C'est arrivé un jour - Le 25 Juin -

Publié à 09:54 par acoeuretacris
C'est arrivé un jour - Le 25 Juin -
C'est le 25 Juin : Fête nationale du Mozambique.

C'est le 25 Juin : Fête nationale de la Slovénie.

841: Charles le Chauve défait son frère Lothaire à Fontenay-en-Pusaye, près d'Auxerre
L'empereur Louis le Pieux, fils de Charlemagne, ayant eu trois fils (Lothaire, Louis le Germanique et Pépin), avait effectué en leur faveur le partage de l'empire. Mais il se remaria avec Judith de Bavière et un quatrième fils, Charles, naquit à Francfort le 13 juin 823. Judith voulut voir doter l'enfant, ce qui provoqua des luttes familiales. Vaincu par ses fils aînés et contraint d'abdiquer, Louis recouvra son trône et décida d'octroyer à Charles, son favori, le territoire de l'Ouest de l'empire (avec Paris). Il le fit même couronner à Quierzy-sur-Oise en septembre 838. Après la mort de Pépin, l'empereur décida un nouveau partage. Quand son père mourut, le 20 juin 840, Charles put ceindre la couronne de France. Allié avec son frère Louis contre Lothaire, qui n'avait pas accepté le testament, il vainquit ce dernier à Fontenay-en-Pusaye le 25 juin 841 et renouvela son alliance avec Louis par les fameux serments de Strasbourg (14 février 842). Finalement, le partage de Verdun (août 843) octroya à Charles, dit le chauve, le territoire limité à l'Est par l'Escaut, la Meuse, la Saône, le Rhône et les Cévennes. Son règne ne fut pas de tout repos: il dut faire face aux premières incursions des normands, qui pillèrent Paris en 845. Il se querella bientôt avec son ex-allié Louis le Germanique qui tenta même de profiter de ses difficultés avec les Normands pour prendre sa place !

1218 : Simon de Montfort, le chef de la Croisade contre les Albigeois, meurt, tué d’une pierre (la fronde était une arme de jet fréquemment employée à l’époque), au cours d’un siège de Toulouse.
Vous pouvez relire à ce sujet (Croisade des Albigeois), les chroniques des 16 Mars (Catharres). Personnellement je pense que l'hérésie Cathare a fourni à la monarchie Capétienne les motifs et les moyens nécessaires pour rattacher à la couronne ces riches territoires du Sud et du Sud-ouest. Comme dans toutes les Croisades, et comme dans toute oeuvre humaine, les motivations sont complexes. La question religieuse fut importante, mais certainement pas unique. A une époque où les Croisés mourraient en Orient pour "délivrer le tombeau du Christ du joug des infidèles", il était anormal de laisser se développer une hérésie en terre Chrétienne. Très tôt, l'Eglise officielle a combattu l'hérésie. Le mot "cathare" apparaît dans un texte de Nicolas, évêque de Cambrai (1164 - 1167) où il cite des condamnations enregistrées par les évêques de Tongres et de Liège vers 1151 et 1152, contre un certain"Jonas" accusé de cette hérésie. Bernard de Clairvaux, le plus célèbre et le plus actif des Cisterciens médiévaux, (qui s'opposa notamment au fameux philosophe Abélard) s'inquiétera des progrès de l'hérésie dans le sud et réfutera les doctrines erronées (manichéisme, catharisme). Il accompagnera même le cardinal-légat Albéric, vers 1145, pour poursuivre les hérétiques à Poitiers, Bergerax, Albi, Sarlat etc. Mais si l'Eglise a pris nettement parti contre le Catharisme, elle n'a pas pu apporter de réponse spirituelle aux élans, aux besoins religieux de tout un peuple qui à travers le monde occidental recherche une plus grande pureté, une plus grande justice, plus de vérité, un idéal semblable à l'idéal de l'Eglise primitive, et qui réclame une réforme spirituelle en profondeur. La civilisation raffinée, courtoise qui s'étendait sur l'Occitanie (où s'est aussi développé le catharisme), règnait également en Catalogne. Elle n'est pas étrangère à l'influence de la civilisation musulmane très présente dans la péninsule ibérique et dans le s.o. de la France, mais le catharisme s'est peu développé en Espagne même ; il y a été combattu vigoureusement et sans pouvoir s’y étendre par Pierre II d’Aragon notamment. Il s’est beaucoup plus développé dans le nord de l'Italie (Lombardie) p.c.q. c'était une des routes naturelles de ceux qui venaient d'orient et qui ont importé en occident les doctrines hérétiques à l'occasion des croisades d'une part mais aussi des mouvements commerciaux d'autre part. L'on peut étudier les aspects politiques de la lutte contre les cathares, mais il est impossible d'omettre ou d’en séparer les aspects religieux ; ou même de les minimiser, ce serait nier un des caractères essentiels du Moyen - Âge. La société est chrétienne. L'homme y est chrétien de sa naissance à sa mort. Il n'y a pas d'autre possibilité. Le pouvoir religieux et le pouvoir civil se complètent mutuellement. L'unité de croyance fait la cohésion, l'équilibre de la Chrétienté. L'hérésie en est le plus grand danger qu'il faut combattre par tous les moyens. Certes le roi de France qui n'était guère que le roi d'une "petite" France au nord de la Loire, profitera de l'événement pour agrandir ses territoires, mais il n'aurait pas pu à cette époque mener une guerre sainte sans le soutien complet du Pape. Mais Philippe-Auguste était trop occupé par ses luttes dans le nord et l’ouest contre les Anglais pour ouvrir un deuxième front dans le sud. Le pape demande d'abord au comte Raymond VI de Toulouse de participer à la Croisade contre les Albigeois. Celui-ci est intéresssé car il pourrait ainsi "regagner" les terres de Roger Trencavel, vicomte d'Albi et de Béziers, qui "coupent" les siennes. Mais comme l'hérésie est très développée dans ses propres fiefs, Raymond refuse de participer à la Ligue (ce qui lui vaudra l'excommunication). Le Pape, Innocent III, devra alors faire appel à tous les chrétiens pour participer à la lutte armée. Il promet, en récompense, les terres confisquées. Philippe-Auguste se joint alors au mouvement général et fait nommer un jeune seigneur ambitieux d'Ile de France, Simon de Montfort à la tête de la Croisade. Plus tard, devant les succès des "Croisés" sous la conduite de Simon de Montfort, Raymond VI de Toulouse fera amende honorable et se joindra à eux (1209). Il ne recevra pas les terres de Trencavel, c'est Simon de Montfort, vassal direct du roi de France, qui les obtiendra en récompense de son activité. Pierre II d’Aragon, pourfendeur d’hérétiques et vainqueur des Maures à Las Navas de Tolosa (1212), quant à lui espérait certainement s’approprier une partie des territoires en jeu. Il a joué un rôle modérateur, essayant de faire condamner les " exactions " des Croisés du Nord (beaucoup de gueux, de sans terre qui ne venaient prêter main forte à leur seigneur pendant les 40 jours de prestation) ; mais comme le Pape donne raison aux Croisés, Pierre II devra les affronter à la bataille de Muret où il périra. Le Languedoc bascule vers la France. Même si par la suite Raymond VI puis son fils Raymond VII parviennent à reprendre toutes leurs terres à la famille des Montfort, l’orientation est donnée et le sud, qui avait longtemps échappé aux influences des Francs, se rattache désormais à la France. L’aspect politique est donc important au niveau des conséquences, mais il ne peut s’expliquer que par sa liaison intime aux aspects économiques, sociaux et religieux.

