||
Modèle | Macan S Diesel | Macan | Macan S | Macan GTS | Macan Turbo | Macan Turbo Performance Package |
Moteur | V6 turbo-Diesel | 4-cylindre en ligne | V6 biturbo | V6 biturbo | V6 biturbo | V6 biturbo |
Energie | Diesel | Essence | ||||
Cylindrée | 2 967 cm3 | 1 984 cm3 | 2 894 cm3 | 3 604 cm3 | ||
Puissance maxi | 258 ch à 4 000 - 4 250 tr/min | 237 ch à 5 000 - 6 800 tr/min | 340 ch/354 ch à 5 500 - 6 500 tr/min | 360 ch à 6 000 tr/min | 400 ch à 6 000 tr/min | 440 ch à 6 000 tr/min |
Couple maxi | 580 N m à 1 750 - 2 500 tr/min | 350 N m à 1 500 - 4 500 tr/min | 460 N m/480 N m à 1 450 - 5 000 tr/min | 500 N m à 1 650 - 4 000 tr/min | 550 N m à 1 350 - 4 500 tr/min | 600 N m à 1 500 - 4 500 tr/min |
Taux de compression | 16,8 : 1 | 9,6 : 1 | 9,8 : 1 | 10,5 : 1 | ||
Consommation (en L/100 km) | 6,3 - 6,1 | 7,5 - 7,2 | 9,0 - 8,7 | 9,2 - 8,8 | 9,2 - 8,9 | 9,7 - 9,4 |
Émissions de CO2 (en g/km) | 164 - 159 | 175 - 168 | 212 - 204 | 215 - 207 | 216 - 208 | 224 - 217 |
Vitesse maximale | 230 km/h | 223 km/h | 254 km/h | 256 km/h | 266 km/h | 272 km/h |
Accélération de 0 à 100 km/h (avec Pack Sport-Chrono) | 6,1 s | 6,8 s | 5,2 s à 5,1 s | 5,0 s | 4,6 s | 4,4 s |
Reprise (de 80 à 120 km/h) | 4,5 s | 5,1 s | 3,6 s | 3,4 s | 3,1 s | |
1 000 m départ arrêté (avec Pack Sport-Chrono) | 23,9 s |
Étoiles au Crashtest EuroNCAP 2014. |
Le Macan a obtenu cinq étoiles sur cinq au test EuroNCAP en décembre 2014, avec des scores de 88 % en protection des adultes, 87 % en protection des enfants, 60 % en protection des piétons et 66 % en aides à la sécurité. La protection des occupants est particulièrement bonne, le Macan se classant sixième pour la protection des adultes, et seconde pour les enfants, sur les 42 tests effectués en 2014 par l'EuroNCAP.
Il a toutefois échoué au test d'évitement du magazine suédois Teknikens Värld. Les journalistes ont considéré qu'il s'était comporté « de façon étrange ». La roue extérieure s'est en effet bloquée un instant, provoquant le dépassement du véhicule sur la voie de gauche. Le constructeur considère quant à lui que ce comportement est normal, et dû au système anti-retournement (Active Rollover Prevention), qui s'active afin d'éviter un retournement du véhicule qui serait selon lui plus grave qu'un dépassement comme celui-ci.
« Cette courte intervention assure la stabilité directionnelle du véhicule. Le déplacement latéral est négligeable. Pour cette raison, nous ne considérons pas cette situation de conduite comme critique. »
— Hermann-Josef Stappen, Porsche
Phase 2
En juillet 2018, Porsche présente une version restylée du Macan : le bouclier est légèrement redessiné, les phares se parent d'une nouvelle signature lumineuse à 4 diodes en forme de points, et à l'arrière des feux reliés par un bandeau lumineux inspiré par les Panamera II et Cayenne III. Cette phase-ci possède une motorisation quatre-cylindres (2 litres) de 245 ch, pour la version S il s'agit du moteur 3,0 L TFSI de la Audi S4 qui développe 354 ch. Quant à la version Turbo, elle arrive au dernier trimestre 2019 avec une puissance prévue de 440 ch
Le Macan GTS (Gran Turismo Sport) phase 2 est présenté fin décembre 2019. Il conserve sa transmission intégrale et troque son V6 3,0 L pour le V6 2,9 L biturbo de la Macan turbo lui permettant de gagner 20 ch et 20 N m de couple par rapport à la phase 1, soit un total de 380 ch et 520 N m. Ses performances évoluent dans le même temps avec un 0 à 100 km/h en 4,7 s et une vitesse maximale de 261 km/h avec le pack Sport Chrono.
Phase 3
En juillet 2021, le Macan est restylé une seconde fois : on retrouve une énorme prise d'air à l'avant avec un insert flottant couleur carrosserie, et un gros diffuseur aux reliefs accentués à l'arrière. À l'intérieur, la console centrale est modifiée en supprimant les boutons au profit des commandes tactiles.
Avec le second restylage du Macan, la version S gagne 26 ch passant ainsi à 380 ch
Ventes
À son lancement, Porsche prévoyait des ventes de 50 000 unités par an. Mais en avril 2015, soit un an après, 62 644 exemplaires ont été écoulés, dépassant les prévisions. Le Macan est devenu en un an le modèle le plus vendu de Porsche, et représente un tiers des ventes du constructeur, expliquant l'augmentation des ventes de Porsche de 32 % sur les trois premiers mois de l'année 2015.
Début 2015, Porsche prévoyait de fabriquer 72 000 Macan dans l'année. Finalement, ce seront plus de 80 000 exemplaires qui seront vendus cette année. Il est également durant cette année le modèle le plus vendu de la marque, devant le Cayenne
Version préparées
Le Macan a été revu par plusieurs préparateurs, dont Mansory qui l'a présenté en juillet 2015. Les modèles concernés sont les Macan S Diesel et Turbo
Outre des changements esthétiques (boucliers, ailerons, jantes notamment) qui lui donnent une apparence plus agressive (L'Argus le dit « virilisé »), les changements sont importants au niveau des performances. Le Macan S Diesel passe ainsi de 258 à 301 ch et atteint désormais 260 km/h avec un 0 à 100 km/h en 5,6 s, tandis que le modèle Turbo voit sa puissance passer de 400 à 464 ch, avec une vitesse de pointe de 274 km/h et un 0 à 100 km/h en 4,5 s.
Au niveau du châssis, le véhicule est rabaissé de 40 mm grâce à une suspension pneumatique modifiée. L'intérieur bénéficie également d'une personnalisation importante avec des éléments en cuir, alcantara, bois, carbone ou encore aluminium.
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La nuit de Cristal est le pogrom contre les Juifs du Troisième Reich qui se déroula dans la nuit du 9 au 10 novembre 1938 et dans la journée qui suivit. Ce pogrom a été présenté par les responsables nazis comme une réaction spontanée de la population à la mort le 9 novembre 1938 d’Ernst vom Rath, un secrétaire de l'ambassade allemande à Paris, grièvement blessé deux jours plus tôt par Herschel Grynszpan, un jeune Juif polonais d'origine allemande. En fait, le pogrom fut ordonné par le chancelier du Reich, Adolf Hitler, organisé par Joseph Goebbels et commis par des membres de la Sturmabteilung (SA), de la Schutzstaffel (SS) et de la Jeunesse hitlérienne, soutenus par le Sicherheitsdienst (SD), la Gestapo et d'autres forces de police.
Sur tout le territoire du Reich, près de deux cents synagogues et lieux de culte furent détruits, 7 500 commerces et entreprises gérés par des Juifs saccagés ; une centaine de Juifs furent assassinés, des centaines d'autres se suicidèrent ou moururent des suites de leurs blessures et près de 30 000 furent déportés en camp de concentration : au total, le pogrom et les déportations qui le suivirent causèrent la mort de 2 000 à 2 500 personnes. Événement majeur de la vague antisémite qui submergea l'Allemagne dès l'arrivée des nazis au pouvoir en janvier 1933, la « nuit de Cristal » fait partie des prémices de la Shoah.
En provoquant cette première grande manifestation de violence antisémite, les nazis voulurent accélérer l'émigration des Juifs, jugée trop lente, en dépit de la politique de persécution et d'exclusion mise en œuvre depuis février 1933. L'objectif fut atteint : le nombre de candidats à l'émigration crût considérablement. Mais, en dépit de l'indignation que l'évènement suscita dans le monde, les frontières des autres pays restèrent fermées.
Marquant une rupture avec la politique nazie de 1933 à 1937, ainsi qu'une étape dans la violence et la persécution antisémites, cet évènement fut également révélateur de l'indifférence des nations au sort des Juifs d'Allemagne et d'Autriche, et de l'incapacité des États démocratiques à contrecarrer les coups de force menés par l'Allemagne de Hitler.
