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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
Nom latin : Acanthus mollis
Noms usuels :Acanthe à feuilles molles, Patte d'ours, Branc Ursine.
Famille :
Acanthacées
En grec, l'Acanthe (akanthos) signifie "épine". Il s'agit d'une plante vivace, d'une hauteur de 40 cm à 1.50 m qui possède de belles fleurs de juillet à août de 5.5 cm environ s'étalant en épi sur 4 à 6 rangées. Le fruit est une capsule qui peut contenir jusqu'à quatre graines. Il existe une quinzaine d'espèces différentes.
L'Acanthe est constituée de tanin, sels minéraux, glucides.
L'Acanthe est plus courante dans les jardins qu'elle ne l'est à l'état sauvage. La beauté de ses fleurs blanches veinées de pourpre en fait une plante d'ornement. Elle est présente en particulier en Méditerranée, en Europe jusqu'à 300 mètres d'altitude.
Feuilles et fruits de l'acanthe
Dès l'Antiquité, elle était utilisée en infusion pour ses qualités diurétiques mais également parce qu'elle combattait la tuberculose pulmonaire et les irritations des organes digestifs. Actuellement,l'Acanthe est employée en usage externe, en compresses, cataplasmes, bains ou encore gargarismes. La cueillette des fleurs doit être réalisée lorsque celles-ci sont dans leur plénitude afin d'être séchées longuement à l'abri de la lumière. Les feuilles et racines sont séchées au four de préférence.
Propriétés de l'acanthe
Vulnéraire, émolliente, apéritive, cholérétique, anti-inflammatoire, cicatrisante, tonique.
Utilisations de l'acanthe
Brûlures, contusions, diarrhée, problèmes digestifs, angine
Phytothérapie
Consultez votre pharmacien ou votre médecin pour toute médication
Famille : Composées
L'Absinthe est une plante vivace dont la durée de vie peut atteindre une dizaine d'années.
C'est une plante vivace mesurant entre 0,40 à 1 mètre de hauteur. Sa tige, d'un vert argenté, est duveteuse, droite et cannelée. Ses feuilles sont pétiolées, soyeuses, très largement découpées en lanières obtuses, d'un vert doux sur le dessus et blanchâtres en dessous. Les fleurs, qui apparaissent en Juillet et Août, sont de couleur jaune et se présentent en petits capitules ronds, groupés en panicules feuillées. L'odeur est très prononcée, le goût amer. On la trouve en Europe dans les terrains incultes, caillouteux et secs.
L'Absinthe est composée d'une huile essentielle toxique et très active, de résines, de tanin, d'acides, d'abinthine, de nitrates. Ses vertus médicinales sont connues depuis si longtemps qu'on en a retrouvé des écrits sur un papyrus égyptiens remontant à 1600 avant J.-C. Elle était connue et recommandée par les Celtes, les Arabes l'utilisaient et les médecins de l'Antiquité la considérait comme la panacée.
L'Absinthe était proposée comme remède contre le mauvais caractère, c'est tout au moins ce que le médecin botaniste Allemand Tabernaemontanus recommandait dans son " Nouvel Herbier " en 1588.
Le goût de l'Absinthe est particulièrement amer et désagréable au point que, dans la Bible, cette plante est synonyme de chagrins et d'épreuves. La signification de son nom en grec est " privé de douceur ". Au XIXe siècle elle devint une boisson très consommée mais dangereuse car elle contient une huile essentielle qui renferme un poison toxique capable de provoquer de graves intoxications en cas de consommation abusive. C'est pour cette raison que plusieurs pays d'Europe en interdisent la vente.
Publicité pour l'absinthe 1896
PROPRIÉTÉS DE L'ABSINTHE
Emménagogue, vermifuge, stimulante, antiseptique
UTILISATIONS DE L'ABSINTHE
Inappétence, collyre, plaies, brûlures, contusions, diarrhée, problèmes digestifs, angine
Utilisée en collyre elle fortifie les yeux. Elle est utilisée pour soigner les plaies, les piqûres, pour la convalescence, l'appétit, la grippe.
CONTRE-INDICATIONS
Attention, à consommer avec beaucoup de modération !!!
