"Amie" Award pour Ennia -

Publié à 20:52 par acoeuretacris
"Amie" Award pour Ennia -

 

Merci beaucoup ma Judith de m'avoir choisie pour ce prix...

ça me touche....

comme à chaque fois...

bisous....

 

http://adorablecharity.centerblog.net/

 

Je décerne à mon tour ce AWARD à mon amie Ennia...

pour sa douceur, et ce havre de

paix qu'elle a si bien su construire

dans son joli univers

ou  j'aime me ressourcer

 

gros bisous ma petite Ennia

 

 Règlement


Ces personnes doivent suivre les règlements de prix qui sont de :mettre la bannière ou le lien de celui ou celle qui lui a offert l’award , qui à son tour, doit récompenser 6 sites ou blogs que vous admirez en expliquant pourquoi il a été choisi . Avertir les personnes concernées de ce cadeau. Mettre ce règlement sur votre blog et le lien suivant

http://graficando.jindo.com/award-stars-light/

"Amie" Award pour Nadine - (Minisreveries)

Publié à 20:31 par acoeuretacris
"Amie" Award pour Nadine - (Minisreveries)

Merci beaucoup ma Judith de m'avoir choisie pour ce prix...

ça me touche....

comme à chaque fois...

bisous....

 

http://adorablecharity.centerblog.net/

 

Je décerne à mon tour ce AWARD à mon amie Nadine...

pour sa gentillesse, sa douceur, et son talent

qui nous permet de retrouver notre ame d'enfant...

 

gros bisous ma Nadine

 

 Règlement


Ces personnes doivent suivre les règlements de prix qui sont de :mettre la bannière ou le lien de celui ou celle qui lui a offert l’award , qui à son tour, doit récompenser 6 sites ou blogs que vous admirez en expliquant pourquoi il a été choisi . Avertir les personnes concernées de ce cadeau. Mettre ce règlement sur votre blog et le lien suivant

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Mythologie Greco-romaine - Scylla -

Publié à 18:48 par acoeuretacris Tags : mythologie greco scylla
Mythologie Greco-romaine - Scylla -

Il existe deux personnages sous le nom de Scylla.

 

1)Après le meurtre de son fils Androgée par les Athéniens, Minos décida de se venger; il harcela l'isthme de Corinthe et mit le siège devant Mégare, gouvernée par Nisos l'Égyptien, père d'une fille, nommée Scylla.



Il existait une tour dans la ville. Scylla y montait souvent et jouait de la musique et lançait de petits cailloux. Depuis que la guerre avait éclaté, elle montait tous les jours au haut de la tour pour regarder la bataille.

 

Le siège de Mégare se prolongeait et Scylla connut bientôt tous les guerriers crétois par leur nom. Impressionnée par la beauté de Minos elle tomba malheureusement amoureuse de lui.

 

 

Scylla

 

Une nuit, Scylla se glissa dans la chambre de son père et coupa la fameuse mèche d'or (ou pourpre) dont dépendaient sa vie et son trône, puis lui prenant les clefs de la ville, elle ouvrit la porte et se précipita dehors. Elle se rendit tout droit à la tente de Minos et lui offrit la mèche de cheveux en échange de son amour.

 

Minos cette nuit-là après avoir pénétré dans la ville et l'avoir pillée, s'unit à Scylla, mais il ne voulut pas l'emmener en Crète parce que le crime de parricide lui faisait horreur. Alors il la précipita à la mer .

 


Dans un autre récit, Scylla suivit le bateau de Minos à la nage et s'accrocha au gouvernail, mais l'âme de son père, Nisos, sous la forme d'un aigle de mer, s'abattit sur elle et la lacéra de ses serres et de son bec acéré. Scylla, terrifiée, lâcha prise et se noya; son âme s'envola sous forme d'un oiseau, l'alouette, selon une tradition suivie par Virgile ou Ovide.

 

2)En revanche dans le récit d'Homère, Scylla, fille de Phorcys et de Cratéis est présentée comme un monstre ayant dix (ou six) têtes munies de trois rangées de dents et dont le corps se terminait par douze pieds.

