Bonne et douce nuit...

Publié à 21:19 par acoeuretacris Tags : bonsoir
Bonne et douce nuit...

 

IL FAIT SI FROID

 

Le froid a envahi

Les plaines et les bois

La nature se replie

Sous le givre sournois

 

Les fleurs et feuilles jolies

Qui faisaient notre joie

En sont mortes racornies

Car seul le gel est roi

 

En fuyant ces glacis

On se cache sous son toit

Dans son foyer de vie

Sûr que printemps viendra

 

Mais les pauvres sans abri

Dans les villes ont si froid

Que certains sans un cri

Peuvent en crever parfois

 

Si ce que j'ai écrit

Vous cause un juste émoi

Aidez les sans merci

Avoir toit c'est un droit

 

(auteur inconnu)

 

 

 

Mythologie Greco-romaine - Thésée -

Publié à 21:01 par acoeuretacris Tags : mythologie greco thésée
Mythologie Greco-romaine - Thésée -

 

Roi légendaire d'Athènes qui passe pour avoir vécu au moins une génération avant la guerre de Troie, Thésée (QhsheuV) devint le héros le plus populaire de l'Attique, et autour de son nom forma une riche légende, qui, sur bien des points, rappelle celle d'Héraclès.

 

Thésée naquit au Généthlion de Trézène, en Argolide, de l'union d'Egée, roi d'Athènes (ou du dieu Poséidon) avec Aethra, fille de Pitthée, roi de Trézène.
Avant de quitter l'Argolide, Egée avait déposé son épée et ses sandales sous un énorme rocher. Si Aethra mettait au monde un fils, ce fils, arrivé à l'âge d'homme, devait tâcher de soulever la pierre, prendre les sandales et l'épée, puis se rendre en Attique pour s'y faire reconnaître.

 


Thésée fut élevé chez son aïeul Pitthée et il eut comme précepteur Chonnidas.

 

 

Thésée et Aethra récupèrent les armes d'Egée d'après La Hire
(Musée de Budapest)

 

Très jeune il montra déjà sa bravoure. En effet Héraclès s'était arreté au palais de Trézène et avait défait sa fameuse tunique en peau de lion qui trainait sur le sol. Alors que tous les gamains s'étaient enfuis, le jeune Thésée agé seulement de sept ans se précipita la hache à la main vers la terrifiante dépouille du fauve.

 

Devenu plus âgé, il alla à Delphes consacrer une boucle de ses cheveux. Sa mère lui révéla une partie du secret de sa naissance et à lage de seize ans il souleva sans peine le rocher, s'empara de l'épée et des sandales, et partit pour l'Attique en passant la côte et non par la mer comme le lui avait recommandé Aethra.

 

Chemin faisant il effectua certains exploits en exterminant des monstres et des brigands qui se trouvaient sur sa route.

 

 

 

Les travaux de Thésée
 British Museum

 

 

Quand il se présenta au palais d'Egée, Médée, alors épouse de ce roi, voulut le faire empoisonner. Mais Thésée la démasqua, et se fit reconnaître d'Egée qui associa son fils à son pourvoir.Thésée défendit son père contre les Pallantides, dompta le taureau de Marathon, puis alla délivrer les Athéniens du tribut qu'ils payaient au Minotaure de Crète. Aidé d'Ariane, fille de Minos, il tua le Minotaure et s'échappa du Labyrinthe, s'embarqua avec Ariane, qu'il abandonna en route sur le rivage de Naxos.

 

Devenu roi d'Athènes, il entreprit bientôt des expéditions lointaines.

 

 
• Il figura parmi les Argonautes,
• Il assista au terrible combat des Lapithes contre les Centaures.
• Il enleva Antiope(ou Hippolytè), reine des Amazones, dont il eut un fils, Hippolyte.
• Puis il triompha des Amazones, qui avaient envahi l'Attique.
• Il alla en Laconie pour y enlever Hélène, fille de Tyndare.
• Enfin, il voulut aider Pirithoos à enlever Coré, fille d'Aidoneus, roi des Molosses. Mais Aidoneus fit dévorer Pirithoos par son chien Cerbère, et il enchaîna Thésée.
Suivant une autre version, les deux héros allèrent jusqu'aux Enfers, pour y enlever Perséphone.Mais Pirithoos et Thésée payèrent cher leur audace; ils furent assis sur la chaise de l'oubli, et seul Thèsée fut délivré plus tard par Héraclès.

 

 
Il retourna alors à Athènes, mais pour y trouver sa maison troublée, et la ville déchirée par des factions. Il fut chassé d'Athènes, ou s'exila ; il se retira à Skyros, où le roi Lycomède lui fait bon accueil, mais pour mieux le précipiter ensuite du haut d'un rocher.

 

 

Thésée et le Minotaure

 

 

En 469 av. JC, les ossements prétendus de Thésée furent ramenés de Skyros à Athènes, en grande pompe, par Cimon. Thésée devint de plus en plus populaire en Attique, où l'on fit de lui un grand législateur, fondateur de l'unité politique. Il avait réuni, disait-on, en un seul état les Calatons de l'Attique, et, pour consacrer l'union politique, inauguré les fêtes des synoïkia et les panathénées. Comme héros national, Thésée était en Attique l'objet d'un culte: on célébrait en son honneur les théséies. Il tient naturellement une grande place dans la littérature des Athéniens, surtout chez les poètes tragiques.

