Animaux - Crustacés-Caractères généraux

Publié à 10:56 par acoeuretacris Tags : caractèristiques animaux crustacés
Animaux - Crustacés-Caractères généraux
Caractères généraux

On peut définir les Crustacés comme des Arthropodes à respiration branchiale, munis de deux paires d'antennes, chez lesquels chaque anneau porte, au côté ventral, une paire d'appendices articulés; les téguments, formés de chitine sont imprégnés de matière calcaire, qui leur donne une grande dureté, et c'est cette dernière particularité qui leur a valu leur nom. Comme chaque fois qu'il s'agit de définir un groupe nombreux d'animaux, il faut noter ici que chacun de ces caractères, en particulier, peut se trouver infirmé.


Fig 1 -Gammarus pulex (Crevette des ruisseaux). - a, tête (les sept anneaux qui la forment sont fondus en une seule pièce); 8 à 14, anneaux du thorax; 15 à 21, sept anneaux de l'abdomen; at, antennes de la première paire; at', antennes de la seconde paire; 7', appendice représentant une patte-mâchoire; 8'-14', les sept paires de membres thoraciques; 15-20', les six paires de pattes abdominales.

En général, on peut compter chez les Crustacés vingt anneaux, portant chacun des appendices; mais, d'une part, on peut assez souvent constater une réduction plus ou moins prononcée de ce nombre d'anneaux et, d'autre part, on les voit parfois se multiplier et atteindre un chiffre double : nous citerons des exemples de ces modifications à propos des Cladocères, Ostracodes (réduction), Branchiopodes (augmentation du nombre). Tous les anneaux restent parfois distincts, malgré leur nombre et, d'autres fois, ils se soudent ou se fusionnent, de façon à n'être plus marqués que par leurs appendices (fig. 1 et 2). Il y a, au reste, tous les passages entre ces types variés. Chez la plupart des Crustacés, les anneaux qui forment la tête se soudent entre eux avec le thorax, pour donner naissance à ce que l'on appelle le céphalothorax, mais il est des espèces, même parmi celles qui sont très élevées en organisation, chez lesquelles les anneaux céphaliques restent presque tous distincts; on peut compter sept anneaux céphaliques, dont l'un porte les yeux, les deux suivants les antennes et les autres les pièces buccales. Les yeux sont d'ordinaire composés : ils peuvent avoir la cornée lisse ou présenter des facettes; parfois, on voit des cristallins très distincts les uns des autres, à la périphérie de l'organe; les deux yeux peuvent se fusionner et donner l'apparence d'un organe impair, comme chez beaucoup d'Entomostracés; on rencontre parfois aussi des yeux simples, comme chez les Cyames, Apus, etc., qui possèdent d'ailleurs, en même temps, des yeux composés. Fait remarquable, chez certaines espèces des grandes profondeurs, les yeux peuvent être remplacés par des épines plus ou moins développées. Enfin, un certain nombre d'espèces, parmi les Crustacés qui vivent dans les lieux obscurs, sont dépourvues de tout appareil oculaire.


Fig 2 - Squilla maculata. - a, tête dont deux anneaux sont distincts; 1, premier anneau céphalique; 2, second anneau céphalique; c, carapace, correspondant aux anneaux 5 à 9; 10, dixième anneau dont une portion seule est visible; at, antennes internes; at', antennes externes; 7', première patte-mâchoire; 8'-14', les sept paires de pattes thoraciques; 15'-20', pattes abdominales.

Les antennes des Crustacés, au nombre de deux paires, sont extraordinairement variables par tous leurs caractères; ce sont d'ordinaire des sortes de fouets grêles et articulés, sièges du toucher; leurs fonctions, au reste, peuvent varier comme leur forme, et ces organes peuvent s'adapter à la nage, devenir des instruments de préhension, ou se transformer en appareils de fixation. L'appareil buccal est en règle générale formé de nombreuses pièces, mais il n'y a absolument rien de fixe à cet égard et les éléments qui le forment peuvent être plus ou moins réduits. Chez les formes élevées (fig. 3), on peut trouver, en outre de la lèvre supérieure, une paire de mandibules, pourvues d'un palpe articulé et deux paires de mâchoires de structure compliquée. Ces trois paires d'organes appartiennent aux quatrième, cinquième et sixième segments céphaliques et correspondent aux mandibules, mâchoires et lèvre inférieure des Insectes. Il s'ajoute fréquemment à cet appareil, chez les formes les plus différenciées, deux, trois et même cinq paires de pattes, appartenant aux anneaux suivants et qui se transforment en appendices buccaux, mais dont la nature primitive est pleinement démontrée.


Fig 3 - Pièces buccales de l'Ecrevisse. - a, mandibule (4e anneau); b, première mâchoire (5e anneau); c,seconde mâchoire (6e anneau); d, première patte-mâchoire(7e anneau); e, deuxième patte-mâchoire (8e anneau) f, troisième patte-mâchoire (9e anneau).

Le thorax est typiquement formé de sept anneaux, plus ou moins nettement visibles, plus ou moins soudés entre eux et avec la région céphalique; les sept paires d'appendices qu'il porte présentent, suivant les genres, les modifications les plus variées : ils peuvent constituer des organes de marche, de natation, de préhension, de respiration, de tact, de fixation, etc., tous différents les uns des autres; leurs changements de forme sont si étendus qu'il ne peut être question de les étudier ici et que nous n'en parlerons qu'à propos des différents types chez lesquels il est plus intéressant de les examiner. L'abdomen est formé de six anneaux ; beaucoup d'auteurs admettent cependant l'existence d'un septième anneau terminal, rudimentaire, important en taxonomie pour les caractères qu'il présente et qui reçoit le nom de telson; l'abdomen est aussi très variable par ses caractères, même si on ne le considère que chez les formes élevées tout le monde sait, par exemple, que la partie du corps repliée et que l'on appelle vulgairement la queue chez les Crabes, n'est autre chose que l'abdomen, si développé au contraire chez des formes voisines, comme les Homards et Langoustes. Aussi n'y a-t-il pas lieu de s'étonner si, chez certaines formes (Aselles, par exemple) il est réduit à une seule pièce, encore très large à la vérité, et si, chez d'autres (Caprelles, Cyames), il est réduit à un ou deux petits tubercules : c'est le thorax qui prend la prédominance dans ces derniers cas. Les anneaux abdominaux portent aussi chacun une paire d'appendices, mais on peut appliquer à ces organes ce que nous avons dit des pattes thoraciques : ils peuvent présenter les variations les plus étendues.


