Monde : Allemagne
Le Combi Volkswagen ou Volkswagen Type 2 ou Transporter ou encore VW bus est la deuxième ligne de véhicule motorisés présentée par le constructeur automobile allemand Volkswagen, en 1950.
Le VW T2 est développé peu après en camping-car dans le cadre de la gamme Volkswagen Westfalia Camper.
La première ligne de véhicule à moteur était la Coccinelle. Le mot de « Combi » est l'abréviation du mot allemand Kombinationenwagen, que l'on peut traduire par « multi-usage » et devient, en France seulement, le surnom de la version la plus répandue du Volkswagen Type 1 (le Split), Type 2 (le bay window) et T3 (la dernière génération avec moteur à l'arrière). En Allemagne, pays d'origine, il est surtout connu sous l'appellation de « bouledogue », familièrement « Bulli », pour la ressemblance de la face avant des premières générations.
La conception originale et la première date de prototypes à partir de 1947, année de la traction avant Citroën Type H van commerciale a été introduite. Ben Pon, industriel néerlandais, avait besoin pour son commerce d'un véhicule utilitaire plus petit, robuste et économique. D'un simple croquis sur un petit carnet, il va faire réaliser les premiers prototypes de ce qui allait devenir, le Type 2. Production et commercialisation ont commencé en mars 1950, grâce à l'appui de Heinrich Nordhoff, alors responsable du groupe.
Pour des raisons fiscales, le Type 2 a été vendu aux États-Unis comme une fourgonnette. Les constructeurs américains tels Ford, Dodge et Chevrolet pouvaient monopoliser le marché commercial, à partir de 1964. Les petites fourgonnettes demeurent une grande catégorie de véhicules.
Le Type 2 est unique parmi les fourgonnettes commerciales ayant un moteur situé à l'arrière (les fourgons commerciaux modernes profitent au maximum de la zone de chargement arrière en ayant le moteur à l'avant ou sous le conducteur). L'autobus utilise encore cette conception du moteur arrière.
En Allemagne, la firme DKW avec son Tempo Wiking Schnellaster a essayé de rivaliser avec Volkswagen, sans beaucoup de succès en dépit de ses qualités évidentes.
Le Combi est le premier Transporter de chez Volkswagen, comme au fil des générations les Transporters n'ont plus rien à voir avec le premier modèle : on appelle surtout Combi les Transporters ayant le moteur à l'arrière et les phares ronds.
D'abord pur utilitaire dans un monde d'après-guerre manquant de moyens de transport, il a aussi été fabriqué en version minibus, dont un luxueux modèle, et en version camping-car. Il est donc le précurseur des camping-car.
De nos jours, ce véhicule connait un grand regain d'intérêt, il en devient un véritable phénomène de mode, on peut trouver facilement des garages spécialisés ou en louer près des zones touristiques. Aujourd'hui les modèles de Combi ont souvent été améliorés avec l'ajout de freins à disques, de directions assistées, d'extincteurs automatiques ainsi que des optimisations fréquentes de la carburation pour un peu plus de puissance et pouvoir rouler facilement dans la circulation d'aujourd'hui.
Le moteur étant à l'arrière, le modèle de Combi est assez confortable, le son caractéristique des quatre cylindres à plat de Ferdinand Porsche est très apprécié des connaisseurs.
Les modèles les plus rares font l'objet d'une spéculation importante et sont collectionnés par des Allemands, des Américains, des Belges, des Français, et des Japonais.
Westfalia, aménageur allemand, en a fait le camping-car le plus répandu au monde. Les Combi aménagés par l'équipementier camping-car en Amérique du Nord sont parfois appelés « Combi Westfalia ».
Le combi volkswagen bénéficiera d’une transmissions intégrale qui s’est vendu à peu d’exemplaire
Le T2, c'est-à-dire Type 2 de deuxième génération, a été produit au Brésil jusqu'en 2013, recevant une mécanique moderne de Volkswagen Polo. La façade est alors munie d'un radiateur d'eau inexistant sur les modèles produits entre 1968 et 1979.
On peut aujourd'hui commander, via l'importateur basé au Royaume-Uni, ces véhicules neufs en version utilitaire, minibus ou camping-car, mais leur homologation dans certains pays dont la France est un parcours d'obstacle extrêmement rebutant pour l'amateur.