 

Sa taille était entourée de têtes de chiens hurlantes. Embusquée dans le détroit de Messine elle attendait les navigateurs imprudents.

 


A l'origine Scylla était une belle jeune nymphe qui ne ressemblait pas à ses frères et sœurs mais elle repoussait tous ses soupirants et en particulier le dieu marin Glaucos qui était fou amoureux d'elle. Ce dernier demanda à la magicienne Circé de lui fabriquer un philtre magique pour conquérir l'insensible Scylla.

 

 

Scylla et Glaucos par J. Dumont  Musée des BA de Troyes, France

 

Circé tomba amoureuse de Glaucos qui la repoussa et pour se venger elle transforma la belle Scylla en un monstre hideux qui enleva et dévora six compagnons d'Ulysse.

 

Plus tard elle fut changée en rocher et c'est ainsi qu'Enée la vit lors de son voyage.

 

En face de Scylla se trouve Charybde un autre monstre marin.

 


‡ On raconte aussi que c'est Amphitrite jalouse de son mari qui jeta des herbes magiques dans la source où Scylla se baignait, et la nymphe fut changée en un monstre affreux.

 

 

 

 

 

 

Mythologie Greco-romaine - Le Minotaure -

Publié à 18:37 par acoeuretacris Tags : mythologie greco minotaure
Mythologie Greco-romaine - Le Minotaure -

Minos avait reçu en présent un magnifique taureau blanc de la part de Poséidon mais il négligea sa promesse de le sacrifier à Poséidon, aussi ce dernier inspira-t-il une passion coupable et contre-nature à Pasiphaé.

 


Aidée par l’architecte Dédale, qui lui fabriqua une vache de bois, Pasiphaé céda à cet amour incontrôlable et donna naissance à un monstre mi homme mi taureau.
Pour cacher cette honteuse progéniture, Minos demanda à l'ingénieux Dédale de construire un palais dont l'agencement des pièces et des couloirs serait si compliqué qu'il serait impossible d'en sortir. C'est ainsi que le Labyrinthe fut construit.

 


De plus le Minotaure se nourrissait de chair humaine.

 

 

 

Pasiphaé et le Minotaure

 

Après l’assassinat de son fils Androgée, Minos, qui avait remporté la victoire sur les Athéniens demanda un tribut de guerre qui consistait à livrer toutes les fins de Grande Année (tous les neuf ans) ou tous les ans selon les auteurs, sept jeunes hommes et sept jeunes filles destinés à servir de pâture au monstre ou à mourir de faim et de soif dans le dédale des couloirs.

 

Peu après l'arrivée à Athènes de Thésée, le tribut vint à échéance pour la troisième fois et Thésée compatit si profondément à la douleur des parents, dont les enfants étaient susceptibles d'être tirés au sort, qu'il s'offrit volontairement comme l'une des victimes en dépit de la pressante insistance d'Egée, son père, pour le dissuader.

 


Après quelques péripéties lors de la traversée, Thésée débarqua en Crète et sut s'attirer l'amour d'Ariane, la fille de Minos et de Pasiphaé.

 

 

Le Minotaure

 

Contre la promesse d'un mariage, Ariane trahit son pays et son demi-frère. Après avoir pris des informations auprès de Dédale, elle fournit à Thésée une pelote de fil qu'il devrait dévider en entrant dans le labyrinthe et rembobiner après avoir tué le monstre.

 


Après avoir tué le Minotaure endormi, il n'eut qu'à suivre le fil jusqu'à la sortie sans se perdre puis il délivra les jeunes gens et les jeunes filles.

 


Il s'aborda la flotte crétoise et s'embarqua avec Ariane qu'il devait "oublier" sur les rivages de Naxos.

Cadeau de Judithe - Merci Pour cet Award -

Publié à 17:55 par acoeuretacris

 

 

http://adorablecharity.centerblog.net/

  

Merci mon adorable Judithe....

je suis vraiment touchée par ta gentillesse

et ton amitié...

gros bisous...

 

Cadeau pour ma petite Judithe... (Adorable Charity)

Publié à 16:12 par acoeuretacris
Cadeau pour ma petite Judithe... (Adorable Charity)

Super ma Puce !!!

je suis contente pour toi...

je te fais 18 000 bisous d'amitié pour

fêter ça !!!!