1501 : Le pape Alexandre IV confirme le traité franco-espagnol de Grenade, en vue du partage de Naples et proclame Louis XII roi de Naples.

1658 : Une armée franco-anglaise bat les Espagnols à Dunkerque.

1767 : Mort de Georg Philipp Telemann à Hambourg.

1791 : Louis XVI est de retour à Paris.

1796 : Naissance du tsar russe Nicolas 1er (mort en 1855)

1804 : 1804: exécution de Cadoudal
En 1803, la chouannerie était pratiquement vaincue. L'un de ses derniers chefs encore en liberté, Georges Cadoudal, décida alors de tenter un grand coup: frapper la République consulaire à la tête en s'attaquant directement à Bonaparte. Avec l'aide de l'Angleterre, il réunit un petit noyau de fidèles et se fit débarquer à la falaise de Biville en août 1803. Il parvint à gagner clandestinement Paris, et y fut rejoint par le général Pichegru, de sensibilité royaliste, et par les frères de Polignac. Le général Moreau, le prestigieux vainqueur de Hohenlinden, fut contacté. Rival de Bonaparte, il se contenta d'observer une neutralité bienveillante, sans pour autant être prêt à cautionner un retour des Bourbons. Il fut le premier à être arrêté, le 15 février 1804, un comparse repéré par la police étant passé aux aveux. Le 9 mars, ce fut au tour de Cadoudal d'être capturé, à la suite d'une poursuite rocambolesque dans Paris. Le procès fut confus. Les conjurés n'avaient, semble-t-il, pas eu l'intention de tuer le Premier Consul mais seulement de l'enlever. Cette version ne convenait guère à Bonaparte qui fit prévaloir la thèse de la tentative de meurtre. De plus, un des accusés ayant déclaré qu'un prince devait venir prendre la tête du complot, il voulut faire un exemple. On signala la présence du duc d'Enghien, petit-fils du prince de Condé, à Ettenheim, en terre d'Empire, mais à proximité de la frontière. Quoiqu'ignorant tout de la conjuration, le duc fut enlevé, prestement jugé et condamné par une commission militaire, et exécuté dans ls fossés de Vincennes. Le procès des conjurés se déroula en juin. Vingt condamnations à mort furent prononcées, mais Bonaparte grâcia les Polignac et le marquis de Rivière, pour se ménager la possibilité de ralliements royalistes. Georges Cadoudal, lui, monta sur l'échafaud le 25 juin 1804.

1807 : Paix de Tilsit
Un radeau sur lequel un pavillon a été aménagé est amarré sur le Niemen. C'est là que, dix jours après la bataille de Friedland, Napoléon Ier, empereur des Français, et Alexandre Ier, tsar de Russie, se rencontrent. Le tsar assure : " Je hais les Anglais autant que vous. " La réponse de Napoléon : " En ce cas, la paix est faite. " Au soir de la rencontre, Napoléon note : " J'ai été fort content de lui ; c'est un beau, bon et jeune empereur ; il a de l'esprit plus qu'on ne pense communément. " Pendant vingt jours, ils rêvent d'un partage du monde : l'Occident irait à la France, l'Orient à la Russie.

1812 : Napoléon attaque la Russie.

1858 : Naissance de Georges Courteline (mort )

1862 : Les Etats-Unis reconnaissent l'indépendance du Libéria.

1872 : Expulsion des Jésuites d'Allemagne.

1876 : La cavalerie du général Custer est massacrée par les Sioux de Sitting Bull à la bataille de Little Big Horn (Montana, USA)
Le Chef sioux de la tribu Oglala, Ta-Sunko-Witko, que les soldats des armées nord-américaines appelaient Crazy Horse, se fait remarquer comme jeune chef dès 1865. Il refuse les plans établis par Washington pour ménager aux pionniers une route d’accès aux champs de prospection aurifère du Montana ; sa tribu vivait dans le nord des Grandes Plaines (lui-même était probablement né dans l’actuel Dakota du Sud) et les territoires de chasse devaient servir de lieu de passage aux Blancs en route vers l’Ouest. En 1866, Crazy Horse fait partie du groupe d’Indiens qui anéantit la compagnie du capitaine William J. Fetterman ; il avait longtemps demandé qu’on lui donne la possibilité de s’attaquer avec seulement quatre-vingts hommes aux groupes de guerriers sioux et de démontrer l’efficacité tactique des troupes régulières nord-américaines. Mais comme ses hommes disposaient de fusils dont la recharge demandait plusieurs opérations manuelles, ils furent anéantis par les flèches de leurs adversaires. Refusant de se maintenir dans les réserves imposées aux Sioux, Crazy Horse mène ses hommes dans les régions de chasse des tribus sioux, guerroyant à l’occasion contre les détachements de troupes régulières et leurs auxiliaires indiens. La découverte d’or sur le territoire du Dakota en 1874 fit que les prospecteurs ignorèrent les traités signés entre les Sioux et le gouvernement nord-américain et envahirent leur réserve ; au lieu de contenir les chercheurs d’or, le général Crook contraignit Crazy Horse à évacuer ses campements d’hiver pour installer ceux-ci près des rivières au Montana. Échappant au contrôle des troupes de Washington, Crazy Horse et les siens se réfugièrent dans les collines, joignirent les Cheyennes et, le 17 juin 1876, contraignirent le corps d’armée de Crook à la retraite. Crazy Horse fit ensuite jonction avec la plus grande partie de la nation sioux, réunie autour de Sitting Bull sur les bords de la Little Bighorn River (25 juin 1876). La bataille fut féroce. Au matin du 25, le général George Armstrong Custer se lance à l'assaut sans attendre de renforts. Encerclée près de la Little Big Horn River, sa section de cavalerie (285 hommes) est totalement anéantie et Custer trouve la mort.. Les tribus alors se séparèrent. Réfugiés dans les collines, harcelés par les troupes américaines qui voulaient les contraindre à s’établir dans les "agences" créées pour recevoir les Indiens, les hommes de Crazy Horse succombèrent au froid et à la faim ; en 1877, Crazy Horse et les siens se rendaient au général Crook. Retenu au fort Robinson, le chef indien, torturé et humilié, tenta quelques mois plus tard de s’échapper, mais il fut assassiné par des agents du gouvernement fédéral dans la confusion générale que provoqua son évasion La liste est longue des martyrs sacrifiés à l’établissement de la grande nation démocratique ! ! !

1879 : Tewfik succède au khédive Ismael d'Egypte, évincé par le Sultan.

1900 : Naissance de Lord Louis Mountbatten, amiral et dernier vice-roi britannique des Indes (mort en 1979)

1910 : Première du ballet "L'Oiseau de Feu" de Fokine, sur une musique de Stravinsky.

1918 : Après une bataille de deux semaines, les Américains obligent les Allemands à évacuer la position du Bois-Belleau (Aisne).

1929 : Décès de Georges Courteline.

1940 : Entrée en vigueur de l'armistice franco- allemand coupant la France en deux.

1942 : Mille bombardiers de la RAF attaquent la ville allemande de Brème.

1944 : Naissance du chanteur canadien Robert Charlebois

1950 : Les Nord-Coréens franchissent le 38ème parallèle - c'est le début de la guerre de Corée.
Dans cette péninsule située sur le littoral asiatique, au Nord-Est de la Chine, commence une guerre entre les deux Corées, celle du Sud (en dessous du 38 ème parallèle) et celle de Nord, la première soutenue et aidée par O.N.U et la seconde par la Chine. Les Coréens du Sud franchissent la frontière symbolique du 38ème parallèle, oblige les forces américaines à intervenir pour protéger leurs alliés coréens du sud. La guerre durera 3 ans.