Cependant, Volkswagen a annoncé la fin programmée de la production pour le 31 décembre 2013. La législation, imposant ABS et coussin gonflable de sécurité (« airbag ») et entrant en vigueur au 1er janvier 2014, aura eu raison de lui après une production ininterrompue durant 63 années.
La production du transporter T3, le dernier avec la mécanique à l'arrière, a cessé en Afrique du Sud en 2003.
Volkswagen après une interruption de près de 20 ans de la production et de la distribution de pièces, a décidé de reprendre la distribution de pièces à des prix très élevés.
On peut résumer très succinctement les évolutions en années :
23 avril 1947 - Premiers dessins, premiers prototypes dans les usines VW d'Hanovre ;
12 novembre 1949 - Présentation du transporter Type .
Cette appellation non commerciale sera doublée plus tard et notamment au profit de l'installation d'un hayon, du surnom de split-windows, littéralement « pare-brise en deux parties » ;
janvier 1950 - Sept véhicules seulement sortent de l'usine de Wolfsburg, puis trois en février ;
mars 1950 - Présenté au salon de Genève, l'unique modèle (code 21) est commercialisé 585 DM de l'époque ;
août 1967 - Présentation du transporter Type 2. Les première et seconde générations se différencient principalement par les pare-chocs avant-arrière, les feux arrière et l'entrée d'air moteur. Ainsi, la variante modernisée T2b apparaît fin 1972, précédée d'un modèle dit de transition ;
juillet 1979 - Présentation du transporter Type 2, 3e génération, plus familièrement appelé T3.
Le T3 sera le dernier transporter à moteur arrière, perdant au passage le refroidissement à air des débuts en 1982. Cette même année verra l'apparition de la première motorisation diesel, et le passage de toute la gamme, essence et diesel, au refroidissement par eau. La variante Syncro offrira quatre roues motrices, étudiées par la firme autrichienne Steyr-Puch ;
1990 - Fin de production en Europe du transporter T3 marquant la fin de la production des Combis en Europe.
Le T3 sera toutefois produit jusqu'en 2003 en Afrique du Sud, avec des motorisations spécifiques (moteur 1800 Golf, 2,3 et 2,6 litres Audi à cinq cylindres, et même une très petite série à moteur V6 Ford) ;
1992 - Refabrication à 2 500 exemplaires — et à la demande de la clientèle — du T3 nommé pour l'occasion « Last Limited Edition : LLE » ;
2013 - Arrêt de la fabrication du Combi au Brésil.
Perdant en 1991 son implantation mécanique « tout à l'arrière » des débuts, la quatrième génération dénommée simplement « Transporter T4 » devient un véhicule traction avant et marque la fin de l’appellation « Combi ».
Malgré le scandale du « dieselgate » de Volkswagen, cette marque a dévoilé une première photo teaser d'un concept-car électrique qui est dévoilé au salon CES de Las Vegas en 2016, qui s'ouvre du 6 au 9 janvier. Ce concept prend l'aspect d'un fourgon qui tente de reprendre quelques traits des combis et qui sera 100 % électrique et autonome et qui se situera entre les véhicules utilitaires de VW, les Caddy, Transporter et Crafter. Il s'appellera Budd-e et sera produit en 2019.
En 2017, Volkswagen dévoile le concept I.D. Buzz, un autre héritier du Combi, 100 % électrique, qui tente de surfer sur la mode Combi en reprenant des traits du design des premiers combis T1. Celui-ci sera commercialisé en 2022 et sera apte à la conduite autonome
https://fr.wikipedia.org/wiki/Volkswagen_Combi
La série Fendt 1000 Vario est actuellement la série de tracteurs la plus puissante de Fendt . La série a été présentée pour la première fois le 7 juillet 2014 lors d'une conférence de presse au château de Neuschwanstein . Il est disponible à la commande depuis le quatrième trimestre de 2015 et la livraison a commencé en septembre 2016
La série 1000 Vario complète la gamme de produits Fendt vers le haut et se situe au-dessus de la série 900 Vario. Le Fendt 1000 Vario est disponible en quatre modèles de 291 à 380 kW (396 à 517 ch ).
