Les mers et océans - La Mer des Sargasses -

Publié à 16:10 par acoeuretacris Tags : mers sargasse
Les mers et océans - La Mer des Sargasses -
 
La Mer des Sargasses 
 
La mer des Sargasses est une énorme masse d’eau qui se situe dans la partie occidentale de l’océan Atlantique Nord, au sud-est des Bermudes. 
 
Au temps de la marine à voile, la mer des Sargasses a constitué un piège redouté. Cette zone maritime était synonyme de disparition et de mort lente. 
 
Le fait que la mer des Sargasses soit à proximité de ce que l’on a appelé le triangle des Bermudes a bien sûr alimenté de nombreuses légendes. 
 
Cette mer est devenue le cimetière des bateaux perdus, un enfer immobile dont nul ne pouvait s’échapper. 
 
 
Configuration de la mer des Sargasses 
 
Ce sont les Portugais qui, pour la première fois au 15e siècle, font mention de la mer des Sargasses. Christophe Colomb en parle également lors de son premier voyage en 1492. 
 

La mer des Sargasses doit son nom à une algue géante de couleur brune, genre sargassum, qui flotte à la surface sous forme de paquets qui peuvent s’étendre sur de grandes superficies. 
 
 
 
 
Sargassum sp. By Wildsingapore 
 
 
Cette masse d’eau a une superficie d’environ 5,2 millions de km². La profondeur maximale est de 7000 m. 
Cette mer  sans rivages est animée d’un mouvement anticyclonique généré par les trois courants qui la bordent : 
  • A l’est, le courant des Canaries dirigé vers le sud 
  • Au sud, le courant nord-équatorial dirigé vers l’ouest 
  • Au nord-ouest, le Gulf Stream dirigé vers le nord-est 
Sous l’effet de la force de Coriolis, le mouvement de ces courants fait converger les eaux vers le centre de la mer des Sargasses. 

Au centre, le niveau de surface est supérieur d’environ un mètre à celui observé sur la côte Est des Etats-Unis. 
Des périodes sans vent peuvent durer pendant des mois. On comprend mieux pourquoi les marins craignaient tant cette zone. Les voiliers, empêtrés dans les algues, ne pouvaient s’en dégager faute de vent. 
En été, la salinité est plus importante car les pertes par évaporations sont plus fortes. L’eau chaude et salée qui se forme à la surface empêche les remontées d’eaux froides riches en nutriments. 

Le plancton est donc assez rare dans cette zone. 
 
 
 
 
Un beau coucher de soleil sur la mer des Sargasses . By Cool Skipper 
 
 
Cependant, il ne faut pas croire que cette mer est vide. Les algues abritent une faune variée : anguilles, tortues, crabes ou poissons. 
 
La mer des Sargasses est également la zone où viennent se reproduire les anguilles d’Europe et d’Amérique.
Vers 10-15 ans, les anguilles qui vivent dans les rivières d’Europe et de l’est des Etats-Unis entreprennent une longue migration.
 

A l’issue de ce voyage, elles se reproduisent et meurent dans la mer des Sargasses. 
 
 
Réalité et mythes sur la mer des Sargasses 
 
Lorsque Christophe Colomb découvre les algues à la surface de l’eau, il pense que la terre n’est plus loin. Heureusement pour lui et ses hommes, cette erreur n’a pas eu de conséquences tragiques. 
Des dizaines de voiliers se sont perdus dans cette zone, piégés par les algues. Certains ont réussi à s’en échapper, non sans mal. 
 
L’histoire de l’Herat est un bon exemple de l’enfer vécu par les marins. Ce trois-mâts italien est parti de Gulport, dans le Mississippi, le 19 juillet 1912, pour Buenos Aires. 
Le voilier est victime d’une tempête qui l’entraîne dans la zone des Sargasses. Après la tempête, c’est le calme plat. Le navire est entouré d’algues ; la mer est recouverte de débris, troncs d’arbres et débris de bateaux. 
Il reste ainsi immobile pendant deux mois. Puis, le vent se remet à souffler mais rapidement, il tourne et ramène le voilier à son point de départ. 

L’attente dure à nouveau 4 mois. Alors que les marins se croient perdus et que les vivres sont épuisées, le vent se lève à nouveau et le voilier parvient enfin à se dégager du piège. 
 
 
 
 
Illustration sur la mer des Sargasses. By J.S Clark 
 
 
L’ Herat est arrivé dans le port de Bridgetown sept mois après son départ. 
 
Les Anglais ont surnommé le lieu la « latitude des chevaux » en souvenir des équipages qui devaient sacrifier leurs montures apportées aux Conquistadors quand ils restaient bloqué trop longtemps. 
 
En 1884, le vapeur anglais Britannia a découvert dans les Sargasses un voilier avec des cadavres à son bord. Le navire était si rongé par les éléments naturels que l'identification a été impossible. 
 
De nombreuses légendes sont attachées à la mer des Sargasses. En 1968, le film fantastique Le Peuple des Abîmes (The Lost Continent de Michael Carreras ) met en vedette des naufragés perdus dans cette zone. Ils se retrouvent face à des crustacés géants, à des algues carnivores et rencontrent des descendants de conquistadors bloqués depuis des siècles dans cet enfer liquide. 
 
