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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
Qui sème le vent,
récolte la tempete....
dis le proverbe....
Qui sème l'amitié...
récolte le bonheur....
(ça c'est moi qui le pense...)
merci à vous tous....
alors ce soir, juste quelques citations sur
l'amitié que j'ai trouvées sur le net...
L’amitié fait grandir le bonheur et reculer
la misère,parce qu’elle double nos joies et
divise nos rancoeurs.
***************
Si tu partages la souffrance d’un ami,il souffrira
moins et toi tu ne souffriras pas davantage.
*************
“Reste” est un mot charmant
dans le vocabulaire d’un ami.
************
Il est inexact de dire
que les amis vivent en harmonie.
La vérité est qu’ils vivent en mélodie!
**************
http://robbie-williams.centerblog.net/
Un grand merci d'avoir pensé à moi...
Je suis touchée par tant
de gentillesse...
http://invention.centerblog.net/
Merci ma Dany...
je suis de nouveau émue...
par tant de gentillesse....
ça me touche beaucoup....
c'est vrai que les mots manquent un peu...
mais les sentiments sont là....
gros bisous ma puce....
je suis super contente ma Mumu....
j'espère que ça contribuera
à te redonner encore plus le sourire....
gros bisous de mouaaaaaaaaaaaa !!!
pour toi mon amie....
Remarquable par sa beauté, sa forme et son parfum, la rose est la fleur symbolique la plus employée en Occident. Elle correspond dans l'ensemble à ce qu'est le lotus, en Asie, l'un et l'autre étant très proches du symbole de la roue. L'Aspect le plus général de ce symbolisme floral est celui de la manifestation, issue des eaux primordiales, au-dessus desquelles elle s'élève et s'épanouit. Cet aspect n'est d'ailleurs pas étranger à l'Inde, où la rose cosmique Triparasundarî sert de référence à la beauté de la Mère divine. Elle désigne une perfection achevée, un accomplissement sans défaut. Elle symbolise la coupe de vie, l'âme, le cœur, I'amour. On peut la contempler comme un mandala et la considérer comme un centre mystique.
La rose est, dans l'iconographie Chretienne, soit la coupe qui recueille le sang du Christ, soit la transfiguration des gouttes de ce sang, soit le symbole des plaies Christ. Un symbole rosicrucien figure cinq roses, une au centre et une sur chacun les bras de la Croix. Ces images évoquent soit le Graal, soit la rosée céleste de la Rédemption. Et puisque nous citons Ici Rose-Croix, remarquons que leur emblème place la rose : au centre de la Croix, c'est-à-dire à l'emplacement du cœur du Christ, du Sacré-Cœur. Ce symbole est le même que la Rosa candida de la Divine Comédie ; laquelle ne peut manquer d'évoquer la Rose mystique des litanies chrétiennes, symbole de la Vierge ; le même peut-être aussi que celui du Roman de la Rose. Angelus Silesius fait de la rose limage de l'âme, celle aussi du Christ, dont l'âme reçoit l'empreinte. La rose d'or, autrefois bénie par le Pape le quatrième dimanche de Carême, était un symbole de puissance et d'instruction spirituelles Mais aussi sans doute un symbole de résurrection et d'immortalité. La rosace gothique et la rose des vents marquent le passage, du symbolisme de la rose à celui de la roue.
Il faut enfin noter le cas particulier, en mystique musulmane, d'un Saadi de Chiraz, pour qui le Jardin des Roses est celui de la contemplation : J'Irai cueillir les roses du jardin, mais le parfum du rosier m'a enivré. Langage que la mystique chrétienne ne refuserait en aucune manière, en commentaire du Cantique des Cantiques sur la rose de Saron. La rose, par son rapport avec le sang répandu, paraît souvent être le symbole d'une renaissance mystique :
Sur le champ de bataille où sont tombés de nombreux héros, poussent des rosiers et des églantiers...
