Phytothérapie - Acanthe -

Publié à 15:23 par acoeuretacris Tags : phytothérapie acanthe
Phytothérapie - Acanthe -

 

Nom latin : Acanthus mollis

 

Noms usuels :Acanthe à feuilles molles, Patte d'ours, Branc Ursine.

 

 


Famille : 

 

Acanthacées

 

En grec, l'Acanthe (akanthos) signifie "épine". Il s'agit d'une plante vivace, d'une hauteur de 40 cm à 1.50 m qui possède de belles fleurs de juillet à août de 5.5 cm environ s'étalant en épi sur 4 à 6 rangées. Le fruit est une capsule qui peut contenir jusqu'à quatre graines. Il existe une quinzaine d'espèces différentes.

 

 

L'Acanthe est constituée de tanin, sels minéraux, glucides.

 

 

L'Acanthe est plus courante dans les jardins qu'elle ne l'est à l'état sauvage. La beauté de ses fleurs blanches veinées de pourpre en fait une plante d'ornement. Elle est présente en particulier en Méditerranée, en Europe jusqu'à 300 mètres d'altitude.

 

 

 

Feuilles et fruits de l'acanthe

 

 

Dès l'Antiquité, elle était utilisée en infusion pour ses qualités diurétiques mais également parce qu'elle combattait la tuberculose pulmonaire et les irritations des organes digestifs. Actuellement,l'Acanthe est employée en usage externe, en compresses, cataplasmes, bains ou encore gargarismes. La cueillette des fleurs doit être réalisée lorsque celles-ci sont dans leur plénitude afin d'être séchées longuement à l'abri de la lumière. Les feuilles et racines sont séchées au four de préférence.

 

Propriétés de l'acanthe

 

Vulnéraire, émolliente, apéritive, cholérétique, anti-inflammatoire, cicatrisante, tonique.

 

 

Utilisations de l'acanthe

 

Brûlures, contusions, diarrhée, problèmes digestifs, angine

 

 

Phytothérapie

 

Consultez votre pharmacien ou votre médecin pour toute médication

 

 

 

 

 

 

 

Phytothérapie - Absinthe -

Publié à 14:26 par acoeuretacris Tags : phytotherapie Absinthe
Phytothérapie - Absinthe -
 
Nom latin : Artemisia Absinthium 
  
  
Noms usuels :Grande Absinthe, Aluine, Alvine, Herbe sainte, Herbe des vierges, Herbe aux vers 
  
  

Famille : Composées    

   

        

 

L'Absinthe est une plante vivace dont la durée de vie peut atteindre une dizaine d'années.       

 

C'est une plante vivace mesurant entre 0,40 à 1 mètre de hauteur. Sa tige, d'un vert argenté, est duveteuse, droite et cannelée. Ses feuilles sont pétiolées, soyeuses, très largement découpées en lanières obtuses, d'un vert doux sur le dessus et blanchâtres en dessous. Les fleurs, qui apparaissent en Juillet et Août, sont de couleur jaune et se présentent en petits capitules ronds, groupés en panicules feuillées. L'odeur est très prononcée, le goût amer. On la trouve en Europe dans les terrains incultes, caillouteux et secs. 

      

 

L'Absinthe est composée d'une huile essentielle toxique et très active, de résines, de tanin, d'acides, d'abinthine, de nitrates. Ses vertus médicinales sont connues depuis si longtemps qu'on en a retrouvé des écrits sur un papyrus égyptiens remontant à 1600 avant J.-C. Elle était connue et recommandée par les Celtes, les Arabes l'utilisaient et les médecins de l'Antiquité la considérait comme la panacée. 

      

 

L'Absinthe était proposée comme remède contre le mauvais caractère, c'est tout au moins ce que le médecin botaniste Allemand Tabernaemontanus recommandait dans son " Nouvel Herbier " en 1588.       

 

 

Le goût de l'Absinthe est particulièrement amer et désagréable au point que, dans la Bible, cette plante est synonyme de chagrins et d'épreuves. La signification de son nom en grec est " privé de douceur ". Au XIXe siècle elle devint une boisson très consommée mais dangereuse car elle contient une huile essentielle qui renferme un poison toxique capable de provoquer de graves intoxications en cas de consommation abusive. C'est pour cette raison que plusieurs pays d'Europe en interdisent la vente. 

 

 

             

 

Publicité pour l'absinthe 1896       

 

 PROPRIÉTÉS DE L'ABSINTHE      

Emménagogue, vermifuge, stimulante, antiseptique 

 

     UTILISATIONS DE L'ABSINTHE     

Inappétence, collyre, plaies, brûlures, contusions, diarrhée, problèmes digestifs, angine     

 

Utilisée en collyre elle fortifie les yeux. Elle est utilisée pour soigner les plaies, les piqûres, pour la convalescence, l'appétit, la grippe.   

  

 

CONTRE-INDICATIONS     

Attention, à consommer avec beaucoup de modération !!!

        PHYTOTHÉRAPIE     

 

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Phytothérapie - Ail -

Publié à 13:47 par acoeuretacris Tags : phytotherapie ail
Phytothérapie - Ail -

 

L' AIL

ALLIUM SATIVUM


LILIACEAE

 

Les liliaceae sont des monocotylédones, cosmopolites, comprenant plusieurs milliers d'espèces.

 

Vivaces le plus souvent par un rhizome ou par un bulbe, surtout dans les pays tempérés ( ex : tulipe, jacinthe, muguet, oignon, ail, scille ), elles ont parfois un port d'arbre ou de liane dans les pays chauds (ex : aloès, yucca, dragonnier ).

 

Le genre allium comprend plusieurs centaines d'espèces ( ex : poireau, oignon, ciboule ) originaires de l'hémisphère Nord.

