Bonne et douce nuit...

Publié à 21:46 par acoeuretacris Tags : bonsoir
Bonne et douce nuit...

 

Juste quelques mots

 

Toi qui vit près de chez moi,
Offres-moi des roses et des lilas.
Toi qui vit à des kilomètres de là,
Envoies-moi des nouvelles de toi.



Ce n'est pas parce qu'on ne se voit pas
Que le cours de la vie s'arrêtera.
Tu sais que tout ne tourne pas autour de toi et de moi,
Mais le réconfort des mots est important parfois.



Le poids des mots fait des ravages.
Manipulés avec hâte, ils causent des naufrages.
Ceux qui blessent, remportent les suffrages
Et des âmes sensibles se retrouvent sur le rivage.



L'indifférence d'un être aimé, d'un être cher,
Peut faire souffrir jusque dans la chair.
Mais le temps passe, douleur rendue éphémère,
Tout en laissant dans la bouche un gout doux-amer.



Chaque jour que l'on vit,
Nous fait croiser des cœurs meurtris.
Mais pour aller de l'avant dans la vie,
Il faut insuffler de l'espoir à ces âmes démunies…

 

 

Auteur : Marie Durant

 

 

   

Arbres et arbustes - reconnaitre un arbre -

Publié à 21:22 par acoeuretacris Tags : arbres reconnaitre ecorce
Arbres et arbustes - reconnaitre un arbre -

Classification des écorces suivant des critères visuels.

 

      1 : lisse, légèrement granuleuse, parfois plissée ;

      2 : fissures verticales peu profondes ;

      3 : profonds sillons et crêtes verticaux ;

      4 : profonde texture entrelacée ;

      5 : très profondes craquelures formant des zones approximativement rectangulaires ;

      6 : profondes craquelures formant des zones irrégulières ;

      7 : profondes et très irrégulières craquelures et protubérances ;

      8 : petites ou moyennes écailles ;

      9 : larges écailles plates, souvent épaisses ;

      10 : s'exfolie en fines pellicules qui s'enroulent ;

      11 : s'exfolie en larges et minces morceaux laissant apparaître des zones plus claires ;

      12 : s'exfolie en filaments ou lamelles ;

      13 : fibreuse et verticale ;

      14 : protubérances plus ou moins allongées ;

      15 : lisse mais avec des épines.

 

 

Reconnaitre un arbre grace à son écorce

  

Usuellement on distingue les écorces lisses, lisses peu fissurées , lisses et cannelées, rugueuses se détachant par lanières, se détachant par plaques, se détachant par écailles, fissurées (les fissures sont verticales), crevassées et quelques autres particulières (découpées en carrés, bourrelées), enfin les écorces fibreuses et filandreuses

Ecorces lisses

 

noirâtre Amélanchier
gris-vert à brunâtre, poilue Baguenaudier
blanche, lisse, luisante, marquée de lignes horizontales. Bouleau pubescent
blanche, lisse, luisante. Le bas du tronc, et en remontant pour des sujets âgés, est crevassé de bourrelets subéreux en losange Bouleau verruqueux
gris noirâtre Bourdaine
noir à pourpre, se détachant par bandes circulaires Cerisier noir
dorée et brillante Cerisier Prunus serrula
gris clair, fissurée en long, brun foncé (arbre âgé) Châtaignier
gris argenté Chêne rouge
gris-vert à verte Cytise aubour
gris clair peu fissuré, tronc cylindrique Hêtre commun
gris argenté à gris foncé Hêtre pourpre
gris argenté Houx
gris foncé avec quelques rides Laurier-sauce
gris clair à gris foncé Magnolia de Soulange
gris foncé à brun Mimosa
rougeâtre. Tronc très court, très ramifié. Myrica des marais
brun-jaune se détachant en fines lamelles. Souvent plusieurs troncs. Noisetier
gris argenté Osier blanc
gris-vert, avec des petits losanges, de plus en plus rapprochés dans la partie basse du tronc à mesure que l'arbre vieillit. Peuplier blanc
grisâtre à poches de résine Sapin de Douglas
gris argenté avec pustules Sapin pectiné
blanc grisâtre, puis crevassée noirâtre Saule blanc
gris argenté Saule marsault
gris clair. Tronc droit. Sorbier des oiseleurs
grise avec pustules Sumac
brunâtre Tamaris
gris-vert puis gerçurée Tremble
brun clair à petits traits foncés horizontaux Troène commun
Ecorces lisses peu fissurées

 

grise avec taches blanchâtres Alisier blanc
gris pâle Aubépine
gris pâle ?‰pine blanche
striée vert et blanc ?‰rable de Hers,
?‰rable jaspé
gris pâle Figuier
brun-noir Prunier
brun-noir Prunellier
gris clair peu fissurée avec bosses Tilleul
Ecorces lisses et cannelées

 

gris verdâtre Charme commun
grise avec pustules et protubérances Micocoulier d'Europe
Ecorces rugueuses se détachant par lanières...

