Fromages - Classification -

Publié à 15:33 par acoeuretacris Tags : Fromage classification
Fromages - Classification -

Trois éléments distinctifs entrent en ligne de compte lorsqu’il s’agit de classifier les différents types de fromages par famille.

C’est en identifiant le type de croûte du fromage – croûte fleurie, croûte lavée ou croûte artificielle – puis le taux d’humidité et le taux de matières grasses du fromage.

Le type de croûte

Il existe trois types de croûte; la croûte fleurie, la croûte lavée et la croûte artificielle. La croûte joue un rôle dans la classification des fromages et permet de déterminer la durée de conservation du fromage, ses arômes et sa puissance. Les croûtes mixtes et morgées sont des croûtes évolutives, c’est-à-dire qu’elles subiront des changements de couleur, d’odeur et de saveur selon le temps d’affinage.

La croûte fleurie
Il s’agit d’une croûte ensemencée de pénicillium candidum en surface, qui recouvre la pâte d’un fin duvet blanc appelé « fleur ». Avec l’âge, la croûte brunit et peut être ou non consommée. La croûte contient une saveur qui distingue chaque type de pâte molle.

 



La croûte lavée
Habituellement, cette croûte est lavée avec de l’eau, du vin, de la bière, une solution d’eau salée ou encore en saumure avec la bactérie du rouge linnens. La croûte comestible est généralement humide au toucher et présente une odeur forte.

 



La croûte artificielle
Elle peut être composée de produits organiques comme les fines herbes ou non organiques comme la paraffine, la cire, des cendres de bois ou encore peinte avec un colorant alimentaire.



Le taux d'humidité

Le taux d’humidité permet de savoir à quelle famille appartient un fromage et quelle est la meilleure façon de le conserver et de l’utiliser. Les taux d’humidité des fromages varient de moins de 35 % à plus de 60 %. Les fromages ayant le taux d’humidité le plus élevé sont les fromages frais, comme le fromage cottage, et ceux ayant le taux le plus bas sont les fromages à pâte dure comme le Parmesan.

Le tableau suivant permet de différencier les familles selon leur taux d’humidité :


Pâte fraîche Plus de 60 % d’humidité
Pâte molle 50 % à 60 % d’humidité
Pâte demi-ferme 45 % à 50 % d’humidité
Pâte ferme 35 % à 45 % d’humidité
Pâte dure Moins de 35 % d’humidité

Les matières grasses (m.g.)

Les matières grasses jouent un rôle majeur dans la texture, le goût et l’utilisation culinaire des fromages. Sur le plan gustatif, les matières grasses déterminent l’intensité de la saveur. Plus le taux de matières grasses est élevé, plus la saveur est discrète.

Fromages - Petite histoire -

Publié à 15:21 par acoeuretacris Tags : fromage histoire
Fromages - Petite histoire -

 

Les origines du fromage en Europe

Dans l’histoire de l’humanité, le fromage est apparu en même temps que l’élevage, à l’époque néolithique, c’est-à-dire 7 000 ans avant Jésus-Christ. Des outres, des sacs faits de l’estomac de certains animaux, étaient alors utilisées pour transporter le lait. Un nomade de l’époque constata que le lait s’était transformé en une substance à moitié solide. Curieux et affamé, il goûta à son « lait » pour découvrir que cette substance avait une certaine saveur. Ce mode de transformation du lait devint un secret de fabrication bien gardé. Par exemple, dans l’ancienne Égypte, seuls les prêtres détenaient ce secret.

Le mot « fromage » vient du nom du moule pour faire le fromage. À l'origine, on faisait cailler le lait dans des formes percées de trous pour qu'il s'y égoutte. Ces faisselles se nommaient forma en latin tandis que le nom grec formos désignait les récipients d'osier dans lesquels on déposait le caillé. Au 13e siècle, forma devient formage, puis, au 15e siècle, apparaît enfin le terme « fromage ». D’ailleurs, encore aujourd’hui, si vous achetez du provolone ou du Parmiggiano en Italie, c’est du formaggio que le maître fromager vous vendra !

 



Chez les Romains et les Grecs, le fromage était considéré comme un produit de luxe accessible exclusivement aux riches. Les fromages étaient considérés comme un produit de base de leur alimentation et comme un ingrédient à utiliser dans les plats salés ou sucrés. À l’époque de l’empire romain, la fabrication du fromage était assez perfectionnée pour qu’on compte au moins de treize variétés de fromages. Ce sont d’ailleurs les Romains qui ont inventé le pressoir afin de perfectionner la technique de l’égouttage du caillé, technique qu’ils exportèrent jusqu’en Grande-Bretagne.

C’est au Moyen-Âge que les moines d’Europe inventent les techniques d’affinage. Ceux-ci fabriquaient des fromages aux saveurs plus douces. Dans le Jura et les Alpes, certaines communautés de paysans montagnards s’affranchissaient et se regroupaient en « fruitières », leur permettant de confectionner de gros fromages. En 732, plusieurs régions ont donné leur nom à des fromages qui sont encore commercialisés aujourd’hui comme, entre autres, le Poitou, la Vallée de Munster, la ville italienne de Gorgonzola et la région de Maroilles.

