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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
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La fable du porc-épic
C'était l'hiver le plus froid jamais vu. De nombreux animaux étaient morts en raison du froid. Les porcs-épics, se rendant compte de la situation, avaient décidé de se regrouper.
De cette façon ils se couvraient et se protégeaient eux-mêmes ; mais, les piquants des porcs-épics de chacun blessaient leurs compagnons les plus proches, même s'ils se donnaient beaucoup de chaleur les uns aux autres. Après un certain temps, ils ont décidé de prendre leur distance l'un de l'autre et ils ont commencé à mourir, seuls et congelés.
Alors, ils devaient faire un choix : accepter les piquants de leurs compagnons ou disparaître de la terre. Sagement, ils ont décidé de revenir en arrière pour vivre ensemble.
Ils ont donc appris à vivre avec les petites blessures causées par l'étroite relation avec leurs compagnons, mais la partie la plus importante, était la chaleur qui venait des autres. De cette façon, ils ont pu survivre.
La meilleure relation n'est pas celle qui rassemble les gens parfaits, mais le mieux est quand chacun apprend à vivre avec les imperfections des autres et on peut y découvrir et admirer les bonnes qualités des autres personnes.
La morale de l'histoire : « Apprendre à aimer les piquants dans notre vie. »
(Auteur inconnu)
Certains vêtements, parmi les costumes dans l’Égypte antique, sont communs aux deux sexes tels la tunique et la robe.
Les hommes portent un pagne, le chendjit, écharpe enroulée autour des reins et retenue à la taille par une ceinture, puis vers -1425/-1405, la tunique légère ou chemisette à manches ainsi que le jupon plissé.
Le costume féminin reste permanent et inchangé durant plusieurs millénaires, modifié seulement dans quelques détails. Costume drapé, la variété d’enroulement est très grande, donnant l’impression de constituer parfois différents vêtements. Il s’agit en fait d’un haïk, de mousseline souvent très fine. La robe était assez étroite, collante même, sorte de sarrau de toile unie blanche ou écru chez les femmes de basse condition, fourreau commençant sous la poitrine dans les classes supérieures, et maintenu par des bretelles nouées sur les épaules, parfois assez larges pour couvrir les seins, teintes et peintes, décorées de motif divers, imitant par exemple un plumage telles les ailes d’Isis.
Le costume royal est particulier, de même que les coiffes et couronnes des pharaons.
La pardalide, en peau de léopard, est l’attribut traditionnel du costume sacerdotal des prêtres.
Dans l’ancienne Égypte, le lin est le textile en usage quasi exclusif. La laine est connue, mais considérée impure, les fibres animales faisant l’objet d’un tabou ne sont que peu employées pour les manteaux et interdits dans les temples et les sanctuaires. Seules les personnes de condition aisée sont vêtues.
Paysans, ouvriers et gens de condition modeste ne portent jamais autre chose que le pagne, le chendjit par ailleurs porté par les hommes de toutes conditions.
Les chaussures sont les mêmes pour les deux sexes, sandales de cuir tressé, ou, particulièrement pour la classe sacerdotale, de papyrus.
Le couvre-chef le plus porté est le klaft, carré d'étoffe à rayures porté par les hommes.
Les perruques, communes aux deux sexes, sont les parures de tête des classes aisées. Faites de véritables cheveux et de crins, elles comportent d’autres éléments ornementaux incorporés. Les femmes égyptiennes sont parfois représentée avec un cône de graisse parfumée sur la perruque. Contrairement à l’idée reçue, les Égyptiennes ne portaient pas de tels cônes et ces représentations ne sont en fait qu’une symbolique signifiant que la femme était parfumée.
Perruque funéraire, Thèbes. Un exemple avec le cône symbolique du parfum.
Princesse Néfert, exemple de perruque nattée
Les têtes sont rasées, hormis la mèche de l'enfance que gardaient les enfants jusqu'à leur puberté ; les Égyptiens sont les seuls parmi les peuples de l’Antiquité à pratiquer systématiquement l’épilation. Pour eux, cela représente l’humanité par opposition à l’animalité symbolisée par les poils.
Les bijoux sont pesants et assez volumineux, ce qui dénoterait une influence asiatique. Ils sont en simple verroterie dans les classes populaires. Les bracelets sont également lourds. Les pierres les plus employées sont, outre le lapis-lazuli, la cornaline et la turquoise.
Une création particulière à l'Égypte ancienne est le gorgerin, assemblage de disques de métal porté à même la peau sur le torse ou sur une chemisette, et noué par derrière.