Outremer - Histoire - T. A. A. F. -

Publié à 15:29 par acoeuretacris Tags : outremer
Outremer - Histoire - T. A. A. F. -

Terres Australes et Antarctiques Françaises

(T.A.A.F.)

  

L’île Saint-Paul, l’île Amsterdam, l’archipel Crozet, l’archipel Kerguelen et la Terre Adélie.

 

Les Terres australes et antarctiques françaises sont, depuis la loi du 6 août 1955, un Territoire d’Outre-Mer doté de l’autonomie administrative et financière.

 

Les TAAF sont constituées de :

 

l’île Saint-Paul (7 km2), l’île Amsterdam (54 km2), l’archipel Crozet (115 km2), l’archipel Kerguelen (7215 km2), et la Terre Adélie (432000 km2).

 

Ils sont situés dans la zone sud de l’océan Indien et sur le continent antarctique, soit à plus de 12000 kilomètres de la métropole.

 

Une collectivité d’outre-mer à la fois classique...

 

Les Terres australes et antarctiques françaises sont, depuis la loi du 6 août 1955, un Territoire d’outre-mer doté de l’autonomie administrative et financière.

 

 

Cette collectivité d’outre-mer, possédant l’autonomie administrative et financière, a été créée par la loi du 6 août 1955 abrogeant le décret de 1924 qui rattachait alors ces terres au gouvernement général de Madagascar. Le décret n° 2008-919 du 11 septembre 2008 pris pour l’application du statut des Taaf est le principal texte de développement.

 

Les Terres australes et antarctiques françaises (Taaf) sont formées par l’archipel de Crozet, l’archipel des Kerguelen, les îles Saint-Paul et Amsterdam, la terre Adélie et les îles éparses (depuis la loi du 21 février 2007) : Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Bassas da India dans le canal du Mozambique et Tromelin au nord de la Réunion.

 

L’ensemble de ces terres procure à la France une Zone Economique Exclusive (ZEE) de plus de 2 500 000 de km² riches en ressources marines.

 

La collectivité dispose d’un budget d’environ 26 millions d’euros, alimenté par des ressources propres (impôts, taxes de mouillage, droits de pêche, philatélie, tourisme…) et par une subvention du secrétariat d’État à l’outre-mer. Une grande partie de ce budget est consacrée aux charges d’affrètement des deux navires qui assurent la desserte maritime des districts. Comme les autres territoires d’outre-mer, elle est associée à l’Union européenne, en tant que PTOM (pays et territoires d’outre-mer) et bénéficie à ce titre d’un régime spécial, en particulier des financements du FED.

 

Le siège est installé depuis 2000 à Saint-Pierre de la Réunion où il regroupe près de 40 personnes. Il accueille le bureau du préfet, le cabinet du préfet, le secrétariat général et les différents services : technique (ST), administratif et financier (SAF), gestion des écosystèmes et des milieux naturels (GEMIN), postes, informatique et télécommunications (SPIC), défense et sécurité civile (SDSV), communication, tourisme et boutiques et cellule juridique. L’antenne parisienne des Taaf abrite le service médical et la philatélie.

 

...et originale

 

Depuis leur découverte, ces îles ont connu une histoire marquée par de multiples tentatives de mise en valeur (élevage du mouton et usine baleinière à Kerguelen, conserverie de langoustes à Saint-Paul…), qui toutes échouèrent, quelquefois tragiquement. Aujourd’hui, les districts subantarctiques n’ont pas de population permanente, mais accueillent selon les bases de 50 à 100 personnes (scientifiques et personnels techniques) qui y séjournent de six mois à un an. Les îles Éparses accueillent des garnisons militaires et des météorologues relevés tous les 30 à 45 jours.

 

Les bases sont desservies par la mer, avec le Marion Dufresne, au départ de la Réunion vers les trois districts austraux, et avec l’Astrolabe, depuis Hobart en Australie vers le district antarctique de terre Adélie. Les îles Éparses sont ravitaillées par avion militaire. Cet isolement implique la mise en place par l’administration des Taaf d’une chaîne logistique complexe, indissociable de l’affirmation de la présence française..