 

 

Mythologie Greco-romaine - Phaeton -

Publié à 20:49 par acoeuretacris Tags : mythologie greco phaeton
Mythologie Greco-romaine - Phaeton -

 

Phaéthon ou Phaéton (Fahqwn), était un demi-dieu, aussi appelé "le Brillant"; il était l'un des fils d'Hélios et de l'Océanide Clyméné ou de Mérope (d'autres traditions en font le fils de Céphale et de Eôs). Après avoir retrouvé son fils, qui avait été élevé par sa seule mère, Hélios avait imprudemment promis de lui accorder ce qu'il voulait. Phaéthon choisit de conduire le char du Soleil.

 

 

 

Phaeton conduisant le char du Soleil d'aprés Nicolas BERTIN (c.1720) - Musée du Louvre

 

Hélios essaya de lui expliquer que nul mortel ne pouvait conduire son char sans danger, mais Phaéton exigea que son père tienne sa promesse.

 

Rapidement, Phaéthon comprit que son père avait eu raison. Terrifié par l'altitude et par les animaux des signes du zodiaque, il perdit très vite le contrôle des chevaux, et il se rapprocha trop de la terre, où il faillit mettre le feu puis il s'éleva à nouveau et perturba alors la course des astres.

 


Pour sauver l'univers, Zeus fut obligé de foudroyer le jeune conducteur inconscient et le précipita dans le fleuve Eridan (le Pô). Les Héliades, ses sœurs, le pleurèrent tellement que leurs larmes se solidifièrent en gouttes d'ambre et qu'elles mêmes furent changées en peupliers.

 

 

 

Animaux - Insectes - La Coccinelle -

Publié à 18:11 par acoeuretacris Tags : coccinelle animaux insecte
Animaux - Insectes - La Coccinelle -
Très gourmande de pucerons, la coccinelle est un insecte populaire qui rend de précieux services aux agriculteurs.
Tout le monde connaît la coccinelle, la bête à bon Dieu, comme on la nomme familièrement tant cet insecte est utile.

Il existe environ 5 000 espèces de coccinelles. On les trouve dans le monde entier. Une centaine d’entre elles vivent en France et en Europe.

Portrait de la coccinelle

Les coccinelles sont de petits coléoptères dont le corps mesure de 1 à 9 mm. De forme arrondie et aux pattes courtes, elles sont marquées de taches ou de points noirs ou blancs selon les espèces. Les variations de couleur sont fréquentes.

Les espèces sont souvent nommées d’après leur nombre de points.

La coccinelle régule les populations de pucerons. image Pug Father

On trouve ainsi des coccinelles à 2, 5, 7, 10, 14, 22 et même 24 points.

Les coccinelles sont la proie d'autres insectes. image Strange Ones

On pense que leurs couleurs vives, très visibles dans la nature, servent à avertir les oiseaux que les coccinelles ne sont pas comestibles. En effet, ceux-ci seraient prévenus que la coccinelle peut exsuder de l’articulation de ses pattes un liquide fétide. Ce liquide jaune orangé ne repousse cependant pas tous les prédateurs.

La coccinelle est solitaire sauf, pour certaines espèces, pendant la période d'hivernation. image Peasap

Beaucoup d’espèces de coccinelles hivernent collectivement en pleine nature ou dans les habitations, et elles émergent pour pondre au printemps. C'est le seul moment où ces insectes manifestent de la sociabilité. Ces colonies peuvent comporter 20 à plus de 100 individus serrés les uns contre les autres.

Les coccinelles ont colonisé tous les continents. image Shikeroku

Il ne faut pas se fier à l’apparence sympathique de cet insecte. Dans leur monde miniature, les coccinelles et leurs larves sont de véritables ogres.

Elles font une grande consommation de pucerons et de cochenilles, insectes qui s’attaquent aux cultures.

Leur appétit ne connaît aucune limite. On estime qu'une coccinelle mange environ 3 000 pucerons au cours de sa courte vie.

La coccinelle possède un solide appétit. image Anderson Mancini

Elles rendent donc de précieux services aux jardiniers.
On élève même certaines d’entre elles pour les relâcher au moment propice sur les végétaux attaqués par les insectes nuisibles.

Ainsi, on lutte efficacement contre les cochenilles de l’oranger. Aphidecta obliterata a été importée en Allemagne et aux Etats-Unis pour lutter contre les chermès (pucerons) du genre Adelges.

Ces coccinelles attaquent une limace. image Jurvetson

La coccinelle à deux points (Adalia bipunctata) présente deux colorations très différentes. La plus commune a les élytres (ailes antérieures) rouges avec deux taches noires; l'autre a les élytres noirs avec sur chacun deux ou trois taches rouges.
Cette coccinelle est très appréciée pour lutter contre les pucerons des cerisiers.

La mortalité des hibernantes est plus élevée chez les sujets noirs. image Keven Law

Une coccinelle vit environ un an. Elle vole mais se débrouille également très bien pour marcher.

La coccinelle à sept point (Coccinella septempunctata) est très commune en Europe. C'est l'espèce la plus connue et la plus abondante. Elle mesure 6 à 8 mm de long. Au printemps, elle pond de petits œufs jaunâtres qu’elle dépose en grappes parmi les pucerons des rosiers ou d’autres plantes.

Coccinelle à sept points. image Gerald Yuvallos

Les larves éclosent quelques jours plus tard. D’abord noires, elles deviennent grises avec des taches jaunes ou rougeâtres.

Après une chasse active aux pucerons, les larves se fixent sous des feuilles et se transforment en nymphes.
L’adulte éclôt une semaine plus tard.

La reproduction de la coccinelle

Chez les insectes à métamorphoses complètes, comme chez la coccinelle, les larves ont un aspect différent de celui des adultes.