Le contexte : les mesures antisémites durant le Troisième Reich
Le programme du NSDAP, rédigé le 24 février 1920, prévoit que « seul peut être citoyen un frère de race (Volksgenosse). [...] Aucun Juif ne peut donc être frère de race » et dans Mein Kampf, Adolf Hitler proclame à de nombreuses reprises son désir de voir l'Allemagne « libérée des Juifs » (Judenfrei). Les Juifs sont victimes d'une politique antisémite dès l'arrivée des nazis au pouvoir en janvier 1933. Cette discrimination se traduit notamment par le boycott des commerces juifs, voulu par Hitler, organisé par Julius Streicher et mis en œuvre par la SA, le 1er avril 1933, dans une opération au succès limité et largement condamnée à l'étranger. Au cours du même mois, les Juifs sont exclus de la fonction publique, à quelques rares exceptions près, par le décret sur la restauration du fonctionnariat du 7 avril 1933 et ses règlements d'application.
L'ostracisme envers les Juifs est officialisé le 15 septembre 1935 lors de l'adoption des lois de Nuremberg, principalement la « loi pour la protection du sang et de l'honneur allemands » (« Blutschutsgesetz ») et la « loi sur la citoyenneté du Reich » (« Reichsbürgergesetz »). Ces lois et les décrets qui leur font suite établissent la détermination du caractère juif, demi-juif ou quart de juif (Mischling), en fonction de l'ascendance, interdisent les relations sexuelles et le mariage entre citoyens de sang allemand ou apparentés et Juifs, privent les Juifs de la citoyenneté allemande, ainsi que de la plupart de leurs droits politiques, dont le droit de vote, et les excluent de certaines professions libérales et de l'enseignement.
La campagne anti-juive se durcit en 1937, notamment via l'exposition Le Juif éternel (Der Ewige Jude) organisée à Munich, mais surtout au cours de l'année suivante. Début 1938, les passeports des Juifs allemands sont confisqués. Le 26 avril, les Juifs reçoivent l'ordre de faire enregistrer tous les biens qu'ils possèdent, ce qui facilite leur aryanisation. Le 17 août, les prénoms portés par les Juifs sont réglementés et trois décrets additionnels aux lois de Nuremberg définissent la notion d'entreprise juive et interdisent aux Juifs l'exercice de la profession médicale. Tout est fait pour pousser les Juifs à émigrer, quel qu'en soit le prix.
Un prétexte : l'assassinat de vom Rath
« Avec l'aide de Dieu [...]. Je ne pouvais agir autrement. Mon cœur saigne quand je pense à notre tragédie [...]. Je dois exprimer ma révolte de telle sorte que le monde entier l'entende, et je compte le faire. Je vous supplie de me pardonner. »
— Lettre de Herschel Grynszpan à son oncle, 7 novembre 1938
Le 7 novembre 1938, un jeune Juif polonais d'origine allemande réfugié à Paris, Herschel Grynszpan, âgé de 17 ans dont la famille résidant à Hanovre a été expulsée, le 27 octobre, d'Allemagne vers la Pologne, achète un pistolet puis se rend à l'ambassade d'Allemagne à Paris, où il demande à voir un responsable. Envoyé au bureau du premier secrétaire Ernst vom Rath, Grynszpan tire sur celui-ci et le blesse gravement. L’historien Hans-Jürgen Döscher a affirmé que cette attaque pourrait ne pas être motivée politiquement mais être la conséquence d’une relation homosexuelle naissante entre l’assassin et sa victime qui se seraient rencontrés dans le célèbre cabaret parisien Le Bœuf sur le toit : il s’appuie notamment sur des écrits d’André Gide, pour étayer ses affirmations, et vom Rath aurait été réputé à Paris pour ses penchants au point de parfois être surnommé « Mme l’Ambassadeur ».
Il ne s'agit pas du premier événement du genre. Le 4 février 1936, un étudiant talmudiste yougoslave, David Frankfurter, avait assassiné, à Davos, le responsable du parti nazi en Suisse, Wilhelm Gustloff, sans susciter de réaction des autorités ou de la population allemandes, les circonstances, et notamment la proximité des Jeux olympiques de Berlin, « exigeant de serrer la bride aux fanatiques du parti en Allemagne ».
L'attentat contre le diplomate vom Rath ne fait l'objet d'aucune déclaration publique des responsables nazis, même si une campagne antisémite dans la presse orchestrée par Joseph Goebbels dès le 8 novembre 1938 encourage les premiers pogroms menés par des responsables locaux du parti nazi, notamment en Hesse-Cassel, à Munich ou à Hanovre.
Dans son journal, le 9 novembre, Joseph Goebbels relatant la journée du 8, n'écrit rien sur l'attentat de Paris, alors qu'il a passé la fin de soirée avec Hitler au café Heck ; lors de son discours du 8 novembre commémorant le putsch de la Brasserie de 1923, Adolf Hitler est lui aussi muet sur le sujet. Pour Saul Friedländer, « de toute évidence, les deux dirigeants nazis avaient décidé de passer à l'action, mais jugé sans doute préférable d'attendre le décès d'Ernst vom Rath, grièvement blessé ; ce silence insolite était la plus sûre indication de l'existence de plans visant à accréditer une explosion spontanée de la colère du peuple ».
Vom Rath, au chevet duquel Hitler avait envoyé son médecin personnel, le docteur Karl Brandt, décède le 9 novembre 1938 à 17 h 30, et Hitler en est informé entre 19 et 21 h, alors qu'il participe, à Munich, au dîner traditionnel des « compagnons de combat », la vieille garde du parti.
L'organisation des violences : la fiction de la réaction spontanée
« Je présente les faits au Führer. Il décide : laisser les manifestations se poursuivre. Retirer la police. Les Juifs doivent sentir pour une fois la colère du peuple. C'est justice. Je donne aussitôt les consignes correspondantes à la police et au Parti. Puis je fais un bref discours en conséquence devant les dirigeants du Parti. Tempêtes d'applaudissements. Tout le monde se précipite immédiatement sur les téléphones. Maintenant, c'est le peuple qui va agir. »
— Joseph Goebbels, Munich, 10 novembre 1938
Le 9 novembre 1938 au soir, à Munich, à l'occasion du Tag der Bewegung (Jour du Mouvement), Adolf Hitler, après un long entretien à voix basse avec Joseph Goebbels au cours duquel le Führer semble particulièrement agité, quitte la réunion sans prononcer son discours traditionnel et sans faire la moindre allusion au décès de vom Rath. Vers 22 heures, Joseph Goebbels, dans un « discours bref mais incendiaire », annonce aux participants la mort d'Ernst vom Rath et leur apprend que des émeutes anti-juives ont éclaté en Hesse-Cassel et en Saxe-Anhalt, en ajoutant que le Führer avait décidé que rien ne devait être fait pour décourager le mouvement au cas où celui-ci s'étendrait à l'ensemble du Reich. « Le parti devait organiser et exécuter l'affaire sans paraître ouvertement y être engagé ».
La « colère populaire spontanée » mise en avant par les responsables nazis fait en réalité l'objet de quatre vagues d'ordres successives : à partir de 22 heures, les chefs régionaux de la SA donnent, par téléphone, instruction à leurs subordonnés de lancer incendies, destructions et violences à grande échelle ; peu avant minuit, Heinrich Müller, chef de la Gestapo enjoint aux forces de police de ne pas s'opposer aux actions contre les Juifs, d'empêcher les pillages et « tout autre débordement particulier » et de préparer l'arrestation de vingt à trente mille Juifs, « de préférence fortunés » ; à une heure vingt du matin, les instructions de Müller sont complétées et précisées par un télex de Reinhard Heydrich à la police et au SD. Heydrich demande de prévenir les actions qui peuvent mettre en danger des personnes ou des biens allemands, notamment lors de l'incendie des synagogues, d'autoriser la destruction des appartements et commerces appartenant à des Juifs, mais pas leur pillage, de ne pas s'attaquer aux étrangers et de trouver « le personnel nécessaire pour arrêter autant de Juifs, surtout fortunés, que peuvent en accueillir les prisons ». À 2 h 56 du matin, c'est au tour de Rudolf Hess de donner ses consignes.