Tous les modèles de la série ont le soi-disant «train d'entraînement VarioDrive». Il a été intégré dans le module d' essieu arrière TA400 et est la dernière version de la transmission à variation continue Vario. L'essieu avant est entraîné par son propre moteur hydraulique indépendamment de l'essieu arrière . L'embrayage mécanique à quatre roues ne se ferme que lorsque l'un des essieux patine.
Le tracteur peut être équipé de pneus jusqu'à 2,35 mètres de diamètre. Avec un poids à vide de 14 tonnes et propulsé par un moteur MAN 6 cylindres d'une cylindrée de 12,4 litres, le gros tracteur atteint une vitesse maximale de 60 km / h. Il dispose également de la nouvelle cabine x5-S et de deux pompes à pistons axiaux indépendantes .
La conception du tracteur a été récompensée par le Red Dot Design Award et le IF Design Award , entre autres .
Aux États-Unis, le tracteur est disponible sous la marque Challenger . Le modèle Challenger est également construit à Marktoberdorf et est le premier tracteur construit dans l'usine qui n'est pas construit sous la marque Fendt.
En 2016, 180 tracteurs de la série ont été construits. 60 d'entre eux en tant que Challenger pour le marché américain. Le 20 décembre 2017, la série de tracteurs 1000 a été produite à ce moment-là, les tracteurs de la série 310 ont été vendus comme un Challenger entier.
https://de.wikipedia.org/wiki/Fendt_1000_Vario
Fendt GmbH est une entreprise allemande de construction de machines agricoles premium fondée en Bavière en 1930. Spécialisée à l'origine dans des modèles de faible puissance, elle produit aujourd'hui des tracteurs et des ensileuses automotrices, et commercialise aussi des moissonneuses-batteuses et des presses à balles à chambre variable depuis son intégration au groupe AGCO Corporation en 1997.Depuis 2016, la marque commercialise également du matériel de fenaison Fella sous les couleurs Fendt.
Historique
1928 : construction d'une faucheuse automotrice à moteur essence de 4 ch dans la forge de Johann Georg Fendt à Marktoberdorf, en Souabe.
1930 : Fendt lance un tracteur de 6 ch équipé d'une faucheuse et d'une charrue, le Dieselross (littéralement « cheval diesel »).
1937 : l'entreprise s'inscrit au registre du commerce de Kempten im Allgäu (Souabe).
1938 : 1 000e Dieselross
1942 : Fendt développe un tracteur à turbine à gaz de bois, d'une puissance de 25 ch, pour faire face à la pénurie de diesel en Allemagne (modèle rapidement abandonné).
Après la guerre, l'entreprise connaît un développement très important, grâce à une très forte demande.
1953 : début de la production en série du Dieselross F12 L de 12 ch : ce tracteur possède 4 aires d'attelage, ce qui permet d'effectuer plusieurs travaux en même temps, avec une seule personne. Ce porte-outil fera la renommée de la marque.
1958 : le Favorit 1 dispose d'un moteur de 40 ch et de l'étagement (superposition) de la boîte de vitesses multiples.
1961 : 100 000e tracteur Fendt (un Farmer 2 de 30 ch). Le porte-outil est généralisé sur tous les modèles de la marque.
1976 : lancement de la gamme Favorit, tracteurs de forte puissance (jusqu'à 150 ch).
1984 : lancement des Farmer 300, qui atteignent 40 km/h (tracteur le plus rapide de l'époque) et une cabine à amortisseurs en caoutchouc (ébauche de la suspension cabine).
1984 : modèle 380 GTA, dont le moteur est sous la cabine, ce qui lui assure, selon la marque, une « visibilité totale ».
1985 : Fendt devient le leader du tracteur en Allemagne, grâce à son avance technique. Sa gamme s'enrichit de tracteurs destinés à la viticulture et à l'arboriculture, la série 200 de 40 à 75 ch.
1993 : lancement de la série 800, pouvant atteindre 240 ch et 50 km/h. Équipée d'une boîte powershift, cette série possède aussi (en option) une suspension hydropneumatique sur sa cabine et sur le pont avant.
1995 : les tracteurs Xylon, conçus pour des usages multiples.
1996 : à partir de cette date, la boîte de vitesses powershift est remplacée par une transmission continue (Vario), installée dans un premier temps sur les Fendt de la série 900 (160 à 260 ch).