Les larves mangent sans arrêt et muent plusieurs fois avant la dernière mue larvaire. Puis, elles cessent de s’alimenter et cherchent un site convenable pour se nymphoser.

Une coccinelle sur une plage. image Yamiq

Chez la nymphe, le tissu larvaire se réorganise pour donner un adulte.

Accouplement : Pendant la période de reproduction, la femelle émet une certaine odeur pour attirer les mâles. Le mâle monte sur la femelle lors de l’accouplement. Le sperme peut être transféré très vite, mais, en restant longtemps, le mâle s'assure de la paternité et évite que d'autres mâles viennent s'accoupler avec cette femelle.

La femelle meurt peu de temps après avoir pondu ses oeufs. image Gilles San Martin

Eclosion de la larve : Les œufs sont pondus en petits paquets sur les feuilles des plantes. La femelle meurt peu de temps après avoir pondu ses oeufs. Cette ponte varie de 3 à 50 oeufs environ. Après une semaine environ, les larves néonates éclosent. La larve a un goût détestable et n'a donc pratiquement aucun prédateur.

La coccinelle vole, marche et est une excellente acrobate. image Wolfpix

Dernier stade larvaire : La larve possède des épines et des verrues sur le corps ainsi que des pattes robustes. Une seule larve de coccinelle peut dévorer des centaines de pucerons durant son stade larvaire.

Une coccinelle vit environ un an. image James Jordan

Nymphose : Au bout de quatre semaines environ, la larve mature se nymphose. Elle se fixe au verso d’une feuille et reste immobile.

Coccinelle du genre Propylaea. image Aussie Gall

Naissance de l’adulte : Au bout d’une semaine environ, la nymphose est achevée. La cuticule se fend et l’adulte mou et pâle émerge.

Les couleurs vives et les points noirs apparaîtront au bout de deux jours.

Mammifères - le Castor -

Publié à 17:02 par acoeuretacris Tags : mammifère castor
Mammifères - le Castor -
 
Il existe un rongeur que ses qualités de bâtisseur distinguent : c’est l’inventif castor. Ce qui rend le castor aussi sympathique à nos yeux, c’est que son comportement est semblable sur de nombreux points au nôtre.
Le castor est le deuxième plus gros rongeur au monde. Aucun animal n’exerce une influence aussi considérable sur son environnement que lui. Le castor s’est adapté à de nombreux habitats. Aujourd’hui, il existe deux espèces : le castor Européen (Castor fiber) et le castor Nord-Américain (Castor canadensis).
 
 
 
Le castor : proche de l’homme 
 
 
Mâle ou femelle, le castor est monogame. Sa structure sociale est constituée de petites cellules familiales, logées dans des huttes ou des terriers. Ces cellules rassemblent le couple et les enfants ainsi que la progéniture de l’année précédente. 
 
 
 
 
Ce castor semble prier. 
 
 
Comme nous, le castor dispose d’un mode de communication très élaboré. Certaines tribus indiennes ont surnommé ce rongeur « les petits frères qui parlent ». 
 

Ce surnom se rapporte au vaste répertoire de sons que ces grands bavards utilisent : cris, soupirs, plaintes, gémissements, murmures … 
 
 
Leur langage est très riche et inclut des émissions d’odeurs, de sons, de claquements produits par la queue ainsi que divers gestes et postures. 
 
 
Pour menacer, le castor feule comme un chat, dos voûté et poil hérissé. L'expression la plus incroyable est celle dite d'exhibition. Un castor, en présence d'un congénère étranger qui viole son domaine, se saisit d'une branche et l'agite au-dessus de la tête comme un gourdin. 
 
 
 
 
Le castor dispose d’un mode de communication très élaboré 
 
 
Autre caractéristique qui le rapproche de l’homme : sa capacité à stocker et à transporter sa nourriture.
Le castor ne se contente pas de stocker mais organise un véritable réseau aquatique de transport entre différents entrepôts et les terriers.
 
 

De plus, ce bâtisseur est capable de construire des barrages monumentaux sur les cours d’eau : jusqu’à trois mètres de haut pour plusieurs centaines de mètres de long. 
 
 
 
 
Un castor transporte les matériaux 
 
 
Ce qui le distingue vraiment des autres mammifères est sa capacité à utiliser son environnement ainsi que les matériaux pour organiser un biotope parfait.
De la même manière que nous construisons nos villes, le castor bâtit et remodèle la nature à sa convenance.
 
 
 
Le castor : le plus gros rongeur d’Europe 
 
Le castor fait partie de l’ordre des rongeurs (rodentia) et de la famille des castoridae (castoridés).
Il peut atteindre jusqu’à 1,20 m (du museau à la queue) pour un poids moyen de 35 kg. Seul le capybara (ou cabiai) qui vit en Amérique du Sud le surpasse avec un poids maximum de 70 kg.
 
 
 
 
 
Le castor est le plus gros rongeur d'Europe. 
 
 
Bien sur, comparé à ses ancêtres, notre castor actuel parait bien petit. Ils avaient la taille d’un ours et pesaient 300 kg. 
 
 
Le castor Européen (Castor fiber) vit principalement dans le nord de la France et en Eurasie où il a été introduit dans de nombreuses régions. 
 

Le castor Nord-Américain (Castor canadensis) vit du Canada aux Etats-Unis. Il a également été introduit en Europe et en Scandinavie. 
 
 
 
 
Castor Nord-Américain . By Sherseydc Steve 
 
 
Les deux espèces de castors font partie du sous-ordre des sciuromorphes qui incluent également les écureuils ou le castor de montagne qui n’a, malgré son nom, aucune parenté avec les castoridés. 
 