Pour Rita Thalmann et Feinermann, la succession des ordres, et surtout, la précision des instructions données par Müller, notamment l'ordre d'arrêter de 20 000 à 30 000 Juifs, témoignent de l'existence d'un plan préétabli, antérieur à l'assassinat de vom Rath. Cette analyse est partagée par Gerald Schwab, selon lequel le télex envoyé par Müller, dans lequel il n'est fait aucune allusion à la mort de vom Rath, avait été rédigé au préalable en attendant une opportunité appropriée ; Schwab souligne également que les camps de concentration se préparaient, depuis plusieurs mois, à faire face à un afflux massif et soudain de détenus. Le caractère fallacieux de l'affirmation selon laquelle les violences auraient été spontanées est en outre étayé par un rapport du tribunal suprême du parti rédigé début 1939 : « les instructions orales du Ministre de l'Intérieur ont apparemment été comprises par tous les responsables présents comme signifiant que le parti ne devait pas apparaître, à l'extérieur, comme l'initiateur des manifestations, mais qu'il était, en réalité, chargé de les organiser et de les exécuter. »
Commentant les événements et témoignant de la difficulté d'imposer la version d'un pogrom « spontané », un Blockleiter de Hüttenbach en Moyenne-Franconie, dont le temple juif a été incendié par les responsables locaux du parti nazi et de la SA écrit dans un rapport à sa hiérarchie le 7 février 1939 : « on ne doit pas écrire que le feu a été mis à la synagogue par les membres du parti [...], mais par la population. C'est juste. Mais en ma qualité de chroniqueur, je me dois de relater la vérité. Il est facile d'enlever cette page et d'en rédiger une nouvelle. Je vous en prie, mon chef, comment dois-je établir cette entrée et comment faut-il la formuler ? »
Le 10 novembre 1938, Goebbels consulte Hitler par téléphone aux premières heures de la matinée et le rencontre ensuite lors du déjeuner, alors que les violences se poursuivent. Avec l'aval du Führer, Goebbels donne l'ordre d'arrêter le pogrom. Cette instruction est diffusée par la presse berlinoise à 17 heures, par les stations de radio à 20 heures et dans l'ensemble de la presse le lendemain. Elle est suivie par des messages de Heydrich aux forces de police dont les patrouilles « qui avaient disparu comme par enchantement, ressurgissent à tous les coins de rue ».
Le pogrom : violences antisémites dans l'ensemble du Reich
« Je vais pour rentrer à mon hôtel, lorsque je vois le ciel [virer au] rouge sang. La synagogue brûle. [...] Nous ne faisons éteindre les incendies que si c'est nécessaire pour les bâtiments allemands du voisinage. Sinon, laisser brûler. [...]
Des vitres volent en éclats. Bravo, bravo ! Dans toutes les grandes villes, les synagogues brûlent. »
— Joseph Goebbels, Munich, 10 novembre 1938
Dès la fin du discours de Goebbels, des membres de la Stosstrupp Adolf Hitler se déchaînent dans les rues de Munich et détruisent la synagogue de la Herzog-Rudolf-Strasse, leur violence allant jusqu'à susciter l'inquiétude du Gauleiter Adolf Wagner. Goebbels donne également des ordres pour qu'ils démolissent la synagogue de la Fasanenstrasse.
Le pogrom s'étend rapidement sur tout le territoire du Reich, des grandes villes aux bourgades : « les Gauleiters entrèrent en action vers 22 h 30. La SA suivit à 23 heures, la police peu avant minuit, les SS. »
À Innsbruck, dans le Gau du Tyrol-Vorarlberg, où ne vivent que quelques centaines de Juifs, un commando de membres de la SS, habillés en civil, assassine plusieurs Juifs influents. Des diplomates témoignent de la violence des saccages opérés à Cologne et à Leipzig ; des scènes semblables se produisent dans la petite ville de Wittlich, en Moselle, où un SA monte sur le toit de la synagogue en agitant les rouleaux de la Torah et en s'écriant « Torchez-vous le cul avec, Juifs ! » À Marbourg, à Tübingen, des membres du parti nazi et de la SA, souvent ivres à la suite de la célébration de l'anniversaire du putsch de la Brasserie, incendient les synagogues sous le regard de pompiers, dont l'action se borne à éviter que les incendies ne se communiquent aux édifices voisins. À Esslingen, des « Chemises brunes » saccagent un orphelinat dans la cour duquel ils font un bûcher avec les livres, les objets religieux et tout ce qui est combustible, en menaçant les enfants en pleurs de les jeter dans le brasier s'ils ne partent pas immédiatement ; à Potsdam, c'est un internat qui est envahi et dont les enfants sont chassés en pleine nuit. À Leipzig, le cimetière juif est saccagé : le lieu de culte et la maison du gardien sont incendiés, les pierres tombales renversées et des sépultures profanées. Dans la petite ville de Treuchtlingen, la violence atteint des sommets : des membres de la SA, encouragés par certains habitants, mettent le feu à la synagogue, brisent les vitrines des magasins juifs et en pillent le contenu, saccagent les habitations occupées par des Juifs, détruisant mobilier, vaisselle et sanitaires et obligeant les femmes, réfugiées dans la cave, à détruire bouteilles de vin et conserves. C'est à Vienne, où s'étaient déjà produites des émeutes anti-juives lors de l'Anschluss, que le pogrom prend ses formes les plus violentes et les plus meurtrières, avec 42 synagogues incendiées, 27 personnes juives tuées et 88 grièvement blessées.
Les violences sont systématiquement assorties de l'humiliation des victimes. À Sarrebruck, on oblige les Juifs à danser, à s'agenouiller et à chanter des chants religieux devant la synagogue, avant de les asperger à la lance à incendie ; à Essen, on met le feu à leur barbe ; à Meppen, on les force à baiser le sol devant le quartier général de la SA, pendant qu'ils sont frappés à coup de pied. À Fürth, des Juifs sont conduits au théâtre : « les uns parqués dans la salle obscure, les autres montés sur la scène violemment éclairée pour y être battus ». À Baden-Baden, les Juifs sont rassemblés dans la synagogue où ils doivent rentrer en piétinant un manteau de prières : une fois à l'intérieur de l'édifice, on leur fait entonner le Horst-Wessel-Lied, puis lire un passage de Mein Kampf à la table de l'officiant.
À côté des centaines de synagogues et lieux de culte incendiés, plusieurs milliers de commerces, de boutiques et d'appartements juifs sont détruits, saccagés ou pillés, et presque tous les cimetières juifs sont profanés ; des femmes, des enfants et des vieillards sont battus et victimes de brutalités bestiales ; les suicides sont nombreux et plus de 20 000 Juifs sont déportés dans les camps de concentration, où ils sont victimes de sadisme et de tortures indescriptibles de la part des gardiens. Un nombre indéterminé de viols et une centaine d'assassinats sont également perpétrés.
Les exactions ne sont pas commises que par des membres de la SA ou de la SS, mais aussi par des « citoyens ordinaires », par « d'autres secteurs de la population, surtout – mais pas seulement – des jeunes que cinq ans de national-socialisme à l'école et aux Jeunesses hitlériennes n'avaient pas laissés indemnes » ; à Düsseldorf, des médecins de l'hôpital et plusieurs juges prennent part à l'incendie de la synagogue ; à Gaukönigshoven, en Basse-Franconie, des « paysans respectés » profanent le sanctuaire de la Torah et pillent les maisons des Juifs ; dans la matinée du 10 novembre, écoliers et adolescents accablent de leurs sarcasmes, de leurs quolibets et de leurs injures les Juifs raflés par la police et souvent houspillés par des meutes hurlantes qui leur lancent des pierres. Si une partie de la population participe au pogrom, des Allemands témoignent toutefois leur sympathie aux victimes, et dans certains cas, leur prodiguent aide matérielle et réconfort.
Bilan : une communauté traumatisée
Dans un rapport du 11 novembre 1938, Reinhard Heydrich fait état de 36 morts et d'autant de blessés graves pour l'ensemble du Reich.
Pour Saul Friedländer, « le bilan se révéla bien plus lourd ; dans toute l'Allemagne [y compris l'Autriche annexée], outre les 267 synagogues détruites et les 7 500 entreprises et commerces saccagés, 91 Juifs périrent et des centaines se suicidèrent ou moururent par la suite des sévices infligés dans les camps ».
Sur ce dernier point, Raul Hilberg estime à plus de vingt-cinq mille le nombre des hommes envoyés dans les camps de concentration nazis, comme Dachau (10 911 dont environ 4 600 en provenance de Vienne), Buchenwald (9 845 personnes) et Sachsenhausen (au moins 6 000).
Pour François Kersaudy, « plus de cent Juifs sont tués et deux mille déportés en camps de concentration, tandis que 7 500 boutiques sont détruites et 12 000 pillées, cent une synagogues sont incendiées, 76 démolies et 267 endommagées ».