Les cimetières marins sont, comme il se doit, remplis de fantômes. Il existe d’ailleurs, dans le monde, d’autres cimetières marins moins connus, le détroit de Bass, situé entre l’Australie et la Tasmanie ou le cimetière des cap-horniers, situé entre le cap Horn et l’Antarctique. 

Grands chefs Indiens - Cochise -

Publié à 14:27 par acoeuretacris Tags : indien chef
Grands chefs Indiens - Cochise -

COCHISE - Shi-ka-she

1812 - 1874
Chef Apache (Chiricahua)

Né vers 1812, Cochise fut le chef du groupe Chokonen de la tribu Apache Chiricahua qui mène alors une existence semi-nomade entre les territoires de l'actuel Arizona et du Nouveau Mexique. Devenu Chef Chiricahua il ne fut pas, dès le début, hostile aux blancs.

 

En 1861, Cochise et quelques-uns des siens se rendent chez les soldats pour se disculper d'un enlèvement d'enfant dont on les accuse. (Plus tard, on apprit qu'une autre bande d'Indiens l'avait capturé). Le lieutenant George Bascom accusa très vite Cochise et voulut l'arrêter, malgré les dires de Cochise sur son innocence. De ce fait, ce dernier s'échappa avec sa femme mais le lieutenant fit pendre les indiens qui l'avaient accompagné. Dès lors, Cochise rejoint Mangas Coloradas pour combattre les blancs.

 

Après plusieurs semaines de combat, deux compagnies de dragon conduisirent les Apaches qui restaient au Mexique, où ils les massacrèrent. Bascom fit pendre tous les otages masculins, dont le frère de Cochise. En représailles, les Apaches tuèrent près de 150 blancs et mexicains sur une période de deux mois. Vers la fin de 1861, les soldats quittèrent la région de Chiricahua, pour partir à la guerre de Sécession à l'Est. Bascom mourut plus tard au cours d'une bataille, fauché par un boulet de canon.

 

Pendant près de dix années, ses raids violents, savamment conçus et exécutés, contre les fermiers, les mines, les diligences et les soldats américains, le font entrer dans la légende de la résistance indienne.

 

En 1865, la guerre de Sécession étant terminée, de nouvelles forces militaires sont envoyées dans l'Ouest pour en finir avec la guérilla Apache. La troupe de Cochise, très mobile, se réfugiant dans les collines entre deux raids parvient à tenir l'armée en échec jusqu'en 1871.

 

Au matin du 30 avril 1871, 150 mercenaires Anglais, Mexicains et Indiens Papago attaquèrent un camp Indien endormi, où ils massacrèrent une centaine d'innocents, des femmes et des enfants pour la plupart. Les survivants furent placés en esclavage.

 

Le président américain, Ulysse S. Grant, fut indigné par cet épisode, et envoya une commission de paix en Arizona, conduite par le général Oliver Howard et Vincent Coyler. Howard arrangea également une rencontre avec Cochise à l'automne, grâce à l'intervention de Thomas Jeffords.

 

Cochise était amer, mais réalisait qu'il menait un combat perdu d'avance. Après onze jours de négociation, le général accorda à Cochise une réserve sur les terres Chiricahua, avec Jeffords en tant qu'agent. En contrepartie, Cochise tint parole, son peuple vécut paisiblement jusqu'à sa mort en 1874. A partir de cette date, le gouvernement brisa le traité signé par Cochise et déplaça sa tribu de leurs montagnes vertes vers le désert aride de l'Arizona.

 

Le plus jeune fils de Cochise, Naiche, et Geronimo s'enfuirent avec la tribu et se cachèrent dans les montagnes de Chiricahua. Ils réussirent à rester libres pendant dix ans, ne se rendant finalement qu'en 1886.

Grands chefs Indiens - Chef Joseph -

Publié à 14:05 par acoeuretacris Tags : indien chef
Grands chefs Indiens - Chef Joseph -

Chef Joseph


( Hin-mah-too-yah-lat-kekt )
1840 - 1904

 

Chef des Nez Percés

La tribu des Nez Percés était une nation pacifique, qui s'étendait de l'Idaho au nord de l'État de Washington. Elle a maintenu de bonnes relations avec les blancs après l'expédition de Lewis et Clark. Joseph a passé la majeure partie de son enfance dans une mission tenue par les missionnaires Chrétiens.

En 1855, le père de Chef Joseph,

Old Joseph, signa un traité avec le gouvernement, qui autorisait son peuple à rester sur les terres de leurs ancêtres. En 1863, un autre traité réduisait la surface allouée, mais Old Joseph ignora volontairement ce traité.

 

 

Young Joseph succéda à son père comme chef en 1873. Les Nez Percés vivaient en bonne entente avec les blancs avant 1877.

 

Chef Joseph, fut connu pour sa résistance face aux tentatives du gouvernement de forcer sa tribu des Nez Percés à se rendre dans les réserves. L'épreuve de force commença en 1877.