Fig 4 - Système nerveux d'un crustacé Macroure (Ecrevisse). - a, anus; an, nerf entonnaire; a'n, nerf antennulaire; c, commissure oesophagienne; gn1, ganglion sus-oesuphagien; gn2, ganglion sous-oesophagien; gn6, cinquième ganglion thoracique; gn7 dernier ganglion thoracique; gn13, dernier ganglion abdominal; œs, section transversale de l'œsophage; n, nerf optique; sa, section transversale de l'artère sternale; sgn, nerf stematogastrique.

Il faut ajouter, à la suite de cette longue revue des modifications que peuvent présenter les anneaux du corps des Crustacés, qu'il existe des formes (ex. les Lernées), chez lesquelles toute trace de division du corps disparaît : l'animal est alors vermiforme. Le système nerveux des Crustacés a la disposition générale qu'il présente chez les autres Arthropodes normaux; il est situé, pour sa plus grande masse, au côté ventral du corps; une paire de ganglions existe pour chaque anneau et des filets nerveux les réunissent, formant deux chaînes parallèles, plus ou moins nettement soudées entre elles et qui courent dans toute la longueur du corps, se rendant vers l'oesophage; en ce point les deux chaînes nerveuses se relèvent et, embrassant l'oesophage, viennent se perdre à la partie supérieure dans les ganglions céphaliques (fig. 4). D'une manière générale, on peut dire que le système nerveux que nous venons de décrire, suit toutes les modifications que peuvent présenter les anneaux et que ses différentes parties peuvent entrer en plus ou moins complète coalescence. C'est chez les Crabes que le maximum de coalescence est nécessairement réalisé (fig 5).


Fig 5. - Chaîne ganglionnaire d'un Crabe (Carcinus maenas). - gc, ganglions cérébroïdes c, connectif constituant le collier oesophagien; cm, commissure caractéristique des Crustacés; gth, ganglions thoraciques; os, ouverture livrant passage à l'artère sternale.

Des ganglions céphaliques, soudés en une seule masse, se détachent tous les nerfs des organes des sens. Il existe aussi, chez les Crustacés élevés en organisation du moins, un système nerveux dit de la vie végétative. Nous avons dit plus haut quelques mots des organes du tact et de la vision; nous aurons peu de chose à dire ici sur les autres organes des sens. L'appareil de l'ouïe est localisé, chez les espèces supérieures, dans le premier article des antennes antérieures; il varie de structure, mais est toujours excessivement simple : il peut avoir, chez d'autres formes, un siège tout différent et être situé, par exemple, dans les lamelles caudales; il est inconnu chez un très grand nombre de types. La faculté de percevoir les odeurs existe aussi chez les Crustacés, parfois même elle est très développée; les organes de ce sens semblent être situés sur les antennes antérieures et revêtir l'aspect d'appendices de forme plus ou moins conoïdes, plus ou moins semblables à des poils, mais toujours en saillie.

L'appareil digestif des Crustacés libres est complet; il peut être très réduit chez les formes parasites. Chez les types supérieurs (fig. 6), il commence par un oesophage court et large, muni de valvules et d'un appareil musculaire puissant. L'estomac, de forme arrondie, présente à son intérieur un système de plaques très dures, de nature chitineuse, d'agencement compliqué, qui jouent un rôle important dans la trituration des aliments et sont très variables suivant les cas; des glandes variées déversent leur produit dans le tube digestif : leurs homologies ne sont pas toujours faciles à établir; la plus volumineuse, sinon la plus connue, est celle que l'on trouve si développée chez les Crabes, par exemple; elle est de couleur jaune et on l'appelle vulgairement le foie; un autre système de glandes digestives bien développé, du moins chez les types élevés, est formé par les longs tubes grêles appelés appendices pyloriques, qui débouchent à la partie antérieure de l'intestin moyen.


Fig. 6. - Appareil digestif de l'Ecrevisse. - oe, oesophage; v, contour de l'estomac; v', les gastrolithes (vulgairement yeux d'écrevisse); v", foie; i, intestin; r, rectum ; a ouverture anale.


Fig. 7. - Schéma du système circulatoire des Crustacés Décapodes (Homard). -  ac, antennes internes; ae, antennes externes; o, oeil; t, telson; c, coeur; pc, péricarde; ac, artère céphalique; ao, artères ophtalmiques; aa, artères antennaires; ap, artère postérieure; at, bifurcation de artère abdominale se rendant au telson; as, artère sternale; av, artère sternale antérieure; ai, artère abdominale inférieure; br, branchies; v, sinus médian abdominal; v', sinus médian thoracique; vbr, canaux branchiocardiaques. - Les flèches indiquent la direction du cours du sang.