 

L'ail est une petite plante vivace à feuilles linéaires et engainantes, probablement originaire de Sibérie mais cultivé dès l'antiquité au Moyen-Orient, en Egypte, en Grèce ainsi qu'en Chine. Il s'adapte à tous les climats mais donne les plus belles récoltes dans les pays tempérés. Le bulbe d'ail ou tête d'ail est formé de nombreux "caïeux" ( ou gousses ) réunis entre eux et entourés d'une membrane blanchâtre.

 

Ce bulbe s'est développé en général autour d'une gousse mère (ou père) qui s'est desséchée en fin de croissance. L'ail se reproduit en effet très bien végétativement à partir d'une gousse bien qu'il possède aussi des fleurs, rouges ou blanches, disposées en ombelles et parfaitement fonctionnelles.
C'est une plante alimentaire très commune, un condiment commercialisé dans le monde entier mais qui possède aussi des propriétés pharmacologiques et thérapeutiques fort intéressantes.

 

COMPOSITION CHIMIQUE ET PROPRIETES

 

La gousse d'ail renferme des polysaccharides de réserve ( des fructanes ), des acides aminés, des enzymes ( aliinase, peroxydase), du sélénium et surtout des composés soufrés responsables de la majorité des propriétés pharmacologiques.

 

Dans l'ail frais le constituant soufré principal est l'aliine ( sans odeur ) mais dès que l'ail est contusé ou écrasé, il y a libération d'un enzyme ( l'aliinase ) qui dégrade l'aliine; le produit final de cette tranformation est l'aliicine ( à forte odeur aillée ) qui est elle-même rapidement oxydée à l'air et devient du disulfure de diallyle (à l'odeur également marquée ) constituant principal de l"essence d'ail".

 

L'aliicine peut aussi se condenser, on obtient alors des composés secondaires, les ajoènes, pharmacologiquement moins actifs. La cuisson transforme rapidement, en quelques minutes, tous ces composés soufrés en produits de condensation cyclique ( vinyldithiine ) alors qu'il faut plusieurs heures à température ambiante.
Il est assez difficile de caractériser l'action pharmacologique de chaque composé soufré, on préfère en général parler des propriétés de l'ail sans spécifier les composés en cause ( sauf exception : aliicine, ajoènes ).

 

Par voie digestive l'aliine est rapidement absorbée (10 mn) et excrétée en 6 heures environ. L'aliicine et les composés de condensation sont absorbés plus lentement (1/2 H à 2 H) et persistent plus longtemps dans les tissus (2 à 4 jours).

 

L'ail possède des propriétés démontrées :

 

anti-athéromateuse, anti-hypertensive et anti-lipidémiante, fibrinolytique et anti-aggrégante plaquettaire, immunostimulante, antibiotique, et protège semble-t-il de certains cancers digestifs.

 

Action sur les lipides sanguins, l'athérome, la pression artérielle.

 

Chez l'animal (études sur le rat, le poulet, le lapin ) la consommation d'ail fait chuter de façon significative le taux de cholestérol et des triglycérides.
Chez l'homme, même si les protocoles expérimentaux sont parfois critiqués, on observe en général une diminution de 9 à 12% du taux de cholestérol sanguin au bout d'un mois de traitement (600 à 900 mg de poudre d'ail standardisée à 1,3% d'aliine, par jour) et surtout au bout de 4 mois de prise régulière.
On observe une modification favorable du rapport LDL/HDL (lipoprotéines qui transportent le cholestérol dans le sang) , avec augmentation des "bonnes" lipoprotéines (HDL) et diminution des autres.
Parallèlement les plaques d'athérome semblent se réduire en surface (10 à 20%) et en épaisseur (3%). Néanmoins cette chute du cholestérol sanguin ne s'observe que dans les hypercholestérolémies modérées et pas dans les cas de maladies familiales ou congénitales. L'effet sur la pression artérielle est faible à modéré : 5 à 7% de diminution. 

 

Action fibrinolytique et anti-thrombotique 

 

Plusieurs actions se conjuguent pour améliorer la circulation sanguine, limiter la formation de caillots et le développement de la plaque athéromateuse. L'aggrégation plaquettaire induite est nettement diminués (jusqu'à 30%) quand la cholestérolémie est normale ou faiblement augmentée (étude sur 10 mois). L'effet plasmatique est rapide : on note 6 à 8 H après absorption de 900mg de poudre d'ail (standardisée à 1,3% d'aliine) une amélioration de la viscosité plasmatique et du débit capillaire; il y a rapidement diminution de l'aggrégation des plaquettes et augmentation de la fibrinolyse (jusqu'à 70%) pendant une 12 d'heures environ. Tout cela est bien sur fort intéressant quand on a des troubles dus à l'artériosclérose.

 

Action immunostimulante

 

In vitro, les composés soufrés de faible poids moléculaire (aliine et aliicine) augmentent l'activité phagocytaire et la cytotoxicité des "cellules tueuses", lymphocytes NK et K.
On observe une action synergique avec l'interleukine 2 (IL2).

 

Action antibiotique

 

L'aliicine, molécule très active, possède :

  • un pouvoir antimicrobien sur les entérobactéries, certains streptococoques et staphylocoques mais apparemment pas sur Helicobacter pylori (responsable de nombreux ulcères gastriques),
  • un pouvoir antiviral,
  • un pouvoir antifongique assez marqué sur Candida albicans, Cryptococcus et Histoplasma. Les ajoènes sont également antifongiques.

 

Protection contre la dégénérescence cancéreuse

 

Beaucoup d'études (surtout Nord américaines) suggèrent qu'une alimentation riche en ail est associée à un risque moindre de survenue de cancer digestif (gastrique ou colique). L'effet observé serait plutôt préventif que curatif. Par ailleurs, l'ail est riche en sélénium, certains cultivateurs augmentent encore cette qualité en enrichissant le sol artificiellement en sélénium; on connaît le pouvoir antioxydant de ce métalloïde, certains travaux laissent à penser qu'il aide également à prévenir la dégénérescence cancéreuse (peut-être d'ailleurs grâce à cette capacité antioxydante).