 Cette entente fut compromise à la suite de la découverte d'or sur leur terrrain de chasse dans l'Oregon. Les blancs voulurent renégocier le traité de 1863 pour prendre davantage de terre aux Indiens et les confiner dans une réserve exigüe. Il s'en suivi une guerre entre blancs et Nez Percés. Obligés de quitter "Wallowa Valley" pour une réserve dans l'Idaho. Bien entendu les Indiens furent obligés de se rendre mais après une formidable leçon de courage pour qui connaît cette histoire : environ 800 d'entre eux fuirent devant l'avancée yankee et parcoururent près de 1700 km. A la fin de cette longue fuite, Chef Joseph fut contraint de signer avec le colonel Nelson Miles la réddition de son peuple, à seulement 30 miles (48km) de la frontière canadienne le but de leur épopée. Il furent ensuite déportés dans une réserve du Kansas où bon nombre moururent de maladie. Chef Joseph, quant à lui, y mourrut à l'age de 64 ans.

 

"Mon père m'a fait appeler. J'ai vu qu'il allait mourir. J'ai pris sa main dans la mienne. Il m'a dit :"Mon fils, mon corps retourne vers ma mère la terre, et mon esprit va bientôt voir le Chef Grand Esprit. Quand je serai parti, pense à ton pays. Tu es le chef de ce peuple. Ils attendent de toi que tu les guides. Rappelle-toi toujours que ton père n'a jamais vendu son pays. Tu dois te boucher les oreilles chasue fois qu'on te demandera de signer un traité pour vendre ton ays natal. Encore quelques années et les hommes blancs t'encercleront. Ils ont les yeux sur cette terre. N'oublie jamais, mon fils, mes paroles de mourant. Cette terre renferme le corps de ton père. Ne vends jamais les os de ton père et de ta mère.""J'ai pressé la main de mon père et je lui ai dit que je protègerai sa tombe de ma propre vie. Mon père a souri et s'en est allé vers la terre des Esprits.
Je l'ai enterré dans cette belle vallée où l'eau serpente. J'aime cette terre plus que tout le reste au monde. Un homme qui n'aimerait pas la tombe de son père serai pire qu'un animal sauvage."

 

"Tous les hommes ont été créés par le même Esprit Divin. Nous sommes tous frères. Notre terre est la mère de tous les êtres humains, et tous devraient bénéficier de ses bienfaits de manière égale. Je sais que nous autres, Indiens, devons changer...
Nous voulons seulement avoir les mêmes droits que les autres hommes, nous voulons être comme faisant partie de l'hummanité. Et lorsque l'Indien sera traité par l'homme blanc comme tout autre être humain, alors nous ne connaîtrons plus la guerre. Nous aimerions être les enfants d'une même et seule famille sous un seul et unique ciel entouré du même pays, et nous prions pour que cela advienne."

 

 

 

 

Je suis fatgué de me battre. Nos chefs ont été tués. Looking Glass est mort. Too-Hul-Hul-Sote est mort. Tous les anciens sont également morts... Celui qui dirigeait nos jeunes gens, Ollokot, est mort. Oh ! il fait si froid et nous n'avons pas de couvertures. Nos petits enfants meurent de froid. Certaines personnes parmi mon peuple se sont enfuies dans les collines, elles n'ont ni couvertures ni nourriture. Personne ne sait où elles sont allées, peut-être sont-elles déjà morte de froid. Je veux qu'on me laisse du teps pour rechercher mes enfants, et voir combien je peux en retrouver vivants. Il se peut que je les retrouve parmi les morts. Ecoutez-moi, dites au Général Howard que je connais son coeur. Le mien est triste et tourmenté. A partir de ce jour, de l'endroit où se tient le soleil, je ne combattrai plus jamais !"

 

 

En 1883, le président Hayes autorisa une petite partie de la bande de Chef Joseph a regagné leur terre, ce dernier n'y fut pas autorisé et resta dans la réserve Coville dans l'état de Washington où il mourut le cœur brisé le 21 septembre 1904, sans avoir revue sa terre. 

 

Le départ de ce groupe ne se fit pas tout seul, voici un discours qu'il prononça le 14 janvier 1879 devant le Congrès :

"J'ai serré la main a beaucoup d'amis, mais il y a des choses que je veux savoir et que pas un ne semble capable d'expliquer. Je ne peux pas comprendre comment le gouvernement qui envoie un homme combattre, comme il le fit avec le général Miles, peut ensuite rompre ses promesses. Un tel gouvernement a quelque chose de mauvais en lui... Je ne comprends pas pourquoi rien n'est fait pour mon peuple. J'ai entendu discours après discours mais rien n'est fait. Les bonnes paroles ne servent à rien s'il n'en sort quelque chose.. Les paroles ne me rendent pas mes morts. Elles ne me rendent pas mon pays envahi aujourd'hui par l'homme blanc. Elles ne protègent pas la tombe de mon père. Elles ne me rendent pas mes chevaux et mon bétail.

  
Les bonnes paroles ne me rendent pas mes enfants. Les bonnes paroles ne changeront rien à la promesse de votre chef de guerre le général Miles. Les bonnes paroles ne donnent pas bonne santé à mon peuple, et ne les empêchent pas de mourir. Les bonnes paroles ne donneront pas à mes gens un lieu où ils puissent vivre en paix et prendre soin d'eux-mêmes.