1997 : Fendt intègre le groupe Agco.
1998 : la gamme est complétée par les Vario 700, d'une puissance maximale de 160 ch
2004 : Fendt équipe ses tracteurs d'une suspension autorégulée sur le pont avant.
2007 : présentation du Trisix lors de l'Agritechnica. Ce tracteur est un prototype issu d'une étude conceptuelle sur les tracteurs de très forte puissance. Il est équipé de 3 essieux (donc 6 roues, chacune avec une suspension indépendantes), de la cabine X5, du variocenter, de l'ABS, deux transmissions à variations continues, d'une puissance de 540 ch, une longueur de 7,61 m et une largeur de 2,75 m. Il est actuellement à l'essai sur le terrain.
2009 : tous les tracteurs Fendt sont équipés d'une boite vario ; Fendt atteint les 100 000 tracteurs Vario vendus
2010 : présentation des ensileuses Fendt Katana 65 et lancement du nouveau Fendt 939 d'une puissance de 390 ch avec l'ABS et la technologie SCR
2011 : présentation de la nouvelle génération des 700 Vario SCR
2012 : présentation de la nouvelle génération des 500 Vario SCR ainsi que l'achèvement de l'extension de la nouvelle usine le 28 septembre.
2013 : Lancement des séries 900 et 800 s4 et du projet Fendt X concept
2014 : Présentation de la Fendt Katana 85 qui vient agrandir la gamme d'ensileuse présente dans le catalogue Fendt, première sortie officielle du prototype Fendt vario 1050, de la série 700 scr s4 et de la nouvelle série 300 vario scr
2015 : Présentation officielle du Fendt 1050 vario sur le sol français et dans un salon couvert a l'occasion du SIMA 2015, en fin d'année FENDT annonce un élargissement de son catalogue avec la présentation des outils Fendt cutter et slicer, Fendt twister et enfin Fendt former (faucheuse, faneuse, andaineur) qui viennent compléter la gamme déjà présente avec les tracteurs, moissonneuses, ensileuses.
2016 : Présentation a l'agritechnica de l'autochargeuse Fendt Euroliner 2200 et lancement du 1000 vario en France. Changement de couleur pour toute la gamme, avec la création du " natural green ", rendant les engins plus tape à l'œil. Présentation pour le constructeur Challenger, faisant partie également du groupe AGCO, du Challenger 1000, qui base sa conception sur le Fendt 1000 et qui se voit attribuer une couleur jaune et des jantes grises, ce tracteur est réalisé pour conquérir le marché américain.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fendt
Publié à 14:30 par dessinsagogo55
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Le Mercedes-Benz Atego est un camion fabriqué par Mercedes-Benz depuis 1998 conçu pour la ville.
En 1998 et en 2011 il est sacré " Camion de l'année".
En 2013, sa nouvelle génération avec des moteurs (allant de 130 à 290 chevaux selon les versions) répondant à la norme Euro 6 a été présenté.
Il est disponible dans des versions de 7.5 à 16 tonnes. Depuis 2005, tous les modèles Atego supérieurs à 18 tonnes ont été remplacés par le Mercedes-Benz Axor.
Ludovic Faure a remporté le Championnat d'Europe de courses de camions en 1998 avec ce véhicule.
Espagne Comme camion de pompiers dans les bases aériennes
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mercedes-Benz_Atego
L'Actros est un modèle de poids lourd du constructeur Mercedes-Benz. Il succède au modèle SK. C'est un long courrier.
Ce fut en décembre 1996 le premier poids lourd intégrant l'électronique dans tous les organes du véhicule (gestion moteur, freinage assisté électroniquement, boîte de vitesses électropneumatique, périodicité d'entretien gérée par informatique embarquée).
L'Actros MP1 à l'Actros MP3 utilisent un moteur V6 dont la puissance s’échelonne de 310 à 480 ch. Pour les puissances supérieures, des moteurs V8 et V10 prennent le relais : jusqu'à 650 ch en configuration SLT.
L'Actros MP4 est équipé de différents 6-cylindres en ligne de 10,7 l, 12,8 l et 15,6 l de cylindrée pour des puissances allant de 360 à 625 ch. La motorisation a changé en raison du passage à la norme Euro 6.