Daniel Goldhagen parle d'« à peu près cent Juifs » assassinés, et de trente mille autres déportés en camps.
« Au total — et selon les estimations les plus modérées retenues dans les documents de la Wiener Library — le pogrom coûta la vie de 2 000 à 2 500 hommes, femmes et enfants et laissa des séquelles indélébiles chez tous ceux qui en vécurent l'horreur. »
Réactions : de l'indignation à l'indifférence
Des Juifs étrangers ont été victimes du pogrom, en dépit des directives ordonnant de les épargner : les protestations diplomatiques affluent et sont transmises, sans commentaire, à la chancellerie du Reich où elles sont enfouies dans les dossiers.
La presse internationale condamne les événements : plus de mille éditoriaux paraissent à ce sujet dans la presse américaine, particulièrement véhémente, et le président Roosevelt rappelle l'ambassadeur des États-Unis en consultation. Si l'indignation est générale, elle ne se traduit pas par un élargissement de la politique d'accueil des Juifs du Reich : en 1938, les États-Unis n'atteignent pas leur quota d'immigration juive en provenance d'Allemagne et d'Autriche et n'accordent que 27 000 visas sur les 140 000 demandés ; l'année suivante la Grande-Bretagne « ferme, de fait, les portes de la Palestine à l'immigration juive sans proposer d'autre refuge ». Les réactions sont également indignées dans la presse danoise ou française et le gouvernement fasciste italien s'étonne « que la recrudescence des persécutions antisémites en Allemagne n'entraînât pas l'abandon du projet [d'accord] franco-allemand ». « Il était clair que les émeutes avaient tout d'abord fait perdre à l'Allemagne une grande part des sympathies dont elle bénéficiait dans le monde ».
À la suite des protestations internationales, les entreprises contrôlées par des Juifs étrangers au Reich sont dispensées, le 1er décembre 1938, de la prestation expiatoire et peuvent poursuivre leurs activités après le 31 décembre. Le boycott des exportations allemandes se généralise, notamment en France, en Angleterre, aux États-Unis, au Canada, en Yougoslavie ou aux Pays-Bas.
Le pogrom suscite immédiatement de sérieuses tensions parmi les principaux dirigeants nazis. Si aucun de ceux-ci ne s'oppose à des mesures ou des violences anti-juives, les conséquences de la nuit de Cristal sur l'image de l'Allemagne à l'étranger, ses éventuelles répercussions économiques négatives et le fait qu'elle ait été déclenchée par Goebbels sans concertation, entraîne de vives réactions d'Heinrich Himmler, de Hermann Göring ou de Walther Funk70.
À de rares exceptions individuelles près, ni les Églises protestante et catholique, ni les milieux universitaires, ni les généraux, ni « aucun représentant de la bonne Allemagne » n'émettent aucune protestation à la suite du pogrom. Si, d'après les rapports du SD, la population réprouve largement la violence et les dommages causés par le pogrom, c'est essentiellement en raison de la destruction inutile de biens qui lèse tous les Allemands et l'État ; l'annonce de l'amende de 1 milliard de marks infligé aux Juifs rassérène les esprit. La direction du parti social-démocrate allemand en exil, la SOPADE, observe également que « la grande majorité du peuple allemand a vivement condamné les violences », et ce pour des raisons diverses comme le souligne Ian Kershaw. Si « la vague d'indignation populaire » contre les Juifs qu'escomptait Goebbels ne s'est pas matérialisée, selon la thèse controversée de Daniel Goldhagen, « face à des critiques limitées, il y avait l'enthousiasme des Allemands pour l'entreprise éliminationniste, que la nuit de Cristal n'entamait pas, et l'immense satisfaction avec laquelle tant d'Allemands avaient accueilli l'événement ».
« D'un point de vue global, le régime a [...] pu considérer comme un succès l'attitude généralement passive dans laquelle se sont enfermés la plupart des Allemands pendant les débordements. Une action violente contre les Juifs allemands, telle qu'on n'en avait plus connu depuis les pogroms du Moyen Âge, avait pu être déclenchée sans soulever de protestation publique. Sur le plan de la propagande, cela revenait à une approbation. La radicalisation des persécutions avait réussi à franchir une nouvelle étape » analyse l'historien allemand Peter Longerich.
Suites et conséquences : la radicalisation de l'antisémitisme
« J'aurais préféré que vous tuiez deux cents Juifs plutôt que de détruire de telles valeurs. »
— Hermann Göring, Berlin, 12 novembre 1938
La nuit de Cristal est suivie d'une radicalisation des mesures antisémites du régime nazi. Les suites du pogrom sont examinées dès le 12 novembre 1938, lors d'une réunion de haut niveau, présidée par Hermann Göring, à la demande explicite et insistante de Hitler : parmi la centaine de participants, on note la présence de Joseph Goebbels, du chef du RSHA Reinhard Heydrich, des ministres de l'Économie Walther Funk, des Finances Lutz Schwerin von Krosigk et de la Justice Franz Gürtner, de représentants de la Reichsbank et des dirigeants du parti nazi en Autriche et dans le territoire des Sudètes. Les premières discussions portent sur l'indemnisation des dégâts, les seules vitrines détruites étant assurées pour 6 millions de dollars. Après de longs échanges, notamment entre Göring, Reinhard Heydrich et le représentant des assureurs allemands, il est décidé que les indemnités versées par les assureurs aux bénéficiaires seront confisquées par l'État et il est imposé aux juifs allemands une « amende de réparation » d'un milliard de Reichsmarks et de les obliger de remettre en état, à leurs propres frais, les commerces, bureaux et logements saccagés.
Dans la foulée, les discriminations antisémites se multiplient et se durcissent : le 15 novembre 1938, tous les enfants juifs encore présents dans les écoles allemandes en sont chassés ; le 19, les Juifs sont privés d'aide sociale ; le 28, le ministre de l'intérieur informe les présidents des Länder qu'ils peuvent exclure les Juifs de certains espaces publics et le lendemain, il interdit aux Juifs de posséder des pigeons voyageurs. Durant les mois de décembre 1938 et janvier 1939, les mesures destinées à exclure les Juifs de la vie publique, professionnelle et culturelle sont de plus en plus nombreuses et de plus en plus dures.
Si les autorités nazies s'acharnent sur les victimes des pogroms, elles font preuve d'une mansuétude toute particulière à l'égard des auteurs des pires exactions. Les incendies, les destructions et les brutalités sont conformes aux instructions données successivement par les responsables de la SA, Heinrich Müller et Heydrich, mais tel n'est pas le cas des pillages, des meurtres et des viols. Le pogrom terminé, les tueurs ne sont que rarement poursuivis ou condamnés à des peines particulièrement légères ; dans une lettre secrète au procureur de Hambourg, le ministère de la Justice précise, le 19 novembre, que l'assassinat de Juifs et les dommages corporels graves […] ne devaient être sanctionnés que « s'ils avaient été dictés par des raisons personnelles ». En revanche, les coupables de viol sont expulsés du parti et traduits devant les tribunaux civils, le tribunal interne du parti nazi estimant ce crime contraire aux lois de Nuremberg qui interdisent depuis 1935 « toute relation sexuelle entre Juifs et Gentils » plus grave que le meurtre. Dans son rapport du 13 février 1939 adressé à Goebbels, l'Obergruppenführer Walter Buch, qui enquête sur les excès commis pendant la nuit de Cristal, relève 16 faits, dont 3 à caractère sexuel et 13 meurtres ; il recommande que les poursuites soient abandonnées à l'exception de deux cas de viol, les assassins ayant agi sur l'ordre de leurs supérieurs ou en pensant que leurs crimes étaient conformes aux instructions.
Commémorations en Allemagne : du silence à la célébration
La commémoration de la nuit de Cristal reste confidentielle pendant de nombreuses années. Au cours des années quarante et cinquante, les mentions dans la presse sont rares : la première d'entre elles est effectuée dans le Tagesspiel, quotidien de Berlin-Ouest, le 9 novembre 1945, ce journal ne revenant sur l'événement qu'en 1948. À l'Est, le journal officiel Neues Deutschland, publie sur le sujet en 1947 et 1948, puis après plusieurs années de silence, en 1956 ; en 1958, le vingtième anniversaire du pogrom n'est pas mentionné. Il faut attendre le quarantième anniversaire de l'événement, en 1978, pour que celui-ci soit commémoré par la société tout entière.
Une commémoration importante s'est aussi tenue à Bruxelles le 9 et le 10 novembre 2008.