 
L’apparition des castors 
 
 
Le genre proprement dit est apparu en Europe au cours du Pliocène c’est-à-dire il y a 3 à 7 millions d’années. D’Eurasie, certains individus migrèrent ensuite en Amérique lorsque ces deux continents étaient encore réunis par un isthme. 
 

Suite à la dérive des continents, le castor nord-américain se différencia. On estime que cette séparation remonte à environ 12 000 ans. 
 

Les deux espèces sont si proches qu’il a fallu une analyse chromosomique pour les différencier. 
 
 
 
 
Crâne de Castor. By Petromyzon 
 
 
Le castor Européen possède 48 chromosomes tandis que le nord-américain n’en a que 40. Le castor canadien est le meilleur bâtisseur et il est également le plus lourd, bien que plus petit. 
 
 
La guerre du castor 
 
Le castor est une figure emblématique de l’époque de la conquête de l’Ouest américain. 
 
 
 
 
Le castor a eu une grande influence sur l'histoire du continent nord-américain. By Mad Paul 
 
 
Ce rongeur a eu une influence considérable sur l’histoire de ce continent. La guerre de 7 ans qui opposa la France aux Anglais entre 1756 et 1763 avait entre autres enjeux, la prise de possession des zones de piégeages de castors. La fourrure de ces animaux était alors très convoitée, notamment pour confectionner les chapeaux portés par les élégantes d’Europe.
Les Français furent battus par les Anglais et perdirent le contrôle du nord de l’Amérique.
 
 
 
Le castor : un excellent nageur 
 
Les pieds sont palmés, la queue plate est couverte d’écailles et le pelage est parfaitement étanche.
L’animal obstrue tous ses orifices quand il plonge.
 
 
 
 
 
Le castor est un excellent nageur 
 
 
Sur la terre ferme, le castor est pataud. Par contre, dans l’eau il se métamorphose. Il peut alors atteindre la vitesse de 7 km/h.
Il peut facilement rester en apnée 5 minutes et peut parcourir sous l’eau 750 m.
 
 
 
 
 
Le castor peut rester en apnée 5 minutes. By dc John 
 
 
Les pieds palmés du castor assurent une colossale force de propulsion. Les pattes postérieures avoisinent 20 cm de large. 
 

Sa queue aplatie est un signe d’adaptation au mode de vie aquatique. Elle fait office de gouvernail. Un réseau sanguin lui confère un rôle d’évacuation de la chaleur interne en été. 
 
 
L’architecte des rivières 
 
 
Le castor édifie et entretient des barrages, creuse des canaux et abat des arbres, tout cela en pleine nuit.
Cette activité a un triple objectif :
 
  • Se protéger des prédateurs 
  • Augmenter la stabilité de l’habitat 
  • Exploiter au maximum les ressources 
 
 
 
Un castor en train de construire un barrage. 
 
 
Si la journée, il dort, par contre, la nuit, il travaille avec acharnement. Tout d’abord, il construit son gîte qui est toujours souterrain.
A cet effet, il creuse avec ses pattes antérieures un terrier dans la berge, avec une entrée sous la surface de l’eau.
Sous les climats plus rudes, il bâtit une véritable petite hutte au-dessus du niveau de l’eau.
 
 
 
 
 
Le castor est un grand architecte. 
 
 
Son terrier est un véritable petit appartement. L’accès au terrier est submergé. Ce tunnel d'environ 10 m de long mène à un plancher où le castor se sèche. Surélevé, on trouve la mezzanine qui fait office de chambre. Elle est douillettement garnie de copeaux de bois et de brindilles.
Une cheminée d’aération pallie l’éventuelle formation de glace hivernale et fait également office de sortie de secours.
 
 
 
 
 
Barrage de castor. By Daily Invention . 
 
 
Près de leur terrier, les castors aménagent, sous l’eau, un grand garde-manger. L’eau fait office de réfrigérateur. L’été, les castors prennent leur repas au réfectoire, une plage voisine aménagée à cet usage. 
 
 
Des barrages monumentaux 
 
 
L’objectif du castor quand il construit un barrage est d’assurer une profondeur d’eau suffisante pour stocker sa nourriture.
De plus, ce barrage permet de maintenir l’entrée de son terrier sous l’eau. La construction est décidée dès que le niveau de l’eau baisse.
 
 
 
 
 
Un barrage de castor en France. By Daniel Paquet 
 
 
A cet effet, il achemine des rondins de bois qu’il plante dans le fond de la rivière. Il y adjoint des branches transversales entrecroisées. L’ensemble est consolidé par de la boue et des matériaux divers.
La moyenne des barrages est de 23 m de long mais en Amérique du Nord, on peut en observer d’une longueur de 700 m, pour plus de 3 m de haut !
 
 
Le castor peut adapter son barrage au sens du courant et le modifier si nécessaire. Il colmate la moindre fuite et si le niveau de l’eau monte, il pratique une ouverture temporaire. 
 
 
Le castor : un vrai bûcheron 
 
 
Ses constructions amènent le castor à débiter du bois en permanence. Pour cela, il utilise ses quatre formidables incisives comme scie. Les incisives inférieures rongent activement. 
 
 
 
 
Arbre scié par un castor. By Crcollins . 
 
 
Comme chez tous les rongeurs, les incisives poussent en permanence. En une demi-heure, un castor peut abattre un arbre au tronc de douze centimètres de diamètre.
Quand l’arbre est gros, il tourne autour comme s’il taillait un énorme crayon.
 
 
Au premier craquement, il se met à l’abri. Parfois, le pauvre bûcheron périt mais c’est assez rare. 
 