PHYTOTHÉRAPIE
Consultez votre pharmacien ou votre médecin pour toute médication
L' AIL
ALLIUM SATIVUM
LILIACEAE
Les liliaceae sont des monocotylédones, cosmopolites, comprenant plusieurs milliers d'espèces.
Vivaces le plus souvent par un rhizome ou par un bulbe, surtout dans les pays tempérés ( ex : tulipe, jacinthe, muguet, oignon, ail, scille ), elles ont parfois un port d'arbre ou de liane dans les pays chauds (ex : aloès, yucca, dragonnier ).
Le genre allium comprend plusieurs centaines d'espèces ( ex : poireau, oignon, ciboule ) originaires de l'hémisphère Nord.
L'ail est une petite plante vivace à feuilles linéaires et engainantes, probablement originaire de Sibérie mais cultivé dès l'antiquité au Moyen-Orient, en Egypte, en Grèce ainsi qu'en Chine. Il s'adapte à tous les climats mais donne les plus belles récoltes dans les pays tempérés. Le bulbe d'ail ou tête d'ail est formé de nombreux "caïeux" ( ou gousses ) réunis entre eux et entourés d'une membrane blanchâtre.
Ce bulbe s'est développé en général autour d'une gousse mère (ou père) qui s'est desséchée en fin de croissance. L'ail se reproduit en effet très bien végétativement à partir d'une gousse bien qu'il possède aussi des fleurs, rouges ou blanches, disposées en ombelles et parfaitement fonctionnelles.
C'est une plante alimentaire très commune, un condiment commercialisé dans le monde entier mais qui possède aussi des propriétés pharmacologiques et thérapeutiques fort intéressantes.
COMPOSITION CHIMIQUE ET PROPRIETES
La gousse d'ail renferme des polysaccharides de réserve ( des fructanes ), des acides aminés, des enzymes ( aliinase, peroxydase), du sélénium et surtout des composés soufrés responsables de la majorité des propriétés pharmacologiques.
Dans l'ail frais le constituant soufré principal est l'aliine ( sans odeur ) mais dès que l'ail est contusé ou écrasé, il y a libération d'un enzyme ( l'aliinase ) qui dégrade l'aliine; le produit final de cette tranformation est l'aliicine ( à forte odeur aillée ) qui est elle-même rapidement oxydée à l'air et devient du disulfure de diallyle (à l'odeur également marquée ) constituant principal de l"essence d'ail".
L'aliicine peut aussi se condenser, on obtient alors des composés secondaires, les ajoènes, pharmacologiquement moins actifs. La cuisson transforme rapidement, en quelques minutes, tous ces composés soufrés en produits de condensation cyclique ( vinyldithiine ) alors qu'il faut plusieurs heures à température ambiante.
Il est assez difficile de caractériser l'action pharmacologique de chaque composé soufré, on préfère en général parler des propriétés de l'ail sans spécifier les composés en cause ( sauf exception : aliicine, ajoènes ).
Par voie digestive l'aliine est rapidement absorbée (10 mn) et excrétée en 6 heures environ. L'aliicine et les composés de condensation sont absorbés plus lentement (1/2 H à 2 H) et persistent plus longtemps dans les tissus (2 à 4 jours).
L'ail possède des propriétés démontrées :
anti-athéromateuse, anti-hypertensive et anti-lipidémiante, fibrinolytique et anti-aggrégante plaquettaire, immunostimulante, antibiotique, et protège semble-t-il de certains cancers digestifs.
Action sur les lipides sanguins, l'athérome, la pression artérielle.
Chez l'animal (études sur le rat, le poulet, le lapin ) la consommation d'ail fait chuter de façon significative le taux de cholestérol et des triglycérides.
Chez l'homme, même si les protocoles expérimentaux sont parfois critiqués, on observe en général une diminution de 9 à 12% du taux de cholestérol sanguin au bout d'un mois de traitement (600 à 900 mg de poudre d'ail standardisée à 1,3% d'aliine, par jour) et surtout au bout de 4 mois de prise régulière.
On observe une modification favorable du rapport LDL/HDL (lipoprotéines qui transportent le cholestérol dans le sang) , avec augmentation des "bonnes" lipoprotéines (HDL) et diminution des autres.