Puissances selon la génération :
Actros MP1 : 310, 350, 400, 430, 480, 530, 570 ch ;
Actros MP3 : 320, 360, 410, 440, 460, 480, 510, 550, 600 ch ;
Actros MP4 : 330, 360, 400, 420, 430, 450, 460, 480, 510, 520, 580, 625 ch.
De l'Actros MP1 à l'Actros MP3 : trois choix de boîtes de vitesses étaient disponibles :
une boîte manuelle dite « en H » produite par Mercedes-Benz, à 16 rapports ;
une boîte dite « EPS » (pour Electronic PowerShift), mécaniquement cette boîte est la même que la manuelle sauf que le passage des rapports s'effectue avec un joystick, il faut présélectionner le rapport souhaité puis embrayer pour que le rapport soit engagé. Cette boîte était déjà utilisée sur les Mercedes-Benz SK ;
une boîte robotisée appelée « Powershift » à 12 rapports, un calculateur passe les rapports à la place du conducteur selon la masse du véhicule, le relief et la pression du conducteur sur l'accélérateur ; au fil des ans, cette boîte évolue afin de bénéficier de passages de rapports plus rapides.
Sur l'Actros MP4, seule l
La première version rencontra de nombreux problèmes techniques. En 2003, une nouvelle version plus fiable fit son entrée sur le marché. L'Actros reste le leader dans le domaine de la technologie du transport routier. Il s'agit du plus grand poids lourd de la gamme Mercedes-Benz, il se place devant l'Atego et l'Axor.
Suite aux nouvelles règlementations en matière d'émission de dioxyde de carbone (CO2), les ingénieurs de Mercedes-Benz ont développé de nouvelles technologies permettant d'atteindre la norme Euro 6.
La série spéciale SLT est un Actros reconditionné pour tracter de très lourdes charges. Il dispose de huit roues motrices sur deux essieux. Il conserve néanmoins le même équipement que l'Actros de base.
L'Actros 1 a remporté le prix du Camion International de l'Année en 1997, l'Actros 2 en 2004, l'Actros 3 en 2009 et l'Actros 4 en 2012.
Mercedes-Benz a livré le 500 000e Actros à la société CGVL. Ulrich Bastert, responsable des ventes et du marketing de Mercedes-Benz pour l'Europe, a remis les clés au président Hervé Street le 26 juin 2007.
En 2018, Mercedes-Benz dévoile le nouvel Actros. Basé sur l'Actros 4, il s'agit en fait d'un important restylage.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mercedes-Benz_Actros
L'Audi Quattro (parfois écrit en minuscules par la marque : Audi quattro) est une automobile sportive du constructeur automobile allemand Audi.
Quattro (1980-1986)
La Quattro, comme son nom l'indique, est le premier coupé sportif de grande série à transmission intégrale permanente de la marque (les premières voitures de grande série commercialisée avec ce système étant de la marque Subaru à partir de 1972). La première génération reçoit un 5 cylindres 2,1 L 10 soupapes (type WR), muni d'un turbocompresseur et d'un échangeur d'air qui augmente la puissance à 200 ch (au lieu de 170 ch sur la version sans échangeur qui équipait la 200 Turbo). L'Audi Quattro se reconnait facilement à ses ailes élargies et ses pare-chocs spécifiques qui la différencient de l'Audi coupé GT dont elle dérive. Le 0 à 100 km/h se fait en 7,1 secondes pour une vitesse de pointe de 222 km/h. Pour le millésime 1983, de nouveaux phares monobloc remplacent les doubles éléments et l'ABS est désormais de série puis, pour 1985, la calandre s'incline, les jantes deviennent plus larges et les feux arrière deviennent noirs. Le système de transmission intégrale de la Quattro est original pour l'époque car, à la différence de la plupart des autres véhicules de l'époque équipés de la transmission intégrale, il est non seulement équipé d'un différentiel central permettant d'avoir une transmission intégrale permanente (les roues avant ou arrière ne sont pas déconnectables à la différence des Audi A3, Audi TT ou autre Audi R8 qui ont un coupleur permettant d'entraîner plus ou moins les roues arrière ou les roues avant pour la dernière) mais en plus, ce dernier est intégré dans un carter fixé derrière la boîte de vitesses qui dérive étroitement de celle de l'Audi Coupé GT. Ceci est possible grâce à l'arbre secondaire de la boîte de vitesses qui est creux et à l'intérieur duquel passe l'arbre de transmission vers le différentiel avant. Ceci permet une compacité, une légèreté et une intégration simple. Ce système sera reconduit jusqu'à l'Audi A4 B7 et sera remplacé pour la génération suivante (y compris Audi A5 et Audi Q5) par un nouveau système permettant de reculer le moteur et nécessitant de désaxer l'arbre de transmission avant pour avancer le différentiel avant.