 

brun-rouge foncé Arbousier
roses, dégageant des zones sombres, noires chez les vieux sujet. Bouleau noir
blanches, luisantes Bouleau à canots
horizontales, luisantes, brun rougeâtre Merisier
horizontales, luisantes, noirâtres Nerprun purgatif
Ecorces se détachant par plaques...

 

brun pâle Catalpa
fibreuses brun-rouge If commun
brun-gris aux extrémités relevées Marronnier d'Inde
épaisse, grise et brun rougeâtre Mélèze
brun rougeâtre. Tronc difforme. Néflier
brun-gris, en écailles sur les jeunes sujets, en plaques sur les plus vieux Noisetier de Byzance
grises dégageant des zones vertes Parrotie
grises dégageant des zones vertes, roses, jaunes Pin Napoléon
grises ou vertes (mousse), dégageant des zones jaunâtres (cambium) Platane
Ecorces se détachant par écailles ...

 

grises Cèdre du Liban
brun clair Davidia
brun rougeâtre à gris ?‰picéa commun
gris-brun clair et jaunâtres ?‰rable sycomore
épaisses, rouge-violet Pin maritime
brun-rouge avec de grandes plaques grises verticales Pin parasol
grise, noirâtre chez les sujets âgés, craquelées en petites écailles Pin pleureur de l'Himalya
brun rougeâtre sur le bas du tronc, rouge ferrugineux sur le haut Pin sylvestre
carrées à rectangulaires, brun foncé Poirier sauvage
rectangulaires gris-brun à brun foncé Pommier sauvage
brun jaunâtre Sureau noir
Ecorces fissurées

 

brun foncé avec écailles plus claires Alisier
noire ou gris-rose Arbre de Judée
gris noirâtre Aulne glutineux
brun-gris, en petits carrés Chêne vert
brun-noir Cormier
gris-brun Cornouiller sanguin
clair à gris-brun, séparée par des lames épaisses liégeuses ?‰rable champêtre
gris-clair Genêt commun
gris pâle Ginkgo bilobé
gris foncé Liquidambar
avec de grosses bosses Mûrier noir
brun noirâtre Orme champêtre
lisse, gris argenté Orme de montagne
brun-noir formant de larges plaques Pin noir d'Autriche
gris clair, rugueuse Tsuga du Canada
noire Tulipier de Virginie
gris clair à ocre clair, avec petites taches blanches Viorne Obier
Ecorces crevassées

 

grise, très épaisse Chêne-liège
rugueuse, brun noirâtre Chêne pédonculé
rugueuse, brun noirâtre, divisée en petites plaques. Tronc tortueux Chêne pubescent
rugueuse, brun noirâtre Chêne rouvre
rugueuse, brun noirâtre ?‰rable plane
gris pâle Frêne commun
grise sur fond de cambium rose Margousier
gris brun, peu crevassée Mirabellier
gris jaune Micocoulier d'Amérique
brun orange, rugueuse, sillonnée de bourrelets, et peu crevassée Mûrier à papier
lisse, gris clair Noyer commun
brune, présentant des crevasses brun rougeâtre et des arrêtes écailleuses Oranger des Osages
rugueuse, brun noirâtre Ptérocarier
grise et ocre-beige Peuplier d'Italie
gris noirâtre, bosses sur le tronc, branches basses Peuplier noir
gris noirâtre dans le bas du tronc, gris argenté avec de petits losanges Peuplier grisard
gris-brun, formant des bourrelets en diagonale Robinier faux acacia
gris foncé Saule pleureur
gris-brun foncé Sophora
 Autrestypes

 

?‰corce gris clair, ridée, marquée d'anneaux laissés par les cicatrices des branches tombées Araucaria
?‰corce découpée ... en petits carrés gris à noir Amandier
Aralia
Plaqueminier
?‰corce sillonnée de bourrelets Buis
?‰corce lisse, grise, couverte de pointes ou de "verrues" spectaculaires Zanthoxylum 
Ecorces fibreuses

 

gris brunâtre Cyprès commun
brun  rouge-orange, s'exfoliant en lanières Cryptoméria
brun  rouge Libocèdre
brun  rouge, épaisse et spongieuse Séquoia géant
gris brunâtre Thuya d'Occident
Ecorce filandreuse 

 

gris brunâtre Genévrier commun

     

 

 

Arbres et arbustes - à quoi sert l'écorce -

Publié à 21:15 par acoeuretacris Tags : arbres ecorce
Arbres et arbustes - à quoi sert l'écorce -

 

A quoi sert l'écorce

 

L'écorce est la partie externe du tronc, lequel se compose de trois parties essentielles. Au centre du tronc est le bois mort, qui s'est formé par couches successives les années passées. C'est le bois dur recherché par l'industrie et l'artisanat. Son rôle est de supporter le houppier.