 

UTILISATIONS

 

Les égyptiens le préconisaient comme panacée, usage repris par Galien qui l'appelait la "thériaque des paysans". Tous les médecins de l'antiquité le citaient, en Grèce ancienne c'était un symbole de force physique.



Pour les médecins chinois, c'est une plante "chaude", "amère", active sur les méridiens gros intestin, rate et estomac; on le contre-indique au malade dont le "yin" est déficient.



L'ail est connu et préconisé dans les médecines traditionnelles arabes, ayurvédiques et recommandé par toutes les pharmacopées européennes et américaines. Pas mal pour un condiment si banal, bon marché et facile à trouver.

 

Les indications découlent des propriétés pharmacologiques citées plus haut :

 

  • prévention et "traitement" de l'artériosclérose, de l'hypercholestérolémie modérée et de l'hypertension qui lui est généralement associée;
  • prévention des troubles cardio-vasculaires liés à cette situation de sclérose vasculaire,
  • amélioration de la circulation sanguine et prévention des thromboses artéritiques graves (membres inférieurs, coronaires) et des troubles circulatoires mineurs,
  • "désinfection" intestinale en cas d'infection mineure : entérite modérée, troubles digestifs liés aux fermentations intestinales. L'ail réduit la prolifération des germes plus qu'il ne les détruit, en cas d'infection aiguë il ne remplace pas les antibiotiques majeurs,
  • mycoses cutanées, ou infections bactériennes cutanées ( l'ail fut employé avec succès pendant la deuxième guerre mondiale par l'armée soviétique),
  • son action sur les vers intestinaux (oxyures et ascaris) est controversée bien que classique; peut-être un effet répulsif plus que toxique? Les enfants qui supportent la consommation d'ail cru n'ont généralement pas de parasitose intestinale,
  • prévention des cancers digestifs : estomac et colon,
  • certains phytothérapeutes le préconisent également dans les infections des voies respiratoires supérieures (en association avec d'autres phytomédicaments ou huiles essentielles), les composés soufrés de l'ail s'éliminent en effet aussi par la respiration.

 

En usage externe

 

Le suc d'ail ou l'ail écrasé étaient désinfectants et légèrement antibiotiques mais il y a d'autres usages locaux. L'ail peut aider à supprimer les cors : application pendant deux semaines d'ail écrasé sur le cor en protégeant la peau saine alentours par du sparadrap. L'huile d'ail calme les douleurs et les inflammations auriculaires et est utile pour soigner les mycoses cutanées notamment celles des pieds et des orteils.

 

En usage interne  

 

On peut bien sur utiliser l'ail frais alimentaire mais aussi la poudre d'ail standardisée, le distillat ou essence d'ail, la teinture au 1/5, la macération huileuse ou huile d'ail. Selon la préparation la composition chimique est différente. L'ail frais et la poudre d'ail contiennent de l'aliine et de l'aliicine. L'huile d'ail des ajoènes et des vinyldithiines, l'essence d'ail du disulfure de diallyle.



Une posologie moyenne serait l'équivalent de 6 à 10 mg d'aliine par jour soit :
1 gousse d'ail frais ou 500 mg à 1 g de poudre d'ail.



Pour un effet plus marqué on peut augmenter la dose en la répartissant dans la journée soit :
1 à 2 gousses d'ail 3 fois par jour ou 500mg (1 gélule) 3 à 5 fois par jour.



Il est recommandé de faire un traitement prolongé voire illimité à dose faible ou moyenne, ou à forte dose 1 à 2 mois renouvelé dans l'année.
Certains phytothérapeutes préconisent la teinture d'ail au 1/5, 20 à 30 gouttes par jour, mais l'odeur en est particulièrement désagréable.

 

PRECAUTIONS

 

L'ail cru n'est pas toujours bien toléré, attention aux estomacs fragiles; par contre les gélules gastro-résistantes de poudre d'ail ne donnent en général pas de troubles digestifs. On déconseille la prise d'ail aux insomniaques, aux opérés récents et aux transplantés à cause des effets sur la coagulation sanguine et l'immunostimulation.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Phytothérapie - Préparations des plantes -

Publié à 13:39 par acoeuretacris Tags : phytotherapie preparations
Phytothérapie - Préparations des plantes -

Les préparations en phytothérapie  : comment utiliser les plantes médicinales  

 

Pour faire une tisane, on peut choisir de la boire sous forme d'infusion, de décoction ou de macération.  

 

Infusion

 

Pour une infusion il s'agit de verser de l'eau bouillante sur une, ou des plantes qui auront préalablement été réduites en petits morceaux. Puis, il suffit de la ou les mettre dans un récipient dans lequel on verse de l'eau bouillante en quantité suffisante pour une tasse (plus si nécessaire mais il est toujours préférable de ne pas préparer une infusion à l'avance) et de laisser infuser quelques minutes (de 5 à 15 minutes environ) puis filtrer. En général, les infusions sont bues chaudes mais sans excès. Les infusions peuvent servir en usage interne ou en usage externe (compresses, lavages, bains, gargarismes...)  

 

Décoction

 

Là aussi, la ou les plantes médicinales doivent être réduites en petits morceaux ou en poudre et mélangées à une quantité (légèrement supérieure à celle que l'on souhaite obtenir) d'eau froide ou bouillante, selon la recette pendant plusieurs heures. Une fois cette opération terminée, il suffit de faire bouillir le mélange pendant une dizaine de minutes. Le temps d'ébullition peut être prolongé. Ensuite, il suffit de filtrer (éventuellement). Il faut savoir que toutes les plantes ne peuvent pas être préparées en décoction, il faut donc vérifier que cette solution est possible avant toute chose.  

 

Macération

 

Pour une macération, la plante sera mise à tremper dans de l'eau froide, de l'alcool ou de l'huile. La durée de trempage peut aller de quelques jours à quelques semaines selon la recette. Le récipient sera couvert et mis dans un endroit frais mais pas glacé. Il faut remuer régulièrement le mélange. Une fois cette opération achevée, il faut filtrer le mélange et le conserver dans un récipient hermétique. Il faut vérifier quelle est la durée de conservation maximale autorisée pour la ou les plantes qui ont été macérées.  