Parallèlement les plaques d'athérome semblent se réduire en surface (10 à 20%) et en épaisseur (3%). Néanmoins cette chute du cholestérol sanguin ne s'observe que dans les hypercholestérolémies modérées et pas dans les cas de maladies familiales ou congénitales. L'effet sur la pression artérielle est faible à modéré : 5 à 7% de diminution.
Action fibrinolytique et anti-thrombotique
Plusieurs actions se conjuguent pour améliorer la circulation sanguine, limiter la formation de caillots et le développement de la plaque athéromateuse. L'aggrégation plaquettaire induite est nettement diminués (jusqu'à 30%) quand la cholestérolémie est normale ou faiblement augmentée (étude sur 10 mois). L'effet plasmatique est rapide : on note 6 à 8 H après absorption de 900mg de poudre d'ail (standardisée à 1,3% d'aliine) une amélioration de la viscosité plasmatique et du débit capillaire; il y a rapidement diminution de l'aggrégation des plaquettes et augmentation de la fibrinolyse (jusqu'à 70%) pendant une 12 d'heures environ. Tout cela est bien sur fort intéressant quand on a des troubles dus à l'artériosclérose.
Action immunostimulante
In vitro, les composés soufrés de faible poids moléculaire (aliine et aliicine) augmentent l'activité phagocytaire et la cytotoxicité des "cellules tueuses", lymphocytes NK et K.
On observe une action synergique avec l'interleukine 2 (IL2).
Action antibiotique
L'aliicine, molécule très active, possède :
Protection contre la dégénérescence cancéreuse
Beaucoup d'études (surtout Nord américaines) suggèrent qu'une alimentation riche en ail est associée à un risque moindre de survenue de cancer digestif (gastrique ou colique). L'effet observé serait plutôt préventif que curatif. Par ailleurs, l'ail est riche en sélénium, certains cultivateurs augmentent encore cette qualité en enrichissant le sol artificiellement en sélénium; on connaît le pouvoir antioxydant de ce métalloïde, certains travaux laissent à penser qu'il aide également à prévenir la dégénérescence cancéreuse (peut-être d'ailleurs grâce à cette capacité antioxydante).
UTILISATIONS
Les égyptiens le préconisaient comme panacée, usage repris par Galien qui l'appelait la "thériaque des paysans". Tous les médecins de l'antiquité le citaient, en Grèce ancienne c'était un symbole de force physique.
Pour les médecins chinois, c'est une plante "chaude", "amère", active sur les méridiens gros intestin, rate et estomac; on le contre-indique au malade dont le "yin" est déficient.
L'ail est connu et préconisé dans les médecines traditionnelles arabes, ayurvédiques et recommandé par toutes les pharmacopées européennes et américaines. Pas mal pour un condiment si banal, bon marché et facile à trouver.
Les indications découlent des propriétés pharmacologiques citées plus haut :
En usage externe
Le suc d'ail ou l'ail écrasé étaient désinfectants et légèrement antibiotiques mais il y a d'autres usages locaux. L'ail peut aider à supprimer les cors : application pendant deux semaines d'ail écrasé sur le cor en protégeant la peau saine alentours par du sparadrap. L'huile d'ail calme les douleurs et les inflammations auriculaires et est utile pour soigner les mycoses cutanées notamment celles des pieds et des orteils.
En usage interne
On peut bien sur utiliser l'ail frais alimentaire mais aussi la poudre d'ail standardisée, le distillat ou essence d'ail, la teinture au 1/5, la macération huileuse ou huile d'ail. Selon la préparation la composition chimique est différente. L'ail frais et la poudre d'ail contiennent de l'aliine et de l'aliicine. L'huile d'ail des ajoènes et des vinyldithiines, l'essence d'ail du disulfure de diallyle.
Une posologie moyenne serait l'équivalent de 6 à 10 mg d'aliine par jour soit :
1 gousse d'ail frais ou 500 mg à 1 g de poudre d'ail.
Pour un effet plus marqué on peut augmenter la dose en la répartissant dans la journée soit :
1 à 2 gousses d'ail 3 fois par jour ou 500mg (1 gélule) 3 à 5 fois par jour.
Il est recommandé de faire un traitement prolongé voire illimité à dose faible ou moyenne, ou à forte dose 1 à 2 mois renouvelé dans l'année.