 

Le bois est enveloppé par le cambium, couche mince, fragile et vitale, elle-même divisée en deux couches, l'aubier, vers le centre du tronc, et le liber, vers l'extérieur.

 

L'aubier comporte des canaux (le xylème) qui conduiront la sève brute montante vers les feuilles, pendant quelques années, avant de se lignifier (il devient imperméable), par couches annuelles en fin d'été (c'est l'"aoûtement"). Les couches successives forment les cernes dont le comptage permet de déterminer l'âge de la souche (cette technique est la "dendrochronologie"). Les météorologues analysent les variations d'épaisseur des cernes pour en déduire les variations climatiques.

 

Le liber (ou phloème) empile, comme les pages d'un livre (d'où son nom), des couches de réserve (acides aminés, glucides pour passer l'hiver), des couches contenant les canaux qui véhiculent la sève descendante, élaborée par les feuilles, et d'autres couches de fibres dures qui constituent l'écorce. Celle-ci s'épaissit (comme le cœur du tronc), chaque année, et souvent se fissure en s'épaississant.

 

L'écorce sert à protéger le cambium, qui est vital pour la croissance : un arbre peut survivre avec un coeur en décomposition, du moment que le cambium est intact. Une écorce arrachée, c'est une blessure atrophiante.

 

Avec l'âge, les branches du bas meurent, car elles ne reçoivent plus assez de lumière. En tombant, elles laissent une cicatrice à leur base qui peut recueillir les eaux de pluie, entraînant infiltration et pourriture. La cicatrice est normalement colmatée par l'écorce (ce sont les nœuds du bois). Momentanément, si elle se trouve sur le côté du tronc, elle abritera des oiseaux, comme les sittelles qui y feront leur nid en rétrécissant l'ouverture à leur gabarit. D'autres oiseaux apprécient les trous d'arbre : les grimpereaux, les pics, les étourneaux, les mésanges charbonnières. Mais le trou utilisé par les oiseaux a peu de chance de se colmater, et risque au contraire de laisser se dégrader l'intérieur. La pourriture du tronc ne se voit pas facilement de l'extérieur : la nature se charge d'éliminer les sujets malades (la première tempête violente aura raison des arbres malades, ce qui n'est pas sans risque pour les passants).

 

L'aspect des écorces est aussi varié que le feuillage ou la floraison : on distingue les écorces lisses , lisses peu fissurées , lisses et cannelées , rugueuses se détachant par lanières , se détachant par plaques , se détachant par écailles , fibreuses , filandreuses , fissurées  (les fissures sont verticales), crevassées et quelques autres particulières (découpées en carrés, bourrelées).

 

 

Arbres et arbustes - à quoi servent les feuilles -

Publié à 21:10 par acoeuretacris Tags : arbres feuilles
Arbres et arbustes - à quoi servent les feuilles -

A quoi servent les feuilles

 

Un arbre est composé des racines qui lui donnent son assise dans le sol et qui extraient du sol eau et minéraux, d'un tronc (ou fût), qui supporte le houppier, et par où circule la sève, et du houppier, ensemble des branches et des feuilles, qui assurent les échanges avec l'atmosphère. La finalité, s'il y en a une, de l'arbre, serait de grandir toujours et de grossir au niveau du tronc, afin de mieux porter la masse du houppier. Pour cela, il lui faut fabriquer du bois, structure carbonée (cellulose). Le carbone est extrait de l'air, du fameux dioxyde de carbone (CO2) naturellement présent (0,3 %) et rejeté par les activités humaines. A ne pas confondre avec le monoxyde de carbone, qui, lui, détruit les forêts. La séparation du carbone du CO2 est opérée par les feuilles :

 

Les feuilles captent le CO2et les ions minéraux par les stomates, situés au dessous (ils ne sont pas obstrués par la poussière). On en compte entre 10 et 200 par mm² (sachant qu'un arbre déploie un millier de m² de feuilles à maturité, quel est le nombre de stomates ? .... entre 10 et 200 milliards). L'air aspiré par les stomates est attaqué par la sève qui circule dans les feuilles. La sève contient essentiellement de l'eau, pompée dans le sol par les racines (aidées en cela par l'évaporation au niveau des feuilles car l'évaporation créé une dépression). Si l'air est saturé d'humidité, les racines refoulent l'eau du sol, en créant une surpression locale. En présence d'eau (H2O), la molécule de CO2 est cassée en carbone et oxygène. L'oxygène (O2) est rejeté dans l'air. Le carbone, associé à l'hydrogène de l'eau, produit des glucides (hydrocarbonés, Hn-Cn). Ils sont stockés dans le tronc (le cambium), durant l'été, pour préparer la poussée printanière et fabriquer les futures feuilles indispensables à la continuité du cycle. Une partie des cellules se transformera en bois. La feuille réalise également la synthèse des acides aminés à l'aide des nitrates captés dans le sol.