Bijou découvert sur la tombe de Toutânkhamon (musée du Caire /Egypte)
La pratique de l’embaumement permet de développer très tôt les produits cosmétiques et la parfumerie. Les parfums de l'Égypte, huiles parfumées, sont les plus nombreux, les plus coûteux et les plus recherchés dans l’Antiquité qui en fait grand usage. Les Égyptiens sont le peuple antique qui pratique le plus l’art du maquillage, aucun autre peuple n’aimant tant se farder. Les ongles et les mains sont également peints au henné. Seules les personnes de basse condition portent des tatouages.
Le khôl servant à souligner les yeux de noir est obtenu à partir de la galène. Le fard à paupières est fait de malachite broyée, le rouge qu’on met aux lèvres de l’ocre, produits mélangés à une graisse animale afin de les rendre compacts et de les conserver.
La Vie...
La vie …… C'est comme une rivière, elle coule…. et de la source où tu es né, elle t'emporte loin avec elle…et de méandres en lignes droites, elle passe nonchalante ou turbulente…
Longeant les rives de l'enfance et de l'adolescence, au pays du bonheur elle s'attarde un instant…..
Et passe, passe le temps …….et la rivière de la vie court toujours , toujours plus vite bien trop vite , elle tourbillonne et bouillonne, et parfois même elle se trouble, elle fait des vagues, des petits bons, de belles cascades……. mais inexorablement elle continue quoiqu'il advienne, malgré les joies et puis les peines, elle nous emporte comme un bateau au fil du temps , au fil de l'eau ….. Souvent aussi, elle nous éloigne pour quelques uns pour quelques temps de nos campagnes, de nos montagnes, et il faudra tant bien que mal apprendre à vivre loin des racines……
Viendra le jour et le moment où tu voudras certainement tout remonter à contre-sens, et c'est ainsi qu’au beau matin d’un joli jour, tu boucleras le cœur content, tous les bagages du beau voyage ……..
Sur le bateau, au fil du temps au fil de l’eau, tu reviendras sans aucun doute poser à terre, près de la source, les souvenirs bons ou mauvais, et planter là, où tu es né, un havre de vie, un havre de paix …………
(auteur inconnu)
Le maqâm iraquien
Inscrit en 2008 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Pays : Iraq
(UNESCO)
Largement reconnu comme la principale tradition de musique savante iraquienne, le maqâm couvre un vaste répertoire de chants, accompagnés par des instruments traditionnels. Ce genre populaire est en outre une mine d’informations sur l’histoire musicale de la région et sur les influences arabes qui ont dominé pendant des siècles. Par sa structure et son instrumentation, le maqâm iraquien s’apparente à la famille des formes musicales traditionnelles pratiquées en Iran, en Azerbaïdjan et en Ouzbékistan. Il recouvre de nombreux genres et modes mélodiques primaires.
Il comprend des parties vocales improvisées s’appuyant sur un accompagnement rythmique régulier et débouchant souvent sur un pot-pourri de couplets de chants. Tout le talent d’improvisation du chanteur principal (qari’) consiste à engager un dialogue complexe avec l’orchestre (tshalghi) qui l’accompagne du début jusqu’à la fin. Les instruments typiques sont la cithare sur table santour, le jawzah, un violon à pique à quatre cordes, le dumbek, un tambour au son grave, et le daff, un petit tambourin. Les récitals de maqâm ont généralement lieu dans le cadre de réunions privées, dans les cafés et les théâtres. Avec son répertoire inspiré de la poésie arabe classique et populaire, le maqâm est révéré non seulement par les musiciens et les érudits, mais aussi par la population iraquienne dans son ensemble.
Alors que de nombreux styles de musique arabe de la région ont disparu ou se sont occidentalisés, le maqâm iraquien est resté pratiquement intact, conservant en particulier sa technique vocale d’ornementation et son caractère improvisé.
En raison de la situation politique actuelle, les concerts de maqâm devant un large public se font de plus en plus rares, se limitant davantage à des cercles privés. Toutefois, les nombreux enregistrements et récitals montrent qu’il reste très apprécié et rencontre toujours un vif succès.
La mascarade Makishi
Inscrit en 2008 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Pays : Zambie
(UNESCO)
La mascarade Makishi marque la fin du mukanda, un rituel annuel d’initiation pour les garçons de huit à douze ans. Ce rituel est célébré par les communautés Vaka Chiyama Cha Mukwamayi auxquelles appartiennent les Luvale, les Chokwe, les Luchazi et les Mbunda, des peuples établis dans les provinces nord-ouest et ouest de la Zambie.