Certains phytothérapeutes préconisent la teinture d'ail au 1/5, 20 à 30 gouttes par jour, mais l'odeur en est particulièrement désagréable.
PRECAUTIONS
L'ail cru n'est pas toujours bien toléré, attention aux estomacs fragiles; par contre les gélules gastro-résistantes de poudre d'ail ne donnent en général pas de troubles digestifs. On déconseille la prise d'ail aux insomniaques, aux opérés récents et aux transplantés à cause des effets sur la coagulation sanguine et l'immunostimulation.
Les préparations en phytothérapie : comment utiliser les plantes médicinales
Pour faire une tisane, on peut choisir de la boire sous forme d'infusion, de décoction ou de macération.
Infusion
Pour une infusion il s'agit de verser de l'eau bouillante sur une, ou des plantes qui auront préalablement été réduites en petits morceaux. Puis, il suffit de la ou les mettre dans un récipient dans lequel on verse de l'eau bouillante en quantité suffisante pour une tasse (plus si nécessaire mais il est toujours préférable de ne pas préparer une infusion à l'avance) et de laisser infuser quelques minutes (de 5 à 15 minutes environ) puis filtrer. En général, les infusions sont bues chaudes mais sans excès. Les infusions peuvent servir en usage interne ou en usage externe (compresses, lavages, bains, gargarismes...)
Décoction
Là aussi, la ou les plantes médicinales doivent être réduites en petits morceaux ou en poudre et mélangées à une quantité (légèrement supérieure à celle que l'on souhaite obtenir) d'eau froide ou bouillante, selon la recette pendant plusieurs heures. Une fois cette opération terminée, il suffit de faire bouillir le mélange pendant une dizaine de minutes. Le temps d'ébullition peut être prolongé. Ensuite, il suffit de filtrer (éventuellement). Il faut savoir que toutes les plantes ne peuvent pas être préparées en décoction, il faut donc vérifier que cette solution est possible avant toute chose.
Macération
Pour une macération, la plante sera mise à tremper dans de l'eau froide, de l'alcool ou de l'huile. La durée de trempage peut aller de quelques jours à quelques semaines selon la recette. Le récipient sera couvert et mis dans un endroit frais mais pas glacé. Il faut remuer régulièrement le mélange. Une fois cette opération achevée, il faut filtrer le mélange et le conserver dans un récipient hermétique. Il faut vérifier quelle est la durée de conservation maximale autorisée pour la ou les plantes qui ont été macérées.
Bain
Dans le bain, il suffit de verser dans l'eau de la baignoire, une infusion ou une décoction de plantes.
Soyez toujours prudent !
Il arrive que pour certaines plantes, les préparations faites à l'avance deviennent très dangereuses du fait qu'une dégradation chimique se produit. Ne jamais chercher à se soigner soi-même par les plantes, mais toujours s'informer auprès d'un thérapeute. En aucun cas, il ne faut donner un traitement à base de plantes à un enfant, si celui-ci n'a pas été prescrit par un médecin. Ne pas oublier que les plantes peuvent être nos meilleures amies, mais que certaines d'entre elles sont nos pires ennemies. La nature recèle bien des pièges mortels. Il est certain qu'autrefois les gens de la campagne avaient une bien meilleure connaissance des plantes que la plupart d'entre nous aujourd'hui.
Qu’est-ce que la phytothérapie ?
La phytothérapie consiste à soigner à partir de plantes, qu'elles soient encore fraîches ou volontairement séchées. On les utilise en infusions, décoctions, lotions, dans des bains, ou encore macérées dans de l'huile. D'autres façons de tirer partie des plantes sont expliquées plus bas. . Une plante peut donner des résultats différents selon l'endroit où elle est cultivée et aussi selon conditions météo de la région. Un grand nombre de médicaments modernes sont composés en partie d'extraits de plantes. Le pavot, en particulier, entre dans la composition de très nombreux remèdes. L'usage de la phytothérapie peut se révéler très dangereux pour qui n'a pas les connaissances nécessaires en matière d'utilisation. De nombreuses plantes paraissant anodines n'en sont pas moins toxiques et il arrive aussi qu'une partie seulement de la plante présente un danger.