 

Pour activer ces réactions, la feuille a besoin, comme dans toute usine, d'énergie : c'est l'énergie de la lumière qui est utilisée, et la réaction activée par la lumière s'appelle la photosynthèse. Là intervient un pigment bien connu, la chlorophylle, qui donne à la feuille sa couleur verte. La nuit, la photosynthèse s'arrête et la respiration s'inverse : les feuilles captent de l'oxygène et rejettent un peu de CO2.

 

Pour fabriquer un kg de matière carbonée, les feuilles ont dû traiter 4000 m3 d'air (un cube de 16 m de côté). On estime, dans les forêts tempérées, la production de bois à 3,9 t/ha/an de troncs, aux quels s'ajoutent 1,2 t/ha/an de branches. Après la mort des arbres, les bactéries décomposent le carbone et l'azote, et les restituent sous forme de dioxyde de carbone, d'ammonium et de nitrate.

Arbres et arbustes - à quoi servent les fleurs -

Publié à 18:44 par acoeuretacris Tags : arbres fleurs
Arbres et arbustes - à quoi servent les fleurs -

A quoi servent les fleurs ?

 

Les arbres ne sont pas éternels. Ils doivent se reproduire. Certains mécanismes permettent la reproduction sur place. Par exemple lorsque l'arbre a été foudroyé ou détruit par le gel (beaucoup de mimosas ont gelé en janvier 1985), il revit à partir des racines (il rejette de souche ; ex : les mimosas, les érables, le chêne vert, rarement les conifères, sauf le séquoia géant) ou par la base du tronc (il drageonne ; ex : le sumac, certains peupliers). D'autres s'étendent par marcottage (une branche basse repose sur le sol et prend racine ; exemple : certains sapins, saules) ou en descendant des racines aériennes qui prendront assise dans le sol (ex : le Pippal, encore appelé " multipliant " dans certaines contrées francophones). On peut aussi évoquer les techniques de reproduction assistée (greffe, marcottage de branches) pour produire des hybrides, principalement pour les arbres fruitiers, ou des clones (de même sexe dans le cas des espèces dioïques).

 

Comme toutes les plantes, les arbres se reproduisent par la germination des gamètes femelles (oosphère) avec les spermatozoïdes, lesquels sont produits par des inflorescences, au bout de quelques années (10 ans chez le robinier, 10 à 20 ans chez le bouleau, et 60 ans chez le hêtre ou le chêne sessile).

 

Contrairement aux animaux qui sont mobiles et peuvent se rencontrer pour l'accouplement, les arbres sont fixes ! Comment organiser la rencontre indispensable à la survie ? C'est une histoire de moyen de transport.

 

L'eau

 

Historiquement, le premier véhicule de transport primitif était l'eau : l'eau de pluie ou l'eau de la rosée captait les spermatozoïdes ciliés pour les acheminer vers les gamètes. Les spermatozoïdes étaient concentrés dans des spores : le survivant de cette période est la fougère. Le Ginkgo, qu'on qualifie de fossile vivant, s'inspire également de ce principe.

 

Le vent

 

Il y a 250 millions d'années (ère primaire, permien), les conifères exploitent un autre véhicule : le vent. La fleur mâle minuscule et reproduite en centaines d'exemplaires (assemblés en chatons) éjecte du pollen en quantité abondante. Vous avez sans doute remarqué le pollen jaune dispersé par certains conifères, au point que les capots des voitures en sont colorés. La rencontre avec la fleur femelle est très aléatoire : d'autant plus que l'ovule est nu, sans l'enveloppe de l'ovaire ni le stigmate qui en facilite l'accès. Ces arbres forment la classe des gymnospermes, littéralement "à ovules nus". Ils sont "anémophiles" ("ils aiment le vent" ; on trouve anémo dans "anémomètre", "instrument de mesure du vent").

 

Certains conifères recourent toutefois à l'eau pour augmenter la surface de captation (l'if et le pin produisent une goutte "micropylaire" à l'entrée de l'ovule). Les fruits sont des cônes qui renferment des graines entre les écailles. Ou bien le cône tombe entier sur le sol où il se décompose et libère les graines, ou bien le cône s'ouvre pour disperser les graines au gré du vent.