Je suis fatigué des discours qui ne débouchent sur rien. J'ai le coeur malade quand je me rappelle toutes les belles paroles et les promesses non tenues ; il y a eu trop de paroles venant d'hommes qui n'avaient pas droit à la parole. Trop de mauvaises interprétations ont été faites ; trop souvent les hommes blancs se sont mépris sur les Indiens.


Si l'homme blanc veut vivre en paix avec l'Indien, il peut vivre en paix. Il n'est pas necessaire de se quereller. Traitez tous les hommes pareillement. Donnez-leurs à tous une chance égale de vivre et de croître... Vous pouvez aussi bien attendre des rivières qu'elles coulent à l'envers, qu'exiger de n'importe quel homme libre qu'il soit content d'être enfermé et que la liberté d'aller où bon lui semble lui soit refusée. Si vous attachez un cheval à un piquet, vous attendez-vous à ce qu'il grossisse ? Si vous parquez un Indien dans un coin de terre et que vous l'obligez à rester, il n'y sera pas content et il ne croîtra ni ne prospèrera.


J'ai demandé à certains grands chefs Blancs d'où ils tenaient le droit de dire à l'ndien qu'il resterait dans un endroit alors qu'il voit les hommes blancs aller où ils veulent. Ils ne peuvent me répondre.


Ce que je demande au gouvernement, c'est d'être traité comme les autres hommes sont traités. Si je ne peux pas aller dans mon propre foyer, donnez-moi un foyer où mon peuple ne mourra pas si vite...


Je sais que ma race doit changer. Nous ne pouvons rester tels que nous sommes à côté de l'homme blanc. Nous ne demandons qu'une chance égale de vivre comme tous les autres hommes vivent. Nous demandons à être reconnus comme des hommes. Nous ne demandons que la même loi soit appliquée pareillement à tous les hommes. Si un Indien viole la loi, punissez-le par la loi. Si un homme blanc viole la loi, punissez-le aussi.


Rendez-moi ma liberté - liberté de voyager, liberté de m'arrêter, liberté de travailler, liberté de faire du commerce là où je le choisis, liberté de suivre la religion de mes pères, liberté de penser et d'agir pour moi-même - et j'obéirai à chaque loi ou je me soumettrai au châtiment."

 

"Nos pères nous ont transmis de nombreuses lois, qu'ils avaient apprises eux-mêmes de leur pères. Elles disaient de traiter les hommes comme ils noustraitent, que nous ne devions jamais rompre un accord les premiers, que c'était une honte de dire des mensonges, que seule la vérité devait être dite."

 

"My people, some of them have run away to the hills and have no blankets, no food. No one knows where they are, perhaps freezing to death. I want to have time to look for my children to see how many I can find. Maybe I shall find themamong the dead. Hear me my Chiefs, I am tired, my heart is sick and sad. From where the sun now stands I will fight no more, forever." --- Chief Joseph

 

Grands chefs Indiens - American Horse Aîné

Publié à 13:58 par acoeuretacris Tags : indien chef
Grands chefs Indiens - American Horse Aîné

American Horse Aîné (Washicun Tashanka, Iron Shield)
1800-1876


Chef des Oglala Lakota

 

"American Horse Aîné" fut un des principaux chefs des Lakotas, avec "Crazy Horse" , "Sitting Bull" "et d'autres, durant les guerres Indiennes des Plaines de la dernière moitié du 19eme siècle. Il fut le chef militaire principal à la Bataille de Little Bighorn en 1876.

 

Après la victoire des Indiens sur le Général George Armstrong Custer à Little Bighorn en juin 1876, les Sioux se sont divisés. "Crazy Horse" s'est dirigé vers les Montagnes de Little Bighorn, tandis que "Sitting Bull" et ses partisans sont partis vers le Canada. Un troisième groupe de 40 , conduit par "American Horse" décidèrent d'aller à une agence assignée par les Etats-Unis. Alors qu'ils se rendaient à l'agence, le groupe de "American Horse" croisa les troupes commandées par le Général George Crook à Slim Buttes. Crook les attaqua en dépit du fait que les Sioux se rendaient paisiblement sur une terre qui leur avait été garantie par traité.

 

Quelques uns s'échappèrent pour rejoindre le camp de "Sitting Bull", mais la pluspart des partisans de "American Horse" furent tués. A la fin du combat, "American Horse" , quatre guerriers et 15 femmes reculèrent dans une caverne, mais les cinq guerriers restant refusèrent de se rendre. Pendant le tir "American Horse" fut mortellement blessé par un projectile dans le ventre. Il est mort dans des douleurs insoutenables alors que les chirurgiens de l'armée tentaient de lui sauver la vie. C'était le 9 septembre 1876.