1959 : L'Union Soviétique propose la création d'une zone dénucléarisée dans les Balkans et l'Adriatique.

1963 : Moïse Thsombé, chef du gouvernement katangais, est contraint de démissionner.

1963 : Naissance du chanteur américain George Michael.

1966 : La Yougoslavie et le Saint-Siège renouent des relations diplomatiques.

1967 : Fin d'entretiens Johnson-Kossyguine dans une université du New Jersey, les deux interlocuteurs convenant de ne laisser aucune crise les précipiter dans une guerre nucléaire.

1972 : Des informations, en provenance du Burundi, font état d'une poursuite du massacre de Hutus, dont 25 000 environ auraient fui à l'étranger.

1977 : Jacques Chirac est élu maire de Paris.

1978 : L'Argentine remporte la Coupe du monde de football.

1982 : Le général Alexander Haig, secrétaire d'Etat américain, démissionne et est remplacé par George Shultz.

1983 : Une vaste opération de secours est déclenchée pour sauver des milliers de personnes bloquées par une inondation dans la région de Saurashtra, en Inde, où l'on comptera plus de 400 morts.

1987 : Jean Paul II reçoit au Vatican le président autrichien Kurt Waldheim.

1991 : Yougoslavie: la Slovénie et la Croatie proclament leur indépendance.

1993 : La Grèce expulse de son territoire plusieurs dizaines de milliers d’Albanais, provoquant un dépôt de protestation aux Nations-Unies.
La Grèce a failli être condamnée. Il a fallu l’appui de ses alliés de l’Otan pour éviter cet affront. Ce qui ne faisait pas l’affaire des Albanais, expulsés de la même façon que les Croates de Serbie, que les Kossovars du Kossovo. Contre les Serbes, l’on nomme ces expulsions " Purification Ethnique ". Chez les Grecs (nos alliés) on appelle cela une pacification " Justice en deça, injustice en-delà ", disait déjà Montaigne ! ! !

1993 : Un incendie à la clinique Saint-François d'Assise de Bruz (Ille-et-Vilaine) ravage l'établissement et fait 18 morts.

1993 : Mis en cause pour ses dépenses somptuaires par Le "Financial times", Jacques Attali démissionne de la présidence de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).

1996 : Le président Boris Eltsine ordonne par décret le "retrait progressif des unités et du matériel des forces temporaires unifiées sur le territoire de la république tchétchène".

1997 : Décès, à Paris, du commandant Jacques-Yves Cousteau à l'âge de 87 ans.
L'océanographe et cinéaste français, Jacques-Yves Cousteau s'éteint le mercredi 25 juin 1997, à l'âge de 87 ans. Son premier voyage à bord de la Calypso remonte au 25 novembre 1951. Depuis Toulon, la Calypso, navire de recherche océanographique appareille pour sa première expédition en Mer Rouge. Le navire est équipé de nombreux appareils novateurs pour l'exploration sous-marine : scaphandre autonome, caméra et torches pyrotechniques sous-marines, poste d'observation sous l'étrave, appareil photo automatique avec flash électronique. Suite à ses nombreuses expéditions, Jacques-Yves Cousteau réalise 3 longs métrages dont le très célèbre Monde du silence (1956-Palme d'or du Festival de Cannes) et plus de soixante-dix films pour la télévision. Il collabore également avec plusieurs auteurs et écrit plus de cinquante livres. En 1943, Cousteau met au point avec E.Gagnan un scaphandre autonome, jetant les bases des scaphandres modernes, et en 1958 il met en chantier ses "soucoupes plongeantes" accueillant 3 personnes et capables de descendre à 300 m. Ardent défenseur de l'environnement, il proteste contre les essais nucléaires français dans l'océan Pacifique et fonde, la Cousteau Society et l'Equipe Cousteau, avec pour projet la protection de la qualité de vie des générations présentes et futures.

1998 : Les partis catholiques et protestants qui soutiennent le texte historique conclu le 10 avril dernier à Belfast remportent 80 des 1O8 sièges de la nouvelle assemblée semi-autonome d'Irlande du Nord.

1998 : Assassinat du chanteur Lounès Matoub, 42 ans, célèbre chanteur kabyle, défendeur acharné de la cause berbère et pourfendeur notoire des intégristes en Algérie.

1999 : Plusieurs milliers de personnes assistent à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) au baptême du "Mistral", le plus grand paquebot battant pavillon français depuis le "France".

Bonjour... bon jeudi à tous...

Publié à 09:37 par acoeuretacris

à demain....

Publié à 21:52 par acoeuretacris

C'est arrivé un jour - Le 24 juin -

Publié à 20:28 par acoeuretacris
C'est arrivé un jour - Le 24 juin -
841 : Bataille de Fontenoy
Défaite de Lothaire, un des 3 fils de Louis le Débonnaire et petits-fils de Charlemagne. Héritier de l’Empire Carolingien. Au soir de la bataille de Fontenoy (24 juin 841), Lothaire, qui hérite légitimement de son père Louis le Pieux le vaste empire de Charlemagne, est en déroute. Il a été vaincu par son frère Louis le Germanique et par son demi-frère Charles le Chauve, alliés militairement. Pour l’Église, pour les clercs qui entourent les deux jeunes princes, cette victoire est un "jugement de Dieu". Par la défaite de l’héritier légitime et unique, la volonté divine a voulu marquer qu’un seul homme ne doit plus régner sur un si grand territoire. L’idée d’empire, très personnelle du temps de Charlemagne (au point que celui-ci souhaitait que fussent partagées, à sa mort, les terres qu’il avait conquises), s’était maintenue de par la mort des fils de Charlemagne, sauf un, Louis le Pieux (ou le Débonnaire) ; elle s’était renforcée avec Lothaire, qui entendait bien régner seul sur l’Empire. La bataille de Fontenoy a montré qu’il convient de revenir à l’idée de partage. Mais pour cela il faut que Charles et Louis, que lient seulement les armes, passent un véritable accord politique, traité d’alliance entre deux rois dès lors égaux (ce sont les Serments prononcés à Strasbourg, le 14 février 842) ; il importe ensuite que, se partageant l’Empire (et en laissant une part à Lothaire), ils se reconnaissent des territoires (traité de Verdun, 843). Devant les difficultés à partager des terres dissemblables, on finit par choisir le critère linguistique : Charles obtient la partie francophone, Louis le domaine germanophone de l’Empire. C’est donc la langue qui signifie le partage : elle est le nouveau signe du politique. Les Serments sont prêtés en langues vulgaires, ancêtres respectifs du français et de l’allemand. Et comme il s’agit de se reconnaître des territoires, Louis jure dans la langue du royaume attribué à Charles (donc, en français), et Charles dans la langue du royaume attribué à Louis (donc, en allemand). Puis les troupes de chacun prêtent serment dans leur propre langue. Ces quatre Serments (deux en roman : Louis et les officiers de Charles ; deux en germanique : Charles et les officiers de Louis) adaptent en langue vulgaire les formules qu’utilise le latin juridique des chancelleries : "Pro Deo amur et pro christian poblo et nostro commun salvament, d’ist di en avant, in quant Deus savir et podir me dunat, si salvarai eo cist meon fradre Karlo [...]." Ils n’ont toutefois pas été conservés par quelque document diplomatique, minute de ce qui fut prononcé, mais par une œuvre littéraire. En effet, au premier rang des intellectuels qui guidèrent cette opération politique figure Nithard. Petit-fils de Charlemagne, et donc cousin des princes, c’est à la fois un lettré et un guerrier ; proche conseiller de Charles, il rédige en latin, à sa demande et dans le feu de l’action, une Histoire des fils de Louis le Pieux, qui explique et justifie les événements comme les décisions. Afin de signifier dans son texte, et par son texte même, cette nouvelle alliance, Nithard utilise l’échange linguistique et reproduit les Serments dans les deux langues vulgaires. L’écriture était jusque-là entièrement latine. Par le geste de Nithard (miraculeusement conservés, les Serments ; ne se lisent que dans un manuscrit de son Histoire), le français accède à l’écrit, et c’est la première langue romane à le faire.