C’est habituellement au début de la saison sèche que les jeunes quittent leur famille pour passer un à trois mois dans un campement isolé en pleine brousse. Cette séparation du monde extérieur marque leur mort symbolique en tant qu’enfants. Le mukanda comprend la circoncision des initiés, des épreuves de courage et des leçons sur leur rôle futur d’hommes et d’époux. Chacun se voit attribuer un personnage masqué qui l’accompagne tout au long de son initiation. Le Chisaluke représente un homme puissant et riche, fort d’une grande influence spirituelle ; le Mupala, « seigneur » du mukanda, est un esprit protecteur doué de facultés surnaturelles ; Pwevo, personnage féminin symbolisant la femme idéale, est responsable de l’accompagnement musical des rituels et des danses. Enfin, le Makishi représente l’esprit d’un ancêtre défunt revenu dans le monde des vivants pour aider les garçons. La fin du mukanda est célébrée par une cérémonie de reconnaissance. Tout le village assiste aux démonstrations de danse et de mime des Makishi jusqu’à ce que les nouveaux initiés émergent du camp pour réintégrer leur communauté en adultes.
Le mukanda a une fonction éducative dans la mesure où il assure la transmission de techniques de survie et de connaissances sur la nature, la sexualité, les croyances religieuses et les valeurs sociales de la communauté. Il durait autrefois plusieurs mois et constituait la raison d’être de la mascarade Makishi. Aujourd’hui, il est réduit à un mois afin de s’adapter au calendrier scolaire. Cet ajustement lié aux sollicitations de plus en plus nombreuses de danseurs makishi pour des rassemblements sociaux et politiques risque d’altérer le caractère originel du rituel.
La tong ou tongue, aussi appelée gougoune au Québec, slash en Belgique francophone ou encore savate ou claquette dans la France d'outre-mer est une chaussure formée d’une semelle sur laquelle sont fixées deux brides en Y dont l’extrémité passe entre les deux premiers orteils. Parfois appelée péjorativement « string des pieds », la tong est une chaussure estivale et ludique dans les contrées occidentales, elle est portée de façon quotidienne par les 2 sexes sous les tropiques. De nombreuses personnes se trompent en appelant tongs ce qui en réalité sont des mules. Il ne faut pas les confondre : la mule n'a pas de lanière séparant les deux premiers orteils du pied. Tong vient de l'anglais thong (lanière).
L’origine de la tong est égyptienne vers 3500 ans av. J.-C.. Au départ constituées d’une simple semelle rigide en papyrus tressé et dotée de lanières de cuir.
Les Romains reprennent l’idée et les tongs de leurs impératrices sont coulées dans de l’or. À leur tour, les Indiens et les Perses, reprennent l’idée et la sculptent dans le bois et lui adjoignent un entredoigts, avant que la tong ne migre vers la Chine et le Japon où elle devient « zori » puis « geta » au XXe siècle.
Zori
Son usage s’est ensuite largement diffusé à l’ensemble de la planète, et notamment aux zones tropicales, où il peut être quotidien. C’est par exemple le cas au Brésil, où l’on trouve le premier producteur mondial, la société Alpargatabout:blankas. C’est aussi le cas dans les régions françaises d’outre-mer, où la tong, appelée « samara », « savate », « savate deux doigts » ou « claquette », C’est également le cas en Corse la seule région de France ou il y a une tong "identitaire" la tong Corse qui sert de chaussure d’intérieur ou pour la plage.
La tong présente le double avantage d’être peu coûteuse et adaptée aux climats chauds, laissant le pied presque nu.
On porte généralement la tong pied nu, la bride entravant le port de vêtements dessous, à moins de porter des chaussettes à orteils. Tong signifie en anglais, la langue, à cause de sa forme.
La tong est aujourd’hui un accessoire de mode dont les modèles les plus chers peuvent atteindre plus de 400 euros . Elle est aujourd’hui déclinée dans toutes les formes, de la tong publicitaire à la tong à talons.
Elle est le plus souvent fabriquée en caoutchouc. Selon les spécialistes du marchandisage, l’un des critères fondamentaux motivant l’achat d’un modèle plutôt qu’un autre est l’odeur de cette matière, systématiquement vérifiée par le client dans les rayons.
Une espadrille (déformation de l'occitan espardelha, variante de l'espagnol espartiña, du catalan espartenya, de spart) est une chaussure légère en toile avec une semelle en corde de chanvre tressée.