Quattro (1987-1989)
La cylindrée passe à 2,2 L (Type MB) mais la puissance reste inchangée (200 ch). Par contre, le moteur est plus souple, a moins de temps de réponse et bénéficie des dernières évolutions comme les poussoirs hydrauliques et la transmission bénéficie d'un différentiel central Torsen qui améliore la motricité en utilisation courante et qui remplace l'ancien différentiel classique à blocage manuel (le différentiel arrière gardant, lui, son blocage manuel). Les freins sont également revus et reçoivent des étriers doubles pistons à l'avant. Le capot de malle arrière est en fibres. Le 0 à 100 km/h s'effectue désormais en 6,7 s.
Quattro (1989-1991)
Cette fois-ci, les évolutions mécaniques sont plus importantes puisque le 2,2 L reçoit une culasse à 20 soupapes dérivée de celle de la Quattro Sport (type RR), moteur équivalent à celui de l'Audi 200 20V et à celui de l'Audi S2 220ch. Le moteur dispose aussi de 2 catalyseurs qui ont nécessité la modification du plancher du côté gauche devant le siège avant. La puissance ressort ainsi à 220 ch, ce qui permet au coupé de passer de 0 à 100 km/h en 5,9 s et de filer à 232 km/h. Cette version est la plus recherchée de l'Audi Quattro empattement long la plus rare (environ 800 exemplaires), la plus puissante et l'ultime version.
Sport Quattro (1983-1986)
La Sport Quattro est basée sur la Quattro mais est raccourcie d'une trentaine de centimètres (pour plus de maniabilité et un gain de poids) et dispose d'un moteur plus puissant, elle est la version d'homologation de l'Audi Sport Quattro de rallye (et de son évolution S1) en groupe B. En effet, ce dernier nécessitant 200 exemplaires d'un modèle route pour homologuer une voiture de course, la Sport Quattro fut produite à 217 exemplaires dont 17 de course. Comme la plupart des versions de série des voitures du groupe B, elle dérive de la version de course et non l'inverse. Ainsi, la plupart des éléments techniques spécifiques ont initialement été développés pour la course. Mais à l'inverse de la plupart, elle reste très confortable avec un moteur relativement souple et un intérieur cossu tendu de cuir et d'alcantara
Techniquement, elle fut amputée d'environ 30 cm juste après le montant arrière de porte, adopte le pare-brise plus vertical de l'Audi 80, bénéficie d'éléments de carrosserie (ailes, capots et toit) en fibre renforcée au kevlar, reçoit des renforts de caisse (barres anti-rapprochements notamment) en aluminium, des trains modifiés avec de nouveaux triangles de suspension secondés par une biellette, des freins renforcés équipés d'étriers à 4 pistons et surtout, un nouveau moteur de 2,1 L entièrement en aluminium et équipé d'une inédite culasse à 20 soupapes (type KW) qui développe 306 ch à 6 700 tr/min et 35,65 mkg à 3 700 tr/min.
Cette voiture accélère de 0 à 100 km/h en 4,9 s et pointe à 249 km/h malgré son aérodynamique très défavorable.
Audi Quattro Concept
L'Audi Quattro Concept a été dévoilée lors du Mondial de l'automobile 2010 à Paris. Les grandes lignes de ce concept sont reprises de la Quattro Sport.
Cette voiture est équipée du moteur de l'Audi TT RS, un 5 cylindres 20 soupapes TFSI de 2 480 cm3 qui développe ici la puissance de 400 ch.
La caisse dérive de l'Audi A5 mais est raccourcie et allégée avec des éléments en aluminium ou carbone. Elle parvient ainsi à descendre à 1 300 kg, ce qui permet un rapport poids/puissance très favorable.