En 1217, Blanche de Navarre fait parvenir deux cents fromages de Brie à Philippe Auguste pour qu’il puisse les offrir en cadeau aux dames de sa cour car déjà, on apprécie les vertus nutritives du fromage !

Au 13e siècle, la première coopérative fromagère naquit à Déservilliers en France lorsque des paysannes, cherchant des sources de revenus, trouvent ce moyen de tirer profit de la production du lait.

Au 16e siècle, la reine Élisabeth I faisait officiellement la promotion du Cheshire que l’on fabriquait depuis déjà depuis trois siècles.

L’industrie du fromage à pâte fraîche fut lancée en France vers 1850 par Charles Gervais après sa visite chez une fermière, dame Héroult, qui fabriquait du fromage frais. Il est à l’origine de la fabrication des « petits suisses », technique d’égouttage par couches effectuée par la pression des sacs de toile contenant le caillé les uns sur les autres pour obtenir un caillé plus ou moins pressé.

 



C’est au 19e siècle que la pasteurisation fût découverte. Louis Pasteur, chimiste et biologiste, a démontré par ses études l’influence de la chaleur sur la destruction plus ou moins complète des bactéries pathogènes. Ce progrès technologique est devenu un procédé industriel.

En 1921, c’est la création de la « Vache qui rit » et, vers 1950, apparaît le Bleu de Bresse. En 1956, le Caprice des Dieux fait son apparition dans l’industrie fromagère.

Au 20e siècle, on voit apparaître sur le marché européen de nouveaux fromages industriels. En 1968, c’est en France que l’on diffuse la première publicité télévisée pour un fromage : le Boursin.

La tradition fromagère au Canada

Selon les historiens, la fabrication du fromage au Canada remonte à l’époque où Samuel de Champlain arriva en Nouvelle-France avec un troupeau de bovins. À cette époque, certains fromages étaient déjà fabriqués dans les fermes selon les procédés originaires des régions de France.

Le Canada a hérité des traditions fromagères des deux peuples qui l’ont colonisé. Les Français ont apporté les méthodes de fabrication des fromages affinés à pâte molle tandis que les Anglais fabriquaient des fromages fermes.

Le Canada fut l’un des premiers pays à appliquer les techniques de pasteurisation. Il a également été le premier à introduire des législations sur les critères de propreté et d’hygiène pour la cueillette du lait et la fabrication des fromages. Les découvertes sur les propriétés nutritives du fromage, la génétique des bovins et la réfrigération du lait, introduites en 1890, ont joué un rôle important dans l’évolution de la qualité des fromages canadiens. Il en existe aujourd’hui plus de 150 variétés.

 



Selon Statistiques Canada, la première fromagerie commerciale canadienne baptisée The Pioneer a été construite en 1864 à Norwhich en Ontario par un américain, Harvey Farrington.

Le Canada est l’un des plus importants exportateurs de Cheddar. Une grande partie de cette production est envoyée vers le Royaume-Uni, qui est l’un des plus grands consommateurs de Cheddar au monde. L’exportation des fromages canadiens débute dès le 19e siècle.

La compétence des fromagers canadiens est reconnue à travers le monde. En 1986, un Cheddar fabriqué par Ault Foods Ltd., en Ontario, remporte le titre enviable de « meilleur fromage au monde » au concours du World International Cheese Competition.

Certains moines au Canada fabriquent d’excellents fromages; les trappistes du Manitoba et les bénédictins de Saint-Benoît-du-Lac au Québec sont particulièrement reconnus.

Selon Statistique Canada, les fromages « de spécialité » englobent tous les fromages de fabrication industrielle ou artisanale autres que le Cheddar, le cottage et le fromage fondu. Il n’existe toutefois pas encore de législation définissant le fromage artisanal ou fermier.

La tradition fromagère au Québec

Dès la fin du 17e siècle, les habitants de l’Île d’Orléans fabriquent un fromage raffiné. En 1865, la première fromagerie québécoise s’installe à Dunham.

La première fromagerie école d’Amérique du Nord s’installe au Québec, à Saint-Denis-de-Kamouraska, en 1881. Monsieur Edouard-André Barnard transforme sa grange en école pour améliorer les techniques de production et de cueillette de lait.

En 1885, la famille Perron inaugura sa fromagerie à Saint-Prime qui, depuis lors, ne cesse de fabriquer son fameux Cheddar qui est, lui aussi, exporté en Angleterre.

En 1893 s’ouvre l’école de laiterie de Saint-Hyacinthe qui a pour but d’améliorer les techniques de fabrication comme la centrifugation, la pasteurisation, le caillage et le découpage du caillé. C’est également à cette école que l’on pousse les recherches en bactériologie, en nutrition et en chimie. Ainsi, l’école de laiterie de Saint-Hyacinthe et celle de la Trappe d’Oka allaient enfin pouvoir soutenir et encadrer la multitude de petites fromageries qui naissaient dans les villages.