 

Il s’agit d’un territoire où la France exerce sa souveraineté dans trois contextes différents :

 

dans les Terres australes (Crozet - Kerguelen - Saint Paul et Amsterdam), cette souveraineté n’a jamais été contestée par aucun pays. Même si elle n’est pas menacée, il est nécessaire de l’affirmer pleinement, à la fois par la présence de bases occupées en permanence et par une surveillance de l’immense zone économique de 200 milles nautiques qui entoure ces îles.


 

en Antarctique, la souveraineté française sur la terre Adélie s’exerce dans le contexte du Traité international de Washington de 1959 qui a gelé toutes les revendications territoriales et affirmé la liberté de la recherche scientifique sur tout le continent. Elle doit donc être compatible avec les exigences du Traité qui a été complété en 1991 par le Protocole de Madrid sur la protection de l’environnement et qui fait de ce continent "une réserve naturelle consacrée à la paix et à la science".


 

dans les îles Éparses, où la souveraineté est assurée par une garnison militaire et une mission météo.

 

Peu d’endroits au monde abritent encore des populations animales de l’importance de celles des Taaf : manchot empereur, grand albatros, manchot royal, éléphant de mer, otarie d’Amsterdam, pétrel géant, skua, gorfous, sternes…qui se comptent par milliers suivant les saisons et les espèces.

 


Les Taaf ont créé en octobre 2006 une réserve naturelle couvrant une superficie d’environ 700 000 hectares dans les îles subantarctiques. Cette réserve est de très loin la plus grande de France. En protégeant les écosystèmes terrestres et marins exceptionnels des Kerguelen ou de l’archipel Crozet, elle permettra aux chercheurs de continuer à mener des travaux essentiels pour la connaissance et la protection de la biodiversité. Les îles Eparses sont également classées en réserve naturelle par arrêté préfectoral.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Outremer- Histoire - Wallis et Futuna -

Publié à 15:18 par acoeuretacris Tags : outremer
Outremer- Histoire - Wallis et Futuna -

 

Le territoire des îles Wallis et Futuna constitue un archipel de trois îles principales : Wallis, Futuna et Alofi.
Situées entre les îles Fidji à l’ouest, les iles Samoa à l’est et les îles Tonga au sud-est, elles appartiennent à l’Océanie polynésienne. Plus de 2. 000 km les séparent de la Nouvelle-Calédonie. Le climat est de type équatorial.

 

L’île de Wallis (Uvéa est le nom polynésien donné à l’île par ses habitants) à 200 km au nord-est de Futuna, d’une superficie de 75,64 km², porte le nom du premier marin qui la découvrit en 1767, le Capitaine Samuel WALLIS.
Futuna (46,28 km²) et l’îlot voisin d’ Alofi (17,78 km²), séparés par un chenal de 2 km, furent découverts en 1616 par des navigateurs hollandais. Ils leur donnèrent le nom des "îles Horn". Ces îles au relief volcanique et aux côtes très découpées, protégées par une ceinture de récifs, sont difficiles d’accès par la mer. Toutefois, l’Anse de Sigave permet aux bateaux d’y mouiller en toute tranquillité.
Le chef du territoire, administrateur supérieur du territoire, a le rang de préfet.

 

Histoire

 

Peuplée de Polynésiens en provenance des Iles Tonga pour Wallis et des Samoa pour Futuna, les deux îles, visitées par des navigateurs au XVIIème siècle, ne connaissent pas de présence européenne notable avant le XIXème siècle et l’implantation de missions catholiques. Les trois royaumes d’Uvéa, d’Alo et de Sigave signent un traité de protectorat avec la France, ratifié en 1887.


 

Utilisées par les Etats-Unis comme base avancée pendant la Seconde Guerre Mondiale, Wallis et Futuna choisissent de devenir Territoire d’Outre-Mer par référendum en 1959. Le statut du territoire est fixé par la loi du 29 Juillet 1961.

 

Brève histoire du peuplement de l’Océanie

 

Les données les plus récentes de l’archéologie, associée à des recherches en linguistique et en génétique, attestent que les migrations humaines de l’Asie vers l’Océanie se sont déroulées sur 50.000 ans.


