Mythologie - Les Monstres - Les gorgones -

Publié à 14:07 par acoeuretacris
Mythologie - Les Monstres - Les gorgones -
Monstres fabuleux, enfants des divinités marines Phorcys et de Céto.

On les representait sous la forme de femmes à la chevelure faite de serpents entrelacés et parfois dotées d'ailes; elles vivaient près du pays des Hespérides.

On distingue en général trois Gorgones:- Euryale,
- Sthéno,
- Méduse (la seule mortelle).

Cette dernière dont le regard pétrifiait, fut vaincue par Persée qui trancha la tête de Méduse, d'un seul coup de serpe; alors, à sa grande surprise, Pégase, le cheval ailé, et le guerrier Chrysaor brandissant un sabre d'or, jaillirent de son corps décapité. Selon la légende, Méduse aurait été une belle jeune fille, un peu trop fière de sa chevelure. Pour la punir, Athéna l'aurait changée en un paquet de serpents.
Athéna plaça sa tête sur son égide. Dans une autre tradition, elle aurait enterré cette tête sous la place du marché d'Athènes pour la protéger cette ville et aurait donné une mèche de "cheveux" à la ville de Tégée pour la protéger. (Méduse signifie "celle qui protège" en grec)

Asclépios découvrit que le sang de la Méduse faisait mourir ou ressusciter selon de quelle veine il provenait.

Mythologie - Les Monstres - Les géants -

Publié à 14:05 par acoeuretacris
Mythologie - Les Monstres - Les géants -
Fils de Gaia,la Terre, fécondée par le sang d'Ouranos que Cronos venait de mutiler. Monstres d'une taille énorme et d'un aspect effroyable, au corps terminé en queue de serpent, ils attaquèrent les Olympiens. Ils entreprirent d'escalader l'Olympe en accumulant des montagnes sur des montagnes.

Face à ce nouveau danger, les Dieux appelèrent à l'aide Prométhée, et Héraclès car selon un oracle seul un mortel en viendrait totalement à bout. Effectivement pendant que Zeus les brûlait avec sa foudre, Héraclès fit basculer les montagnes qui les écrasèrent; les survivants furent enfermés dans le Tartare.

C'est arrivé un jour - Le 12 juin -

Publié à 14:00 par acoeuretacris
C'est arrivé un jour - Le 12 juin -
C'est le 12 Juin : Fête nationale aux Philippines.

1209 : Raymond VI, comte de Toulouse, fait pénitence à Saint-Gilles
Avant de partir en guerre contre les hérétiques cathares du sud de la France, le Saint-Siège avait essayé de les ramener à la doctrine orthodoxe par une vigoureuse offensive missionnaire qui demeura vaine. A la suite du meurtre du légat pontifical Pierre de Castelnau par un écuyer du comte de Toulouse en janvier 1208, le pape Innocent III lança la "croisade contre les Albigeois". Cette croisade ne concernait pas qu'Albi, l'un des principaux centres religieux des cathares, mais tout le Languedoc et le Toulousain touchés par l'hérésie à laquelle avait adhéré le puissant comte de Toulouse Raymond VI. Les barons du Nord accueillirent cette expédition - à laquelle le roi Philippe-Auguste avait refusé de participer - avec enthousiasme. C'est en vain que Raymond VI, excommunié, fit pénitence à Saint-Gilles le 12 juin 1209. Son humiliation ne suffit pas à retenir la croisade anticathare qui s'apprêtait à envahir ses domaines. La guerre, conduite par Simon de Montfort, fut menée de manière implacable. Après avoir mis Béziers à sac, les croisés prirent le Languedoc. En 1213, le comte de Toulouse dut se soumettre au pape. Au concile de Latran (1215), il fut déclaré déchu et exilé, et toutes ses terres occupées par les croisés furent attribuées à Simon de Montfort. Son fils Raymond VII prit alors la tête des hérétiques. Il fallut l'intervention du roi de France Louis VIII pour venir à bout des cathares. Leur dernier refuge, Montségur, fut pris en 1244.

1672 : L'armée française franchit le Rhin à Talhoys.
Une opération militaire de quatrième ordre, puisqu'en cet endroit le fleuve est guéable, et qu'il n'était défendu que par une poignée d'hommes". Ce jugement sévère, c'est Napoléon qui l'a porté a posteriori sur le passage du Rhin le 12 juin 1672 par les troupes françaises en route pour envahir les Pays-Bas. L'événement, pourtant, avait eu à l'époque un immense retentissement. Poètes et peintres avaient célébré d'abondance ce nouveau César qui, après tant de siècles, pénétrait à nouveau en Germanie. Les origines de ce conflit avec les Pays-Bas -les Provinces-Unies, disait-on alors- sont complexes. La situation diplomatique n'explique pas tout: certes, les Provinces-Unies s'étaient liguées contre la France avec la Suède et l'Angleterre en 1668 et, une fois la coalition dissoute, il restait à châtier l'impudent. Mais l'antagonisme était en fait plus profond. Le régime politique hollandais était l'antithèse de la monarchie absolue louis-quatorzienne. "Chacun y est roi en sa maison", écrivait un voyageur de l'époque, le père Bousingault. Les exilés de tous pays étaient sûrs d'y trouver un accueil bienveillant. D'Amsterdam, libelles et gazettes hostiles à la cour de France étaient diffusés dans toute l'Europe et circulaient sous le manteau à Paris, malgré les efforts de la police. De plus, les ambitions économiques de Colbert se heurtaient à la prospérité de ce petit état qui paraissait une proie facile. C'était sans compter sur la détermination farouche des Hollandais. Utrecht tomba le 3 juillet aux mains des Français mais ceux-ci ne purent garder leur avantage : dès la fin juin, les ingénieurs des Provinces-Unies avaient ouvert les digues des canaux, et la majeure partie du pays fut recouverte par les eaux, chaque village devenant un îlot inaccessible par voie de terre...

1683 : La flotte française bombarde Alger. Les Turcs mettent le siège devant Vienne.

1726 : Le duc de Bourbon est disgracié.
Louis XV fait de celui qui fut, des années plus tôt, son précepteur et qui a soixante-seize ans, le cardinal André Hercule de Fleury, son Premier ministre. Saint-Simon le juge " l'homme le plus superbe au-dedans et le plus implacable ".