Au cours de cette même année, le frère Marie-Alphonse Juin de la Trappe d’Oka produit un fromage qui découle de la tradition française du Port-Salut. Il fut baptisé le fromage Oka et remporta le premier prix à l’Exposition de Montréal puis, l’année suivante, celui de l’Exposition de Québec. L’affinage de l’Oka se faisait sur des planches de cyprès provenant exclusivement de la Caroline du Sud. Très durable, ce bois a l’avantage d’absorber le surplus d’humidité contenu dans le fromage pour le lui retransmettre au besoin. Pendant trois-quarts de siècle, les moines de l’abbaye cistercienne d’Oka continueront d’assurer la fabrication de leur célèbre fromage jusqu’à ce que celle-ci soit confiée à une entreprise commerciale.

 



C’est vers 1910 que les fromagers canadiens tentent l’expérience de fabriquer le camembert et la feta. En 1943 la fromagerie de L’abbaye Saint-Benoît introduit un bleu unique au Québec : le Bleu l’Ermite.

Lors du prestigieux World International Cheese Competition de 1972, un Cheddar et un brick fabriqués au Québec remportent respectivement le premier et le troisième prix. Au même concours en 1976, le brick de la Coopérative agricole de Granby rafle les honneurs.

Les fromagers artisans du Québec participent depuis quelques années à diverses initiatives promotionnelles, dont le Festival des fromages de Warwick, lancé en 1995, et la Route gourmande des fromages fins du Québec, conçue en 1998. Créée conjointement avec le Conseil de l’industrie laitière du Québec (CILQ) et l’Association laitière de la chèvre du Québec (ALCQ), la Route gourmande incite les amateurs à sillonner la province à la découverte des fromages du terroir.

Au Québec, plus de deux milliards de litres de lait sont transformés en fromages chaque année. Ce nombre correspond à près de 55 % de la production totale canadienne et à près de 75 % des fromages fins au pays. Alors qu’il n’y avait que 39 établissements de transformation privés en 1987, on en compte aujourd’hui XX, dont XX fabriques artisanales. Trouver statistiques actuelles…

L’arrivée du Migneron a marqué une première sur le marché québécois. Il s’agit en effet d’un fromage fabriqué à l’échelle d’une région, celle de Charlevoix. Le lait utilisé pour sa fabrication provient de six troupeaux de vaches laitières ayant toutes la même alimentation. Fait de lait pasteurisé, ce fromage onctueux à pâte demi-ferme et à croûte lavée est vieilli pendant 45 jours. Il a un léger goût de noisette en plus de fondre de façon onctueuse.

L’industrie des fromages fins du Québec a maintenu depuis une progression fulgurante et offre aujourd’hui aux amateurs une variété impressionnante de produits faits de lait de vache, de chèvre ou de brebis. Les qualités gustatives et la personnalité distincte de chacun de ces fromages provenant de diverses régions québécoises contribuent à mettre en valeur l’expertise et le savoir-faire de nos fromagers artisanaux.

histoire du pain - pains belges- le pistolet -

Publié à 15:04 par acoeuretacris Tags : pain pistolet
histoire du pain - pains belges- le pistolet -

Pistolets bruxellois, photographiés dans une boulangerie bruxelloise

 

 

Le pistolet est un petit pain bruxellois, au lait, rond, fendu d'un léger sillon ; on nomme aussi «pistolet» des petits pains ronds, ou allongés, dans d'autres régions de la Belgique.

 

Les auteurs ne s'accordent pas sur l'origine de ce mot.

«L'origine du mot provient du latin pistor signifiant meunier, qui par glissement sémantique au Moyen-Âge est venu à désigner le boulanger. Le diminutif pistolet est par conséquent le produit du boulanger.».

«Ce sont des petits pains. Leur nom vient de ce que ces petits pains, frappés d'une taxation abusive au XVIIe siècle, coutaient presque une pistole à Bruxelles. Ils furent par conséquent surnommés pistooltje, «pistolet»».

Il est cependant certain que «pistolet» a désigné la monnaie, hormis l'arme : En 1551, le pistolet est une «petite pièce de monnaie» . «Pistolet en oultre est nommé l'escu au coing d'Espagne et d'Italie, Italicus ac Hispanicus aureus nummus

Et Émile Littré précise que «Le pistolet étant une petite arme, le demi-écu d'or fut dit, par plaisanterie, pistolet, comme étant un diminutif de l'écu. C'est par assimilation de forme qu'on appelle à Bruxelles un petit pain un pistolet (…)».

Selon Maurice Piron, le point commun entre l'arme, la monnaie et le pain est le concept de petitesse.

 

Consommation

 

Habituellement garni de beurre et confiture au petit déjeuner du dimanche matin, le pistolet a remplacé pour énormément la tartine qu'on emporte avec soi pour le repas de midi. Dans ce cas, on le garnit – ou on le fait garnir par le boucher – de beurre, fromage, charcuterie (pâté crème, boudin, saucisson), américain (viande de bœuf hachée crue et assaisonnée) ou hachis de porc. Cette dernière garniture tend à disparaitre car la population est mieux informée du danger que représente le ténia potentiellement présent dans la viande de porc que de celui qui peut être présent dans celle de bœuf.