Les trains sont repris de l'Audi S5 de même que la transmission Quattro avec le différentiel central Torsen C (permettant de transmettre en temps normal respectivement 40 et 60 % du couple à l'avant et à l'arrière) et le différentiel arrière piloté Quattro Sport.
À la suite du chaleureux accueil auquel elle a eu droit, une production en très petite série a été envisagée courant 2014.
La Bataille de Haslach-Jungingen (ou d'Albeck), eut lieu le 11 octobre 1805 à Ulm-Jungingen (de) au Nord d'Ulm près du Danube, elle fait partie des guerres de la Troisième Coalition.
Ordre de bataille
Empire français
9e régiment d'infanterie légère
96e régiment d'infanterie de ligne
32e régiment d'infanterie de ligne
1er régiment de hussards
15e régiment de dragons
17e régiment de dragons
Déroulement
Le général de division Pierre Dupont de l'Étang passa le Rhin à Lauterbourg le 26 septembre 1805. Dupont avait la garde de la rive nord du Danube, et pensait que la garnison autrichienne stationnée là n'était que des renforts, et non pas une armée entière.
Cependant, s'approchant d'Ulm le 11 octobre, Dupont trouva le maréchal autrichien Karl Mack von Lieberich à la tête de 25 000 hommes, dont près de la moitié appartenait à la cavalerie. Dupont pensa que se retirer aurait incité les Autrichiens à le poursuivre et à détruire sa division, c'est pour cela qu'il choisit d'attaquer l'ennemi malgré son infériorité numérique. L'archiduc, renonçant à une attaque de front, essaya les deux ailes de la petite armée. Sur la droite de Dupont, le petit village de Jungigen fut pris et repris cinq fois.
Au fur et à mesure que la bataille se déroulait, le maréchal Mack vint à penser que les troupes françaises qu'il affrontait faisaient partie, non pas d'un groupe isolé, mais d'un corps d'éclaireurs, c'est pour cette raison qu'il n'engagea pas toutes ses réserves dans la bataille.
Cette erreur d'appréciation permit à Dupont de tenir tête aux Autrichiens jusqu'à la tombée de la nuit, puis il tira profit de l'obscurité pour se retirer sur Albeck avec 4 000 prisonniers Autrichiens. Il fut ensuite rejoint par le VIe Corps sous les ordres du maréchal Ney, qui connaissait à présent la position des forces autrichiennes.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Haslach-Jungingen
Le prince Louis-Ferdinand de Prusse abattu par le maréchal des logis Guindey
La bataille de Saalfeld eut lieu le 10 octobre 1806 entre la France et une coalition prusso-saxonne. Elle opposa le Ve corps de la Grande Armée commandé par le maréchal Lannes à l'avant-garde de l'armée du général Hohenlohe commandée par le prince Louis-Ferdinand de Prusse.
Alors que les autres coalisés reconstituent leurs forces après les défaites infligées par la Grande Armée de Napoléon, la Prusse, poussée par les aristocrates et la reine, déclare la guerre. Les forces sont égales numériquement mais celles de la France sont beaucoup plus aguerries.
La Grande Armée traverse les défilés du Frankenwald pour se rendre sur le théâtre des opérations en 3 colonnes :
La colonne de droite (50 000 hommes) est formé des corps de Soult et de Ney, suivis par les Bavarois.
La colonne du centre (70 000 hommes) est composée des corps de Bernadotte (qui forme l’avant-garde générale avec la cavalerie légère de Lasalle, de Milhaud) et de Davout.
Ils sont suivis par la réserve de cavalerie et la Garde.
La colonne de gauche est composée des corps de Lannes et d’Augereau.
L’ensemble marche sur Berlin par la rive droite de la Saale. Le passage s’effectue entre le 8 et le 10 octobre 1806.
Batailles de Saalbourg et de Schleiz
Le 9 octobre 1806 au matin a lieu la victoire de Saalbourg, permettant aux troupes françaises de passer sur la rive droite de la Saale et de se porter sur la route de Leipzig.
L’après-midi, à Schleiz, un petit corps prussiens s’oppose à l’avancée des Français. Rapidement battu, la colonne française reprend sa route.