1798 : L'armée française occupe Malte.
La conquête de Malte par la France a été décidée en principe en septembre 1797 par Napoléon. Elle fut rendue possible grâce à la trahison du grand maître de l’Ordre de Malte, l’Allemand Hompesch, et au refus de combattre d’une partie des chevaliers et des Maltais. Le 12 juin 1798, il y a deux cents ans, les Français étaient maîtres de l’île, de ses dépôts d’armes, du trésor de l’ordre. Malte, annexé en fait à la France, reçut de nouvelles institutions de Bonaparte, pendant son court séjour d’une semaine. À son départ, il la confia au général Henri Vaubois avec quelque 4 000 hommes. Le régime français se rendit vite odieux. Réquisitions, impôts, mesures anticléricales soulevaient les habitants, encouragés par les agents anglais. Ils formèrent un gouvernement provisoire et réunirent une Assemblée législative.Bloquée par les croisières anglaises, attaquée par la population, minée de l’intérieur par les dissensions et la maladie, la garnison française capitula après deux ans de siège (5 sept. 1800). Le traité d’Amiens (25 mars 1802) stipula la restauration de l’ordre de Malte malgré la forte protestation des Maltais, qui y voyaient le prélude du rétablissement de l’influence française. L’Assemblée de Malte dans une Déclaration des droits appela (art. 1er) le roi d’Angleterre à établir sa souveraineté sur l’île à la double condition que soit observée la constitution qu’elle se proposait de voter et que soit maintenue la religion catholique romaine. En 1813, ces conditions furent acceptées, et le gouvernement britannique reconnut les Maltais comme sujets britanniques. Le traité de Paris en mars 1814) ratifia ce contrat entre la Grande-Bretagne et les habitants des îles.

1809 : Napoléon est excommunié par Pie VII.

1819 : Naissance de Charles Kingsley
Il fut pasteur anglican, il enseignera à Cambridge (Angleterre). Mais la littérature l'attire. Il en profite (avec Westwart HO) pour exposer ses vues sur le "Socialisme chrétien " dont il est l'un des promoteurs. Épris de justice sociale, il se rangera parmi les " chrétiens musclés ".

1820 : La loi du scélérate du 12 juin 1820 dite de " double vote ", qui permet aux contribuables les plus imposés de voter deux fois, interdit à l'opposition d'avoir le moindre espoir d'une majorité à la chambre, un jour ou l'autre. Cette nouvelle disposition du régime ultra du roi Charles X provoque des émeutes dans Paris, au cours desquelles un étudiant du nom de Lallemand est tué.

1882 : Des émeutes dirigées contre les étrangers éclatent à Alexandrie (Egypte).

1897 : Naissance de l'homme d'Etat britannique Sir Anthony Eden (mort en 1977)

1898 : Indépendance (momentanée) des Philippines.
En 1896, ses plans ayant été découverts par les Espagnols, Bonifacio, leader révolutionnaire Philippin, lançe l’appel à l’insurrection générale pour renverser, comme à Cuba, la domination coloniale espagnole. La révolution gagne rapidement plusieurs provinces, et l’exécution de Rizal, un autre leader, par les Espagnols à Manille (30 déc. 1896) ne fait qu’enflammer encore les esprits. Si l’insurrection fait des progrès, des rivalités divisent déjà ses rangs. Un leader, Emilio Aguinaldo, fait arrêter et exécuter Bonifacio (10 mai 1897), et installe un gouvernement révolutionnaire à Biaknabato. Cependant, les Espagnols, par une stratégie plus subtile, obtiennent des succès dans la pacification. Ils offrirent aux insurgés, s’ils cessaient la lutte et remettaient leurs armes, une forte indemnité et une amnistie. Aguinaldo accepte (15 déc. 1897) et se retire avec ses cadres à Hong Kong. La paix semble revenir. Mais les Espagnols ne tinrent pas leurs promesses, et l’agitation reprend dès avril 1898. C’est à ce moment que les États-Unis déclarent la guerre à l’Espagne à propos de Cuba. Le 1er mai, l’escadre américaine détruisit la flotte espagnole dans la baie de Manille. Aguinaldo, dupé par les promesses américaines, ordonne alors aux Philippins de reprendre la lutte contre le pouvoir colonial, et il constitue un gouvernement philippin. Le 12 juin 1898, il proclame l’indépendance des Philippines " sous la protection de la puissante et généreuse nation nord-américaine ". Les insurgés s’étaient rendus maîtres de la plus grande partie de Luçon et assiégeaient Manille, ce qui permit aux Américains de débarquer à proximité de la capitale, puis, le 13 août 1898, de s’en emparer sans le concours des Philippins. Madrid demande la paix. Après deux mois de négociations, les États-Unis concluent avec l’Espagne le traité de Paris (10 déc. 1898) et se font céder les Philippines moyennant 20 millions de dollars. Pendant plusieurs décennies, les Américains vont littéralement coloniser les Philippines. Par des méthodes musclées et coercitives dignes des pires nazis.

1900 : Une seconde loi de programmation navale allemande prévoit la construction d'une flotte de 38 cuirassés en 20 ans.

1901 : Rabat envoie des missions à Paris, Londres et Berlin pour plaider en faveur d'un pacte anglo-allemand sur le Maroc.

1901 : La Convention de Cuba fait pratiquement de ce pays un protectorat des Etats-Unis.

1917 : Abdication du roi Constantin sous la pression des Alliés. Son fils Alexandre lui succède et engage son pays aux côtés des Alliés.

1928 : Naissance du président américain George Bush.

1937 : Début d'une épuration parmi les généraux soviétiques.

1940 : Des avions japonais bombardent Tchoung-King, la capitale de guerre chinoise.

1944 : L'Allemagne utilise pour la première fois des bombes volantes V1 pour pilonner la Grande-Bretagne et notamment Londres.

1955 : Accident tragique aux 24 heures du Mans faisant 82 morts
Sur le célèbre circuit du Mans, se produit le plus grave accident de l'histoire de la course automobile. A près de 240 km/h, Hawthorn sur Jaguar, double Macklin sur Austin Healey. Celui-ci, gêné, freine et se déporte. La Mercedes du pilote français Pierre Levegh percute Macklin, s'envole et explose. Des débris s'écrasent dans la foule, déchiquetant de nombreux spectateurs. Le bilan est terrible : 82 morts dont le pilote Levegh et une centaine de blessés. Pour éviter toute panique, les organisateurs décident de ne pas arrêter la course. A la 9e heure les Mercedes se retirent en signe de deuil. Les vainqueurs, Hawthorn-Bueb sur Jaguar, refusent les prix.

1961 : Le Russe Youri Gagarine, agé de 27 ans, effectue le premier vol de l'espace, d'une durée de 1h48.

1967 : Israël annonce son intention de conserver une partie des territoires conquis sur l'Egypte, la Jordanie et la Syrie durant la "Guerre des Six Jours".

1975 : Mme Indira Gandhi rejette un arrêt de la Haute Cour indienne l'accusant d'avoir été élue illégalement et lui demandant d'abandonner son siège au Parlement.

1976 : Le président Juan Bordabery est renversé par un coup d'Etat militaire en Uruguay.

1978 : Selon une estimation, les opérations de guérilla en Rhodésie ont fait quelque 18.000 morts en six mois.