 

Ce «pistolet fourré» est l'équivalent du sandwich, du ou du «pain français» (baguette) garni.

 

 

caractéristiques

 

Le pistolet présente une croute craquante et une mie particulièrement légère dont la majorité des gens, après avoir coupé le pain en deux, ôtent la partie centrale, créant un creux propice pour recevoir la garniture.

 

Le pistolet rond bruxellois se vend aussi dans les stations balnéaires de la côte belge, lieu de villégiature privilégié des Bruxellois pendant des décennies.

 

On trouve des «pistolets» ailleurs en Belgique sans que pour tout autant ils soient préparés avec la même recette.

 

L'authentique pistolet bruxellois tend à disparaitre. Rares sont les boulangers qui en proposent toujours car sa fabrication demande trop de travail (la pâte doit lever deux fois et la fente doit être faite avec un bâton). La majorité des boulangers considèrent par conséquent que le pistolet ne leur apporte que des tracas et , n'en proposant plus à la clientèle, peuvent affirmer que celle-ci n'en demande plus.

 

 

histoire du pain - pains belges- le cramique -

Publié à 14:44 par acoeuretacris Tags : pain cramique
histoire du pain - pains belges- le cramique -

 

 

Le cramique est un pain brioché garni de sucre en grains et aussi fréquemment fourré de raisins secs. C'est une recette qu'on retrouve, à l'origine, dans les trois régions de Belgique : la Flandre, la Wallonie et la capitale Bruxelles.

 

Le cramique (ou kramiek en flamand) est un pain brioché garni de sucre en grains et aussi fréquemment fourré de raisins secs. C'est une recette qu'on retrouve, à l'origine, dans les trois régions de Belgique : la Flandre, la Wallonie et la capitale Bruxelles. Par conséquent, le cramique est le symbole de l'unité boulangère belge. On le consomme au petit déjeuner ou au goûter, avec du beurre ou du cacao. On le sert aussi pour accompagner le foie gras. Actuellement, il est fréquemment enrichi de beurre et d'œufs. Il doit son succès à la simplicité de sa fabrication.

 

Le mot date de 1830. Le mot source pour cramique est cramicke, ce qui veut dire ‘pain blanc, pain de froment'. Maintenant, cramique indique une autre sorte de pain : ‘pain brioché, au lait et au beurre, garni de raisins de Corinthe'....

histoire du pain - pains italiens- Les gressins -

Publié à 14:24 par acoeuretacris Tags : pain gressin
histoire du pain - pains italiens- Les gressins -

 

Histoire

 

En 1666 naquit à Turin le Duc Victor Amédée II qui deviendra en 1713 le premier Roi de la Maison de Savoie.


Celui-ci était un enfant chétif et souffreteux. Sa mère la seconde Madama Reale consultèrent un médecin qui jouissait, à l'époque d'un grand renom: don Baldo Pecchio, de Lanzo Torinese. Celui-ci diagnostiqua au jeune duc une intoxication alimentaire - gastro-entérite-, provoquée par l'ingestion de pain infecté par des bactéries pathogènes. À l'époque, le pain que l'on appelait ghessa, ou grissia était mal préparé : on le cuisait peu et mal.


Don Baldo se souvenait de certaines grissiettes bien cuites préparées par sa mère, lorsque enfant, il souffrait des mêmes maux. Il ordonna au boulanger de la cour Antonio Brunero de préparer un pain très mince et bien cuit, mieux
encore “bis-cuit” - cuit 2 fois -, afin de détruire grâce à une parfaite cuisson, tout micro-organisme présent dans la pâte.


Le résultat fut un produit sain et sans bactéries: le grissin.

L'histoire raconte qu'avec ce pain, le médecin alimenta son noble patient et le guérit.


Adoptés au XVIIe siècle par la noblesse de Turin, les grissini sont à la fois agréables au palais et légers à l'estomac

 

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Les Gressins (grissini) sont des petits pains allongés et secs originaires de la région de Turin, habituellement pas plus larges qu'un stylo. Leur création remonte au XIVe siècle.

 

La recette originale, grissino torinese (et celle toujours utilisée à Turin) diffère de la version moderne du gressin : ils étaient plus larges, plus longs, faits à la main, fréquemment torsadés et ressemblaient plus par leur pâte à du pain. Les variations les plus connues de cette recette sont les grissino stirato (droits) et grissino rubatà (pétris à la main).

 

On les retrouve fréquemment comme amuse-gueules dans les restaurants, et quelquefois comme hors-d'œuvres quand ils sont combinés avec des ingrédients plus luxueux comme par exemple le jambon de Parme.

 

Il existe d'autres sortes de gressins, nommés rosquilletas, originaires de Castellón de la Plana

 

histoire du pain - pains français - la baguette -

Publié à 13:53 par acoeuretacris Tags : baguette pain
histoire du pain - pains français - la baguette -

Étalage de baguettes


Une baguette de pain ou simplement baguette, ou encore pain français est une variété de pain, reconnaissable à sa forme allongée.