 

Bain

 

Dans le bain, il suffit de verser dans l'eau de la baignoire, une infusion ou une décoction de plantes.

 

 

 Soyez toujours prudent !

 

 

 Il arrive que pour certaines plantes, les préparations faites à l'avance deviennent très dangereuses du fait qu'une dégradation chimique se produit. Ne jamais chercher à se soigner soi-même par les plantes, mais toujours s'informer auprès d'un thérapeute. En aucun cas, il ne faut donner un traitement à base de plantes à un enfant, si celui-ci n'a pas été prescrit par un médecin. Ne pas oublier que les plantes peuvent être nos meilleures amies, mais que certaines d'entre elles sont nos pires ennemies. La nature recèle bien des pièges mortels. Il est certain qu'autrefois les gens de la campagne avaient une bien meilleure connaissance des plantes que la plupart d'entre nous aujourd'hui.

 

Phytothérapie - Généralités -

Publié à 13:22 par acoeuretacris Tags : phytotherapie generalites
Phytothérapie - Généralités -

 

Qu’est-ce que la phytothérapie ?  

 

La phytothérapie consiste à soigner à partir de plantes, qu'elles soient encore fraîches ou volontairement séchées. On les utilise en infusions, décoctions, lotions, dans des bains, ou encore macérées dans de l'huile. D'autres façons de tirer partie des plantes sont expliquées plus bas. . Une plante peut donner des résultats différents selon l'endroit où elle est cultivée et aussi selon conditions météo de la région. Un grand nombre de médicaments modernes sont composés en partie d'extraits de plantes. Le pavot, en particulier, entre dans la composition de très nombreux remèdes. L'usage de la phytothérapie peut se révéler très dangereux pour qui n'a pas les connaissances nécessaires en matière d'utilisation. De nombreuses plantes paraissant anodines n'en sont pas moins toxiques et il arrive aussi qu'une partie seulement de la plante présente un danger.    

 

Histoire de la phytothérapie  

 

Il y a quatre mille ans on écrivait déjà sur la phytothérapie, puisque des archéologues ont découvert des recueils prouvant qu'à cette époque on utilisait les plantes à des fins médicales. On sait que les peuples anciens tels que les Grecs, les Romains, les Égyptiens se servaient des plantes pour se soigner. Les croisés revenant de leurs périples en terre sainte ramenaient des herbes inconnues dans nos contrées. Les moines qui avaient une bonne connaissance des plantes, en pratiquaient la culture avec succès. Dans leurs jardins bien abrités et bien clôturés, ils créèrent les premières consultations. On ne tarda pas à échanger des plantes entre régions et même entre pays., cela déboucha également sur des échanges de recettes. Le grand roi Charlemagne conseilla et même encouragea les échanges de plantes entre les couvents. On fit des boutures de différentes espèces afin de multiplier les diverses plantes et les échanger avec d'autres moines.

 

Les herbes ou les simples, ainsi qu'on les appelait, avaient une part prépondérante dans l'élaboration de mets cuisinés. A cette époque, les gens avaient un goût prononcé pour les viandes relevées, et l'adjonction d'herbes dans les plats carnés répondait au goût de l'époque.  

 

Règles à respecter en  phytothérapie  pour la cueillette des plantes médicinales  

 

Il ne faut pas croire que l'on peut récolter les plantes médicinales n'importe quand et n'importe comment. Certaines règles sont à respecter si l'on veut retirer un maximum de bénéfices de leurs vertus thérapeutiques. Tout d'abord, il est nécessaire de faire la récolte pendant une journée sèche et bien ensoleillée, de préférence le matin ou bien le soir. Ce qui est important, c'est qu'il n'y ait aucune humidité au moment de la cueillette. De plus, il faut impérativement choisir le moment de l'année recommandé pour cueillir la plante médicinale où ses constituants thérapeutiques sont les plus actifs.  

 

Il faut se munir de quelques outils indispensables en fonction de la plante que l'on recherche : sécateur, pelle à main, couteau bien coupant, grattoir, panier ou casier, éventuellement avec plusieurs compartiments dans le cas où l'on souhaite récolter plusieurs plantes différentes. En effet, le mélange peut être dommageable tant pour leur qualité que pour les dangers qu'il peut représenter. Par exemple, telle partie d'une plante recueillie peut être toxique ou provoquer des allergies. C'est pourquoi, il faut être très vigilant et rigoureux.  

 

Bien que ceci soit évident, il faut veiller à choisir des plantes saines, sans maladies ou parasites, et vérifier que le sol aux alentours est lui aussi propre et sans pollution. D'autre part, il est indispensable de respecter la nature : pas de cueillette surabondante, pas de détérioration inutile. Il ne faut prendre que ce qui est utile. Si seules les parties aériennes d'une plante sont intéressantes, il est préférable de la couper proprement à la base de la tige et de laisser la racine en place, ce qui lui permettra de repousser. De même, certaines plantes sont protégées, dans ce cas, il faut être encore plus rigoureux : pas d'abus !!!  

 

Enfin et surtout, l'automédication peut être dangereuse ! Ne faites pas de préparations pour vos enfants sans avoir demandé avant à votre médecin ou votre pharmacien. Les plantes peuvent être bénéfiques ou très dangereuses si elles sont utilisées à mauvais escient. Ne l'oubliez jamais ! Pour vous-même, vous devez également être très prudent : consultez votre médecin quelque soit le problème de santé dont vous souffrez, des symptômes anodins peuvent cacher une maladie bien différente de celle que vous supposez.

Bon mardi à tous....

Publié à 08:41 par acoeuretacris
Bon mardi à tous....