1190 : Testatement d'Auguste
Sur le point de partir avec Richard Coeur de Lion pour la troisième croisade, Philippe Auguste, ce jour, organise par un testament ce que doit être le gouvernement pendant son absence.

1340 : Défaite de l'Ecluse
Parce que Jacques Van Artevelde a reconnu Edouard III d'Angleterre comme roi de France légitime, Philippe VI, qui a à sa disposition une puissante flotte, veut engager une bataille navale contre les Zélandais. Ses géniaux amiraux ont ancrés celle-ci dans le port de l'Ecluse près de Bruges. Les navires sont piègés et pris à l'abordage par les archers anglais. La flotte française est presque totalement détruite.

1529 : La première paix de Kapel met fin à une guerre civile en Suisse.

1535 : Charles-Quint prend la tête d'une expédition en vue de reprendre Tunis à Barberousse, de rétablir le Bey sur son trône et d'achever la conquête du littoral nord-africain.

1793 : Adoption de la première constitution républicaine en France.

1812 : Napoléon et son armée franchissent le Niémen et pénètrent en territoire russe.
Napoléon I, l’empereur des Français, envahit la Russie. Il a en tête un projet européen, l’Europe, dominée par la France, de l’Atlantique à l’Oural (ce qui rappelle furieusement certaines idéologies fascistes, mais aussi la parole de De Gaulle).

1850 : Naissance de Lord Horatio Kitchener, maréchal britannique (mort en 1916)

1858 : Le prince Jérôme, cousin de Napoléon III, prend en charge le portefeuille du ministère de l'Algérie. Le 26 novembre 1860, le même ministère est dissous...

1859 : Victoire sanglante des troupes franco-piémontaises de Napoléon III sur les forces autrichiennes de François-Joseph, à Solférino (Italie).
Le royaume de Piemont et de Sardaigne, allié à la France, mène une guerre pour l’Indépendance de l’Italie contre l’Autriche. Pour prix de sa participation, la France recevra la Savoie et Nice. Deux sanglantes victoires, Magenta (voir article à ce sujet à la date du 4 Juin) et Solferino, le 24 juin. Ce jour, les armées françaises et sardes font face à l'armée autrichienne. En dépit de la violence des combats qui font quelques 30 000 morts de part et d'autre et des milliers de blessés auxquels les religieuses ne parviennent pas à porter secours, cette bataille, livrée presque par hasard, est remportée par les armées françaises et sardes, grâce au courage des zouaves qui prennent d'assaut les fortifications du village de Solférino. Le soir, Napoléon III télégraphie à Paris : " Grande bataille et grande victoire. " Celui-ci, par peur de l’opinion publique, qui ne comprend pas que ses enfants aillent mourir en Italie, ainsi que par crainte de voir la Prusse entrer dans la guerre, arrête brusquement son aide. Le royaume de Piémont reçoit la Lombardie. Mais les mouvements de libération n’arrêteront pas pour autant. Les carbonari sont actifs et demandent l’union des états pontificaux au Piémont. C’est alors l’épisode " Garibaldi " (voir anniversaire des 24 Mars et 11 Mai).

1859 : Naissance d'une Idée
Un suisse, Henri Dunant horrifié s'émeut devant le sort des victimes de la bataille de Solférino, ce sanglant combat. Il fait appel à des volontaires pour soigner les blessés. De cette initiative, naîtra , en 1864, la Croix Rouge internationale. La bataille de Solférino, si importante dans le processus d’unification et d’indépendance de l’Italie, connaît également une autre conséquence importante et positive, la création de la " Croix Rouge Internationale" par le suisse Henri Dunant (1828 – 1910). Philanthrope suisse, ce Genevois élevé dans l’atmosphère de piété milite dans les Unions chrétiennes de jeunes gens et entre au service de la Compagnie genevoise de colonisation, à Sétif. En 1858, tout en gardant la citoyenneté suisse, Henri Dunant est naturalisé français. Pour régler les problèmes nés de ses activités algériennes, il cherche à intéresser Napoléon III à ses difficultés en lui offrant la dédicace d’un ouvrage écrit à sa louange. En 1859, il le suit en Italie, lors de la guerre contre l’Autriche. Cette circonstance va décider de sa destinée. Il se trouve présent, sur les arrières de l’armée française, à la journée de Solferino (24 juin), qui fait 40 000 tués et blessés. Dunant voit affluer au quartier général de Castiglione les blessés et les mourants. Il constate l’incurie et l’indifférence avec laquelle on traite les victimes. Dunant improvise des secours, organise les soins, mobilise les volontés et, jusqu’au 12 juillet, continue son action à Brescia, publiant dans les journaux de Genève des appels à la charité. Il traduit le choc qui a bouleversé sa vie dans un récit, publié en novembre 1862, Un souvenir de Solferino. Toute l’Europe s’émeut à la lecture de ces pages qui auront huit éditions, jusqu’en 1873. L’auteur formule le vœu de "quelque principe international, conventionnel et sacré, lequel, une fois agréé et ratifié, servirait de base à des sociétés de secours pour les blessés dans les divers pays de l’Europe". Son souhait trouve un écho à la Société genevoise d’utilité publique. Une commission est créée. Elle charge Dunant de présenter le mémoire qu’elle a élaboré, au Congrès de statistique de Berlin, en septembre 1863. La Commission des cinq se transforme en un Comité international de secours aux blessés. Dans la capitale prussienne, Dunant, aidé du médecin militaire hollandais Basting, lance un appel aux puissances pour réunir une conférence internationale à Genève, initiative qui fait de lui le promoteur indiscutable de la future Croix-Rouge. La Conférence de Genève, groupant les représentants de seize États, s’ouvre en octobre 1863. Elle préconise la création de sociétés nationales de secours aux blessés militaires officiellement reconnues. Appia et Dufour font adopter un signe distinctif : le brassard blanc à croix rouge, inverse du drapeau fédéral suisse. Le 24 août 1864 sont signées les conventions de Genève, qui jettent les bases du droit humanitaire. Elles font obligation de soigner les blessés, sans distinction de nationalité, et prévoient la neutralisation du personnel et du matériel sanitaires. Dunant est alors au comble de sa renommée et couvert d’honneurs. Vice-président de la Société française de secours aux blessés militaires (1864), il parcourt l’Europe pour propager l’idéal de la Croix-Rouge. Son imagination ne cesse d’engendrer des projets politico-économiques passablement utopiques, comme la neutralisation de la Méditerranée ou, ce qui fait de lui un précurseur du sionisme, le retour des Juifs en Palestine. Ses affaires algériennes périclitent et Dunant use de son crédit pour tenter de les renflouer en multipliant les emprunts. Il fait investir plus de trois millions de francs dans des mines, des fabriques, des exploitations forestières, mal gérées et déficitaires. En 1867, le Crédit genevois, principal créancier, le fait déclarer en faillite et condamner comme civilement responsable. À trente-neuf ans, totalement ruiné, Dunant quitte sa ville natale. Mis au ban de la société, il démissionne de ses fonctions de secrétaire du Comité international de la Croix-Rouge, qui passe désormais son nom sous silence. Il cherche à rétablir sa situation, mêlant philanthropie et commerce dans des entreprises qui s’avèrent malheureuses. En 1888, il échoue à Heiden, comme indigent, à l’hôpital du district. Pendant vingt ans, dans son étroite chambre, Dunant accumule une énorme documentation, écrit et récrit ses Mémoires, qu’il laissera inachevées. Il a retrouvé quelques fidèles, qui s’emploient à le tirer de l’isolement. En 1895, Georg Baumgartner, journaliste au Zürcher Nachrichten, apprend, par hasard, l’existence du créateur de la Croix-Rouge. Dans des articles à sensation, il dénonce le "scandale Dunant" et lance un appel au Conseil fédéral suisse, pour que soit rendue au philanthrope la place qui lui revient. Dunant reprend la plume pour soutenir les idées sur le pacifisme et le désarmement qui connaissent un regain de faveur à la fin du XIXe siècle. L’opinion européenne le redécouvre. En 1901, tardive réhabilitation, il reçoit, avec le pacifiste français Frédéric Passy, le premier prix Nobel de la paix et lègue le capital qui lui est attribué à des œuvres de bienfaisance. Déjà entré dans la légende, il meurt à Heiden.