Des roses et des anémones sont sorties du sang d'adonis tandis que ce jeune dieu agonisait... Il faut,, dit Mircea Eliade, que la vie humaine se consume complètement pour épuiser toutes les possibilités de création ou de manifestation ; vient-elle à être interrompue brusquement, elle tente de se prolonger sous une autre forme : plante, fleur, fruit. Les cicatrices sont comparées à des roses par Abd Ul Kadir Gilani, qui attribue à ces roses un sens mystique.
Selon F. Portal, la rose et la couleur rose constitueraient un symbole de régénération du fait de la parenté sémantique du latin rosa avec ros, la pluie, la rosée. La rose et sa couleur, dit-il étaient les symboles du premier degré de régénération et d'initiation aux mystères... L'âne d'Apulée recouvre la forme humaine, en mangeant une couronne de roses vermeilles que lui présente le grand prêtre d'Isis. Le rosier, ajoute cet auteur, est l'image du régénéré, comme la rosée est le symbole de la régénération. Et la rose, dans les textes sacrés, accompagne bien souvent le vert, ce qui confirme cette interprétation. Ainsi dans l'ecclésiaste ; J'ai grandi comme les plants de roses de Jéricho, comme un olivier magnifique dans la plaine. L'olivier était consacré à Athéna - la déesse aux yeux pers qui naquit à Rhodes, ile des roses : ce qui suggère les mystères de l'initiation. Et les rosiers étaient consacrés à Aphrodite en même temps qu'à Athéna. La rose était chez les Grecs une fleur blanche, mais lorsque Adonis, protégé d'Aphrodite, fut blessé à mort, la Déesse courut vers lui, se piqua à une épine et le sang colora les roses qui lui étaient consacrées.
C'est ce symbolisme de régénération qui fait que, depuis l'Antiquité, on dépose des roses sur les tombes : les anciens nommaient cette cérémonie rosalia ; tous les ans, au mois de mai, ils offraient aux mânes des défunts des mets de roses. Et Hécate, déesse des Enfers, était parfois représentée la tête ceinte dune guirlande de roses à cinq feuilles. On sait que le nombre cinq" succédant au quatre, nombre d'accomplissement, marque le départ d'un nouveau cycle.
Au septième siècle, selon Bède, le tombeau de Jésus-Christ était peint d'une couleur mélangée de blanc et de rouge. L'on retrouve ces deux éléments composants de la couleur rose, le rouge et le blanc, avec leur valeur symbolique traditionnelle, sur tous les plans, du profane au sacré, dans la différence accordée aux offrandes de roses blanches et de roses rouges, ainsi que dans la différence entre les notions de passion et de pureté et celles d'amour transcendant et de sagesse divine. Aux armes des religieuses, dit le Palais de l'honneur, l'on met une couronne composée de branches de rosier blanc avec ses feuilles, ses roses et ses épines, qui dénote la chasteté qu'elles ont conservée, parmi les épines et les mortifications de la vie.
La rose est devenue un symbole de l'amour et plus encore du don de l'amour, de l'amour pur... La rose comme fleur d'amour remplace le lotus égyptien et le narcisse grec ce ne sont pas les roses frivoles de Catulle... mais les roses celtiques, vivaces et fières, non dépourvues d'épines et lourdes d'un doux symbolisme : celle du Roman de la Rose, dont Guillaume de Lorris el Jean de Meungfont le mystérieux tabernacle du Jardin d'Amour de la Chevalerie, rosa mystica des litanies de la Vierge, roses d'or que les Papes donneront aux princesses méritantes, enfin l'immense fleur symbolique que Béatrice montre à son amant fidèle parvenu au dernier cercle du Paradis, rose et rosace à la fois.
L'Amour paradisiaque sera comparé par Dante au centre de la rose : Au centre d'or de la rose éternelle, qui se dilate et va de degré en degré, et qui exhale un parfum de louange au soleil toujours printanier,
Béatrice m'attira...