 

 

Lithothérapie - LES OBJETS EN PIERRES TAILLEES -

Publié à 11:00 par acoeuretacris Tags : lithotherapie objets taillés
Lithothérapie - LES OBJETS EN PIERRES TAILLEES -
 
LES OBJETS EN PIERRES TAILLEES 
 
Tous les objets en pierres taillées doivent être bien entretenus, même si vous n'avez pas l'intention de faire un travail avec. Vous devez respect et soins même à un simple objet posé dans la maison pour ses vertus décoratives. Polissez régulièrement vos objets en pierre avec un chiffon doux afin de leur garder tout leur lustre. Si vous travaillez avec, purifiez les régulièrement en fonction des nécessités. 
Les objets en pierres taillées sont nombreux, il y a entre autre : les boules, les oeufs, les pyramides, les obélisques, les statuettes, les récipients (du genre boîtes, coupelles, vases...), les icosaèdres, les cristaux remarquables... Nous allons tous les aborder ici, un par un, afin de mieux cerner leur propriétés. 
 
 
Les boules... 
 
 
...en cristal de roche

Une grande boule en cristal de roche d'une pureté parfaite est très coûteuse parce que très rare, ce qui en fait par définition un outil extraordinairement puissant et précis. Il existe des boules de différents diamètres : petit diamètre de 3 à 8 cm, plus grand diamètre de 10 à 12 cm. Elles peuvent contenir des givres de croissance dont les effets miroirs ou les décompositions de la lumière en arcs-en-ciel sont très intéressants à utiliser. Les boules en quartz laiteux, en quartz rose, en quartz enfumé ou en améthyste sont aussi très riches dans leurs utilisations.
 
 
 
 
 
Boule en cristal de roche 
 
 
Les boules de cristal doivent être approchées avec beaucoup de respect. Elles diffusent une bulle d'énergie parfaitement sphérique qui englobe la totalité de l'aura et vous isole du monde matériel. Lorsque vous travaillez pour un sujet situé en face de vous, le sujet est capté dans cette bulle d'énergie. La boule de cristal absorbe l'aura du sujet qui consulte, la matérialise avec toutes ses déformations symptomatiques et la renvoie dans l'espace environnant, infléchissant ainsi la forme de la sphère d'isolement qui vient se refléter dans la boule. La pratique de la lecture et de l'interprétation des signes dans la boule de cristal demande un entraînement suivi et une longue expérience. 
 
Dans un premier temps, il faut sentir la bonne orientation de la boule par rapport à la lumière qui la pénètre et à la forme de la bulle d'isolement infléchie par l'aura du sujet. Une grande concentration est nécessaire pour se mettre en accord avec la boule. L'image virtuelle du sujet apparaît alors intégralement dans la boule de cristal et vous percevrez clairement et intuitivement tout ce qui concerne le sujet (peut-être vous-même). Plus votre esprit est entraîné, plus il se laisse aller à la spontanéité de son intuition, plus les messages apparaissent clairement. Lors d'un travail individuel de méditation avec la boule, on la portera dans le creux des mains jointes à hauteur des yeux pour bien la faire pénétrer de son esprit par la visualisation. Puis, les yeux clos, vous la porterez alternativement au niveau du Troisième Oeil, du Chakra du Coeur et celui du Plexus Solaire pendant une séance d'une demi-heure environ. Vous êtes ainsi placé au centre de la bulle d'isolement qui devient elle-même le centre des forces cosmiques dont elle s'imprègne des flux énergétiques et du savoir passé et à venir. 
 
 
...en minéraux divers 
 
 
 
 
Divers boules en minéraux 
 
 
Comme les boules en cristal de roche, les boules en minéraux divers permettent un travail sur les corps énergétiques. Chaque type de pierre a des propriétés particulières dont il convient de tenir compte lorsque l'on place des boules dans son environnement de vie ou de travail. Si l'on perçoit une incompatibilité avec une personne présente, soit qu'il émane d'elle des ondes négatives qui pourraient imprégner la pierre, soit que les propriétés de la pierre soient en contradiction avec les besoins cette personne à ce moment précis, mieux vaut éloigner la boule ou la couvrir d'un voile opaque. Ceci est valable pour tout objet en pierre. 
 
 
Les oeufs 
 
 
 
 
Oeuf en opale 
 
 
Le rayonnement énergétique de l'oeuf est sensiblement différent de celui de la boule. Si la boule diffuse uniformément son énergie sous la forme d'une bulle sphérique, l'oeuf a un rayonnement énergétique ovoïde mais, contrairement à ce que l'on pourrait supposer, il n'épouse pas les contours de l'oeuf : son champ énergétique est inversé par rapport à la forme de l'oeuf, l'énergie la plus intense étant diffusée par la pointe. Le champ énergétique de l'oeuf est donc en grande partie directionnel. C'est pourquoi l'oeuf peut être employé efficacement dans les séances de traitement lithothérapique. On évitera cependant d'exhiber les oeufs qui servent à ces travaux. Ce ne sont pas des objets de curiosité, mais des outils de travail qui méritent le respect. Cependant, rien ne vous empêche de répartir dans votre environnement des oeufs dont la fonction décorative n'empêche pas la diffusion de leurs énergies propres. Bien entendu, les propriétés des oeufs sont celles des minéraux dans lesquels ils sont taillés. La forme de l'oeuf est une forme douce, très tactile, que l'on se plaît à tenir en main et à caresser. Ayez au quotidien un oeuf fétiche à portée de main, dans une poche, dans un sac, dans un tiroir du bureau, comme si cet oeuf était considéré comme un cristal compagnon. 
 