 
 
 
Le castor est un vrai bûcheron. By Bernt Rostad 
 
 
Le castor est strictement herbivore. Il se nourrit de plantes aquatiques mais aussi de trembles (peuplier aux feuilles mobiles). Le bois rentre dans son alimentation l'hiver. En effet, lors des hivers rigoureux, nos castors restent au chaud dans leurs huttes ou terriers. Pour se nourrir, ils comptent sur le bois stocké sous l'eau et sur les réserves de graisse de leur queue. 
 
 
La vie sociale du castor 
 
 
La structure sociale est matriarcale. Quand la femelle disparaît, la cellule se dissout. Chaque famille possède son territoire individuel et chaque membre participe aux différents travaux. Chaque cellule familiale délimite son domaine en laissant des traces odorantes. 
 

Les glandes sécrètent une substance appelée « le castoréum » dont l’odeur est acre et musquée.
Les agressions entre familles sont extrêmement rares.
 
 
 
 
 
Une famille de castors. 
 
 
Le castor choisit un partenaire pour la vie entière. La vie de famille est basée sur un faible taux de reproduction : une portée de un à cinq petits pour l’espèce eurasiatique, jusqu’à 8 petits pour l’espèce américaine. 
 
La femelle est dominante dans la vie sociale sauf au moment du rut. L’accouplement s’effectue dans l’eau. La gestation dure 100 à 120 jours. 
 
 
 
 
L’accouplement des castors s’effectue dans l’eau. 
 
 
Le bébé castor pèse 450 à 750 grammes. Il est déjà couvert de poils. Il peut nager au bout de quelques heures seulement. Cependant, son poil n’est pas encore isolant.
Les six premières semaines, les bébés tètent leur mère.
Dès le sevrage qui intervient vers deux à trois mois, tous les membres se relaient pour apporter de la nourriture aux petits.
 
 
Cet environnement hyper protégé explique le faible taux de mortalité. Lors des premières sorties aquatiques, les parents restent à proximité. La queue sert de moyen de transport pour les jeunes. 
 
 
 
 
Le castor choisit un partenaire pour la vie entière 
 
 
L’espérance de vie d’un castor est de 15 à 20 ans. Les jeunes se font dorloter deux ans puis doivent quitter le logis familial. Ils le font d’ailleurs de mauvaise grâce. 
 
 
Le castor et l’homme 
 
 
Après un véritable massacre qui a failli faire disparaître ce merveilleux animal, de nombreux programmes de réhabilitation et de réinsertion ont été mis en place. 
 
 
Aujourd’hui, grâce à la protection dont il est l’objet, on compte environ 600 000 castors au Canada et 200 000 aux Etats-Unis. 
 
 
 
 
Le castor est très habile de ses mains. 
 
 
Les populations ont surtout reculé en Europe à cause de l’activité humaine. A partir du 12e siècle, la chasse intensive a fait disparaître le castor de nombreux pays de l’Ancien Monde. Il ne subsistait au début du 20e siècle que de petites colonies en France, en Allemagne, en Pologne ou en Russie.
On a donc tenté d’introduire l’espèce américaine. Malheureusement, cette espèce se reproduit beaucoup plus vite et a donc colonisé rapidement le biotope de l’espèce locale.
Les deux espèces ne se reproduisent pas entre-elles.
En Finlande, cette introduction a fait disparaître le castor eurasiatique.
 
 
Cependant, on peut dire que grâce à la protection, le castor a encore de beaux jours devant lui. Mais, la pollution risque de devenir son principal ennemi. 
 
 
 
 
La pollution est le principal ennemi du castor. By Keven Law 
 
 
Si le castor est accusé de causer des dommages dans les zones d’arboriculture, il faut rappeler qu’il apporte de nombreux bienfaits à son environnement.
L’édification des barrages, qui relèvent le niveau de l’eau, se répercute sur l’ensemble de la chaîne alimentaire aquatique. La croissance de plancton est favorisée et donc les poissons disposent d’une nourriture abondante.
Enfin, le barrage régule le débit de l’eau. Les crues diminuent d’intensité ce qui est favorable à l’homme.
Grâce aux castors, la végétation environnante est irriguée tout l’été.
 
 
 
Classification 
 
 
Règne: Animalia
Phylum: Chordata
Subphylum: Vertebrata
Classe: Mammalia
Ordre: Rodentia
Sous-ordre: Sciurognathi
Famille: Castoridae
Genre: Castor
Espèces:: Castor canadensis . Castor fiber
 

Mammifères - Le Bongo -

Publié à 16:48 par acoeuretacris Tags : mammifère bongo
Mammifères - Le Bongo -
 
Le bongo (Tragelaphus eurycerus) est l’antilope la plus colorée d’Afrique. Vous ne croiserez pas cet animal dans les savanes africaines mais dans les forêts pluviales.
Parmi les mammifères d’Afrique, le bongo n’est pas le plus connu  et malheureusement, il se fait de plus en plus rare à l’état sauvage.
 
 
 
Portrait du bongo 
 
 
Cette belle antilope possède une robe châtain roux. Les mâles deviennent brun-noir en vieillissant.
De fines rayures verticales blanches ornent les flancs. Mâles et femelles possèdent de longues cornes en forme de lyre.
 
 

Ces cornes peuvent mesurer jusqu’à un mètre de long. 
 
 
 
 
 
Bongo. By piglicker 
 
 
Le dimorphisme sexuel est très accentué et les mâles sont beaucoup plus imposants. Leur poids varie de 240 à 400 kg tandis que les femelles ne dépassent pas 240 kg. 
 