À l'occasion des quatre-vingt ans de la nuit de Cristal, la chancelière Angela Merkel prend la parole dans la plus grande synagogue du pays à Berlin. Lors de son allocution, elle rappelle que « l'État doit agir de manière conséquente contre l'exclusion, l'antisémitisme, le racisme et l'extrémisme de droite ». Elle pointe ceux qui « réagissent par des réponses prétendument simples aux difficultés », une référence selon Le Monde à l'essor des populismes et de l'extrême droite en Allemagne comme en Europe. En Autriche, le président de la république Alexander Van der Bellen prend la parole sur le site de l'ancienne synagogue de Leopoldstadt. Il déclare notamment que « nous devons regarder l'histoire comme un exemple qui montre jusqu'où peuvent mener les politiques du bouc émissaire, de l'incitation à la haine et de l'exclusion » et poursuit en affirmant : « Soyons vigilants pour que les dégradations, les persécutions et les suppressions de droits ne puissent jamais se répéter dans notre pays ou en Europe ».
Kristallnacht ou Reichspogromnacht ? : querelle étymologique
Si tous les auteurs s'accordent sur le fait que l'expression « nuit de Cristal » (« Kristallnacht ») fait référence aux débris de verre encombrant les trottoirs devant les vitrines des magasins juifs saccagés, et qu'elle apparaît à Berlin, le consensus ne dépasse pas cette généralité. Pour Kershaw, ce terme provient du « parler populaire », pour Karl A. Schleunes, il s'agit d'une dénomination inventée par de beaux esprits berlinois. Selon Arno J. Mayer, l'appellation a été créée par la propagande nazie afin de concentrer l'attention du public sur les dommages matériels, en occultant les pillages et les violences physiques. Elle est utilisée par un responsable nazi du Gau de Hanovre lors d'un discours prononcé le 24 juin 1939, avec une connotation « humoristique ».
« Nuit de Cristal ! Cela brille et pétille comme lors d’une fête. Il est grand temps que ce terme, offensant par sa minimisation, disparaisse à tout le moins des ouvrages historiques »
— Avraham Barkai, 1988.
Dans un ouvrage paru en 2001, le politologue allemand Harald Schmid souligne la multiplicité des termes utilisés pour désigner les violences antisémites des 9 et 10 novembre 1938 et l'interprétation controversée donnée au vocable « nuit de Cristal ». Remis en cause dès le 10e anniversaire de l'événement, il est remplacé, en 1978, par le terme politiquement correct de Reichspogromnacht, qui s'impose durablement à partir des célébrations du cinquantième anniversaire en 1988. De nombreux historiens allemands continuent toutefois à utiliser le terme Kristallnacht . Ce débat sur la terminologie est essentiellement circonscrit en Allemagne et en Autriche et peut susciter un profond étonnement ailleurs dans le monde universitaire, notamment anglophon. La diversité du vocabulaire selon les aires linguistiques est illustrée lors du 70e anniversaire : alors qu'en Allemagne, la chancelière Angela Merkel n'utilise que le terme Pogromnacht, à Bruxelles, le président du Comité de coordination des organisations juives de Belgique (CCOJB) emploie le terme Kristallnacht
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Georg Elser, né le 4 janvier 1903 à Hermaringen et mort le 9 avril 1945 au camp de concentration de Dachau, est une figure majeure mais longtemps méconnue de la résistance intérieure au nazisme. Le 8 novembre 1939, il tente d’éliminer Adolf Hitler dans le but « d’empêcher la poursuite de la guerre », déclenchée deux mois plus tôt avec l'attaque de la Pologne par l’Allemagne.
Ancien membre de l'Union des combattants du Front rouge (Roter Frontkämpferbund), l'organisation combattante du Parti communiste d'Allemagne (KPD) dans les années 1928-1929, il fait exploser une bombe artisanale destinée à éliminer les principaux dirigeants nazis réunis le 8 novembre 1939 à Munich dans la grande salle de la brasserie Bürgerbräukeller, pour y célébrer le putsch raté de 1923. Toutefois, Hitler et les dignitaires du régime qui l'accompagnaient quittent la salle plus tôt que prévu, précisément treize minutes avant l'explosion.
Contrairement à d'autres figures souvent plus connues de la résistance allemande au nazisme, dont certaines ont d'abord collaboré au régime avant de se décider à agir, cet ébéniste de profession rejette dès le départ l’hégémonie nazie, refusant par exemple de faire le salut hitlérien. Malgré près d'une année de préparation, l'attentat ne réussit pas à tuer Hitler, qui est parti plus tôt que prévu, mais tue huit personnes et en blesse plus de soixante autres. Rapidement appréhendé alors qu'il tente de fuir le pays, Elser reste détenu comme prisonnier pendant plus de cinq ans jusqu'à ce qu'il soit exécuté au camp de concentration de Dachau moins d'un mois avant la capitulation du Troisième Reich.
Georg Elser est le fils d’un agriculteur et négociant en bois du Wurtemberg. Il fréquente l’école communale (Volksschule) de 1910 à 1917 puis commence un apprentissage de tourneur dans une entreprise métallurgique, qu’il interrompt deux ans plus tard pour raisons de santé. Il commence ensuite un apprentissage comme menuisier. Après avoir réussi son examen final comme meilleur de sa classe en 1922, il travaille jusqu’en 1925 dans diverses menuiseries à Königsbronn, Aalen et Heidenheim1 à la fabrication de charpentes et de meubles.
De 1925 à 1929, il travaille chez un fabricant d’horloges de Constance où il acquiert les connaissances qui vont lui permettre, dix ans plus tard, de mettre au point le mécanisme de mise à feu de sa bombe.
En 1926, Georg Elser devient membre du groupe folklorique « Oberrheintaler » de Constance, s’achète une cithare et devient aussi membre du club de citharistes de Constance. Il est en outre membre de l’association des amis de la nature (« Naturfreunde ») et participe fréquemment aux réunions.
Bien que d’une nature solitaire, il est très amical et apprécié. Au cours des années 1928 et 1929, il est membre du groupe de choc « Roter Frontkämpferbund » du Parti communiste d'Allemagne (KPD).
De 1929 à 1932, il travaille en Suisse comme menuisier. Après son retour à Königsbronn, il travaille dans l’entreprise familiale mise en péril par l’alcoolisme du père.
À partir de 1936, il travaille comme ouvrier dans une fabrique d’armatures métalliques de Heidenheim. Son emploi lui fait découvrir les efforts industriels demandés par les nazis pour doter l'Allemagne d'importants équipements militaires.
L'attentat contre Hitler
Convaincu qu’il faut agir avant qu’il ne soit trop tard, il décide de passer à l'acte pour éviter que « plus de sang encore ne soit versé » et l’invasion de la Pologne confirme la justesse de son analyse. Il avait observé en 1938 que la Brasserie Bürgerbräukeller — cette brasserie munichoise où Hitler commémore tous les ans, le 8 novembre, son putsch manqué de 1923 — n’était pas surveillée. Avec l'objectif d’y dissimuler une bombe, Elser décide alors de creuser un trou dans un pilier à proximité du pupitre où Hitler prononce son discours annuel. Sur une durée de près d'un an, il prépare son attentat.
Ayant travaillé quatre ans dans une usine d’horlogerie, il dispose d'un précieux savoir-faire lui permettant de fabriquer le mécanisme de mise à feu de ses explosifs, ceux-ci ayant été patiemment subtilisés dans une carrière où il s’était fait embaucher à dessein. Au cours de l’été 1939, il déménage à Munich et y loue un petit atelier. Il se présente à ses voisins comme inventeur et peut à son aise bricoler son mécanisme de mise à feu à retardement.
Au cours des deux mois qui précèdent l’attentat, il va tous les soirs au Bürgerbräukeller prendre un « repas léger pour ouvrier » pour 60 pfennigs, attendant ensuite une occasion favorable pour se cacher dans un placard à balais. Il y reste parfois pendant des heures, attendant que la brasserie ferme et que les salariés partent. En trente-cinq nuits, muni d’outils rudimentaires, il parvient laborieusement à creuser dans un pilier la cache devant contenir la minuterie et la bombe, dissimulant les éclats et la poussière dans un tapis enroulé ; il les évacue consciencieusement et, pour masquer l'avancement de son travail, a même prévu de disposer une paroi fermant le trou, qu'il a construite lui-même avec une plaque métallique à l'intérieur pour parer, a-t-il pensé, le cas où un employé de la brasserie aurait voulu planter un clou en cet endroit. Il doit même s'interrompre quelques jours car, à force de travailler à genoux, ceux-ci ont commencé à suppurer
Elser crée son mécanisme retardateur à partir de quatre ou cinq réveils et de deux pendules achetés chez un horloger. Il loue également les ateliers d’un serrurier, d’un mécanicien, d’un fabricant d’outils et d’un menuisier. Comme il l'explique ultérieurement, la difficulté à surmonter est l'obtention d’une précision suffisante car il doit programmer l’explosion cent-quarante heures à l’avance en utilisant uniquement un mouvement d’horlogerie, constitué de douze pivots, trois leviers et trois roues dentées…
Le 3 novembre, il place le mécanisme dans le pilier ; le 4, il installe les explosifs et les détonateurs et enfin, dans la nuit du 5 au 6, il règle le mécanisme pour que la bombe explose le 8 novembre entre 21 h 15 et 21 h 30. Il ne revient au Bürgerbräukeller que dans la nuit du 7 au 8 pour s'assurer que tout continue à fonctionner comme prévu.