Une baguette de pain ou simplement baguette, ou encore pain français (québécisme et belgicisme) est une variété de pain, reconnaissable à sa forme allongée. Cette forme de pain est emblématique de la France, et l'était déja avant l'invention de la baguette, lorsque les pains longs étonnaient les visiteurs. La baguette est aussi typique du Vietnam et du Cambodge, qui étaient des colonies françaises.

Présentation

Une baguette standard est large d'environ 5 à 6 cm, haute d'environ 3 à 4 cm et longue d'environ 65 centimètres. Les différentes sortes de pains sont caractérisées entre autres par leur poids. Celui de la baguette est d'environ 250 grammes dans la région parisienne, mais quelquefois uniquement 200 grammes en province.


La croûte des baguettes est particulièrement croustillante et dorée, alors que l'intérieur, la mie, est blanche et mœlleuse. En théorie, elle reprend sa forme si on la presse. C'est un critère pour savoir si le pain est de qualité.

Dans le monde, la baguette est un des symboles typiques de la France et surtout de Paris. Tout comme le vin, le béret ou le fromage, elle est devenue un symbole alors même qu'il existe d'autres variétés de pains en France et que les baguettes se trouvent actuellement dans l'ensemble des pays.

Origine

On raconte qu'elle doit son origine aux campagnes napoléoniennes : les pains étaient jusqu'alors ronds pour une meilleure conservation. Cette forme aurait été découverte par les boulangers de Napoléon pour rendre le pain plus aisément transportable par les soldats, dans une poche de leur pantalon, le long de la jambe. Cependant, un examen de portraits d'époque des soldats de l'Empire, ou des uniformes qui nous sont parvenus suffit à démontrer qu'un tel mode de transport aurait été totalement impraticable. La baguette aurait gêné le soldat pendant sa journée de marche et elle aurait certainement été en mauvais état à l'arrivée.

Une autre théorie veut que ce style de pain - le pain viennois, dont la forme peut être longue mais également ovale - ait été découvert à Vienne et importé en France au cours du XIXe siècle (en 1839, à la Boulangerie Viennoise, fondé par August Zang). La baguette se serait développée à Paris dans les années 1920, du fait qu'elle nécessitait un temps de levage et de cuisson moindre que les pains respectant les traditions. En effet, ce serait suite à une loi interdisant aux boulangers le travail avant 4 heures du matin, ce qui ne laissait pas le temps de préparer la boule traditionnelle. On manque aussi de preuves sur cette version.

Un article sur le concours le Grand Prix de la Baguette prétend que la baguette a été découverte en 1830 : "La baguette «tradition», quoi que découverte en 1830, n'a officiellement été brevetée qu'en 1993 par le fameux «décret pain» du gouvernement Balladur, qui visait à donner un nouvel essor à la boulangerie artisanale alors soumise à la concurrence jugée «déloyale» des grandes surfaces. " Mais aucune autre source ne donne cette date, et la baguette "tradition" ne parait pas correspondre à un pain respectant des traditions précises.

Usage et variantes

Des baguettes courtes sont quelquefois utilisées pour faire des sandwichs, nommés «demi-baguettes». On peut aussi servir une baguette courte avec du pâté ou un fromage.

Baguette de tradition avec inclusion de graines et de morceaux de comté.

En France, il n'est pas rare de tartiner au petit déjeuner un morceau de baguette de pain avec du beurre et de la confiture, ou alors de tremper la tartine ainsi préparée dans un bol de café ou de chocolat.

Différents pains allongés ne sont pas forcément des baguettes : le pain est légèrement plus sphérique. Plus étiré, c'est une ficelle.
En France, seuls les produits contenant les quatre ingrédients du pain (eau, farine, levain et sel) peuvent être nommés «pain».

Fabrication

Les baguettes sont fabriquées à partir d'une pâte à pain fortement hydratée (qui contient énormément d'eau) à base de farine, de sel et de levain. On peut y trouver de la levure en complément ou à la place du levain. On n'utilise pas d'œuf, de produits laitiers ou d'huile. La pâte est énormément travaillée par des rabats puis des tours. C'est ce travail qui donne à la baguette une texture légère et aérée. Les traits présents sur le pain permettent une meilleure cuisson.

Mie d'une «baguette de tradition française» (décret 93-1074 du 13 septembre 1993).

En France depuis le décret 93-1074 du 13 septembre 1993, l'appellation «baguette de tradition française» répond à une définition stricte précisée par le décret no 97-917 du 1er octobre 1997. Mais cette "tradition" est en effet assez récente et ne correspond pas à une tradition documentée dans un époque précise.

Le mot baguette

Les non-francophones qui apprennent le français sont quelquefois surpris d'apprendre que le terme baguette, utilisé en anglais et en allemand par exemple seulement pour désigner ce pain, sert à désigner en fait tout objet allongé tel que des baguettes magiques ou des baguettes chinoises utilisées dans la majorité des pays asiatiques où on mange du riz.

bonjour,bonne journée à tous

Publié à 08:38 par acoeuretacris Tags : bonjour
bonjour,bonne journée à tous

   

 

Le chemin sur lequel je cours

Ne sera pas le même quand je ferai demi-tour

J’ai beau le suivre tout droit

Il me ramène à un autre endroit

Je tourne en rond mais le ciel change

Hier j’étais un enfant

Je suis un homme maintenant

Le monde est une drôle de chose

Et la rose parmi les roses

Ne ressemble pas à une autre rose.

