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Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Valéry Giscard d'Estaing — communément appelé « Giscard » ou désigné par ses initiales, « VGE » —, né le 2 février 1926 à Coblence (Allemagne) et mort le 2 décembre 2020 VGED à Authon (France), est un homme d'État français, président de la République de 1974 à 1981.
Inspecteur des finances, il devient en 1955 directeur adjoint du cabinet d’Edgar Faure, président du Conseil, puis est élu l’année suivante député du Puy-de-Dôme. Sous la présidence du général de Gaulle, il est successivement secrétaire d'État aux Finances (1959-1962) et ministre des Finances et des Affaires économiques (1962-1966). Après son éviction du gouvernement, il exprime ses réserves envers le pouvoir gaulliste, en particulier lors du référendum de 1969, contribuant ainsi au départ du général de Gaulle. Durant la présidence de Georges Pompidou, de 1969 à 1974, il occupe à nouveau la fonction de ministre de l'Économie et des Finances. En parallèle, il fonde et préside les Républicains indépendants, qui constituent la deuxième composante de la majorité de droite.
Candidat à l'élection présidentielle de 1974, il élimine au premier tour le gaulliste Jacques Chaban-Delmas et l'emporte face au représentant de l'Union de la gauche, François Mitterrand, à l’issue d'un second tour marqué par une participation record dans l’histoire de France. À 48 ans, il devient le plus jeune président de la République depuis 1895. Prônant une « société libérale avancée », il fait voter l'abaissement de la majorité civile, la dépénalisation de l'interruption volontaire de grossesse, le divorce par consentement mutuel, l'élargissement du droit de saisine du Conseil constitutionnel et la fin de la tutelle de la télévision publique. Sa politique étrangère est marquée par le renforcement de la « construction européenne », par sa contribution au lancement du G7, ainsi que par l'implication militaire de la France dans la bataille de Kolwezi (Zaïre) et dans l'opération Caban (Centrafrique), qui renverse l’empereur Bokassa, qui sera à l’origine de l’« affaire des diamants ».
Tout en développant le projet de train à grande vitesse (TGV) et en relançant l'industrie nucléaire, il est confronté à des difficultés économiques alors que les Trente Glorieuses touchent à leur fin. En 1976, après la démission de Jacques Chirac, il nomme à la fonction de Premier ministre l’économiste Raymond Barre, qui mène jusqu'à la fin de son septennat une politique de rigueur très impopulaire. Malgré son positionnement centriste, Valéry Giscard d'Estaing se montre de plus en plus conservateur, en particulier sur l'immigration. Bien que sa majorité de droite ait remporté à la surprise générale les élections législatives de 1978 et qu’il ait longtemps été donné réélu pour un second mandat, il est battu par François Mitterrand à l'élection présidentielle de 1981, notamment à cause des réticences du RPR de Jacques Chirac à le soutenir.
Par la suite, il est réélu à l’Assemblée nationale et accède à la présidence du conseil régional d'Auvergne. Devenu président de l'Union pour la démocratie française (UDF), fondée durant son septennat, il est l’un des principaux dirigeants de l'opposition au pouvoir socialiste. Fervent partisan de l'Union européenne, il est député européen puis président de la Convention sur l'avenir de l'Europe. Il se retire en 2004 de la vie politique pour siéger au Conseil constitutionnel français, dont il est membre de droit en tant qu'ancien président de la République.
Auteur de plusieurs essais et romans, il est élu en 2003 à l'Académie française.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Val%C3%A9ry_Giscard_d%27Estaing
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KOLB | Bataille de Kolwezi |
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VGEM | VGE à l'academie |
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Das Deutschlandlied (Le Chant de l'Allemagne) ou Das Lied der Deutschen (Le Chant des Allemands) est un chant dont le troisième couplet a été l'hymne national de la république fédérale d'Allemagne, avant de devenir depuis 1990 celui de l'Allemagne réunifiée. Les paroles en ont été composées par l'écrivain August Heinrich Hoffmann von Fallersleben en 1841 sur l'île de Heligoland, sur la partition du deuxième mouvement du quatuor à cordes opus 76 no 3 de Joseph Haydn datant de 1797. Les trois couplets ont constitué l'hymne national de la république de Weimar de 1922 à 1933. Seul le premier couplet était chanté sous l'Allemagne nazie.
La mélodie pourrait être d'origine croate : les premières mesures sont assez similaires au début du chant populaire de Croatie Jutro Rano Ja Se Stanem. Elle a été adaptée par le compositeur autrichien Joseph Haydn en 1797 comme chant d'anniversaire pour l'empereur François II du Saint-Empire. Le titre est alors « Gott erhalte Franz den Kaiser » (« Dieu sauve l'empereur François »), fondé sur le modèle de Dieu sauve le Roi/la Reine ou God save the Queen/the King. Lorsque François II devient en 1804 l'empereur François Ier d'Autriche, le chant est adopté comme hymne impérial de l'Empire autrichien avec les paroles « Gott erhalte, Gott beschütze/ unsern Kaiser, unser Land […] » (« Dieu conserve, Dieu protège/ notre Empereur, notre pays […] »).
Il est le plus souvent connu aujourd'hui comme Chant des Allemands dans sa version de 1841, surtout pour la première ligne de son premier couplet, « Deutschland, Deutschland über alles ». Cependant, le troisième couplet a été défini en 1952 comme l'hymne national allemand par un échange de courriers entre le chancelier Konrad Adenauer et le président fédéral Theodor Heuss
Les mots « Deutschland, Deutschland über alles, über alles in der Welt. » doivent dans ce contexte être compris comme un appel aux souverains allemands à mettre de côté leurs querelles et à concentrer leurs efforts sur l'unification de l'Allemagne. En allemand standard, « über alles » signifie « par-dessus tout » dans le sens de priorité et non de primauté ou supériorité, ce qui serait « über allem ». De plus, à l'époque de Fallersleben, ce texte avait une connotation politique libérale, car l'aspiration à une Allemagne unie allait souvent de pair avec la réclamation de plus de libertés, comme la liberté d'expression, la liberté de la presse et autres Droits de l'homme.