Blanche ou rouge, la rose est une des fleurs préférées des alchimistes dont les traités s'intitulent souvent rosiers des philosophes. La rose blanche comme le lis fut liée à la pierre au blanc, but du petit œuvre, tandis que la rose rouge fut associée à la pierre au rouge, but du grand œuvre. La plupart de ces roses ont sept pétales dont chacun évoque un métal ou une opération de l'œuvre. Une rose bleue serait le symbole de l'impossible.
Selon la tradition biblique, le tonnerre est la voix de Yahvé. Il est aussi l'annonce d'une théophanie. Avant de conclure l'Alliance avec Israël et de lui confier le Décalogue, Yahvé fit retentir un grand bruit dans le ciel et sur la terre : Le surlendemain, au lever du jour, il y eut, sur la montagne, des tonnerres, des éclairs, une épaisse nuée, accompagnés d'un puissant son de trompe, et, dans le camp, tout le peuple trembla. Moïse conduisit le peuple hors du camp, à la rencontre de Dieu, et ils se tinrent au bas de la montagne. La montagne du Sinaï était toute fumante, parce que Yahvé y était descendu sous forme de feu. La fumée s'en élevait comme d'une fournaise et toute la montagne tremblait violemment. Il y eut un son de trompe qui allait s'amplifiant. Moïse parlait et Dieu lui répondait par des coups de tonnerre. Yahvé descendit sur la montagne du Sinaï ; au sommet de la montagne, et manda Moïse au sommet de la montagne. Et Moïse monta.
Le tonnerre manifeste la puissance de Yahvé, et spécialement sa justice et son courroux. Il représente la menace divine d'anéantissement ou l'annonce d'une révélation.
Dans la tradition grecque, le tonnerre était rattaché d'abord aux grondements des entrailles de la terre ; sans doute était-ce une réminiscence des séismes des origines. Mais il passa de la terre entre les mains de Zeus, dieu du ciel, lorsque celui-ci eut mutilé et détrôné son père, Cronos, aux pensers fourbes, et délivré ses frères. Ceux-là, dit Hésiode, n'oublièrent pas de reconnaître ses bienfaits : ils lui donnèrent le tonnerre, la foudre fumante et l'éclair qu'auparavant tenait cachés l'énorme Terre et sur lesquels Zeus désormais s'assure pour commander à la fois aux mortels et aux Immortels. Le tonnerre symbolise le commandement suprême, qui est passé de la terre au ciel.
Le dieu du tonnerre, Taranis, est l'équivalent du Jupiter romain, auquel il a été assimilé à l'époque gallo-romaine. Le nom du tonnerre est retrouvé dans les langues néo-celtiques. On peut attribuer à la foudre, dans le domaine celtique, à peu près la même signification qu'au fulgur latin, mais il semble que le tonnerre ait symbolisé surtout un dérèglement de l'ordre cosmique, manifesté par la colère des éléments. Les Gaulois craignaient que le ciel ne leur tombât sur la tête et le serment irlandais fait appel à lui, à la terre et à la mer, comme aux principaux garants. Il existe ainsi une notion de responsabilité humaine directe dans le déchaînement du tonnerre et de la foudre, compris comme un moyen du châtiment infligé aux coupables par le dieu suprême. On ne peut guère expliquer autrement la panique des Celtes, surpris par un violent orage, alors qu'ils venaient de piller le sanctuaire de Delphes.
Selon Mircea Eliade, le tonnerre est l'attribut essentiel des divinités ouraniennes. Il est souvent assimilé à la divinité suprême elle même, à moins qu'il ne soit son fils. Dans le Popol-Vuh, il est la Parole de Dieu parlée, par opposition à la foudre et à l'éclair, qui constituent la parole de Dieu écrite dans le ciel.
Les divinités du tonnerre, maîtresses des pluies, et donc de la végétation, relèvent du cycle symbolique lunaire. Dans nombre de cosmologies, elles sont directement apparentées à la divinité lune. En Australie, le dieu du tonnerre et de l'orage est fréquemment représenté naviguant sur une barque en forme de croissant de lune. On représente aussi souvent le tonnerre sous la forme d'un homme unijambiste, c'est notamment le cas pour les plus hautes civilisations américaines Mayas, Aztèques, Incas, chez les Samoyèdes et en Australie. Le rhombe et le tambour, reproduisant leur voix, sont souvent pour cette raison des instruments de musique sacrés, dont la vue, est interdite aux femmes.