Ces sandales d'origine pyrénéenne sont très populaires sur les deux versants de la chaîne, de la Catalogne au Pays basque, où elles ont supplanté la traditionnelle abarka.
Abarka
L'espadrille apparait en 1890. « Chaussure de paysan à l’origine, l’espadrille fut portée par les troupes légères de la couronne catalano-aragonaise, et, en 1964, imposée par décret royal à l’infanterie espagnole ».
Des personnes célèbres ont porté des espadrilles, mais cette chaussure légère et robuste fut le sujet de railleries dans un sketch des Nuls ("En espadrilles, on a l'air d'un con..."). Néanmoins, l'espadrille revient à la mode.
En Catalogne, où des descriptions et des illustrations montrent son existence depuis le Moyen Âge, l'espadrille se porte avec de longs lacets noués autour de la cheville. Elle reçoit des noms différents suivant la couleur employée et suivant la disposition du tissage, la plus courante étant espardenya. Dans les Pyrénées-Orientales, on l'appelle vigatana. Jusqu'au milieu du XXe siècle, elle servait à tous les moments de la vie, aussi bien pour travailler la terre, pour aller danser, pour marcher en montagne que pour jouer au rugby. Salvador Dalí apparait chaussé d'espadrilles catalanes sur de nombreuses photographies. Aujourd'hui encore elles font partie intégrante de l'uniforme de gala (utilisé pour les cérémonies protocolaires) de la police autonome de Catalogne, les Mossos d'Esquadra (elles sont alors de couleur bleue).
Une durée de vie de quelques mois à peine est la principale faiblesse de l'espadrille ; elle est devenue aujourd'hui inadaptée à la marche. Beaucoup, dans le sud-ouest, la considèrent comme la tong d'antan, qu'on rachète chaque année avec plaisir aux premiers rayons de soleil.
Mauléon-Licharre en Soule (Pyrénées-Atlantiques) en est la capitale au Pays basque.
De nos jours, une majeure partie des espadrilles vendues dans le commerce sont importées d'Inde et du Bangladesh qui sont les principaux producteurs de Jute.
« Il ne peut y avoir de frontière entre soi et les autres. Celui qui croit être le centre du monde, celui qui refuse de comprendre qu’il fait partie de l’ensemble des hommes, celui-là, un jour, connaît la douleur et l’extrême pauvreté. »
« L’homme n’est rien quand son cœur est vide »
« La haine est un alcool : elle réchauffe, elle pousse en avant, elle aveugle, elle aide à tuer et à mourir. »
« Chacun sait bien qu’il a en lui une voix qui parle, une voix simple et claire, qu’il étouffe trop souvent. Parce qu’elle est exigeante, nette comme une ligne droite. Cette voix, cette source qu’on obstrue, c’est elle qui dit le juste, elle qui donne les moyens d’atteindre l’équilibre et la libération de soi. Mais nous avons peur d’être nous-mêmes. »
« Les parents sont la semence de l’enfant et la terre dans laquelle il pousse. »
« Si on gonfle les jeunes voiles d’un enfant au souffle de la force, du courage et de la droiture, alors il vogue et sait affronter les tempêtes. »
« Saisis toujours la première chance qui se présente car une autre ne viendra peut-être pas. »
« Protéger un être, ce n’est jamais lui masquer les risques de l’existence. Protéger quelqu’un, c’est d’abord lui apprendre à voir, lui montrer le danger en lui, autour de lui. C’est le rendre capable de l’affronter et de le vaincre. »
« Un homme doit être un tout. Il est d’instinct et de raison. Il doit accepter le corps et l’esprit. L’arbre est fait d’écorce et de sève. Qu’on arrache l’écorce et l’arbre dépérit. Que la sève se tarisse et l’écorce pourrit et l’arbre meurt. Qui ne veut être que sève et qui ne connaît que l’écorce n’est pas vraiment un homme. »
« Le passé, pour un homme, ce doit être d’abord l’expérience et la leçon qu’il en tire. »
« L’homme ne peut nier ou effacer le passé. Il le porte toujours en lui, gravé. C’est son histoire personnelle, unique. Prendre appui sur cette expérience pour s’en éloigner sans trahir et sans oublier. Parce que la vie, c’est la marche vers l’avenir. Et il faut faire confiance à ce qui viendra. »
« Il y a toujours une chance qu’un homme soit meilleur qu’il n’y paraît. Car l’homme, s’il est lié au passé, est aussi un avenir. »
Extraits du « Livre de la vie » de Martin Gray