Ainsi, les frontières de la « patrie allemande » que décrivent le premier couplet ne doivent nullement être considérées comme frontières politiques, mais marquent les limites de la langue et de la civilisation allemandes de l'époque. Cependant la volonté des nationalistes originels de réunir dans un même État tous les citoyens allemands (de culture allemande) fournira un modèle et un objectif aux pangermanistes du siècle suivant, le Großdeutschland.
Trente ans plus tard, en 1871, le chancelier Bismarck réalise le rêve d'unification allemande sous l'égide autoritaire de la Prusse et crée le IIe Reich. Les nécessités de la Realpolitik ont exclu de facto l'Autriche du nouvel État.
À la suite de la défaite allemande clôturant la Première Guerre mondiale, un nouveau régime plus démocratique succède à l'Empire. La République de Weimar, d'orientation sociale et libérale, fait l'expérience de la démocratie et accorde de nouveaux droits politiques et sociaux, accomplissant enfin le double souhait de Fallersleben. Les trois couplets du Deutschlandlied deviennent l'hymne national officiel en 1922. Cependant, le traité de Versailles a laissé un goût amer chez les vaincus. Dans les années suivantes se développe un sentiment d'injustice qui se transforme rapidement en désir de revanche, renforcé par la crise économique des années 1930. Le premier couplet est alors récupéré et utilisé par des partis nationalistes tel que le NSDAP et réajusté pour s'accorder avec leurs idéologies.
Ainsi « Deutschland, Deutschland über alles » est réinterprété par les nationaux-socialistes comme « L'Allemagne doit dominer le monde », et l'idée d'une patrie unifiée pour tous les Allemands devient un dogme « Heim ins Reich » (« retour [de territoires] au Reich »). L'idéologie nazie se réapproprie les aspirations pangermanistes dans leur forme la plus extrême pour justifier sa politique expansionniste et ses actes criminels. Sous le régime nazi, à l'occasion des cérémonies officielles, le premier couplet du Deutschlandlied est joué avant le Horst-Wessel-Lied, hymne du parti nazi.
En Allemagne de l'Ouest, alors que se reconstruit une nouvelle nation démocratique, toutes les connotations pangermanistes qui collent désormais au Deutschlandlied interdisent de continuer à utiliser les couplets nationalistes de l'ancien hymne. L'évocation de frontières orientales qui ne sont plus de fait celles de l'Allemagne peut aussi faire apparaître la première strophe comme revanchiste et cela même si la ligne Oder Neisse ne deviendra la frontière officielle de l'Allemagne qu'en 1989. Les territoires orientaux étant seulement sous administration provisoire polonaise et russe. Mais le chant conserve une grande valeur symbolique aux yeux de la population. Il est chanté officiellement en avril 1950, à Berlin, à l'initiative du chancelier Konrad Adenauer. Ce sujet sensible est à la source de disputes entre le chancelier fédéral Konrad Adenauer, conservateur et fidèle aux traditions, et le président fédéral Theodor Heuss, démocrate qui préfèrerait tirer un trait sur les éléments honteux du passé. On décide finalement de garder le chant comme hymne national, mais épuré de ses accents guerriers et références territoriales. Pour les occasions officielles il est donc réduit à son troisième couplet. L'ordre est confirmé par Theodor Heuss le 6 mai 1952. La dernière fois que la première strophe est chantée lors d'un événement officiel est à la suite de la victoire allemande pendant la finale de la coupe du monde de football de 1954 à Berne, par le public.
En Allemagne de l'Est, pour des raisons naturelles d'incompatibilité idéologique, le Deutschlandlied ne peut être repris. Les communistes est-allemands choisissent comme hymne national Auferstanden aus Ruinen de Johannes R. Becher et Hanns Eisler, dont le message est plus conforme à l'esprit soviétique.
Après la chute du mur de Berlin en 1989 et la réunification allemande en 1990, le troisième couplet, porteur de valeurs démocratiques modernes comme le respect du Droit, de la Liberté, ou la recherche du bonheur, est adopté comme hymne national de toute l'Allemagne. Il est confirmé le 19 août 1991 par une lettre du président Richard von Weizsäcker au chancelier Helmut Kohl. Les deux premiers ne sont pas interdits stricto sensu, mais ils ne sont jamais prononcés lors des événements officiels. Chanter ou utiliser le premier couplet est généralement perçu comme l'expression de vues politiques très à droite, voire ouvertement néo-nazies. Pour éviter toute confusion préjudiciable, les paroles sont rarement chantées.