 

  

Robert Desnos,

dans Destinée arbitraire

 

 

 

à demain....

Publié à 19:11 par acoeuretacris Tags : bonsoir
à demain....

 

Le choc d'un échec, d'une déception, d'une trahison,
vous frappe comme un coup de poing.
Le souffle coupé, la vue brouillée,
on perd le contact avec la vie telle qu'on l'a connue jusque là,
cette petite vie bien ordinaire qu'on croyait intouchable.
Tenez bon.
Même s'il semble impossible que vous retrouviez le bonheur et la certitude,
ils reviendront, ils reviendront !

 

(Odile Dormeuil)

 

 

aquariophilie eau douce-poisson rouge-reproduction,maladies

Publié à 16:41 par acoeuretacris Tags : poisson rouge reproduction aquariophilie eau douce
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La reproduction du poisson rouge

Les poissons rouges atteignent leur maturité reproductive à deux ans. Cependant, il est préférable d'attendre qu'il aient 3 ans. En effet, la ponte sera plus importante.
Après 3 ans, les pontes diminuent. Si vous souhaitez des poissons en bonne santé, il vous faut sélectionner des mâles et des femelles bien formés et vigoureux.

La reproduction du poisson rouge

Au printemps, quand l’eau atteint 17° à 18°C, le poisson rouge s’apprête à se reproduire. Il est d’ailleurs conseillé de baisser la température durant l’hiver si on souhaite tenter une reproduction.


Le mâle atteint sa maturité sexuelle à 2 ans et la femelle à 3 ans. La reproduction est appelée « le frai ». Le frai fécondé s’accroche aux plantes et la maturation peut commencer.

Dans une eau à 18-20°C, les alevins sortent de l’œuf en trois à quatre jours. Ils restent au fond de l’eau. Ils se nourrissent d’abord du contenu de leur poche nutritive, sur le côté du ventre. Elle est vidée en une semaine.

Les femelles sont plus rondes et plus pleines que les mâles quand arrive la période de frai. On reconnaît qu’elles sont prêtes à pondre car le ventre devient mou. Les mâles présentent des boutons de noce qui sont de petits nodules sur les ouïes et les nageoires pelviennes.

jeunes alevins

Installation de l’aquarium pour le frai

Remplissez un aquarium de 100 litres d’eau à température ambiante. Placez y quelques bouquets d’herbes aquatiques (Elodea ou Cabomba).

Mettez deux mâles pour une femelle. Si l’aquarium est de 200 litres, vous pouvez y mettre 2 à 3 femelles avec le nombre de mâles correspondant.

L’eau fraîche stimule les mâles qui poursuivent les femelles en leur donnant des coups de museau dans le ventre.
Comptez environ un à deux jours avant que les poissons fraient. Les femelles peuvent pondre jusqu’à 6 000 œufs qui sont fécondés par le mâle.

Quand les femelles sont épuisées, elles s’installent au fond du bac et ne réagissent plus aux sollicitations du mâle. Vous pouvez alors sortir les poissons.
Les œufs fécondés mûrissent et au bout d’un ou deux jours, on peut voir deux points noirs, les yeux des embryons. Les alevins sortent de l’œuf en 2 à 4 jours.

Aspirez les œufs non fécondés qui blanchissent car cela peut entraîner le développement de Saprolegnia (une mousse).
Quand les alevins montent à la surface cela signifie qu’ils ont épuisé leur poche nutritive. Vous pouvez alors les nourrir plusieurs fois par jour. Les magasins spécialisés vendent des aliments d’alevinage.

Environ trois semaines après l’éclosion, vous pouvez sélectionner les jeunes et les mettre en aquarium. Veillez à renouveler l’eau régulièrement à raison de 20% par semaine.

alevins

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Maladies du poisson rouge

Dans la plupart des cas, les maladies du poisson rouge sont provoquées par une alimentation qui n'est pas assez variée et un mauvais entretien de l'aquarium.

Vos poissons rouges ne doivent pas maigrir ou trop grossir. Vous devez impérativement changer régulièrement l'eau ou nettoyer le bassin si vos poissons sont élevés en extérieur.

Les principales maladies parasitaires du poisson rouge

La maladie des points blancs

La cause en est Ichthyophitirius multifiliis qui est un parasite. Il pénètre sous la peau du poisson et l’endommage. C’est une maladie contagieuse en aquarium. Les symptômes sont des petits points blancs sur les nageoires, la queue et la peau.

Traitement: les magasins proposent de nombreux produits pour lutter contre cette maladie. Pendant le traitement, vous devez augmenter la température de l’eau à 32°C pendant quelques heures tous les 2 à 3 jours accompagnés d’une bonne oxygénation.
Après le traitement, faites des changements d’eau plus fréquents.