 
Les pyramides 
 
 
 
 
Pyramide de malachite 
 
 
Les propriétés des pyramides sont connues : leurs flux énergétiques intérieurs conservent, aiguisent, bonifient... La pyramide est donc une forme qui permet la rétention des énergies, comme une sorte de réserve. C'est pourquoi la pyramide en cristal de roche est très utile aux travaux de rechargement des cristaux fatigués. On peut programmer un cristal de roche avec une pyramide faite d'un minéral différent et spécialisé. Exemple : vous désirez traiter la douleur sur une entorse avec un cristal de roche. Pour ce faire, il est nécessaire de le programmer. Vous pouvez le faire par la technique traditionnelle de programmation, mais vous pouvez utiliser en plus une pyramide de malachite dont les propriétés curatives sur ce type d'affection sont bien connues. Le cristal de roche programmé se comporte alors comme s'il était lui-même une malachite. Cependant, l'application directe de pyramides sur le corps est déconseillée car l'énergie qui y est contenue peut se décharger violemment par la pointe et occasionner des déchirures au niveau du corps éthérique, fragilisant ainsi les capacités de résistance du sujet aux maladies. 
 
 
Les obélisques 
 
 
 
 
Obélisque améthyste 
 
 
Les obélisques sont en quelque sorte des antennes de réception des énergies qui circulent autour de nous. Elles agissent comme une sécurité lorsque, malgré les boucliers que nous avons déjà mis en place pour empêcher les énergies négatives d'entrer chez nous (oeil de tigre, schorl...), pour purifier l'atmosphère (boule d'améthyste, de quartz rose, statuette de jade...), des énergies négatives risquent malgré tout de passer. Elles sont alors captées naturellement par les obélisques et mieux encore si elles ont été programmées spécialement à cet effet. Il est intéressant d'avoir une collection d'obélisques multicolores afin d'obtenir une sécurité complète dans tous les registres. Choisissez de préférence des obélisques offrant la plus vaste palette de couleurs. Vous déchargerez régulièrement les obélisques par une purification courante. 
 
 
Les statuettes 
 
 
 
 
Divers objets en pierres taillées 
 
 
On entend par statuette une figurine de pierres taillée, par exemple, une sculpture antique de plusieurs dizaines de centimètres de hauteur ou un petit animal en quartz de deux centimètres de long. Les statuettes de pierre sont riches et variées. S'il s'avère qu'une statuette antique a pu être un objet de culte, explorez le bien pour en connaître l'histoire. Les statuettes rituelles sont des vecteurs puissants, parfois redoutables. Soyez prudents. Certaines statuettes sont de véritables chefs d'oeuvre de virtuosité du travail de la pierre, surtout celles qui sont taillées en Chine et dans d'autre pays du continent asiatique. D'autres , moins fines ou plus modernes n'en sont pas moins décoratives et diffusent tout autant d'énergie autour d'elles. Là encore, c'est votre sensibilité, votre intuition, vos affinités qui feront la différence. Mais avant d'acheter une statuette, testez-la, traquez les programmations négatives et, s'il y a maléfice comme c'est parfois le cas avec des statuettes anciennes, assurez vous que vous êtes bien en mesure de le contrer, de vous en défaire, voire de le déprogrammer. 
 
 
Les récipients 
 
 
 
 
 
vases à parfums en pierre 
 
 
 
Dans la mesure de vos possibilités, entourez vous de récipients en pierres naturelles plutôt que d'objets en verre industriel ou de céramiques faits à la chaîne : coupes à fruits, vases pour fleurs coupées, boîtes à bijoux, boîtes à pilules... Utilisez des coupelles en pierre, si possible en quartz, pour purifier vos cristaux. A défaut, le verre et la céramique peuvent convenir. 
 
 
Les icosaèdres 
 
 
 
 
Icosaedre amethyste 
 
 
Ces outils merveilleux peuvent se substituer à toutes les pointes de quartz ainsi qu'aux boules pour toutes les applications possibles. Leur rayonnement dans l'environnement est extraordinaire de puissance et de douceur. Chacune de ses vingt facettes en forme de triangle équilatéral est le symbole de la trinité divine et de l'équilibre élémentaire. 

Lithothérapie - Le pouvoir des Pierres -

Publié à 10:56 par acoeuretacris Tags : lithotherapie pouvoir des pierres
Lithothérapie - Le pouvoir des Pierres -

 

A une époque où les nuisances de l'environnement attaquent toujours plus gravement notre organisme, il est bon de se rappeler que notre « Mère Terre » nous a confié des soutiens naturels : les minéraux.

 

Qu'est-ce que la lithothérapie ?

La lithothérapie, ou la santé par les pierres, est une forme de thérapie qui utilise les pierres et cristaux de manières variées et travaillant essentiellement sur le plan énergétique.

 

Qu'elle est son origine ?