Hors d'Allemagne, cette distinction est moins connue et provoque régulièrement des incidents diplomatiques et des discussions. Ainsi, lors de l'Euro 2008, la chaîne suisse SF sous-titre avec les paroles de l'hymne traditionnel (1er, 2e et 3e couplet) pendant l'hymne allemand (3e couplet uniquement), lors du match Autriche-Allemagne. « L'erreur est impardonnable » s'exprime SF. En 2011, les organisateurs des championnats du monde de canoë-kayak diffusent l'intégralité du chant après le titre d'Anne Knorr et Debora Niche. Lors de la Fed Cup de 2017 à Hawai, cette version de l'hymne a été jouée au début de la rencontre Allemagne-USA. En dehors du monde sportif, le chanteur Pete Doherty provoque un scandale en entonnant « Deutschland, Deutschland über alles » lors d'un concert organisé à Munich. Hué par le public, il se fait expulser de la scène, avant de s'excuser le jour même. Cette réaction fait douter du réalisme d'une scène de la série télévisée Pan Am ; dans l'épisode 3, Escale à Berlin, diffusé pour la première fois en 2011, l'hôtesse de l'air française Colette Valois chante le fameux premier couplet lors d'une réception à Berlin-Ouest en 1963 sans provoquer de scandale. Dans le monde diplomatique, l'erreur passe encore moins bien. Le programme officiel des cérémonies du 11 novembre 2009 à Paris – dont l'invitée d'honneur est Angela Merkel – mentionnait « l’hymne allemand : « Deutschland über alles » ». Le ministère de la Défense doit reconnaître l'erreur, qui est corrigée dans le programme final. L'année suivante, le président chilien Sebastian Piñera, écrit dans le livre d’or de la présidence allemande un texte en anglais puis la phrase en allemand « Deutschland über alles » sous les yeux du président allemand Christian Wulff. Il s’en excuse ensuite, déclarant ne pas être au courant de la signification historique que revêtait cette phrase en Allemagne.
Paroles
Seul le troisième couplet du chant constitue l'actuel hymne national allemand.
Paroles en allemand | Traduction en français |
---|---|
Premier couplet | |
Deutschland, Deutschland über alles, | L'Allemagne, l'Allemagne par-dessus tout, |
Deuxième couplet | |
Deutsche Frauen, Deutsche Treue, | Femmes allemandes, fidélité allemande, |
Troisième couplet Paroles officielles de l'hymne national allemand | |
Einigkeit und Recht und Freiheit | Unité et droit et liberté |
Mélodie
Anecdotes
La chanteuse Nico, qui fit partie du Velvet Underground en 1966-1967, reprit l'hymne national allemand (Das Lied Der Deutschen) sur son album The End, paru en 1974.
Dans l'épisode Fantasmes de Columbo, on peut en entendre la mélodie jouée au violon au cours de la réception donnée au conservatoire de musique (minutage 12 min 55 s).
Le thème du Deutschlandlied apparaît à plusieurs reprises dans la Symphonie triomphale que Bedřich Smetana a composée à l'occasion du mariage (1854) de l'empereur François-Joseph Ier d'Autriche avec Élisabeth de Wittelsbach. Cette inclusion de l'hymne impérial dans l'œuvre d'un compositeur tchèque, évocation qui ne manquait pas d'intention politique, fut diversement appréciée selon les époques.
|
Wilhelm Richard Wagner, né le 22 mai 1813 à Leipzig et mort le 13 février 1883 à Venise, est un compositeur, directeur de théâtre, écrivain, chef d'orchestre et polémiste allemand de la période romantique, particulièrement connu pour ses quatorze opéras et drames lyriques, dont les dix principaux sont régulièrement joués lors du Festival annuel qu'il a créé en 1876 et qui se déroule chaque été dans l'opéra de Bayreuth, conçu par lui-même pour l'exécution de ses œuvres. Il est aussi l'auteur de plus d'une vingtaine d'ouvrages philosophiques et théoriques.
Il compose lui-même la musique et le livret de ses opéras, dont Tristan und Isolde, considéré comme le point de départ des principales avancées que connaîtra la musique au XXe siècle, et L'Anneau du Nibelung, festival scénique en un prologue (L'Or du Rhin) et trois journées (La Walkyrie, Siegfried et Le Crépuscule des dieux), dont la conception bouscule délibérément les habitudes de l'époque pour aller, selon les propres termes de Wagner, vers un « art total », une œuvre d'art totale, un spectacle complet qui mêle danse, théâtre, poésie et arts plastiques, dans une mélodie continue utilisant des leitmotivs.
Sa vie bohème et fantasque lui fait endosser de multiples habits : révolutionnaire sans le sou, fugitif traqué par la police, homme à femmes, confident intime du roi Louis II de Bavière, critique et analyste musical, intellectuel travaillé par l'antisémitisme de son époque qui sera utilisé, après sa mort et dans un contexte entièrement différent, par les nazis ; son comportement et ses œuvres laissent peu de gens indifférents. Aussi doué pour nouer des amitiés dans les cercles artistiques et intellectuels que pour les transformer en inimitiés, sachant créer le scandale comme l'enthousiasme, il suscite des avis partagés et souvent enflammés de la part de ses contemporains. Ses conceptions artistiques avant-gardistes ont eu une influence déterminante dans l'évolution de la musique dès le milieu de sa vie. Richard Wagner est considéré comme l'un des plus grands compositeurs d'opéras du XIXe siècle et occupe une place importante dans l'histoire musicale occidentale.
Richard suit une scolarité chaotique, sa famille déménageant au gré des engagements de sa sœur Rosalie (1803 – 1837), actrice : Leipzig, Dresde, Prague. Son oncle Adolf Wagner (1774 – 1835), philologue, exerce une forte influence sur sa formation intellectuelle, Richard y lisant dans sa bibliothèque les œuvres d'Homère, de Shakespeare, Dante, Gœthe. Il nourrit d'abord l'ambition de devenir dramaturge. En 1827, la famille Wagner retourne à Leipzig où Richard prend entre 1828 et 1831 des leçons d'harmonie avec le professeur de musique Christian Gottlieb Müller. Ayant commencé à apprendre la musique, il décide de l'étudier en s'inscrivant le 23 février 1831 à l'université de Leipzig où il trouve en Christian Theodor Weinlig (1780 – 1842), alors Thomaskantor de l'église Saint-Thomas, le mentor selon ses vœux. Parmi les compositeurs qui exercent sur lui à cette époque une influence notable, on peut citer Carl Maria von Weber, Ludwig van Beethoven et Franz Liszt.