 

Comme on sait, la nature évolue : au crétacé inférieur, il y a 130 millions d'années, apparaissent les angiospermes, littéralement "à ovules protégés par un ovaire" : ils produisent des graines (elles-mêmes enfermées dans des fruits). Et ces graines ont une capacité de survie qui augmente les chances de reproduction.

 

Les insectes

 

Nouvelle évolution : les saules évoluent d'une pollinisation par le vent (d'où les chatons), vers une pollinisation par les insectes (leurs chatons sont légèrement odorants).

 

La plupart des angiospermes sont "entomophiles" ce qui signifie qu'ils sont pollinisés par les abeilles, les papillons et les insectes. Bien sûr, la pollinisation ne peut avoir lieu qu'au retour des insectes, au printemps, et pas en hiver quand la nature s'endort.

 

Mais alors comment attirer les volatiles (et parfois les fourmis) : les fleurs sont larges (pétales), colorées (blanc immaculé, jaune, pourpre), parfumées, et parfois nectarifères pour récompenser le visiteur venu les butiner. On pense au magnolia (encore que sa fleur soit primitive car elle comporte beaucoup d'étamines et de carpelles, comme si la pollinisation n'était pas probable) ou au cerisier. En frottant les organes mâles (les anthères, remplies de pollen, au bout du "filet", le tout constituant l'étamine), l'insecte emporte, sans le savoir, un peu de pollen sur ses pattes ou son dos. Sur une autre fleur, il côtoie les organes femelles et la rencontre du pollen avec l'ovule peut avoir lieu : l'ovaire qui contient les ovules est surmonté d'un prolongement, le style, terminé par le stigmate sur lequel le pollen germera. Un gamète s'unit à l'oosphère et de cette union naîtra la plantule contenant la graine. Un autre gamète s'unit à deux noyaux de l'ovule pour former l'albumen qui servira à accumuler les réserves. Après fécondation, l'ovaire se transforme en fruit. Les arbres fruitiers rajoutent un raffinement : ils évitent la pollinisation sur le même arbre. L'insecte se doit d'aller d'un arbre à un autre pour "croiser" la pollinisation (cas du pommier et du poirier).

 

Le fruit mûr tombe à terre et la plantule prend racine, pas tout de suite, car il lui faut attendre l'hiver (comme les bourgeons). La nature est bien faite !

 

Mais, dans ces conditions, l'aire ne s'étend pas. C'est ici qu'intervient un autre moyen de transport : les oiseaux. Ils ont la bonne idée de se nourrir de fruits charnus (par exemple de cerises) et de rejeter les graines ici et là ...

 

Il arrive que les organes mâles (étamines) et femelles (ovaires) soient portés par la même inflorescence : dans ce cas, ils mûrissent à des périodes décalées, pour éviter l'autopollinisation (pollinisation incestueuse d'une même fleur). Cette fleur est dite hermaphrodite ou bisexuée. L'exemple le plus courant est la famille des Rosacées à laquelle appartiennent les arbres fruitiers (cerisier, pommier, etc.).

 

Les fleurs sont parfois séparées sur des arbres distincts (dans ce cas l'espèce est "dioïque", par exemple l'ailante ou le liquidambar).

 

Evolution toujours : au début du tertiaire (650 millions d'années), les pétales se soudent et créent des formes subtiles pour piéger les insectes (fleurs papilionacées des légumineuses, fleurs en forme de doigt des paulownias).

 

Les divers mécanismes de reproduction ont permis de classer les arbres :

 

La science consistant à classer les espèce s'appelle la taxinomie. Les premières tentatives de classement étaient basées sur des notions de reproduction : Andrea Cesalpino (1524-1603) s'attacha aux graines et aux jeunes plants (pas évident pour classer un arbre adulte), Pierre Magnol, médecin et botaniste de Montpellier (1638-1715), élabora un autre système de classement par familles, John Ray (1628-1705) tenait compte du fruit et du nombre de cotylédons de la graine, Joseph Pitton de Tournefort (1656-1708) prit pour critère la forme de la corolle de fleurs. Le classement actuel a été élaboré par le botaniste Suédois, Carl von Linné, vers 1730, et publié de façon exhaustive en 1753 (Species Planturum): il est basé sur le nombre d'étamines et de pistils et leur disposition. C'est un "système sexuel" au grand dam des esprits bien pensants de l'époque ! Des erreurs d'appréciation ont pu être corrigées à mesure que la connaissance des mécanismes de reproduction a été affinée. Les espèces d'arbres (et plus finement les variétés) sont classées en genres (exemple : les érables, en latin Acer), regroupés en familles (la famille des érables est celle des Acéracées), regroupés eux-mêmes en ordres (les angiospermes et les gymnospermes). Le nom des arbres est un peu leur carte de visite