1979 : Première traversé de la Manche en vol uniquement musculaire.
La crise pétrolière des années 1970-1980 a eu pour conséquence, entre autres, de faire apparaître des machines de moins en moins lourdes, faites de matériaux solides et munies de petits moteurs fiables permettant l’heure de vol à 30 francs (1981). Ce sont les U.L.M. (ultra-légers motorisés). Les constructeurs amateurs s’en donnent à cœur joie en empruntant leurs moteurs aux voitures et même aux tronçonneuses. Sans moteur, le vol à voile et le vol libre comptent de plus en plus d’adeptes tandis que l’aviette (vol musculaire) s’affirme avec Bryan Allen qui, le 12 juin 1979, franchit le pas de Calais sur le Gossamer Albatross de Mac Cready (États-Unis).

1983 : L'Organisation de l'Unité Africaine conclut les travaux de son sommet en Ethiopie en rendant public un plan de paix pour le Sahara Occidental.

1984 : Le secrétaire d'Etat américain George Shultz affirme que le gouvernement de Washington possède des preuves formelles de la fourniture de matériels de guerre par le Nicaragua aux rebelles salvadoriens.

1985 : Nouveau Traité Européen marquant l’entrée de l’Espagne et du Portugal dans la Communauté Européenne.

1986 : Un état d'urgence est proclamée en Afrique du Sud, qui place les médias sous contrôle et autorise une détention, sans jugement, allant jusqu'à 100 jours.

1987 : Les ministres des affaires étrangères de l'OTAN, réunis à Reykjavik, acceptent "l'option double zéro".

1987 : L'ex-empereur Jean-Bebel Bokassa est condamné à mort.

1990 : En Algérie, le Front Islamique du Salut (FIS) remporte les premières élections municipales et régionales libres depuis l'indépendance.

1990 : Première réunion des conseils municipaux de Berli-Ouest et de Berlin-Est
A Berlin, le 9 novembre 1989, le Mur s’ouvre à la suite d’une décision du Conseil des ministres de la R.D.A. Le 22 décembre suivant, la porte de Brandebourg, symbole de l’unité de la ville, est ouverte par les autorités est-allemandes. Les premières élections communales libres ont lieu le 6 mai 1990. Le 12 Juin 1990, les conseils municipaux des deux parties de la ville se réunissent pour la première fois, ensemble. Le lendemain, on commence la démolition du Mur dans la tristement célèbre Bernauer-Strasse. Le 1er juillet suivant, le deutsche Mark (DM) est introduit dans la partie Est. Le traité d’union entre les deux Allemagnes est signé le 31 août dans le palais du Kronprinz (Est). Les quatre Alliés et les représentants des deux Allemagnes signent, à Moscou, le 12 septembre 1990 le traité supprimant les droits particuliers des Alliés à Berlin (traité des deux + quatre). La ville devient entièrement allemande. À 0 heure dans la nuit du 3 octobre 1990, la R.D.A. et donc Berlin-Est font leur entrée dans la République fédérale, permettant au Parlement pan-allemand de se réunir, pour la première fois, le lendemain, au Reichstag.

1991 : Le RPR et l'UDF signent officiellement la Charte de l'Union pour la France (UPF).

1991 : Boris Eltsine est élu, au suffrage universel, président de la Fédération de Russie.

1994 : Elections Européennes: la liste RPR-UDF de Dominique Baudis arrive en tête avec 25,37% des voix, devant la liste PS de Michel Rocard (14,47%), la liste de Villiers (12,43%), la liste Tapie (12,04%), la liste le Pen (10,61%) et la liste communiste de Francis Wurtz (6,94%).

1997 : Laurent Fabius (PS) est élu, par les députés, à la présidence de l'Assemblée nationale.

1998 : Le parfumeur Jean-Paul Guerlain, 63 ans, est blessé d'une balle de 9mm dans la jambe dans l'attaque commise par une douzaine de malfaiteurs cagoulés et puissamment armés contre sa propriété des Mesnuls (Yvelines).

1998 : Dans l'affaire du Drac, où six enfants et une accompagnatrice étaient morts noyés le 4 décembre
1995 : Lors d'une sortie scolaire, la cour d'appel de Grenoble condamne l'institutrice Véronique Rostaing à deux ans de prison avec sursis et 30 000 FF d'amende, les trois responsables d'EDF à un an de prison avec sursis chacun, et la directrice de l'externat Notre-Dame où étaient scolarisés les enfants, à 18 mois de prison avec sursis et 10 000 FF d'amende.

1998 : Le plus célèbre des navigateurs français, Eric Tabarly, 66 ans, tombe à l'eau de son bateau Pen Duick I au large des côtes galloises. Son corps sera retrouvé le 18 juillet.

1999 : Avec quelques heures de retard sur les Russes, les soldats alliés de la KFOR entrent au Kosovo.

1999 : Un avion de chasse russe Sukhoï-30 s'écrase lors d'un vol de démonstration à l'ouverture du 43e Salon du Bourget, mais sans faire de victime.

bonjour à tous...

Publié à 13:50 par acoeuretacris

bon après-midi

Publié à 13:44 par acoeuretacris

bonne nuit...

Publié à 21:01 par acoeuretacris

à demain....

Publié à 20:58 par acoeuretacris

C'est arrivé un jour - Le 11 Juin -

Publié à 11:11 par acoeuretacris
C'est arrivé un jour - Le 11 Juin -
1509 : Les troupes de Florence prennent la ville Elienne de Pise.

1572 : Naissance du poète et dramaturge anglais Ben Jonson (mort en 1637)

1675 : La France et la Pologne concluent une alliance.

1726 : Le cardinal de Fleury est nommé premier ministre après le limogeage du duc de Bourbon.
Né à Lodève le 22 juin 1653, André-Hercule de Fleury fut réduit, par la pauvreté de sa famille, à embrasser la carrière ecclésiastique. Introduit à la cour par le cardinal de Bonzi, il lui succéda comme aumônier de la reine Marie-Thérèse en 1677. Après la mort de la reine, il reçut l'évêché de Fréjus mais, Louis XIV et Mme de Maintenon ayant pu apprécier ses qualités, il fut désigné comme précepteur de l'arrière-petit-fils du roi, le futur Louis XV. Fleury prit son rôle très à coeur. Louis XV lui voua toujours un profond attachement et, le 11 juin 1726, il le nomma premier ministre en titre. Fleury, qui reçut en même temps le chapeau de cardinal, venait d'avoir 73 ans. Décidé à maintenir l'absolutisme royal, l'équilibre des finances et la paix aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du royaume, il sut s'entourer d'une excellente équipe : Chauvelin aux Affaires étrangères, Le Peletier des Forts puis Orry aux Finances, Maurepas à la Marine, Saint-Florentin aux Affaires religieuses. Le nouveau gouvernement commença par stabiliser la monnaie, mesure qui ne fut pas étrangère à l'essor du grand commerce maritime. Mais Fleury ne put mener à bien la réforme fiscale qu'il souhaitait et, dans ls périodes de difficultés, dut rétablir le dixième ou créer des impôts. Mais le plus gros problème auquel il se heurta fut le Parlement qui soutenait le mouvement janséniste. A l'extérieur, il dut mener la guerre de Succession de Pologne, qui assura à la France la Lorraine à la mort de Stanislas Leczinski. En 1740, à son corps défendant, il se trouva engagé dans la guerre de Succession d'Autriche dont il ne vit pas la fin : il disparut en effet le 29 janvier 1743, à 90 ans.

