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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
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COCHISE - Shi-ka-she
1812 - 1874
Chef Apache (Chiricahua)
Né vers 1812, Cochise fut le chef du groupe Chokonen de la tribu Apache Chiricahua qui mène alors une existence semi-nomade entre les territoires de l'actuel Arizona et du Nouveau Mexique. Devenu Chef Chiricahua il ne fut pas, dès le début, hostile aux blancs.
En 1861, Cochise et quelques-uns des siens se rendent chez les soldats pour se disculper d'un enlèvement d'enfant dont on les accuse. (Plus tard, on apprit qu'une autre bande d'Indiens l'avait capturé). Le lieutenant George Bascom accusa très vite Cochise et voulut l'arrêter, malgré les dires de Cochise sur son innocence. De ce fait, ce dernier s'échappa avec sa femme mais le lieutenant fit pendre les indiens qui l'avaient accompagné. Dès lors, Cochise rejoint Mangas Coloradas pour combattre les blancs.
Après plusieurs semaines de combat, deux compagnies de dragon conduisirent les Apaches qui restaient au Mexique, où ils les massacrèrent. Bascom fit pendre tous les otages masculins, dont le frère de Cochise. En représailles, les Apaches tuèrent près de 150 blancs et mexicains sur une période de deux mois. Vers la fin de 1861, les soldats quittèrent la région de Chiricahua, pour partir à la guerre de Sécession à l'Est. Bascom mourut plus tard au cours d'une bataille, fauché par un boulet de canon.
Pendant près de dix années, ses raids violents, savamment conçus et exécutés, contre les fermiers, les mines, les diligences et les soldats américains, le font entrer dans la légende de la résistance indienne.
En 1865, la guerre de Sécession étant terminée, de nouvelles forces militaires sont envoyées dans l'Ouest pour en finir avec la guérilla Apache. La troupe de Cochise, très mobile, se réfugiant dans les collines entre deux raids parvient à tenir l'armée en échec jusqu'en 1871.
Au matin du 30 avril 1871, 150 mercenaires Anglais, Mexicains et Indiens Papago attaquèrent un camp Indien endormi, où ils massacrèrent une centaine d'innocents, des femmes et des enfants pour la plupart. Les survivants furent placés en esclavage.
Le président américain, Ulysse S. Grant, fut indigné par cet épisode, et envoya une commission de paix en Arizona, conduite par le général Oliver Howard et Vincent Coyler. Howard arrangea également une rencontre avec Cochise à l'automne, grâce à l'intervention de Thomas Jeffords.
Cochise était amer, mais réalisait qu'il menait un combat perdu d'avance. Après onze jours de négociation, le général accorda à Cochise une réserve sur les terres Chiricahua, avec Jeffords en tant qu'agent. En contrepartie, Cochise tint parole, son peuple vécut paisiblement jusqu'à sa mort en 1874. A partir de cette date, le gouvernement brisa le traité signé par Cochise et déplaça sa tribu de leurs montagnes vertes vers le désert aride de l'Arizona.
Le plus jeune fils de Cochise, Naiche, et Geronimo s'enfuirent avec la tribu et se cachèrent dans les montagnes de Chiricahua. Ils réussirent à rester libres pendant dix ans, ne se rendant finalement qu'en 1886.
Chef Joseph
( Hin-mah-too-yah-lat-kekt )
1840 - 1904
Chef des Nez Percés
La tribu des Nez Percés était une nation pacifique, qui s'étendait de l'Idaho au nord de l'État de Washington. Elle a maintenu de bonnes relations avec les blancs après l'expédition de Lewis et Clark. Joseph a passé la majeure partie de son enfance dans une mission tenue par les missionnaires Chrétiens.
En 1855, le père de Chef Joseph,
Old Joseph, signa un traité avec le gouvernement, qui autorisait son peuple à rester sur les terres de leurs ancêtres. En 1863, un autre traité réduisait la surface allouée, mais Old Joseph ignora volontairement ce traité.
Young Joseph succéda à son père comme chef en 1873. Les Nez Percés vivaient en bonne entente avec les blancs avant 1877.
Chef Joseph, fut connu pour sa résistance face aux tentatives du gouvernement de forcer sa tribu des Nez Percés à se rendre dans les réserves. L'épreuve de force commença en 1877.