Chez les Aztèques, Tlaloc, dieu des pluies, de l'orage, du tonnerre et de l'éclair, siège à l'Est, pays du renouveau printanier. Il est, avec Huitzilopochtli, le Soleil de Midi, une des deux Grandes Divinités aux-quelles on offre le plus de sacrifices Leurs autels, à l'arrivée des Espagnols, se dressaient côte à côte au sommet de la grande pyramide de Mexico. Chez les Incas du Pérou, Illapa a les mêmes attributions et jouit d'un égal prestige. Il est notamment le maître des saisons. Dans le grand temple de Coricancha, à Cuzco, il vient, par ordre de préséance, immédiatement après la Grande Divinité ouranienne Vira cocha, et les démiurges, père et mère des Incas, Soleil et Lune. On le représente par une constellation, qui est probablement la Grande Ourse : elle Figure un homme tenant une massue dans sa main gauche et une fronde dans sa main droite. Cette fronde est le tonnerre, qu'il lance pour faire tomber la pluie, elle même puisée dans la Voie Lactée, grand fleuve céleste. Dans les iles Caraïbes et sur le pourtour de la mer du même nom, la Grande Ourse était également considérée comme la divinité des tempêtes.
Dans nombre de mythes (Australie, Amérique) tonnerre et éclair sont liés à la Grands-Mères mythique et aux premiers Héros Jumeaux.
L'oiseau mythique, produisant le tonnerre par le battement de ses ailes, est présent dans les mythologies du grand Nord sibérien, comme dans celles du Continent américain, aux mêmes latitudes. Les Samoyèdes se le représentent sous la forme d'un canard sauvage, ou d'un oiseau de fer ; les Youraks sous celle d'une oie ; pour les Téléoutes de l'Altaï, il est un aigle ; pour les Ostiaks de Tremjougan, un oiseau noir semblable à une poule de bruyère. Les Mongols, les Soyotes, et quelques tribus toungouses orientales, telles que les Gold, croient au contraire, comme les Chinois, que le tonnerre est produit par un dragon céleste ; pour les Tourgoutes il est l'œuvre du diable, métamorphosé en chameau volant. L'oiseau du tonnerre est un allié des chamans qu'il guide dans leurs voyages vers les cieux supérieurs. Car, quelle que soit la forme qu'il revête, l'esprit du tonnerre est toujours une divinité ouranienne. L'aigle tonnerre des Téléoutes déjà cité, et qui est devenu, avec l'introduction du christianisme en Asie Centrale, un avatar de saint Élie, habite le douzième ciel. Les divinités ouraniennes sont de vieux dieux et le maître du tonnerre, quand il prend forme humaine, ne fait pas exception à cette règle, parmi les peuples d'Asie Centrale. On le représente alors comme un vieillard, généralement ailé et couvert de plumes (traditions des Ostiaks de Demianka et des Bouriates). Ce vieillard est originellement un terrien sans doute un ancien chaman qui a un jour découvert le chemin du ciel, et y est resté. Dans une légende des Bouriates, il serait devenu un auxiliaire du vieux et gris dieu du ciel, ayant des fonctions d'exécuteur de justice. En même temps qu'il émet le bruit du tonnerre, il lance l'éclair sur les voleurs.
Les maîtres du tonnerre ont de nombreux forgerons à leur service (soixante dix sept, selon la croyance bouriate) pour leur forger leurs flèches. Une subtile distinction, toujours d'origine bouriate, veut que le tonnerre abatte les arbres avec ses flèches, mais qu'il tue les êtres vivants avec le feu. Cette fonction de justicier, accordée au tonnerre, se retrouve parmi de nombreux peuples asiatiques, d'origine et de culture très différenciées, tels que les Yakoutes Fortement influencés par la culture russe et les Gold de la Sibérie extrême orientale. Pour tous ces peuples, l'esprit du tonnerre pourfend les mauvais esprits.