1775 : Sacre du roi Louis XVI.

1776 : Naissance du peintre anglais John Constable (mort en 1837)

1842 : Une Loi crée le premier réseau des chemins de fer
L'Etat concède ce jour l'autorisation à des compagnies privées la gestion des diverses lignes de chemins de fer. Mais il garde à sa charge l'achat des terrains, la construction des voies et des gares.

1864 : Naissance de Richard Strauss à Munich .( mort en 1949)
Naissance de Richard Strauss, à Munich (Allemagne). Passionné de musique, il compose dès l'âge de 12 ans. Il n'a pas dix sept ans lorsque sa Symphonie en ré mineur est exécutée en public. Richard Strauss, dont l'écriture de la musique est inspirée d'abord par Richard Wagner, composera des opéras demeurés célèbres comme " Chevalier à la Rose (Rosenkavalier)". Ce compositeur et chef d’orchestre allemand est doté d’une belle longévité ; il a traversé maintes époques charnières de l’histoire de la musique. Contemporain de Berlioz et de Boulez, de Brahms et de Stockhausen, de la création de Pelléas et Mélisande et du plan Marshall, Richard Strauss offre comme un résumé d’un siècle de musique. De ses premiers poèmes symphoniques, dans la tradition récente de Liszt, jusqu’à ses Quatre Derniers Lieder , aussi résolument anachroniques que splendides, ce personnage majeur de la vie musicale de 1885 à la veille de la Seconde Guerre mondiale, s’est constitué une place unique dans le répertoire de l’opéra. Il décèdera en 1949.

1895 : La Grande-Bretagne annexe le Togo, afin d'interdire au Transvaal un accès à la mer.

1898 : Kang Yéou-Wei entreprend de réorganiser la Chine sous le règne de l'empereur Te Tsung - c'est la période réformiste dite des Cents Jours - , mais l'impératrice Tseu Hi reprendra le pouvoir.

1903 : Suite à un complot militaire, le roi de Serbie Alexandre 1er Obrénovitch et son épouse sont assassinés.

1910 : Naissance de l'océanographe français Jacques-Yves Cousteau (mort en 1997)

1924 : Le président de la République Alexandre Millerand démissionne.
La Troisième République, victorieuse, sortait apparemment renforcée de la Grande Guerre. L'affaire Millerand allait pourtant montrer que les institutions n'étaient pas à l'abri d'une remise en cause. Alexandre Millerand, parfois surnommé le "sanglier" en raison de son épaisse moustache grise et de son tempérament obstiné, avait été élu président de la République en septembre 1920. Choisi par les élus parlementaires, il n'avait, comme ses prédécesseurs, qu'une charge en grande partie honorifique. Cette situation lui pesa vite: après avoir, en tant que Président du Conseil, exercé la réalité du pouvoir, il ne pouvait se résigner à jouer un rôle symbolique. Son discours d'Evreux, en 1923, scandalisa la gauche, dont il était pourtant issu. Il y préconisait une réduction des pouvoirs de l'Assemblée nationale au profit du Président de la République et réclamait pour ce dernier le pouvoir de dissolution. Il rompait ainsi avec tous les usages de la IIIe République et allait même plus loin en intervenant directement dans la vie politique: à quelques mois des élections législatives de 1924, il prenait ouvertement parti contre le Cartel des Gauches. Vainqueurs des élections, les parlementaires "cartellistes" prirent leur revanche sur ce président qui s'était trompé de république: ils refusèrent d'entendre le ministère nommé par Millerand et votèrent une motion de défiance à l'encontre de celui-ci. Le but était clair: contraindre le Président de la République à la démission. N'ayant pas les moyens constitutionnels de résister, Alexandre Millerand s'y résolut le 11 juin. Il fut remplacé par l'ancien président du Sénat Gaston Doumergue.

1934 : Une conférence du désarmement s'achève sur un constat d'échec.

1935 : Naissance de l'écrivain français Jean-Pierre Chabrol

1940 : Invasion allemande
Les Français se rendent compte de 10 ans d’inutiles dépenses dans le domaine militaire. Et le retard des Français sur l’Allemagne est d’une guerre ! La ligne Maginot, destinée à stopper définitivement toute invasion allemande est franchie et contournée sans coup férir par les Teutons. Le sénateur André Maginot ministre de la Guerre, défendit, devant le Parlement, le projet de défense des frontières proposé par ses prédécesseurs ; il le fit adopter le 14 janvier 1930. C’est pourquoi il a laissé son nom à ce système de fortification permanente dont la pénible gestation divisa le Haut Commandement français et dont la fin tragique souligna l’inadéquation à la situation stratégique. La longue invasion du territoire français, ravagé par les combats de 1914-1918, souligne dès 1919 la nécessité de rendre le territoire national inviolable. En définitive, malgré de nombreuses et solides oppositions, la décision fut prise de construire le plus près possible de la frontière franco-allemande un ensemble fortifié qui, appuyé sur le Rhin, dissuaderait toute velléité d’invasion allemande. Ce système comprend essentiellement deux régions fortifiées, celle de Metz (barrant la vallée de la Moselle et de la Sarre) et celle de la Lauter, entre Bitche et le Rhin. L’ossature de cet ensemble est constituée de gros ouvrages de fortification permanente, forts enfouis ne laissant en surface que les organes d’observation et de tir, ceux-ci étant très dispersés sur le terrain et reliés par galeries souterraines au cœur de l’ouvrage, d’où le nom de forts palmés. Le choix de l’artillerie de la position fortifiée répond à certains impératifs financiers, techniques (une trop grande longueur de tubes interdit l’emploi de tourelle éclipsable) et tactiques (briser vite une attaque lancée par surprise). On choisit donc un 75 rajeuni et adapté aux nécessités de la forteresse, atteignant des cadences utiles de 30 coups par minute pour une portée de 11 kilomètres. On ne tirait donc pas loin en avant de la fortification. Et surtout celle-ci était démunie de défense anti-aérienne. D’autre part ces régions fortifiées ne couvraient qu’une partie de la frontière. Devait-on continuer la construction jusqu’à la mer du Nord, le long de la frontière belge ? Question complexe aux importantes incidences financières et internationales (attitude vis-à-vis de la Belgique notamment). La réponse donnée en 1933 est une solution bâtarde : allonger la région fortifiée de Metz jusqu’à Montmédy face aux pentes boisées des Ardennes belges, puis jalonner la frontière du Nord par une fortification économique. Réussite technique en ce qui concerne la conception des ouvrages construits avant 1935, la ligne Maginot reste un rare exemple d’inadéquation d’un outil militaire à une situation stratégique donnée. Conçue quelques années après que la France eut souscrit des alliances de revers qui impliquaient d’éventuelles interventions militaires au profit d’États d’Europe centrale, la ligne Maginot, en soulignant l’aspect défensif de la politique militaire française, refusait toute crédibilité à une intervention au-delà des frontières. D’autre part en interdisant toute possibilité de manœuvre aux armées chargées de la défendre, elle mettait l’accent sur les conceptions statiques d’un état-major sous-estimant les potentialités de mouvement contenues dans le binôme chars-avions. Le sort de la ligne Maginot en 1940 est la tragique illustration de cette constatation. Négligeant la ligne, la Wehrmacht attaquait le 13 mai la frontière française en son point le plus faible, à l’extrémité ouest de la ligne Maginot et à la charnière vulnérable des armées françaises entrées en Belgique. Le 11 Juin, après la destruction des forces alliées de Belgique et la rapide conversion du dispositif allemand en direction du sud et du sud-est, les chars allemands de Guderian et Kleist, franchissent la Marne le 11 juin, progressent très rapidement vers Besançon et la frontière suisse, isolent ainsi la ligne Maginot et ses défenseurs, réduits à mettre bas les armes par l’armistice devenu effectif le 25 juin 1940.