Arbres et arbustes - Origine -

Publié à 18:29 par acoeuretacris Tags : arbres
Arbres et arbustes - Origine -

 

L'origine des arbres et leurs noms

 

Avant les  arbres (organismes ligneux, capables de produire un tronc ramifié), il y a 450 millions d'années, il y avait les algues, les mousses, les fougères, et toutes les plantes "cryptogames", sans fleurs, sans ovules, sans graines. Ces pratiques de reproduction primaires en limitaient l'expansion (l'espèce se reproduisait sur place) et la pérennité (la plantule n'avait pas de réserve pour survivre en dormance). Les arbres sont apparus sur terre à la fin du devonien (360 millions d'années) et plus abondamment à l'ère carbonifère (qui tire son nom de la capacité des arbres à fabriquer une matière carbonée), il y a 250 millions d'années. Ils résultent d'une évolution capitale, puisqu'ils se reproduisent avec des  fleurs et des graines. La graine, transportée par le vent ou les oiseaux, étend l'ère de peuplement. Le pollen résiste aux agressions, à tel point que la microscopie électronique parvient à identifier des pollens très anciens.

 

Les espèces se côtoyaient sur des continents qui n'étaient pas encore séparés. La dérive des continents isola les espèces qui évoluèrent désormais en parallèle, avec de nettes ressemblances par exemple entre les espèces nord-américaines et les asiatiques (par exemple les platanes d'Occident et d'Orient). L'Europe était isolée.

 

Quand l'hémisphère nord a été recouvert de glaces au pliocène, jusqu'il y a 10.000 années, les espèces asiatiques et américaines ont eu la possibilité de repousser toujours plus au sud, car la terre était continue. Les arbres européens ont buté sur la mer Méditerranée ou la chaîne pyrénéenne, et, la plupart des espèces se sont éteintes. Seuls survécurent les espèces qui réussirent à gagner l'Asie mineure. Ceci explique que les espèces endémiques européennes sont moins nombreuses que les espèces américaines ou asiatiques. On retrouve des fossiles de liquidambar, de magnolia ou de séquoia, qui attestent de la richesse perdue de la flore européenne. Le platane disparaît d'Europe, et ce sont les platanes d'Occident et d'Orient qui reviendront d'abord dans des jardins, ensuite à travers une espèce hybride, qui se répandit rapidement dans nos villes.

 

L'introduction des arbres, d'abord utilitaires (comme le figuier, le noyer ou le cerisier), débute avec les conquêtes romaines (les Romains ramènent le cerisier du Pont-Euxin, le pommier et le noyer de Grèce où ils avaient été implantés). Elle se poursuit avec les Croisades (les Croisés ramènent, aux côtés des reliques saintes, le pêcher et l'oranger, dont les fruits étaient connus et fort chers). L'implantation d'arbres exotiques s'accélère avec les grandes expéditions maritimes à partir du XVIIe siècle, non seulement pour leur aspect utilitaire (ailante introduit pour l'élevage du vers à soie) mais aussi pour leur aspect décoratif (platane d'Occident).

 

Les noms français sont issus soit de noms gréco-latins pour les arbres connus et introduits par les Gréco-latins (ex : cerisier, cytise), soit de mots plus anciens encore, d'origine indo-européenne, pour les arbres indigènes (ex : aulne, alisier et orme qui dérivent de "al"), soit de mots arabes (abricotier, oranger, sophora) ou de leur nom local pour des arbres importés (araucaria, aralia, jacaranda, ...), soit encore d'un nom construit pseudo-scientifiquement (ex : cladrastis, liquidambar, ptérocarier) ou par analogie (ex : cyprès chauve, qui n'a rien d'un cyprès !), soit enfin du nom du découvreur ou d'un botaniste célèbre (Albizia, Parrotia, Magnolia). Pour distinguer les espèces d'un même genre, on associe un qualificatif, un peu comme le prénom associé au nom de famille, d'où le chêne "sessile", chêne "chevelu", etc. qualificatif qui précise une particularité de l'arbre (le chêne sessile a un gland sessile, c'est à dire sans pédoncule, le chêne chevelu a un gland couvert de poils épais). D'autres qualificatifs de couleur (blanc, noir, rouge) ou de forme (verruqueux) décrivent un aspect particulier des feuilles, des fruits ou du tronc. Enfin les qualificatifs "fastigié", "pleureur", "doré" désignent souvent des variétés ou des hybrides dont le port (fastigié, pleureur) ou la couleur du feuillage (doré) est spécifique (et recherché pour la décoration d'un jardin).