Théodore Géricault (1791-1824)
Les trois crânes
Le crâne, siège de la pensée, et donc du commandement suprême, est le chef des quatre centres, par lesquels les Bambara résument leur représentation macrocosmique de l'Homme ; les trois autres centres étant situés à la base du sternum, au nombril et au sexe. Sur les autels de la société initiatique Korê, quatre poteries, pleines d'eau céleste, recueillie à la première et à la dernière pluie de l'année, figurent ces quatre points ; la poterie centrale, représentant le crâne, contient quatre pierres de tonnerre qui matérialisent le feu céleste, expression de l'esprit et de l'intelligence de Dieu, et son avatar microcosmique, le cerveau humain, forme de l'œuf cosmique et comme lui matrice de la connaissance.
Dans de nombreuses légendes européennes et asiatiques, le crâne humain est considéré comme un homologue de la voûte céleste. Ainsi dans le Grimnismâl islandais, le crâne du géant Ymir devient à sa mort la voûte du ciel ; de même, selon le Rig-Veda, la voûte céleste est-elle formée du crâne de l'être primordial établit justement un parallèle entre la valorisation de la verticalité sur les plans du macrocosme social (les archétypes monarchiques), du macrocosme naturel (sacralisation des montagnes et du ciel), et du macrocosme humain ; ce qui explique aussi bien les innombrables formes du culte des crânes (crânes des ancêtres ou crânes trophées) que les analogies cosmogénétiques, ci-dessus mentionnées. De la même loi d'analogie entre le microcosme humain et le macrocosme naturel procèdent les assimilations des yeux aux luminaires célestes et du cerveau aux nuages du ciel.
Le culte du crâne n'est pas limité à l'espèce humaine. Parmi les peuples de chasseurs, les trophées animaux jouent un rôle rituel important, qui est lié à la fois à l'affirmation de la supériorité humaine, attestée par la présence au village d'un crâne de grand gibier, et au souci de préservation de la vie : le crâne est en effet le sommet du squelette, lequel constitue ce qu'il y a d'impérissable dans le corps, donc une âme. On s'approprie ainsi son énergie vitale.
Tite-Live, 23, 24, raconte que les Gaulois cisalpins qui, en 216 av. J.-C., avaient surpris et détruit dans une embuscade l'armée du consul romain Postumius, emportèrent les dépouilles et la tête coupée de ce magistrat en grande pompe. Son crâne, orné d'un cercle d'or, leur servit de vase sacré pour offrir des libations dans les fêtes. Ce fut aussi la coupe des pontifes et des prêtres du temple et, aux yeux des Gaulois, la proie ne fut pas moindre que la victoire. Le symbolisme du crâne rejoint celui de la tête, considérée comme trophée guerrier, et celui de la coupe. Il faut mentionner aussi les crânes des sanctuaires celtiques du sud de la Gaule : Entremont, la Roquepertuse et Glanum (Saint-Rémy-de-Provence), qui étaient accrochés à des entailles céphaliformes. Une salle des crânes existait à Entremont. Avec sa situation au sommet de la tête, sa forme de coupole, sa fonction de centre spirituel, le crâne est souvent comparé au ciel du corps humain. Il est considéré comme le siège de la force vitale du corps et de l'esprit... En tranchant la tête du cadavre... en conservant le crâne par-devers lui... le Primitif a atteint plusieurs buts : d'abord celui de posséder le souvenir le plus direct, le plus personnel du défunt, puis celui de s'approprier sa force vitale et ses effets bienfaisants pour le survivant. En accumulant les crânes, ce soutien spirituel prend de l'ampleur... De là, ces monticules de crânes découverts lors de certaines fouilles. De là aussi, l'utilisation du crâne, réceptacle de la vie à son haut niveau par les alchimistes dans leurs opérations de transmutation.