L'appareil circulatoire des Crustacés nous arrêtera aussi un instant. Il est facile, en enlevant avec quelque précaution la carapace d'un Crabe vivant, par exemple, de voir le coeur, organe de forme polygonale, bien reconnaissable à ses contractions rythmiques; le coeur est enveloppé d'un péricarde dans lequel arrive, par un système de vaisseaux, le sang qui provient des branchies; des ouvertures en nombre variable permettent au sang contenu dans le péricarde d'arriver dans le coeur qui va le chasser dans les artères; le retour du sang dans le péricarde, pendant la contraction du coeur, est empêché par les bords des ouvertures de communication de ce dernier, qui jouent le rôle de valvules en s'appliquant l'un contre l'autre. Le mécanisme cardiaque est toujours le même, quelle que soit la forme du coeur, et cette forme est très variable. Les artères, plus ou moins nombreuses, qui partent du cœur ne se terminent pas, après s'être ramifiées, dans un système capillaire qui se rattacherait aux veines : le sang tombe dans les lacunes, entre les organes et c'est dans les lacunes que les veines puisent le sang qu'elles doivent conduire aux branchies (fig. 7). L'appareil circulatoire des Crustacés, comme on peut s'y attendre, va se dégradant de plus en plus, au fur et à mesure que l'on descend vers les formes inférieures. Le sang, dont la couleur est très variable, contient le plus souvent de nombreux éléments amiboïdes; il est coagulable chez les espèces élevées. La respiration des Crustacés se fait très généralement à l'aide des branchies et même, dans les cas où ces animaux sont adaptés à la vie terrestre, comme certains Crabes, des modifications spéciales de la cavité branchiale viennent maintenir l'humidité des lamelles respiratoires; en d'autres cas, chez certains Cloportes, par exemple, l'existence se passe dans un milieu suffisamment humide pour permettre ce mode de respiration.

Reproduction

La reproduction des Crustacés se fait par des oeufs; chez certaines formes, fréquentes dans les eaux douces, les mâles sont très rares, ou sont inconnus à certaines époques de l'année, aussi fait-on rentrer dans la parthénogénèse leur reproduction à ces moments-là, ou même leur mode de reproduction habituelle. Les sexes sont séparés en règle générale (exception, Cirrhipèdes, Cymothoïdes); il arrive souvent que le dimorphisme sexuel soit considérable, au point que, pour certains types, les mâles et les femelles ont été décrits comme formant des genres différents (Ancée, par ex.). C'est surtout chez les parasitesque s'exagèrent ces différences (Cirrhipèdes, Bopyre, etc.).

Animaux - Crustacés-Généralités

Publié à 10:41 par acoeuretacris Tags : généralité crustacé animaux
Animaux - Crustacés-Généralités
Les Crustacés forment un sous-embranchement de l'embranchement des arthropodes, comprenant notamment les écrevisses, les langoustes, les crabes, les anatifes, les cloportes et toutes les autres formes à respiration branchiale, à téguments solides composant une carapace chitineuse. Ce sont tous des animaux au genre de vie extrêmement variable, organisés pour vivre dans l'eau, et l'immense majorité de ces êtres habitent la mer; un très petit nombre de formes seulement se sont adaptées à la vie terrestre. La plupart des Crustacés sont libres pendant toute leur existence, mais on observe aussi, parmi eux, des exemples de parasitisme à tous ses degrés; même, certains Crustacés parasites peuvent en arriver à un tel degré de régression, qu'ils sont absolument méconnaissables et qu'il ne faut rien moins que l'étude de leur embryogénie pour pouvoir les classer à l'état adulte.


Les Crustacés ont des paires de membres plus ou moins nombreuses, mais rarement réduites à un minimum de cinq, sans compter celles qui sont modifiées pour composer l'appareil masticateur. Ils ont plusieurs paires d'antennes et leurs appendices se modifient souvent en nageoires, ainsi que le dernier segment de l'abdomen. Essentiellement ovipares, ces arthropodes ont des sexes séparés et, au sortir de l'œuf, ils passent par des états larvaires et subissent des métamorphoses nombreuses. Leur existence est à peu près généralement aquatique, et les formes terrestres, comme les cloportes et les gécarcins, possèdent toujours des branchies. Ils atteignent souvent des dimensions considérables : certains homards mesurent jusqu'à 1 mètre de long; et de nombreuses formes presque microscopiques vivent par quantités énormes dans les eaux douces et dans la mer, où elles contribuent à former cette sorte de gelée, dite plancton, dont se nourrissent une foule d'espèces, et même de grands cétacés. Les crustacés représentent une sérieuse ressource alimentaire; la plupart des espèces sont comestibles, la chair des décapodes est particulièrement appréciée.


On peut dire que, dans aucun groupe on ne voit éclater de telles différences entre les types les plus parfaits, comme les décapodes, et les types dégradés comme les lernées et les sacculines, à ce point que ces dernières, véritables sacs amorphes, ont été prises pour la progéniture des Crabes. Et, tandis que la plupart des Crustacés nagent librement ou courent sur les rivages les anatifes sont fixés à demeure sur les corps étrangers ou sur divers animaux marins. Le régime carnivore est partout la règle; les espèces puissamment armées, comme les homards et les tourteaux, capturent les poissons et les mollusques, notamment les formes nues; mais elles ont pour ennemis terribles les grands mollusques céphalopodes, qui en détruisent des quantités énormes.


Les innombrables formes de ce groupe sont réparties dans toutes les régions du globe;  et au contraire de ce qu'on observe généralement, les plus grandes habitent les régions froides ou tempérées. A périodes géologiques les plus anciennes, ces animaux étaient déjà représentés. On a trouvé dans le terrain dévonien des Crustacés d'organisation très élevée, des Décapodes, ce qui permet d'admettre qu'à cet âge ils existaient depuis déjà fort longtemps. Nombre de types fossiles sont aujourd'hui éteints.

Crustacés. - 1. Apus; 2. Anatife; 3. Gamare; 4. Cloporte; 6. Crevette; 6. Larve de balane; 7. Larve de penaeus; 8. Larve de crabe; 9. Larve de homard; 10. Crabe. Pour comparaison, deux types d'arthropodes proches : 11. Limule (Chélicérates); 12, Trilobite (Trilobitomorphes).