 
Le bongo est d’ailleurs la plus grande antilope africaine avec une hauteur au garrot qui atteint 1,40 m chez les mâles. Mais si le corps est massif, les jambes sont plus courtes que celles des autres antilopes. Cette morphologie permet au bongo de se glisser sans difficulté dans les forêts à l’épaisse canopée.
Pour ne pas empêtrer ses cornes dans la végétation, il les « pose » sur son dos. Il s’en sert également pour casser les plus hautes branches.
 
 
 
 
 
Le bongo est la plus grande antilope africaine. By ltshears 
 
 
Le bongo vit en Afrique occidentale. De petites populations évoluent également dans les montagnes et forêts du Kenya et du Congo. 
 
 
Les bongos apprécient les clairières et les endroits dégagés qui permettent la croissance des buissons, des herbes, des plantes grimpantes et des bambous dont ils se nourrissent. Ils manifestent une préférence pour les feuilles jeunes, riches en glucides et faibles en fibres. 
 
 
Ils n’hésitent pas à s’aventurer dans les zones cultivées pour se régaler de céréales et dans les jardins. 
 
 
Mode de vie 
 
 
Les bongos forment de petits groupes de 5 à 6 individus qui cherchent leur nourriture ensemble mais certains troupeaux peuvent comporter plusieurs dizaines d’individus.
Les mâles ne sont pas très territoriaux et plusieurs mâles peuvent vivre au sein du même troupeau.
 
 
 
 
 
Le bongo est discret et difficile à observer. By Brent and MariLynn 
 
 
  
Ces antilopes sont actives le jour comme la nuit.  La journée, elles restent camouflés dans les buissons et sortent, à la nuit venue, pour s’alimenter. 
 
 
Rapides, elles s’enfuient au moindre bruit suspect et elles sont difficiles à observer et donc à étudier. 
 
 
Reproduction 
 
 
Les femelles sont réceptives toutes les trois semaines environ pour une courte durée d’environ trois jours.
La gestation dure de 282 à 285 jours. La femelle met au monde un seul petit qui pèse environ 19 kg.
 
 
 
 
 
 
Bébé bongo. By ltshears 
 
 
Exceptionnellement, elle peut mettre au monde deux petits dont les poids respectifs seront moins importants. 
 
 
Le bongo et l’homme 
 
 
Le bongo a une influence très positive sur son biotope car il défriche les forêts et favorise la croissance de nombreuses dont dépendent d’autres animaux. 
 
 
Cette antilope est chassée avec des chiens par les populations locales pour sa viande. De plus, la destruction de son habitat et le braconnage ont amené le déclin des populations. 
 
 
 
 
De nombreux bongos vivent en captivité. By Silvain de Munck 
 
 
Des projets de protection des forêts pluviales ainsi que des mesures de protection de l’espèce donnent un petit espoir pour le bongo. 
 
 
Plusieurs associations travaillent pour que l’on puisse réintroduire des individus nés en captivité dans leur environnement naturel. 
 

En effet, la population de bongos maintenue en captivité tend aujourd’hui à surpasser celle qui vit à l’état sauvage. 
 

De nombreux zoos d’Amérique du Nord participent à cette réintroduction progressive. 
 
 
Pour le moment, le bongo est toujours classé comme espèce menacée par l’IUCN. 
 
 
Classification 
 
 
Règne: Animalia
Classe: Mammalia
Ordre: Artiodactyla
Famille: Bovidae
Genre: Tragelaphus
Espèce: Tragelaphus eurycerus
 

Arbres et arbustes - Le Chene -

Publié à 16:02 par acoeuretacris Tags : chene arbres
Arbres et arbustes - Le Chene -


Chêne, Quercusarbre de la famille des Fagacées
(Châtaignier, Chêne, Hêtre)


Étymologie : du latin Quercus, qui proviendrait du celte "kaerquez", "bel arbre" ; son nom grec, drus, est un terme générique pour désigner "l'arbre". Il est aussi appelé aigilops ou phegos (de phagein, manger, allusion au gland).

Le latin robur (attribué en taxinomie au Chêne pédonculé) se traduit "rouvre". C'est un faux ami car le Chêne rouvre n'est pas le Quercus robur ! De "rouvre" découlent les termes catalan "roure" et espagnol "roble" (noms génériques des chênes à feuilles caduques).

Origine : sur les 400 espèces, l'Europe possède le Chêne pédonculé, Quercus pedunculata ou Quercus robur(le gland a un pédoncule), le Chêne rouvre ou chêne sessile, Quercus sessiliflora ou Q. petraea (car le gland n'a pas de pédoncule) ou "drille", le Chêne chevelu, Quercus cerris (ainsi nommé car son gland est pourvu de poils assimilés à des cheveux !), le Chêne chevelu panaché (naturel dans le Doubs et le Jura, espèce décorative de jardin), le Chêne blanc ou tauzin, Quercus pyrenaica ou Quercus toza(dessous des feuilles blanc), le Chêne pubescent ou truffier, Quercus pubescens, le Chêne vert, Quercus ilex ("toujours vert") et le Chêne-liège, Quercus suber (on exploite son écorce), tous deux à feuilles persistantes. Le Chêne kermès est un arbrisseau. Le chêne couvre 39 % de la forêt française.

Il existe d'autres espèces de chenes, d'Amérique et d'Asie.