 

C’est tout d’abord, il y a 40.000 ans, l’Australie qui accueille ses premiers habitants - les Aborigènes d’aujourd’hui alors qu’elle est encore soudée à l’actuelle Nouvelle-Guinée. Le niveau de la mer étant plus bas qu’aujourd’hui du fait de la période glaciaire, de nombreuses portions de terre alors émergées permettaient la circulation des populations humaines, ainsi d’ailleurs que des animaux et des plantes.

 

Séparée du continent australien au septième millénaire avant notre ère, l’actuelle Nouvelle-Guinée accueille, il y a environ 10.000 ans, des cultivateurs de taros qui ont vraisemblablement introduit le porc dans la région, à partir de leur lieu de dispersion, l’Asie du sud-est.


 

Les ancêtres des Océaniens insulaires actuels ont, au cours des quatre derniers millénaires, fait souche sur les divers archipels du Pacifique, encore vierges de toute présence humaine. Ces migrants plus récents ont implanté leur civilisation de l’Indonésie à l’île de Pâques et jusqu’à Hawaï. Ils appartiennent à une même famille linguistique et culturelle, celle des Austronésiens, qui est aujourd’hui répartie en trois grands groupes géographiques dans le Pacifique : les Polynésiens à l’est, les Micronésiens au nord-ouest et, plus au sud, les Mélanésiens.

 

Les institutions coutumières

 

Une spécificité du territoire : trois royaumes dans la République.

 

Si le territoire forme une entité administrative, l’organisation coutumière, respectée par la République, distingue trois royaumes : celui d’Uvéa à Wallis et ceux d’Alo et de Sigave à Futuna qui se confondent avec les circonscriptions administratives.

 

A Uvéa, le roi (hau), qui porte le titre de LAVELUA, est le chef de la hiérarchie coutumière. Il est assisté d’un Premier Ministre (Kalae-Kivalu) et de cinq Ministres : Mahe Fotuaika, chargé de l’environnement et des affaires maritimes ; Ului Monua, chargé de l’agriculture ; Kulitea, chargé de la justice et de la culture ; Fotua Tamai, chargé de la santé ; Mukoi Fenua, chargé de la jeunesse. Le conseil des Ministres est assisté du Pului’Uvéa, chef de la police. Le LAVELUA nomme sur proposition de la population, les chefs de district, appelés " faipule " qui ont eux-mêmes autorité sur les chefs de village, les " Pule Kolo ". Ces derniers, qui peuvent lever les corvées d’intérêt général, sont plébiscités ou destitués par la population au cours d’assemblées générales, dites " fono " qui ont lieu le dimanche dans une case commune appelée " fale fono ".

 

  • L’île d’Uvéa comprend 21 villages répartis en 3 districts : Hihifo : Malae, Alele, Vaitupu, Vailala, Tufuone ;
  • Hahake : Liku, Akaaka, Mata’Utu (chef-lieu), Ahoa, Falaleu, Haafuasia ;
  • Mua : Lavegahau, Tepa, Haatofo, Gahi, Utufua, Malaefoon, Teesi, Kolopopo, Halalo, Vaimalau.

 

A Futuna, l’île est divisée en deux royaumes : Sigave et Alo qui comprennent au total 15 villages :

 

  • Alo : Malae, Taoa, Ono, Kolia, Alofi, Poï, Vele, Tamana, Tuatafa ;
  • Sigave : Leava, Nuku, Vaisei, Fiua, Toloke, Tavai.

 

Chaque roi (sau) est détenteur de l’autorité coutumière pour son royaume. Le Tuiagaifo à Alo et le Tui’sigave à Sigave sont assistés de 5 Ministres appartenant à des villages différents, d’un chef de cérémonies et d’un chef de la police.


 

Il est à noter que le roi de Sigave qui porte actuellement le titre de Tui’sigave, peut porter également celui de Tamolevai, Keletaona ou Safoka, selon la famille à laquelle il appartient. Dans les deux royaumes, les chefs de villages sont désignés par un conseil des anciens.