En 1833, Wagner achève l'un de ses premiers opéras, Les Fées. Cette œuvre, dans laquelle l'influence de Carl Maria von Weber est importante, ne sera pas jouée avant plus d'un demi-siècle, en 1888. À la même époque, Wagner réussit à décrocher un poste de directeur musical à l'opéra de Wurtzbourg puis à celui de Magdebourg, ce qui le sort de quelques ennuis pécuniaires. En 1836, il compose La défense d'aimer, ou la Novice de Palerme, un opéra inspiré d'une pièce de William Shakespeare, Mesure pour mesure. L'œuvre est accueillie avec peu d'enthousiasme.
La même année, le 24 novembre 1836, Wagner épouse l'actrice Minna Planer. Le couple emménage alors à Königsberg puis à Riga, où Wagner occupe le poste de directeur musical. Après quelques semaines, Minna le quitte, avec sa fille Nathalie qu'elle avait eue à l'âge de 15 ans, le 31 mai 1837 pour un autre homme qui la laisse bientôt sans le sou. Elle retourne alors auprès de Wagner, mais leur mariage entre dans un délitement qui se termine dans la souffrance trente ans plus tard.
Avant même 1839, le couple est criblé de dettes et doit fuir Riga pour échapper aux créanciers (les ennuis d'argent tourmenteront Wagner le restant de ses jours). Pendant sa fuite à Londres, le couple est pris dans une tempête, ce qui inspire à Wagner Le Vaisseau fantôme. Le couple vit ensuite quelques années à Paris (Maison Wagner à Meudon) où Wagner gagne sa vie en réorchestrant les opéras d'autres compositeurs
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
https://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_Wagner | |||||||||||||||||||||||||||
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Helmut Josef Michael Kohl , né le 3 avril 1930 à Ludwigshafen et mort le 16 juin 2017 dans la même ville, est un homme d'État ouest-allemand puis allemand, membre de l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU).
Entré au Parti chrétien démocrate dès 1946, il est le chef du gouvernement ouest-allemand puis allemand pendant seize ans, de 1982 à 1998.
Il parvient à mener à bien la réunification allemande en 1990, ce qui lui vaut le surnom de « chancelier de l’unité ».
Européen convaincu dès son adolescence, il participe à la construction européenne en tentant de mettre en place son grand projet des États-Unis d’Europe. Il contribue à l'instauration de l’Acte unique puis du traité de Maastricht, et est l'un des pères de l’euro, qu’il parviendra à imposer à une population allemande alors profondément attachée au mark. Proche de François Mitterrand, il favorise l'entente franco-allemande, comme lors du 22 septembre 1984, où il apparaît main dans la main avec le président français à l'ossuaire de Douaumont.
En 1998, la CDU/CSU est devancée aux élections fédérales par le SPD, conduit par Gerhard Schröder, qui lui succède à la chancellerie. Helmut Kohl est ensuite mis en cause dans l'affaire des caisses noires de la CDU, ce qui lui entraîne des ennuis judiciaires et le contraint à démissionner de la présidence d'honneur du parti en 2000. Il se tient ensuite en retrait de la vie politique.
Troisième enfant d'une famille catholique et conservatrice, Helmut Kohl perd son frère aîné au cours de la Seconde Guerre mondiale. Dans les dernières semaines de la guerre, alors qu'il a 15 ans, il est lui aussi enrôlé mais ne participe à aucun combat. En 1946, il adhère à la toute nouvelle Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU) et participe à la création l'année suivante de la section de la Junge Union (JU) à Ludwigshafen.
Après l'obtention de son Abitur en 1950, il s'inscrit aussitôt à l'université Johann Wolfgang Goethe de Francfort-sur-le-Main pour y étudier le droit. En 1951, il choisit de poursuivre ses études à l'université de Heidelberg, où il est diplômé en histoire et sciences politiques
.
Helmut Kohl est marié deux fois. En 1960, il épouse Hannelore Renner (née en 1933 et morte suicidée en 2001), avec qui il a deux fils : Walter Kohl (né en 1963) et Peter Kohl (né en 1965). En 2008, il se marie à Maike Richter, née en 1964, qui est donc sa cadette de 34 ans.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Helmut_Kohl
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L'Est Républcain du 28 janvier 2003
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Le Leopard 2 est un char de combat allemand développé initialement pour remplacer les M48 Patton utilisés par la Bundeswehr et évoluer aux côtés du Leopard 1 déjà en service. Le Leopard 2 surpassait ce dernier dans le domaine de la mobilité, de la protection et de la puissance de feu. Sa bonne réputation est reconnue au niveau international
Historique
En 1969, les trois séries d'essais des prototypes du futur char de combat MBT-70 américano-allemand démontrèrent que ce prototype, hautement sophistiqué, était devenu trop lourd. La prochaine étape du processus de développement allait donc devoir porter sur la refonte du char afin de réduire son poids. Néanmoins, aucun des deux pays ne parvinrent à un accord et le programme MBT-70 fut définitivement stoppé le 20 janvier 1970 après avoir coûté huit cents trente millions de deutschemark. Les États-Unis et l'Allemagne de l'Ouest décidèrent donc, chacun, de développer de leur propre côté, leurs chars de combat respectifs.
De 1965 à 1967, Porsche s'était vu accorder un contrat visant à concevoir des améliorations à apporter au Leopard 1, tout juste entré en service. Ce programme baptisé Léopard Doré (en allemand, Vergoldeter Leopard) avait pour but de rendre les futures versions du Léopard 1 aussi compétitives que le MBT-70.
En 1967, lorsque les premières tensions entre les États-Unis et l'Allemagne de l'Ouest apparurent, le Ministère fédéral de la Défense décida de poursuivre le programme Léopard Doré parallèlement au développement conjoint du MBT-70. Krauss Maffei fut choisi comme maître d'œuvre, Porsche était chargé de concevoir le châssis tandis que Wegmann s'occupait de la tourelle. Deux prototypes du Keiler (sanglier) furent fabriqués en 1969 et 1970 sous l'appellation ET 01 et ET 02.