Classification des Crustacés

La classification des Crustacés présente d'assez grandes difficultés, à cause de beaucoup de types aberrants, vivants ou fossiles, qui ne rentrent facilement dans aucun groupe. On reconnaît  deux grandes divisions fondamentales, ou classes : Entomostracés et Malacostracés :

Malacostracés Eucarides Décapodes : Crevettes, Langoustines, Homards, Langoustes, Ecrevisses, Bernard-l'Ermite, Tourteaux, Crabes communs, Etrilles. Euphausiacés.
Péricarides Amphipodes, Isopodes (Cloportes), Cumacés.
Autres : Leptostracés, Stomatopodes, Syncarides, Péracarides
Entomostracés Branchiopodes Anostracés, Notostracés, Diplostracés.
Cirrhipèdes Acrothoraciques, Apodes, Ascothoraciques, Rhizocéphales, Thoraciques.
Autres : Copédodes, Ostracodes, Mystacocarides, Branchiures.

bonne journée à tous...

Publié à 08:28 par acoeuretacris

 

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le temps

 

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Chaque matin, on dépose à votre compte, 86 400 secondes.
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on efface tout ce que vous n’avez pas utilisé
pour accomplir ce qu’il y a de mieux.
Il ne reste rien au compte.
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Chaque jour, un nouveau dépôt est fait.
Chaque soir, le solde est éliminé.
Si vous n’utilisez pas tout le dépôt de la journée,
vous perdez ce qui reste.
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demandez à une personne qui a manqué son train.

 

Pour réaliser la valeur d’UNE SECONDE,
demandez qui vient juste d’éviter un accident.

 

Pour comprendre la valeur d’UNE MILLISECONDE,
demandez à celui ou celle
qui a gagné une médaille d’argent aux Olympiques.

 

Apprécions chaque moment que nous avons!
Et apprécions-le plus
quand nous le partageons avec quelqu’un de spécial,
assez spécial pour avoir besoin de votre temps.
Et rappelons-nous que le temps n’attend après personne.

 

Hier fait partie de l’histoire.
Demain demeure un mystère.
Aujourd’hui est un cadeau.
C’est pour ça qu’on dit que
c’est le PRÉSENT!!

 

(auteur inconnu)

 

 

 

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Bonne nuit, à demain...

Publié à 20:37 par acoeuretacris

 

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Je vous souhaite une bonne et douce nuit...

Aujourd'hui... journée famille...

avec ma fille et mes petits enfants...

petite balade et gros calins !!!

je vous dis à demain....

 

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Mollusques - Les ammonites -

Publié à 09:12 par acoeuretacris
Les Ammonoïdes, plus communément appelés ammonites, sont des Mollusques qui font partie de la classe des Céphalopodes. 

Les Ammonites peuplaient déjà les océans au Dévonien.
Si le corps mou des Mollusques ne se fossilise pratiquement jamais, par contre la coquille externe ou interne, se transforme parfois en calcite stable au cours de la fossilisation.
Les Mollusques donnent des indications particulièrement utiles sur le milieu où se sont formées les roches sédimentaires.
 

Les Ammonites sont les fossiles marins les plus connus et les plus abondants de l’ère Mésozoïque.
Leur vaste distribution géographique leur donne une importance primordiale pour la subdivision stratigraphique des sédiments marins du Mésozoïque.
 
 
 
Caractéristiques des Ammonites 
 
 
Les Ammonites sont apparues au Dévonien inférieur. 
 
La coquille des Ammonites se fossile parfaitement à cause de sa structure calcaire résistante. C’est la seule partie de l’animal que l’on connaisse. 

Les parties molles du corps sont inconnues. 
 
 
 
 
Ammonite du genre Amaltheus du Jurassique inférieur découverte en Angleterre. 
 
 
Elles possédaient des coquilles enroulées, dotées de chambres servant à régler la flottaison. 
La coquille est divisée en trois parties : 
  • Protoconque ou chambre initiale 
  • Phragmocône 
  • Chambre d’habitation 
 
 
 
 
Schéma. Morphologie d'une Ammonite 
 
 
La chambre initiale la plus au centre est la cavité la plus ancienne. Elle représente le stade embryonnaire de l’animal. Quand la jeune ammonite devenait trop grosse pour sa loge, elle en construisait une à côté pour s’y installer. 

Le processus se répétait tout au long de sa croissance.
Ainsi, les anciennes chambres vides lui servaient de caisson de flottaison.
 
 
 
 
 
Ammonite sectionnée, à l'intérieur de laquelle les eaux filtrant à travers le sédiment ont déposé de magnifiques cristaux de calcite. 
 
 
Le phragmocône est une longue partie cloisonnée, divisée par des cloisons convexes vers l’ouverture en de nombreuses chambres, probablement remplies par un mélange gazeux. 
 
Un organe membraneux, appelé siphon, traversait ces chambres pour pomper l’eau et remplir les loges de gaz. Ce système ingénieux permettait à l’ammonite de rester légère et de flotter.
L’animal était relié à la coquille par ce siphon.
 
 
 
 
 
Les Ammonites étaient des Céphalopodes. 
 
 
L’animal vivait dans la dernière chambre, la plus externe, appelée chambre d’habitation. Cette chambre était ouverte vers l’extérieur. Il pouvait s’y retirer en refermant l’ouverture par un opercule calcaire (aptycus). 
 
On suppose que l’animal possédait les traits caractéristiques des Mollusques : yeux, mâchoires et tentacules. 
 
 
 
 
Ammonite du Crétacé inférieur. France. 
 
 
Les coquilles sont souvent recouvertes d’une ornementation. C’est sur cette ornementation très variée que se fondent principalement les subdivisions en genres et espèces. 
 
La taille des ammonites allait de moins de 1 cm de diamètre à 2 m. Les dernières étaient de vrais géants et ont vécu principalement à la fin du Jurassique. 
 
 
 
 
Parapuzosia, une ammonite géante. 
 