Dans la franc-maçonnerie, il symbolise le cycle initiatique : la mort corporelle prélude de la renaissance à un niveau de vie supérieur et condition du règne de l'esprit. Le symbole de la mort physique, le crâne, est l'analogue de la putréfaction alchimique, comme le tombeau est celui de l'athanor : l'homme nouveau sort du creuset où le vieil homme s'anéantit pour se transformer. Le crâne est souvent représenté entre deux tibias croisés en X, formant une croix de saint André, symbole de l'écartèlement de la nature sous l'influence prédominante de l'esprit et, en conséquence, symbole de perfection spirituelle.
Yéti, Sasquatch ou Bigfoot
Dans tous les massifs montagneux du monde courent des histoires de créatures inconnues mi-homme, mi-singe.
Dans l’Himalaya, on l’appelle le yéti. Mais, dans le reste de l’Asie, on désigne cette créature sous le nom de méti, shookpa, migo ou kang-mi.
C’est dans le Caucase, que la créature baptisée almasty, a été la mieux étudiée.
Mais qu’il s’agisse du barmanu du Pakistan, du sasquatch des Rocheuses ou du bigfoot du Nord-Ouest américain, toutes ont d’étranges points communs.
Il ne s’agit pas à travers ce dossier de répertorier tous les témoignages existants mais d’analyser les maigres preuves dont disposent les scientifiques.
Les petits hommes sauvages d’Asie
Le 23 mai 1957, Wang Congmer, une bergère, découvre un animal étrange près du village de Zhuanxian, en Chine.
Elle prévient aussitôt les villageois qui traquent la bête et la tuent.
La créature va dont pouvoir être autopsiée.
D’après les témoins, la créature est décrite comme « humanoïde ». Elle possède des ongles et une toison épaisse lui recouvre le corps.
Des pousses de bambou et d’herbe ont été retrouvées dans son estomac. Cette créature n’est pas bipède ce qui exclu l’homme sauvage.
Un pied et une main ont été conservés ce qui permet d’argumenter sur des preuves indiscutables.
Un biologiste chinois, Zhou Guoxing, a fait un rapport :
Les échantillons ont été passés au rayon X. Il s’agit probablement d’un jeune individu.
Conclusions de l’autopsie :
Les laboratoires de Shanghai ont aidé le biologiste à analyser la microstructure des poils, le groupe sanguin et les empreintes digitales.
Il ressort de cet examen que la créature d’un mètre de haut, debout, pour un poids de 20 kg, n’est pas un homme mais une variété inconnue de macaque.
C’est cette petite créature que l’on a baptisé « petit homme sauvage » dans toute la région.
Cette découverte résoud l’énigme des petits hommes sauvages d’Asie mais pas celle des autres créatures.
Portrait robot de l’homme sauvage
Plusieurs scientifiques se sont intéressés à cet « hominidé » mystérieux. Si l’on recoupe les témoignages recueillis par les chercheurs, se dessine un portrait-robot :
Sur 100 témoignages, 7 sont indiscutables, 25 sont des canulars et les autres vont du « confus » au « peu probable ».
Prises faites avec une caméra en 1967 par Roger Patterson et Bob Gimlin. Ce film ne serait pas un canular. Ils ont également réalisé des moulages d'empreintes
Le bigfoot ou le sasquatch ressemble beaucoup à l’almasty. Sa corpulence est toutefois plus importante.
L’hypothèse du gigantopithèque
Concernant le sasquatch ou le bigfoot, certains experts pensent qu’il s’agit du gigantopithèque.
Ce primate immense est en quelque sorte le King Kong de la préhistoire. Il pesait entre 300 kg et 400 kg pour 3 mètres de haut environ.
On ne le connaît que grâce aux fragments de mâchoires et aux nombreuses dents retrouvées. C’était un animal terrestre et végétarien.
Il a survécu très certainement jusqu’au Pléistocène, il y a environ un million d’années, peut-être même jusqu’à une époque plus récente.