Chilodonella cyprini

Les poissons montrent des signes d’étouffement. Ils restent à la surface pour piper l’air. Puis, on voit apparaître un dépôt blanc sur la peau qui part en lambeaux.

Les magasins vendent des préparations pour lutter contre ce parasite. Une bonne hygiène de l’eau est le meilleur moyen de prévenir cette maladie.

Costia necatrix

C’est une algue unicellulaire qui attaque la peau et le système respiratoire. Elle est fréquente chez les poissons rouges. Le poisson a des difficultés à respirer et on voit un léger dépôt bleuâtre sur la peau.

Utilisez un produit contre les parasites d’aquarium.

Les autres maladies

Parmi les autres maladies, il y a les maladies dues aux champignons et aux bactéries. Ces maladies proviennent la plupart du temps d’un mauvais entretien. L'hydropisie aigüe est une maladie bactérienne.

Les poissons deviennent déformés, la peau est abîmée et les écailles sont hérissées.

Le traitement est difficile car les organes internes sont atteints. Si un poisson présente ces symptômes, il est préférable de le retirer de l'aquarium. En cas de propagation de la maladie, il faut traiter tous els spécimens aux antibiotiques.

Pour éviter les maladies Il faut impérativement maintenir l’eau propre, bien nourrir les poissons et éviter le surpeuplement.
L'hydropisie chronique appelée "maladie des poissons rouges" apparaît généralement au printemps. Les poissons deviennent apathiques et ne mangent plus.

On peut augmenter la température de l'eau à environ 20°C pour limiter la propagation ou utiliser des antibiotiques.

La tuberculose des poissons est exclusivement due à un mauvais entretien et une mauvaise alimentation. Le traitement est difficile et la guérison assez rare.

Il est à noter que l’arrivée d’un nouveau poisson ou d’une nouvelle plante représente un risque de contamination. Si vous achetez de nouveaux poissons, il faut pendant 2 à 3 semaines les placer dans un autre aquarium.

Cette quarantaine vous permettra de voir si les poissons sont en bonne santé. N’hésitez pas à demander conseil à votre spécialiste animalier en cas de problèmes.

aquariophilie eau douce - poisson rouge - espèces -

Publié à 16:17 par acoeuretacris Tags : espèces poisson rouge aquariophilie eau douce
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En animalerie, vous trouverez de nombreuses espèces de poissons rouges ce qui rend souvent le choix difficile.

La plupart des espèces apprécient un séjour en bassin extérieur durant l'été. L'avantage c'est qu'ils n'endommagent pas les plantes aquatiques. Ils y gagnent beaucoup en vitalité mais par contre grossissent plus qu'en aquarium.

Tous les poissons rouges peuvent être élevés en aquarium non chauffé. Ils préfèrent, en général, cohabiter entre eux, en dehors d'autres espèces.

Poisson rouge

C’est le poisson rouge (Carassius auratus) le plus commun qui est issu du cyprin doré par sélection. C’est un poisson robuste qui convient bien aux débutants. Il peut être rouge lumineux, cuivré ou tacheté.

Il peut être élevé en aquarium ou en étang. Le bocal est à proscrire. C'est un poisson sociable qui préfère la vie en groupe. Omnivore, il évolue au milieu de sable, roches et plantes à condition que l'eau soit bien oxygénée.


Sa taille varie de 12 à 30 cm. Sa longévité peut atteindre dans de bonnes conditions une vingtaine d'années.

La reproduction est assez facile et demande des plantes à feuilles fines. Il faudra retirer les parents après la ponte et nourir les alevins avec des infusoires dès qu'ils nagent.

Température: 10 à 30°C
pH: 6,5 à 8 pH
Volume minumum: 50 l

Poisson rouge japonais (Wakin)

Il est originaire du Japon. C’est un long poisson au corps fuselé de 30 cm. Il peut être rouge, rouge tacheté de blanc ou blanc pur.

Poisson rouge Yamagata (Yamagata-Kingyo)

Il nous vient du Japon. Il est plus trapu que les autres poissons rouges. Il peut être rouge ou rouge tacheté de blanc.

Kaliko à tâches rouges ou Shubunkin (Carassius auratus var. shubunkin)

Poisson originaire du Japon. Sa forme est allongée. Il peut être blanc, parfois bleu, avec des tâches rouges, jaunes ou noires.
C’est un poisson sociable et actif. Il est toujours à la recherche de quelque chose à manger.

Shubunkin.  Brader Neil

Ce poisson est surtout adapté aux bassins extérieurs. Il a besoin d’une période froide dans son cycle annuel pour se reproduire. En aquarium, il lui faut une eau tempérée sans résistante chauffante. La pièce ne doit pas être chauffée.

Alimentation : omnivore
Taille : 15 à 25 cm
Reproduction : Assez facile
Aménagement du bac : 250 litres pour 4 à 5 poissons. Sable, roches et plantes
Température : 4 à 30 °C

Queue-de-comète

Il est originaire de Chine. Il est rouge uni en général mais parfois jaune, rouge à tâches blanches ou noires.

Poisson rouge. Carassius auratus.