Un peu avant 20 h, le Führer fait son entrée dans la salle comble, contenant trois à quatre mille partisans. Il monte à la tribune à 20 h 8 pour prendre la parole. Son discours se termine à 20 h 58, suivi du Horst-Wessel-Lied joué par l’orchestre. Hitler n’a parlé que cinquante minutes soit quarante minutes de moins qu’à l’ordinaire. Il semble pressé, sombre et préoccupé. Il quitte la salle à 21 h 7 et se rend à la gare où son train doit partir pour Berlin à 21 h 31. En effet ce soir-là, son pilote a annoncé qu'il refusait de prendre la responsabilité d’un vol retour, en raison d’un épais brouillard qui s'est installé sur la région. En conséquence et comme prévu en pareille circonstance, des wagons réservés pour Hitler et son état-major ont été rajoutés à un train dont le trajet a été soigneusement surveillé et protégé toute la journée. En raison de l’heure du départ du train, Hitler a ainsi raccourci son discours de moitié environ, ce qui va faire échouer le plan minutieux de Georg Elser.
De plus, Hitler est satisfait de rentrer plus tôt à Berlin en raison de l'intense activité militaire en cours ou en préparation, en cette fin d’année 1939. Auparavant, il avait même évoqué l’idée de ne pas venir du tout à la fête organisée annuellement à Munich.
Au Bürgerbräukeller, la salle s’est vidée en quelques minutes après le départ du Führer : il ne reste plus que quelques membres du parti nazi, des policiers et des SS.
Pendant ce temps, Elser est à Constance d’où il espère passer en Suisse en traversant à pied un parc public, mais malheureusement pour lui, entre 20 h 40 et 20 h 45, il attire l’attention de deux douaniers en faction qui l’arrêtent. Ils vont noter ultérieurement dans leur rapport : « On avait l’impression qu’Elser voulait fuir en Suisse au dernier moment ». Néanmoins, même si Elser avait réussi à franchir la frontière, il est probable qu'il aurait été refoulé vers l'Allemagne par les autorités helvétiques
L'explosion a lieu à 21 h 20 comme prévu par Elser et huit personnes (dont sept membres du parti nazi) trouvent la mort dans l’attentat qui blesse également soixante-trois personnes, dont seize grièvement.
D'après les douaniers qui ont arrêté Elser, il semble qu'il ait cherché à connaître les résultats de l’attentat de Munich, dont on commence à parler à la radio
L’enquête
Peu après, vers 22 h, l’adjoint de Himmler, Reinhard Heydrich, appelle le chef de la police criminelle Arthur Nebe, à Berlin, et lui ordonne de constituer une commission spéciale d’enquête et de venir à Munich. Himmler avertit le chef du contre-espionnage SS, Walter Schellenberg, car il suspecte les services secrets britanniques et plus précisément les agents Best et Stevens que Schellenberg tente de mettre en échec. Sous l’identité d’un antinazi, il rencontre les deux Britanniques le lendemain à Venlo aux Pays-Bas, où ils sont enlevés par des SS.
Nebe associe la Gestapo à son action en créant deux groupes d’enquête. Le premier sous son commandement enquête sur les circonstances de l’attentat ; le deuxième sous celui du chef de la Gestapo, Heinrich Müller, est chargé de retrouver les auteurs de l’attentat.
Les travaux dans le Bürgerbräukeller permettent de découvrir les restes d’une bombe artisanale dans une cavité creusée dans un pilier de la brasserie. Les explosifs sont ceux utilisés dans les mines et le mécanisme à retardement est celui d’une pendule. De plus, pour cacher la cavité dans la colonne, l'auteur du crime a utilisé des plaques de liège d’un modèle peu courant. Toutes ces informations facilitent les recherches et dans la journée du 9 novembre, tout est résolu.
La police interroge un horloger qui a vendu à un jeune Souabe deux pendules du type dont on s’est servi pour la bombe. Elle retrouve également le commerçant qui a vendu les plaques de liège. Finalement, elle découvre qu’un serrurier aurait prêté son atelier à un homme souabe qui travaillait à une invention. La description faite par les trois hommes sur le jeune Souabe est identique.
De plus, la police apprend qu’un jeune Souabe a été vu pendant de longues semaines au Bürgerbräukeller. Il a même été surpris dans les toilettes après la fermeture.
Par ailleurs, Müller reçoit un télégramme l'informant qu’on a capturé, le 8 novembre vers 20 h 45, un certain Georg Elser, Souabe qui correspond à la description faite par les commerçants et qui semble être impliqué dans l’attentat, car il portait sur lui un insigne du « Roter Frontkämpferbund », un fragment de détonateur et une carte postale représentant le Bürgerbräukeller avec une colonne marquée d’une croix rouge. Il a été intercepté au poste de frontière de Lörrach, alors qu’il allait passer clandestinement en Suisse. Nebe soupçonne Elser d’être un pion entre les mains d’une puissance étrangère, peut-être les Britanniques ; le suspect numéro 1 est donc transféré à Munich pour y être interrogé.
Dans ses mémoires, Walter Schellenberg raconte que Reinhard Heydrich avait reçu les consignes suivantes de Hitler : « Je voudrais savoir quel genre de personne est ce Elser. On doit bien pouvoir le classer quelque part. Faites-moi votre compte rendu. Pour le reste, utilisez tous les moyens pour faire parler ce criminel. Faites-le hypnotiser, donnez-lui des drogues, employez tout ce que notre science actuelle a expérimenté dans cette direction. Je veux savoir qui sont les instigateurs, qui est là-derrière ». Oswald Bumke, psychiatre connu de l'époque, est chargé d'analyser la personnalité du détenu et ses motivations. Les déclarations d'Elser vont être tenues secrètes car Joseph Goebbels veut impliquer non seulement les services secrets britanniques mais aussi Otto Strasser, nazi historique réfugié en Suisse à cette époque.
Arthur Nebe décide de mener l'interrogatoire. Elser donne son alibi : le soir de l'attentat, il était à Constance. Il déclare qu'il a tenté de fuir en Suisse pour ne pas aller à l'armée, mais il est rapidement confondu : la cavité creusée se trouvait au pied de la colonne, donc le travail devait s'effectuer à genoux. Les policiers demandent à Elser de baisser son pantalon et ils constatent que ses genoux sont enflés et purulents. Il ne peut plus nier, il y a désormais trop de preuves contre lui, en tenant également compte de ce qu'il transportait sur lui au moment de son arrestation.
Sous la torture des hommes de la Gestapo de Müller, dans la nuit du 12 au 13 novembre, il finit par tout avouer. Il est le seul instigateur de l'attentat ; il s'est procuré des explosifs en travaillant dans la carrière de Georg Vollmer à Königsbronn-Itzelberg, où il a dérobé 105 cartouches de dynamite et 125 détonateurs. En dépit de la pression des policiers, Elser maintient à plusieurs reprises sa version selon laquelle il a pris seul la décision de commettre l’attentat.
On lui demande alors quelles ont été ses motivations. Il répond avec simplicité qu'il a une aversion pour les dictateurs, surtout pour Hitler qui n'a pas tenu ses promesses envers la masse ouvrière et à propos de la hausse du pouvoir d'achat. Il n'accepte pas non plus que Hitler plonge le pays dans la guerre.
Incarcération et exécution extra-judiciaire
Elser, capturé à Lörrach par les douaniers, portait sur lui des preuves accablantes (voir supra), car il avait l’intention de demander l’asile politique au gouvernement suisse et il lui fallait donc prouver sa responsabilité dans la mort du Führer. À Berlin, Nebe déclare à Hitler être incapable de se prononcer sur le soi-disant lien existant entre Elser et les officiers britanniques Best et Stevens. L’affaire est remise à Heinrich Müller. Mais tous les hommes à qui l’affaire est confiée finissent par affirmer que la version d'Elser est la bonne.