Cette entente fut compromise à la suite de la découverte d'or sur leur terrrain de chasse dans l'Oregon. Les blancs voulurent renégocier le traité de 1863 pour prendre davantage de terre aux Indiens et les confiner dans une réserve exigüe. Il s'en suivi une guerre entre blancs et Nez Percés. Obligés de quitter "Wallowa Valley" pour une réserve dans l'Idaho. Bien entendu les Indiens furent obligés de se rendre mais après une formidable leçon de courage pour qui connaît cette histoire : environ 800 d'entre eux fuirent devant l'avancée yankee et parcoururent près de 1700 km. A la fin de cette longue fuite, Chef Joseph fut contraint de signer avec le colonel Nelson Miles la réddition de son peuple, à seulement 30 miles (48km) de la frontière canadienne le but de leur épopée. Il furent ensuite déportés dans une réserve du Kansas où bon nombre moururent de maladie. Chef Joseph, quant à lui, y mourrut à l'age de 64 ans.
"Mon père m'a fait appeler. J'ai vu qu'il allait mourir. J'ai pris sa main dans la mienne. Il m'a dit :"Mon fils, mon corps retourne vers ma mère la terre, et mon esprit va bientôt voir le Chef Grand Esprit. Quand je serai parti, pense à ton pays. Tu es le chef de ce peuple. Ils attendent de toi que tu les guides. Rappelle-toi toujours que ton père n'a jamais vendu son pays. Tu dois te boucher les oreilles chasue fois qu'on te demandera de signer un traité pour vendre ton ays natal. Encore quelques années et les hommes blancs t'encercleront. Ils ont les yeux sur cette terre. N'oublie jamais, mon fils, mes paroles de mourant. Cette terre renferme le corps de ton père. Ne vends jamais les os de ton père et de ta mère.""J'ai pressé la main de mon père et je lui ai dit que je protègerai sa tombe de ma propre vie. Mon père a souri et s'en est allé vers la terre des Esprits.
Je l'ai enterré dans cette belle vallée où l'eau serpente. J'aime cette terre plus que tout le reste au monde. Un homme qui n'aimerait pas la tombe de son père serai pire qu'un animal sauvage."
"Tous les hommes ont été créés par le même Esprit Divin. Nous sommes tous frères. Notre terre est la mère de tous les êtres humains, et tous devraient bénéficier de ses bienfaits de manière égale. Je sais que nous autres, Indiens, devons changer...
Nous voulons seulement avoir les mêmes droits que les autres hommes, nous voulons être comme faisant partie de l'hummanité. Et lorsque l'Indien sera traité par l'homme blanc comme tout autre être humain, alors nous ne connaîtrons plus la guerre. Nous aimerions être les enfants d'une même et seule famille sous un seul et unique ciel entouré du même pays, et nous prions pour que cela advienne."
Je suis fatgué de me battre. Nos chefs ont été tués. Looking Glass est mort. Too-Hul-Hul-Sote est mort. Tous les anciens sont également morts... Celui qui dirigeait nos jeunes gens, Ollokot, est mort. Oh ! il fait si froid et nous n'avons pas de couvertures. Nos petits enfants meurent de froid. Certaines personnes parmi mon peuple se sont enfuies dans les collines, elles n'ont ni couvertures ni nourriture. Personne ne sait où elles sont allées, peut-être sont-elles déjà morte de froid. Je veux qu'on me laisse du teps pour rechercher mes enfants, et voir combien je peux en retrouver vivants. Il se peut que je les retrouve parmi les morts. Ecoutez-moi, dites au Général Howard que je connais son coeur. Le mien est triste et tourmenté. A partir de ce jour, de l'endroit où se tient le soleil, je ne combattrai plus jamais !"
En 1883, le président Hayes autorisa une petite partie de la bande de Chef Joseph a regagné leur terre, ce dernier n'y fut pas autorisé et resta dans la réserve Coville dans l'état de Washington où il mourut le cœur brisé le 21 septembre 1904, sans avoir revue sa terre.