Le Keiler possédait une tourelle aux formes anguleuses avec un masque en pointe de flèche. Utilisant la méthode d'assemblage par mécanosoudure, la tourelle était recouverte d'un blindage espacé constitué d'une carapace en acier haute dureté. L'armement consistait en un canon à âme lisse de 105 mm tirant des obus-flèches. Son glacis présentait une inclinaison importante et la motorisation était assurée par un moteur V10 diesel MB 872 couplé à une boîte de vitesse automatique ZF 4 HP 400. Le moteur MB 872 était une version raccourcie à dix cylindres du moteur V12 diesel MB-873 du KPz-70.
En fin 1969, l'Office fédéral allemand des techniques de l'armement et de l'approvisionnement lança une étude dans le but de ré-utiliser les composants développés durant le programme MBT-70 sur une version modifiée du Keiler appelée Eber (verrat). L'Eber reprenait notamment le canon XM150 de 152 mm du MBT-70 ainsi que le canon-mitrailleur de 20 mm monté sur un tourelleau télé-opéré.
En début 1970, Helmut Schmidt et le Ministère fédéral de la Défense recommandèrent de poursuivre le développement du Léopard Doré mais en adoptant, cette fois-ci, le moteur V12 diesel du KPz-70. Dix prototypes armés d'un canon lisse Rheinmetall de 105 mm suivi de sept autres armés d'un canon lisse de 120 mm furent commandés, Krauss Maffei fut encore une fois, choisi comme maître d'œuvre. Seize châssis (portant l'appellation de PT 1 à PT 17) et dix-sept tourelles furent construit entre 1972 et 1974. Une version armée du canon XM150 de 152 mm du MBT-70 baptisée Leopard 2 FK (FlugKörper ; missile) fut envisagée mais le projet fut annulé en 1971.
Appelés Leopard 2 K (Kanone ; canon), ces prototypes reprenaient une partie des équipements de motorisation hydraulique de la tourelle du MBT-70 ainsi que ses galets de roulement, ses chenilles, son moteur et sa boîte de vitesses. Mais contrairement à ce dernier, le Leopard 2 K retournait à une configuration classique d'équipage à quatre hommes avec pilote en châssis. Reprenant l'architecture du Keiler, le Leopard 2 K devait respecter l'indice de classement OTAN MLC 50 (masse inférieure à 45 tonnes). En dehors de l'armement, ces prototypes se différenciaient aussi par leurs châssis : (modèle de chenilles, configuration du groupe motopropulseur, nombre de galets et suspensions, etc.).
Les essais de ces matériels se déroulèrent en Allemagne de l'Ouest de 1972 à 1974 à Münster et à Meppen. De février à mars 1975, quatre Leopard 2 K effectuèrent des tests climatiques en conditions hivernales à Shilo, au Canada et en conditions désertiques à Yuma, aux États-Unis du mois d'avril à mai.
Il s'est avéré que les prototypes Leopard 2 K étaient entre 1,5 tonnes et 5,5 tonnes plus lourds que la limite des 45 tonnes imposées. Wegmann développa donc une nouvelle tourelle, ayant le même blindage mais plus légère surnommée Spitzmaus (musaraigne) en raison de sa forme pointue. La tourelle Spitzmaus amena des contraintes en termes de volume disponible sous blindage qui empêchèrent de monter le viseur télémétrique EMES-12 qui, ayant une base de 2 m, était trop large pour être monté. Leitz et AEG-Telefunken trouvèrent une solution en développant un télémètre à corrélation électronique EMES-13 ayant une base d'à peine 35 cm permettant son installation à l'avant-droite de la tourelle.
Parallèlement, les premières analyses de la guerre du Kippour démontraient clairement que les chars de combat devaient être à l'avenir mieux blindés afin de contrer les missiles antichars. Le cahier des charges fut modifié afin de faire passer l'indice de classement OTAN de MLC 50 à MLC 60 (54 tonnes). La tourelle N°14 fut modifiée pour accueillir un blindage composite capable de résister, à 1 500 m, aux obus-flèches de calibres de 115 mm et 120 mm ainsi que des obus explosifs à charge creuse de 120 mm. La création de cette tourelle a représenté une percée dans le développement du Leopard 2 et constituait un premier pas vers le Leopard 2 AV.
En 1973, un processus de négociation s'ouvrit entre les États-Unis et l'Allemagne de l'Ouest dans le but de standardiser certains des composants de leurs futurs chars de combat respectifs. Ces négociations aboutirent à un mémorandum d'entente qui fut signé le 1er décembre 1974 et un amendement en juillet 1976. Un châssis du Leopard 2 K, le PT 07, fut vendu et livré aux États-Unis en février 1973 afin d'être évalué par l'US Army au terrain d'essai d'Aberdeen. Une partie du mémorandum d'entente consistait en une série de tests comparatifs entre le prototype PT 07 du Leopard 2 K et les deux prototypes du XM1.
Afin de répondre aux caractéristiques de performances établies par le XM1 (niveau de protection ballistique, compartimentation des munitions avec utilisation de panneaux anti-explosion), Krauss-Maffei fut chargé de mener une étude visant à modifier le prototype du Leopard 2, en réalisant le moins de changements possibles et en respectant les contraintes liées aux coûts.
Afin de satisfaire aux exigences américaines du mémorandum d'entente, Porsche, Krauss-Maffei et Wegmann conçurent le Leopard 2 AV (Austere Version ; version austère) ou (American Version ; version américaine). La tourelle avait été conçue sur l'expérience acquise avec la tourelle T 14 mod. mais intégrait une conduite de tir moins sophistiquée. Le châssis intégrait dans sa pointe avant un réservoir de carburant intercalé entre du blindage composite. Les déports de caisse étaient désormais à bords droits.