 
Des centaines d’espèces différentes ont évolué tout au long du Jurassique et du Crétacé. 
Il semble que les premières Ammonites avaient une coquille rectiligne. Elles commencèrent à s’enrouler plus tard, au Dévonien inférieur. 
 
 
Mode de vie des Ammonites 
 
 
On sait très peu de choses sur la vie des Ammonites. La reconstitution de leur mode de vie a été obtenue uniquement en observant leur nage. 
 
Des expériences ont été réalisées sur des modèles. On sait qu’elles se déplaçaient en maintenant vertical le plan d’enroulement de leur coquille et en gardant son ouverture tournée vers le bas. 
Il est presque certain que les Ammonites nageaient en pleine eau et non sur les fonds marins. 
 
 
 
 
Ammonite du Jurassique découverte en France. 
 
 
Un certain nombre de fossiles d’Ammonites présentent des marques de dents disposées en rangées, et ces empreintes correspondent à la denture de certains mosasaures. 
 
Une grosse  Ammonite d’Amérique du Nord porte les traces de plusieurs morsures produites par un mosasaure géant du Crétacé supérieur. 
 
 
 
 
Ammonite du Jurassique supérieur. Polyptychites sp. 
 
 
Les Ammonites étaient également appréciées des Ichtyosaures. Les Placodontes du Trias se nourrissaient en broyant des Mollusques dont les Ammonites. 
 
 
Déclin et extinction des Ammonites 
 
 
Au Jurassique, de grands changements affectèrent les mers, avec l’apparition des groupes de poissons modernes. 

Les Ammonites prirent leur essor au Jurassique. 
 
 
 
 
Ammonite du Jurassique inférieur. Grammoceras sp. 
 
 
C’est avec le Crétacé que débute le déclin des Ammonites. Elles commencèrent à produire des formes aberrantes enroulées de manière irrégulière. 

Il semble que dès le début du Crétacé, l’extinction du groupe se préparait. 
 
Les Ammonites ont peuplé les mers pendant environ 330 millions d’années. Elles s’éteignirent complètement à la fin du Crétacé. Elles ont disparu en même temps que les dinosaures, les ptérosaures, les reptiles marins et plus de la moitié des différentes familles planctoniques dans la mer. 
 
 
 
 
Ammonite du Jurassique supérieur. Lytoceras montanum 
 
 
Les coquilles fossilisées sont les seules preuves de leur existence. 
 
On ne connaît pas les causes exactes de cette extinction. Tout au plus, on peut dire que l’extinction n’a pas été le fait d’une catastrophe subite mais d’un déclin progressif. 
 
On recourt très souvent aux Ammonites pour dater les sédiments marins. Elles donnent un niveau de précision atteignant souvent un quart de million d’années, ce qui est très affiné, étant donné que ces couches géologiques s’étendent sur plus de 150 millions d’années. 

Bonjour à tous...

Publié à 08:22 par acoeuretacris

 

Je vous souhaite une belle et douce journée....

Bon Dimanche à tous....

 

Le petit chemin

 


C'est un petit chemin tout triste,
il longe une falaise et personne ne l'emprunte.

 

Les gens ont peur de tomber
et préfèrent les routes plus fréquentées.

 

Pour le consoler de sa tristesse,
la mer lui raconte son histoire d'amour avec le ciel.

Elle lui dit la magie des rencontres merveilleuses.

 

Le petit chemin se dit qu'il faut garder l'espoir et sourire.

 

Qui sait, peut-être qu'un passant posera son regard sur lui et s'y engagera?

 

Il est si beau ce petit chemin!

 

Il suffirait d'y poser juste un pied pour être envahi par sa luminosité,

 

son odeur, ses couleurs, ses fleurs, ses papillons.

 

La mer qui n'arrête pas de chanter pour le ciel charme les oreilles.

 

Et le ciel quant à lui revêt ses plus beaux nuages, son plus bel arc-en-ciel.

 

Le petit chemin ravirait le cœur, l'âme, les sens de ceux qui l'emprunteraient.

 

(Fabi)

 

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Bonne soirée, à demain...

Publié à 18:10 par acoeuretacris

Pluie d'Etoiles

 

 

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Caché, loin de la civilisation de l'homme blanc, vit un petit village amérindien que l'on appelle "esprit de nuit". Derrière la porte de cet univers mystérieux, l'amour le respect et la vie, font de cet endroit un lieu magique.

L'azur revêt son habit de nuit aux teintes d'orange, de lilas, de rose, qui s'enlacent aux ailes du souffle.

Les teepees disposés en cercle comme symbole de l'unité, dégagent par leur feu, une douce chaleur maternelle.

Le bruissement du vent, la mélodie de l'eau et le pas feutré des animaux, éveillent la force de l'esprit qui vit à travers ses habitants.

Mais à chaque tombée du jour, ce clan de "l'Esprit de nuit" se réunit pour l'avènement de leur protectrice...

C'est le signal ! Sœur lune dans sa blancheur argentée annonce la venue de la cérémonie...

Assis en tailleur autour du grand feu qui les enveloppent de ses flammes ardentes, les hommes, les femmes et les enfants entament leurs chants au rythme du tam-tam.
La vibration profonde de ses sons, amène la quiétude et la paix de l'aigle silencieux.

Le grand chef, serviteur doué et homme de pensée, s'élève à la gloire de ces ancêtres.

Soudain, une lumière éblouissante illumine de ses rayons ce clair de lune sans étoiles ! Les enfants charmés, figés en statue de pierre, s'émerveillent par tant de féerie, tandis que les adultes s'inclinent à l'apparition de leur Gardienne "pluie d'Étoiles".

Ses longs cheveux d'ébène ornés de rubans de cuir, incrustés de plumes aux feux multicolores, embrassent la délicatesse de son visage. Ses yeux de l'océan dont l'écume poétise son regard, recèle un trésor de bonté. Sa robe d'azur fluide d'une brise d'été, offre cette finesse que seul l'univers détient la grâce. Ses bijoux de perles célestes, symboles des dieux, ornent la pureté de son cœur.