L'ordinateur

 

Ordino, Ordino,
Vrai que tu nous tiens
Par tes  
clics mesquins !
Combien de mots volés
Chantés par nos oiseaux
A tes pieds rassemblés !

 

Ils disent la musique
Que ton humble cerveau
Bourré d'octets en trop
Imprime en ta mémoire.
Aujourd'hui,
nos comiques
Demain, nos âmes en noir.

 

Ordino, Ordino,
Ce n'est pas peu rien
Quand tu nous tiens !
Laisse-nous donc la ramée,
Et les petits boqueteaux
A la lisière des prés.

 

Laisse aller nos pensées
Classe bien tes fichiers.
Nous en avons soupé
De trop te demander.

 

Mais c'est ainsi
Alors... tant pis !
Plus de soucis !
La vieille Poèsie
Va, file et vagabonde
N'importe où dans le monde......

 

François Rivals  

 

 

 

à demain....

Publié à 21:03 par acoeuretacris Tags : bonsoir
à demain....
 
 
Les rêves sont des désirs difficilement accessibles.
Il faut travailler dur pour les réaliser,
Et on ne sait jamais quand on atteindra le but fixé.
Persévérez, n'abandonnez pas!
Et surtout... croyez toujours en vos capacités.
Car en vous se cache un être unique et merveilleux
Qui a le droit de réussir quelque soit votre but,
S’il est important pour vous et s'il vous rend heureux,
Vous avez le droit de réussir à l'atteindre.
 
 
 
(Auteur: inconnu) 
 
 
 
 
 
 
 
 

Animaux - Insectes - Abeille -

Publié à 17:44 par acoeuretacris Tags : abeille insecte animaux
Animaux - Insectes - Abeille -
L’homme s’est toujours intéressé à l’abeille, notamment par intérêt économique. Mais au-delà de la production de miel et de cire, l’abeille est un insecte qui fascine par la complexité de ses comportements sociaux.

L'abeille la plus connue et la plus étudiée est l'abeille domestique
ou abeille mellifère (Apis mellifera). Son nom signifie "qui fabrique du miel".

L’abeille, membre de la super famille des Apoïdés (Apoïdea) est un insecte qui se nourrit de pollen et de nectar. Elle est donc étroitement liée aux plantes à fleurs.

L’abeille : une longue évolution

Les premières abeilles sont apparues, il y a plus de 100 millions d’années, quand les fleurs ont fait leur apparition.
Les plus anciennes abeilles connues sont parvenues jusqu’à nous en parfait état de conservation, prisonnières dans l’ambre.

Un insecte fossilisé dans l'ambre oligocène de la Baltique. par Liverta

Ces insectes vivaient dans l’actuelle région de la Baltique au cours de l’Eocène supérieur (environ 70 millions d’années).

Les formes fossiles appartiennent au genre éteint Electrapis. Ces fossiles sont très proches de l’abeille mellifère actuelle qui est sophistiquée.

On suppose donc que l’évolution des abeilles remonte beaucoup plus loin. On ne sait rien de l’ancêtre commun de tous les Apoïdés.

Les espèces

Il existe plus de 20 000 espèces d’abeilles. Parmi elles, on distingue celles qui ont adoptées un mode de vie solitaire et celles qui ont optées pour un mode de vie en société qui font partie pour la plupart de la famille des Apidés.

Parmi celles qui vivent en société :

La famille des Bombinés (Bombinae) : notamment les bourdons qui sont des abeilles très velues et bien adaptées au froid

Bourdon. image Eurleif

Il faut distinguer les bourdons des faux-bourdons, nom donné aux mâles de l'abeille mellifère. Le bourdon nidifie au sol. Ils remplissent également un rôle important dans la pollinisation des plantes à fleurs

Les Trigones et les Mélipones : petites abeilles tropicales dépourvues de dard

Les abeilles du genre Apis qui ont une organisation sociale très complexe.

Vol de l'abeille. image Joka 2000

Le genre Apis regroupe trois espèces asiatiques :

  • L’abeille géante (Apis dorsata)
  • L’abeille naine (Apis florea)
  • L’abeille indienne (Apis indica)

 

Ce genre comporte également l’abeille mellifère (Apis mellifera) qui est l’abeille domestique européenne. C’est elle qui est la plus liée à l’homme et la plus étudiée.

La fameuse "abeille tueuse" (Apis mellifera scutellata) comme l'ont surnommé les journalistes qui se répand particulièrement aux Etats-Unis est le résultat malheureux du croisement entre notre abeille domestique et une sous-espèce sauvage africaine très agressive.

L’organisation sociale

Le nid de l’abeille mellifère, la ruche, renferme plusieurs catégories d’individus :

Les ouvrières : ce sont les plus nombreuses. Ce sont des femelles stériles qui assurent la totalité des tâches non reproductrices :
  • Soigner le couvain (composé des œufs, larves et nymphes)
  • Construire
  • Aménager et réparer le nid
  • Approvisionner la communauté en nourriture et matériaux divers

 

Des ouvrières. image Bothered By Bees

La reine : elle possède un abdomen plus long et plus effilé. Elle est reconnaissable car entourée d’une cour d’ouvrières qui lui prodiguent soins et nourriture. C’est elle qui assure le rôle unique de pondeuse.

Une reine. image Aussie Gall

Les mâles ou faux-bourdons : ils ne sont présents dans la ruche que pendant la période de reproduction. Ils se distinguent des ouvrières par leurs yeux plus gros.

Faux-bourdon ou mâle. image Aussie Gall

Les mâles : des mal-aimés

Seuls quelques rares élus, parmi les milliers de mâles d’une société, assureront la fécondation d’une reine.
Les autres n’ont pas de fonction particulière et, avant l’arrivée de la mauvaise saison, sont rejetés du nid vers une mort certaine ou exécutés à l’intérieur par les ouvrières. Leurs cadavres sont évacués de la ruche.

Le couvain

Le couvain est constitué par les différents stades de développement des œufs. Ces œufs ont été pondus par la reine dans de petites cellules hexagonales en cire, construites par les ouvrières.