Forces en présence
France Forces Françaises
12 800 hommes
8 canons
2 obusiers
5e Corps de la Grande Armée – Maréchal Lannes
1er Division – Général Suchet
Chef d’état-major - Général Victor
1re Brigade - Général Michel Claparède
17e régiment d’infanterie légère – Colonel Cabanne de Puymisson (2170 hommes)
2e brigade : Général Honoré Reille
34e régiment d’infanterie de ligne – Colonel Dumoustier (2697 hommes)
40e régiment d’infanterie de ligne – Colonel Chassereaux (1818 hommes)
3e Brigade Général Dominique Vedel
64e régiment d’infanterie de ligne – Colonel Chauvel (1895 hommes)
88e régiment d’infanterie de ligne – Colonel Veilande (2043 hommes)
Division de cavalerie légère - Général Anne-François Trelliard
9e régiment de Hussards – Colonel Barbanègre (497 cavaliers)
10e régiment de Hussards – Colonel Briche (470 cavaliers)
21e Régiment de Chasseurs à cheval – Colonel Berruyer (578 cavaliers)
Artillerie
2 batteries d’artillerie à pied (2 canons de 12 et 6 canons de 8)
1 batterie d’artillerie à cheval (2 obusiers et 2 canons de 4)
Prusse Forces Prussiennes et Flag of Electoral Saxony.svg Saxonnes
8300 hommes
27 canons
Division d’avant garde - Général-lieutenant prince Louis-Ferdinand de Prusse
Groupe général-major Von Pelet
13e bataillon de fusiliers Rabenau
14e bataillon de fusiliers Pelet
15e bataillon de fusiliers Rühle
49e Régiment d’Infanterie prussienne Von Müffling
Compagnie de chasseurs à pied Valentin
Compagnie de chasseurs à pied Masar
6e régiment de hussards Schimmelpfenning
1 batterie d’artillerie à pied (canon de 6)
½ batterie d’artillerie à cheval (canon de 4)
Détachement saxon du général major von Bevilaqua
Régiment d’Infanterie saxonne prince Xavier
Régiment d’Infanterie saxonne Kurfüst
Régiment d’Infanterie saxonne prince Clément (ou Clémens)
5 escadrons de hussards saxons
1 batterie d’artillerie à pied (canon de 4)
Bilan
Caricature de Frédéric et sa femme, embourbés, 1806
Les pertes françaises ne se montent qu'à 172 hommes tués et blessés. Les pertes prussiennes et saxonnes se montent à 600 morts, 1 000 prisonniers et 30 canons capturés par les Français.
La mort du prince héritier affecte le moral des Prussiens. Des mouvements de panique se dessinent et, dans la nuit du 10 au 11 octobre, il arrive que des soldats prussiens et saxons se tirent dessus en se prenant mutuellement pour des ennemis. Sur une fausse nouvelle de l'avance française, la boulangerie de campagne de l'armée prussienne jette 60 000 pains dans la Saale.
Les colonnes françaises peuvent continuer leur route et se réunir en vue des grandes batailles du 14 octobre 1806.
Récit par Napoléon
« La canonnade n'a duré que deux heures ; la moitié de la division du général Suchet a seule donné ; la cavalerie prussienne a été culbutée par les 9e et 10e régiment de hussards ; l'infanterie prussienne n'a pu conserver aucun ordre dans sa retraite ; une partie a été culbutée dans un marais, une partie dispersée dans les bois.
On a fait 1 000 prisonniers ; 600 hommes sont restés sur le champ de bataille ; 30 pièces de canon sont tombées au pouvoir de l'armée.
Voyant ainsi la déroute de ses gens, le prince Louis de Prusse, en brave et loyal soldat, se prit corps à corps avec un maréchal-des-logis (Guindey) du 10e régiment de hussards. “Rendez-vous, Colonel, lui dit le hussard ou vous êtes mort.” Le prince lui répondit par un coup de sabre ; le maréchal-des-logis riposta par un coup de pointe, et le prince tomba mort.
Si les derniers instants de sa vie ont été ceux d'un mauvais citoyen, sa mort est glorieuse et digne de regret ; il est mort comme doit désirer de mourir tout bon soldat. Deux de ses aides de camp ont été tués à ses côtés. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Saalfeld