1940 : La princesse Juliana des Pays-Bas, qui a fui son pays occupé par l'armée allemande, se réfugie au Canada.

1942 : Les Etats-Unis annoncent la conclusion d'un accord prêt-bail avec l'URSS, pour aider l'effort de guerre soviétique.

1957 : Décès de l'Aga Khan III, né en 1877.

1963 : Constantin Caramanlis, chef du gouvernement grec, démissionne afin de protester contre une visite du roi Paul en Grande-Bretagne.

1964 : Naissance du pilote de formule 1 français Jean Alési.

1966 : La jeune styliste britannique Mary Quant est décorée de l'ordre de l'Empire britannique par la reine Élisabeth.

1967 : Un cessez-le-feu est proclamé entre Israël et la Syrie, au terme de la guerre des Six Jours.

1969 : Des incidents entre forces soviétiques et chinoises éclatent à la frontière du Sinkiang.

1970 : Une trêve est conclue en Jordanie entre le roi Hussein et les Palestiniens, après une semaine de combats sanglants.

1971 : Début du congrès du Parti socialiste à Epinay.

1971 : Léonid Brejnev lance un appel en faveur de l'arrêt de la course aux armements entre les Etats-Unis et l'URSS.

1981 : Un tremblement de terre fait au moins 1 500 morts dans le Sud-Est de l'Iran.

1984 : Mort d'Enrico Berlinguer, Secrétaire général du parti communiste italien.
A Padoue, en Italie, Enrico Berlinguer décède d'une hémorragie cérébrale. Fils de député socialiste, il entre au parti communiste en 1943, pendant la résistance. Membre du comité central et du bureau politique en 1963, il devient parlementaire en 1968. Au congrès de Milan en 1972, il est nommé secrétaire général du parti communiste italien. Distingué et chaleureux, cet intellectuel préconise une stratégie d'alliance avec la démocratie chrétienne, au gouvernement entre 1976 et 1978. Apôtre de l'"eurocommunisme" il œuvre pour rapprocher les partis français, italien et espagnol. En 1979, il condamne l'agression de l'Afghanistan par l'URSS. Avec lui, le parti communiste italien atteint son meilleur score de l'après-guerre : 33,4% des suffrages aux élections de 1976.

1986 : En Israël, une synagogue est incendiée en riposte aux attaques de Juifs orthodoxes contre des panneaux publicitaires jugés "pornographiques".

1987 : Elections en Grande-Bretagne : le parti conservateur l'emporte et Mme Margaret Thatcher, premier ministre, est reconduite au pouvoir.

1987 : En Afghanistan, les rebelles musulmans abattent un avion civil afghan: une cinquantaine de morts.

1987 : A Gdansk, le pape Jean Paul II exprime son soutien à "Solidarité".

1988 : Décès de Giuseppe Saragat, ancien président de la République italienne.

1993 : En Iran, le président Hashemi Rafsanjani est réélu pour un nouveau mandat.

1995 : Le premier tour des élections municipales, marqué par un fort taux d'abstention (30,58%), voit la percée du Front national qui se maintient dans 116 villes de plus de 30 000 habitants.

1995 : Permière victoire en Formule 1 de Jean Alesi sur le circuit canadien.

1996 : Décès de Brigitte Helm, 90 ans, qui intrepréta la femme-robot dans le film de Fritz Lang "Metropolis" en 1926

1998 : Yves Montand n'est pas le père d'Aurore Drossart, née le 6 octobre 1975, concluent les expertises génétiques pratiquées sur le corps d'Yves Montand.

1998 : Le procureur général de la Cour de cassation requiert un non-lieu général en faveur de Laurent Fabius, Edmond Hervé et Georgina Dufoix, poursuivis pour "complicité d'empoisonnement" dans l'affaire du sang contaminé.

1999 : Décès de DeForest Kelley, 79 ans, acteur américain, le docteur Leonard Bones McCoy de la série Star Trek.

L'Egypte - La Nourriture en egypte ancienne -

Publié à 11:00 par acoeuretacris
L'Egypte - La Nourriture en egypte ancienne -
Pétrissage de la pâte

Le pain comme la bière est la nourriture de base des égyptiens.

”Pain et bière ” est une expression que l'on retrouve gravée en hiéroglyphes dans tous les mastabas.

Le pain :

En règle générale tout égyptien sait faire son pain. Il existe cependant quelques boulangers.

Tôt le matin, les hommes mettent du grain dans un grand mortier en pierre. Juste ce qu'il faut pour confectionner les pains de la journée. En cadence, ils le pilent avec de lourdes massues de deux coudées de long. Un travail harassant auquel succède le tamisage effectué par les femmes. Cette opération est plus délicate car il faut mettre de côté le son, destiné aux animaux et ne garder que la matière propre à être moulue.

Les grains ainsi broyés et tamisés sont ensuite mis dans une meule, constituée de deux auges en pierre.