A l’éclosion, ce sont de petites larves voraces ressemblant à des asticots blanchâtres. Les larves grossissent.

Les larves grossissent très rapidement. image Sir Mildred Pierce

A la suite de mues successives, la larve va atteindre le stade de nymphe, sorte de momie d’abeille qui elle-même se transformera pour aboutir à l’insecte adulte.

On parle de « métamorphose complète » de l’abeille.
A l’issue de la dernière mue, dite nymphale, l’adulte qui émerge, l’imago, atteint sa taille définitive.

les alvéoles. image BotheredByBees

Dans une ruche, les couvains de même stade de développement sont regroupés dans des cellules mitoyennes.

La reine pond au fur et à mesure dans les cellules vides. Les cellules restées ouvertes pendant les stades larvaires sont ensuite closes d’un fin opercule de cire.

La carrière d’une ouvrière

Les ouvrières sont spécialisées dans plusieurs tâches. Cette division du travail ou « polyéthisme » est une caractéristique commune à tous les insectes sociaux.

L’âge est un facteur important :

Une jeune ouvrière s’occupe surtout des tâches ménagères à l’intérieur de la ruche : évacuation des déchets, nettoyage du couvain.

A partir du 3ème jour de vie adulte, elle se transforme en nourrice. Des modifications physiologiques importantes s’effectuent. Des glandes dites « mammaires » se développent et produisent la gelée royale.

Les larves en sont nourries durant les trois premiers jours de leur croissance avec un mélange de miel et de pollen.

Thesix

Elles donneront, ainsi nourries, de futures ouvrières.
Une larve, uniquement nourrie de gelée royale, produira une nouvelle reine.

Vers le 10ème jour, les glandes mammaires s’atrophient. La nourrice devient alors femme d’entretien. C’est durant cette période que dans la partie inférieure de son abdomen se forment d’autres glandes qui sécrètent la cire.

Abeille qui sécrète de la cire. image Thesix

Pendant une semaine, les glandes travaillent à plein temps. L’ouvrière se fait bâtisseuse. Elle participe à la construction des cellules formant les rayons.

Certains servent au stockage de la nourriture, d’autres abritent le couvain.

Avant le 20ème jour, les glandes cirières régressent. L’ouvrière bâtisseuse devient gardienne à l’entrée de la ruche.

Elle deviendra après quelques temps butineuse.

Abeille ouvrière. image Aussie Gall

Quand elle aura l’expérience de la vie extérieure, elle se spécialisera dans une mission.

Certaines butineuses ne visitent qu’une seule sorte de fleur pour être plus efficaces dans leur récolte.


Caractéristiques et longévité

Comme chez tous les insectes, le corps d’une abeille est composé de trois parties distinctes :

  • La tête
  • Le thorax
  • L’abdomen

 

Ces trois yeux simples, ocelles, servent à analyser l’intensité lumineuse. Associés aux yeux composés, ils offrent un champ de vision proche de 360°.

Max xx

Sur la surface des antennes sont disposées des structures microscopiques qui servent de récepteurs chimiques.

Les pattes antérieures sont dotées d’un crochet qui sert à nettoyer les antennes afin de toujours maintenir le contact entre congénères. Ce sont les pattes médianes qui possèdent une épine servant au décrochage des pelotes de pollen. Les pattes postérieures sont, elles, munies de poils courts qui servent de brosse pour enlever le pollen qui recouvre le corps de l’ouvrière.

Abeille qui butine. image Sashomasho

Seule les femelles ont un aiguillon, situé à l’extrémité de l’abdomen. Il est relié à la glande à poison.

Une abeille peut voler à 30 km/h. Une ouvrière, née l’été, ne vit que 50 jours environ car elle se tue à la tâche. Sa sœur, née en automne, peut vivre 6 mois car l’activité est moins importante.
Un mâle ne vit qu’environ 50 jours. La reine, quant à elle, peut vivre 5 à 6 ans.

Très belle photo d'une abeille. image Aussie Gall

La couleur varie selon les sous-espèces. On peut citer l’abeille noire (Apis mellifera mellifera) qu’on trouve en France, en Grande-Bretagne et en Allemagne ; l’abeille italienne (Apis mellifera lingustica) qui est plus rousse ; l’abeille carnolienne (Apis mellifera carnica) élevée dans les Alpes et en Europe de l’est qui est plus claire.

La reproduction

La reine stérilise chimiquement ses ouvrières. Elle produit une sécrétion ou phéromone appelée « substance royale ».

Les ouvrières absorbent cette substance lors des léchages et échanges alimentaires (trophallaxies).
Cette substance sucrée est très attractive pour les ouvrières d’où cette cour autour d’elle. De plus, elle sert de carte d’identité à chaque reine. Aucune ne sécrète la même.

La phéromone royale bloque le développement ovarien des ouvrières. Cette stérilisation cesse si la reine disparaît.
Si c’est le cas, les ouvrières peuvent à nouveau pondre. Mais, elles ne feront que des mâles. Cette bizarrerie de la nature, par laquelle une cellule sexuelle femelle donne un mâle, caractérise les Hyménoptères.

Clownfish

Les ouvrières gavent de gelée royale les larves afin qu’elles donnent de nouvelles reines. Les jeunes reines n’hésitent pas à s’entretuer pour accéder au pouvoir si elles sortent en même temps de leurs cellules.

Sinon la première à sortir massacre celles qui sont encore dans leur cellule.

Ainsi, la nouvelle reine attire les mâles grâce à la phéromone afin d’être fécondée. Un vol nuptial unique s’effectue entre la reine et plusieurs faux-bourdons. Pour les mâles, le plaisir est de courte durée. La reproduction se termine, pour eux, par un abdomen arraché et une mort rapide.

La récolte du pollen et du nectar

Les abeilles s’éloignent parfois considérablement de la ruche pour récolter le pollen et le nectar.
Le nectar est un liquide sucré, sécrété par les plantes alors que le pollen est une fine poussière produite par les organes mâles des fleurs, les étamines.