Dès l'apparition de l'être humain, le règne minéral lui offrit sa protection et lui permit de façonner des outils et autres objets utilitaires. Ce n'est que par la suite que les métaux, extraits de la roche, seront découverts. Environ 5 000 ans avant J.-C., des temples sont conçus de par le monde, ainsi que des bijoux ornés de pierres. Le symbolisme minéral se précise au fil du temps en fonction des propriétés des gemmes, de leur couleur, origine et composition. D'innombrables récits et traditions montrent l'utilisation des pierres dans un but thérapeutique : déjà les Lémuriens, les Atlantes, les Egyptiens et les Romains avaient compris comment utiliser les pierres chaque jour de leur vie.

 

Qu'elle est son application ?

Les cristaux peuvent être placés en des endroits stratégiques du corps, tels que les chakras, selon le besoin de la personne. Afin de profiter de leur rayonnement bénéfique, ils peuvent être utilisés comme support lors d'une méditation, voire même être portés sous forme de bijoux, pentacle ou tel quel dans une poche. Ils peuvent également être administrés sous forme d'élixir. Les pierres sont à choisir minutieusement selon le ressenti, en considérant leurs vibrations spécifiques et l'impact des couleurs. Une purification est généralement nécessaire.

 

Mais comment les pierres peuvent-elles favoriser la santé ?

Et bien les pierres fonctionnent sur des principes de résonance, d'harmonie, et d'oscillations. Les maladies, quant à elles, sont dues (en partie) à des blocages de l'énergie dans le corps. Les pierres précieuses et les minéraux ont la faculté de lever ces blocages et de laisser couler l'énergie vitale. Toutefois, il est une chose importante à préciser : les pierres vous aident et vous assistent au cours d'un problème de santé, mais, elles ne peuvent en aucun cas se substituer aux médicaments et, au même titre, elles ne remplacent pas votre médecin.

Paris autrefois-Vie quotidienne-LES CARRIERES DE PARIS

Publié à 10:14 par acoeuretacris Tags : paris autrefois les carrières
Paris autrefois-Vie quotidienne-LES CARRIERES DE PARIS

 

Carrière sous le Val de Grâce à Paris.

LES CARRIERES DE PARIS

(D'après Tableau de Paris, par Louis-Sébastien Mercier, paru en 1782)

 

Pour bâtir Paris dans son origine, il a fallu prendre la pierre dans les environs ; la consommation n'en a pas été mince. Paris s'agrandissant, on a bâti insensiblement les faubourgs sur les anciennes carrières ; de sorte que tout ce qu'on voit en-dehors, manque essentiellement dans la terre aux fondements de la ville : de là les concavités effrayantes qui se trouvent aujourd'hui sous les maisons de plusieurs quartiers ; elles portent sur des abîmes.

 

Il ne faudrait pas un choc bien considérable, pour ramener les pierres au point d'où on les a enlevées avec tant d'effort ; huit personnes ensevelies dans un gouffre de cent cinquante pieds de profondeur, et quelques autres accidents moins connus, ont excité enfin la vigilance de la police et du gouvernement ; et de fait, on a étayé en silence les édifices de plusieurs quartiers, en leur donnant dans ces obscurs souterrains un appui qu'ils n'avoient pas.

 

Tout le faubourg Saint-Jacques, la rue de la harpe, et même la rue de Tournon, portent sur d'anciennes carrières, et l'on a bâti des pilastres pour soutenir le poids des maisons. Que de matière à réflexions, en considérant cette grande ville formée, soutenue par des moyens absolument contraires ! Ces tours, ces clochers, ces voûtes des temples, autant de signes qui disent à l'œil : ce que nous voyons en l'air manque sous nos pieds.

 

(source "chroniques d'autrefois")

 

Paris autrefois-Vie quotidienne-Les greniers parisiens

Publié à 10:07 par acoeuretacris Tags : paris autrefois greniers parisiens
Paris autrefois-Vie quotidienne-Les greniers parisiens
 
LES GRENIERS PARISIENS
 
 
(D'après Tableau de Paris, paru en 1782)
 
 
 
Parlons d'abord de la partie la plus curieuse de Paris, les greniers. Comme dans la machine humaine le sommet renferme la plus noble partie de l'homme, l'organe pensant, ainsi dans cette capitale le génie, l'industrie, l'application, la vertu occupent la région la plus élevée. Là, se forme en silence le peintre ; là, le poète fait ses premiers vers ; là, sont les enfant des arts, pauvres et laborieux, contemplateurs assidus des merveilles de la nature, donnant des inventions utiles et des leçons à l'univers ; là, se méditent tous les chef-d'œuvres des arts ; là, on écrit un mandement pour un évêque, un discours pour un avocat général, un livre pour un futur ministre, un projet qui va changer la face de l' état, la pièce de théâtre qui doit enchanter la nation. Allez demander à Diderot s'il voudrait quitter son logement pour aller demeurer au Louvre, et écoutez sa réponse. Presque point d'hommes célèbres, qui n'aient commencé par habiter un grenier.
 