 

Les noms latinsou latinisés (avec parfois des origines grecques) ont été donnés afin de préciser les espèces dans un langage universel, par delà les noms vernaculaires. Le principe en a été établi par Carl von Linné et publié en 1753 : il s'apparente aux systèmes "nom de famille-prénom", où le "nom de famille" serait ici le nom du genre en latin, avec la première lettre en majuscule (exemple : Betula,pour le genre des Bouleaux), suivi d'une caractéristique écrite avec une minuscule (ex : verrucosa, pour verruqueux), le tout suivi de l'initiale du botaniste qui a décrit le genre le premier. Le genre se réfère au classement en familles, lui-même établi en fonction de critères sur les fleurs.

 

Il arrive que deux botanistes aient décrit, sans le savoir, la même espèce et on a conservé les deux noms. Exemple : Betula verrucosa Ehrh = Betula pendulaRoth (bouleau verruqueux). Eventuellement un second botaniste a rectifié la description. Dans ce cas, le premier est mis entre parenthèse. Exemple : Alnus glutinosa(L) Gaern. Pour les arbres inconnus des Latins, et ils sont nombreux, des noms ont été formés d'apparence latine, comme "Camelia", "Grevillea" ou "Magnolia", dérivés de noms propres (Georg Josef Kamel, missionnaire jésuite en Chine, M. Greville et M. Magnol, tous trois botanistes).

 

Cadeau de Coeur de Louve...

Publié à 17:32 par acoeuretacris
Cadeau  de Coeur de Louve...

 

http://coeurdelouve.centerblog.net/

 

 

Merci ma petit Louve pour ce joli cadeau...

il me plait vraiment beaucoup...

 

  

Bonjour, bonne journée à tous....

Publié à 08:59 par acoeuretacris Tags : bonjour
Bonjour, bonne journée à tous....

 

Le vrai soleil

 

Le vrai soleil, n'est pas celui qui brille là-haut, pour les oiseaux.

Le vrai soleil n'est pas celui qui brûle la peau lorsqu'il fait beau.

On ne l'a jamais vu dans le ciel en plein midi,

Ce n'est qu'au fond de nous qu'il s'éveille et qu'il grandit.

Le vrai soleil brille au fond de nos yeux quand on est heureux.

Au temps des cheveux gris, au bout de notre vie,

Quand nos coeurs seront presque usés, dans tes yeux, je le verrai s'éterniser.

Le vrai soleil n'est pas celui qui met ses diamants sur l'océan,

Le vrai soleil peut se lever un soir à minuit si ça lui dit.

Il peut venir un jour sous la pluie nous aveugler,

C'est en dedans qu'il nous éblouit de sa clarté.

Le vrai soleil brille au fond de nos yeux, quand on est heureux.

 

 

F. François

 

 

Je m'absente pour la journée...

Je vais voir si le Père Noel et ses

petits ouvriers ont bien travaillé et si les

cadeaux seront bien prets pour le

24 Décembre...

Je serai donc absente aujourd'hui

(c'est loin l'atelier du père noel!!! )

 

 

 

A ce soir...

gros bisous...

 

 

 

Bonne et douce nuit...

Publié à 21:56 par acoeuretacris Tags : bonsoir
Bonne et douce nuit...

Douce nuit



Bonne nuit, douce Nuit !
Quand les étoiles entre elles
D'un fin scintillement
Emplissent tout ton ciel
Et chantent au firmament



Bonne nuit douce nuit
Quand sonne l'heure des rêves
Au pays merveilleux
Et la berceuse s'achève
Aux lèvres des amoureux



Bonne nuit, douce Nuit !
Quand le printemps caresse
Tes paupières endormies
De toute sa tendresse,
Des parfums de minuit



Bonne nuit, douce Nuit
Quand les fées s'éveillent
Et dansent dans les bois —
Mystérieuse, éternelle
La lune veille sur toi.



Sergei Poskriakov


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Mammifères - Le boeuf musqué -

Publié à 20:43 par acoeuretacris Tags : mammifère boeuf musqué
Mammifères - Le boeuf musqué -
 
L’énorme bœuf musqué (Ovibos moschatus), ruminant des régions arctiques les plus désolées, vit en hardes paisibles malgré une taille conséquente, environ 2,50 m de long pour une demi-tonne. 
 
 
On peut observer le boeuf musqué (musk ox) paître dans la toundra arctique canadien et du Groenland en rangs serrés pour se protéger des vents glacés. 
 