A l'aide d'une grosse pierre, des femmes aplatissent les résidus de grains en les faisant rouler dans une des auges et chassent la farine obtenue dans la seconde auge. On tamise alors le contenu de l'auge à farine et on recommence autant de fois qu'il le faut pour obtenir une farine d'une finesse incomparable.

Pendant que l'on prépare la farine, la femme du boulanger a pris des moules coniques et les dispose dans le four. Dès qu'elle juge la température des moules correcte, elle les places dans les trous d'une planche en bois. Le boulanger y verse la pâte qui vient d'être pétrie avec du levain.

Il ne reste plus qu'à attendre que la cuisson se fasse.

La bière : Boisson populaire

Dans l'Egypte ancienne, on boit de la bière en toute circonstance : aux champs, à bord des bateaux, dans les réceptions, dans les cabarets des villes. Elle fait aussi bien le bonheur de pharaon que celui du simple paysan.

La bière égyptienne est élaborée avec du froment, de l'orge, et des dattes dont le sucre assure la fermentation du breuvage.
Dans un four identique à celui du boulanger, le patron et ses aides versent les pâtons frais (petits pains) dans des moules brûlants. Les pâtons sont faits avec du froment ou de l'orge et ne doivent séjourner dans le four que le temps de faire dorer la croûte. L'intérieur doit rester cru.

Les pains ainsi confectionnés sont émiettés dans une grande cuve remplie d'un liquide sucré, préparé avec de l'eau et des dattes. Un brasseur entre dans la cuve et piétine la préparation jusqu'à ce que le mélange soit homogène. Au bout de quelques jours quand la fermentation a eu lieu, le contenu de la cuve est transvasé dans de grandes jarres. Une passoire retient les plus gros morceaux de pain gorgés de bière qu'un brasseur presse comme une éponge. Certains brasseurs procèdent même à un deuxième filtrage pou éliminer les miettes de pains restantes.

La bière se conserve assez bien, elle est stockée dans des amphores fermées par un bouchon de paille et d'argile ou par une assiette et un peu de plâtre.

Pour être consommée, la bière est versée dans des cruches de un ou deux litres.

Les amateurs la boivent dans des gobelets en pierre, en métal ou en faïence. Les égyptiens aiment corser la bière avec des herbes et du sucre de datte pour en augmenter la saveur et le degré alcoolique.

Le vin :

Cette boisson était considérée au tant des pharaons comme un véritable nectar plus doux que le miel.

Sous l'Ancien Empire le vin (erpi), est l'apanage des rois et seuls les égyptiens aisés peuvent se permettre d'en boire. Ils le font venir du Delta ou du Fayoum, régions privilégiées, ou des pays étrangers comme le Retenou ou la Palestine. Les traces les plus anciennes que l'on ait retrouvées en Egypte sont des sceaux figurant sur les bouchons d'amphores découvertes dans des tombeaux de la période prédynastique.

Sous le Nouvel Empire, surtout à partir de la XIXème dynastie, le vin se démocratise et se répand dans tout le pays. L'Égypte devient un gros producteur et fait du commerce avec les autres pays méditerranéens.

L'art de fabriquer le vin :

Munies de couteaux à lames incurvées, les femmes coupent et cueillent les grappes de raisins noirs, et les jettent dans des hottes en osier.

Le raisin est transporté jusqu'aux presses (de grandes cuves en bois d'acacias) où le raisin va fermenter. Les ouvriers entrent dans les cuves, piétinent les grappes. Après la fermentation, le raisin est pressée, enfermé dans des sacs percés dont les deux extrémités sont attachées à des perches.

Les vinificateurs compressent alors les sacs au dessus d'un vase pour recueillir le précieux breuvage.

Par la suite, ce vin est conservé dans des jarres scellées sur lesquelles on fait figurer la provenance, et la date de mise en jarre.

Au temps de Ramsès, le commerce du vin est prospère et nombreux sont les bateaux qui circulent sur le Nil, transportant des jarres de vin.

L'Egypte qui ne produit pas assez de ce nectar divin, l'importe de Phénicie, Syrie ou de Palestine.


L'Egypte - LA MEDECINE EGYPTIENNE -

Publié à 10:56 par acoeuretacris
L'Egypte - LA MEDECINE EGYPTIENNE -
La médecine des anciens Égyptiens est celle pour laquelle nous possédons les documents authentiques les plus anciens. Elle jouit dans l'Antiquité d'une incontestable renommée, dont on trouve déjà des traces dans Homère; on sait que Cyrus et Darius, fils d'Hystaspe, appelèrent à leur cour des médecins de l'Égypte. L'Antiquité classique ne nous a pas laissés dans l'ignorance absolue relativement à cette vieille science et à ceux qui la pratiquaient; Hérodote, Strabon, Diodore de Sicile en font mention; Théophraste, Galien, Dioscoride citent des formules provenant des écoles égyptiennes, et Pline lui-même a dû, remarquait Maspero, nous transmettre en latin plus d'une recette qui, à travers le grec, peut bien remonter à quelque papyrus. Néanmoins, il reste fort douteux que les Grecs eux-mêmes, qui n'entrèrent guère en relations suivies avec l'Égypte qu'à partir de Psammétique Ier (vers 650 av. J.-C., L'Égypte à la Basse Époque), c.-à-d. au déclin de sa période brillante, aient jamais bien connu la culture égyptienne. La même réserve devra peut-être s'étendre à Galien, dont on a souvent cité le passage où il déclare n'avoir vu, dans les traités médicaux de l'Égypte, qu'un amas de sottises. L'interprétation de ce passage a été mise en doute; Galien, d'ailleurs, n'a pas pu connaître les livres hermétiques; il ne savait pas la langue, et les livres n'avaient pas été traduits. Déjà beaucoup mieux favorisés aujourd'hui, nous pouvons puiser nos renseignements aux sources mêmes, c.-à-d. dans les écrits originaux, les égyptologues ayant à leur disposition un certain nombre de papyrus médicaux qu'ils ont traduits ou analysés.

Littérature médicale de L'Égypte ancienne

Nous savons par Clément d'Alexandrie, un des auteurs qui ont pénétré le plus avant dans les institutions et l'esprit de l'Égypte, que les livres hermétiques composaient une sorte d'encyclopédie officielle et religieuse en 42 livres, dont les six derniers comprenaient la science médicale et étaient enseignés dans les écoles. Ils portaient les titres suivants : De la constitution du corps humain; Des maladies; Des organes; Des médicaments; Des maladies des yeux; Des maladies des femmes. Cette collection n'existe plus; il reste douteux même que des fragments soient englobés dans les papyrus aujourd'hui découverts. Les deux principaux papyrus médicaux sont :

1° le grand Papyrus de Berlin, qui a été l'objet de travaux importants et multiples;

2° le Papyrus Ebers, l'un des deux plus grands que l'on connaisse; il contient 108 pages. Ebers lui-même l'a étudié avec une compétence remarquable, et en a traduit et commenté une partie; le Dr Joachim en a donné une traduction complète, savamment annotée. Le Papyrus Ebers, formé lui-même par la réunion de plusieurs petits traités, dont quelques-uns plus anciens, aurait été, d'après des calculs reposant sur des bases sérieuses, composé et écrit vers 1550 av. J.-C.