Le départ de ce groupe ne se fit pas tout seul, voici un discours qu'il prononça le 14 janvier 1879 devant le Congrès :
"J'ai serré la main a beaucoup d'amis, mais il y a des choses que je veux savoir et que pas un ne semble capable d'expliquer. Je ne peux pas comprendre comment le gouvernement qui envoie un homme combattre, comme il le fit avec le général Miles, peut ensuite rompre ses promesses. Un tel gouvernement a quelque chose de mauvais en lui... Je ne comprends pas pourquoi rien n'est fait pour mon peuple. J'ai entendu discours après discours mais rien n'est fait. Les bonnes paroles ne servent à rien s'il n'en sort quelque chose.. Les paroles ne me rendent pas mes morts. Elles ne me rendent pas mon pays envahi aujourd'hui par l'homme blanc. Elles ne protègent pas la tombe de mon père. Elles ne me rendent pas mes chevaux et mon bétail.
Les bonnes paroles ne me rendent pas mes enfants. Les bonnes paroles ne changeront rien à la promesse de votre chef de guerre le général Miles. Les bonnes paroles ne donnent pas bonne santé à mon peuple, et ne les empêchent pas de mourir. Les bonnes paroles ne donneront pas à mes gens un lieu où ils puissent vivre en paix et prendre soin d'eux-mêmes.
Je suis fatigué des discours qui ne débouchent sur rien. J'ai le coeur malade quand je me rappelle toutes les belles paroles et les promesses non tenues ; il y a eu trop de paroles venant d'hommes qui n'avaient pas droit à la parole. Trop de mauvaises interprétations ont été faites ; trop souvent les hommes blancs se sont mépris sur les Indiens.
Si l'homme blanc veut vivre en paix avec l'Indien, il peut vivre en paix. Il n'est pas necessaire de se quereller. Traitez tous les hommes pareillement. Donnez-leurs à tous une chance égale de vivre et de croître... Vous pouvez aussi bien attendre des rivières qu'elles coulent à l'envers, qu'exiger de n'importe quel homme libre qu'il soit content d'être enfermé et que la liberté d'aller où bon lui semble lui soit refusée. Si vous attachez un cheval à un piquet, vous attendez-vous à ce qu'il grossisse ? Si vous parquez un Indien dans un coin de terre et que vous l'obligez à rester, il n'y sera pas content et il ne croîtra ni ne prospèrera.
J'ai demandé à certains grands chefs Blancs d'où ils tenaient le droit de dire à l'ndien qu'il resterait dans un endroit alors qu'il voit les hommes blancs aller où ils veulent. Ils ne peuvent me répondre.
Ce que je demande au gouvernement, c'est d'être traité comme les autres hommes sont traités. Si je ne peux pas aller dans mon propre foyer, donnez-moi un foyer où mon peuple ne mourra pas si vite...
Je sais que ma race doit changer. Nous ne pouvons rester tels que nous sommes à côté de l'homme blanc. Nous ne demandons qu'une chance égale de vivre comme tous les autres hommes vivent. Nous demandons à être reconnus comme des hommes. Nous ne demandons que la même loi soit appliquée pareillement à tous les hommes. Si un Indien viole la loi, punissez-le par la loi. Si un homme blanc viole la loi, punissez-le aussi.
Rendez-moi ma liberté - liberté de voyager, liberté de m'arrêter, liberté de travailler, liberté de faire du commerce là où je le choisis, liberté de suivre la religion de mes pères, liberté de penser et d'agir pour moi-même - et j'obéirai à chaque loi ou je me soumettrai au châtiment."
"Nos pères nous ont transmis de nombreuses lois, qu'ils avaient apprises eux-mêmes de leur pères. Elles disaient de traiter les hommes comme ils noustraitent, que nous ne devions jamais rompre un accord les premiers, que c'était une honte de dire des mensonges, que seule la vérité devait être dite."
"My people, some of them have run away to the hills and have no blankets, no food. No one knows where they are, perhaps freezing to death. I want to have time to look for my children to see how many I can find. Maybe I shall find themamong the dead. Hear me my Chiefs, I am tired, my heart is sick and sad. From where the sun now stands I will fight no more, forever." --- Chief Joseph
American Horse Aîné (Washicun Tashanka, Iron Shield)
1800-1876
Chef des Oglala Lakota
"American Horse Aîné" fut un des principaux chefs des Lakotas, avec "Crazy Horse" , "Sitting Bull" "et d'autres, durant les guerres Indiennes des Plaines de la dernière moitié du 19eme siècle. Il fut le chef militaire principal à la Bataille de Little Bighorn en 1876.