1894 : Sadi Carnot, président de la République française, est assassiné à Lyon par l'anarchiste italien Caserio.
Le président de la République arrive à Lyon après une série de visites officielles en province. Il y préside un banquet et inaugure une exposition. Sur le chemin du Grand Théâtre qu'il rejoint en calèche découverte, tout à coup, un jeune homme sort de la foule, saute sur le marche-pieds et enfonce un poignard dans la poitrine du président en criant : " Vive l'anarchie ! " Le meurtrier, ceinturé sur le champ, est un ouvrier boulanger italien, âgé de vingt ans. Il s'appelle Santo Geronimo Caserio. La foule continue d'acclamer le président... Elle ne remarque pas qu'il est blessé et qu'il agonise. Le président meurt trois heures plus tard. Fils d’un batelier, Caserio est né en Lombardie. Devenu apprenti boulanger, il se convertit à l’anarchisme à une période où le terrorisme anarchiste italien connaît son apogée. Ses activités politiques lui valent une condamnation puis l’exil. Il exerce son métier à Lyon, à Vienne et à Sète. C’est dans cette dernière ville qu’il a l’idée d’accomplir "un grand exploit". Le lendemain, la veuve de Sadi Carnot reçoit une photographie de Ravachol, expédiée par Caserio, avec ces simples mots : " Il est bien vengé. " Caserio accueille sa condamnation à mort en criant : " Vive la révolution sociale ! ". Il est guillotiné le 16 août 1894. Né à Limoges le 11 août 1837, Sadi Carnot n'était pas très connu du public lorsqu'il fut élu à la présidence de la République le 3 décembre 1887, en remplacement de Jules Grévy. "Il n'est pas très fort, déclara alors charitablement Clémenceau, mais il porte un nom républicain". Petit-fils de "l'Organisateur de la victoire", sorti brillamment de Polytechnique et de l'Ecole des ponts et chaussées, Sadi Carnot avait été nommé préfet de la Seine-Inférieure puis élu (et réelu) député de la Côte-d'Or, avant de devenir sous-secrétaire d'Etat aux Travaux publics, ministre des Travaux publics et enfin ministre des Finances. Consciencieux et travailleur, il jouissait d'une réputation de probité et de sagesse. A l'Elysée, il accepta de poursuivre la tradition de l'effacement du pouvoir présidentiel tout en usant avec compétence de son rôle d'arbitre et en s'entourant d'hommes de valeur. En politique extérieure, soucieux de faire sortir la France de son isolement, il se montra un fervent partisan de l'alliance russe. En politique intérieure, alors que la France était enfiévrée par l'affaire Boulanger, le président sut conserver son sang-froid. Pour calmer les esprits et réconcilier les catholiques français avec la République, ce modéré sut préconiser le "ralliement" qui se concrétisa par l'encyclique de Léon XIII. Sadi Carnot prit également l'habitude de multiplier les voyages dans les départements pour étudier les problèmes locaux. Il n'acheva pas, hélas, son septennat. Au cours d'une de ses incursions en province, il fut assassiné à Lyon par un anarchiste italien, Caserio, le 24 juin 1894. L'émotion fut profonde en France. Après des funérailles nationales, le président fut inhumé au Panthéon.

1895 : Naissance du boxeur américain Jack Dempsey, ancien champion du monde des poids lourds mort en 1983.

1901 : A Paris, première exposition du peintre espagnol Pablo Picasso
Génie visionnaire, artiste protéïforme, témoin de son siècle, provocateur... nul autre peintre du XXe siècle ne fut l'objet d'autant de fascination, de scandale et de controverse. Fils d'un professeur de dessin, le jeune Pablo manifeste très tôt des dons exceptionnels. Dès l'âge de 12 ans il réalise des tableaux académiques d'une maîtrise étonnante. Dans les années 1910 Picasso crée avec G.Braque le mouvement cubiste. Il acquiert la notoriété vers les années 20 et jusqu'à sa mort, sa gloire ne connaît aucune éclipse. En 1952 Picasso "le provocateur" confesse dans l'ouvrage Libro Nero de G.Papini : " ... Ce furent de grands peintres que Giotto, le Titien, Rembrandt et Goya : je suis seulement un amuseur public, qui a compris son temps et a épuisé le mieux qu'il a pu l'imbécillité, la vanité, la cupidité de ses contemporains". Pour l'historien de l'art René Huygues, "Picasso a peut-être incarné pour le XXe siècle tout l'art moderne... il a incarné la volonté de l'art moderne de ne plus trouver sa source dans le réel mais d'imposer à l'art des fins qui ne tiennent que de lui-même, c'est-à-dire des fins plastiques.... Il a été l'homme de toutes les destructions et de toutes les remises en question." Selon Picasso lui-même : "Un tableau était une somme d'additions. Chez moi, un tableau est une somme de destructions". En mai 1937, à Paris, à l'occasion de l'Exposition internationale des arts et techniques de la vie moderne, le peintre expose au pavillon espagnol sa célèbre toile Guernica inspirée des tragiques événements survenus en Espagne. Le 8 avril 1973, à 91 ans, Pablo Picasso s'éteint dans sa villa de Mougins.

1910 : Le Japon envahit la Corée

1917 : Mutinerie à bord de bâtiments de la flotte russe de la Mer Noire, à Sébastopol.

1918 : le canon géant, la "Grosse Bertha" commence ses bombardements sur Paris.

1920 : La Grèce lance une offensive contre les nationalistes turcs, en Asie mineure.