 
Portrait du Bœuf musqué 
 
 
Sa physionomie compacte est spécialement étudiée pour conserver la chaleur : 
  • Pattes et une queue courtes 
  • Oreilles dissimulées dans les poils 
  • Gros corps massif recouvert d’une épaisse fourrure 
Il est si bien spécialisé pour lutter contre le froid qu’il ne supporte pas les températures supérieures à 10°C.
En été, il souffre souvent d’insolation. Il doit alors se reposer sur les plaques de neige afin de se rafraîchir.
 
 
 
 
 
Boeuf musqué. By Quinn.anya 
 
 
Face au froid arctique, sa fourrure est très dense. Elle retient l’air et limite au maximum les déperditions thermiques.
Une expérience a été faite. Un thermomètre enroulé dans une peau de bœuf musqué affiche 2°C alors que la température extérieure est de – 26°C.
 
 
 
 
 
Ovibos moschatus. By Zingaro I am a gipsy too 
 
 
Cette toison n’a qu’un seul défaut. Elle n’aime pas l’eau. Si il pleut, le pelage perd de ses vertus protectrices. Les poils gèlent et dès le retour du froid, l’animal meurt d’hypothermie. 
 
 
Les cornes d’un mâle peuvent atteindre 70 cm. 
 
 
La reproduction 
 
 
Pendant la saison des amours, les mâles se livrent à des combats violents pour pouvoir se reproduire. Durant, cette période, ils dégagent une odeur forte de musc d’où leur nom. 
 
 
La femelle met au monde un seul petit, rarement des jumeaux après une gestation de 8 à 9 mois.
Le principal ennemi des jeunes est le loup blanc du Groenland. Pour se défendre, les bœufs musqués forment un cercle. Les femelles et les petits sont placés au centre tandis que les mâles font face au danger.
 
 
 
 
 
Les boeufs musqués font front face à l'ennemi. By Saxophone Player 
 
 
A sa naissance, le petit pèse déjà plus de 10 kg. Seules 20% des femelles mettent bas et même parfois aucune en cas de pénurie alimentaire.
Ce taux de reproduction assez faible est contrebalancé par un taux de survie des jeunes élevé. Dès leur naissance, ils sont déjà recouvert d’une épaisse fourrure et peuvent résister à des températures de – 20°C.
 
 
 
 
 
Boeufs musqués face à un loup (Taxidermie). By Noricum 
 
 
Fils ou fille unique, il bénéficie d’un allaitement prolongé puisqu’il n’est sevré qu’entre le 10e et 18e mois.
La protection rapprochée de sa mère et de la harde est très efficace.
 
La longévité de l’espèce est de 24 ans malgré l’environnement hostile. 
 
 
Menu Arctique 
 
 
En été, sous les latitudes arctiques, il fait presque jour en permanence; l'hiver, c'est l'inverse. Le boeuf musqué dispose d'une bonne vision pour se guider dans la nuit sans fin. La harde se dirige vers des zones battues par le vent, là où la neige est moins épaisse. 
 
 
 
 
By How I See the World around me 
 
 
Avec ses gros sabots, il gratte la neige pour accéder aux herbes et mousses. Si la pluie tombe, le sol gèle. Dans ce cas, les animaux utilisent leur crâne comme un marteau. Ils frappent le sol à coup de cornes pour briser la glace. 
 
 
Le bœuf musqué et l’homme 
 
 
La magnifique laine du bœuf musqué a pendent longtemps fait la convoitise des trappeurs. Les esquimaux du grand nord canadien chassent de manière traditionnelle cet animal. Il assure la viande pour les hommes et les chiens de traîneau ; sa laine et sa peau servent à la confection des vêtements et ses cornes entrent dans la confection des armes et des outils. 
 
 
 
 
Malgré son poids, le boeuf musqué est vif. 
 
 
Au milieu du 20e siècle, les Nord-Américains voulurent faire une exploitation commerciale du boeuf musqué, exclusivement pour sa laine.
La « quiviut », selon le mot Inuit, était aussi appelée la toison d’or de l’Arctique. Un premier élevage implanté dans l’état du Vermont en 1954 donna d’excellents résultats. Un seul animal donnait 2 à 3 kg de laine soyeuse.
Mais, les frais d’élevage et de domestication se révélèrent rapidement exorbitants.
 
 
 
 
 
Le boeuf musqué possède une laine magnifique. 
 
 
De leur côté, les populations autochtones préférèrent conserver leurs traditions de chasse et de pêche.
Il ne reste aujourd’hui qu’un seul élevage de ce type en Alaska.
 
 
 
Fiche Technique 
 
Ordre : Artiodactyles (ongulés munis d’un nombre pair de sabots à chaque pied)
Famille : Bovidés
Sous-famille : Ovibovini.
Espèce : Ovibos moschatus