Quelle place faut-il donner, dans la littérature officielle, à ces traités et à ceux du même genre, c'est ce qu'il est difficile de dire. Ebers était convaincu que son papyrus était le quatrième des six livres hermétiques, celui des médicaments; ce n'est, en effet, en majeure partie, qu'un recueil de recettes. Néanmoins son opinion n'a pas été acceptée par la plupart des égyptologues. II n'est pas inutile de faire remarquer que les traités comme le Papyrus Ebers peuvent être des compilations antérieures à la rédaction des canons hermétiques médicaux. A tous leurs livres, d'ailleurs, les Égyptiens attribuaient une origine divine ou au moins princière. Thot, dont les Grecs ont fait leur Hermès trismégiste, qui peut partager avec le dieu guérisseur Imhotep ou Imhotpou, le titre d'Asclépios égyptien, fut le révélateur des sciences, y compris la médecine. On lui attribuait la composition du plus ancien livre qui fut incorporé dans la collection hermétique. Il était considéré aussi comme le dépositaire des secrets de l'art magique.

Les anciens pharaons eux-mêmes passaient pour s'être adonnés à l'étude de la médecine. Téti, fils de Ménès, était regardé comme l'auteur d'un traité d'anatomie, d'après Manéthon et Elien, et Tosorthos, successeur de Néchérophès (IIIe dynastie), comme celui d'un manuel de médecine (Ancien Empire). La découverte des livres était souvent entourée de circonstances étranges, sinon miraculeuses; l'un fut trouvé sous les pieds du dieu Anubis, dans un temple de Létopolis (Sechem), un autre apparut tout à coup, une nuit, illuminé par le clair de la lune, aux yeux d'un prêtre, dans le temple d'Isis à Coptos, etc. Tous les papyrus se rapportent presque exclusivement à la thérapeutique et à la pharmacie; on rencontre bien quelques fragments ayant trait au diagnostic ou à la description symptomatique, mais aucune trace d'une doctrine quelconque, ni fantaisiste, ni scientifique.

La profession médicale

Les médecins, en grande partie, tout au moins, appartenaient à la classe des prêtres (La Religion égyptienne), comme les astronomes, les hommes de loi, etc. Les élèves étaient admis dans les écoles, annexées aux temples, dont les plus célèbres furent celles de Memphis, Thèbes, Saïs et Chennu, et où, sous une discipline qui, d'après certains documents, paraît avoir été assez sévère, ils recevaient en outre d'une éducation générale, les enseignements professionnels spéciaux. Les livres de la collection hermétique étaient la base de l'instruction théorique. On amenait dans les temples les malades pour y recevoir des soins; il résultait de là, presque forcément, un enseignement clinique que la pratique chirurgicale, que l'on sait avoir été assez étendue, rendait tout à fait nécessaire. Les praticiens égyptiens, au nombre desquels il faut compter les pastophores, dont la situation sociale ne paraît pas être encore bien définie, se répartissaient en plusieurs catégories basées surtout sur les modes de traitement qui avaient leur préférence. Ces catégories sont clairement indiquées dans un passage du Papyrus Ebers (p. XVIX); il y avait le médecin proprement dit, sorti des écoles sacerdotales, puis le prêtre de la déesse Sekbet ou Sokhit, que Maspero qualifie de rebouteur, et enfin l'exorciste qui agissait à l'aide des paroles magiques, des charmes et des amulettes. Cette classification rappelle d'une façon vraiment curieuse les trois procédés de traitement des malades attribués à Asclépios par Pindare (IIIePyth.). En dehors du médecin ordinaire qui soignait les maladies en général, il y avait, là ou l'importance des centres de population le permettait, des spécialistes moins nombreux pourtant que ne le prétend Hérodote.

Les médecins égyptiens jouissaient de certains privilèges, comme l'exemption d'une partie des charges publiques. Souvent ils recevaient des présents au lieu d'honoraires; ces dons étaient parfois apportés dans les temples où l'on déposait aussi des ex-voto, comme la reproduction, en métal, des membres guéris. Parmi ces médecins, un certain nombre, probablement ceux qui n'étaient pas liés au service des temples, étaient de véritables fonctionnaires payés sur les deniers publics. Diodore nous apprend que, dans le cours d'un voyage, comme dans les expéditions militaires, on pouvait, pour ce motif, les consulter gratuitement. mais, la nécessité pour le praticien de ne pas s'écarter des indications fournies par les traités sacrés, sous les peines les plus sévères, au cas où le malade venait à mourir, ne pouvait pas contribuer à élever bien haut l'honneur professionnel.

La science médicale égyptienne

L'anatomie humaine était à peu près inconnue des médecins égyptiens. Contrairement à ce qu'ont gratuitement supposé divers auteurs modernes, la pratique des embaumements (La Religion égyptienne), laquelle d'ailleurs ne fut en usage que pour les gens de la classe élevée et ne remonte pas ,jusqu'aux premières époques, ne fut pas un moyen très sérieux d'instruction. D'abord, il est à noter que les embaumeurs, quoique dise Wilkinson, ne faisaient pas partie du corps sacerdotal; ces techniciens étaient, en raison du respect qu'on avait pour les cadavres, l'objet du mépris public; ensuite, les opérations qu'ils pratiquaient ne pouvaient guère leur apprendre que la forme extérieure et les rapports superficiels des organes viscéraux dont ils faisaient l'extraction. Mais il n'est, malgré tout, guère admissible que les maître des écoles médicales aient systématiquement négligé ces occasions de s'instruire. Il n'y a donc pas lieu de s'étonner qu'on ait relevé dans les textes médicaux les noms des diverses régions et des parties extérieures des membres et du tronc, ni qu'il y soit question de l'intestin, de la vessie, du foie, des reins, etc., organes qui se voyaient et que l'on touchait lors de chaque embaumement.

Les Égyptiens savaient vaguement que le coeur est le point de départ d'un grand nombre de vaisseaux qui se distribuent dans le corps entier, pour y porter le sang, l'air vital et l'humidité nécessaires. Mais la répartition qu'ils en indiquent est de pure fantaisie. Le même mot met, au pluriel metu, sur lequel on a beaucoup discuté, servait indifféremment pour désigner les veines, les artères, les canaux de toutes sortes, ainsi que les nerfs et les tendons. Un autre, mot dont la signification a aussi été très difficile à élucider, ro-ab, semble désigner à la fois le coeur et l'estomac. Mais Lüring avait probablement raison de penser que le distinction était dans l'idée depuis longtemps, lorsqu'elle manquait encore dans l'expression. La physiologie des Égyptiens était complètement nulle. Tout ce qu'on sait, c'est qu'ils ramenaient la composition du corps aux combinaisons de quatre éléments, et qu'ils regardaient la vie comme entretenue par un souffle que des canaux transportaient partout, en même temps que l'humidité et le sang.