1920 : Création de la République de Tchouvachie, république libre de la Fédération de Russie, depuis 1991.
La Tchouvachie a été créée le 24 juin 1920 avec le statut d’oblast autonome, devenant République socialiste soviétique autonome le 21 avril 1925. Elle occupe, au sein de la région économique Volga-Viatka, un territoire de 18.300 kilomètres carrés comprenant 1.353.000 habitants selon les estimations de 1992.Au recensement de 1970, les représentants de la nationalité éponyme, qui appartiennent au groupe turc de la famille ethno-linguistique altaïque, étaient au nombre de 856.000, formant ainsi 70 % de la population de la république à laquelle ils ont donné leur nom. À cette date, 299.000 Russes, 36.000 Tatares et 21.000 Mordves vivaient à leurs côtés, alors que 838.000 Tchouvaches étaient installés en dehors des frontières de la Tchouvachie. Bien que multipliée par 26 entre 1940 et 1971, la valeur de la production industrielle demeure faible en Tchouvachie, région avant tout agricole. L’énergie produite provient essentiellement des centrales hydrauliques de la région. On y trouve des industries du bois, de matériel de construction, des industries chimiques, textiles et alimentaires. L’urbanisation reste faible ; la capitale de la République, Tcheboksary, a cependant vu sa population passer de 9.000 habitants en 1926 à 104.000 en 1939 et à 442.000 en 1992, mais elle doit cette progression aux investissements consentis par les pouvoirs publics fédéraux en faveur de la Tchouvachie, qui lui sont réservés en priorité.

1922 : Walter Rathenau, ministre allemand des affaires étrangères, est assassiné par des nationalistes.

1930 : Naissance du cinéaste français Claude Chabrol.

1931 : L'Union Soviétique et l'Afghanistan signent un traité de neutralité.

1936 : Vote de la loi sur les conventions collectives en France

1940 : La France signe un armistice avec l'Italie.

1942 : La famille royale hollandaise, chassée par la guerre, s'établit provisoirement aux Etats-Unis

1944 : Les premiers éléments soviétiques atteignent la Vistule dans la région de Deblin.

1947 : A bord de son avion, Kenneth Arnold observe 9 "objets volants" ricochant sur l'eau comme des soucoupes.

1948 : Les Soviétiques entreprennent un blocus routier et ferroviaire de Berlin-Ouest, qui conduit à la création d'un "pont aérien" pour le ravitaillement des secteurs occidentaux de la ville.

1960 : La Grèce, la Yougoslavie et la Turquie dissolvent l'Alliance balkanique, créée en 1954.

1963 : Pour la première fois, Moscou adresse des critiques à Pékin, déclarant que les Chinois ont eu recours à des accusations ouvertes lors d'un débat sur l'idéologie communiste.

1964 : Naissance du journaliste et homme de télévision français Jean-Luc Delarue.

1965 : Le Sud-Vietnam rompt avec la France.

1974 : Mort du musicien Darius Milhaud à l'âge de 81 ans.

1978 : Le président yéménite Ahmed Hussein Ghashani est tué par l'explosion d'une bombe dissimulée dans l'attaché-case d'un visiteur.

1981 : Le général Moshe Dayan, ancien ministre israélien de la défense, révèle qu'Israël est en mesure de fabriquer des armes atomiques et en fabriquera, si l'Etat juif est exposé à une menace nucléaire de la part de pays arabes.

1987 : Pierre Juquin démissionne du Comité central du PCF.

1989 : En Angola, accord de cessez-le-feu entre l'UNITA et les troupes du gouvernement.

1993 : L'Assemblée nationale adopte définitivement la réforme du Code de la nationalité.

1993 : Adoption d'un projet de loi réformant le Code de la nationalité.

1993 : Les déclarations du footballeur valenciennois Christophe Robert, reconnaissant avoir reçu 250 000 F par l'OM, retrouvés dans sa résidence, pour permettre au club de gagner son match contre Valenciennes en demi-finale du championnat de France, provoquent la mise en cause de l'OM.

1994 : A Toulouse, présentation de l'Airbus Béluga, le plus gros avion porteur du monde.

1997 : Alain Madelin est élu président du Parti républicain, qui change de nom pour s'appeler "Démocratie Libérale".

1999 : Des raids de l'aviation israéliennes frappent des centrales électriques et des ponts au Liban en guise de représailles à des attaques à la roquette du Hezbollah contre le nord d'Israël : neuf morts.

Bonsoir à tous....

Publié à 19:01 par acoeuretacris
Bonsoir à tous....
Soleil couchant


Le soleil s'est couché ce soir dans les nuées.
Demain viendra l'orage, et le soir, et la nuit ;
Puis l'aube, et ses clartés de vapeurs obstruées ;
Puis les nuits. Puis les jours, pas du temps qui s'enfuit.

Tous ces jours passeront ; ils passeront en foule
Sur la face des mers, sur la face des monts,
Sur les fleuves d'argent, sur les forêts où roule
Comme un hymne confus des morts que nous aimons.

Et la face des eaux. et le front des montagnes,
Ridés et non vieillis, et les bois toujours verts
S'iront rajeunissant ; le fleuve des campagnes
Prendra sans cesse aux monts le flot qu'il donne aux mers.

Mais moi, sous chaque jour courbant plus bas ma tète,
Je passe, et, refroidi sous ce soleil joyeux,
Je m'en irai bientôt, au milieu de la fête,
Sans que rien manque au monde. immense et radieux !

Victor Hugo


Après une magnifique journée passée auprès de
mes filles et mes petits enfants me voilà de retour pour
vous faire une petit coucou...
en espérant que ce jour fut aussi beau pour vous
qu'il l'a été pour moi....

je vous souhaite une bonne soirée...
bisous...

Bonne visite...

Publié à 16:32 par acoeuretacris
Bonne visite...
http://www.youtube.com/watch?v=IN_rQFLvSVA

je vous souhaite une excellente fin d'après midi...

bisous...

Boisson, cocktails, etc.. - de la vigne au vin- la Vinification -

Publié à 15:35 par acoeuretacris
Boisson, cocktails, etc.. - de la vigne au vin- la Vinification -
Les grands principes

L'opération qui permet de transformer le raisin en vin s'appelle la vinification. Il faut environ 1,3 à 1,5 kg de raisin pour obtenir un litre de vin.

Les étapes essentielles de la vinification sont : l'égrappage, le pressurage, la macération et la fermentation. Leur enchaînement diffère selon le type de vin à élaborer. La variété du raisin utilisé conditionne également le type de vin obtenu.

La fermentation alcoolique, phase principale de la vinification, est un phénomène naturel au cours duquel les sucres du raisin se transforment en alcool sous l'action des levures. Cette transformation s'accompagne d'un dégagement de gaz carbonique. Ce même gaz contenu dans les bouteilles de champagne (la formation du gaz s'effectue naturellement dans la bouteille) fait sauter les bouchons et se dégage en formant des bulles.

La vinification est une opération délicate dont le bon déroulement reste conditionné par le savoir-faire du vinificateur et de l'œnologue.

Les vins rouges sont élaborés à partir de raisins rouges, alors que les vins blancs peuvent être obtenus aussi bien à partir de raisins blancs que de raisins rouges. Le vin rosé (élaboré à partir de raisins rouges) peut être obtenu de 2 façons : comme le vin rouge avec une macération très courte avant le pressurage (rosé de saignée) ou selon la technique utilisée pour le vin blanc (rosé de pressée).

En fonction des particularités régionales, il existe des modes opératoires différents à l'intérieur de ces processus généraux de vinification.

Après le pressurage, le vin est alors clarifié, stabilisé puis élevé (en fût de chêne si la conservation « sous bois » est recherchée). Selon le type de vin élaboré, la période d'élevage « sous bois » sera plus ou moins longue. Elle permet au vin de s'épanouir par une lente évolution. Au terme de celle-ci, le vin est filtré avant d'être mis en bouteille.

La vinification en rouge

Foulage
Les raisins rouges sont foulés afin de faire éclater les grains. Cette opération permet de libérer la pulpe et le jus du raisin, appelé moût.