Les fossiles ont été retrouvés en Asie uniquement (Chine, Inde et Pakistan).
Illustration d'un gigantopithèque
Ce primate est beaucoup trop grand et trop lourd. De plus, aucun fossile n’a été retrouvé en Amérique du Nord.
La taille des créatures observées ne dépasse pas 2 mètres. La longueur des pieds dépasse 30 cm. Il ne peut donc s’agir d’un homme mais plutôt d’un grand singe.
Peut-être mais certainement pas le gigantopithèque.
L’homme de Neandertal a-t-il survécu ?
Heuvelmans était persuadé que l’homme sauvage d’Asie était un néandertalien. Voici une synthèse de ses théories :
Le yéti des Sherpas du Népal n’est pas un hominidé mais une espèce inconnue de singe anthropoïde, un Pongidé
Le grand yéti du Tibet et de Chine est un gigantopithèque
Autant préciser que ces hypothèses n’ont pas fait l’unanimité.
Pour le cryptozoologue russe, Porchnev, l’Asie centrale est hantée par des néandertaliens.
Gros plan sur la seule photo que l'on ait, prise par Patterson. Mais, ce film
est-il authentique ?
Certains experts acceptent l’idée de la survie contemporaine d’une population d’humanoïdes reliques ».
Mais la référence à l’homme de Neandertal rassemble peu de votes. Il y a plusieurs raisons à ce rejet.
On sait que les néandertaliens vivaient en sociétés organisées. Ils utilisaient des outils et des armes rudimentaires.
Ils possédaient très probablement un langage articulé. Le néandertalien mesurait environ 1,60 m pour un poids de 70 kg. Il était vêtu de fourrure. On ne connaît pas sa pilosité. Cependant, cet homme préhistorique n’a rien de bestial et enterre ses morts.
Beaucoup trop d’éléments ne cadrent pas. Cette description de notre ancêtre enterre définitivement l’hypothèse néandertalienne que ce soit dans le Caucase, en Amérique du Nord ou au Pakistan.
Le problème est que les experts sont incapables de dire à qui ou à quoi correspondent les moulages d’empreintes.
Tout ce que l’on peut en dire est qu’elles ne ressemblent pas à celles d’hommes primitifs.
Un piolet donne l'échelle de cette empreinte découverte sur le mont Everest
L’hypothèse du primate
Les créatures observées hantent toutes des régions inaccessibles au climat très rigoureux. Or, parmi les singes, seules certaines petites espèces fréquentent des milieux très froids.
Tous les grands singes habitent des régions au climat tropical. Le gigantopithèque vivait lui aussi dans un milieu tempéré.
De plus, les gros orteils des pieds des singes sont nettement séparés. Leurs doigts sont longs.
Les empreintes ne correspondent pas du tout à celles de singes, grands ou petits.
Moulage fait par Patterson en 1967
Pour beaucoup d’empreintes, il n’y a pas de gros orteil opposable et la créature marche debout.
Comme l’a souligne Yves Coppens, il peut s’agir d’une population qui ne grimpe plus aux arbres et n’a donc plus besoin de gros orteil opposable.
Il faudrait également qu’au cours de son évolution, ce grand « primate » se soit adapté au froid.
Supposons que l’on soit dans le vrai, de quel singe s’agit-il ?
Le sasquatch nord-américain a été étiqueté gigantopithèque mais l’on a vu que c’était très peu vraisemblable.
En Asie, il semble que plusieurs créatures cohabitent. L’almasty fait près de 2 mètres alors que le barami est plus petit.
Le yéti sème la confusion avec des empreintes de taille variable.
Il est donc à peu près certain qu’il ne s’agit pas d’une seule espèce de primate mais de plusieurs.
Empreintes relevées dans l'Himalaya. Le paquet de cigarettes donne la taille relative
En fait, aucune des hypothèses avancées à ce jour n’est convaincante. Parmi toutes les théories dont certaines complètement farfelues, une seule colle à l’ensemble des éléments.