Les Égyptiens, qui, comme beaucoup d'autres peuples orientaux, croyaient que l'humain, à l'abri des violences ou des attaques des démons et de la colère des dieux, pourrait vivre à peu près indéfiniment, s'étaient fait des maladies une idée assez étrange. Ils croyaient qu'elles avaient toutes pour origine l'introduction dans le corps d'un esprit mauvais, agissant spontanément ou sous l'impulsion d'une force magique intentionnellement mise en jeu. Les symptômes étaient les manifestations de sa présence, et l'indice des troubles causés par elle. La thérapeutique avait donc à exercer une double action, l'exorcisme de l'agent d'abord, puis la réparation des désordres qui étaient son oeuvre; c'est en vue de ce dernier but que Thot (Hermès) avait révélé aux humains les vertus des plantes et de toutes les substances médicamenteuses. On s'explique aisément, d'après cela, qu'en Égypte, comme dans toute société archaïque, le traitement par les incantations ait toujours passé pour supérieur à tout autre. On admettait aussi que l'esprit pouvait sortir spontanément; c'est pour cela sans doute que l'on rencontre quelquefois le conseil de s'abstenir de toute médication, le cas étant admis où le malade devait sûrement guérir sans aide.

Les maladies

Les papyrus renferment beaucoup de descriptions sommaires de maladies; mais l'identification de ces maladies est hérissée de difficultés; néanmoins on a reconnu avec presque certitude un certain nombre d'entre elles, surtout celles qui sont les plus communes dans le pays, comme l'anémie primitive ou consécutive à la présence des parasites intestinaux; le paludisme; certaines maladies abdominales, aiguës ou chroniques. On a compris assez facilement ce qui a rapport aux oxyures vermiculaires et au ténia, contre lequel on employait déjà (1500 ans av. J.-C., début du Nouvel Empire), l'écorce de racine de grenadier. Dans certains passages du Papyrus Ebers, on a cru reconnaître la dysenterie, l'atonie intestinale, la diarrhée, les hémorroïdes, certaines tumeurs, la polyurie, l'incontinence urinaire, etc.

Le Papyrus Ebers contient un petit traité spécial sur les maladies des yeux, qui a été traduit par Ebers et savamment commenté par Hirschfeld; il présente une grande importance historique, mais nous ne pouvons ici entrer dans des détails à son sujet. Il y est question du traitement de la conjonctivite catarrhale, de la kératite, des hémorragies du globe, des ecchymoses péri-oculaires. On à voulu voir dans un court passage où l'on parle de guérir la cécité derrière la pupille, dans le fond de l'oeil, une allusion à l'opération de la cataracte; mais cette maladie ne pouvait pas être comprise il y a 3500 ans. Il n'y est question d'aucune autre opération sur les yeux, que celle de l'arrachement des cils dans le trichiasis. Toutes les maladies des yeux sont traitées par des collyres, des pommades, des remèdes divers, lesquels ont pour base, la plupart du temps, des substances minérales; néanmoins des plantes et des produits animaux entrent aussi souvent dans leur composition. Parmi les formules de collyres, il en est une donnée d'après un oculiste de Byblos; cela prouve que les Égyptiens de ce temps reculé ne craignaient pas de recourir aux connaissances des Phéniciens et laisse supposer que l'exclusivisme des médecins sacerdotaux n'était pas absolu.

On sait par ailleurs que les Égyptiens pharaoniques pratiquaient des opérations; on possède toute une série d'instruments; on sait que les médecins de l'ancienne Égypte appliquaient des pansements, qu'ils ouvraient les tumeurs, qu'ils opéraient la circoncision et la castration. Ils réduisaient les fractures et savaient les contenir régulièrement; le fait a été constaté sur des momies ; mais il est fort, douteux, malgré l'assertion de Larrey, qui a pu mal interpréter ce qu'il a vu, que les médecins de la vieille Égypte aient pratiqué des amputations de membres. Le Papyrus Ebers traite aussi, dans un chapitre spécial, des maladies des femmes : troubles menstruels, prolapsus, écoulements, accidents des accouchements, etc., et des moyens de les combattre, dont plusieurs ont traversé les âges.

Thérapeutique, hygiène, diététique

Le premier chapitre on Papyrus Ebers est une allocution adressée au malade, en général, pour lui indiquer les formules sacramentelles qu'il devait prononcer en même temps qu'il absorbait les médicaments; d'autres formules conjuratoires se rencontrent encore, dont la puissance était réputée plus forte que celle des remèdes. Néanmoins la matière médicale était d'une grande richesse; plus de 700 substances, empruntées aux trois règnes, sont indiquées dans les courts traités que nous possédons; le médecin égyptien les employait presque toujours associées en assez grand nombre, dans une même recette. L'identification de ces substances est un problème difficile.

L'hygiène et la diététique préoccupaient déjà sérieusement les médecins de la vieille Égypte. La sobriété et la propreté étaient formellement prescrites par les lois; on considérait l'ivrognerie comme un vice déshonorant. Les règlements fixaient jusqu'à la nature des étoffes employées pour les vêtements ceux de lin étaient surtout en usage; on ne permettait pas de se présenter dans les temples avec des habits de laine. Par mesure hygiénique, les Égyptiens faisaient usage périodiquement de purgations et même de vomitifs. Ils se baignaient souvent, et connaissaient les avantages des bains de mer; ils pratiquaient une sorte de massage. Les peintures égyptiennes montrent l'inexactitude de l'assertion d'Hérodote, relative aux exercices de gymnastique, qui étaient fort en honneur. L'emploi des fards était extrêmement répandu chez les Égyptiens; ils faisaient partie de la thérapeutique oculaire.

La médecine égyptienne exerça nécessairement quelque influence sur la science grecque. Elle enrichit abondamment la matière médicale. On pourrait dresser une longue liste des substances et des formules dont l'emploi a été transféré d'un pays dans l'autre. En somme, la médecine égyptienne, telle que nous la connaissons , tout en restant, au point de vue doctrinal, dépourvue d'un vrai caractère scientifique, si elle ne justifie pas l'admiration exagérée que quelques-uns lui ont accordée sans raison, présente un grand intérêt historique. La vieille science égyptienne survécut encore longtemps comme médecine populaire, quand le pays eut perdu son indépendance, mais son histoire scientifique fut absorbée par celle de la science grecque à l'édifice de laquelle elle apporta quelques éléments secondaires.