Sa fonction est d’atteindre l’organe femelle des fleurs, le pistil, et de féconder l’ovule.

Quand une butineuse arrive sur une fleur, elle aspire avec sa trompe le nectar. Le liquide est stocké dans un réservoir spécialisé appelé le jabot.

Abeille en pleine récolte. image Barnoid

Pour le pollen, elle gratte les étamines de la fleur. Là, avec sa bouche, elle l’humecte de quelques gouttes de nectar régurgitées.

Elle fabrique ainsi une boulette de pollen bien collante.
Tout en volant, elle fait passer cette boulette jusqu’à ses pattes arrière. Une structure en creux, la corbeille, permet de recueillir le précieux chargement.

Elle peut ainsi se constituer deux pelotes de pollen.

Bothered By Bees

De retour à la ruche, elle dépose son chargement de pollen dans les cellules de stockage et le nectar, qu’elle régurgite, sera ensuite transformé en miel.

L’abeille assure la pollinisation de nombreuses plantes en faisant ses récoltes.

La danse de l’abeille

Quand une butineuse trouve une source alimentaire particulièrement intéressante, elle communique sa trouvaille à ses congénères en pratiquant une danse que l’on a décryptée.
Elle revient à la ruche en ligne droite puis régurgite une partie de sa récolte de nectar. Là, elle exécute une série de mouvements stéréotypés. Elle frétille de l’abdomen puis effectue un rapide demi-cercle.

Elle refait le trajet en frétillant et fait un demi-tour mais en sens inverse.

Tim & Selena Middleton

Elle refait cette chorégraphie pendant plusieurs minutes tout en émettant des vibrations sonores avec ses ailes.

Les ouvrières, attirées par son manège, finissent par la suivre et reproduisent la danse. Subitement, elles quittent la ruche et se rendent au lieu précisé par l’éclaireuse.

On sait que l’axe du trajet "frétillant" indique une direction par rapport au soleil. Les distances sont indiquées en fonction de la rapidité des frétillements. Plus ils sont rapides, plus la source alimentaire est proche.

Tortues - tortue terrestre - Tortue géante des Seychelles -

Publié à 17:07 par acoeuretacris Tags : tortue terrestre geante des seychelles tortue
Tortues - tortue terrestre - Tortue géante des Seychelles -
Deux espèces de tortues géantes vivent aujourd’hui sur terre. La première est la tortue géante des Galápagos (Geochelone nigra), dans l’océan Pacifique. La deuxième est la tortue géante des Seychelles (Geochelone gigantea),au nord de Madagascar, dans l’océan indien.


L’une et l’autre ne doivent leur survie qu’à la protection totale dont elles bénéficient aujourd’hui.

Portrait de la tortue géante des Seychelles

Très proche parente de la tortue géante des Galápagos, la tortue des Seychelles a failli être décimée par les marins autrefois.


En effet, elle était chassée pour servir de stock de nourriture sur les navires.

Tortue géante des Seychelles. Image Camera Eye

Aujourd’hui, la tortue géante des Seychelles ne vit plus que sur l’île d’Aldabra. Autrefois, elle peuplait toutes les îles des Seychelles et Madagascar.

Toutefois à Aldabra, grâce aux mesures de protection, cette espèce vit encore en assez grand nombre.


C’est avec plaisir que pour une fois, on peut dire que cette tortue n’est plus menacée d’extinction.
Son impressionnante carapace semble aussi dure et solide que du roc. Mais il n’en est rien. N’ayant aucun ennemi naturel, la tortue a vu, au fil des siècles, sa carapace dure se muer en une sorte de bouclier de cuir très épais.


Aussi, peut-on la blesser quand on la transporte après une capture. L’animal peut se blesser également lui-même.

Geochelone gigantea. Image tiarescott

La carapace d’une tortue n’est pas une simple armure inerte posée sur son dos. Elle est connectée à ses centres nerveux. Si on touche la carapace, la tortue réagit.
Cependant, si la moelle épinière et la colonne vertébrale ne sont pas atteintes, la tortue ne souffre pas outre mesure, car sa carapace se régénère rapidement.
Qu’elles soient marines, terrestres ou d’eau douce, les tortues ont toutes un point commun : les dents de leurs ancêtres ont été remplacées par un bec corné.

Geochelone gigantea. Image tiarescott

On considère que l’espérance de vie moyenne d’une tortue se situe aux alentours de 50 ans. Différents records de longévité ont été enregistrés pour la tortue géante des Seychelles : 137 ans, 189 ans et même 200 ans.

Mais, ces records sont assez rares.
La tortue géante des Seychelles devient adulte très tôt. Cela compense une ponte assez modeste, composée de 10 à 20 œufs.


Les œufs ont une taille respectable de 5 à 7 cm de diamètre et pèse entre 65 et 80 grammes chacun.

Tortue géante des Seychelles en plein repas. Image tiarescott

Une tortue adulte pèse jusqu’à 300 kg pour une longueur d’1,25 mètre environ.
La saison des amours est la seule période de l’année durant laquelle les tortues recherchent la compagnie de leurs semblables.


Cependant, quand les conditions l’exigent, elles savent développer une vie de groupe. Sur l’Atoll d’Aldabra, les tortues géantes partagent les mêmes rituels, mangent et se reposent en groupe.

Zoom sur une patte de Geochelone gigantea. Image Jon Inghram

On retrouve la même vie collective sur les îles Galápagos avec l’autre espèce de tortue géante.
Les pontes collectives sont une autre preuve que la vie en groupe existe chez les tortues.