 
 
J'y ai vu l'auteur d'Émile, pauvre, fier et content. Lorsqu'ils en descendent, les écrivains perdent souvent tout leur feu ; ils regrettent les idées qui les maîtrisaient lorsqu'ils n'avaient que le haut des cheminées pour perspective. Greuze, Fragonard, Vernet, se sont formés dans des greniers ; ils n'en rougissent point, c'est là leur plus beau titre de gloire. Que le riche escalade ces hautes demeures pour y apporter quelques parcelles d'or, et tirer un profit considérable des travaux de jeunes artistes pressés de vivre et encore inconnus. Le riche est utile, quoiqu'il soit dirigé par l'avarice, et qu'il cherche à tirer parti de l'indigence où languit l'ouvrier ; mais puisqu'il a fait le voyage, qu'il frappe à la porte voisine... osera-t-il entrer ? Les horreurs de la misère vont l'investir et attaquer tous ses sens : il verra des enfant nus qui manquent de pain ; une femme qui, malgré la tendresse maternelle, leur dispute quelques aliments ; et le travail du malheureux devenir insuffisant pour payer des denrées que grève le plus cruel des impôts.
 
 
 
On a falsifié la nourriture du misérable, et il ne mange presque plus rien tel qu'il est sorti des mains de la nature. Le cri de l'infortuné retentit sous ces toits entr'ouverts et ressemble au vain son des cloches dont il est voisin, qui ébranle l'air et s'évanouit ; la langueur le consume, en attendant que l'hôpital s'ouvre et l'engloutisse. Quand cet infortuné s'éveille le matin pour recommencer ses pénibles et infructueux travaux, il entend le char de la fortune, qui en rentrant fait trembler la maison. L'homme opulent et débauché, voisin du malheureux par le local, éloigné de lui à mille lieues par le cœur, se couche, fatigué du plaisir, lorsque l'autre s'arrache au sommeil. Le riche a perdu ou gagné sur une carte ce qui aurait suffi à l'entretien d'une famille entière, et il ne lui vient point à l'idée de soulager les souffrances de son semblable.
 
 

L'écrivain est souvent placé entre ces contrastes frappants, et voilà pourquoi il devient véhément et sensible ; il a vu de près la misère de la portion la plus nombreuse d'une ville qu'on appelle opulente et superbe ; il en conserve le sentiment profond. S'il eût été heureux, il y a mille idées touchantes et patriotiques qu'il n'eût pas eues. Orateur du plus grand nombre, et conséquemment des infortunés, il doit défendre leur cause ; mais la défend-on quand on n'a pas senti le malheur d'autrui, c'est-à-dire, quand on ne l'a point partagé ?

 
 
(sources "chroniques d'autrefois")

Bonjour, bon début de week end....

Publié à 08:17 par acoeuretacris
Bonjour, bon début de week end....

L'enfer et le paradis

 

Un saint homme tenait un jour une conversation avec Dieu. Il lui dit :
- Seigneur, j'aimerais savoir comment est le paradis et comment est l'enfer.
  

Dieu conduisit le saint homme vers deux portes. Il ouvrit l'une des portes et lui permit de regarder à l'intérieur. Au milieu de la pièce, il y avait une immense table ronde. Au milieu de cette table, il y avait une grosse marmite contenant un ragoût à l'arôme délicieux. Le saint homme saliva d'envie. Les personnes assises autour de cette table étaient maigres, livides et malades. Elles avaient toutes l'air affamées. Elles tenaient des cuillères aux très longs manches, attachées à leurs bras. Toutes pouvaient atteindre le plat de ragoût et cueillir une cuillerée. Mais, comme le manche de la cuillère était plus long que leurs bras, elles ne pouvaient ramener les cuillères dans leur bouche. Le saint homme frissonna à la vue de leur misère et de leurs souffrances.

 

Dieu dit :
- Tu viens de voir l'enfer.

 

Dieu et le saint homme se dirigèrent vers la seconde porte. Dieu l'ouvrit. La scène était identique à la précédente. Il y avait la grande table ronde, la marmite de délicieux ragoût qui fit encore saliver le saint homme. Les personnes autour de la table étaient également équipées des cuillères aux longs manches. Cette fois, cependant, les gens étaient bien nourris, replets, souriants et se parlaient les uns aux autres en riant. Le saint homme dit à Dieu :


- Je ne comprends pas !
- C'est simple, répondit Dieu. Ils ont appris à se nourrir les uns les autres tandis que les gloutons et les égoïstes ne pensent qu'à eux-mêmes.

 

(auteur inconnu)

 

je vous souhaite une belle journée...

bon début de week end à tous...

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Bonne soirée, à demain

Publié à 18:49 par acoeuretacris
Bonne soirée, à demain

 

« Soir de printemps »

 

« Le chant du rossignol et celui de la source

Composent, dans le soir, un duo de cristal ;

Le ciel ouvre en clignant les yeux de la grande ourse ;

Et le croissant de lune est blanc comme un signal.

 

Les roses, dont l'odeur est la seule ressource,

Répandent leur parfum jusqu'à nous faire mal ;

Une chauve-souris recommence sa course ;

Et le cri d'un grillon semble un rayon final.

 

Le destin, fatigué des âmes qui s'effeuillent,

Cherche, dans le gazon, le trèfle à quatre feuilles ;

« Quel beau soir de printemps ! » s'écrient toutes les fleurs…

 

Et, pour mieux s'emparer des rêves sans défense,

L'amour, avec un air d'inventer une danse,

Entre dans les jardins sur la pointe du cœur. »

 

Rosemonde Gérard

 

 

Bonne et douce nuit

à tous...

à demain...