 

Statut

 

La loi n° 61-814 du 29 juillet 1961 "garantit aux populations du territoire le libre exercice de leur religion, ainsi que le respect de leurs croyances et de leurs coutumes tant qu’elles ne sont pas contraires aux principes généraux du droit…" (art. 3). Le territoire est représenté au Parlement de la République par un député et un sénateur. Une personnalité, désignée par le Gouvernement, siège au Conseil économique et social.

Outremer- Histoire - Saint-Pierre-et-Miquelon -

Publié à 15:10 par acoeuretacris Tags : outremer
Outremer- Histoire - Saint-Pierre-et-Miquelon -
 
L’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon est situé dans l’Atlantique nord-ouest à 25 km des côtes de Terre-Neuve aux abords du golfe du Saint-Laurent, face au Canada. 
 

4 750 km le séparent de Paris. 
 
 
Les îles de l’archipel appartiennent à la grande formation géologique des Appalaches comme la Nouvelle-Ecosse et Terre-Neuve. En général et surtout à Saint-Pierre, le sol est pauvre, usé par l’érosion glaciaire, le climat et le déboisement excessif depuis le XVIIème siècle. 
 
 
Tour à tour français puis anglais, définitivement français depuis 1816, l’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon (242 km²) est constitué de trois îles principales : Saint-Pierre (26 km²), Miquelon (110 km²) et Langlade (91 km²). Ces deux dernières reliées depuis le XVIIIème siècle par un isthme de sable qui renferme dans sa partie nord une lagune salée "Le Grand Barachois". Quelques îlots, dont "Le Grand Colombier" et "L’île aux Marins" habitée jusque dans les années 60, entourent Saint-Pierre dans la partie Est. 
 
 
Ces îles sont fort dissemblables : Saint-Pierre, la plus petite mais la plus peuplée, assure l’essentiel des activités économiques. Sur Miquelon, on compte une centaine de familles vivant de la pêche et de l’agriculture. A Langlade, l’Anse du Gouvernement est un hameau de résidences secondaires le long d’une splendide plage de sable fin, lieu de loisirs et de villégiature. 
 
 
Histoire 
 
Les plus anciens indices archéologiques d’une présence humaine à Saint-Pierre-et-Miquelon attestent du bref passage d’Inuits en campagne de chasse à la baleine. Cet archipel fut d’ailleurs certainement connu aussi des pêcheurs et des chasseurs basques qui venaient chasser la baleine sur les bancs de Terre-Neuve, bien avant sa découverte officielle le 19 octobre 1520 par le navigateur portugais José Alvarez Faguendes. Baptisé alors "îles des Onze Milles Vierges", l’archipel passe sous souveraineté française quand Jacques Cartier en prend possession au nom de François Ier en Juin 1535. Des Français venus de Bretagne, de Normandie et du pays Basque, pêcheurs pour la plupart, fondent Saint-Pierre. Les îles subissent à divers reprises l’occupation anglaise et sont définitivement françaises en 1816. Le ralliement de l’archipel à la France libre, le 24 décembre 1941, conduit plusieurs centaines de Saint-Pierrais et Miquelonnais à s’engager auprès du Général de Gaulle. Saint-Pierre-et-Miquelon reçoit d’illustres voyageurs comme René de Chateaubriand en 1791 (qui immortalise ces îles dans les "Mémoires d’outre-tombe") et le Général de Gaulle en 1967, alors Président de la République. 
 
 
Evolution institutionnelle et statut de Saint-Pierre-et-Miquelon 
 
 
 
Tour à tour colonie française puis anglaise, les îles de l’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon deviennent définitivement françaises en 1816. En 1936, les municipalités au nombre de trois sont supprimées. Celles de Saint-Pierre et de Miquelon sont rétablies en 1945. 
 
 
En 1946, l’archipel est un territoire d’Outre-Mer placé sous l’autorité d’un gouverneur, jusqu’en 1976. Le 19 Juillet 1976, le territoire devient département puis est érigé en collectivité territoriale sui generis de la République Française par la loi du 11 juin 1985. 
 
 
Depuis 2003, Saint-Pierre-et-Miquelon détient le statut de collectivité d’Outre-Mer régi par l’article 74 de la Constitution. La loi organique du 21 février 2007 portant dispositions statutaires et institutionnelles relatives à l’Outre-Mer a défini un statut propre à Saint-Pierre-et-Miquelon. 
 