Classification

Règne: Animalia-- animaux
Phylum: Chordata
Sous-phylum: Vertebrata
Classe: Reptilia
Ordre: Testudines
Famille: Testudinidae
Genre: Geochelone
Espèce: Geochelone gigantea

Tortues - tortue terrestre - Tortue Charbonnière -

Publié à 16:41 par acoeuretacris Tags : tortue terrestre tortue charbonniere
Tortues - tortue terrestre - Tortue Charbonnière -
La tortue charbonnière, Geochelone carbonaria, vit au plus profond des forêts tropicales d’Amérique du Sud.
On a baptisé cette tortue terrestre, tortue charbonnière à pattes rouges, afin de la différencier d’une espèce très proche, Geochelone denticulata ou tortue charbonnière à pattes jaunes qui vit également en Amérique du Sud.
Geochelone carbonaria est un animal légendaire pour les Indiens qui la surnomment « jabouti » ou « jabuti ».


Ayant voulu s’envoler sur le dos d’un vautour pour aller jouer de la flûte à l’occasion d’une fête, la tortue est tombée des airs. Sa carapace bosselée est le résultat de cette chute.


La tortue charbonnière n’est pas très répandue en captivité, du moins en Europe, car elle est délicate à élever dans de bonnes conditions.

Geochelone denticulata a un mode de vie identique. Les conseils pour l'élevage en captivité sont les mêmes que pour Geochelone carbonaria.

Portrait de la tortue charbonnière

C’est une tortue dont la taille varie de 25 à  40 cm environ. Certains spécimens peuvent être plus grands ; le record de longueur est de 51 cm.


La carapace est lisse et allongée, d’une couleur souvent sombre agrémentée d'aréoles jaunes ou orange.
Le plastron est presque entièrement jaune avec des parties noirâtres.


La tête, la queue et les pattes sont noires avec des taches jaunes, orange et rouges.

Tortue charbonnière à pattes jaunes, Geochelone denticulata. (dinosoria)

La coloration peut varier en fonction de leur région d’origine. Certaines populations ont par exemple la tête essentiellement jaune ou presque rouge.

Le dimorphisme sexuel est marqué. Dans la plupart des cas, le mâle présente un rétrécissement en forme de sablier de la carapace et un plastron fortement concave.  Celui de la femelle est plat.


Le mâle possède une queue plus longue et plus large pour la plupart des spécimens. Le mâle est généralement plus grand que la femelle.

Geochelone denticulata . (dinosoria)

L’autre espèce très proche est la tortue charbonnière à pattes jaunes, Geochelone denticulata,  qui est d’ailleurs la plus grande tortue d’Amérique du Sud.

Sa taille moyenne varie de 40 à 50 cm mais certains spécimens peuvent être beaucoup plus grands.

Mode de vie de la tortue charbonnière

Cette tortue se montre active le matin  et le soir. Elle vit dans la savane humide et les forêts tropicales couvertes. L’aire de répartition comprend Panama, l’Argentine, le Brésil, la Colombie, le Venezuela, la Bolivie, le Paraguay et certaines îles des Caraïbes.

La tortue charbonnière a besoin de chaleur et d'humidité. (dinosoria)

Elle est difficile à observer dans son milieu naturel car elle préfère rester dans l’épaisseur des forêts.

Elle a besoin d’un milieu chaud et humide. Elle craint le soleil direct et reste à l’ombre une bonne partie de la journée.

C’est une tortue surtout herbivore qui chaque matin se met en quête de végétaux et de fruits juteux dont elle se nourrit essentiellement en liberté (80% de son alimentation).

Bébés Geochelone carbonaria de quelques semaines. Béatrice SCHMITZ

Elle complète son menu avec des insectes, des champignons et des invertébrés ainsi que quelques charognes si elle en a l’occasion. Elle ne rechigne pas non plus sur les fèces d’autres animaux.
Solitaire, elle ne rencontre ses congénères que pour la reproduction.

Reproduction

Il ne semble pas y avoir de période de reproduction très marquée en liberté. Les accouplements s’effectuent toute l’année.


Les mâles, comme c’est souvent le cas chez les tortues, peuvent se battre pour avoir le droit de s’accoupler.
La femelle pond ses œufs dans un nid creusé et camouflé par de la végétation. Le nombre d’œufs est très variable, 2 à 12.


La litière végétale en décomposition favorise l’incubation des œufs.

Bébés Geochelone carbonaria de quelques semaines. Béatrice SCHMITZ

La durée moyenne d’incubation est de 150 jours. Les bébés, à la naissance, mesurent un peu moins de 5 cm pour un poids moyen de 28 grammes.


Leur croissance est très rapide les deux premiers mois puis se ralentit.
Les bébés n’atteindront leur taille adulte que vers 18-20 ans. Leur longévité est d’environ 50 ans.

La tortue charbonnière et l’homme

En Amérique du Sud, Geochelone carbonaria est appréciée pour sa chair. La chasse est d'ailleurs excessive. De plus, la destruction de l’habitat a fortement fait diminuer les populations.


Cette tortue est cependant protégée.

La tortue charbonnière en captivité

En captivité, cette espèce est délicate à maintenir dans de bonnes conditions. Elle est réservée aux éleveurs expérimentés.
C’est une espèce très sensible aux changements de température car elle est habituée, dans son milieu naturel, à une température chaude et une atmosphère humide toute l’année.


Elle est bien sûr très sensible au froid qu’elle ne supporte absolument pas.
Elle supporte également très mal le soleil direct.

Geochelone carbonaria est très sensible aux changements de température. Béatrice SCHMITZ

L’idéal est une zone dont la température varie de 24° à 29°C le jour et 21° à 23°C la nuit. Il lui faut beaucoup d’espace et de grandes zones d’ombre si elle peut être maintenue en plein air.


Le niveau d’humidité doit être élevé.
Autant dire que ce n’est pas une tortue qui peut être achetée sur un coup de tête. Renseignez-vous auprès d’un éleveur spécialisé avant toute acquisition.

Classification

Règne: Animalia
Phylum: Chordata
Classe: Reptilia
Ordre: Testudines
Sous-ordre: Cryptodira
Famille: Testudinidae
Genre: Geochelone