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
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Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
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Le château de Neuschwanstein se dresse sur un éperon rocheux haut de 200 mètres près de Füssen dans l'Allgäu. Le roi Louis II de Bavière l'a fait construire au XIXe siècle. C'est aujourd'hui le château le plus célèbre d'Allemagne, visité chaque année par plus d'un million de touristes.
Genèse et construction
Lettre de Louis II à Richard Wagner de Guiguère, 13 mai 1868 :
« Il est dans mon intention de reconstruire la vieille ruine du château de Hohenschwangau près de la gorge de Pöllat dans le style authentique des vieux châteaux des chevaliers allemands, et je vous confesse que je me languis de vivre ce jour (dans 3 ans) ; il y aura plusieurs salles confortables et chambres d'hôtes avec une vue splendide du noble Säuling, les montagnes du Tyrol et loin à travers la plaine ; vous connaissez l'hôte vénéré que je voudrais voir là ; l'endroit est un des plus beaux qu'on puisse trouver, sacré et inaccessible, un digne temple pour l'ami divin qui a apporté le salut et la bénédiction au monde. Il vous rappellera également Tannhäuser (Salle des chanteurs avec une vue du château dans le fond), Lohengrin (cour de château, couloir ouvert, chemin vers la chapelle) ; ce château sera de toute manière plus beau et habitable que Hohenschwangau qui est plus loin vers le bas et qui est profané chaque année par la prose de ma mère ; ils auront leur vengeance, les dieux profanés, et viendront vivre avec nous sur les hauteurs élevées, respirant l'air du ciel. »
En 1867, lors d’un voyage en France, Louis II visita le château de Pierrefonds. L’idée de mélanger ce style architectural néo-gothique à celui, médiéval, de la Wartburg en Thuringe donna un résultat flamboyant.
Neuschwanstein fut construit sur l'emplacement de deux anciens châteaux-forts, Vorderhohenschwangau et Hinterhohenschwangau. Pour pouvoir élever le château de ses rêves, Louis II fit dynamiter la montagne afin d'abaisser de 8 mètres le socle des anciens châteaux. Ce n'est qu'après la construction de la route et de l'installation de l'eau courante que la première pierre fut posée, le 5 septembre 1869. Les travaux furent dirigés par l'architecte Eduard Riedel et décorés par Christian Jank, un décorateur de théâtre. La construction du « nouveau rocher du cygne » (traduction de Neuschwanstein) a nécessité des quantités énormes de matériaux, par exemple sur les deux seules années 1879 et 1880 : 465 tonnes de marbre de Salzbourg, 400 000 briques, 3 600 m3 de sable et 600 tonnes de ciment2. En 1884, Louis II s'établit dans le palais. Deux années plus tard, après sa mort mystérieuse, le château fut ouvert au public, bien qu'il ne fût pas encore terminé à cette époque
Le projet initial de Louis II et Riedel était plus ambitieux, mais l'État bavarois décida de ne pas poursuivre les travaux à la mort du roi.
Architecture
Le château de Neuschwanstein est construit en grande partie dans le style roman tardif du début du xiiie siècle. On le remarque dans la construction du bâtiment dans son ensemble aussi bien que dans son ornementation : portails en plein cintre, les arcades des fenêtres et des tours, la position des colonnes et des baies vitrées et des pinacles. Les salles d'habitation du roi et les salles d'apparat des troisième et quatrième étages étaient plus ou moins achevées en 1886. Les chambres du deuxième étage sont toujours en briques nues et ne sont pas visitées. Des éléments néo-gothiques et néo-byzantins (la salle du trône) sont également présents. À ce titre, le château est un exemple d'architecture éclectique de l'époque romantique. C'est aussi l'exemple typique d'historicisme en architecture.
Il comporte environ 200 pièces d'une superficie totale de 6 000 m2. Quinze sont aménagées
.
Le hall d'entrée est divisé en deux nefs. Les voûtes d'arêtes sont ornées de peintures décoratives évoquant le Siegfried de Richard Wagner. Le plancher est recouvert de tuiles de Mettlach. À gauche du couloir, derrière les fenêtres doubles en plein cintre, se trouve le quartier des domestiques.
La salle du trône représente la salle du Graal de Parsifal. Le décorateur Eduard Ille et l'architecte Julius Hofmann l'ont conçue dans le style byzantin, inspiré par l'église Sainte Sophie, à Constantinople (aujourd'hui Istanbul). La salle du trône, sur deux étages, avec sa série de piliers en imitation de porphyre et de lapis-lazuli, a été achevée l'année de la mort du roi (1886). Sous la demi-coupole, dans une alcôve dorée, on atteint la plate-forme du trône par une volée de marches de marbre blanc. Le trône lui-même, conçu en or et en ivoire, n'a jamais été réalisé, car le roi est mort avant. La plate-forme est encadrée par des peintures représentant les douze apôtres, et derrière la plate-forme, on peut voir un motif de lions d'or, symbole de la Bavière. Sur fond doré sont représentés six rois européens du Moyen-Âge canonisés (de gauche à droite : Casimir de Pologne, Étienne de Hongrie, Henri II du Saint-Empire, Louis IX de France, Ferdinand III de Castille, et Édouard le Confesseur qui symbolisent l'idéal du chevalier, soldat du Christ. À noter que Louis II était né le jour de la fête de son saint patron.
La salle à manger en chêne sculpté est décorée avec des peintures de Ferdinand von Piloty et Josef Aigner. On y voit des figures de «Minnesinger » et des scènes de la Wartburg, au moment du mythique concours de chant 1207. Sur la porte à droite on voit Wolfram von Eschenbach, l'auteur de Parsifal et Lohengrin. La décoration intérieure de la salle est due à Julius Hofmann. La sculpture de la table montre Siegfried combattant le dragon — un cadeau d'artistes de Munich à Louis II.