 
Cette loi précise notamment les éléments relatifs aux compétences de la Collectivité (l’Etat ne peut cependant pas transférer les matières « régaliennes » énumérées dans la Constitution), les règles d’organisation et de fonctionnement des institutions de la Collectivité, les conditions dans lesquelles ces institutions sont consultées sur les projets de textes comportant des dispositions particulières à la Collectivité. 
 
 
Le conseil territorial de Saint-Pierre-et-Miquelon est l’assemblée délibérante de la collectivité, qui se substitue au conseil général. Il est composé de 19 membres, répartis au sein des circonscriptions électorales de Saint-Pierre (15 sièges) et de Miquelon-Langlade (4 sièges). Il est renouvelable intégralement tous les six ans. Les dernières élections se sont déroulées le 19 mars 2006. Les autres institutions sont le conseil exécutif (constitué des membres du bureau du conseil général, en fonction le 21 février 2007) et le conseil économique, social et culturel. 
 
 
L’ensemble des dispositions législatives et réglementaires est applicable de plein droit à Saint-Pierre-et-Miquelon, à l’exception de celles qui interviennent dans les matières relevant de la compétence de la Collectivité. A l’instar des départements et régions d’Outre-Mer, les lois et règlements peuvent faire l’objet d’adaptation particulière. 
 
 
L’archipel dispose de certaines compétences propres : 
 
  • Impôts, droits et taxes, cadastre ; 
  • Régime douanier, sauf prohibitions à l’importation et à l’exportation ; 
  • Urbanisme, construction, habitation, logement ; 
  • Création et organisation des services et des établissements publics de la collectivité 
 
Saint-Pierre-et-Miquelon est représenté par un député, un sénateur et un conseiller au Conseil Economique et Social. L’administration judiciaire de Saint-Pierre-et-Miquelon comprend un tribunal supérieur d’appel, un tribunal de première instance et un tribunal administratif. 

Outremer- Histoire - Polynésie française -

Publié à 15:07 par acoeuretacris Tags : outremer
Outremer- Histoire - Polynésie française -
 
La Polynésie française est un ensemble de 5 archipels français, situé dans le sud de l'Océan Pacifique, à environ 6 000 km à l’est de l’Australie. Elle comprend l'archipel de la Société avec les îles du Vent et les îles Sous-le-Vent, l'archipel des Tuamotu, l'archipel des Gambier, l'archipel des Australes et celuides Marquises, ainsi que les immenses espaces maritimes adjacents. Son code postal commence par 987. 
 
 
Histoire 
 
 
Le peuplement des archipels de la Polynésie, par des populations originaire d’Asie du sud-est s’étale sur 2000 ans de part et d’autre du début de notre ère. Si les Marquises sont découvertes par les Portugais en 1595, c’est à la fin du XVIIIème siècle que les contacts avec les Européens se font de plus en plus nombreux, commerçants et missionnaires se disputant les influences. Protectorat en 1843, Tahiti devient colonie en 1880. Les îles Gambier, Tuamotu, Australes, Marquises et Sous- le-Vent furent progressivement rattachées à la République. 
 
 
En 1957, les Etablissements français de l’Océanie changent de nom pour celui de Polynésie Française. Territoire d’Outre-Mer depuis 1946, la Polynésie Française bénéficie d’un statut d’autonomie, aménagé par la loi organique du 12 Avril 1996.
 
 
 
Brève histoire du peuplement de l’océanie 
 
Les données les plus récentes de l’archéologie, associée à des recherches en linguistique et en génétique, attestent que les migrations humaines de l’Asie vers l’Océanie se sont déroulées sur 50 000 ans. 
 
 
C’est tout d’abord, il y a 40 000 ans, l’Australie qui accueille ses premiers habitants - les Aborigènes d’aujourd’hui - alors qu’elle est encore soudée à l’actuelle Nouvelle-Guinée. Le niveau de la mer étant plus bas qu’aujourd’hui du fait de la période glaciaire, de nombreuses portions de terre alors émergées permettaient la circulation des populations humaines, ainsi d’ailleurs que des animaux et des plantes. 
 