Elle tient aux creux de ses bras," la jarre des cieux", le coffre du secret des étoiles d'où l'on aperçoit l'espace de la création de la nuit. De sa main légère de l'oiseau-mouche, elle plonge dans l'abîme de la cruche et d'un mouvement de l'aile de l'ange, couronne le ciel de milliards d'étoiles...

L'obscurité éclate de ces libellules lumineuses comme la pluie qui déverse ses larmes de joie. Le firmament nuancé de pervenche et saphir, gratifie cet artifice de diamants. "Pluie d'étoiles" louangée par les villageois, du bout de son doigts dessine, des comètes aux traînées vertueuses pour rendre hommage à l'Amour que lui portent ses Enfants.

Vous devez vous demander, pourquoi lorsque le soleil se couche et que sœur Lune de sa tristesse apparaît, les étoiles ne brillent pas à leur tour ? Il y a très longtemps le sorcier du village "Ours Sauvage" était l'homme medecine respecté du clan. Son pouvoir grandissait de plus en plus et son orgueil ayant soif de grandeur, tombait dans le piège de" l'Esprit Noir". Un soir de pleine lune il voulut donner en sacrifice la fille du chef, mais sauvée de justesse par les "guerriers de Lumière" il ne put terminer son œuvre abominable.

L'ours symbole de sagesse, de puissance et d'éveil spirituel, aux yeux des habitants ne représentait plus ses croyances par leur guérisseur et le bannissaient du clan, pour que puisse revenir l'Harmonie Éternelle. Avant de partir pour le monde de l'exil, "Ours sauvage" prophétisa cette malédiction : "Que les étoiles meurent par la flèche de mes griffes, Que leurs lumières sombrent dans le ventre du serpent !"

 

Depuis ce jour, les étoiles se consument avant leur apparition et les villageois à la tombée du clair-obscur, invoquent le Grand Esprit pour que la voûte céleste revive de nouveau...
Le Grand Manitou fier du clan " l'Esprit de nuit" par leur combat contre le mal, envoie sa fille tous les soirs baigner le village du scintillement d'une pluie étoilée ! Et ce petit peuple, n'oubliant jamais les ténèbres que lui fit subirent le noir sorcier, reçu le plus beau cadeau que "L'Esprit de la nature" puissent offrir "Aux Marches sur Terre"... Les Étoiles "Enfants de la Lune", la Vie tout simplement...

 

 

 

Animaux - articles divers et inclassables - Evolution...

Publié à 17:11 par acoeuretacris Tags : divers animaux
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L’évolution des oiseaux remise en cause par une étude génétique

Le projet baptisé « Tree-of-Life Research Project» a été mené au Field Museum sur une durée de 5 ans.
L’objectif était d’effectuer une étude génétique sur les principales espèces d’oiseaux afin de déterminer leurs liens de parenté.


Il s’avère que c’est toute l’histoire de l’évolution des oiseaux qui va devoir être réécrite.
En effet, les résultats de cette recherche phylogénétique menée sur 169 espèces d’oiseaux éclairent d’un jour totalement nouveau les liens de parenté entre les différentes espèces mais remettent également en cause toute la classification.
Sushma Reddy un scientifique du Field Museum et l’un des principaux auteurs de l’étude a d’ailleurs déclaré :

"  Cette recherche a  montré que la classification et la théorie conventionnelle sur les parentés dans l'évolution des oiseaux sont fausses. Avec cette étude nous avons appris que les apparences sont trompeuses puisque des oiseaux se ressemblant et ayant des comportements similaires n'appartiennent pas forcément à la même famille."

Tree-of-Life Research Project a permis d'examiner l'ADN des principales espèces d'oiseaux vivants.
Les scientifiques ont analysé les données de plus de 32 kilobases de séquence d'ADN de chaque oiseau dans 19 lieux différents.
Cette étude d’envergure va aboutir dans les mois et années à venir à une modification du nom scientifique de plusieurs dizaines d’oiseaux.


De plus, les ouvrages de références devront être réécrits.
Quelques exemples de ces modifications sont consultables sur le site de l’Université de Floride.

En voici quelques extraits.

Les flamants dont le célèbre flamant rose ont une morphologie qui semble les rapprocher des cigognes ou des grues.

Flamants roses

Pourtant, leur plus proche parent est le grèbe. Parmi les différentes espèces de grèbes, le plus grand est le grèbe huppé (Podiceps cristatus) dont le poids maximum est de 1 200 g.

Grèbe huppé (Podiceps cristatus) .

L’ordre des Falconiformes  regroupe actuellement près de 300 espèces (faucons, aigles, vautours …)
On pourrait penser que toutes ces espèces qui ont des caractéristiques morphologiques communes possèdent des liens de parenté.


Ce n’est pas le cas et beaucoup d’espèces, classées dans le même ordre, ont développé ces caractéristiques en dehors de tout lien de parenté.


Cet ordre va certainement connaître de nombreuses modifications suite aux résultats de l’étude.
L’ordre des Passériformes englobe actuellement tous les passereaux soit plus de la moitié des espèces d’oiseaux (plus de 5 000 espèces).

Cet ordre comprend par exemple des oiseaux nord-américains comme le moqueur polyglotte (Mimus polyglottos), le geai bleu (Cyanocitta cristata) ou les nombreuses espèces de roitelets de la famille Troglodytidae.

Moqueur polyglotte (Mimus polyglottos).

L’étude génétique nous apprend que ces oiseaux sont en réalité étroitement liés à un groupe qui n’est pas présent en Amérique du Nord : les Perroquets.

Geai bleu (Cyanocitta cristata).

Cette étude permet de confirmer certaines théories et d’en rejeter d’autres. Par exemple, les oiseaux marins primitifs ne sont pas à l’origine de tous les oiseaux modernes contrairement à une idée répandue.