À la différence des autres chambres, la chambre à coucher du roi est magnifiquement sculptée dans le style néogothique. Quatorze sculpteurs sur bois ont travaillé pendant 4 ans et demi, dit-on, pour réaliser ce décor. Le lit du monarque est couvert de draperies richement brodées. Les peintures murales illustrent l'histoire de Tristan et Isolde, qui avait impressionné le jeune roi de 20 ans dans la version opéra de Wagner. Un ruisseau situé au-dessus du château apporte l'eau qui coule directement à la table de toilette.
Attenant à la chambre, se trouve une petite chapelle, dédiée au Saint Patron du roi, saint Louis. Richement sculpté, l'autel est encastré dans le mur. Un retable représente des scènes de la vie de saint Louis. Les vitraux à droite montrent Saint-Louis recevant les derniers sacrements.
Le cabinet de toilette est couvert de lambris de chêne relativement simples, et les treillages peints sur le plafond donnent l'impression d'une ouverture de la salle vers le ciel. Les peintures murales illustrent la vie et l'œuvre de Walther von der Vogelweide et Hans Sachs. Après le Siegfried du hall d'entrée, et le Tristan de la chambre, cette salle est à nouveau consacrée à l'univers wagnérien avec les Maîtres chanteurs de Nuremberg.
Richement décoré, le salon, avec son annexe « le coin du cygne », est entièrement consacré à la légende du chevalier Lohengrin, qui avait une importance considérable chez Louis II. Les grandes peintures murales d'Hauschild et von Heckel dépeignent le « Miracle du Graal » et l'« Arrivée de Lohengrin à Anvers ». Louis II, jeune prince était tellement imprégné par l'opéra de Wagner Lohengrin qu'il s'était totalement identifié au chevalier au cygne, et n'hésitait pas à se déguiser en Lohengrin. La tragédie de Lohengrin fut sa solitude essentielle. Ce fut également le sort du roi.
Le cabinet de travail de style gothique du roi est rempli de références à l'histoire du château de Wartburg. Les peintures, serties dans des panneaux muraux finement sculptés, sont l'œuvre de Josef Aigner et illustrent la légende de Tannhäuser et le concours de chant de la Wartburg.
La cuisine, conservée telle quelle, montre comment la technologie moderne a été intégrée à l'atmosphère du Moyen Âge présente dans les étages supérieurs. L'équipement comprend notamment une installation d'eau courante chaude et froide et un système de broches à rôtir automatique, car malgré ses rêveries, le roi n'était pas l'ennemi du progrès technique (surtout s'il lui permettait de concrétiser ses rêves).
Artistes ayant travaillé au château de Neuschwanstein
Joseph Matthäus Aigner : peinture
A. Diessl : sculpture
Georg von Dollmann : architecture et génie civil
Julius Frank : peinture
Wilhelm Hauschild : peintures murales
August von Heckel : peinture
Julius Hofmann : architecture
Eduard Ille : peinture
Christian Jank : architecture
Joseph Gabriel Mayer : vitraux
Moradelli (Atelier de Munich) : lustres, ferrures de portes
Josef Munsch : peintures
Philipp Perron : sculptures
Anton Pössenbacher : mobilier
Ferdinand von Piloty : peintures
Eduard Riedel : architecture et génie civil
August Spieß : peintures
Villeroy et Boch : vaisselle
Wolenweber : lustres et candélabres
Le Marienbrücke
On peut pleinement apprécier le paysage romantique des environs du château en allant sur le Marienbrücke, pont qui surplombe de 92 m le fond de la gorge de la Pöllat. Il s'agit d'un pont en porte-à-faux enjambant la chute d'eau haute de 45 m. Le pont, originellement en bois, porte le nom de la mère de Louis II, la reine Marie, princesse de Prusse. En 1866, le fer a remplacé le bois.
Dépôt nazi pour les œuvres pillées en France
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le château sert de dépôts de l'ERR : 21 903 objets d'art dont 5 281 tableaux y sont stockés. En 1944, la majorité des œuvres sont transférées par des hommes de l'ERR vers une région plus sûre et cachée dans une mine de sel de la montagne Altaussee. Le 28 avril 1945 l'Armée américaine atteint le château. Malgré les transferts, 1 300 tableaux des musées de Bavière et de nombreuses œuvres saisies en France s'y trouvent encore, ainsi que toutes les archives de l'ERR5. Le film américain Monuments Men retrace l'action du groupe Monuments, Fine Arts, and Archives program chargé de retrouver les œuvres d'art volées par les nazis, notamment au château de Neuschwanstein .
Tourisme
On compte en moyenne de 1,3 million à 1,4 million de visiteurs chaque année. Chaque été, plus de 6 000 visiteurs par jour se bousculent vers les différentes pièces, prévues initialement pour accueillir une unique personne. La visite peut être complétée par la projection d'un film sur la vie de Louis II de Bavière.
L'État libre de Bavière dépense environ 132 millions d'euros chaque année pour son entretien et l'amélioration des services aux visiteurs. Néanmoins, cela représente peu face aux profits que Neuschwanstein génère, soit près de 700 millions de dollars chaque année.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Neuschwanstein
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MAN SE (Maschinenfabrik Augsburg-Nürnberg, Societas Europaea), anciennement MAN AG, est un constructeur de machines et véhicules industriels dont le siège social est à Munich en Bavière, Allemagne. La société faîtière MAN SE est cotée sur l’indice boursier allemand DAX.
Les sociétés du groupe MAN fabriquent des camions, des bus, des moteurs diesel et des turbomachines. Le groupe exploite des usines en France, en Autriche, en Suisse, au Danemark, en Pologne, en Turquie, en Afrique du Sud, au Brésil, au Mexique, en Inde et en Chine. L’un des principaux sites de production de moteurs diesel est basé à Saint-Nazaire.