Queue-de-voile ou Ryukin

Ce poisson est également appelé poisson rouge voile. Il est originaire de Chine. Il peut être rouge uni, orange, blanc, noir ou à tâches multicolores. Les Queues-de-voile atteignent leur pleine beauté vers quatre ans.

Ce sont des poissons fragiles qui ont besoin d’une température minimale de 15° à 18°C et sont vraiment à l’aise à 20°C. Ils préfèrent un aquarium spacieux et la cohabitation. L’élevage en plein air n’est possible que l’été.

Ryukin Sarasa.

Un aquarium de 150 litres peut accueillir de 4 à 6 ryukins. C’est un poisson glouton qui est très friand de verdure. Il vaut donc mieux lui donner une végétation coriace, comme des anubias par exemple.

Alimentation: Omnivore
Taille: 35 cm en bassin, plus petit en aquarium

Poisson rouge Tosa ou Tosakin

Poisson originaire du Japon. Il est assez fragile. Il est rouge et sa nageoire caudale est bordée de blanc.

Watonai

Ce poisson japonais est issu du croisement d’un Wakin et d’un Queue-de-voile. C’est une espèce robuste qui convient aussi bien à l’aquarium qu’au bassin de plein air. Il peut être rouge, blanc ou à tâches rouges et blanches.

Ecailles-perlées ou Chunshuyui

Ce poisson originaire de Chine est à réserver à l’aquarium car assez fragile. Son corps est rouge tâché de blanc et ses nageoires blanches.

Télescope ou Demekin (Carassius auratus var.télescope)

Ce poisson chinois possède des yeux très gros qui sortent de l’orbite comme un télescope. Diamètre des yeux : 12 à 15 mm.
Sa coloration est rouge, noire ou identique au Kaliko. Les poissons-téléscope sont fragiles et ne doivent pas être élevés avec des poissons rouges ordinaires par contre, il est conseillé de lui associer d’autres poissons rouges comme Oranda ou Pearl scale.

Télescope rouge.

A éviter dans un bassin de plein air sauf l’été.

Alimentation : omnivore
Taille : 30 cm
Reproduction : Assez facile
Aménagement du bac : 250 litres pour 4 poissons. Sable fin, roches et plantes
Température : 15 à 30 °C

Œil-au-ciel ou Chotengan

Les yeux de ce poisson chinois sont exorbités. Il peut être rouge ou tricolore. C’est un poisson fragile qui aime la chaleur. Œil-de-Dragon Origine : Chine. Ses yeux sont grossis d’un diamètre d’environ 12 mm. Il est rouge uni ou tricolore. Il est fragile. Il ne faut élever avec lui que des poissons à nage lente. A ne pas mettre avec des poissons rouges ordinaires qui sont beaucoup plus rapides.

Poisson-bulle ou Suihogan

Origine : Chine.
Sous l’œil se trouve une ampoule gonflée de liquide qui bouge quand il nage et menace sans cesse de crever. C’est le plus fragile des poissons rouges. Il ne doit pas être mélangé à d’autres espèces.

Queue-de-paon ou Jikin

Origine : Japon.
C’est l’une des espèces les plus précieuses. Il est blanc argenté avec les nageoires, les ouïes et les yeux rouges.

Poisson-œuf ou Marco

Origine : Chine.
Il est rouge. C’est un poisson à nage lente qu’il faut réserver uniquement à l’aquarium. Il aime la chaleur.

Poisson-œuf blanc ou Nankin

Origine : Japon.
Son corps est blanc, nageoires roses et insertion des nageoires et ouïes rouges. Les yeux peuvent être rouges. Il est fragile et doit donc être réservé à l’aquarium.

Tête-de-Buffle (Tête-de-lion)

On ne sait pas si ce poisson est originaire de Chine ou du Japon. A trois mois, une excroissance de peau au sommet de la tête forme un capuchon qui va du front aux ouïes et aux yeux.

Tête-de-buffle.

C’est ce capuchon qui lui donne cet aspect de taureau. Il mesure jusqu’à 18 cm. Il est assez rare en Europe.

Tête-de-lion hollandais ou Oranda Shishigara

Origine : Chine.
Il ressemble beaucoup au Queue-de-voile mais en plus long. C’est le plus grand poisson rouge. Il peut atteindre 60 cm.
Il possède une excroissance de peau au sommet de la tête. En général, il est rouge uni mais on peut en trouver des blancs avec quelques tâches rouges. C’est l’un des plus beaux poissons rouges. Il aime la chaleur et ne survit qu’avec une température d’au moins 18°C.

Shukin, Kaliko d’automne

Origine : Japon.
Il est rouge ou tricolore. On le trouve très rarement en magasin.

Oranda (Carassius auratus var.oranda)

Cette variété est issue du poisson rouge classique et n’existe pas en milieu naturel.
C’est un poisson sociable qui apprécie la compagnie de ses congénères.

Oranda.

Alimentation : omnivore
Taille : 20 à 50 cm
Reproduction : assez facile. Retirez les parents après la ponte et nourrissez les alevins avec des infusoires
Aménagement du bac : 250 l minimum pour 4 poissons. Décor : sable fin, roches et plantes
Température : 15 à 30 °C