Le joli colibri très coloré qui est diurne a évolué à partir d’un oiseau nocturne au plumage plutôt terne.

L’étude a par contre confirmé que les poulets et les dindes sont  étroitement liés aux canards et aux oies.

Ces quelques exemples illustrent les résultats étonnants de cette recherche qui est publiée dans la revue Science du 27 juin 2008.

Difficile de trouver une quelconque ressemblance entre ces deux espèces

Bien sûr les scientifiques ne répondent pas à toutes les questions mais cependant, grâce à cette étude, notre connaissance de la phylogénie des oiseaux a considérable progressé.

Parcs, réserves... - La Corse -

Publié à 16:46 par acoeuretacris Tags : réserves parcs corse
Parcs, réserves... - La Corse -
Girolata, le golfe de Porto, la réserve de Scandola et les calanques de Piana

Les Grecs de l’Antiquité nommaient la Corse, « la plus belle ». Si l’histoire de la Corse est émaillée d’épisodes plus ou moins tragiques, son passé géologique n’en est pas moins tumultueux.
Tous les visiteurs sont subjugués par la beauté sauvage de cette île, par ses côtes tortueuses ou ses calanques rougeoyantes.

Le golfe de Porto, par son ampleur, ses couleurs et la variété de ses curiosités naturelles compose l'un des ensembles touristiques les plus prestigieux de la Corse. C’est un endroit idéal pour découvrir toutes les merveilles de l’île de Beauté dans la réserve naturelle de Scandola qui forme un ensemble avec le golfe de Porto et les calanques de Piana.

Ce site naturel a été l’un des premiers inscrits sur le Liste du patrimoine mondial de l’Unesco.

La Corse: Un passé géologique tumultueux

Le plus haut sommet de Corse, le monte Cinto, culmine à 2 710 m dans le nord-ouest de l'île, à 25 Km de la mer Méditerranée. À partir de ce point, la montagne s'étire sur toute la longueur de l'île, jusqu'au sud-est. Les sommets escarpés et les profondes vallées témoignent d'une histoire mouvementée.

C'est ainsi que l'on a trouvé dans les hautes montagnes corses des roches bien plus anciennes que nos continents et océans actuels, des gneiss et des schistes de la chaîne hercynienne d'origine, apparue il y a entre 400 et 500 millions d'années.

Girolata. Image Feuillu

Entre 250 et 350 millions d'années avant notre ère, du magma est remonté des profondeurs de la Terre dans cette montagne hercynienne, pour y former un gros bloc granitique long de plus de 400 km. Pendant les quelques millions d'années qui ont suivi, à l'exception d'un socle résiduel, son enveloppe a été érodée et emportée dans la Thétys, un océan des temps anciens.

Côte de Bonifacio. image Tiarescott

La Méditerranée est un vestige de cette mer gigantesque.

Capo Rosso. Image Phnk

Il y a environ 140 millions d'années, la Thétys a commencé à rétrécir lorsque la plaque continentale africaine est entrée en collision avec la plaque eurasiatique; 100 millions d'années plus tard, la Corse et la Sardaigne se sont retrouvées prises dans cet étau.

Grotte à côté de Bonifacio. Image Tiarescott

La dernière glaciation du quaternaire, dite de Würm pour les Alpes (- 80 000 ans - 10 000 ans), a également atteint la Corse. Il y a 20 000 ans environ les montagnes corses ont été recouvertes d'une épaisse couche de glace. On trouve des traces de cette période en de nombreux endroits, notamment en haute montagne, où la glace a sculpté des vallées en forme de U, les auges.

Les Calanques de Piana

Les calanques doivent elles aussi leur existence à la glaciation. Les gigantesques glaciers ont englacé une telle quantité d'eau que le niveau de la mer était inférieur de 100 m à celui d'aujourd'hui. En Corse, la glace ne descendait pas jusqu'à la côte, de sorte que les cours d'eau alimentés par les eaux de fonte et de ruissellement, ont développé une énorme force corrosive et creusé de profondes vallées dans les montagnes. Puis, lorsque les glaciers ont fondu et que le niveau de la mer est remonté, les vallées basses ont été « noyées » par la mer.

Image Tony. M

Dominant le golfe de Porto, les Calanche (pluriel du mot corse calanca : calanque) constituent un ensemble de curiosités naturelles particulièrement remarquable. Le bleu intense de la mer, la lumière souvent irréelle qui baigne la côte, la palette des oranges et des roses du granit, le relief vigoureux, justifient la réputation de ce site exceptionnel.

Image Nigel Wilson

Les formes d'érosion particulières au granit sont à l'origine de ce paysage chaotique où les blocs de rocher présentent des cavités sphériques appelées « taffoni ».

Golfe de Porto

Profond d'environ 11 km, le golfe de Porto est séparé de celui de Girolata, plus étroit et plus fermé, par l'imposant Capo Senino.

Le maestrale s'y engouffre souvent avec violence, même en été, et la petite crique de Porto, exposée de plein fouet aux lames, ne constitue pas toujours un abri sûr pour les plaisanciers.

Golfe de Porto. Image Certassar

Le golfe doit sa splendeur aux falaises de granit rouge qui l'entourent et qui contrastent avec le bleu intense de la mer.
C’est le feldspath potassique et l’oxyde de fer qui donnent à la roche cette teinte orangée.

Le mouflon (Ovis musimon) est l'unique espèce de chèvre sauvage en Europe, qui est répandu en Corse et en Sardaigne. Image Janten

Cet ensemble fait partie du Parc naturel régional de la Corse et en constitue la fenêtre maritime. Les sites, la flore et la faune en sont donc protégés.


Des cochons semi-sauvages se promènent librement en Corse.
Ainsi la côte Nord du golfe de Girolata et l'île de Gargalo abritent les derniers couples de balbuzards ; la Corse est la seule région de France à posséder encore quelques spécimens de ces splendides aigles pêcheurs.