Égrappage
La vendange foulée est ensuite éraflée ou égrappée. La rafle, partie ligneuse de la grappe, est ainsi éliminée et séparée des baies de raisin. Elle risque en effet de céder au vin des goûts herbacés.

Macération et fermentation
La vendange foulée et égrappée est dirigée vers les cuves de fermentation. La fermentation alcoolique se déclenche et dure en moyenne quatre à dix jours. En même temps, les matières colorantes et les éléments tanniques contenus dans la peau diffusent dans le moût en fermentation. Selon le type de vin rouge recherché, la macération sera plus ou moins prolongée. En effet, les vins rouges de garde demandent une macération plus longue afin d'obtenir une bonne structure et une aptitude au vieillissement.

Écoulage et pressurage
On procède à l'écoulage des cuves afin de mettre fin à la macération. Par gravité, le vin est séparé du marc (ensemble des parties solides du raisin : rafles, pellicules, pépins, encore imprégnées d'alcool). Le vin écoulé est dit « vin de goutte ». Le marc simultanément est décuvé puis pressé afin d'en retirer le vin imbibé. C'est le « vin de presse » plus riche en couleur et en tannins. Suivant le type de vin recherché, vin de goutte et vin de presse sont assemblés soit immédiatement, soit après élevage (ou vieillissement en fût). A ce stade, une seconde fermentation, appelée fermentation malolactique, se déclenche. Elle permet de diminuer naturellement l'acidité du vin.

La vinification en blanc

La particularité de la vinification en blanc est l’absence de macération. La vendange foulée est immédiatement pressée afin d’éviter tout contact prolongé entre le moût et les pellicules des raisins. Le moût séparé de toutes impuretés et parties solides, va fermenter. Un vin blanc s’exprime généralement par sa fraîcheur et sa nervosité, dues à un bon niveau d’acidité. C’est pourquoi le déclenchement de la fermentation malolactique est le plus souvent bloqué.

La vinification en rosé

Contrairement aux idées reçues, le vin rosé n’est pas un mélange de vin rouge et de vin blanc. Excepté pour le Champagne rosé, ce mélange est interdit par la législation.

Les vins rosés sont obtenus à partir de raisins rouges à jus incolore ou peu coloré, auxquels est appliquée :

- soit une vinification en blanc proprement dite ou pressurage direct de raisin rouge : pour éviter un jus trop fortement teinté, le pressurage ne doit pas être poussé afin de ne pas déchirer les pellicules et d'éviter de libérer trop de matière colorante.

- soit une vinification intermédiaire entre vin blanc et vin rouge, consistant à effectuer une saignée à la cuve après une légère macération de la vendange. L’égouttage est pratiqué quand le moût a atteint la couleur désirée.

La méthode champenoise

Le Champagne, le plus prestigieux des vins effervescents, est produit selon le principe de « l'appellation d'origine contrôlée », sur un territoire délimité à partir de trois cépages (Chardonnay, Pinot noir et meunier) et d'une technologie de vinification rigoureusement définie. La vinification se fait en deux étapes :

1. Élaboration de la cuvée ou vin de base
La vendange triée et de maturité pas trop avancée subit un pressurage rapide, sans foulage dans le souci de limiter les phénomènes de macération. La fermentation se fait ensuite à basse température après un léger débourbage. Les cuvées sont alors élaborées après soutirage, collage et assemblage éventuel entre vins de même origine, vins vieux ou vins de l'année. La qualité de la cuvée détermine déjà celle du Champagne.

2. Prise de mousse
Il s'agit d'une deuxième fermentation en bouteille, après addition à la cuvée d'une liqueur de tirage (sirop de sucre + levain actif). Après bouchage, les bouteilles sont placées à l'horizontal sur lattes, la fermentation devant se produire lentement. L'étape suivante consiste à rassembler le dépôt de levures au contact du bouchon par « remuage » ; les bouteilles sont inclinées sur des « pupitres », goulot vers le bas. Une fois concentré, le dépôt est éliminé par congélation de l'extrémité du goulot ; c'est le « dégorgement » (débouchage et expulsion du glaçon). Le plein des bouteilles est ensuite assuré par addition d'une « liqueur d'expédition » (vin vieux et sirop de sucre) permettant d'ajuster la qualité du champagne.

Les vins liquoreux

Les vins liquoreux sont élaborés à partir de raisins très riches en sucre, récoltés tardivement, parfois jusqu’au mois de décembre en plusieurs tris successifs. Cette richesse en sucre est obtenue par surmaturation, ou concentration. Il existe diverses manière d’obtenir ce phénomène de concentration : soit par l’action du Botrytis cinerea, soit par passerillage.

Le passerillage peut être réalisé naturellement en maintenant les raisins sur souche par exposition au soleil (cas du Jurançon), ou par dessèchement des raisins après cueillette (cas du vin de paille du Jura).

Dans d’autres régions propices au développement du « Botrytis cinerea » (cas du bordelais : Sauterne, Barsac, Montbazillac et du Val de Loire : Quarts-de-Chaume, Bonnezeaux, Vouvray, Coteaux du Layon), la concentration en sucre des raisins est obtenue par l’action de ce champignon, qui en se développant à la surface des baies engendre la fameuse pourriture noble.

Le moût de vendanges botrytisées ou passerillées, est très riche en sucre et peu acide. En fin de fermentation alcoolique, lorsque la richesse en sucre et en alcool est jugée suffisante, la fermentation est stoppée par mutage ou addition d’anhydride sulfureux. Les vins sont alors conservés pendant deux hivers en fût ou en cuve, avant leur mise en bouteille.

Les Vins Doux Naturels

Qualifiés de spécialité méridionale, les vins doux naturels (VDN) sont élaborés en Languedoc-Roussillon (Rivesaltes, Maury, Banyuls, Muscats de Mireval, de Frontignan, de Lunel, de Saint-Jean de Minervois), dans le Vaucluse (Rasteau, Beaumes-de-Venise) et en Corse (Muscat du cap corse).

Un VDN est un vin muté c'est-à-dire dont la fermentation alcoolique est stoppée par addition d’alcool vinique neutre. Ce procédé à pour but d’augmenter la richesse alcoolique du vin tout en conservant une grande partie des sucres naturels du raisin.

Suivant le type de VDN élaboré, blanc, rouge ou rosé, le mutage est pratiqué à un stade déterminé de la fermentation alcoolique, avec ou sans macération.

Boissons, cocktails, etc... De la vigne au vin...

Publié à 15:26 par acoeuretacris
Boissons, cocktails, etc... De la vigne au vin...
Le cycle végétatif de la vigne -

Les étapes du cycle

Chaque année la vigne se développe en fonction des saisons. Elle suit un cycle végétatif qui se décompose en plusieurs étapes.

Hiver

De novembre à février, la vigne entre dans une période de sommeil, appelée aussi repos hivernal. La sève ne circule plus dans la plante.
Le viticulteur taille la vigne, afin de supprimer les sarments et sélectionner les bourgeons qui donneront les pousses et les fruits de l'année suivante.

Printemps

En mars/avril, c'est le débourrement : les bourgeons commencent à se développer. C'est la période de croissance des rameaux et des feuilles. La vigne se réveille ; la sève circule à nouveau dans la plante. En mai/juin, c'est la floraison avec l'apparition de petites fleurs.

Été

En juillet, le feuillage continue à se développer et les fleurs vont donner des grains de raisins : c'est la nouaison. En août, c'est la véraison ; les raisins verts grossissent et mûrissent : ils se colorent soit en rouge, soit en jaune, deviennent moins acides et s'enrichissent en sucres et en arômes...