Chêne pédonculé

Habitat : le Chêne pédonculé est une espèce pionnière, c'est à dire qu'il est prêt à coloniser des terres abandonnées. Dès son jeune âge, il supporte assez mal la concurrence et pour faire du bois de qualité, son houppier doit pouvoir se développer facilement. Il préfère des sols profonds, frais et bien alimentés en eau. Il est très sensible aux sécheresses mais il supporte des excès d'eau temporaires. Le pH doit être proche de la neutralité (5 à 7,5).

Feuille de chêne pédonculé

Le chêne sessile est plus rustique et tolérant. Il peut être planté en futaie dense tout en faisant du bois de haute qualité. Il supporte des conditions plus contraignantes : des sols plus acides, moins profonds, plus secs.

Rusticité :le Chêne pédonculé et le Chêne rouvre sont très rustiques ( ils supportent le froid jusqu'à -23°), tandis que le Chêne vert et le Chêne liège sont moins résistants au froid (zone 7, froid de -17°).

Taille maximale :50 m.

Port (arbre isolé) :houppier large et irrégulier. Les branches basses sont puissantes et leur aspect tortueux est caractéristique en hiver. Son feuillage n'est pas très dense et on aperçoit les branches même en été. Le Chêne rouvre planté serré pousse droit et haut.

Chêne rouvre


Tronc : il peut atteindre 2 m de diamètre chez le chêne pédonculé. Il est robuste et droit.

Racines : les racines du chêne pénètrent profondément dans la terre en pivot, au détriment des racines latérales moins développées.

Écorce : lisse et claire chez l'arbre jeune, elle devient foncé chez l'adulte et se creuse de profonds sillons longitudinaux. Grise chez le chêne pédonculé, marron chez le chêne rouvre ou sessile et le chêne chevelu.

Feuille de chêne rouvre


Les feuillessont caduques (sauf chez le chêne vert et le chêne-liège) et alternes. Elles ont en général une plus grande largeur vers le tiers supérieur du limbe (particularité commune à la feuille de Magnolia caducifolié). Elles ont un bord lobé ou profondément denté (chêne vert, chêne-liège, chêne châtaignier). La fleur mâle est regroupée en chapelets pendants et discrets en avril, en même temps que l'apparition des feuilles , les femelles sont isolées ou réunies en petits en épis dressés. Elle portent 6 à 8 étamines.


Risque de pollenallergisant : moyen.


Son fruit est une akène (le gland), plus ou moins profondément insérée dans une cupule garnie d'écailles parfois épineuses. Il tombe de lui même (quittant sa cupule) quand il est mûr, en septembre. Un chêne adulte en produit 50.000. Le chêne fructifie tard (à 50 ans).


Écorces :

Chene chevelu

Chene rouvre ou sessile

Chene pédonculé

Légendes et traditions :

Rarement touché par la foudre, le chêne était associé à Zeus, dieu du tonnerre dans la mythologie grecque, et Donar, dieu de la foudre des Germains. Le chêne de Dodone servait d'oracle : un prêtre interprétait le bruissement des feuilles au vent. Dans la mythologie romaine, c'est évidemment l'arbre de Jupiter. On tressait ses rameaux en couronnes pour les guerriers valeureux (le képi de général de l'Armée a repris ce concept). Chez les Celtes : les druides récoltaient le gui qui poussait très rarement sur un chêne. Le gui était censé recueillir l'âme et les puissances vivantes de l'arbre. Par respect pour ces puissances, on utilisait une serpe en or. Dans l'astrologie celtique, le chêne est robuste, courageux, fort,... L'église catholique a récupéré ces croyances, édifiant la maison de Dieu à proximité des chênes sacrés (exemple : église d' Allouville-Bellefosse, en Normandie, entre Yvetot et Le Havre).

Littérature :
  1. Le chêne a bien inspiré les poètes, comme Joachim Du Bellay, Anatole France, Lamartine, Victor de Laprade, Jean Moréas, Émile Verhaeren, et de nombreuses Citations. Un Conte du Québec prend le chêne comme héros.
  2. Fablede Jean de La Fontaine : Le Chêne et le Roseau.
  3. Chanson sur le chêne : Le grand chêne de Georges Brassens.
  4. Le Chêne occupe une large place dans l'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers (rédigée entre 1751 et 1772 sous la direction de Diderot).

 

Utilisations : Le bois de chêne est très apprécié des sculpteurs car il est souple à travailler quand il est frais et en vieillissant, le bois durcit, empêchant les vers de s'y loger. Le chêne est le plus dur et le plus durable des bois européens. Il est également très dense et lourd (>1 tonne/m3). Il résiste bien dans l'eau. Cette qualité, alliée à la forme courbe de ses branches, était mise à profit en construction navale. Colbert, qui créa la Navale, entreprit un vaste programme de plantation de Chênes rouvres, par l'ordonnance de 1669. Il en reste de belles forêts (forêt de Bercé, près de Jupilles, dans la Sarthe : Chênes rouvres sur 3.000 ha ; forêt de Tronçais sur 10583 ha, à proximité de Moulins, Nevers, Montluçon et Bourges). C'est aussi un excellent bois pour la charpente, les traverses de chemin de fer, et un bois de chauffage (comme les autres Fagacées). On en fait également des tonneaux du fait de la présence de tanin. Son écorce est utilisée pour tanner le cuir (car elle contient du tanin). Enfin, son gland, riche en amidon, servait à engraisser les porcs ; torréfié, il constituait un substitut de café. Le Chêne pubescent est associé à la truffe qui se développe près de ses racines.

Maladies :

Le Chêne commun (Quercus pedunculata) et le Chêne sessile (Quercus sessiliflora) sont sensibles à l'oïdium (microsphaera alphitoides) qui se traduit par des taches poudreuses blanchâtres apparaissant sous les feuilles, puis un brunissement et pour finir un affaiblissement de la couronne. Un traitement à base de soufre est nécessaire, ou, si la maladie est trop développée appliquez un traitement à base de myclobutanil.