Outre l'Europe, l'entreprise réalise des ventes en Amérique latine, en Russie, en Afrique, en Chine et dans le reste de l'Asie. Le montant total des recettes réalisées en France avoisinait les 460 millions d’euros en 2009.
En juillet 2011, MAN a pour principal actionnaire Volkswagen, qui prend 53,7 % du capital. En 2017, le Groupe Volkswagen possède 75,73 % de Man.
https://fr.wikipedia.org/wiki/MAN_SE
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Le Scharnhorst est un croiseur de bataille de la Kriegsmarine lancé le 3 octobre 1936 dans le port de Wilhelmshaven. En compagnie du Gneisenau, son sister-ship de la classe Scharnhorst, il croise d'abord dans les eaux de Norvège, puis en Atlantique où il traque les convois alliés. Réfugié dans les fjords de Norvège à partir de 1942, il est détruit et coulé par une escadre de la Royal Navy en effectuant une mission, le 26 décembre 1943, aux environs du cap Nord.
Le 22 décembre 1943, le Scharnhorst sort en compagnie de cinq destroyers à la rencontre d'un convoi allié repéré par une reconnaissance aérienne, le convoi JW55B en direction de Mourmansk. Le Tirpitz est en réparation et ne participe pas au raid. Le Konteradmiral Erich Bey, habituellement à la tête d'une flotte de destroyers, commande le groupe Scharnhorst car le Generaladmiral Oskar Kummetz est gravement malade. Dans la matinée du 26, après s'être séparé des destroyers, le Scharnhorst se retrouve face aux croiseurs de la 10e escadre (Burnett) : HMS Belfast, HMS Sheffield, HMS Norfolk. C'est une surprise pour les allemands car le convoi était signalé sans réelles défenses. Le croiseur allemand s'échappe à 10 h 20 de ce premier engagement grâce à son puissant avantage en termes de vitesse. Le contre-amiral Erich Bey décide malgré tout de poursuivre l'attaque car l'opposition n'est pas trop importante. Il prend cap au nord, en plein sur la route que devra croiser le convoi JW 55B.
L'amiral Fraser qui commande alors la Home Fleet s'inquiète pour le convoi : il n'a rien à opposer au croiseur de bataille allemand qui se trouve entre l'escorte et le convoi. Néanmoins, l'Allemand ne connait pas la position précise du convoi et la visibilité est médiocre. Pendant ce temps-là, les croiseurs britanniques sont rejoints par la 36th Destroyer Division et reprennent le contact avec le croiseur allemand vers midi, provoquant plusieurs échanges de tirs. Une fois de plus, le Scharnhorst se retire. Surpris et excédé par cette opposition plus tenace que prévu, le contre-amiral Erich Bey décide de regagner sa base pour ne pas risquer son bâtiment alors dangereusement privé de tout appui. Il met cap au sud, ce qui va le mener droit dans un piège.
Les Britanniques tiennent le contact radar et s'assurent que le Scharnhorst, faisant route au sud-ouest, croise la route du cuirassé HMS Duke of York qui est accompagné du croiseur léger HMS Jamaica. Le cuirassé obtient un contact radar à plus de 40 kilomètres, peu après 16 h, et engage le combat à 16 h 50. Le Scharnhorst est alors surpris une 3e fois et se retrouve nettement surclassé par les bordées des dix pièces de 356 mm du cuirassé de classe King George V. Les deux tourelles avant du Scharnhorst sont mises hors de combat, le privant de six de ses neuf canons principaux. Sa vitesse lui permet toutefois d'échapper encore à ses poursuivants qui croient alors le combat terminé vers 18 h 30. Pourtant, Erich Bey envoie un message solennel au Führer lui assurant qu'il combattra « jusqu'au dernier obus ». En effet, le Scharnhorst a perdu son dernier atout : une des dernières bordées du Duke of York a endommagé ses chaudières, réduisant fortement sa vitesse et permettant au Duke of York de le rejoindre. Après un duel d'artillerie qui dure au total plus de deux heures (les Britanniques tirent plus de 2 000 obus), les pièces du Scharnhorst deviennent définitivement silencieuses à 19 h 16. Les destroyers et croiseurs s'approchent et le torpillent à plusieurs reprises (22 torpilles sont tirées). Touché à l'avant le Scharnhorst coule, pavillon haut, à environ 19 h 45. Sur les 1 968 hommes d'équipage, seuls 36 survivants seront repêchés dans les eaux glacées de l'Arctique par les contre-torpilleurs Scorpion et Matchless. Quant au convoi JW55B, il arrive sans dommage à Mourmansk.
La Kriegsmarine perd un de ses navires les plus puissants, après sept ans de services dont quatre de guerre où il avait fait régulièrement parler de lui. Il avait créé un véritable malaise d'insécurité chez les Britanniques, sa vitesse lui conférant une sorte d'invulnérabilité et de capacité à frapper à tout moment. La campagne du printemps 1941 avait fait craindre le pire aux Britanniques quant à l'effet désastreux qu'aurait le Bismarck s'il venait à percer dans l'Atlantique.
La Kriegsmarine n'a alors plus de navires de ligne opérationnels, le grand cuirassé Tirpitz étant hors de combat, devenu malgré lui le « Roi solitaire des mers du Nord ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/Scharnhorst_(1936)
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Attentat annulé du 26 décembre 1943
L'attentat du 26 décembre 1943 fut un attentat organisé par Claus von Stauffenberg afin d'éliminer Hitler dans une réunion, mais celle-ci fut annulée à la dernière minute, et l'attentat dut être annulé. Claus von Stauffenberg a réussi à faire un véritable attentat le 20 juillet 1944.
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