Après la victoire des Indiens sur le Général George Armstrong Custer à Little Bighorn en juin 1876, les Sioux se sont divisés. "Crazy Horse" s'est dirigé vers les Montagnes de Little Bighorn, tandis que "Sitting Bull" et ses partisans sont partis vers le Canada. Un troisième groupe de 40 , conduit par "American Horse" décidèrent d'aller à une agence assignée par les Etats-Unis. Alors qu'ils se rendaient à l'agence, le groupe de "American Horse" croisa les troupes commandées par le Général George Crook à Slim Buttes. Crook les attaqua en dépit du fait que les Sioux se rendaient paisiblement sur une terre qui leur avait été garantie par traité.
Quelques uns s'échappèrent pour rejoindre le camp de "Sitting Bull", mais la pluspart des partisans de "American Horse" furent tués. A la fin du combat, "American Horse" , quatre guerriers et 15 femmes reculèrent dans une caverne, mais les cinq guerriers restant refusèrent de se rendre. Pendant le tir "American Horse" fut mortellement blessé par un projectile dans le ventre. Il est mort dans des douleurs insoutenables alors que les chirurgiens de l'armée tentaient de lui sauver la vie. C'était le 9 septembre 1876.
A une époque où les nuisances de l'environnement attaquent toujours plus gravement notre organisme, il est bon de se rappeler que notre « Mère Terre » nous a confié des soutiens naturels : les minéraux.
Qu'est-ce que la lithothérapie ?
La lithothérapie, ou la santé par les pierres, est une forme de thérapie qui utilise les pierres et cristaux de manières variées et travaillant essentiellement sur le plan énergétique.
Qu'elle est son origine ?
Dès l'apparition de l'être humain, le règne minéral lui offrit sa protection et lui permit de façonner des outils et autres objets utilitaires. Ce n'est que par la suite que les métaux, extraits de la roche, seront découverts. Environ 5 000 ans avant J.-C., des temples sont conçus de par le monde, ainsi que des bijoux ornés de pierres. Le symbolisme minéral se précise au fil du temps en fonction des propriétés des gemmes, de leur couleur, origine et composition. D'innombrables récits et traditions montrent l'utilisation des pierres dans un but thérapeutique : déjà les Lémuriens, les Atlantes, les Egyptiens et les Romains avaient compris comment utiliser les pierres chaque jour de leur vie.
Qu'elle est son application ?
Les cristaux peuvent être placés en des endroits stratégiques du corps, tels que les chakras, selon le besoin de la personne. Afin de profiter de leur rayonnement bénéfique, ils peuvent être utilisés comme support lors d'une méditation, voire même être portés sous forme de bijoux, pentacle ou tel quel dans une poche. Ils peuvent également être administrés sous forme d'élixir. Les pierres sont à choisir minutieusement selon le ressenti, en considérant leurs vibrations spécifiques et l'impact des couleurs. Une purification est généralement nécessaire.
Mais comment les pierres peuvent-elles favoriser la santé ?
Et bien les pierres fonctionnent sur des principes de résonance, d'harmonie, et d'oscillations. Les maladies, quant à elles, sont dues (en partie) à des blocages de l'énergie dans le corps. Les pierres précieuses et les minéraux ont la faculté de lever ces blocages et de laisser couler l'énergie vitale. Toutefois, il est une chose importante à préciser : les pierres vous aident et vous assistent au cours d'un problème de santé, mais, elles ne peuvent en aucun cas se substituer aux médicaments et, au même titre, elles ne remplacent pas votre médecin.
Carrière sous le Val de Grâce à Paris.
LES CARRIERES DE PARIS
(D'après Tableau de Paris, par Louis-Sébastien Mercier, paru en 1782)
Pour bâtir Paris dans son origine, il a fallu prendre la pierre dans les environs ; la consommation n'en a pas été mince. Paris s'agrandissant, on a bâti insensiblement les faubourgs sur les anciennes carrières ; de sorte que tout ce qu'on voit en-dehors, manque essentiellement dans la terre aux fondements de la ville : de là les concavités effrayantes qui se trouvent aujourd'hui sous les maisons de plusieurs quartiers ; elles portent sur des abîmes.