Cadeau pour ma Dany - (Invention)

Publié à 15:12 par acoeuretacris
Cadeau pour ma Dany - (Invention)

 

Je suis super contente pour toi ma Dany

 

 

 

 

Gros gros bisous d'amitié....

Mimi

 

Arbres et arbustes - l'Acacia -

Publié à 14:17 par acoeuretacris Tags : acacia arbres
Arbres et arbustes - l'Acacia -

 

 

Fleurs d'acacia


Acacia est un genre d'arbres et arbustes appartenant à la famille des Fabacées (sous-famille des Mimosoidées). Dans le langage courant les espèces de ce genre prennent, selon les cas, l'appellation d'acacia, cassier, mimosa, mulga ou encore tamarin. Notez qu'en France, on désigne souvent du nom vernaculaire « acacia » un arbre entièrement différent, le robinier de l'espèce Robinia pseudoacacia, souvent dit « Robinier faux-acacia ».


Caractéristiques

 


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Branche d'acacia


On compte plus de 1 500 espèces d'acacias à travers le monde dont près de 1 000 uniquement en Australie. C'est d'ailleurs un acacia ou mimosa, le mimosa doré (Acacia pycnantha) qui est la fleur nationale de l'Australie. Les acacias se rencontrent dans une grande variété de conditions écologiques, allant des zones littorales, aux zones fortement arrosées ou aux régions sub-montagneuses en passant par les zones arides ou sub-arides. C'est cependant dans ces dernières qu'on les rencontre le plus.


Les fleurs sont régulières, généralement petites, groupées en têtes globuleuses ou en épis cylindriques. Selon les espèces les inflorescences peuvent comporter de quelques fleurs à plus d'une centaine. En général, ils fleurissent tout au long de l'année avec une éclosion principale au printemps et une floraison de moindre importance le reste de l'année. Les fleurs sont en général jaunes, bien qu'il existe quelques espèces aux fleurs roses.


Les fruits sont des gousses.

 


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Graines d'acacia


Les feuilles sont composées de nombreuses paires de folioles, mais certaines espèces développent des phyllodes. Quelques-unes, plus rares, n'ont pas de feuilles du tout et possèdent des tiges transformées en cladodes. Leur position verticale assure une protection contre la déshydratation et la trop grande insolation.

 


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Dans les régions semi-arides, les Acacia sont très importants autant d’un point de vue économique qu’écologique. Ce genre fournit de l’ombre aux hommes et aux animaux en plus de procurer (avec ces fruits en gousse) de la nourriture pour les animaux (par exemple, pour les chèvres et les dromadaires, deux espèces animales souvent domestiquées par la population locale). Il est aussi utilisé comme énergie pour les feux et comme matériaux de construction. Cet arbre peut aussi servir à construire des barrières de protection autour des villages et des champs (cela grâce aux épines pointues qui se retrouvent sur les branches de l’Acacia).

De plus, ce genre a aussi une grande importance écologique en étant un foyer pour plusieurs espèces d’oiseaux. Il crée aussi un endroit propice pour que d’autres espèces de plantes viennent s’établir à proximité en fixant l'azote (grâce à un travail de symbiose avec des bactéries) et en enrichissant le sol d’autres nutriments, grâce aux racines qui vont aller les chercher plus en profondeur et les remonter à la surface

 


Utilisation


Beaucoup d'espèces produisent de la gomme. La vraie gomme arabique provient de l'espèce Acacia senegal commune aussi bien dans les régions tropicales d'Afrique de l'Ouest qu'en Afrique de l'Est. En Inde, Acacia arabica produit de la gomme mais de qualité inférieure à la vraie gomme arabique.


Un médicament astringent, appelé catechou, est obtenu en faisant bouillir le bois de l'espèce Acacia catechu puis par évaporation.

Bonjour et bienvenue à tous...

Publié à 08:41 par acoeuretacris Tags : bonjour
Bonjour et bienvenue à tous...

Hors saison

 

Et l’automne s’en vint, sans que l’on y songeât
Effeuillant nos desseins, aux ombres de nos pas.
Peu à peu c’est au froid, que nos deux cœurs à terre
Exilaient nos émois, aux petits jours des guerres.

 

Comme l’espoir se perd, au vent des jours mauvais,
Nous laissions, heure amère, affoler les regrets
Entre dit et non-dit, l’amour mourrait de peur,
Amertume d’ennui, qui traînait son bonheur.

 

Mais il était bien là, étouffé, ignoré,
Sans plus aucune foi, que celle d’espérer.
Il marchait, presque errant, à tous les contretemps,
Se figeant, par instant, aux vies s’entremêlant.

 

Et les yeux se fermaient, brûlés par l'illusoire,
Ne pouvant regarder, l’autre couleur du soir.
Tout était noir ou blanc, aux détours des envies,
Les pastels enchantés, n’éclairaient plus la vie.

 

Et l’hiver approchait. Bien que l’on y pensât,
Les bras restaient fermés, aux frissons de nos doigts.
Des flocons de chagrin, recouvraient les pensées,
Nous rêvions, à demain, frissonnant seul… inquiet.

 

 Aux bourgeons, hors saison, bientôt perlerait l’heure
De rire à l’unisson, d’inhaler les saveurs,
        De tout ces tendres liens qui sont tissés ici,
           Puisqu’au bout du chemin, nous regarde la vie !

 

Lyne C.