Georg Elser n'est traduit devant aucun tribunal et reste prisonnier à Berlin jusqu’en 1941. Après l’attaque de l’Allemagne contre l’URSS, il est transféré à la prison du camp de concentration de Sachsenhausen avec des hommes politiques comme les Français Édouard Herriot et Paul Reynaud. Paradoxalement, Elser est bien traité et on lui accorde ce qu’il demande, même à Dachau où il fait l'objet d’un nouveau transfert, en 1944.
Néanmoins mis à l'écart des autres détenus sous le nom de « Eller », Georg Elser est surveillé nuit et jour par les SS qui finissent par l'exécuter le 9 avril 1945 « sur ordre supérieur » : Ernst Kaltenbrunner, chef du RSHA ayant décrit à Hitler le 5 avril la situation désespérée dans laquelle se trouvait l'Allemagne, celui-ci aurait ordonné qu'on liquide le « prisonnier spécial » (ainsi que l'amiral Canaris). L'ordre, transmis le jour même au commandant de Dachau, Eduard Weiter, exige qu'on déguise l'exécution en un « accident mortel » qui serait survenu lors d'un bombardement.
Le « prisonnier spécial » d'Hitler
La propagande nazie le présente comme un agent des services britanniques, alors même que la Gestapo et la police criminelle du Reich ont bien vite acquis la certitude qu’il a agi en solitaire. Ceux qui disent déplorer son échec se retrouvent eux aussi devant les tribunaux spéciaux ou en camp de concentration. Sa famille, interrogée longuement, est relâchée à la condition de garder un silence absolu.
Plusieurs personnes se sont interrogées sur les raisons qui ont retardé jusqu'à 1945 l'exécution d'Elser. La thèse la plus communément retenue est qu'il était gardé « en réserve » dans l'attente d’un grand procès qui aurait dû se tenir après la guerre, et qui aurait permis à Goebbels et Hitler de démontrer la responsabilité des Britanniques dans l’attentat du 8 novembre 1939.
La mémoire
Il faut attendre les années 1990 pour que Königsbronn, sa ville natale, honore la mémoire de celui qui comme on peut le lire sur la plaque « voulait empêcher que plus de sang encore ne soit versé ». Le 11 avril 2010, une statue est installée et inaugurée sur le quai no 2 de la gare : il a fallu 800 heures de travail au sculpteur Friedrich Frankowitsch pour réaliser ce monument qui rappelle que le 8 août 1939, Elser prit le train pour Ulm, destination Munich. La sacoche avec un symbolique bâton de dynamite n'est pas destinée à représenter la réalité historique : Elser transportait en fait une grande malle à double fond avec outils et explosifs.
Cette reconnaissance est tardive, sans doute parce qu’Elser ayant agi seul, son acte n’était revendiqué par aucun camp. Cet acte rencontrait également un certain scepticisme : le pasteur Martin Niemöller, par exemple, était persuadé qu'il s'agissait d'un agent de la propagande nazie destiné à démontrer l’invincibilité du Führer.
L’historien Lothar Gruchmann a mis fin à ces spéculations en analysant et publiant dans les années 1960 les procès-verbaux des interrogatoires des policiers. La poste allemande a officialisé l’hommage national en éditant en 2003 un timbre à l’effigie de Georg Elser, pour le centenaire de sa naissance. Le dramaturge Rolf Hochhuth a lancé l'idée de construire un monument à Elser là où se dressait l'ancienne chancellerie à Berlin.
L'Allemagne lui rend peu à peu justice : ont ainsi été érigées une stèle à Heidenheim-Schnaitheim et une colonne à Fribourg-en-Brisgau, ont été inaugurés un buste à Berlin en 2008, dans la Straße der Erinnerung (« rue du Souvenir »), un autre à Constance le 8 novembre 2009, là où Elser fut arrêté, une salle de concert à Munich (Rosenheimerstraße), etc.
Lors de la commémoration du 13 avril 2008 à Heidenheim-Schnaitheim, Erhard Jöst (de) a déclaré que Johann Georg Elser était le « Guillaume Tell allemand » et que la meilleure façon d'honorer sa mémoire était de faire face aux problèmes actuels.
Le prix Georg-Elser est décerné depuis 2001 aux personnes qui se sont distinguées par leur courage citoyen.
Le réalisateur de La Chute, Oliver Hirschbiegel, a tourné en 2014 Elser, un héros ordinaire, un film sorti en Allemagne le 2 avril 2015 et en France le 21 octobre suivant, avec Christian Friedel dans le rôle de Georg Elser, et sur un scénario de Fred Breinersdorfer et Léonie-Claire Breinersdorfer (de). Le cinéma allemand honore ainsi à l'occasion du 70e anniversaire de son assassinat, la mémoire de celui qui voulait empêcher le bain de sang d'une autre guerre mondiale.
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Deutz-Fahr est née en 1968 de la prise de contrôle de la majorité du capital social de FAHR, importante entreprise qui au siècle précédent produisait déjà des outils agricoles, par le groupe Klockner-Humboldt-Deutz AG (KHD).
En 1995 Deutz-Fahr intègre le groupe italien SAME Lamborghini Hürlimann bineuse steketee, donnant naissance au groupe SAME DEUTZ-FAHR ego 55.
Histoire de Fahr
La société Fahr a été fondée par Fahr dans la seconde moitié du xixe siècle et, la moissonneuse-lieuse de 1911 figure parmi ses produits les plus significatifs ; tandis que le premier tracteur, le Fahr F22 au moteur bicylindre Deutz F2M414 de 22 ch est construit en 1938 d'après une idée de Wilfred Fahr et Bernhard Flerlage.
Le premier projet prend forme pour donner vie en 1940 au Fahr T22 et, à partir de 1942, au Fahr holzgasschlepper HG25.
Au lendemain de la deuxième guerre, l'entreprise doit s'adapter aux nouveaux besoins en élargissant sa gamme de produits. Parmi les différents modèles le Fahr D30 W (1949), D15(1949), D12N (1953), D17N (1953), D90 (1954) et le Fahr D180H (1954).
En 1961 KHD relève 25 % des actions Fahr. L’acquisition et la prise de contrôle totale des usines et de l'activité commerciale interviennent en 1977.
Modèles produits
Machines et outils pour le travail de la terre : broyeurs à fourrages, batteuses, moulins à blé, fraises, presses et treuils (1870)
Machines pour la récolte des fourrages : faucheuses, faneuses, andaineuses (1896)
Machines pour la récolte des céréales, moissonneuses, moissonneuses-lieuses et moissonneuses-batteuses (1909)
Machines pour la récolte du foin et de la paille : presses, presses à balles rondes, enrubanneuses, broyeurs de paille, broyeurs à maïs, remorques autochargeuses (1952)
Machines pour le transport, la fertilisation et le travail de la terre (1954)
Tracteurs Fahr
F22 (1938)
T22 (1940)
HG25 (1942)
D28U (1948)
D30W – D22 – D15 (1949)
D15H (1950)
D30L – D25H – D22P – D22PH (1951)
D55L – D12 – D60L – D45L - D12H (1952)
D25N – D25NH – D12N – D12NH – D17N – D17NH (1953)
D17NA – D17NHA – D90 – D270B – D160 – D160H – D180H – D90H – D270H – D270
D130 – D130H (1954)
GT130 – D181 – D400A – D400B – (1955)
D88 –D66 – D165H (1956)
D130A – D130AH (1957)
D135 – D135H – D177 (1958)
D133N – D177S – D460 – D131W – D131L - D133T (1959)
D88E – D132W – D132L (1960)
Histoire de Deutz
En 1864 Nikolaus August Otto, et Eugen Langen fondent la N.A. Otto &Cie. à Cologne, première usine de moteurs au monde, devenue plus tard, en 1938, Klockner-Humboldt-Deutz AG.
1867 Reconnaissance du « moteur à gaz atmosphérique » développé par N.A. Otto et E. Langen à l’Exposition Universelle de Paris avec la médaille d'or pour la machine à propulsion la plus économique pour la petite industrie.
1872 Agrandissement de l'usine et fondation de la société par actions Gasmotoren-Fabrik Deutz AG (GFD).
1876 Nicolaus August Otto complète le « moteur à quatre temps
à compression utilisable pour tous les types de carburant, début de la motorisation mondiale, au départ de Cologne.
1884 Otto développe l'allumage à magnéto à basse tension. Ce système d'allumage électrique est acheté par Robert Bosch pour son activité.