Automne

En septembre/octobre, c'est l'époque des vendanges. Les raisins sont récoltés soit manuellement, soit mécaniquement avec une machine à vendanger. En fin de saison, les feuilles tombent et sont emportées par le

La taille

La taille, qui sélectionne le nombre des bois et leur position et limite leur longueur, a pour but de régulariser la production des fruits en quantité comme en qualité. Cette opération permet de ralentir le vieillissement de la souche et de prolonger sa production. La taille peut en principe s’effectuer pendant toute la période de repos végétatif mais, compte tenu des risques de gelées, elle est généralement pratiquée entre décembre et février.

Il existe différents systèmes de taille :

La taille en gobelet est typique des vignobles méditerranéens traditionnels. Cette taille ne permet pas la mécanisation du vignoble. L’aspect de la souche est un cône renversé.

La taille en Guyot est la plus fréquente sur l'ensemble du territoire. Elle s'est beaucoup développée car, associée au palissage de la vigne, elle est adaptée à la mécanisation du vignoble. La souche prend l’aspect d’un tronc court complété par un ou deux sarments arqués, fixés sur un fil de fer.

Dans la taille en cordon de Royat, la souche a une charpente ou tronc assez long et les bras sont horizontaux alignés sur un fil de fer. Ce système de taille est intéressant pour les cépages productifs. Bien adaptée à la machine à vendanger, cette taille offre des grappes bien étalées et aérées.


Boisson, cocktails, etc... La vigne et le vin -

Publié à 15:17 par acoeuretacris
Boisson, cocktails, etc... La vigne et le vin -
Qu'est-ce qu'un cépage

La vigne appartient à la famille des Ampélidacées (ou Ampélidées) qui comprend une dizaine de genres.

Toutes les vignes à raisins de table ou raisins de cuve appartiennent au genre Vitis dans lequel on dénombre près de 40 espèces. Les plus importantes sont :

- Vitis viniféra, ou espèce européenne,

- Vitis rupestris, Vitis riparia, Vitis berlandieri, Vitis labrusca ... , espèces d'origine américaine.

A l'intérieur de chaque espèce, il existe des variétés différentes, ou cépages (Merlot, Chardonnay, Gamay, Carignan...). Un cépage est donc une variété de vigne, qui produit soit du raisin de table (Italia, Alphonse Lavallée, Chasselas, Muscat...) soit du raisin de cuve (Merlot, Cabernet-Sauvignon, Chardonnay, Sauvignon…). L'identification des cépages est basée sur l'observation de caractères morphologiques comme la couleur des bourgeons ou des baies, la forme des feuilles ou des rameaux, la dimension des grappes. Cette étude s'appelle l'ampélographie.

Afin d'obtenir des cépages identiques à eux-mêmes, la seule voie de reproduction est la multiplication végétative : bouturage, marcottage ou greffage. La multiplication par semis, ou multiplication sexuée, ne permet pas de conserver les caractères de la plante.

Depuis l'arrivée du phylloxéra (insecte détruisant les racines) en Europe au XIXème siècle, les plants de vigne sont essentiellement obtenus par greffage, système de multiplication qui consiste à fixer un greffon sur un porte-greffe.

Le greffon, partie supérieure du cep de vigne, est une portion de sarment destinée à produire les feuilles et les fruits, tandis que le porte-greffe ou partie inférieure, produit le système racinaire et sert de support.

Les variétés américaines, très résistantes au phylloxéra, sont utilisées comme porte-greffe et les variétés européennes comme greffon. Cette technique a permis d'associer la qualité des cépages français et la résistance des vignes américaines au parasite.

Il existe plus de 6000 cépages à travers le monde, dont les raisins diffèrent par :

- leur goût : certains sont plus ou moins acides, plus ou moins sucrés, et développent diverses saveurs ;
- leur couleur : la pellicule peut être blanche ou colorée, de même pour la pulpe ;
- leur grosseur : en général, les baies de raisins de table sont plus grosses et plus charnues que les baies de raisins de cuve, destinées à l'élaboration du vin.

Parmi les vignes en production en France, on dénombre une cinquantaine de cépages principaux.
Les cépages les plus plantés sont :

- en rouges : Carignan, Grenache, Merlot, Cabernet-Sauvignon, Syrah, Gamay, Cabernet franc, Pinot noir,

- en blancs : Ugni blanc, Chardonnay, Sauvignon, Semillon, Melon, Chenin, Colombard, Riesling.

La grappe et le grain de raisin

La grappe de raisin est constituée par la rafle, partie ligneuse ramifiée, supportant les grains. La rafle est essentiellement constituée d’eau, de fibres, de tanins et de matières minérales.

Le grain de raisin appelé également baie, est constitué par :

- la pellicule qui enveloppe le fruit ; elle est recouverte d’une poussière cireuse, la pruine, qui rend la pellicule non mouillable et retient notamment les levures intervenant lors de la fermentation (voir la rubrique vinification). La pellicule contient des matières odorantes et colorantes mais également des tanins plus fins que ceux de la rafle.


- la pulpe, dont les cellules renferment le moût ou jus de raisin, est constituée essentiellement d’eau, de sucres et d’acides.


- les pépins, 1 à 2 en général, renferment des tanins et des huiles non recherchées pour l’élaboration du vin (1 hectolitre de vin produit correspond à une quantité de pépins susceptible de fournir 0,5 litre d’huile !).

Tout au long de sa maturation, la composition chimique du grain de raisin évolue. Le rôle du vinificateur et de l’œnologue consiste dès ce stade à juger de la maturité optimale des raisins, afin de choisir le moment opportun de la récolte.


boissons, cocktails, etc.... l'histoire de la vigne et du vin -

Publié à 15:10 par acoeuretacris
 boissons, cocktails, etc.... l'histoire de la vigne et du vin -
Les régions viticoles françaises -

En France, la vigne est cultivée dans des régions très différentes, mais toujours sous climat tempéré, favorable au développement du végétal : 872 000 hectares sont consacrés à la vigne de cuve, dans environ 144 000 exploitations.

Le climat tempéré, la diversité des cépages ainsi que la variété des sols français favorisent la culture de la vigne sur l'ensemble du territoire :

- l'Alsace, la Champagne, la Bourgogne, au climat continental,

- le Bordelais, le Sud-Ouest et la Vallée de la Loire, au climat atlantique,

- la Vallée du Rhône, le Midi, la Provence et la Corse, au climat méditerranéen.

Un bon terroir viticole correspond à la meilleure adéquation entre une variété de vigne, un sol, un climat et le savoir-faire de l'homme.

Façonnés par la main de l'homme, les paysages viticoles constituent un véritable patrimoine historique et culturel qu'il faut valoriser et préserver.

Les sols viticoles -

Traditionnellement, la notion de sol viticole évoque des terrains de préférence en pente, peu fertiles et bien drainés. La nature du sol, qu'il soit argileux, calcaire ou sablonneux, joue alors un rôle essentiel dans le choix du cépage cultivé. Cette association doit favoriser l'implantation du système racinaire de la vigne afin de réguler son alimentation. La vigne est propre à mettre en valeur des terres relativement pauvres qui favorisent des rendements limités et permettent la concentration des composantes du raisin (matière colorante, arômes, sucres, acidité ...).

Tout l'art du viticulteur est de trouver l'adéquation parfaite entre la vigne et son environnement. En fonction de ces données naturelles, le viticulteur adaptera ses techniques culturales : taille de la vigne, fertilisation et traitements appropriés.