Histoire de la phytothérapie
Il y a quatre mille ans on écrivait déjà sur la phytothérapie, puisque des archéologues ont découvert des recueils prouvant qu'à cette époque on utilisait les plantes à des fins médicales. On sait que les peuples anciens tels que les Grecs, les Romains, les Égyptiens se servaient des plantes pour se soigner. Les croisés revenant de leurs périples en terre sainte ramenaient des herbes inconnues dans nos contrées. Les moines qui avaient une bonne connaissance des plantes, en pratiquaient la culture avec succès. Dans leurs jardins bien abrités et bien clôturés, ils créèrent les premières consultations. On ne tarda pas à échanger des plantes entre régions et même entre pays., cela déboucha également sur des échanges de recettes. Le grand roi Charlemagne conseilla et même encouragea les échanges de plantes entre les couvents. On fit des boutures de différentes espèces afin de multiplier les diverses plantes et les échanger avec d'autres moines.
Les herbes ou les simples, ainsi qu'on les appelait, avaient une part prépondérante dans l'élaboration de mets cuisinés. A cette époque, les gens avaient un goût prononcé pour les viandes relevées, et l'adjonction d'herbes dans les plats carnés répondait au goût de l'époque.
Règles à respecter en phytothérapie pour la cueillette des plantes médicinales
Il ne faut pas croire que l'on peut récolter les plantes médicinales n'importe quand et n'importe comment. Certaines règles sont à respecter si l'on veut retirer un maximum de bénéfices de leurs vertus thérapeutiques. Tout d'abord, il est nécessaire de faire la récolte pendant une journée sèche et bien ensoleillée, de préférence le matin ou bien le soir. Ce qui est important, c'est qu'il n'y ait aucune humidité au moment de la cueillette. De plus, il faut impérativement choisir le moment de l'année recommandé pour cueillir la plante médicinale où ses constituants thérapeutiques sont les plus actifs.
Il faut se munir de quelques outils indispensables en fonction de la plante que l'on recherche : sécateur, pelle à main, couteau bien coupant, grattoir, panier ou casier, éventuellement avec plusieurs compartiments dans le cas où l'on souhaite récolter plusieurs plantes différentes. En effet, le mélange peut être dommageable tant pour leur qualité que pour les dangers qu'il peut représenter. Par exemple, telle partie d'une plante recueillie peut être toxique ou provoquer des allergies. C'est pourquoi, il faut être très vigilant et rigoureux.
Bien que ceci soit évident, il faut veiller à choisir des plantes saines, sans maladies ou parasites, et vérifier que le sol aux alentours est lui aussi propre et sans pollution. D'autre part, il est indispensable de respecter la nature : pas de cueillette surabondante, pas de détérioration inutile. Il ne faut prendre que ce qui est utile. Si seules les parties aériennes d'une plante sont intéressantes, il est préférable de la couper proprement à la base de la tige et de laisser la racine en place, ce qui lui permettra de repousser. De même, certaines plantes sont protégées, dans ce cas, il faut être encore plus rigoureux : pas d'abus !!!
Enfin et surtout, l'automédication peut être dangereuse ! Ne faites pas de préparations pour vos enfants sans avoir demandé avant à votre médecin ou votre pharmacien. Les plantes peuvent être bénéfiques ou très dangereuses si elles sont utilisées à mauvais escient. Ne l'oubliez jamais ! Pour vous-même, vous devez également être très prudent : consultez votre médecin quelque soit le problème de santé dont vous souffrez, des symptômes anodins peuvent cacher une maladie bien différente de celle que vous supposez.
L'ordinateur
Ordino, Ordino,
Vrai que tu nous tiens
Par tes clics mesquins !
Combien de mots volés
Chantés par nos oiseaux
A tes pieds rassemblés !
Ils disent la musique
Que ton humble cerveau
Bourré d'octets en trop
Imprime en ta mémoire.
Aujourd'hui,nos comiques
Demain, nos âmes en noir.
Ordino, Ordino,
Ce n'est pas peu rien
Quand tu nous tiens !
Laisse-nous donc la ramée,
Et les petits boqueteaux
A la lisière des prés.
Laisse aller nos pensées
Classe bien tes fichiers.
Nous en avons soupé
De trop te demander.
Mais c'est ainsi
Alors... tant pis !
Plus de soucis !
La vieille Poèsie
Va, file et vagabonde
N'importe où dans le monde......
François Rivals