Les différentes créatures seraient des primates inconnus, de taille variable, qui se seraient adaptés au froid.
Dans un environnement non forestier, ils seraient devenu peu à peu bipèdes et auraient donc perdu leur gros orteil opposable.
Bien sûr, en l’absence d’une créature vivante ou morte, il est impossible d’affirmer que cette théorie est fiable à 100%. Elle a en tout cas le mérite de pouvoir s’appliquer aussi bien au yéti, au sasquatch qu’à l’almasty.
Le pont d'Overtoun où les chiens se suicident
Nous sommes au manoir Overtoun House dont le domaine est situé sur une colline surplombant la rivière Clyde, a l'est de l'écosse.
À quelques mètres de là, le Overtoun Bridge, un pont construit à la fin du dix neuvième siècle, qui sera surnommé 'The Dog Suicide Bridge' à cause de son incroyable histoire.
Sur ce pont écossais l'air y est paisibles et le paysage idyllique, pourtant, les habitants de la région n'osent plus y promener leurs chiens et craignent les lieux.
Des rumeurs courent et elles prétendent que le pont de Overtoun serait hanté.
Depuis les années 1950 ou 60, de nombreuses personnes déclarent que leurs chiens ont un comportement bizarre et inhabituel en traversant ce pont.
Plus fou, certains se jettent dans le vide, a plus de quinze mètres hauteur sans aucune raison, laissant leurs propriétaire incrédule face à la mort subite de leurs compagnons.
Donna Cooper, déclare que son chien s'est arrêté à un moment, a mis ses pattes au-dessus du pont et a sauté dans le vide.
Fiona Craig, déclare que son compagnon à quatre pattes a courus vers le pont et a sauté.
Ken Low explique qu'il regardait la chute d'eau en bas du pont, quand son chien âgé de six ans s'est tout à coup jeté du parapet.
Les témoignages s'amoncellent et il n'y a pas la moindre explication sur ces morts mystérieuses.
Plus de 50 chiens y auraient trouvés la mort, toujours de la même manière et toujours au même endroit, sur le côté droit du pont, sans aucune explication.
Comme si quelque chose les avait attirés ou les effrayés.
Fait étrange, certains des chiens auraient survécu et se seraient jetés du pont une nouvelle fois.
La population est terrorisée par les lieux et le mystère qui entoure ces morts canines inexpliqués ne tarde pas à être allègrement médiatisé par la presse et la radio.
On parle du pont d'Overtoun comme du pont ou les chiens viennent pour se suicider.
Le vétérinaire comportemental, Kendel shepherd, pense que les chiens n'ont pas conscience de la différence entre maintenant et le futur ou aujourd'hui et demain.
Pour elle il est donc improbable que des chiens puissent savoir que quelque chose est mauvais pour eux et que la seule solution serait de mourir, donc de se suicider.
Le docteur Ruper Sheldrake, biologiste, indique que les chiens sont capables de détecter des choses que nous ne pouvons pas détecter.
Il est démontré que les chiens peuvent répondre à des sons que nous ne pouvons pas percevoir, serait-ce un indice menant à une explication ?
Des spécialistes en acoustique sont venus sur le site pour étudier le lieu, mais ils n'ont rien décelé d'anormal.
Des comportementalistes ont alors évoqué la présence de souris, d'écureuils ou de visons qui dégageraient de la rivière une odeur particulièrement attirante en combinaison avec les solides murs de la passerelle.
Mais étrangement ce phénomène n'aurait pas de précédent et serait une exclusivité du pont d'Overtoun Bridge.
Avant que le pont n'existe, la mythologie Celte évoque ce lieu comme une brèche entre le monde terrestre et celui de l'au-delà.
Pour certains habitants de la région, les lieux seraient maléfiques.
Aujourd'hui encore le mystère règne toujours sur l'étrange pont de Overtoun, 'The Dog Suicide Bridge'.
http://www.youtube.com/watch?v=_ULSBSmo4j0