Le Balbuzard pêcheur (Pandion haliaetus) niche sur quelques pics rocheux de Corse. Image Amkhosla

Tout autour de Girolata et de Porto, le maquis particulièrement dense offre une grande variété de plantes elles aussi sauvegardées puisque, dans le site de Girolata, les constructions nouvelles sont interdites et que seul un chemin muletier permet l'accès au golfe.

Girolata et la Scandola

A partir de 1559, Gênes assura l’administration de la Corse pendant près de deux siècles. Afin de protéger leur nouvelle conquête, ils construisirent des citadelles comme celles de Calvi ou de Bonifacio.

Bonifacio. Image Bastien Devos

On leur doit également la construction de nombreuses églises, de palais et de forts comme ceux d’Aléria, de Tizzano et celui de Porto Girolata.

Le village de Girolata est inaccessible par la route autrement que par un chemin muletier.

Girolata. Image Certassar

Les touristes y accèdent par bateau.


La visite du parc naturel de Scandola se fait également par voie maritime. La péninsule de Scandola est l’aboutissement de l’intense activité volcanique du permien.

On peut admirer une accumulation de pics, de grottes, de falaises ou d’îlots rocheux. Le bateau vous fera pénétrer dans des calanques étroites et dans des grottes aux eaux transparentes.


C’est très certainement l’un des plus beaux paysages de la Méditerranée

Image Feuillu

Il y a quelques années encore, la péninsule était le refuge temporaire des dernières colonies de phoques moines.
Avec l’extinction due à l’homme de cette espèce en Méditerranée, l’emblème de Scandola est passé au balbuzard pêcheur.

Les mers et océans - La Mer Adriatique -

Publié à 16:33 par acoeuretacris Tags : mers adriatique
Les mers et océans - La Mer Adriatique -

 

Du latin Mare Hadriaticum (ou Mare Adriaticum), la mer Adriatique doit son nom à la ville d'Adria (ou Hadria ou Atria), fondée au VIe s. av. J.-C., par les Étrusques, située jadis sur ses bords. Ce nom ne s'entendait primitivement que d'un petit golfe situé devant cette ville, et aujourd'hui comblé par les atterrissements du Pô. Surface : 160,000 km²

 

La mer Adriatique est une partie de la mer Méditerranée (Méditerranée signifie entre les terres. La mer Méditerranée est une mer intracontinentale presque fermée située entre...), sorte de golfe très allongé fermé vers le nord (Le nord est un point cardinal, opposé au sud.). Fernand Braudel la désigne comme l'une des "plaines liquides" qui forment la Méditerranée. Elle est encadrée au nord et à l'ouest par l'Italie et à l'est par la péninsule balkanique. On fixe traidtionnellement son extrémité Sud (Sud est un nom :) au niveau du "canal d'Otrante", l'endroit où les rives des Pouilles et de l'Albanie sont les plus proches. L'île (Une île est une étendue de terre entourée d'eau, que cette eau soit celle d'un cours d'eau, d'un lac ou d'une mer. Son...) de Corfou, qui a joué le rôle de poste avancé de Venise jusqu'à la disparition de la Sérénissime après le traité de Campo-Formio, est généralement considéré comme la clé stratégique de cette mer.

 

Dès le début de la colonisation grecque, elle joue à la fois un rôle de barrière et de passerelle entre les différentes civilisations: entre Empire romain d'occident et d'orient d'abord; entre le monde (Le mot monde peut désigner :) germanique et Byzance ensuite; entre l'Empire Ottoman et le monde chrétien un peu plus tard; entre l'Europe (L’Europe est considérée comme un continent ou une partie de l’Eurasie (péninsule occidentale), voire de...) capitaliste et communiste enfin. Aujourd'hui encore, elle voit "s'opposer", sur ses deux rives, l'ex Yougoslavie et l'Union Européenne, alors que des démarches sont entamées des deux côtés pour une intégration des pays (Pays vient du latin pagus qui désignait une subdivision territoriale et tribale d'étendue restreinte (de l'ordre de...) balkaniques. Elle reste aussi un carrefour religieux entre mondes orthodoxe, catholique et musulman.

 

 

carte de la mer Adriatique

 

Les états limitrophes, aujourd'hui, sont l'Italie, la Slovénie, la Croatie, la Bosnie-Herzégovine, le Monténégro et l'Albanie.

 

Plusieurs ports importants y sont situés, et notamment Venise (Mestre) et Trieste qui fut longtemps le débouché de l'empire austro-hongrois vers la mer Méditerranée et qui permettait notamment d'acheminer les marchandises méditerranénnes ou coloniales en direction du Sud de l'Allemagne. Il ne faut pas non plus oublier Ancône, la ville des Etats Pontificaux, qui reprend sa place de grand port en 1734 avec l'édit de franchise après près de de longs siècles passés dans l'ombre de la République de Saint-Marc, et Raguse, la petite enclave (En géographie humaine, une enclave est un morceau de terre totalement entourée par un territoire étranger. Si un autre...) chrétienne vassale de l'Empire Ottoman.

 

Pendant longtemps, elle a été dominée par Venise, à tel point (Graphie) que de nombreux contemporains appelaient cette mer "Le Golfe de Venise". Au XVIII° siècle (Un siècle est maintenant une période de cent années. Le mot vient du latin saeculum, i, qui signifiait race,...), après la paix de Passarowitz en 1718, cet espace est complètement bouleversé politiquement. L'affirmation progressive des ports impériaux (Fiume, Trieste, Porto-Ré...), la concurrence acharnée du port franc d'Ancône et la renaissance éphémère de Raguse remettent en question l'hégémonie Vénitienne.

 

Le négoce du port de Marseille s'y développe tout au long de la moitié du XVIII° siècle. L'historiographie s'intéresse tout récemment à cette mer encore assez méconnue des historiens en dépit de nombreuses études sur Venise.