Il ne faudrait pas un choc bien considérable, pour ramener les pierres au point d'où on les a enlevées avec tant d'effort ; huit personnes ensevelies dans un gouffre de cent cinquante pieds de profondeur, et quelques autres accidents moins connus, ont excité enfin la vigilance de la police et du gouvernement ; et de fait, on a étayé en silence les édifices de plusieurs quartiers, en leur donnant dans ces obscurs souterrains un appui qu'ils n'avoient pas.
Tout le faubourg Saint-Jacques, la rue de la harpe, et même la rue de Tournon, portent sur d'anciennes carrières, et l'on a bâti des pilastres pour soutenir le poids des maisons. Que de matière à réflexions, en considérant cette grande ville formée, soutenue par des moyens absolument contraires ! Ces tours, ces clochers, ces voûtes des temples, autant de signes qui disent à l'œil : ce que nous voyons en l'air manque sous nos pieds.
(source "chroniques d'autrefois")
L'écrivain est souvent placé entre ces contrastes frappants, et voilà pourquoi il devient véhément et sensible ; il a vu de près la misère de la portion la plus nombreuse d'une ville qu'on appelle opulente et superbe ; il en conserve le sentiment profond. S'il eût été heureux, il y a mille idées touchantes et patriotiques qu'il n'eût pas eues. Orateur du plus grand nombre, et conséquemment des infortunés, il doit défendre leur cause ; mais la défend-on quand on n'a pas senti le malheur d'autrui, c'est-à-dire, quand on ne l'a point partagé ?
L'enfer et le paradis
Un saint homme tenait un jour une conversation avec Dieu. Il lui dit :
- Seigneur, j'aimerais savoir comment est le paradis et comment est l'enfer.Dieu conduisit le saint homme vers deux portes. Il ouvrit l'une des portes et lui permit de regarder à l'intérieur. Au milieu de la pièce, il y avait une immense table ronde. Au milieu de cette table, il y avait une grosse marmite contenant un ragoût à l'arôme délicieux. Le saint homme saliva d'envie. Les personnes assises autour de cette table étaient maigres, livides et malades. Elles avaient toutes l'air affamées. Elles tenaient des cuillères aux très longs manches, attachées à leurs bras. Toutes pouvaient atteindre le plat de ragoût et cueillir une cuillerée. Mais, comme le manche de la cuillère était plus long que leurs bras, elles ne pouvaient ramener les cuillères dans leur bouche. Le saint homme frissonna à la vue de leur misère et de leurs souffrances.
Dieu dit :
- Tu viens de voir l'enfer.
Dieu et le saint homme se dirigèrent vers la seconde porte. Dieu l'ouvrit. La scène était identique à la précédente. Il y avait la grande table ronde, la marmite de délicieux ragoût qui fit encore saliver le saint homme. Les personnes autour de la table étaient également équipées des cuillères aux longs manches. Cette fois, cependant, les gens étaient bien nourris, replets, souriants et se parlaient les uns aux autres en riant. Le saint homme dit à Dieu :
- Je ne comprends pas !
- C'est simple, répondit Dieu. Ils ont appris à se nourrir les uns les autres tandis que les gloutons et les égoïstes ne pensent qu'à eux-mêmes.
(auteur inconnu)
je vous souhaite une belle journée...
bon début de week end à tous...
« Soir de printemps »
« Le chant du rossignol et celui de la source
Composent, dans le soir, un duo de cristal ;
Le ciel ouvre en clignant les yeux de la grande ourse ;
Et le croissant de lune est blanc comme un signal.
Les roses, dont l'odeur est la seule ressource,
Répandent leur parfum jusqu'à nous faire mal ;
Une chauve-souris recommence sa course ;
Et le cri d'un grillon semble un rayon final.
Le destin, fatigué des âmes qui s'effeuillent,
Cherche, dans le gazon, le trèfle à quatre feuilles ;
« Quel beau soir de printemps ! » s'écrient toutes les fleurs…
Et, pour mieux s'emparer des rêves sans défense,
L'amour, avec un air d'inventer une danse,
Entre dans les jardins sur la pointe du cœur. »
Rosemonde Gérard
Bonne et douce nuit
à tous...
à demain...