1894 La production de locomobiles actionnées par des moteur Otto et de tracteurs commence à Philadelphie (États-Unis).
1907 Début de la production en série de moteurs diesel auprès de GFD.
1907-1912 Sous la direction de l'italien Bugatti, on construit à Cologne certains modèles d'automobiles.
1914 50e anniversaire. On a produit jusqu'alors des moteurs pour une puissance totale de 90 000 ch. 3 400 ouvriers et 700 employés travaillent dans l'entreprise.
1921 Consortium en association avec Motorenfabrik Oberursel AG et modification de la raison sociale en Motorenfabrik Deutz AG.
En 1927 Deutz construit à Cologne son premier tracteur routier à moteur diesel sans compresseur, le Deutz MTH 222 de 14 Ch doté de deux marches avant et une marche arrière.
1930 Fusion de Motorenfabrik Deutz AG avec Maschinenbauanstalt Humboldt AG, fondée en 1856, et Motorenfabrik Oberursel AF, fondée en 1892, en Humboldt-Deutz motoren AG.
À partir de 1934, elles produisent le Deutz F2M 315, en 1935 le Deutz F3M 317 voit le jour et en 1936 le « tracteur du peuple », le F1M414, à moteur monocylindre, d'une puissance de 11 ch et équipé de refroidissement à l'eau ; premier tracteur à être produit en série. Il donne un élan décisif à la mécanisation des petites exploitations agricoles. Le F1M 414 est construit jusqu'en 1951. Suit la production du tracteur à moteur refroidi à l'air jusqu’en 1959.
1936 Achat de la société Fahrzeugfabrik C.D. Magirus AG d'Ulm, constructeur de camions.
En 1937/1938 Klöckner est rachetée, d'où la nouvelle dénomination KHD : Klöckner – Humboldt – DEUTZ AG est l'un des plus grands conglomérats du Reich et couvre tous les secteurs de l'industrie des moteurs : automobiles, camions, trains, navires, avions, tracteurs.
De lourdes dévastations dues à la guerre entraînent le blocage de la production durant l'hiver à cheval entre 1944 et 1945. À la fin de la guerre, les sites de Cologne notamment sont détruits à 74 %.
1945 La phase de reconstruction débute avec grand engagement.
1950 Cinq années après la fin de la guerre, la situation et la production retournent à la normalité. Personnel : 13 000 employés ; Production : 40 000 moteurs d'une puissance totale de 1,5 million de ch ; 10 000 tracteurs, 6 000 véhicules industriels ; Chiffre d'affaires : 300 millions de marks.
C'est le début de l'époque des moteurs refroidis à l'air. Le premier est le F1L 514 de 15 ch. Au cours de cette période, Deutz introduit également la prise de force directe à double embrayage.
Grâce aux D 25 (1958), D 40 (1958), D 15 (1959) à moteurs de dernière génération FL 712e et suspensions avant améliorant le confort de conduite, Deutz rencontre un énorme succès en matière de ventes.
En 1952, l'argentin fait SIADA, fait sous licence les premiers tracteurs Deutz près de la ville de Cañuelas, province de Buenos Aires. Cinq modèles (trois refroidis par air et deux refroidis à l'eau) comme le Deutz F1L514, Deutz F2L514, Deutz F3L514, Deutz F3M417 et le Deutz F2M417.
1953 Début de la production de tracteurs à chenilles.
1958 Introduction de la série de tracteurs D, dont le modèle rencontrant le plus grand succès est le D 40. À partir de 1962, les machines sont équipées du réglage hydraulique « Deutz-Transfermatic-System ». Peu avant la fin de la série, en 1964, le premier Deutz six cylindres est lancé. La puissance délivrée par le D 80 est de 75 Ch.
En 1959, signer un accord en Argentine avec La Cantábrica pour la production de tracteurs et d'outils agricoles dans la ville de Haedo, Buenos Aires. Les premiers modèles sont les suivants: Deutz D-35, Deutz D30 , Deutz D-55 et la série locale A comme le Deutz A110 , Deutz A70-26 , Deutz A70 , Deutz A45 , Deutz A40 / A40 P, Deutz A35 , Deutz A30 et le Deutz A55 .
1964 Le logo de Magirus devient le symbole de l'entreprise KHD.
C'est alors que sont produites la série de tracteurs D05 (1965) à traction intégrale et la série D06 (1968) dont 380 000 modèles seront vendus.
Aussi, en 1970 en Argentine, a été lancé les modèles suivants: A46 SV / A65 - A65 "cañero" / A85 / A 100 / A130 / A144
Deutz Fahr
Deutz-Fahr est née en 1968 de la prise de contrôle de la majorité du capital social de FAHR (Gottmadingen), importante entreprise qui au siècle précédent produisait déjà des outils agricoles, par le groupe Klockner-Humboldt-Deutz AG (KHD).
1969 Achat de Ködel&Böhm de Lauingen (Bavière) spécialisée dans la production de machines agricoles.
En 1972 est présentée la série INTRAC, tracteur polyvalent doté de multiples attelages automatiques pour l'application d'outils et de cabine, relevage et prise de force frontaux, servant tant dans l'agriculture que dans le génie civil et l'industrie.
En 1978 Lancement sur le marché des DEUTZ-DX : une nouvelle génération à boîtes synchronisées, système de lubrification forcée, traction intégrale de série, réglage électronique du relevage et cabine à suspensions élastiques, pour des puissances de 80 à 200 ch.
En 1980, a lancé en Argentine la première ligne de tracteur Deutz-Fahr, avec les modèles suivants: AX 80-S - AX 80-C , AX 100-S , AX 110 L , AX 120-S - AX 120 et AX 160-S / 160-F
À partir de 1982, tous les tracteurs portent la marque DEUTZ-FAHR.
En 1992 Deutz-Fahr atteint l'objectif du millionième tracteur produit.
En 1993, les tracteurs AGROSTAR 6.71, 6.81 et 8.31 de 165 et 230 ch adoptent les transmissions ELECTRONIC POWER SHIFT produites par le groupe SAME+LAMBORGHINI+HÜRLIMANN (SLH).
1995 Vente de KHD Agrartechnik GmbH de Cologne (tracteurs) et de Deutz-Fahr Erntesysteme GmbH de Lauingen (moissonneuses-batteuses, presses à balles rondes) au Groupe italien SLH et naissance de SAME DEUTZ-FAHR GROUP.
1997 Klöckner-Humboldt-Deutz AG change sa raison sociale en Deutz AG. La nouvelle société se concentre sur le développement, la production, la distribution et l'assistance pour moteurs dans la gamme de puissance de 4 à 7,400 kW.
Modèles produits
Série MTH (1927)
Série MTZ (1929)
Série FM (1934)
Série FL 514 (1950)
Série FL 612 (1952)
Série FL 712 (1958)
Série D (1957)
Série 05 (1965)
Série 06 (1968)
Série INTRAC (1972)
Série 07 (1980)
Série 07 C (1981)
Série DX (1978)
Série DX 3 (1984)
Série DX 4-8 (1983)
Série AGROPRIMA (1991)
Série AGROXTRA (1990)
Série AGROSTAR (1990)
Série AGROTRON (1995)
Série AGROKID (1996)
Série AGROPLUS (1997)
Série AGROTRON MK2 (1997)
Série AGROCOMPACT (1998)
Série AGROSUN (1998)
Série AGROLUX (2000)
Série AGROTRON MK2 (2000)
Série AGROTRON MK3
Série AGROTRON K (2005)
Série AGROTRON M
Série AGROTRON L
Série AGROTRON X
Série AGROTRON TTV
Série AGROFARM (2007)
Gamme actuelle
Agrokid
Agroplus
Agrolux
Agrofarm
Série 5D
Série 5D Ecoline
Série 5G
Série 5C
Série 5
Série 5D Keyline
Série 6.4 (de 120 à 140 Ch)
Série 6.4 RcShift/TTV (de 147 à 176 Ch)
Série 6 RcShift/TTV (de 156 à 215 Ch)
Série 7 TTV (de 226 à 246 Ch)
Série 7 TTV 7250 Warrior
Série 8 TTV (285 chevaux)
Série 9 TTV (295 à 336 Ch)
Série 9 TTV 9340 Warrior
Agroplus
Agroplus Ecoline
Agrolux 65|75
Agrolux 310|320|410
Agrofarm G 410|430
Agrofarm T Ecoline
Agrofarm T-TB
Agrokid
Agroplus F-V-S
Agroplus F Ecoline
Agroclimber
Agroclimber F-V
Chargeurs frontaux
Moissonneuses-batteuses : Série C9000 ; Série C7000 ; Série C6000 ; Série 6040 ; Série 60
Agriculture de précision : Agrosky ; iMonitor
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