 
Les ancêtres des Océaniens insulaires actuels ont, au cours des quatre derniers millénaires, fait souche sur les divers archipels du Pacifique, encore vierges de toute présence humaine. Ces migrants plus récents ont implanté leur civilisation de l’Indonésie à l’île de Pâques et jusqu’à Hawaï. Ils appartiennent à une même famille linguistique et culturelle, celle des Austronésiens, qui est aujourd’hui répartie en trois grands groupes géographiques dans le Pacifique : les Polynésiens à l’est, les Micronésiens au nord-ouest et, plus au sud, les Mélanésiens. 
 
 
Aux origines de l’histoire de la Polynésie 
 
L’origine des Polynésiens a longtemps laissé libre cours à des théories contradictoires. Certains ont tenté de démontrer une origine américaine, mais l’hypothèse qui reste la plus probable aujourd’hui est celle d’une racine asiatique remontant à plus de 6 000 ans. 
 
 
L’origine asiatique est confirmée par des indices botaniques, zoologiques et linguistiques. En ce qui concerne les végétaux, il apparaît que les plantes vivrières (taros, nonos) cultivées par les anciens Polynésiens furent introduites par eux dans les îles du Pacifique. Elles sont originaires de l’Asie du sud-est. Des plantes, d’un intérêt autre qu’alimentaire, furent également transportées dans les îles du Pacifique. 
 
 
Les données linguistiques confirment aussi l’origine asiatique de ces populations. Les quelques 1 800 langues parlées en Océanie appartiennent à trois grands groupes totalement différents : ceux des langues australiennes, papoues et austronésiennes. Elles dérivent essentiellement des langues parlées par les hommes qui, venus d’Asie il y a 40 000 ans environ, commencèrent à peupler cette zone géographique. 
 
 
Histoire contemporaine 
 
Les premiers visiteurs européens sont, au XVIe siècle, les Espagnols Mendana (1595), qui baptise les îles Marquises du nom de son épouse, puis Quiros (1605), qui traverse l’archipel des Tuamotu. 
 
 
Cependant, c’est au cours du XVIIIe siècle que se multiplient les expéditions. En effet Wallis débarque à Tahiti en 1767, suivi par Bougainville en 1768, qui lui donne le nom idyllique de « Nouvelle Cythère ». Les expéditions et les récits qui en sont faits provoquent un regain d’intérêt pour ces îles du Pacifique Sud. 
 
 
James Cook, le plus prestigieux des explorateurs anglais, parviendra, à son tour, à Tahiti en 1769 à bord de son navire Endeavour. Ce cartographe de renom effectuera par la suite deux autres séjours à Tahiti. 
L’amiral Marchand s’empare des Marquises au nom du roi de France en 1791 dans la lutte coloniale qui oppose les Français et les Anglais dans le Pacifique. La lutte d’influence de leurs missionnaires respectifs se termine à Tahiti où la dynastie locale des Pomare s’affirme en 1793, puis règne sur toutes les Iles-du-Vent dès 1797. La France s’impose à Tahiti en 1842 par l’établissement d’un protectorat qui comprend les Iles-du-Vent, les Iles-sous-le-Vent, les Tuamotu et les Australes. La reine Pomare IV meurt en 1877, et son successeur, Pomare V permet la ratification du traité d’annexion le 30 décembre 1880. Une fois la royauté tahitienne révolue, l’ensemble de ces archipels va constituer les Etablissements Français de l’Océanie. 
 
 
Papeete est bombardée par la marine allemande lors de la Première Guerre Mondiale, et durant la Seconde Guerre Mondiale, la Polynésie se rallie à la France Libre avec l’envoi d’un « Bataillon du Pacifique ». 
 
 
En 1946, la Polynésie française devient territoire d’Outre-Mer et est dotée d’une Assemblée territoriale le 25 octobre 1946. Le statut actuel résulte de la loi organique n° 96-312 du 12 avril 1996 portant statut d’autonomie de la Polynésie Française et de la loi n° 96-313 du 12 avril 1996 complétant le statut d’autonomie.